Correction suite à une incompréhension de ma part ^^

Jet de cailloux : 85

Les cailloux lancés par l'humoran parvient à énerver la vingtaine de guêpes de métal. Celles-ci foncent dans le tas sans trop réfléchir, s'attaquant aux personnes les plus proches.

Jet pour les guêpes : N'kpa : 3; Griffon : 8; Xenair : 7.
Jet d'action du griffon : Attaque N'kpa
Réaction des guêpes : 88 (transfuge), 39 (reste), 83 (transfuge)
Riposte : 48
Guêpes réagissant sur le griffon : 2. Réactions : 60 (reste), 96 (attaque)
Jet de réaction de Xenair : 0

Trois guêpes décident ainsi de vouloir attaquer l'humoran en pleine course. Elles sont rejointes pas par moins de huit guêpes qui se rassemblent autour du griffon qu'elles analysent comme un prédateur naturel.
Sept autres partent comme des furies vers un Xenair totalement impassible.

Le griffon n'en démord pas et attaque N'kpa pour se saisir d'elle, blessant l'une des guêpes de N'kpa dans l'affaire. Deux des hyménoptères se retournent alors vers le griffons qui commencent à être vachement envahi. Il se prend de surcroît un bon coup de bâton dans le bec qui lui empêche de saisir sa proie.
Les guêpes rassemblées autour de lui, tournent et vrombissent et l'une l'attaque, le piquant de son dard de métal juste au-dessus de l'oeil, le faisant saigner malgré l'épaisseur du plumage...



Résultats actuels :
N'kpa fait face à 1 guêpe et au griffon
Le griffon fait face à 10 guêpes en colère
7 guêpes se dirigent en vrombissant vers Xenair
Xenair ne bouge pas et observe la scène
Lillith et Sirat viennent d'accoster à une vingtaine de mètres derrière Xenair

C’est avec force, violence et satisfaction que Virina s’était élancée sur le garde l’empalant de son épée nouvellement trouvée. L’homme, malheureuse victime, n’avait pas entendu l’arrivée furtive de la vieille créature verte. Et c’est donc les yeux ronds comme des billes par la surprise qu’il plia sous l’atroce douleur échappant la lourde besace. De celle-ci s’échappe divers armes, de bonnes factures, mais n’appartenant pas à la barbare. S’emparer d’équipements qui ne lui appartenaient pas, ne la dérangeait aucunement sauf qu’au moment présent, elle avait mieux à faire : achever sa misérable proie. Ce dernier, qui devait faire de terribles efforts afin de garder son équilibre pour éviter de tomber bêtement au sol, cherchait d’une main tremblante à atteindre son fourreau afin de dégainer son arme et sauver sa vie.
Virina qui avait vu son manège et qui ne connaissait pas la pitié, sourit de toutes ses dents et tenta de lui enfoncer un peu plus loin son épée, pour ensuite la ressortir à moitié, et l’entrer de nouveau, jouant avec ce pauvre soldat.

@Virina :
Jet d'attaque : réussite
L'homme s'écroule au sol tandis que Katsu et toi êtes rejoints par les autres membres du groupes.
"Pff, rien à moi, là dedans."


@N'kpa :
Jet d'attirage de guêpe : réussite
Jet d'attrapage de guêpe : Réussite

Ton plan fonctionne à merveille, non seulement, tu parviens à t'éloigner d'un griffon, trop occupé à se battre avec ses adversaires, mais aussi de Xenair qui regarde toujours les hyménoptères...

Mais surtout tu parviens à emprisonner la bestiole volante dans ton cache-seins, bloquant ses ailes contre son corps...

J’avais beau espéré une concertation stratégique pour augmenter nos chances de survie, Sirat oublia toute considération et chargea vers la forêt après avoir prononcé un mot mystérieux, « N’Kpa », qui devait être le nom de la shaman. Je repensais amèrement à ses paroles de reproches sur le navire.

(Ne pas fuir et faire front ensemble, aucun problème. Mais le suivre aveuglément dans des tentatives trop téméraires, non merci !)

Il était inutile de retenir l’homme-chat, mais je pouvais toujours tenter ma diversion pour lui permettre d’accéder à la forêt malgré son manque de discrétion. Un coin de ma cervelle, non sans me provoquer une certaine honte, voulut continuer ce raisonnement plus loin :

(Au pire, c’est lui qui me servira de diversion pendant que j’accomplis la mission de Phaitos)

A ma grande déconvenue, l’acte précipité du guerrier m’empêcha de me préparer convenablement pour le combat. Il ne me restait plus qu’à attaquer au plus tôt les gardes. Je courus vers les gardes pour m’approcher et, sans crier gare, je déchaînai mes fluides vers eux. Ils n’étaient que trois et, bien qu’un seul fût ma cible, tout trois étaient mes ennemis. La perte des deux autres sbires ne serait pas un mal.

Les glaces répondirent rapidement à mes attentes et je brassais des neiges aux flocons acérées en grandes volutes que j’envoyais par la suite en grande force vers les hommes en noir.

(Yuia, que ta colère s’abatte sur eux et apporte la mort sur cette plage.)


(((sort neige, nv10, donc nv12 avec le bonus monoélémentaire)))

Sans aucune pitié, la vieille créature verte enfonçait encore plus profondément son épée dans la plaie de sa proie, puis d’un coup sec, elle le retira. L’homme dans la force de l’âge, au bout de son sang, s’écroula sur le plancher du navire. Après un coup de langue sur son épée ensanglantée, elle la rangea dans son fourreau s’intéressant à présent aux possessions du jeune homme décédé. Elle ne s’occupa point des sacs d’équipements, ses deux compagnons de fortune avaient déjà manifesté leur intérêt pour ses derniers. Elle déchaussa tout d’abord sa proie, puis rejeta ces bottes de cuir au loin, la pointure étant trop petite pour les grands et gros pieds de l’orque. Elle s’intéressa ensuite au curieux casque recouvrant une petite partie de son front.



Elle retira l’objet qui ressemblait à une petite couronne de cuir et le mit sur sa tête. Ce couvre-chef ne la protègerait sûrement pas contre les coups sur la tête, mais aurait l’avantage de retenir ses longs cheveux gris lors d’un combat. Coiffée de sa nouvelle acquisition, elle ne fit plus attention aux trois autres compagnons et prit le parti de monter cet escalier, souhaitant secrètement rencontrer un autre garde portant un autre sac, le sien.

@Lillith : Libérer les prisonniers s'avère d'une facilité déconcertante, et tu en entends même certains rires en voyant les flocons, si doux pour eux et si cruels pour leurs gardiens. Leur gardiens qui, d'ailleurs, ne survivent finalement pas à ta tempête de neige, ta cible autant que les deux autres d'ailleurs.

@Sirat, Lillith, N'kpa :
Vous pouvez tous les trois entendre Xenair jurer et maudire ses deux compères du navire. Autant Kynth pour ses insectes débiles que Crean pour lui avoir donner des gardes d'aussi mauvaises qualités d'ailleurs.

Il est à vrai dire trop occupée à couper ses hyménoptères à coup de danse des sabres, tranchant une victime à chaque coup qu'à s'occuper de vos affaires. Le griffon quant à lui prend le partie de s'envoler, haut, très haut. Les guêpes tentent de le suivre, mais à un certain point, elles n'y parviennent plus et, énervées, elles se tournent vers les cibles disponibles plus base : Xenair, Sirat et N'kpa...


Etat résumé de la plage à la fin du tour :
- Sirat se trouve à coté de N'kpa à une petite dizaine de mètres de Xenair.
- Xenair vient d'achever de trancher 5 de ses 7 guêpes
- Sur les 10 guêpes du griffon : 6 se ruent sur Xenair, 4 sur le duo Sirat/N'Kpa
- les 3 gardes qui surveillaient les esclaves sont morts et une légère poudreuse qui va tarder à fondre recouvre la partie ouest de la plage.


@Virina :
L'autre fille se fait un plaisir de faire comme toi, mais sur l'autre garde. Prenant à son tour le casque, la cape et les bottes, se retrouvant ainsi mieux protégée. Quand tu montes l'escalier elle te suit, bien décidée à récupérer aussi ses affaires.

En haut de l'escalier se trouve une porte que vous ouvrez. Elle donne sur la lumière du jour et donc sur le pont. Où vous attendent le fou qui était venu vous voir ainsi qu'une créature étrange, mi-homme mi-machine.

"Ah, c'était donc ça les bruits... Vous m'aurez coûté cher en gardes pour des aventuriers sans équipement..."

La magie implacable et sauvage fit son office et lorsque la tempête s’apaisa en un tapis blanc couvrant éphémèrement le sable chaud de la plage, les gardes gisaient sans vie devant des esclaves hébétés devant la situation. Certains riaient même, y voyant un espoir de vie ou une bénédiction divine. Mais ce bonheur n’allait pas durer. Je le voyais dans les ombres qui les cernaient et le confirmais en me remémorant les paroles du fou aux yeux rouges sur la dangerosité de l’île. Pour moi, ils étaient déjà morts, condamnés sur cette île. Et je peinais déjà à m’imaginer à sortir des griffes des lieutenants d’Oaxaca, même avec l’aide de Sirat et N’Kpa. Je les abandonnais donc à leur sort, détournant ma conscience de leur destin pour me consacrer aux tâches plus pressante que j’avais.

Derrière moi, l’homme du désert s’escrimait face à des guêpes géantes et dorées, une heureuse diversion qui nous assurait un bref répit. Il ne me restait plus qu’à dévorer le cœur pour conclure ma mission et rejoindre au plus vite mes compagnons. Je continuais mon approche vers les convois de chargement, mais pris un air sévère en regardant les pauvres hères qui devaient me considérer comme un sauveur.

« Fuyez pauvres fous ! Le salut n’est pas en ce lieu réclamé par la mort. »

J’avais rugi avec force, autant pour les effrayer que pour leur mettre un coup de pied au derrière. Et effrayés, ils allaient l’être car en faisant les derniers pas vers le corps inerte auréolé de rouge, je me transformai en l’engeance cauchemardesque de Phaitos. Ignorant les pécores m’entourant qui devaient maintenant crier ou courir, je m’accroupis pour observer le cadavre. Mes flocons meurtriers avaient laissées des trainées sanglantes sur la totalité de son corps et ses vêtements étaient en lambeaux. Des bulles immondes coagulaient au coin de sa bouche et ses yeux s’éteignaient lentement.

Je n’eus pas à forcer beaucoup pour déchirer de mes griffes le cuir abimé de son armure et dénuder son torse. Sa peau blanche paraissait si fragile que j’eus une seconde de retenue. Mais la vie l’avait déjà quitté et j’allais devoir oublier au plus tôt toute vertu avec les sales besognes que j’allais devoir accomplir pour le dieu de la mort. D’un coup sauvage, je plantai mes griffes sous les côtes. La peau s’ouvrit comme un poire mûre et mon peau pénétra les entrailles encore chaudes. Tâtonnants, mes doigts crochus trouvèrent puis serrèrent le cœur inerte. En tirant brutalement, j’arrachai le viscère aux vaisseaux qui lui étaient associés et le sortis du poitrail dans une gerbe sombre.

Avec une avidité malsaine, je portai l’abat à ma gueule et l’enfournai sans vergogne. La chair filandreuse rendait l’âme entre mes dents, au sens propre comme au figuré. Je me redressai, laissant goutter le sang de ma main recouverte de pourpre et essuyant mon menton empoissé du dos de mon autre main. L’âme était lourde et mon estomac commençait à me lancer. En attendant de me remettre de ce léger vertige et pouvoir foncer dans la forêt rejoindre mes compagnons d’infortune, je décidai d’enquêter un peu. Je m’approchai des chargements et ouvrit un sac pour en voir le contenu.

Solitaire dans l’âme, la garzok ne se préoccupa pas de la jeune Neila qui la suivait. Virina n’avait qu’une idée en tête, retrouver coûte que coûte son sac renfermant tous son équipement. Une fois les marches gravies, sans méfiance, l’orque appuya sur la clenche de la porte qui s’ouvrit sans résistance. Dès qu’elle fut entrouverte, la garzok s’arrêta net éblouit par la lumière du jour qui contrastait avec la pénombre de la cale du navire. Une fois ses pupilles contractées, Virina comprit enfin qu’elle se trouvait sur le pont d’un navire. Alors qu’immobile, elle scrutait les environs à la recherche de ses affaires, un homme aux yeux rouges et tout habillé de noir, celui-là même qui était descendu leur rendre visite dans la cale, s’adressa à eux.

Virina ne comprit pas exactement le sens de ses paroles, ou plutôt ne saisit pas vraiment la nécessité de faire une telle remarque. Pour la garzok, les mots devaient être utilisés avec parcimonie et seulement pour exprimer ses besoins les plus primordiaux. C’est ainsi que dévisageant son interlocuteur, elle le questionna :

« Où est mon équipement ? »

Puis son attention fut attirée vers acolyte de Crean, un être étrange, mi-humain, mi-artificiel. Sans le quitter des yeux, la tête légèrement penchée de côté, la guerrière se demandait si l'une de ces nombreuses pièces de métal ne pourrait pas lui être utile.

@Lillith : Les esclaves se sont enfuis dans la forêt, sauf deux qui n'ont pu te quitter du regard.

"S'enfuir, mais pour aller où ? Sur le bateau, les gardes nous reprendront et nous obéirons. Dans la forêt, la mort nous attend, certains ont déjà essayé. Je n'ai pas peur, mais je ne sais pas où aller. Merci de nous avoir libéré, même si c'était pas votre but, n'est-ce pas ?"

Dans les sacs, il n'y a rien d'intéressant, de la nourriture, des plantes séchées, des plumes, beaucoup de plumes en fait...

@Sirat et N'kpa :
Jet d'apprentissage de la CC : échec (tu aurais développé, ça passait)
Jet d'hypnose : réussite critique (tu sais que je te hais ?)
Jet d'attaque : Réussite
Jet d'attaque de Sirat sur les autres guêpes : Réussite
Guêpe 1 : sous hypnose
Guêpe 2 : Réussite, mort le pied de Sirat
Guêpe 3 : Echec critique (mais... mais )
Guêpe 4 : Réussite critique sur Sirat (niarf ! )

La lame de Sirat frappe une guêpe dont elle vient trancher une aile. La bestiole tombe lourdement au sol, incapable de voler. Cependant, une fois sur le sable, elle est capable d'avancer et vient mordre la patte velue la plus proche, celle de Sirat (-3PV).

N'kpa parvient à hypnoser un monstre, qui choit au sol, incapable de bouger. Elle en profite pour lui sauter dessus et tenter de la mordre. Mais le métal est solide et la mâchoire du lémurien pas très adaptée à mordre sur un truc aussi dur.

Les deux autres se ruent sur Sirat, la première se rate lamentablement et finit au sol, heurtant sa voisine à l'aile coupée.
La seconde cependant profite pour foncer sur l'humoran et lui enfonce son dard dans l'épaule. La piqûre, en plus d'être douloureuse (-8 PV), gonfle et engourdit le bras de bouclier de l'enchanteur. (impossible d'utiliser ton bras de bouclier durant 5 tours)

@Virina :

"Ton équipement, vieille Garzok ? Il est là-bas, au pied du garde." Dit-il en désignant un garde à l'autre bout du pont. "Je m'attendais à te voir sortir de l'autre coté."

Ni Crean, ni Kynth ne bougent... Le garde ayant ton sac dégaine son épée, défi ou prévision ?

"Et le mien ? Je suppose que c'est celui-là ?" Demande Nellia en désignant un autre garde, ayant un autre sac à ses pieds.
Information confirmée par le sourire de Crean...

Le soleil inondant le pont du navire, Virina n’avait cessé de fixer l’étrange homme de métal alors que la plus belle vue du monde s’offrait à elle. En sortant de l’obscurité qu’offrait la cale du vaisseau, la garzok aurait pu s’émerveiller du lieu paradisiaque où le sombre bateau venait d’accoster. Un sable blanc et fin, une magnifique eau bleue aux apparences de pureté qui vous invitaient à y plonger, une flore luxuriante, un ciel célurien et en prime un soleil aux rayons ardents. Mais notre vieille guerrière n’avait rien vu de tout ça, ou du moins n’y avait apporté aucune attention. Elle n’avait pour le moment qu’une idée fixe, retrouver son équipement.

Et justement, l’homme aux yeux rouges qui se comportait comme s’il était le maître des lieux répondit nonchalamment à sa question. Il lui désigna du regard l’équipement si recherché qui gisait au sol, au pied d’un autre garde tout de noir vêtu. À ces mots, Virina émit un petit grognement de plaisir tout en montrant ses dents au gardien de ses biens.

Ce geste pouvait être interprété comme une provocation de la part de la garzok, et à y réfléchir c’était peut-être le cas. Une chose certaine, ce petit bruit, annonçait pour celle qui l’avait émis qu’une partie de plaisir allait débuter. À pas rapide, le sourire aux lèvres, les dents sorties, la guerrière se dirigea vers celui qui surveillait ses affaires. Non seulement on lui remettait ses armes, mais en prime on lui offrait un homme à tuer en entrée.

Il y avait avec elle sur le pont la jeune femme encapuchonnée répondant au nom de Neilla, mais la vieille créature verte ne s’en occupait point, puisque pour le moment elle n’avait aucunement besoin de ses services.

Lorsque l’intéressé dégaina son épée, Virina ne put se contenir. Elle lâcha le bâton de bois, dégaina elle aussi son épée ensanglantée, l’empoigna à deux mains et tout en lâchant un effrayant cri de guerre, elle chargea vers sa cible.