L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Palais (Izurith)
MessagePosté: Ven 2 Sep 2016 21:30 
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Le savant sourit à la question de la belle. Un sourire entendu, mais les mots sortant de sa bouche contredisent son apparente cordialité. Il lui fait comprendre que sa mission et ce qu'elle cherche à savoir n'ont aucun rapport, qu'elle n'a pas besoin de ces connaissances. La tulorienne ne change pas d'expression, car refuser de répondre est une réponse en soi. Elle aussi conserve un léger sourire, certaine d'avoir mis le doigt sur quelque chose d'intéressant. Si cela n'avait pas été le cas, que les fluides en surplus de Yumiko étaient simplement détruits, nul doute que Hynt leur aurait expliqué par quel difficile procédé. Mais là, il n'a même pas tenté de présenter le début d'une excuse.

Toutefois, il a raison sur un point : cela ne l'aidera sans doute pas à déjouer le complot. Elle entend cependant ce que l'homme apprend à Vadokan, concernant la possibilité que leurs... Inventions, souffrent d'une surcharge magique, si quelqu'un cherchait véritablement à les attaquer. Mais la belle ne s'en préoccupe guère, et passe dans la salle d'à côté.

À peine a-t'elle fait quelques pas à l'intérieur que les yeux bleutés de la tulorienne s'illuminent, s'assombrissent et se plissent légèrement tour à tour. La salle dispose d'une table entourée de chaises d'où se lève le Sergent Collin, mais ce qui fait réagir la belle, ce sont les placards bourrés d'habits en tous genres autour d'elle. Des tenues inconnues, dont la texture à peine aperçue l'interpelle. Mais quand on dispose d'un tel assortiment, traiter ainsi des toilettes est simplement révoltant pour la jeune femme. Son sang de couturière, d'amoureuse des textiles, coupes et tendances se fige presque. Tant de ses connaissances font de leur mieux pour se montrer présentables avec des habits rapiécés, et on entasse ici sans réfléchir...

Contrariée, elle a du mal à détacher le regard des placards. Elle a tant envie de ranger tout ceci qu'elle commence à se diriger vers le meuble le plus proche, quand le mouvement du Sergent Collin l'interrompt. Son irritation s'amenuise quelque peu, son esprit occupé d'abord par ce faciès adorable, puis par ce que le timide gradé leur présente. Une sorte de boîte... Non... De plaque ? Non plus. Mais d'une matière étrange, que Tina lisse doucement de l'index, incapable d'en discerner la nature. Il y a une sorte de vitre, et au moment où elle la touche, l'objet s'illumine. Surprise, la tulorienne manque de peu l'échapper, ne parvenant à le plaquer contre elle que par réflexe. Ses jolies lèvres laissent passer un souffle gêné tandis qu'elle affiche un léger embarras. Cette chose est plus résistante qu'elle le pensait. Le choc va lui causer un bleu, c'est certain. Tout de même, tant de choses surprenantes... Mais si leur guide y touche sans prendre de précautions, c'est que ce n'est pas dangereux... Ni maudit... Ou hanté par un esprit farceur.

Le jeune homme balafré leur apprend que c'est un téléphone, un appareil qui permet de parler à quelqu'un qui n'est pas tout proche, et sans avoir besoin de hurler. Chaque boîte est identifiée par une série de chiffres. En les marquant et en appuyant sur un bouton, la... Le téléphone qui porte la série émet un bruit. La tulorienne est dubitative. Chaque boitier a un numéro ? Et... Chaque humain semble en avoir un. Existe-t-il vraiment assez de possibilités pour les vingt millions de gens ? Le rectangle en non-métal dispose aussi d'une sorte de parchemin avec des points. Une carte d'Izurith. La belle s'efforce de demeurer attentive, pour ne pas se retrouver incapable de s'en servir une fois hors des lieux. Elle se sent plutôt fière d'elle en consultant la liste... Le... Répertoire, où les numéros du Colonel Shizune, et celui du Sergent Collin sont finalement notés.

Doucement, la brune jette un regard vers les autres yuiméniens présents. Ont-ils la même idée qu'elle ? Noter les numéros des autres ? Songer qu'en quelques mouvements on peut parler avec quelqu'un de très éloigné lui rend sa bonne humeur. Elle pense à son jumeau. Tino serait tellement envieux ! Mais elle l'imagine aussi bouder un peu, en apprenant qu'il n'aurait pas été son premier contact. Et lui, entre les jeunes femmes riches, les moins riches, leurs parents et leurs frères, à quel point son répertoire serait plein ?

(J'espère que tout va bien de ton côté, mon frère.)

Le Sergent Collin finit par leur présenter des tenues, destinées à offrir un peu de protection. Une masculine sombre, à l'aspect rigide, que Tina aurait adoré découdre pour en analyser le patron et les éléments. Elle observe aussi une sorte de combinaison claire, avec des renforts rouges autour du buste, hanches et cuisses. Intrigante, mais un peu trop formelle à son goût. Certes, le renfort a l'air plus solide que son corset actuel, mais elle se voit mal adopter une apparence moins inoffensive. Discrétion, jeu sur la première impression, bonne tournure de phrase sont ses défenses. En venir à devoir compter sur une protection physique serait un aveu d'échec.

La dernière tenue, combinaison aussi, fait battre le cœur de la demoiselle. Noire, les épaules rehaussées d'un tissu blanc et brillant. Assez froide au premier abord, mais avec un pan de tissu orangé en travers du buste. D'ailleurs, quand elle se tourne vers le petit Fenouil et la jeune femme blonde, tous deux changés, elle voit cette dernière dans ladite tenue. Quel dommage qu'elle ne se redresse pas plus. Elle est un peu pâlotte et mince, mais avec un zeste d'efforts... Enfin, la tenue la colle comme une autre peau. Tina s'inquiète un instant de l'effet que cela rendra sur elle. Mais l'envie d'essayer est plus forte que ses doutes, et elle choisit la combinaison noire.

Elle a hâte de la passer, mais le Sergent Collin profite de la présence de tous pour leur demander s'ils ont besoin d'une arme. Tout en observant chaque parcelle de sa future tenue d'Izurith, et plus particulièrement la zone où sa poitrine est censée se loger, la belle sourit avec un zeste d'inconfort.

"Je vous en remercie, mais... Je ne manie pas les armes, Sergent. Toutefois..."

Elle émet une courte pause, avise Vadokan, également possesseur de fluides et vraisemblablement peu adepte du conflit, puis reporte son attention sur le jeune balafré.

"Vos... Forces Spéciales... Posséderaient des catalyseurs, utiles pour les manipulateurs de magie. En auriez-vous à disposition ?"

Tina reporte ensuite son attention sur la combinaison, puis sa robe rouge. Elle est pratiquement certaine d'une chose : oui, garder son bandana rouge alors qu'elle portera déjà trois autres coloris sur elle serait une affreuse faute de goût. Enfin, elle le confirmera lorsqu'elle aura pris le temps de se changer. Tout de même, qui a eu l'idée de faire porter des braies aux femmes ? Et le genre qui dévoile les formes, tout en les mettant en valeur à ce point ? Parce que tout de même...

La belle adorerait faire connaissance avec ce génie de la couture.




Tina choisit aussi cette tenue.

(1 150 mots)

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Dernière édition par Tina le Jeu 8 Sep 2016 12:39, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Palais (Izurith)
MessagePosté: Sam 3 Sep 2016 12:00 
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Le savant répondit à Tina que ça ne la concernait pas, et même si son sourire semblait doux, sa réponse, elle, ne l'était pas. Nous n’avions visiblement pas besoin de le savoir pour mener à bien notre mission. Malgré le fait que je n’appréciais que peu la Tulorienne, je n'aimais pas du tout la manière dont il lui parlait. En fait, je n'aimais même pas sa manière générale de parler.

En fait, j’étais aussi malpolie que lui depuis le début. Et je devais être sûrement bien plus énervante. Il...fallait que je me calme. Un tout petit peu, et le changement ne se ferait pas en un jour, mais aujourd’hui je devais essayer de me contrôler.

Il répondit à Vadokan comme quoi une personne dotée d’une grande puissance magique ou qui s’y reprenait à plusieurs reprises serait capable de surchauffer leurs installations en passant outre les protections, même si elles possédaient en général un “réservoir” de secours qui prenaient le relais rapidement.

Semblant comprendre que nous avions fini, il se tourna vers ses machines sans un mot, sans aucun respect pour nous, ce qui avait le don de m'exaspérer comme pas possible.

“Oh mère-grand, comme la politesse vous étouffe !” ironisai-je en elfique, histoire de ne pas trop me faire remarquer plus que je ne l’avais déjà fait. Bon, Tina ou Vadokan pourraient sûrement m’entendre, mais pas le savant, ayant parlé assez bas.

Zewen n’avait pas fait Yuimen en un jour, je ne changerai pas en un jour. Et puis je ne savais même pas si il comprenait l’elfique. En même temps, qu’il le comprenne ou pas, c’était le cadet de mes soucis. Je sortis de la pièce après Tina, pour revoir enfin...euh...l’humaine et Fenouil, qui s’étaient changés. La tenue de l’humaine était magnifique, si il y en avait d’autres j’en voulais bien une.

Je m’arrachai à la vue de ses vêtements, pour voir des armoires partout, avec des vêtements mal rangés. Ils n'accordaient visiblement pas vraiment d’importance à leurs habits. Au milieu de la pièce, il y avait une table avec des objets rectangulaires pourvus d’une grande vitre. Le sergent Collin nous les donna, un pour chacun. Ils étaient à la fois étranges, et en même si...familiers…

Je cherchai un moyen de m’en servir, le tournant dans tous les sens, quand je vis sur chaque côté un bouton, l’un plus grand que l’autre. J’appuyai sur le premier, le plus gros, et il ne se passa rien. Je testai le deuxième, et la vitre bougea ? Je ne sais pas comment l’expliquer, mais elle mua en un...écran avec des icônes. Une sorte d’écran d’accueil avec, comme nous le dit si gentiment Collin, des “applications” représentées par ces icône. Il n’y en avait que deux, la Carte et le Répertoire. J’essayai le Répertoire, et je tombai sur deux noms avec des suites de chiffres, le Sergent Collin et la Colonelle Shizune.

Le Sergent nous expliqua alors ce que c’était : Un téléphone, qui permettait de parler avec des personnes éloignées. Et visiblement, ces suites de chiffres étaient uniques à chacun, pour savoir qui appelait. Cela s’appelait des numéros.

A côté de moi, Tina, qui manipulait son téléphone le fit tomber, et je m’approchai pour le rattraper, mais plus rapide que moi, elle l’attrapa au vol, quoique un peu brutalement. Bon réflexe.

Collin nous proposa alors des tenues, et demanda à Vadokan si il voulait cacher son visage avec un casque, vu ses origines. Je n’étais absolument pas d’accord avec cette idée, et ma bouche se tordit de mépris. Il n’avait pas demandé à naître mi-Garzok, mi-Shaakt, zut ! Je le laissai cependant faire son choix, consciente que cela le regardait et qu’on ne me demandait pas mon avis. Il rassura la jeune femme humaine sur sa tenue.

De mon côté, j’observai en gémissant de tristesse Tina prendre la tenue que j’adorais, que Phyress avait également choisie. Il y en avait d’autres, mais ça me gênait un peu de prendre la même tenue qu’elles. Si Tina en avait choisi une autre, là ça ne m’aurait pas dérangée, mais elles étaient deux à prendre la même. Je ne voulais pas garder mes habits d’origine, puisqu’ils n'offraient pas de protection contre les attaques électriques. Je regardai vite fait les deux autres, la première étant une tenue masculine, et la deuxième étant bien plus...lourde, et trop protectrice. Mais je n’avais pas vraiment le choix.

J’entrai dans la cabine avec les deux, pour les essayer. Toute rouge, je pris d’abord la même qu’elles, et je me regardai honteuse. J’avais osé. Je n’avais pas vraiment envie de sortir de la cabine comme ça, et franchement...je mis la tenue dans mon sac, et mis la combinaison rouge pour sortir.

“Sergent Collin ? Je peux garder la combinaison noire au cas où ?” demandai-je, honteuse.

Je devais être au moins aussi rouge que la combinaison, rouge de honte ! Pire que toutes les tomates, pire que tout ce qui peut être rouge. Je pris mon téléphone pour tenter de me concentrer sur autre chose quand Collin demanda si on voulait une arme. Je me souvins des catalyseurs de magie, et ouvrir la bouche pour parler mais Tina me prit de vitesse, regardant Vadokan d’un air entendu. Ainsi mon hypothèse était vraie, elle possède aussi des fluides.

Je m’avançai pour en demander aussi, et pris la parole.

“Tina a raison, il nous en faudrait. Est-ce que vous voulez qu’on s’échange nos numéros à tous ? Nous avons autant besoin des uns que des autres ici, essayons de travailler ensemble plus possible. En attendant, que ceux qui ont des fluides ici lèvent la main, comme ça on sait combien de catalyseurs il faut.” dis-je doucement, essayant de faire avancer les choses.

C’était un peu bizarre de dire ça, j’espérais que les autres ne croiraient pas que c’était par pure envie d’autorité alors que ce n’était pas le but. Mais bon, je levai la main, pour que nous puissions savoir qui utilisait la magie ici. Je savais déjà que Tina et Vadokan lèveraient la main, mais qu’en était-il de Phyress et de Fenouil ? Phyress était une archère il me semble, possédant un arc à l’arrivée au campement. Mais Fenouil ? Je le voyais assez mal utiliser de la magie, mais pourquoi pas après tout.

[1039 mots]

(((Yu choisit cette tenue, et demande à mettre l’autre dans son sac.)))

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 Sujet du message: Re: Palais (Izurith)
MessagePosté: Sam 3 Sep 2016 12:57 
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Les réponses du Seigneur Valaï dépassèrent toutes les espérances de la vieille Àma. Le gentilhomme à l’allure improbable l’avait non seulement rassurée sur le dispositif de sécurité entourant le fameux Canon technomagique mais il avait aussi autorisé le Colonel Shizune à la renseigner sur les personnes en charge. À vrai dire, elle ne s’était pas vraiment attendu à obtenir des détails sur ce qu’elle aurait imaginé être un secret militaire… Mais les traits tirés de l’humain, aussi bien que ses épaules voutées, exprimaient une lassitude qui semblait avoir raison de sa prudence. Ou bien était-ce la compagnie déroutante de cette bande de Yuiméniens aux questions aussi hétéroclites que leur personnalité ?

Quoiqu’il en fût, le Seigneur Valaï voulu de toute évidence anticiper de nouvelles interventions et il répondit même aux questions que les aventuriers n’avaient pas encore posées. Ainsi, ceux-ci en apprirent plus sur la forme que prenait la lutte entre le gouvernement d’Izurith et les poches de résistance elfique : une guerre de l’ombre où espions et diplomates manigançaient en raison – « en dépit » dirait le sage — de la constante menace d’une destruction mutuelle qui résulterait inévitablement d’un choc frontal.

Voilà qui était nouveau… Les elfes disposaient eux aussi d’un canon à la puissance phénoménale ? Peut-être même était-il encore plus puissant ? Après tout, c’était eux les inventeurs du Canon d’Izurith, et ils avaient eus quelques centaines d’années pour perfectionner l’engin lors de sa reconstruction dans leur repaire secret. Tout cela mériterait d’être creusé. Et pour ce faire, à en croire la réponse de Valaï à son congénère Sindel, il lui faudrait certainement se rendre hors de l’enceinte protectrice de la ville, loin du bras protecteur de leurs commanditaires…

Cependant, le temps n’était pas encore venu de faire bande à part. Et d’ailleurs, le groupe s’était mis en branle à la suite du Colonel Shizune, laissant à la traine une Àma perdue dans ses pensées. Celle-ci se releva précipitamment et, son sac d’une main, sa lance de l’autre, elle se lança sur leurs talons. Instinctivement, alors que la porte de verre coulissait sur ses rails pour se fermer derrière les deux guerriers, Àma tendit le bras en avant et les deux battants repartirent s’encastrer dans le mur laissant le passage ouvert pour que l’elfe rejoigne son groupe. (J’pige vite héhé !...)

Les couloirs qu’ils traversaient se ressemblaient tous : surfaces lisses au plafond ponctuées à intervalle régulier de sources lumineuses diffuses, bras articulés et panneaux de commandes aux murs qui remplissaient des fonctions que les nouveaux arrivants ne pouvaient probablement pas même concevoir, et au sol, des grilles et plaques métalliques contre lesquelles les chaussures robustes des aventuriers résonnaient dans le silence ambiant.

La monotonie de ce dédale de couloirs prit heureusement rapidement fin et la troupe débarqua au bout de quelques minutes dans une salle plus vivement éclairée que les précédentes. Mais surtout, ce qui distinguait clairement l’endroit où ils venaient de mettre les pieds, c’était la profusion du mobilier. Et quels meubles ! Des chaises et des lits aux formes invraisemblables. Des commodes entièrement vitrées et percées de trous par où entraient des tuyaux reliés au plafond. Des tableaux peints de lumières changeantes reliés au mur par des fils qui ne servaient de toute évidence pas à fixer l’objet. Et la liste était longue !...

Le seul élément familier dans cet environnement des plus intriguant était peut-être la silhouette d’un homme vêtu d’une sorte de surcot blanc qui avait cependant la particularité d’être boutonné sur le devant. Encore que familier était un bien fort mot… Lorsque le Colonel Shizune s’approcha du personnage pour lui présenter les nouveaux venus, celui-ci fit volte-face et révéla alors un visage orné de lunettes telles qu’Àma n’en avait jamais vu. (Professeur Hynt, hein… le bonhomme d’Aliéron…). Peut-être était-ce le reflet noir de ses binocles, peut-être était-ce la réaction du Colonel à l’évocation de son nom dans le campement au Sud de Bouhen, ou encore le fait qu’elle le savait manier cette magie scientifique comme personne d’autre… Peut-être était-ce tout simplement l’objet pointu que le quinquagénaire grisonnant pointait négligemment vers elle ? Àma ne se sentait pas de faire des familiarités avec ce « scientifique ». C’est donc avec politesse – selon son standard – qu’elle obligea le Colonel et posa une question d’ordre théorique :

- Bonjour Professeur. Hum, j’suis Àma A’as et enchantée d’ faire vot’ connaissance. J’aurai une question si vous voulez bien…

Àma tentait de se concentrer. Les souvenirs commençaient déjà à lui échapper. Quelle peste !... Elle avait le sens de sa question sur le bout de la langue, mais les mots lui manquaient… Elle voulait savoir la différence entre… Le seigneur Valaï avait parler de deux termes différents… (Ca y est !)

- C’est quoi la différence entre tech-no-magie et tech-no-lo-gie ? articula-t-elle avant d’ajouter à mi-voix : S’il vous plaît. Vot’ Seigneur Valaï nous a dit que l’ Canon est « techno-magique », mais qu’ les armes de la révolution étaient « techno-logiques ». Quelle est la différence ?

Alors qu’elle guettait un signe de compréhension chez son interlocuteur, Àma sentit ses joues s’empourprer. Quelle situation inhabituelle ! Elle se retrouvait comme à ses premiers jours d’instructions à Taheltan, avant qu’elle n’en fût rejetée du fait de son origine bâtarde et de ses facultés cognitives… aléatoires. Toutes ses années d’expérience vécue balayées du fait de l’étrangeté de monde où la Nature et la Magie avaient disparu du quotidien.

Mais il n’y avait qu’une manière d’y remédier : garder l’œil ouvert et l’esprit vif. Quant à sa mémoire flanchante… il suffisait de la délocaliser par écrit le soir venu. Forte de cette nouvelle résolution, Àma posa une question corollaire :

- Et j’imagine qu’ c’est com’ la magie d’ par chez nous tout ça, vos techno-trucs, et qu’y a moyen d’neutraliser les armes qui l’utilisent ? Par exemple, chez nous, y a une plante qui bloque les fluides des mages. Ça ressemble à une mauvaise herbe qui poussait dans mes paturages… m’enfin bref. Y a que’qu’chose de même ici ? Que’qu’chose qui empêche les armes techno-magiques ou les armes techno-magiques d’ fonctionner ?

(((1000 mots)))

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 Sujet du message: Re: Palais (Izurith)
MessagePosté: Dim 4 Sep 2016 23:09 
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Le canon est un sujet tabou, je le vois sur le visage du Seigneur Valaï : il n'arrive pas à masquer ses sentiments, face à la vieille qui lui a fait toutes ces remarques, sur la sécurité et la dangerosité de cet engin de mort. Toutefois, il se veut rassurant et explique que l'arme est protégée par des personnes de confiances. La colonelle vient devant nous et explique que sa famille et elle-même est en charge de la protection de l'armement. Elle explique à qui veut la croire, que l'accès est impossible et que la famille Hynt se charge de l'arme, dans son entretien et qu'elle en contrôle l'accès à quiconque. Ne sachant pas qui est cette famille, je ne peux m'empêcher de rester perplexe quant à l'absolue certitude que tout ira bien. Nul n'est infaillible, mais au moins garder l’illusion que tout est maitriser semble être leur crédo.

Le Seigneur Valaï continu son discours voulant nous rassurer. Il nous explique que leurs ennemis a aussi un engin de ce genre et que pour l'équilibre ils ne peuvent pas abandonner le Canon. En un sens ça les protège d'avoir cette menace, car vu le danger d'une telle arme, personne ne voudra lancer les hostilités sans avoir en retour la destruction chez eux. C'est parfaitement compréhensible et très dissuasif comme raison. J'en viens à la conclusion qu'ils ont raison d'agir ainsi et maintenir cet effroyable danger, car paradoxalement il a pu sauver des milliers de vie. Cruel dilemme de vie et de mort mélangé, ce Seigneur est un habille orateur, capable de retourner les opinions vers on objectif propre. Finalement c'est un peu l'équilibre qu'on a sur Yuimen, chaque puissance a de quoi anéantir l'autre sur Nirtim mais aucun n'ose directement attaquer sous peine de tout perdre.

Le chef des humains répond au guerrier qui était resté silencieux jusqu'à présent, mais dont les questions sont pertinentes. On apprend ainsi qu'on peut sortir de la ville, mais qu'il faut l'autorisation d'une famille spéciale ou celle du Seigneur Valaï et seulement si nécessaire. Il continu sur un peu d'histoire de leur monde, il est question de résistant, mais je ne retiens pas grand-chose car la colonelle nous dit de la suivre vers une autre salle. Le Seigneur Valaï prend congé en nous souhaitant une bonne chance. "Merci de votre accueil Seigneur Valaï, j'espère faire honneur à votre monde et vous aider selon mes moyens." Il part fièrement et je ne sais quoi penser de lui. Est-ce quelqu'un d'honnête ? Il semblerait. Peut-on réellement lui faire confiance. Il semblerait.

Shizune, la colonelle, n'attend pas et prend les devants. Nous la suivons derrière elle sans trainer. Nous traversons rapidement plusieurs couloirs. Ces couloirs ressemblent à ceux qu'on a déjà traverser, vaste lieux lisses, sans âmes ou rien ne dépasse et chaque chose est à sa place, ma curiosité initiale est déjà teintée de lassitude, la nature me manque tant ! Les lumières artificielles sont si loin d'avoir la chaleur du soleil. Seul m'amuse encore les portes qui coulissent à notre passage, très pratique leur technologie finalement, plus besoin d'ouvrir de porte. Mais comment ça marche ? (Tu veux vraiment le savoir ?) Je ne réponds pas à Aakia, de toute façon qu'est-ce je pourrai faire de ces informations ? Le trajet me semble une éternité, mais en réalité il est très rapide. La femme nous conduit dans une salle pleine d'équipements et de machines étranges. Un homme d'un certain âge regarde une de ces machines et semble très occupé. Shizune l'appelle professeur Hynt. Professeur Hynt, ce nom me dit quelque chose, on l'a déjà mentionné dans quelques discussions avant, mais pourquoi ? La colonelle précise que le professeur répondra à nos questions sur la technologie, mais que pour la technique il fallait voir avec elle et qu'elle nous attendra dans la salle à côté. Elle part sans attendre, dans sa rigueur martiale qui semble la caractériser.

Je n'ai pas le temps de parler que la vieille est déjà sur le coup et se présente, elle s’appelle Àma A’as, drôle de nom, j'en ignore l'origine, il faudra un jour que je lui demande. Après tout on ne s'est pas du tout présenté les uns les autres. On aurait beaucoup à gagner à travailler ensemble, de concert. Mais je dois quand même m'en méfier. Avec son accent à couper au couteau, elle reste réfléchie et pose de bonnes questions. J'écoute avec attention et attend mon tour poliment. L'autre guerrier regarde avec curiosité les appareils de cette salle. Ça semble être comme le petit atelier de ma mère avec ses machines à distiller les essences d'herbes, ces alambics compliqués et spécifiques à chaque tâche. Ici c'est pareil mais en version de leur monde. A vrai dire je n'y comprends rien, ni à quoi peut servir ce genre de chose, ni même ce que je fais là. Je regarde et fais quelques pas dans cette pièce puis je vais me présenter au professeur.

"Bonjour professeur Hynt, je me nomme Lelma et je viens de Kendra Kâr. Je suis venu apporter mon aide à votre monde. Dans mon monde on me paye pour réaliser des missions tel que de l'exploration ou de la recherche d'artefact. Je serais donc heureux de vous aider dans votre mission. Mais je me pose quelques questions. J'ai déjà entendu parler de votre nom, vous êtes quelqu'un de connu, vous ou votre famille ? Pardonnez mon impolitesse mais je dois encore vous positionner, tout est nouveau pour nous. Par ailleurs je serais curieux de savoir si votre technologie est en mesure de décupler le potentiel d'un humain, ce qui pourrait être intéressant pour la suite de notre mission."

Je reste quelques instants à réfléchir à d'autres questions et je vois le professeur qui attend que je finisse mes questions puis je me lance. "Ah oui, je pense que tout notre matériel n'a pas trop sa place ici, du moins si on veut se fondre dans votre monde il nous faudra habits, protection et... armes je suppose. Est-ce à vous de demander ça ou à la Colonelle Shizune ?"


(1012 mots)

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 Sujet du message: Re: Palais (Izurith)
MessagePosté: Mar 6 Sep 2016 04:15 
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Fenouil admirait toujours le costume de Phyress lorsque Tina, Yuélia et Vadokan entrèrent dans le vestiaire. Collin en bon soldat s’acquittant de sa mission, se leva aussitôt, présentant à chacun leur tléfun, tout en leur expliquant le fonctionnement. Fenouil ayant déjà eu droit à ces informations peu de temps avant, affichait fièrement l’air de celui qui savait. Puis, comme il l’avait fait auparavant avec Phyress et Fenouil, le sergent Collin présenta le choix de costumes aux nouveaux arrivants. Fenouil demeura silencieux, mais se redressa sur son siège, affichant une posture fière. Il se trouvait élégant dans son nouveau costume et son sourire affichait son contentement.

Pendant que les autres exploraient les possibilités de leur tléfun, le sergent Collin se tourna vers Fenouil, lui expliquant que son allure plutôt singulière pouvait générer la méfiance auprès des citoyens d’Izurith. Il lui suggéra de porter son casque le plus souvent possible et aussi de trouver un prétexte si jamais son visage venait à découvert.

Fenouil ne prit aucunement ombrage de cette remarque. Bien que lui se fascinait pour la nouveauté et les différences, il savait pertinemment que ce n’est pas le cas de la majorité des gens. Ainsi, si les gens le questionnaient sur son apparence, il expliquerait qu’il avait subi une réparation telle qu’on le faisait sur Yuimen. Il ne fit pas part de son idée étant persuadé de son efficacité.

Et puis, s’adressant à tous, le soldat d’Izurith, demanda qui avait besoin d’une arme. Tina, sa nouvelle tenue en main, répondit la première qu’elle ne manipulait pas d’armes, mais qu’elle aimerait bénéficier d’un catalyseur pour manipuler sa magie.

Son tléfun toujours en main, Yuélia voulut connaître les numéros des autres aventuriers. Trouvant l’idée excellente et ayant déjà partagé le sien avec Collin et Phyress. Fenouil s’approcha des trois autres aventuriers et leur montra son numéro, composé uniquement du petit symbole illustrant un petit pain tressé : 88 88 88 88


La jeune Yuélia demanda également aux autres aventuriers en possession de fluides de lever la main. Il réfléchit un petit instant perplexe. Ne connaissant pas l’existence des fluides magiques, il ne comprenait pas très bien la question. Il l’a trouvait en fait un peu inutile. Et puis, il n’avait pas la moindre idée de ce qu’était un catalyseur, mot qui avait été prononcé quelques secondes avant par la très ravissante Tina.

(Des fluides, tous les êtres vivants en possèdent ! )


Même s’il ne possédait pas d’instruction, Fenouil savait que le sang et sa salive s’avéraient être des fluides corporels. Son corps en possédait un troisième, mais celui-là, il ne le connaissait pas, pas encore. Ainsi, bien qu’il trouva la demande inutile, il leva sa main, l’air perplexe et les sourcils froncés.

Puis il se tourna vers Collin :

« J’aimerais bien avoir une arme. Quelque chose de pas trop grand qui permet le combat rapproché de préférence. »

Bien qu’étant une créature petite et pas costaude du tout, Fenouil se débrouillait assez bien dans le combat corps à corps. Il savait mettre à profit, sa tête, ses genoux et ses pieds pour se battre. Et armé d’une petite dague, il pouvait s’avérer un combattant redoutable.

(((525 mots)))

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Fenouil, larron origine voleur


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 Sujet du message: Re: Palais (Izurith)
MessagePosté: Mar 6 Sep 2016 11:36 
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Le professeur Hynt refusa, non sans un sourire qui ne manqua pas de m’arracher un frisson de suspicion, de répondre à la question de Tina concernant le Canon et les moyens de l’alimenter. Dès mon arrivée ici, sitôt qu’il eut été nommé par le Seigneur Valaï, j’avais perçu cet objet de destruction comme un fléau majeur de ce monde qu’il me faudrait détruire si la possibilité m’en était donnée. Car nul ne mérite de posséder une telle arme, quelles que soient ses intentions ou ses valeurs. À ma question, alors que je le scrutai de mes yeux noirs analytiques, il répondit néanmoins. Elle ne concernait pas le canon. Pas directement en tout cas. Il fit une distinction entre la théorie et la pratique qui me fit monter le sourire aux lèvres. Un sourire qui dévoila mes canines imposantes. Ainsi donc, il me serait loisible, par la magie, sous certaines conditions, de vaincre leur technologie. C’était ce que je voulais entendre. Surcharger leurs systèmes pour les faire cramer, rien de mieux pour nous débarrasser d’éléments inopportuns qui nous barreraient la route. Comme le canon par exemple, qui devait certainement être alimenté d’une façon ou d’une autre par cette électricité, même si son fonctionnement était lié aux fluides.

Sans plus tarder, ceci dit, il se remit sans palabre à son travail, nous laissant librement rejoindre la Colline d’à-côté avec ses éléments techniques poussés et orientés sur la pratique plus que sur la théorie, cette fois. L’ambiance de la salle, si elle comportait toujours ces murs d’acier impersonnels et sans vie, était revêtue d’une toute autre ambiance. Ici, au lieu des appareils scientifiques bien classés pour présenter un laboratoire digne de ce nom, un capharnaüm d’appareils en tous genres et de placards chargés à ras-bord de frusques locales diverses et variées. On se serait presque cru dans une salle de marché, dans un bazar du désert Imiftilien, le côté rustique et chaleureux en moins.

Colline, assis à une table où plusieurs appareils étranges trônaient, se leva à notre arrivée et nous tendit à chacun un petit appareil de ceux qui stagnaient sur la table devant lui. Un appareil dont il fit brièvement l’explication en nous en indiquant les principales utilisations : carte interactive centrée sur notre position, et moyen de communication à distance. Interloqué, mais fortement intéressé, je triturai l’appareil pour le prendre en main le plus directement possible à mesure que le sergent nous offrait ses lumières sur son utilisation. Une question me vint assez naturellement, qui ne sembla pas percuter les deux demoiselles m’accompagnant. Je la relâchai sans tarder :

« Ce système de localisation permet-il à d’autres personnes d’identifier notre position, via leur appareil ? Le cas échéant, est-il possible de désactiver temporairement cette géolocalisation ? Je tiens à mon indépendance et à ma liberté de mouvement, dans cette cité. Ce sont sous des termes de confiance que j’ai été engagé, et je refuse de me faire surveiller. »

La fermeté de mes propos était réelle, mais je le laissai poursuivre ensuite malgré tout. Et il poursuivit, donc, sur des accoutrements possibles qu’il nous proposait pour mener à bien notre mission. À l’image de cet endroit, le choix était restreint, sans personnalité. Des séries d’équipements identiques, quoiqu’ayant une certaine classe, nous furent proposés. Il s’adressa plus particulièrement à moi, me conseillant d’adopter soit l’armure des soldats du campement, plus lourde et protectrice, soit un ensemble entièrement noir, formé d’une veste longue en cuir, de bottes hautes et d’un pantalon ceinturé. Le tout avait l’air de protéger bien mieux que mes habits de velours, tout en restant suffisamment souple et discret pour ne pas me trimballer en armure lourde, chose qui ne me convenait pas vraiment. Mon choix était donc tout fait, d’autant qu’il précisa que cette dernière combinaison offrait plus de discrétion, puisque l’armure complète était leur signe de ralliement, et m’identifierait clairement à eux, chose que je voulais sans doute éviter. En revanche, il me proposa un casque pour le moins immonde, doté d’une visière violette et de deux respirateurs sur la bouche. Je grimaçai lorsqu’il me le proposa, imaginant assez peu me couvrir le visage de la sorte, comme si une sensation oppressante allait s’emparer de moi.

Je me tournai vers Colline pour préciser mon choix.

« Je prendrai la version légère, mais j’avoue avoir quelques réticences à porter le masque. Est-il doté de propriétés particulières ? Je gage que mon visage ne sera pas forcément bienvenu parmi les vôtres. Trop proche de la couleur cutanée des shaakts, vos ennemis. Mais n’y a-t-il d’autres moyens de le masquer ? »

Qui ne demande rien n’a rien. Il gardait peut-être d’autres objets en rab’, se disant que nous accepterions la base de ce qu’il nous proposait.

Le duo de ceux qui nous avaient précédés ici arriva, déjà équipés. Au moins ne les avions-nous pas perdus. Colline demanda alors s’il nous fallait des armes. Je n’en possédais moi-même aucune et n’en avais jamais eue dans cette vie. Je puisai dans mes fluides, si la situation l’exigeait. Tina fit la demande de catalyseurs magiques, ayant entendu quelque chose sur leur existence. Ça serait parfait pour moi aussi, mais contrairement à Yuélia, je n’en fis pas étalage, attendant patiemment la réponse de Colline à ce propos avant de trop m’emballer. En lieu et place, je m’aventurai sans gêne vers les casiers et autres placards à disposition pour farfouiller moi-même les quelques-uns à ma portée pour voir si je ne pouvais pas y dénicher quelque artefact utile pour notre quête auxquels Colline n’aurait pas songé. Il y avait certainement quelque chose d’utile, peut-être même en modèle unique. Appareil oublié, casque plus élégant, arme magique ou autre gadget utile. Qui savait ce qui pouvait bien traîner dans un tel foutoir, après tout ?

Yuélia proposa qu’on s’échange nos contacts pour facilement nous joindre en cas de problème. Ça allait de soi, mais il fallait bien que quelqu’un y songe avant que nous nous séparions. J'avais d'ores et déjà enregistré ceux de mes comparses, Tina et Yuélia, et laissai le sergent répondre à cette proposition, la chargeant moi-même de nouvelles précisions :

« Pourrions-nous également avoir un répertoire des contacts des personnes importantes qui en possèdent un également ? En plus du vôtre et de celui de Shizune, ceux de Valaï, Hynt, Yumiko ? »

Il serait ainsi plus aisé de les contacter pour les informer de la progression de notre avancement dans la mission, ou faire des demandes d’aide ponctuelles en cas de pépin.


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    [1069 mots]

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 Sujet du message: Re: Palais (Izurith)
MessagePosté: Mar 6 Sep 2016 16:56 
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Phyress saluera d'un simple signe de tête les nouveaux arrivants, toute parée de sa nouvelle tenue.
Lorsque le sergent proposera une arme, elle froncera doucement les sourcils et inspectera son arme usée et peu efficace.

Elle demanda d'une voix un peu faible : " Concernant vos armes... J'imagine que vous n'avez rien de semblable à nos armes de Yuimen. Est-ce que vous avez un arc ou quelque chose qui s'en approche, je ne sais pas douée pour le corps à corps"

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La petite ombre de la Mort à Elysian.

Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.


Némésis d'Heartless


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 Sujet du message: Re: Palais (Izurith)
MessagePosté: Mar 6 Sep 2016 18:17 
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Palais – Laboratoire (Lelma, Ama A'as, Aliéron)


    Loin de leur offrir un accueil chaleureux, quand le Professeur Hynt prit la parole ce fut avec une évidente contrariété.

    « Encore, » soupira-t-il à mi-voix, sans sembler cependant s'inquiéter d'être entendu ou non. « Oui, oui, je suis célèbre, » répondit-il ensuite à Lelma. « Le savant le plus reconnu de ma génération, comme mon père avant moi, et son père avant lui... Jusqu'à mon aïeul, neveu du Docteur Hynt, grand héros de la résistance. C'est sûrement là que vous avez entendu mon nom. »

    Son discours avait été lancé d'une voix monotone, lasse. Il ne semblait pas particulièrement intéressé par son ascendance, très certainement habitué d'être glorifié pour cela. Mais aux paroles concernant l'augmentation de puissance, son ton se fit quelque peu plus animé.

    « Ha ! » lâcha-t-il, presque enjoué. « Encore un aventurier en quête de puissance, à ce que je vois. Il y a bien les exosquelettes, formidables engins de guerre. Avec cela, vous seriez extrêmement puissant, et extrêmement peu vulnérable. Mais c'est que ça coûte cher, ces machins là, et c'est encombrant. Nous avons aussi quelques produits pour améliorer la croissance sur le long terme, ou directement les performances physiques pendant une période plus brève, mais mais ce n'est pas sans risque pour l'organisme. Enfin, je suppose que je peux vous en procurer si vous le voulez, si vous n'avez pas peur des effets indésirables. Concernant les équipements plus standards, voyez avec le Colonel. »

    Il se tourna ensuite vers Ama A'as, retrouvant par la même son expression ennuyée.

    « Les différences entre la technologie et la technomagie sont multiples dans leur technicité. Dans les faits, bien souvent, elles sont pourtant peu différenciables si l'on a pas de connaissance avancée de l'une ou de l'autre. Mais soit. La technomagie est employée sur Yuimen, notamment par les Sindeldi et les Hafiz. Les aynores, les cynores et les différents gadgets que vous pouvez voir sur le continent du Naora, ce me semble, en sont des exemples. Techniquement, c'est donc l'utilisation des fluides qui permet d'animer des mécanismes pour accomplir des prouesses comme celle de soulever un engin de plusieurs tonnes dans les airs. La technologie, elle, n'a rien à voir avec la magie. Ce sont des procédés physiques, utilisables par tous, à condition d'avoir le bon matériel et les connaissances nécessaires, qui créent l'énergie nécessaire pour animer ces engins de plusieurs tonnes, ou pour créer de la lumière en intérieur, etc, etc. Sur Izurith, la majeure partie de notre technologie est dite ''physique'', et non magique. Mais il reste quelques prouesses extrêmes, exceptionnelles, que celle-ci ne peut accomplir, et pour lesquelles la technomagie est nécessaire, de par l'immense puissance que peut conférer la technomagie. C'est le cas par exemple du Canon. Il lui faut une puissance si extrême qu'elle est obligée d'employer la magie. Certaines personnes nées avec des fluides préfèrent également toujours celle-ci, car elle est plus flexible, et qu'elle leur permet plus d'adaptabilité. »

    « Neutraliser la technologie... » continua-t-il, dubitatif. « Oui et non. En coupant la source d'alimentation d'un engin technologique, on l'empêche de fonctionner, certes. Mais cela reste complexe, et les armes sont bien souvent alimentées de manière autonome. Il y a bien des brouilleurs pour faire dysfonctionner notre matériel, mais ça ne s'applique pas à tout. En fait, ça ne s'applique que s'il y a besoin d'ondes et de fréquence. Un concept un peu compliqué à appréhender pour vous je le suppose, mais la chose à retenir c'est que : si l'engin est portatif, vous n'avez pas grande chance de le neutraliser sans le détruire directement. Ou détruire son possesseur. »

    Il se tourna pour terminer vers Aliéron, et un fin sourire étira ses lèvres avant même que celui-ci ne se présente. Quand il lui fit part des raisons de sa présence, le sourire du scientifique se fit plus grand encore.

    « Ah, je vous attendais avec tant d'impatience, très cher ! » s'exclama-t-il avec une emphase et une chaleur jusqu'alors jamais montrée. Il attrapa l'arme que lui présentait l'aventurier avec intérêt mais délicatesse, l'observant de près, avant de le rendre à son propriétaire presque immédiatement. « Pourrai-je l'observer un peu plus précisément lorsque l'on en aura terminé avec toutes ces questions techniques ? »

    Sans attendre la réponse, il rebondit presque instantanément sur la question d'Aliéron concernant le Canon.

    « C'est en effet un nom générique, à la base, néanmoins nous avons pris pour habitude d'appeler le Canon Le Canon. Les autres sont finalement peu usités de nos jours : ce sont avant tout des engins de siège ou de guerre, ce que nous ne pratiquons pas à Izurith ; ou du moins pas d'une manière conventionnelle. »

    « Oui, évidemment, si vous le désirez, vous aurez accès à nos technologies. Quant à leurs limites... C'est assez difficile à dire, comme cela. Déjà il y a les limites théoriques, que l'on ne pourra certainement jamais dépasser, et les limites actuelles. Mais il serait plus rapide de parler de ce que l'on peut faire plutôt que de ce que l'on ne peut pas faire. Quoique le sujet serait également très vaste. La technologie régit presque tout dans notre vie, des lumières aux armes de guerre, en passant par la culture et les loisirs. »


Palais – Salle de préparation (Fenouil, Phyress, Tina, Yuélia, Vadokan)


    Dans la salle de préparation, Collin tentait tant bien que mal de répondre aux demandes de chacun. Premièrement vint la question inquisitrice de Vadokan, que le jeune soldat tenta vite et maladroitement d'évincer.

    « C'est que, vous savez, ces appareils sont construits avec, ce n'est pas vraiment de notre ressort, » bafouilla-t-il concernant la géolocalisation des téléphones.

    Puis, changeant très vite de sujet, il sauta sur l'occasion lorsque Tina aborda les catalyseurs.

    « Effectivement, » fit-il, « nous avons des armes technomagiques capables de canaliser vos pouvoirs. »

    Il s'éloigna quelque peu pour aller chercher quelques objets étranges, qu'il posa sur la table. Ils étaient tous identiques.

    « Prenez-en un si vous voulez, » offrit-il avant de se tourner vers Fenouil et Phyress. « Je vais vous chercher ce qu'il faut, nous devons avoir cela quelque part. »

    Il repartit immédiatement fouiller d'autres meubles avant de revenir avec un arc à la composition définitivement bien différente de ceux en provenance de Yuimen, ainsi qu'un petit couteau avec un étui. Il donna également son consentement à Yuélia pour qu'elle garde les deux combinaisons. Il se tourna ensuite vers le semi-garzok, l'air désolé.

    « Je crains que nous n'ayons rien de moins formel que cela, » dit-il en présentant le casque. « Mais s'il vous rebute tant, vous pouvez peut-être trouver une explication pour votre... différence ? Comme des implants : ça se fait beaucoup, de changer son visage par des prothèses. »

    De son côté, Vadokan trouva ce qui semblait être une arme bien plus imposante que celles déjà présentes, bien entreposée dans un placard métallique. Mais lorsque Collin l'aperçu, il se précipita à ses côtés.

    « Heu, c'est un prototype, » fit-il, « vous ne devriez pas y toucher, il est très instable. »

    Il ne referma cependant pas le casier, estimant certainement que le semi-garzok était capable de prendre ses propres décisions.

    Il en profita également pour répondre à l'ultime question de Vadokan, concernant les numéros de Hynt et Valaï.

    « Je crains qu'ils ne possèdent pas de téléphone, » répondit-il. « Mais je peux vous donner le numéro du standard du palais, ils pourront vous les passer si il y a une urgence. Voici le numéro, » ajouta-t-il en l'écrivant sur un bout de papier, pour que chacun prenne le temps de l'ajouter. « Quand vous appelez, dites que vous faites partis de l'Opération Etranger, ils comprendront. Concernant Yumiko, il faudra demander à sa mère. Je pense qu'elle sera là bientôt. »

    Toutes les considérations matérielles évoquées, Collin fit signe à tous de s'asseoir autour de la table pour leur parler un peu plus concrètement de leur mission.

    « Comme on vous le disait plus tôt, je suis ici pour répondre à vos questions plus techniques, sur notre monde, vos objectifs, vos possibilités... Du coup, si vous en avez, posez-les donc. Pour ma part, j'aimerais connaître vos... talents. Dans quel genre de missions aimeriez-vous être embarqués, dans quoi excellez-vous ? Je pourrai suggérer vos destinations prochaines en fonction de ces capacités, » expliqua-t-il. « Enfin, le choix vous appartiendra au final, une fois que vous aurez quitté ce palais, vous serez libres d'opérer comme vous le jugez juste. »


[Lelma : 0,5 (introspection) ; 0,5 (informations) ; 1 (bonus longueur)
Aliéron : Post 1 : j'attends encore qu'il soit développé, n'oublie pas.
Post 2 : 0,5 (introspection) ; 0,5 (informations) ; 1 (bonus longueur)
Ama A'as : 0,5 (introspection) ; 0,5 (informations) ; 1 (bonus longueur)
Vadokan : 0,5 (introspection) ; 0,5 (équipement) ; 1 (bonus longueur)
Tina : 0,5 (introspection) ; 0,5 (équipement) ; 1 (bonus longueur)
Yuélia : 0,5 (introspection) ; 0,5 (équipement) ; 1 (bonus longueur)
Fenouil : 0,5 (introspection) ; 0,5 (bonus longueur)
Phyress : attente du post entier]

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 Sujet du message: Re: Palais (Izurith)
MessagePosté: Jeu 8 Sep 2016 12:10 
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Alors que je fouillais précautionneusement les casiers de l’endroit, sans gêne ni souci de savoir si cette entreprise était bienvenue, le Sergent Colline entama sa réponse à ma question concernant les programmes de géolocalisation des téléphones que nous aurions sur nous. Peu sûr de lui, il bafouilla sans oser répondre fermement que ce substitut de logiciel d’espionnage intégré ne pouvait être désactivé. Maussade, je poursuivis un instant la fouille du casier devant moi avant de me tourner vers lui, sombre.

« Ainsi voilà toute la liberté d’action et la confiance que nous offrent vos maîtres. Vous pourrez leur signifier que la délicatesse leur sera rendue. »

Vexé, et désireux de partager cet état d’esprit, je n’avais pas pris de pincette pour m’adresser au jeune sous-officier d’Izurith. Pour ma part, je savais désormais que si je devais commettre une action demandant discrétion et indépendance par rapport à nos commanditaires, je devrais préalablement me débarrasser de cet appareil à double tranchant en l’abandonnant dans un coin où je pourrais ensuite le retrouver. Je n’avais aucune envie d’être suivi à la trace par les hommes de Valaï ou de Schizune, et je ne doutais à aucun instant qu’ils étaient capables aussi bien moralement que technologiquement de le faire. Sans quoi Colline n’aurait pas réagi si maladroitement. Alors que je me tournai vers le casier suivant, encore plus persuadé que cette fouille inopportune était pertinente, ne fut-ce que pour le déranger, il changea de sujet et répondit à Tina sur sa question des catalyseurs magiques. Et il lui répondit par l’affirmative en présentant quelques objets qu’il qualifia d’armes technomagiques et qu’il étala sur la table. Intéressé, je jetai un bref coup d’œil, prévoyant de me munir de l’une d’elles à la fin de ma fouille. Je poursuivis celle-ci pendant qu’il alla lui-même chercher de son côté des armes pour Phyress et Fenouil, les deux membres de notre expédition qui ne s’étaient pas intéressés aux éléments savants du professeur Hynt. Un arc étrange, et un couteau somme toute basique.

Revenant de sa recherche, il me parla à nouveau, revenant sur ma question sur la possibilité d’un autre casque. Apparemment, il n’en existait pas d’autre modèle, ici. Je fis la moue, prévoyant du coup de le prendre quand même, sans l’enfiler pour autant tant que nous ne serions pas en situation qui s’y prêterait. Je répondis à son inquiétude sur mon physique d’un air sombre.

« Il nous a été signalé que la population d’Izurith ne se poserait pas de question sur notre provenance. Aussi inventerai-je une excuse, à base de prothèses, si vous y tenez, si on m’en pose la question. D’ici là, mes crocs et ma peau noire sauront, peut-être, troubler certains de nos contacts. »

Jouer sur les apparences, une chose que je m’étais longuement préparé à faire, depuis ma naissance en ce corps bâtardé. Induire des inquiétudes à ce propos à ce cher Colline me grisait encore plus. Ces résidents d’Izurith semblaient trop proprets pour avoir l’habitude de la jouer au culot, chose que je ferais sans doute plus d’une fois d’ici la fin de tout ceci. Mais j’interrompis toute remarque et pensée sur le sujet, lorsque mes recherches furent récompensées d’une trouvaille plutôt impressionnante. Une arme, apparemment, bien plus imposante que celles posées sur la table par le sergent. Le genre de truc qu’on ne met pas dans une poche ou dans un sac, quoi. Colline sembla nerveux face à ma découverte, à tel point qu’il me précisa l’engin être un prototype instable que je devrais sans doute laisser sur place. Une bonne raison pour m’en emparer de sitôt ! Je délogeai l’objet massif de son rangement et l’inspectai plus avant. Même sans avoir à l’utiliser, la chose avait suffisamment de gueule pour en imposer et faire peur à d’éventuelles menaces. De quoi me prémunir de quelques mauvaises situations sans avoir à appuyer sur la détente, en somme. Le côté prototype en faisait une arme inhabituelle au visuel peu engageant : c’était parfait. Fort aise de cette découverte, j’abandonnai les autres casiers et m’emparai de la tenue qui m’était réservée, m’abritant du regard de mes pairs sans chercher à totalement m’en cacher en me glissant derrière un recoin de casier pour me déshabiller et laisser sur place ces frusques qui ne me seraient pas d’une grande utilité là où j’allais. J’enfilai la tunique épaisse, mais souple, et ajustai les détails de celles-ci sur mon corps : gants, ceintures et lacets des bottes. Sangles sur les cuisses, et fermeture étrange, quoique fort pratique, sur la poitrine. Je laissai cependant négligemment le col de celle-ci ouvert, et glissai le casque proposé dans ma besace, la gonflant de cet objet imposant. Je passai par-dessus mon épaule la sangle de portage de cet arme-prototype déniché dans les casiers. L’interdiction de m’en emparer n’ayant pas été clairement établie, je n’allais pas me gêner.

Me rapprochant de la table centrale, je m’emparai également d’un petit catalyseur techno-magique pour le glisser dans une poche de ma large ceinture technique. Tout de noir vêtu, de la sorte, je devais avoir une apparence peu engageante, et classieuse à la fois. Le genre de mec qui se fondrait bien dans un décor tel que celui d’Izurith, et qui ne passerait pas pour un pied tendre. J’inspirai un grand coup, me sentant fin prêt à commencer cette aventure, sur les chapeaux de roue. Je me tournai vers Colline, comme pour justifier mon empreint de l’arme imposante que j’avais trouvée.

« Considérez que je testerai votre prototype, alors. Je m’engage à faire un compte-rendu des utilisations que j’en aurai. »

Je lui fis un clin d’œil, espérant le mettre mal à l’aise, et écoutai sa réponse concernant les contacts de Valaï, de Hynt et de Yumiko. Ils ne possédaient pas de téléphone, et pour compenser, il me donna le numéro du standard du palais, auquel j’acquiesçai tout en l’ajoutant à mes contacts déjà créés. Cette petite chose, je la détestais d’avance, mais je savais qu’elle pourrait nous être fort utile. Pour Yumiko, il faudrait passer par sa mère, la colonelle.

Tout le monde apprêté, Colline nous invita à nous asseoir autour de la table qui trônait au centre de la pièce. Je m’installai sans demander mon reste, et écoutai ce qu’il avait à dire, plongeant dans le cœur de notre mission sur ce monde. Il affirma pouvoir répondre à nos questions, et nous demanda à son tour nos spécificités et talents. Je pris le pli de répondre en premier, pour une fois.

« Je possède des bases dans les magies de foudre et de glace, mais je demeure polyvalent dans le type de missions. Du moment qu’on ne m’envoie pas sur un front pour combattre, car je n’ai rien d’un guerrier. Diplomatie, intimidation, espionnage, je me sens apte à remplir tous ces types de missions… dépendamment de ce que vous pourrez nous proposer. »

Je laissai aux autres le soin de poser des questions, n’en ayant pas sous la main… pour l’instant.



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 Sujet du message: Re: Palais (Izurith)
MessagePosté: Jeu 8 Sep 2016 12:38 
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Alors que la belle est toute à son nouvel habit, son oreille perçoit une question de la part de Vadokan. Une histoire de localisation grâce au téléphone, impliquant que n'importe qui pourrait savoir où le détenteur se trouve. Si au départ la tulorienne n'en fait pas grand cas, l'idée d'être constamment sous surveillance la chagrine un peu. D'autant plus que le Sergent Collin semble mal à l'aise concernant le sujet. Il s'empresse d'ailleurs d'en changer, rebondissant sur la question de la jeune femme. Il leur présente alors des armes technomagiques, aptes à canaliser les pouvoirs.

Tina demeure dubitative devant les objets posés sur la table. Une sorte d'amas de métal, avec une pince type scarabée au bout, mais qui n'a pas l'air de se refermer. Une tige entre les pinces, d'ailleurs, et des choses carrées qui émergent aussi. La brune a vu le jeune gradé les saisir par une sorte de manche, et elle fait de même, sa main s'adaptant plus ou moins bien dessus. Un morceau de métal touche son index, et se meut quand elle l'effleure. Intriguée, mais prudente, Tina décide de reposer l'arme, le temps d'aller se changer. Si c'est un objet capable de blesser, autant éviter de jouer avec.

La jeune femme avise un placard non loin, et décide de se servir des larges portes comme écran, ne laissant qu'un petit espace pour pouvoir embrasser la pièce du regard au besoin. Si la tulorienne n'a d'ordinaire aucun mal à servir de mannequin vivant pour ses collègues de la boutique, se dévoiler devant des inconnus n'est pas son genre. C'est d'autant plus son intention que sa robe rouge est sa propre création, et qu'elle se refuse à en dévoiler les petits secrets au premier venu. L'emplacement du lacet permettant de relâcher légèrement le corset qui l'enserre, par exemple, masqué entre ses atouts féminins.

Prenant son temps tout en tendant l'oreille, Tina retire son bandana et masse son cuir chevelu. Contacter directement le Professeur ou le Seigneur Valaï semble impossible, sauf en passant par quelqu'un d'autre. Typique des gens puissants et riches, cela. Intermédiaires, toujours. Reste à savoir si ces gens sont de confiance. Bien des missives se perdent étrangement quand un troisième larron fait partie du système. Elle en sait quelque chose. Tandis que la jeune femme laisse glisser sa robe au sol, elle entend le jeune homme les prévenir qu'il est là pour répondre à leurs questions, tout en voulant savoir ce qu'eux-mêmes sont aptes à faire.

Apposant sa main le long d'une porte, se penchant un peu sur le côté pour ne laisser entrevoir que son visage à la chevelure relâchée, et un bout d'épaule dénudée, la charmante demoiselle demeure un instant silencieuse. Elle avise la silhouette de Vadokan, tout de noir vêtu, et assis dos à elle pour le moment. Autant que ses yeux s'y habituent, car si tous les habitants dégagent une telle présence grâce à leurs habits, il faudra qu'elle s'oblige à en faire fi. L'être hybride, arborant un objet portant une aura de danger, est d'ailleurs le premier à répondre, indiquant qu'il manie foudre et glace, et se sent prêt à toute mission qui ne soit pas d'ordre militaire.

La belle attend qu'il ait terminé, puis prend la parole depuis sa cachette.

"Une petite question pour ma part, avant de commencer. Elle me trotte dans la tête depuis un moment, Sergent Collin. Elles disposent d'une armure reconnaissable, d'armes et apparemment de moyens, mais que sont exactement vos Forces Spéciales ? À qui prêtent-elles allégeance ?"

Tina incline un peu la tête, puis se redresse pour se camoufler, avisant ce sous-vêtement bien plus pratique qu'une camisole ceignant son bassin : une bande de tissu retenue sur les hanches par une bandelette plate. Même si la combinaison la colle de près, cela ne devrait pas se voir. Et elle le confirme après avoir passé les braies de son habit noir. Elle a à peine enfilé la tenue sur son opulente poitrine qu'elle laisse reparaitre son visage, avec un petit sourire amusé.

"À mon arrivée devant le Colonel Shizune, son accueil m'a laissé entendre qu'elle semblait ravie de ma présence. Je suppose qu'elle doit déjà avoir une idée de tâche pour moi. Je suis toute ouïe, si vous avez vous-même quelque idée à me soumettre. Après tout, je suis quelqu'un qui a tendance à savoir écouter et rapidement s'entourer."

Tina ajoute un doux clin d’œil complice au jeune balafré avant de disparaitre de nouveau pour achever de se changer. Du bout des doigts, elle lisse la texture, se rajuste où elle le peut, puis extirpe de son sac son poudrier pour se mirer dedans. Cet habit est véritablement étrange. Proche du corps, mettant encore plus en avant sa silhouette en la camouflant que si elle la montrait. Avoir la sensation d'une seconde peau au lieu de la caresse du tissu léger de sa robe la perturbe un instant. Mais elle s'en accommode vite.

Toutefois, elle personnalise la combinaison en s'emparant d'une longue bande de tissu blanc, léger comme un voile, qu'elle noue autour de sa taille, laissant pendre le surplus sur sa hanche gauche. Les pans en dépassant flottent à chaque pas, rehaussant aux yeux de la couturière le charme de la tenue. Elle fait de même pour maintenir sa chevelure sur son épaule gauche, la nouant d'un ruban clair au niveau de sa clavicule. Son bandana retourne au fond de sa besace, soigneusement plié, tout comme sa robe. Elle n'a plus son corset, mais la sensation de soutien persiste. Tant mieux. Souffrir des lombaires et des épaules n'est jamais agréable. Tout de même, elle a l'impression d'avoir un peu perdu en volume frontal. L'effet de la matière, sans doute.

Elle émerge de sa cachette, avançant lentement pour habituer ses jambes à la sensation, tout en tirant légèrement sur les manches de son nouvel habit. Ses mains reviennent quérir le catalyseur, mais elle n'en fait rien sur l'instant. Le Sergent Collin devrait certainement leur donner sous peu les clés de leur utilisation. Elle prend place à la table, se tenant droite et les jambes serrées, sans se départir de son petit air amical.

"Et si vous nous parliez de ces Maisons d'abord ? Celles qui convoitent le pouvoir suprême en Izurith ? Ce serait peut-être un bon début."

La tulorienne étire ses épaules en arrière puis joue avec une petite mèche trop courte pour tenir dans la couette lâche. Certes, on lui a demandé quelles étaient ses capacités, mais nulle femme ayant grandi à Tulorim ne saurait dévoiler toutes ses cartes d'entrée de jeu. N'importe qui d'un peu logique saurait de toute manière qu'elle possède également des fluides, mais elle ne compte pas en dévoiler la nature. Pas dans l'immédiat, en tous cas.




(1 119 mots)

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 Sujet du message: Re: Palais (Izurith)
MessagePosté: Dim 11 Sep 2016 22:03 
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L'humeur de ce personnage atypique semblait tourner comme girouette au vent ! Tantôt blasé, tantôt enthousiaste, il répondit aux questions de chacun une à une, avec méthodologie et rigueur, comme s'il avait maintes fois exercer ces répliques. Et c'était le cas d'après ce qu'Àma déduisit de son exaspération initiale à la vue du trio yuimenien : d'autres avaient du les précéder dans cette salle au mobilier si particulier. Attendaient-ils de l'autre côté de cette porte derrière laquelle la Colonel avait disparu ? Parcouraient-ils déjà les rues d'Izurith à la recherche d'informations stratégiques ? La rôdeuse ne tenait plus en place. Et elle regrettait presque d'avoir poser des questions à l'érudit prestigieux.

Il lui avait tout de même appris quelques choses essentielles qui piquèrent son intérêt. En particulier, il fit mention d'armes ou de protection -- Àma n'était pas sûre de comprendre -- en réponse à l'aventurier humain. L'idée d'une aide technologique qui viendrait palier les faiblesses grandissantes de son corps usé ne pouvait que séduire la vieille femme. Le coût était rédibitoire à en croire le Professeur, mais d'un coup d'oeil circulaire autour de la pièce, Àma jugea que les équipements du savant valaient certainement une fortune. Il suffirait sûrement de piquer l'intérêt de celui ou celle qui le financait pour les convaincre d'investir dans ce genre de matériel technologique... Et pour cela, il lui faudrait se rendre utile, et autant commencer tout de suite !

Notant dans un coin de sa mémoire les bribes d'informations qu'elle avait comprises au sein de la longue et complexe explication de la technomagie et technologie, Àma prit alors la décision de se séparer de ses compères. Elle leur fit alors un signe de tête sec pour leur signifier son départ -- un "ravi de vous avoir rencontré, j'espère que nos chemins se croiseront à nouveau" lui aurait coûté plus qu'elle n'était prête à payer, même dans ces circonstances ou la coopération entre les Yuiméniens ferait certainement le succès de leur entreprise. Si elle crut accrocher le regard de l'humain, Aliéron, quant à lui, semblait n'avoir d'yeux que pour le Professeur Hynt et le tube de métal qu'il lui avait montré.

Finalement, Àma remercia l'éminent érudit avec toute la déférence dont elle se sentait capable et avanca de ses pieds poussiéreux sur le sol immaculé du laboratoire pour rejoindre la séduisante et charismatique officière.

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 Sujet du message: Re: Palais (Izurith)
MessagePosté: Dim 11 Sep 2016 23:38 
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Entouré des quatre aventuriers motivés qui le questionnaient de tous côtés, Collin tenta de faire de son mieux afin de satisfaire chaque demande.

Ce fut la question de Vadokan qui sembla le mettre le plus mal à l’aise. Curieux et intéressé au sujet de la discussion, Fenouil s’était étiré légèrement le cou et tendu l’oreille afin de pas perdre un mot de la conversation. La fonction de géolocalisation du tléfun semblait déplaire au grand homme à la peau noire. Bien qu’il n’employa pas ces mots-là, cette géolocalisation lui donnait l’impression d’être espionné et il souhaitait qu’elle soit désactivée. Il tenait à son indépendance et l’exprima clairement bien que poliment. Pour toute réponse, Collin répondit que les tléfun étaient construits ainsi, et il ne pouvait rien y faire. Et au regret de Fenouil, le jeune soldat changea rapidement de sujet de conversation. Perplexe, Fenouil regardait son petit tléfun et se demandait bien de quelle façon cette boîte métallique qui n’était pourvue d’organes sensoriels, à savoir des yeux et des oreilles, pouvait à tout moment connaître leur position.

Le soldat à qui il aurait été profitable de disposer de huit bras et de deux têtes, partit chercher l’arc demandé timidement par Phyress et le couteau que désirait avidement Fenouil, acquiesça à la demande de Yuélia, fournit les costumes à Vadokan et Tina. Sans oublier de répondre à une autre question de Vadokan. À savoir que le seigneur Valai et le professeur Hynt ne possédaient pas de téléphone. Lorsqu’il entendit ce fait, Fenouil plissa le nez tout en fixant le surplus de tléfun sur la table.

(Pourquoi les dirigeants de cette cité ne possèdent-ils pas leur propre tléfun ? )


Mais heureusement, Fenouil fut soulagé de savoir qu’il était possible de les rejoindre. Il suffisait d’appeler un certain monsieur Standard, et ce dernier ferait le message. Il fallait pourtant s’identifier et donner le nom de leur mission : « Opération Étranger ! » Mais la réponse du soldat déplut tout de même à Vadokan qui voyait en cette application un manque de confiance et une entrave à sa liberté.

Déjà assis depuis un petit moment à la table, c’est avec un sourire satisfait qu’il vit les autres prendre place autour de la table à leur tour. Au centre, Collin y avait déposé des objets étranges tous identiques qu’il appela Catalyseurs. Fenouil ne toucha pas à ces objets, il ne comprenait pas le sens du mot catalyseur.

Une fois, tous assis, Collin leur s’offra aimablement de répondre à toutes leurs questions plus techniques sur ce monde, sur leurs objectifs. De son côté, il voulait connaître leur talent et dans quel genre de missions, ils voudraient œuvrer. Une fois en connaissance des divers talents des aventuriers, il pourrait leur suggérer des destinations plus appropriées.
C’est Vadokan le premier qui parla de ses talents. Il savait manier la magie de foudre et de glace, ce qui impressionna fort Fenouil. Vadokan ne se décrivait point comme guerrier, mais plutôt comme diplomate et espion.

Puis ce fut la belle Tina qui sortit sa tête de sa cachette pour s’enquérir des forces spéciales. Puis, elle s’approcha d’eux, vêtue de son nouveau costume qui lui allait à ravir. Au lieu d’énumérer ses talents, elle préféra s’informer au sujet des maisons qui convoitent le pouvoir suprême.

Pour sa part, Fenouil s’interrogeait encore au sujet de son tléfun. Tel un chien qui ne veut pas lâcher l’os qu’il est en train de gruger, Fenouil entreprit de parler de nouveau du tléfun. Tenant ce dernier dans sa main gauche, il regarda le petit couteau qu’il tenait de la main droite et commenta à voix forte, s’adressant principalement à Collin, mais à tous les gens présents également.

« Ce tléfun me fait penser à un couteau que j’ai déjà possédé… »

Quelqu’un qui s’arrêtait de l’écouter là pouvait le croire bien stupide. Mais pourtant il n’en était rien. Fenouil s’avérait bien naïf, mais il était doté également d’une intelligence certaine et d’une logique qui lui était propre pour ne pas dire bizarre.

« Mon couteau possédait deux tranchants. Il était très coupant et très utile, par contre je devais me méfier en le manoeuvrant, car il était plus dangereux de me blesser. Donc ce tléfun nous permet de communiquer même à distance, et de connaître la position de nos amis, mais si l’un de nous, l’égare, ou se le fait voler. N’importe qui le trouve peut nous localiser et nous torturer ou nous tuer. »


Il regarda de nouveau son petit tléfun. Il l’aimait bien, tout comme il avait aimé son petit couteau à double tranchant. Mais il avait une autre question à son sujet.

« Et comment fait-on pour le nourrir ? Moi, je dois manger, les chevaux aussi. Et même les mages doivent renouveler leur force de magie. Comment fait ce tléfun ? Que dois-je lui donner ? »

Parti dans son étrange pensée, il poursuivit :

« Et puis, moi je dois dormir, pour reprendre des forces. Y a-t-il moyen de le mettre en mode sommeil, afin d’éviter qu’il s’épuise trop vite ? »

Puis il décida de parler un peu de lui.

« Je n’aime pas me battre et je ne suis pas costaud, mais je sais me défendre et prendre la fuite lorsqu’on m’attaque. J’aime bien ouvrir les différentes serrures, et je peux m’emparer d’objets sous votre nez, sans que vous vous en aperceviez ! Je suis comme un magicien…je fais disparaître les choses. Je ne possède aucune magie en moi, mais mes petits doigts agiles font tout le boulot. »

En fait, Fenouil, n’était rien d’autre qu’un voleur. Petit, agile, il savait se défendre et même se battre mieux qu’il ne le savait lui-même. Sa curiosité et son goût pour les objets brillants l’avaient amené à escamoter différents objets à tel point qu’il en devint rapidement expert. Tout comme dans sa tête, il n’était pas un gobelin, il n’était pas davantage un voleur. Il avait une tout autre notion de la propriété. Un objet appartenait à celui qui le possédait dans le moment présent, peu importe qui l’avait eu avant.

(((1 058 mots)))

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Fenouil, larron origine voleur


Dernière édition par Fenouil le Mer 21 Sep 2016 02:11, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Palais (Izurith)
MessagePosté: Dim 11 Sep 2016 23:56 
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Je n'aurais jamais pu imaginer un accueil aussi froid. L'homme semble ennuyé de nous voir et soupire fortement en lâchant un "encore, " des moins engageants. Alors certes je ne suis pas des meilleurs pour la communication, notamment envers des étrangers dont je ne sais rien, ni comment engager un dialogue, ni sur les formules de politesses. J'ai été maladroit, mais après tout nous sommes ici pour aider, peu importe si on blesse l'égo d'un je-ne-sais quelle célébrité du monde. Le Seigneur Valaï n'a pas fait cas d'un quelconque manquement à un savoir-vivre lié à leur monde. Après tout nous sommes là pour aider, que ça plaise ou non. Je ferais donc avec et je ne relèverai pas l'affront.

L'homme explique être le savant le plus réputé de sa génération et qu'en plus sa famille depuis des générations l'est aussi jusqu'à son aïeul qui est un héros de la résistance. J'avoue que ça ne me concerne en rien, je ne suis pas de ce monde et pour moi il n'est qu'un étranger. Je dois me concentrer sur ma mission et pas me faire embrouiller par je ne sais quel héros de la nation, bouffi de certitudes et avec une personnalité apriori détestable. Bref je me contente d'écouter ce qu'il a à me dire, tranquillement, presque insolemment neutre. Il répond ensuite à mon questionnement sur comment améliorer sensiblement notre potentiel dans ce monde.

Il me parle d'abord d’exosquelettes, vantant ces machines de guerre, arguant qu’ils augmentent très fortement la puissance et diminue la vulnérabilité. C'est intéressant si ça me parlait vraiment. Je ne sais même pas ce que ça pourrait être. Il me refroidit en parlant du prix et de l’encombrement, nul doute qu'il ne donneront pas ce genre d'engin à nous autres. Car vu le prix... Et encore comme toute nouveauté il faut savoir l'utiliser, donc des jours ou des semaines de formations. Franchement autant ne pas penser à cette solution. Il continue avec des produits qui permettent d'améliorer son organisme à plus ou moins long terme, mais donc le prix de l'incertitude sur la santé me décourage assez vite. Même si ça reste une possibilité, je ne peux pas me lancer là-dedanssans en savoir plus. Je dois demander conseil à une personne plus fiable car ça ne me tente pas d'avoir une malédiction pour avoir pris un produit de ce genre.

(A l'insu de ton plein gré.)

(Mais qu'est ce tu racontes encore ?)

(Méfies-toi des dopants et autres produits sensé améliorer ton corps, tu n'as qu'une santé et tu dois la garder, c'est dangereux, car on n'a rien sans rien.)

(Je le sais bien, je ne vais pas prendre une drogue pour m'améliorer d'un côté, si c'est pour mourir à petit feu de l'autre.)

Aakia a sans doute raison, je ne dois pas accepter quoique ce soit sans en savoir le prix à payer. Je clôture alors la conversation avec le professeur et tente d'en savoir plus avec la colonelle. La vieille femme lui pause d'autres questions juste après moi, et je reste dans les parages pour ne pas en perdre une miette. Elle veut savoir, dans son langage toujours aussi rustique, la différence entre la technologie et la technomagie. Le professeur part donc dans un cours magistral, digne des plus grands philosophes qui ont pu sévir dans les âges anciens d'Asflhon. L'homme ne s'adapte pas à son interlocutrice, partant dans son discours sans s'arrêter, visiblement ennuyé de nous avoir dans les pattes. Le seul truc que je retiens, c'est que la magie est parfois disponible sur Izurith et qu'elle est nécessaire pour décupler les prouesses de la technologie. Bref beaucoup de paroles pour rien, cet homme ne sait vraiment pas expliquer aux autres, sans doute étant en écart de la population de base et encore moins des sans instructions. Je vois sur le visage de la vieille qu'elle n'a pas compris. Ou du moins joue-t-elle bien la comédie.

Le guerrier enfin se présente au professeur, mais je n'entends pas très bien leur conversation. Je me désintéresse du professeur et vais dans la pièce suivante voir la colonelle. Finalement à quoi bon demander conseil à cet homme si on ne peut pas comprendre de quoi il s'agit. J'ai besoin d'en savoir plus sur ce que je dois faire pour aider Izurith. Mon savoir est limité, surtout en technologie. Je viens d'un monde où ce genre de chose n'existe pas, nous sommes à peu près au même niveau de savoir que sur Yuimen, excepté que la magie n'y a plus sa place depuis des siècles. La colonelle nous attend dans une autre pièce, moins encombrée de machine en tout genre. Je vais vers elle et lui demande : "Colonelle Shizune, quelle est la mission que je pourrai faire pour aider votre monde ?" Je regarde alentours pour ne pas que quelqu'un puisse m'entendre, me méfiant des deux autres car je ne connais rien d'eux. Je préfère jouer carte sur table avec la femme devant moi, c'est peut-être une erreur, mais tant pis, je ne peux pas rester dans l'incertitude. "Je suis Lelma, je viens de Kendra Kâr, c'est un royaume humain très puissant, le plus grand de Yuimen. Je suis ici sur ordre du roi pour vous aider. Nous savons que vous avez fait appel à un peu toutes les factions de notre monde. Mais sachez que certaines ne sont pas là forcement pour vous aider, mais pour acquérir sans mal les armes nécessaires à la conquête de Yuimen. Je ne suis pas là dans ce but, on ne m'a pas forcé pour venir. Je suis là pour vous aider à sortir de ce mauvais pas, et qui sait à faire renaitre votre monde. Je ne cherche rien, ni pour moi, ni pour les miens. Je ne veux pas créer de déséquilibre, vous savez bien à quoi peut conduire ce genre de chose. Vous avez sans doute assez d'influencer pour me guider pour vous aider ? Avant tout je dois me fondre comme étant un habitant de votre monde, ça tombe bien je suis un humain, ça vous facilitera la tâche." J'insiste encore. "Je viens pour vous aider, notre royaume se défend contre un ennemi puissant qui fera tout pour vous embrouiller l'esprit afin d'avoir vos secrets pour nous dominer. Je préfère vous prévenir, même si je pense que vous êtes assez sages pour discerner ce genre de manigances. Me voilà devant vous, volontaire, prêt à beaucoup de choses, mais aidez-moi à y voir clair et à me guider vers plus d'efficacité."

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 Sujet du message: Re: Palais (Izurith)
MessagePosté: Mar 13 Sep 2016 19:28 
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Phyress était au bas mot totalement déconcertée. Sa nouvelle tenue lui faisait une impression bizarre et elle avait gardé sous le bras ses anciennes frusques encombrantes et se redit compte à quel point elles sentaient mauvais. Son arc de facture misérable avait la corde rêche et le bois devenu fragile d'avoir trop gonflé sous la pluie et trop séché lors des jours chauds. Les yeux rivés sur son bordel malodorant, elle ne se rendit pas compte tout de suite de l'arrivée des autres aventuriers, essayant de comprendre quelque chose à ce que la grenouille appelait le tléfun. Il parlait même de le nourrir chose à laquelle Phyress adressa une oeillade distraite, falsifiant qu'elle y comprenait quelque chose alors qu'elle était totalement perdue.


Le sergent s'occupait de trouver des armes aux aventuriers, ayant déjà déposé sur la table de petits objets que la jeune femme tâcha d'observer de plus près. Il ne tarda pas à ramener un arc et une lame courte pour la Grenouille. La jeune femme entendit implicitement que l'arc lui était donc destiné. Il y avait un autre objet, plus massif rangé qui attira l'attention de cet homme à la peau sombre dont elle ignorait toujours le nom.

Mais rien ne la fascinait plus que cet arc de métal aux cordes dures et froides comme l'acier doté de poulies comme on en trouve sur les navires. Elle tendit la corde de cet arc étrangement léger, craignant ne pas avoir assez de force dans les épaules pour bander correctement cette arme, à la fois singulière et familière.

Le début fut compliqué car son épaule lui faisait encore mal, toute engourdie qu'elle était d'avoir passé une nuit en plein air, mais les poulies prirent bien vite le relais et la corde se laissa tirer sans problème. Elle se sentait presque honteuse d'être ainsi couverte de trésors et jubilait d'avance en imaginant son retour au village où elle serait acclamée d'être ainsi récompensée.

Mais Phyress était une jeune femme maladroite... Et surtout très curieuse. Mais maladroite. Elle examina donc un des objets déposés sur la table par le sergent et constata qu'il y avait bien qu'une seule configuration possible pour le prendre en main. Mais celui qu'elle détenait avait une mal-fonction, une tige de métal rigide bougeait et s'enfonçait dans le renfort qui servait de poignée à cette chose.

Elle joua un peu du bout du doigt sur la détente jusqu'à presser complètement celle-ci, sans même imaginer qu'elle venait de provoquer une potentielle catastrophe.

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" Active " le pistolet déposé par le Sergent (en visant le vide)

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 Sujet du message: Re: Palais (Izurith)
MessagePosté: Jeu 15 Sep 2016 17:44 
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Palais – Laboratoire (Lelma, Ama A'as, Aliéron)


    Lorsque Lelma et Ama A'as s'approchèrent de Shizune, celle-ci les accompagna jusqu'à la salle suivante, où les attendait les autres aventuriers [suite plus bas].

    Aliéron, quant à lui, resta en compagnie du Professeur Hynt, qui arborait un sourire joyeux.

    « Bien, bien, à nous deux, » fit-il au guerrier. « Enfin, nous trois, » ajouta-t-il en se tournant vers le Silnogure. « Fascinantes créatures... Mais nous ne sommes pas là pour ça ! Les sabres de Revan, voilà ce pour quoi je vous ai demandé de venir. »

    Il tendit alors la main vers Aliéron, comme pour lui redemander le sabre.

    « Vous avez donc prouvé votre valeur au sabre. Voyez-vous, ces armes m'intéressent tout particulièrement, car elles font parti de ce qui se fait de mieux dans la technologie Yuiménienne. Seulement, en envoyant quelqu'un à la recherche de la jumelle de votre arme, j'ai mis le doigt sur quelque chose d'autre, quelque chose de plus intéressant encore. Mon intérêt pour ces armes est donc double. Voyez-vous, ces armes, à force de voyage avec leur ancien propriétaire, à force de monstres terrassés, d'hommes décapités, ont fini par devenir ce que nous appelons des Reliques. En gros, des objets doués d'une volonté propre. La volonté de trouver un nouveau propriétaire prestigieux. Êtes-vous familier avec le concept de Reliques ? Pour faire simple... Je dirais que ces équipements sont « fiers ». Ils ne ressentent pas, ne pensent pas, ne peuvent se mouvoir au sens propre du terme... Mais ils refuseront toujours catégoriquement de servir quelqu'un qu'ils ne jugent pas digne. Et tel est mon problème : lorsque mon serviteur, valeureux, m'a ramené cet objet, le jumeau de votre sabre, il est passé des mains d'une personne qui s'était battu pour l'obtenir, et qui avait prouvé toute sa puissance, sa capacité, aux mains d'un simple scientifique, mettant rarement le nez au dehors et n'ayant pas levé le petit doigt pour l'obtenir. Alors, le sabre s'est... « vexé », si je puis dire. Et il a disparu, comme ça, pouf ! Aussi ai-je besoin de vous pour retourner récupérer cette arme, et me présenter, lorsque ce sera fait, les deux jumeaux en même temps. Vous les garderez, techniquement, je ne ferai que les observer, ainsi elles seront contentées car possédées par une personne de valeur : vous. Et je serai contenté car je pourrai en apprendre plus sur elle. Et lorsque tout sera terminé, vous repartirez avec non pas un sabre légendaire, mais deux ! Marché conclu ? » termina-t-il avec un sourire avenant.


Palais – Salle de préparation (Tous sauf Aliéron)


    Ama A'as et Lelma, précédés par Shizune, pénétrèrent dans une pièce toute aussi étrange que la précédente, mais au lieu des divers appareils aux fonctions mystérieuses, elle était pleine de placards bourrés de vêtements en tout genre qui dépassaient des portes, mal rangés. Il y avait également une table centrale avec des appareils tout aussi étranges mais bien plus petits que ceux du Professeur Hynt entassés dessus, et des chaises tout le tour, dont une occupée par un jeune homme brun aux balafres bien visibles.

    Image
    (Cliquez pour la version grande)
    (Oubliez la clope et le sang, mais pas les cicatrices)


    Tout autour de cette même table étaient présents deux jeunes humaines, une elfe blanche, un gobelin et ce qui semblait être un garzok [voir descriptions de Tina, Phyress, Yuélia, Fenouil et Vadokan].

    Shizune adressa un léger signe de tête à ces personnes avant de se retrouver quelque peu à l'écart en compagnie de Lelma. A ses paroles, elle fronça les sourcils, avant de murmurer une réponse sèche d'un ton cinglant.

    « On en discutera plus tard, imbécile. »

    Ensuite, pendant que les autres aventuriers exposaient leurs différentes qualités à Collin, elle fit signe à Ama A'as de les suivre et emmena les deux nouveaux arrivants quelque peu à l'écart. Elle alla leur chercher deux des appareils étranges posés sur la table et en tendit un à chacun.

    « Ce sont des téléphones, pour contacter des personnes à distance, » expliqua-t-elle.

    [HRP : Je vais pas vous expliquer comment fonctionne un téléphone hein. Donc partez du principe qu'elle explique tout ce que vous savez sur eux, au niveau fonctionnement. Ils peuvent avoir un répertoire et ils ont une carte intégrée, rien d'autre. Concernant la carte, je vous la donnerai plus tard, quand le sujet sera abordé de manière RP. Elle sera de toute manière assez minimaliste de par la nature de la cité. Je vous expliquerai tout le fonctionnement sur un autre sujet bientôt. Puisque Fenouil en a déjà pris l'initiative, vous pouvez choisir un numéro si vous voulez.]

    Après leur avoir expliqué comment appeler et comment enregistrer des numéros dans le répertoire, Shizune leur donna le sien, personnel, ainsi que celui du jeune homme aux balafres assis à la table, qu'elle leur présenta comme étant le Sergent Collin. Après cela, elle s'approcha d'un placard ouvert pour leur présenter des tenues.

    « Ton équipement semble de bonne qualité, » fit-elle à Lelma, « je crains que les nôtres soient un peu moins efficaces. A toi de voir si tu préfères arborer ton équipement actuel, quitte à te faire quelque peu remarquer, ou si tu préfères te fondre dans la masse en revoyant à la baisse la qualité de tes protections. Quant à toi... » ajouta-t-elle se tournant vers Ama A'as, observant ses vêtements d'un regard critique, « nos tenues ne peuvent pas te faire de mal, autant du point de vue de la discrétion que de la protection. »

    [HJ : Vous pouvez choisir entre celle-ci, celle-ci, celle-ci et l'armure complète des soldats du campement. Il y a toutes les tailles, étrangement. Et, oui, il y a plus de choix féminins que masculins, j'en suis désolé.]

    « Si vous voulez vous faire passer pour un soldat, l'armure des Forces Spéciales est pratique, mais certains quartiers risquent de vous être fermés, » continua-t-elle en pointant la tenue des soldats du campement. « les autres accoutrements sont plus passe-partout. Concernant les armes, je ne crois pas avoir quoique ce soit pour toi, Lelma, encore une fois tu sembles doté d'un équipement de meilleure qualité que ce que nous offrons d'ordinaire à nos soldats. La Sindel, par contre, me semble avoir bien besoin de quelque chose d'un peu plus efficace. Vous n'aurez peut être pas à combattre, mais si ça s'avérait nécessaire, je ne donnerais pas cher de ta peau. Une préférence ? Je dois peut-être avoir un épieu ou une pique par là, mais je garantis rien. En attendant, tâchez également d'écouter le Sergent Collin, » ajouta-t-elle lorsqu'elle se rendit compte que celui-ci s'apprêtait à entamer son discours.


    De son côté, après avoir écouté chacun des aventuriers exposer ses qualités, Collin s'évertua à répondre à tous leurs questionnements. Mais il fut rapidement interrompu par Phyress qui avait appuyé sur la détente d'un catalyseur. L'objet émit un bref bruit étrange, étouffé, avant de redevenir silencieux.

    « Il faut posséder des fluides, » expliqua le jeune homme, avant de se retourner vers l'ensemble des aventuriers présents autour de la table.

    Il répondit d'abord à la première question de Tina, avec un professionnalisme qui l'empêcha même de rougir face à la tenue de la brune, malgré les atouts que celle-ci soulignait.

    « Les Forces Spéciales sont les personnes que vous avez pu voir au campement de Bouhen. Elle est composé d'une cinquantaine d'individus, certains sont restés sur Izurith, et est, pour ainsi dire, l'unité d'élite de l'armée Izurithienne. Les hommes, et femmes, de confiance du Seigneur Valaï. Concernant l'enthousiasme du Colonel à votre égard, j'ignore son origine, mais vous aurez le loisir de lui poser directement la question lorsqu'elle en aura terminé avec les deux personnes l'accompagnant. »

    Il se tourna ensuite vers Fenouil, grattant nerveusement ses joues mal rasées, comme décontenancé par ses questions.

    « Vous voulez dire... Le téléphone ? Il n'y a pas besoin de le nourrir, ce n'est pas un être vivant. Et il n'a pas non plus besoin de dormir, vous pouvez le laisser ainsi. Si vous voulez l'éteindre... Heu, le désactiver, pour une raison pour pour une autre, vous pouvez appuyer longuement sur le bouton latéral et appuyer sur la commande « éteindre ». »

    Les questions annexes résolues, il prit une profonde inspiration, sortit son téléphone, qu'il posa devant eux et enjoignit tout le monde à faire de même. Il leur rappela alors comment atteindre la carte interactive de la cité et commença ses explications concernant les informations déjà répertoriées dessus.

    Image


    « Alors, comme vous pouvez le voir, nous sommes actuellement au Palais, au centre de la carte. Non loin de là se trouve la bibliothèque royale, pour ceux désirant consulter nos livres et archives. Tout à l'Ouest, la Maison Kobayashi. Elle fait également parti des Maisons dites « nobles » de la cité, mais a renoncé à tous ses droits au pouvoir depuis bien longtemps, jurant de protéger le rempart Ouest de la ville, le plus directement exposé à une éventuelle attaque des elfes. Le Colonel Shizune est actuellement à la tête de cette Maison, qui est donc, évidemment, hors de tout soupçon. Deux autres Maisons sont hors de soupçon, tout simplement car elles n'ont pas les infrastructures pour nous empêcher d'espionner leurs moindres faits et gestes. Il reste donc quatre Maisons suspectées de complot. »

    « Premièrement vient la Maison Atalante (4a), la plus puissante rivale de la Maison Valaï. Ils ont bien failli remporter la première élection de Maison Seigneuriale, et sont les plus véhéments détracteurs de la politique du Seigneur Valaï depuis bien longtemps. Cependant, leurs ancêtres ont fait parti des plus grands dirigeants militaires de la Révolution, aussi doutons-nous de leur capacité à négocier avec les elfes. »

    « Ensuite vient la Maison Francisque (4b), également très puissante financièrement. Il n'y a pas grand chose à en dire, ils sont, comme toutes les Maisons avides de pouvoir, des détracteurs du pouvoir en place, et leur haine des elfes est moins ancrée que chez les Atalante, ce qui fait d'eux des suspects privilégiés. »

    « La Maison Angloise (4c) est sensiblement la même, si ce n'est que sa puissance financière est bien moindre. »

    « Dernièrement vient la Maison Kartage (4d). Jusqu'à il y a quelques siècles, elle faisait parti des plus faibles et des moins ambitieuses. Mais elle a récemment gagné des quantités astronomiques de biens et de fonds, jusqu'à presque égaler la Maison Atalante. Si nous n'avons aucune preuve assez solide pour démanteler leur organisation, nous avons eu plusieurs indices très convaincants, qui placent leurs nouveaux gains dans des domaines illégaux. Ils sont, officieusement, les dirigeants du crime organisé d'Izurith. Seul ce que nous appelons le quartier Cramoisi, que vous pouvez voir tout à l'Est, échappe à leur contrôle. Les trois établissements suspects que vous pouvez voir sur votre carte sont d'ailleurs des lieux que nous pensons liés à cette Maison. »

    « En dehors de cela, il y a un organisme qui n’apparaît pas sur cette carte, tout simplement car nous n'avons aucune idée de comment les retrouver. Nous savons qu'ils disposent de plusieurs points de chute à travers la ville, nous en avons d'ailleurs démantelés quelques uns. Impossible, cependant, de trouver leur quartier général. Ce sont les GPET, le Groupe Pour l'Eradication Technologique. Ni plus ni moins que de vulgaires terroristes qui utilisent la technologie pour combattre la technologie, qu'ils jugent néfaste. Mais leur association avec les elfes est pratiquement inenvisageable : ils les haïssent bien plus encore que toutes les autres factions. »

    « Concernant vos différentes missions, vous avez carte blanche. Je recommanderais toutefois que vous évitiez tous le quartier Cramoisi. Et que vous fassiez extrêmement attention dans les quartiers Rouge et Orange. Je suggérerais également que les plus diplomates d'entre vous tentiez d'infiltrer les différentes Maisons, et les plus discrets vous rendiez dans les quartiers à risque. Des questions ? »



[Vadokan : 0,5 (introspection) ; 0,5 (informations) ; 1 (bonus longueur)
Tina : 0,5 (introspection) ; 0,5 (informations) ; 1 (bonus longueur)
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Lelma : 0,5 (introspection) ; 0,5 (informations) ; 0,5 (téléphone) ; 1 (bonus longueur)
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