Le mort ne bouge pas. Il ne répond pas. Il ne s’agit que d’un simple squelette en armure, inerte et passif. Mort. Satisfait, en quelque sorte, de cette découverte, je regarde derrière moi si Sidë arrive. Pas encore. Comme elle n’est pas là, j’en profite pour inspecter de plus près le squelette, n’hésitant pas à le fouiller pour voir s’il cache quelque chose qui pourrait me servir, ou doté d’une valeur quelconque…

Alors ce cher guerrier en armure est assez riche finalement et son équipement est en meilleurs états que lui, si tu exceptes sa paire de jambière traînant dans une flaque d'eau... Tu chopes sur lui :

• Une armure emprunte de runes (end+5, mag+ 12)
• une paire de gantelets munis de longues griffes (maîtrise SA) for+22, end+1
• une paire de bracelet de protection (end+1, esquive AJ +6, mait AA +6, reflète le moindre éclat au centuple (permet d'éclairer à 15 mètres avec le reflet des étoiles) )
• un harpon équilibré (for+14, mag+5, maitrise AJ+4)
• un casque serti. (end+7, for+1, mait AA +2)
• une paire de jambière abimée (end+1)
• un bijou for+17, maitrise sans arme +4, end+3
• une fiole en cristal contenant une potion de force (for+3 durant 6 tours, 2 doses)
• un lot de pierres précieuses d'une valeur de 105 yus

[hrp : t'as eu un bol de cocu, le mec est full équip et la qualité du matos est tiré sur un D30]

(Jackpot !)

Je ne saisis pas bien l’intervention de Lysis, mais je suis totalement satisfait de ce qui se trouve sur le cadavre de cet aventurier déchu. Un matériel un peu poussiéreux et ancien, mais dont je pourrais tirer un prix énorme dans les échoppes kendranes ou ynoriennes. Précautionneusement, j’ôte chacune des pièces du squelette afin de les ranger à leur place sur ma personne. Je commence par l’armure, assez souple, que je plie soigneusement pour qu’elle prenne le moins de place possible dans mon sac. Je réorganise celui-ci afin que mes potions soient aisément accessibles, les glissant dans une petite pochette, sur le côté. Je place directement sur l’armure les bracelets de protection et les gantelets aux griffes acérées. Par-dessus, je cale le casque serti, dans lequel je glisse la chevalière qui, entre mes doigts, émet une vibration de puissance clairement perceptible : un objet magique, à n’en pas douter. La potion, je la glisse dans la pochette, avec les autres. Et je sens que je ne peux pas remplir indéfiniment mon sac, et décide de laisser le harpon et les jambières à ma comparse, Sidë.

Elle en aura sûrement plus l’usage que moi… une fois mon méfait commis, mon viol d’intimité létale, je me retourne vers l’entrée de la pièce pour voir si l’elfe bleue ne parait toujours pas.

Tu es entrain de finir de charger ton sac que ta compagne arrive à l'entrée de la pièce et te rejoins, près du cadavre. Les yeux brillants, elle admire le harpon que tu lui as laissée, le prend en main, le soupèse et soupire avant de l'accrocher à son sac.

"Bien trop lourd pour moi, dommage."

Quant aux jambières elle les délaisse, beaucoup trop abîmé pour elle !

Sidë arrive enfin, et me rejoins vite près du squelette étendu et dépossédé de tous ses biens. Visiblement heureuse du matériel que je lui ai laissé, elle soupèse un instant le harpon tout en le lorgnant avec des yeux pleins de convoitise, mais finit par conclure qu’il est trop lourd pour elle. J’écarquille les yeux d’incompréhension. N’a-t-elle donc pas de force ? Je finis par hausser les épaules en me disant qu’elle en fait ce qu’elle veut, et que ce n’est certainement pas moi qui changerai quoi que ce soit à ça.

Et non seulement le harpon est trop lourd, mais selon elle, les jambières sont trop abîmées. J’ai beau partager son apparence, je ne la comprends vraiment pas. Les femmes sont complexes… Trop, parfois, sans doute. C’est aussi ce qui fait leur charme…

Mais l’heure n’est pas à de telles questions métaphysiques : il faut explorer cette tour sombre.

« Sidë, tu veux bien ouvrir cette porte pendant que je vais voir ce qui se trame dans le couloir là-bas ? »

Sans attendre sa réponse, puisque ce n’était pas vraiment non plus une question, je m’avance vers le couloir, attentif au moindre détail, et j’avance jusqu’au coude pour voir où celui-ci mène, tout en gardant un moyen de garder Sidë à vue, bien sûr.

Au bout du couloir, juste après le coin, tu découvres une pièce petite, étroite, sombre et surtout vide... A l'exception d'un cristal brillant d'un éclat bleu, droit en face du passage.

Sidë de son coté a ouvert la porte, une larme à l'oeil qu'elle essuie rageusement. Tu peux juste voir un nouvel éclat bleuté briller de son coté aussi, mais beaucoup plus bas que d'habitude.

"Y a un coffre, Cromax. Un simple coffre fermé avec un cristal bleu."

La pièce que je découvre en allant plus avant dans ma recherche est totalement vide, et d’une taille plutôt réduite par rapport à ce que j’ai découvert jusqu’ici dans cette immense tour. J’inspecte les murs un instant, sans rien noter de particulier, à part l’existence d’une porte munie d’une pierre bleue. J’avale ma salive nerveusement, car je n’accepte que peu me défaire de mes souvenirs positifs. C’est alors que Sidë intervient en me disant qu’elle a découvert un coffre de son côté. Un coffre fermé par un nouveau cristal bleu…

Je m’approche de sa position avant de remarquer qu’elle a les larmes aux yeux. Je ne la savais pas si sensible, et j’esquisse une grimace gênée. Se séparer d’un souvenir est une chose cruelle… Moi qui ai oublié tout mon passé, j’en sais quelque chose, mais j’ai aussi eu le temps de m’y être fait, finalement. Si bien qu’une telle séparation m’est moins blessante que pour elle, vraisemblablement.

Je lui pose une main sur l’épaule, pour la rassurer.

« Je m’en charge… »

Je e souhaite pas laisser un coffre derrière moi s’il contient quelque chose capable de m’aider dans ma progression… Je m’en approche donc et prends une grande inspiration. Je dois trouver un souvenir positif dont je devrais me débarrasser.

(Ca ne doit pas être quelque chose de crucial, juste quelque chose de positif…)

(C’est difficile… Je ne souhaite pas perdre des souvenirs positifs, chacun d’entre eux m’est cher.)

J’expire longuement, fouillant dans ma mémoire pour trouver un souvenir à supprimer… Le premier qui me vient est sans doute mon dernier souvenir positif en date sur Yuimen : la rencontre avec Onmal Archevent, père de Léonid… Je tente donc d’ouvrir le coffre en pensant à ce brave homme qui nous a accueilli chez lui avec tant de bienveillance.

Le coffre s'ouvre donc sur un monceau de pierres précieuses de toutes les couleurs qui étincellent donnant un éclat particulier à la pièce.

Vous découvrez ainsi l'équivalent de 1662 yus en pierre brillante. Mais les éclats de couleurs sont surtout dû à une pierre, de la taille d'un creux de main d'où émanent une lumière forte, sans être aveuglante, chaude comme une flamme.


(((fiche mise-à-jour, la pierre ne prend pas de place^^)))

[HJ : est-ce normal que la pierre scintillante ne soit pas sur ma fiche ?]

Sans difficulté, et alors que le souvenir que j’ai choisi disparait totalement de ma mémoire, à tel point que je ne me rappelle même plus de ce que c’est, le coffre s’ouvre sous mon impulsion, et le trésor qu’il contient s’offre à ma vue, comme une merveille de richesse vers laquelle je tends les mains avec avidité, sans même suspecter un piège. J’empoche ainsi un bon butin de pierres précieuses, monnaie de ce monde sous-marin, qui va rapidement rejoindre les autres dans ma bourse.

Je pioche aussi une pierre plus grosse que les autres, qui semble luire de mille feux, éclairant la pièce autour de moi sans pour autant m’aveugler ou m’éblouir. Hélas, lorsque je la touche, elle manque de peu de me brûler les doigts, et je la relâche également dans ma bourse de cuir, où je sais qu’elle sera à l’abri et qu’elle ne causera aucun dégât, s’étant déjà trouvée parmi des pierres précieuses.

Je me redresse alors vers Sidë, qui cette fois me devance vers la pièce que j’ai découverte juste avant. Elle m’attend devant la porte au cristal bleu, et je contemple un moment les reflets bleutés de sa peau sous la lumière que dégage la pierre voleuse de souvenirs. Elle a perdu un souvenir douloureux, pour que j’ouvre un coffre, et je décide donc de prendre à charge moi-même cette nouvelle épreuve. Mais avant, je farfouille dans mon sac afin de me saisir d’une petite fiole pleine d’une eau bénite par un prêtre de Rana, qui m’a été offerte il y a longtemps. Il m’avait alors assuré qu’elle m’apporterait vaillance et protection au combat pendant un temps limité, mais assez long en soi. Je l’avale d’une traite avant d’ouvrir la porte, comme mû par une intuition de danger proche…

Et c’est alors que je décide d’oublier un souvenir positif, qui s’offre à moi dans toute son évidence. Je décide d’offrir au cristal le souvenir du goût du vin que m’a fait goûter Dame Pulinn lors d’un de nos entretiens… Ce vin liquoreux à l’apparence d’or et de miel, au goût sucré et prenant…

(Pourquoi oublier cela ?)

(Pour pouvoir m’étonner à nouveau lorsque je m’en délecterai à mon retour, bien sûr !)

Je sens les pensées chaleureuses de ma faera m’envahir, et tourne la poignée de la porte, cette pensée en tête…

Ton souvenir disparaît avec la porte, vous laissant découvrir une nouvelle salle, à peine plus petite que la précédente. Celle-ci est éclairée par une pierre scintillante semblable à celle que tu as trouvé, reposant dans une coupelle tenue par des chaînes au milieu du plafond.

Visible sous cette lumière, deux squelettes, dont l'un est manifestement mort d'une fléchette dans le crâne. Le second repose couché, à coté d'un grand coffre de bois cerclé de métal. Au fond de la pièce, il y a une porte, une simple porte de bois, légèrement entre-ouverte.


(((ps: la pierre scintillante, c'est en gros une torche qui s'éteint jamais. Et quand je parlais de chaud comme la flamme, je parlais de la lumière, pas de la pierre^^ Elle peut donc refroidir en un post pour que tu l'utilises^^)))

(La pierre, elle n’est plus chaude.)

(Quoi ?)

(Prends-là, elle peut te servir.)

Obéissant aux ordres mentaux de Lysis, je pioche dans ma bourse la pierre lumineuse, à l’instant où j’entre dans la nouvelle salle. Celle-ci est éclairée par un minéral semblable à celui que je tiens en main, brillant de mille feux pour éclairer l’endroit. Deux squelettes sont présents dans l’endroit, défunts passés d’une aventure oubliée. L’un a la tête transpercée d’une fléchette, l’autre est allongé sur un coffre de bois.

Prudent, je décide de longer les murs en les éclairant de ma pierre, afin de distinguer le moindre piège, ou déclencheur suspect, qui pourrait me laisser dans l’état du squelette planté. Si je ne trouve rien, je n’aurai qu’à me rendre vers lui, afin de le fouiller. Dans un murmure à Sidë, je lui dis :

« Occupe-toi du second, et regarde ce qu’il a sur lui. »

Clé, plan, sac, armes et artefacts oubliés, je prendrai tout ce qui pourrait m’être nécessaire ou utile.

Il n'y a nulle part signe d'un piège visible, si on excepte la fléchette. Pour ce qui est du matériel que vous pourriez trouver sur eux, vous vous rendez assez vite compte qu'ils sont là depuis un certain temps et que le gros du matériel est trop abîmé pour être utilisable.

Cependant, vous trouvez quand même quelques petites choses en bon état :
-> 226 yus en pierre précieuses au total
-> une bague en or (end+9, mait AA +4)
-> un pendentif en or (end+10)
-> la fléchette (empoisonnée, 1/10 de tuer automatiquement, 7/10 d'ôter 1/3 des PV/tour durant 3 tours, 2/10 de ne pas agir. Usage unique)

Je ne trouve aucun signe de piège dans la pièce, aucun mécanisme visible ou trou cracheur de fléchettes. Aucune dalle suspecte, aucune corde tendue en travers de notre chemin. Rien. Je peux donc me mettre à fouiller les cadavres, et Sidë fait de même de son côté. Le squelette à la fléchette est moins pourvu que le dernier que j’ai rencontré, mais les objets qu’ils portent sont cependant assez intéressants et travaillés. Les aventuriers ayant affronté par le passé ces couloirs secrets étaient bien équipés, c’est certain.

Des pierres précieuses que je glisse dans ma bourse déjà fort gonflée, et deux bijoux en or pur à l’éclat attrayant.

(Ce sont là des bijoux d’une grande puissance, mon Cromax. Des bijoux rares et chers…)

Mais mon regard est trop captivé par l’éclat doré de ceux-ci pour que je me laisse saisir par son intervention. Il est évident qu’ils sont rares et chers. Puissants. Emplis d’une magie ancienne et dangereuse. J’ouvre mon sac encombré pour les ranger, et je tombe sur la paire de gantelets de protection que j’ai ramassée dans une pièce voisine, sur le premier squelette. Ils me sont inutiles, dans le sac, car je compte garder les miens le plus longtemps possible, avec leur blason kendran gravé dessus, reconnaissance officielle du Roi Solennel.

« Tiens, Sidë. Tu n’en as pas, ils pourraient toujours t’être utiles. »

Je tends les protections à l’elfe, et ne résiste pas à l’envie d’enfiler les deux bijoux d’or. J’ôte de mon cou le médaillon mystérieux et la chaînette en argent offerte par le prêtre de Rana afin d’y placer le pendentif d’or que je viens de découvrir. Je glisse également à mon annuaire droit l’anneau d’or, tout en rangeant les deux autres bijoux, auxquels je tiens énormément, au sein de ma besace, dans une poche adjacente, afin de ne pas les perdre. Quant à la fléchette, je la tends à Sidë.

« Tiens ça aussi : ça peut-être utile, si on trouve à quoi ça sert. Ce type n’est pas mort d’une simple fléchette dans le crâne. Elle doit avoir des pouvoirs cachés. »

Une fois l’échange effectué, je baisse le regard sur le coffre cerclé d’acier qui stagne à ses pieds.

« Vas voir ce qui se trame derrière cette porte, je m’occupe du coffre… »

Une fois de plus, et avec la plus grande prudence, je vérifie qu’il n’y a aucun piège sur le coffre, avant de tenter son ouverture…

[HJ : la fiole d’eau bénite est à ôter de ma fiche, je l’ai absorbée avant d’entrer dans la salle. La chainette en argent du prêtre de Rana et le médaillon mystérieux sont à glisser dans mon sac, et seront remplacés par les deux bijoux en or que je viens de trouver. Les bracelets de protections reviennent, eux, à Sidë, et sont donc à effacer de ma fiche également. ^^]

Derrière la porte, Sidë découvre une salle vide, qu'elle illumine avec les brassards que tu lui as donné. La salle est à peine plus grande que la précédente, percée d'une porte à sa droite et d'une autre porte à gauche.

Jet de découverte de pièges : 70 (((je te hais! )))

Pour ta part, tu découvres très vite qu'il y a un piège sur le coffre et qu'il s'actionne (au dire de ta faera) à la moindre ouverture du couvercle. Elle t'annonce ainsi qu'il y a pas moins de 7 pièges différents...

(Touche pas à ça !!)

À peine ai-je posé la main sur le coffre que l’invective de ma faera me stoppe dans mon mouvement.

(Pourquoi donc ?)

(Ce machin est bourré de pièges qui s’activent sitôt le couvercle ouvert. Il y en a sept au total, autant dire un joli cocktail mortel qui t’attendait !)

Consterné, je regarde le coffre avec un air nettement moins enjoué. Et très vite, je m’en détourne et m’en éloigne, juste au cas où ses mécanismes usés le feraient exploser dans un jet de lames acérées. Je me précipite pour ainsi dire sur les talons de Sidë, manquant presque de lui rentrer dedans en la rejoignant dans la nouvelle salle qu’elle vient de découvrir, et d’éclairer grâce à sa nouvelle acquisition, une torche portative bien pratique.

Aussitôt arrivé dans celle-ci, totalement vide, si ce ne sont deux choix de passage, je me fie à mon sens de l’orientation hors du commun, et aussi (surtout) à la carte mentale que Lysis dresse dans mon esprit à mesure que j’avance dans cette tour immense, et repère la porte de gauche comme étant celle menant vers l’entrée. Une porte qui aurait finalement pu m’éviter un long détour pas fondamentalement dangereux, et plutôt riche en butin.

Je me réjouis donc de ce petit détour, et décide tout naturellement de prendre la porte de droite, vérifiant qu’aucun piège n’y est posé, au cas où. Je me sens un eu paranoïaque, sur le coup, mais bon… après ce qui a failli m’exploser à la figure, je préfère rester prudent.