L'Univers de Yuimen déménage !

Psylo · **Posté:** Mer 14 Sep 2011 15:42

Jeanne d'Arc s'en retourne dans sa tombe (Partie II)

Ma petite chansonnette détournée eut, comme je l'avais prédit, pour effet de faire réagir la voix rauque qui s'élevait dans ma tête. Cependant, la réaction ne fut pas celle que j'attendais, et au lieu de s'étonner d'entendre ma comptine, elle répondit le plus naturellement du monde qu'il était étrange de manger des crapauds avant de chantonner de nouveau sur un nouvel air.

J'allais lui répondre lorsque la même voix se fit soudain entendre :

« Ouille, ouille, ouille »

Je me tendis alors immédiatement. Je ne m'attendais pas le moins du monde à tomber sur la voix de ma tête au beau milieu de cette route. Pourtant, cette voix avait quelque chose de familier et j'étais presque certain que c'était la même qui parlait dans ma tête. C'était très étrange. Dans le doute, je demandai à Toal dans un murmure :

"Tu as entendu toi aussi ?"

(Oui ... On dirait que quelqu'un s'est fait mal)

Je me tendis encore un peu plus en lançant des regards inquiets à droite et à gauche. Mais je ne pus rien distinguer d'intéressant, à part quelques broussailles qui longeaient le long de la route et le soleil qui déclinait de plus en plus.

"Il y a quelqu'un ?" lançai-je inquiet.

Puis, après un instant de réflexion, j'ajoutai sans vraiment y croire.

(Hé ! Le chanteur ! Tu es là ?)

Gamemaster8 · **Inscription:** Lun 7 Sep 2009 04:57 **Messages:** 13066

Intervention gmique pour Psylo

A ta question, la même petite voix te répond :

« Bien sûr, il y a moi. »

Bien que tu l’entendes parfaitement, la voix semble provenir du fossé un peu plus loin devant, juste à l’endroit où le sentier bifurque abruptement vers la droite.

(oui, oui, je suis toujours là....tout comme toi…. Mais tu ne devais pas être à l’auberge de la tortue guerrière toi ? )

Si tu t’approches du fossé, tu ne verras rien de plus qu’un petit buisson.

Psylo · **Posté:** Dim 18 Sep 2011 23:47

Re-recontre fortuite

À ma plus grande surprise, les deux voix me répondirent presque en même temps. La première à voix haute, me signifiait, qu'en effet, il y avait bien quelqu'un tout près de là où je me tenais. La voix semblait s'élever du fossé situé un peu plus haut sur le sentier. La deuxième m'étonna d'autant plus puisqu'elle me demanda pourquoi je n'étais pas à l'Auberge de la Tortue Guerrière.

Qui était au courant que je m'étais installé à l'auberge ? Milyah ? Non elle était partie ... Bab ? Non, il était plutôt du genre chansons à boire ... Sam ? Non, il savait bien que j'étais parti de son auberge. Mais qui alors ... Je me creusais la tête tandis que j'arpentai les quelques mètres qui me séparaient du fossé d'où j'avais cru entendre la voix.

Soudain, mon esprit s'éclaira. Il y avait bien une autre personne qui savait. Une personne à qui je l'avais dit quelques heures plus tôt. Un petit gobelin gourmand et accro aux gâteaux, oui, c'était lui, j'en étais sûr !

(Fenouil ?)

J'avais alors atteint le fossé et ne pus apercevoir qu'un petit buisson. J'écartai délicatement les feuillages pour m'assurer que le gobelin n'y était pas caché tout en ajoutant un "Fenouil, c'est toi ? T'es dans ce buisson ?" presque inutile.

Gamemaster8 · **Inscription:** Lun 7 Sep 2009 04:57 **Messages:** 13066

Intervention gmique pour Psylo

Alors que tu atteignais le fossé, tu pus sentir une présence à tes côtés, tu pus même entendre des bruits de pas.

(Oui, oui, c’est moi) répondit Fenouil.

Et puis lorsque tu écartes les feuilles du buisson, c’est dans ton dos, de nouveau sur le chemin que Fenouil te répond.

« Non, ça va maintenant, je suis revenu sur le chemin. Je ne savais pas que le chemin tournait comme ça, moi je continuais tout droit. »

Si tu te retournes, tu ne verras rien… pas de Fenouil, et pourtant il est bien là puisqu’il te parle comme si de rien n’était.

Tu t'en vas à Oranan ? On pourrait y aller ensemble. A deux, il serait plus facile de se retrouver dans cette nuit noire.

(((Hors rp: Pour éviter toute confusion, je tiens à préciser que vous êtes en plein jour. Certes, c'est nuageux, mais le temps n'est pas à l'orage. )))

Psylo · **Posté:** Mer 21 Sep 2011 00:03

Un borgne au pays des aveugles (Partie I)

(Oui, oui, c’est moi)

En effet, c'était bien Fenouil, ce dernier venait de me l'affirmer par télépathie. Mais que faisait-il donc au milieu de la route, seul ? Quoique, moi aussi, j'étais au milieu de cette route ... Seul ... Enfin, pas tout à fait puisque lorsque je m'approchai du buisson et en écartai les branches, j'entendis la voix du gobelin s'élever dans mon dos, me signalant qu'il était revenu sur le chemin. Je me retournai d'un coup d'un seul, mais ne vis rien. Je fus estomaqué, je l'entendais pourtant parfaitement, comme s'il était en face de moi ! Et voilà qu'il enchaînait, comme si de rien n'était, me demandant si j'allais à Oranan et me proposant de m'accompagner.

"Quoi !? Mais ... Attends, tu me parles dans ma tête ou à voix haute là ? Na ! Cette route va à Oranan ? Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Et pourquoi je ne te vois pas ? Et comment ça il fait nuit noire ? Il fait jour ! Mais qu'est-ce qui se passe, par Moura ? Na !"

J'avais enchaîné toutes ces questions les unes après les autres, sans m'arrêter. Bien que Fenouil semblait ne pas se rendre compte de tout cela, je comptais bien recevoir des réponses.

Gamemaster8 · **Inscription:** Lun 7 Sep 2009 04:57 **Messages:** 13066

Intervention gmique pour Psylo

Fenouil, éclata de rire puis finit par te répondre :

« Tu en as des questions toi ! »

(♪…rond, rond petit patapon. ...♪ ...)

Puis après quelques secondes où tu pus l’entendre chanter dans ta tête, il te répondit :

« Attends un peu, cette nuit est beaucoup plus chaude que je croyais, je vais retirer quelques doublures. »

Et puis, une main apparue. Celle-ci se leva et sembla tirer sur quelque chose et enfin le visage tout souriant de Fenouil apparue. Il finit par retirer complètement sa cape de dissimulation haute qualité et la rangea dans son lourd sac. Cette cape s’avérait d’une grande qualité puisqu’elle le camouflait même lorsqu’il était en mouvement.

« C’est pas moi qui parle dans ta tête, mais mon bonnet rouge. »

Il te sourit de toutes ses dents avant de rajouter :

« Tu viens avec moi ? Je cherche Azalée !..... Et puis, ne te vexe pas, mais nous sommes réellement la nuit, c’est même un gentil monsieur qui me l’a dit. »

Il s’arrêta net, plissa les yeux, plaça son index sur sa bouche avant de déclarer en tentant d’imiter une voix plus grave, celle du monsieur :

« Pour toi, petit homme vert, il fera nuit, je te le garantis »

Tout fier de lui, il rajouta :

« C’est exactement ça qu’il a dit le monsieur et puis comme par miracle la nuit est tombée ! »

Psylo · **Posté:** Mar 27 Sep 2011 00:20

Un borgne au pays des aveugles (Partie II)

Fenouil, enfin ce que je pensais être Fenouil puisque je ne pouvais être certain comme il était invisible, se mit à rire à gorge déployée avant de déclarer qu'il avait trop chaud. C'est alors que je pus voir, à mon plus grand étonnement, une main jaillir de nulle part. C'était une petite main à la peau verte, celle d'un gobelin. J'eus un vif mouvement de recul, prêt à voir jaillir tout et n'importe quoi, mais c'est la tête du jeune gobelin qui apparut, munie d'un large sourire.

Je me détendis, expirant longuement par la bouche avant lancer un "Tu m'as fait peur ! Na !" souriant. Ce n'était qu'une cape d'invisibilité, d'une grande qualité d'ailleurs, puisqu'elle le rendait totalement invisible. J'allais lui demander où il avait bien pu trouver un objet pareil lorsqu'il me dit une chose étrange. Il me certifia que ce n'était point lui qui parlait dans ma tête, mais bien son bonnet rouge. Je jetai un oeil sur son crâne pour y apercevoir le même bonnet que je portais moi-même sous mon bonnet or, celui que je lui avais "emprunté" dans la maison aux gargouilles.

J'ouvris une fois de plus la bouche pour lui demander si ces bonnets permettaient à ceux qui les portent à parler par l'esprit lorsqu'il me coupa une nouvelle fois, décidément, ce gobelin était bavard :

« Tu viens avec moi ? Je cherche Azalée !..... Et puis, ne te vexe pas, mais nous sommes réellement la nuit, c’est même un gentil monsieur qui me l’a dit. »

Puis il se mit à imiter une voix grave pour me raconter comment la nuit était tombée. Je réfléchis un instant avant de lui répondre. Cet homme dont il parlait semblait bien louche ... Et si le gobelin avait été victime d'une sorte de maléfice ? Cela ne m'étonnerait pas, Fenouil était plutôt du genre naïf et nombre sont ceux qui aiment abuser de ce défaut. Je décidai de ne pas lui en parler pour l'instant, au risque de l'apeurer et attendais d'en savoir plus.

"Oui, tu dois avoir raison, il se fait tard. C'est moi qui y vois comme en plein jour. Je veux bien t'accompagner si tu veux, après tout, Milyah et Bab ne veulent plus de moi, j'aurais bien besoin d'un nouveau compagnon de route. Je veux bien être tes yeux, mais t'as intérêt à me porter, je coure pas derrière toi !"

Et sans prévenir, je grimpais dans son dos pour m'installer sur son épaule, confortablement calé au creux de son cou.

"Oranan, tu dis ? Ça peut être intéressant, peut-être bien que j'y retrouverai Milyah, elle vient de là après tout."

Puis je sortis de mon sac le pot de miel que j'avais pris à la taverne, l'ouvris, en tartinai un peu sur une tranche de pain avant de la tendre au gobelin.

"Il parait que t'aime bien le miel ..." dis-je en clignant de l'oeil avant d'ajouter : "Alors, dis-m'en plus sur cet homme que tu as rencontré et sur cette femme, Azalée, que tu vas voir ... La route tourne à droite ... Non, un peu plus à gauche ... Voilà tout droit maintenant."

Gamemaster8 · **Inscription:** Lun 7 Sep 2009 04:57 **Messages:** 13066

Intervention gmique pour Psylo

Fenouil te sourit de toutes ses dents lorsque tu lui annonças que tu acceptais de l’accompagner à Oranan. Puis il te laissa monter sur son épaule sans s’en formaliser comme s’il était des plus naturels que tu agisses ainsi.

Sans perdre de temps, il reprit la route en chantonnant dans sa tête.

(♪…un petit vieux avec les yeux trop bleus. une grande barbiche et ...♪ ...)

Puis Fenouil coupa court à sa chansonnette pour répondre à tes interrogations.

« Oui à Oranan. Mais le vieil homme a dit qu’il se rendait là pour rencontrer des gens, alors je me suis dit que peut-être Azalée avait eue la même idée. Et oui, tu trouveras sûrement aussi ton amie. »

Tout en dégustant la tartine au miel que tu lui as si gentiment préparé, en suivant tes directives de navigation, et en marchant à bon rythme, il poursuivit calmement :

« En fait, le gentil vieux monsieur s’apprêtait à manger le même gâteau que moi, mais puisque je l’avais vu en premier, j’y pris d’abord une belle bouchée. Il était succulent ce petit dessert au cacao… Puis Azalée et bien c’est mon amou..amie, une guerriere accomplie. »

Puis il cessa de parler pour se remettre à chanter mais dans sa tête seulement :
(♪…Un beau gros gâteau au cacao..♪ ...)

Psylo · **Posté:** Mer 30 Nov 2011 00:57

Voyage à dos de gobelin

Ce gobelin était pour le moins surprenant. Tout semblait lui paraître normal et bien qu'il soit loin d'être antipathique, semblait ne rien savoir de la politesse et des bonnes manières. Pire que cela, il semblait ne pas être fait pour vivre en société, c'était bien trop dangereux pour lui. Je n'étais pas expert en gobelins, mais celui-ci me paraissait particulièrement spécial, peut-être était-il très jeune ? Il faut dire que c'était impossible à savoir quand on ne connait pas les gobelins.

(C'est bien ma veine !) pensai-je avant de me rappeler, trop tard, que Fenouil pouvait entendre mes pensées. Décidément, il y avait bien trop de monde qui occupait mon esprit. C'était quand même un comble de ne pas pouvoir être tranquille, à l'intérieur même de sa tête !

"Tu sais ..." ajoutai-je après que Fenouil m'ait raconté comment, sans s'en rendre compte, il avait dû vexer un puissant mage. "Ça se fait pas trop, normalement de manger le déjeuner des autres sans leur en demander la permission. Dans ton peuple, c'est peut-être commun, mais chez les grand-dad ... euh, chez les humains, c'est pas très poli ... Tu n'as pas pensé que tu as pu le mettre en colère ce vieil homme ?"

Pendant que nous avancions, Fenouil chantonnait toujours dans sa tête et bien entendu, la douce mélopée se répercutait aussi dans la mienne. Non pas que j'exécrais les gens qui chantonnent en marchant car cela ajoute de la gaieté au voyage, mais ces chansons-là ne faisaient pas partie de mon répertoire.

"Je vois que t'aime bien les chansons, que dirais-tu d'en entendre une de chez moi ? En plus, ça tombe bien, ça parle d'aventures !"

Et sans attendre de réponse j'entonnai une vieille rengaine lutine :

"Pépé Pipeau tel était le nom
D'un lutin triste et sans compagnon
Toujours la solitude et la tristesse l'accompagnaient
Et il croyait que jamais il ne s'en débarrasserait.
Il faut dire qu'une vie facile il n'avait pas eu
Il en avait marre et d'en finir, il était résolu
Selon lui, partir à l'aventure était la solution
Mais pour aller où ? Vers quelle destination ?
A l'aveuglette il partit alors
Pour chercher ce qui serait son trésor.
Des amis heureux, gentils et aimants
Forts courageux et marrants
Dangereux le voyage promettait d'être
Mais ces dangers il allait envoyer paître.
Car dans son cœur une grande force résidait
Celle de rire et de faire ce qui lui plait ..." (((*)))

((( * : Chanson écrite par Luneoh )))

Gamemaster8 · **Inscription:** Lun 7 Sep 2009 04:57 **Messages:** 13066

Intervention gmique pour Psylo

Tout en trottinant d'un bon pas, Fenouil t'écoutait religieusement, et ça c'était certain puisqu'il ne chantait plus dans sa tête, ni remuait aucune pensée, dans le cas contraire, tu aurais tout entendu puisque vous êtes unis par vos bonnets rouges.

"Mon peuple ? Tu parles de ses peaux vertes qui tuent sans raison. Je ne fais pas partie de leur peuple moi, on a la même couleur de peau, c'est tout, je ne suis pas l'un des leurs c'est Ti-Jean qui me l'a confirmé et puis le vieil homme, je ne l'ai pas vexé, il était tout gentil avec moi."

Dans le ton de Fenouil, tu pouvais lire une certaine tristesse. Il n'y avait pas de doutes là-dessus, tu l'avais vexé.... un moment du moins, car lorsque tu lui parlas de chanter, le sourire lui revient et il écouta ta petite chanson en essayant apparemment d'apprendre les mots.

C'est ainsi que vous marchez une bonne partie de la journée, sans incident.

Puis Fenouil te déclara:

"Tu me le diras, lorsque tu verras le gros chêne qui borde la route, on pourra s'y arrêter pour s'y reposer. La nuit c'est fait pour dormir après tout."

Psylo

Auprès de mon arbre ...

La réaction de Fenouil lorsque je fis allusion à son "peuple" me surpris quelque peu. Je sentis que, quelque part, je l'avais vexé en le comparant aux autres gobelins. Il faut avouer qu'il n'était pas difficile de s'imaginer que Fenouil n'était pas un gobelin comme les autres et après tout, il ne se considérait peut-être pas comme l'un des leurs, lui-même. Mais je sentais que cette réaction cachait quelque chose d'autre, le passé de mon compagnon glouton n'était peut-être pas si rose. Je décidai d'attendre le bon moment pour relancer le sujet délicat, mais je savais que ma curiosité ne pourrait pas patienter bien longtemps.

Nous arpentâmes la route reliant Kendra-Kâr à Oranan tout le reste de la journée. Fenouil marchait à bon pas et je me félicitai d'avoir trouvé un tel moyen de locomotion, seul, le voyage aurait été au moins deux fois plus long. Le paysage était d'un ennui considérable. La route, presque toute droite, était entourée de champs jusqu'à Bouhen et les paysans kendrans, avaient, semble-t-il, la manie de tous cultiver les mêmes céréales et les mêmes légumes. Aussi, nous nous occupâmes en partageant, chacun notre tour, des chansons de notre enfance dans lesquelles, j'insérais, parfois en vers, les indications routières à Fenouil.

Lorsque le soleil atteignit presque son crépuscule, le gobelin glouton dû trouver qu'il faisait bien trop sombre et proposa de se reposer auprès d'un grand chêne. Grand chêne, qui comme par magie, s'élevait juste devant nous à quelques dizaines de mètres de là.

"Oui, je le vois, il est juste devant nous. Encore vingt mètres .... Oui, voilà ... Dix mètres .... C'est bon tu peux t'arrêter là. Va un peu vers la droite ... Non ! Plus à gauche .... Voilà, c'est bon on est juste au pied de l'arbre."

Je descendis de l'épaule de mon acolyte et m'étirai en poussant un long bâillement. Je regardai autour de moi pour chercher quelques brindilles et feuilles mortes afin d'allumer un feu mais je me rendis compte que je n'avais rien apporté pour voyager. Je n'avais ni briquet à amadou, ni manteau, ni couverture, rien.

"Heu ... Je n'ai rien pour faire un feu ni pour dormir. Je suis désolé, je suis parti un peu sur un coup de tête et je dois avouer que je n'y ai pas pensé ..." dis-je en me grattant l'arrière de la tête et en rougissant un peu.

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Gamemaster8 · **Inscription:** Lun 7 Sep 2009 04:57 **Messages:** 13066

Intervention gmique pour Psylo

Lorsque tu annonças à Fenouil la présence de l’arbre et sa proximité, tu pus entendre ce dernier s’exclamer en pensée.

(Le vieil homme avait en partie raison, il y a bien un grand chêne ici, mais il avait en partie tort aussi, je n’y suis jamais allé et encore moins pour attaquer les gens, Nan ! )

Fenouil n’eut pas le temps de te répondre pour le feu, car quelqu’un d’autres le fit à sa place.

« Tu n’as peut-être rien pour faire du feu, mais tu as sûrement quelque chose de plus intéressant dans ton sac qui pourrait m'être utile. »

Cette voix rauque et désagréable provenait de derrière le chêne, et l’être qui s’y trouvait terré, sortit alors de sa cachette.

Il te regarda un bref moment, mais c’est plutôt la tête de Fenouil qui le surprit, car bien sûr on ne pouvait voir que la tête de notre petit gobelin, le reste de son corps étant bien camouflé sous sa cape.

Tu n’eus pas besoin d’explication pour comprendre ce qui se passait. Cet individu était un gobelin identique en tout point à Fenouil. Enfin, physiquement du moins, car son attitude était tout à fait l’inverse, et son regard mauvais.

« Et bien, si ce n’est pas mon petit frère jumeau que voilà ! »

Fenouil , apeuré, ne répondit pas et se contenta de cacher son visage sous son capuchon, t’y enveloppant du coup.

(Nooooooooon, il n’est pas mon frère, Ti-Jean me l’aurait dit, et je ne suis pas un affreux gobelin.)

Le jumeau plus vite que Fenouil, eut juste le temps de flanquer un vilain coup de poing à son petit frère avant que ce dernier ne réussisse à ce camoufler.

Fenouil dissimulé sous sa cape tomba au sol.

« Montre-toi peureux »dit méchamment le gobelin.

((( Et voilà, je te laisse rp un combat libre contre ce gobelin, malheureusement Fenouil ne pourra t’être utile, tu devras te débrouiller sans lui )))

Fear Farrell · **Posté:** Dim 8 Jan 2012 15:32

Ep.1

Voila que le soleil se couchait déjà à l'horizon. Fear avait l'impression que la journée s'était terminée aussi vite qu'elle avait commencé. En réalité, c'est qu'il n'avait pas vu le temps passer, marchant sans interruption, l'esprit absorbé par ses prières. Silencieux, il continuait cependant d'avancer. Il ne faisait pas encore nuit, bien qu'elle ne tarderait pas à tomber, alors autant progresser encore un peu.

Farrell n'avait pas peur de la nuit, bien au contraire, il l'appréciait plus que le jour. Il se sentait apaisé lorsque cette dernière se montrait, pourquoi, ça il n'avait jamais vraiment compris. Peut-être n'était-il pas insensible à la beauté de ce voile ? Ou alors l'obscurité, le faisant disparaître aux yeux des gens, le réconfortait dans sa situation de solitaire ? Ou peut-être que, dans le fond, elle n'était que sécurité, du moins pour lui ?

Mais, même si Fear se permettait parfois de philosopher, il savait bien que traverser ces plaines pendant la nuit n'était que pure folie. Certes, il comptait avant tout sur Dieu, mais il ne préconisait pas l'inconscience et recommandait plutôt la raison. Les Orcs, les Gobelins et toutes les formes de mal encore inconnues rôdaient dans ces plaines, à la recherche de victimes et même s'ils ne lui faisaient guère peur, il ne serait pas en mesure de les affronter.

Mais voila, au bout d'à peine un kilomètre, la lueur du soleil venait de s'estomper et il était, désormais, trop fatigué pour continuer d'avantage. Il lui fallait s'arrêter dans un endroit plus ou moins sur et se reposer. Il n'avait peut-être pas soif et peut-être pas faim mais son corps était bel et bien épuisé. Observant ses alentours d'un rapide balayage, il ne vit rien qui puisse s'apparenter à un abris. Il n'y avait que des plaines obscurcies à perte de vue.

Restant un moment immobile, il se résigna alors à se coucher sur place, à même l'herbe fraîche et quelque peu enneigée, et à passer la nuit ici. Quelque part, ce n'était pas une si mauvaise idée car, la première chose que ferait un voleur ou autre vermine, serait de visiter les éventuels abris. Par ailleurs, ses habits étaient noirs et il pourrait donc facilement être confondu dans l'obscurité. De plus il n'avait presque pas de bagage ci ce n'était son petit sac et son bâton et enfin, il avait un allié de taille, le tout puissant.

Rester ici était peut-être même une solution recommandable. Il planta donc son bâton dans la terre ramollie par la fonte des neiges et se coucha à même le sol, se tournant sur son coté droit, la tête reposée sur son avant bras replié. Il allait avoir très froid, il le savait bien. Mais il n'avait pas le choix, s'il allumait un feu, il serait tout de suite remarqué.

Mais en même temps, il y était habitué. Les nuits n'étaient bien différentes ici que dans les ruines qui constituaient son habitât. La seule chose qui pourrait faire la différence, c'est qu'il pouvait s'abriter à coté d'un mur pour éviter le vent ou sous les restes d'un toit pour éviter la pluie. Ici, il était totalement découvert.

Terré dans ce silence toujours aussi froid, il pria, encore et encore. En fait, il ne s'était vraiment jamais arrêté d'implorer le Seigneur mais disons que le motif et le but des invocations changeaient parfois. Mais bientôt, le sommeil le gagna et il s'endormit finalement, espérant cette fois-ci, pouvoir amoindrir sa fatigue.

Ep.3

Fear Farrell · **Posté:** Lun 9 Jan 2012 19:43

Ep.2

- Quand je pense qu'au départ, nous n'étions que des simples trafiquants de champignons !
- Qu'est-ce que tu veux dire Barnaby ?
- Que cette histoire nous dépasse ! On est pas des criminels ! On est juste des ...
- Des quoi ?!
- Des pécores ... Des pécores qui essaient de se la jouer ...
- Je t'ai déjà dis mille fois que je savais parfaitement ce qu'on faisait ! C'est pas le moment de se poser des questions !
- Mais non justement, tu ne sais pas ce qu'on fait ! T'essais de te le faire croire, différence ! Tu savais bien que ce gars là était louche et regarde où ça nous a conduit ! On a du sang sur les mains !
- C'était un accident Barnaby ! Ce n'était pas prévu !
- Et la Fille ? C'était pas prévu aussi ?
- Oui, ce n'était pas non plus au programme ! Mais on avait pas le choix !
- On avait pas le choix ? Mais tu te rends compte de la gravité et de l'ampleur de la chose qu'on est en train de faire ? Je suis au bout du rouleau ! Je suis en train de plomber ma vie pour du vent ! Imagine qu'on découvre que c'est nous qui somme à l'origine de tout ça ? Je passerai le reste de ma vie derrière des barreaux si je ne suis pas exécuté !
- Personne ne le découvrira si tu arrêtes de gindre et que tu fermes ta gueule ! Il suffit qu'on la fasse parler, alors on aura notre argent et cette histoire sera terminée ! Il n'y a pas à s’inquiéter !
- Et si elle ne parle pas ? Il nous tuera Johann ! Et tu le sais très bien !
- Elle parlera ...

C'est à ce moment que Fear rouvrit les yeux. Il avait chaud, très chaud. Mais pourtant la nuit avait été glaciale ! En réalité, il avait une fois de plus ressentit son propre rêve. De l'angoisse, du doute, de la terreur et du désespoir, voila les quatre sentiments qui l'avaient submergé durant toute cette nuit.

Trempé dans sa propre sueur, il se tourna sur son dos et son regard se perdit dans l'horizon. Ces Hommes, qui étaient les ravisseurs de l'Elfe, ne savaient apparemment pas ce qu'ils étaient en train de faire. Cette situation les dépassait ? Ils tenaient par ailleurs à ce qu'elle parle, c'était comme vital pour eux.

Le coeur battant la chamade, Farrell décortiquait son rêve, ou plutôt son cauchemar, et cherchait à en tirer le plus d'informations. Il y avait apparemment eu un meurtre accidentel qui les avait conduit à réviser leur plan. Cette Elfe, donc, n'était qu'une solution alternative ? Et qui était ce fameux " il " dont le dénommé Barnaby avait parlé et pourquoi les terrifiait-il à ce point ? Il semblait même que cette personne était à l'origine de la capture.

Mais, plongé dans ses réflexions, il fut bientôt interrompu par une présence étrangère. Du coin de l'oeil, il put apercevoir une personne accroupie, de dos, en train de fouiller dans son sac et d'en dévorer, apparemment, le contenu. Il n'avait pas encore remarqué son réveil.

Arraché à ses pensées, Farrell se releva discrètement, dans son dos, et se saisit de son bâton. L'extrémité du bois étant taillé en pointe, il pouvait s'avérer dangereux de se retrouver désigner. L'attrapant de ses deux mains, il posa l'extrémité taillée sur l'épaule gauche du voleur.

Ce dernier, surpris, sursauta et se retourna presque aussitôt. En voyant Farrell, il fut quelque peu apeuré et tomba sur le dos. Mais il n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit que sa gorge était déjà pointée.

- Pitié ! Ne me faites pas de mal !

Dit-il en levant ses deux mains dont l'une contenait une Pomme croquée. C'était un jeune Homme bien maigrelet, assez mal habillé par ailleurs. Il pouvait peut-être s'agir d'un paysan, ou alors d'un déguisement. Mais dans les deux cas, il était en délit de vol.

Fear ne lui répondit pas et ne dégagea pas non plus son bâton. Il resta silencieux pendant un assez long moment, instaurant alors un silence assez inquiétant. Le garçon était étonné mais il prit de nouveau la parole.

- J'avais faim monsieur ... Et puis quand j'ai vu votre sac et vos Pommes ... Bah je me suis dis que vous en prendre une ou deux ne vous causerez pas de tord ... Il y en a beaucoup après tout.

Effectivement, il y en avait 19. Une par jour pour être plus précis. C'est en soit beaucoup mais cela n'était pas une raison. Il ne lui répondit d'ailleurs toujours pas.

- S'il vous plait monsieur, vous allez pas me ... Tuer pour ça hein ? Ça serait ... Stupide. Je vous aurai bien remboursé mais je n'ai pas d'argent ! Et puis j'ai eu tout juste le temps d'en manger ... Deux ... Enfin non, trois. Enfin, je veux dire quatre ...
- ...
- ... Six pour être franc. Mais la faim me tenaillait l'estomac monsieur ! Je pouvais pas résister !

Mais le silence revint de nouveau et Fear n'était décidément pas prêt à lui fournir une réponse. Il était là, à le mettre en garde, sans plus. Le jeune Homme observa longtemps le guérisseur noir. Il ne parvenait pas à distinguer le haut de son visage sous l'ombre de sa capuche. L'apparent paysan avait un air assez maladroit et la peur se lisait bien sur son visage.

- S'il vous plait ... Laissez-moi partir ! Je suis sincèrement désolé !
- ...
- Laissez moi filer et je vous le promet, je ne recommencerai plus !
- ...
- S'il vous plait ...

Finalement, il retira la pointe de la gorge de l'Homme.

- Merci monsieur ! Merci beaucoup !

Mais, Fear n'attendit même pas que ce dernier ne se relève. À la limite, il n'avait presque pas fait attention aux remerciements du jeune Garçon. il reprit en fait son chemin en lui tournant le dos et s'en alla, sans se retourner. Mais en oubliant au passage, son sac de Pommes.

D'ailleurs, le jeune Homme s'en saisit et couru après Farrell.

- Monsieur ! Vous avez oublié votre sac !

Mais Fear ne s'arrêta pas et continua d'avancer sans prêter la moindre attention à ses dires et au Garçon en lui-même. C'était comme s'il n'existait pas. Il n'avait pas bronché d'un cheveux. L'Homme arrêta finalement de le suivre après avoir quelque peu insisté. Il était totalement confus. Il ne savait même plus quoi penser si ce n'était qu'il venait de gagner de quoi satisfaire sa faim ... Pour le moment.

" Gardes-les, Dieu m'en donnera d'autres. "

Priant, réfléchissant et marchant en même temps, Fear était en réalité troublé. Que pouvait bien détenir cette Elfe pour mériter un tel sort et qui tirait les ficelles ?

Ep.4

Fear Farrell · **Posté:** Mar 10 Jan 2012 20:11

Ep.3

Les heures défilèrent, lentement, doucement. Et pourtant, Farrel n'avait, une fois de plus, pas vu la journée passer à tel point qu'il en était surpris de voir que la nuit était déjà tombée. C'était trop rapide pour lui. Mais, si le temps était passé aussi vite, cela en était de même pour la distance couverte et aussi, les montagnes de Nirtim se présentèrent bientôt à lui.

Ainsi les plaines s'arrêtaient là ? Fear était assez enthousiaste, cela signifiait qu'il avait déjà parcouru un tiers de la distance qui le séparait de Kandra-Kâr sans top d’embûche. S'arrêtant un instant pour prendre le temps de remercier le Seigneur, il ne prit cependant pas le temps de dormir. Cette partie du trajet serait probablement la plus dangereuse et l'erreur ne serait pas permise. Aussi, il valait mieux ne tenir qu'à peine debout et continuer d'avancer plutôt que de prendre le risque de s'endormir et de ne plus se réveiller ... Du moins, le pensait-il.

Mais il devait aussi reconnaître que cela n'allait pas être une partie de plaisir. Les efforts demandés pourraient êtres comparables aux trois derniers jours passés dans les ruines à la différence qu'ils seraient encore plus éprouvants et que Fear était déjà fatigué. Mais, sa foi et sa dévotion étaient son carburant et elles le poussaient à avancer.

En silence, il força le pas et, tout en priant, entama l'ascension des montagnes. Cela fut long et rude. Parfois, la pente était douce et le terrain praticable, parfois la montée était très difficile et le sol particulièrement accidenté. Par ailleurs, Fear se blessa et s'écorcha à plusieurs reprises tant en essayant de gravir un amas rocailleux que de se rattraper dans ses nombreuses chutes.

Mais le pire dans tout cela, c'est qu'il faisait nuit, froid et qu'il avait du mal à distinguer son environnement. La forêt qui recouvrait cette partie de la montagne était particulièrement épaisse et tout n'était que noirceur et confusion. Cela dit, il n'était pas plus effrayé que ça mais il devait reconnaître que sa progression serait de plus en plus dangereuse à mesure qu'il s'enfoncerait dans les montagnes, et par extension, dans la broussaille.

La route fut donc très longue mais il n'était pas question pour lui de s'arrêter. Son estomac criait famine, mais il n'avait rien à manger et de toutes les façons, il n'avait pas de temps à perdre à rechercher de la nourriture. Progressant en silence, vers son objectif, le ciel se mit à gronder et la pluie s’abattu finalement, le gelant littéralement sur place. Voila qui n'allait pas lui faciliter la tâche car rendant d'autant plus le terrain dangereux qu'il ne l'était déjà !

Mais il ne se démonta pas pour autant. Seulement, les choses ne semblaient pas vouloir s'arranger car bientôt, les premiers signes de la maladie se firent remarquer. Il avait au mal crâne, son nez s’obstruait et il avait de plus en plus de mal à se mouvoir sans compter la fatigue qui ne cessait de grandir !

Fear avait l'impression que tout se jouait contre lui, comme si quelque chose voulait le forcer à s'arrêter. Mais, il en était hors de question ! Il ne se reposerait qu'une fois sortis de ces montagnes. Continuant contre vent et marais, il dérapa à plusieurs reprises, se rattrapant de justesse grâce à son fidèle appuis, et manqua plusieurs fois de se casser quelque chose voir même de faire une chute qui aurait pu lui être fatale.

Les premières lueurs du jours apparurent enfin à l'horizon, redonnant quelques couleurs à ce paysage forestier, après une longue et éprouvante nuit de marche, sonnant le glas du froid, de la pluie et des ténèbres. Seulement, il était à bout de force ...

" ... Ne m'abandonnes pas. "

Semblait-il gémir dans son esprit. Mais peut-être n'avait-il pas compris ? Aperçevant au loin un torrent tumultueux, c'est en se demandant comment il pourrait faire pour le passer qu'il posa son pied sur ce qu'il croyait être un amas de feuilles. Une puissante mâchoire se referma sur sa cheville dans un claquement mécanique assez bruyant.

Fear, fatigué, ne comprit pas tout de suite ce qu'il venait de se passer et aussi chercha-t-il a faire quelques pas avant de se rendre compte que sa cheville droite était bloquée. Mais il ne réalisa vraiment qu'il était sérieusement blessé que lorsqu'une douleur atroce l'envahit, si forte qu'elle lui fit perdre l'équilibre.

Farrell se retint hurler, c'était plus que vital de ne pas se faire remarquer. Mais, c'était difficile, très difficile. Il serrait les dents et se mordait tantôt les lèvres, laissant parfois échapper un gémissement. Tout ses muscles s'étaient contractés et la douleur ne se calmait pas. Pire même, elle s’amplifiait. Le sang coulait et il sentait bien que quelque chose s'était rompu à l'intérieur de sa cheville. Rajoutons à cela la fatigue et la maladie ...

Cherchant à désamorcer le piège pour libérer son pied, il saisit les deux mâchoires métalliques et tenta de les écarter avec ses mains mais sans succès. Mais il n'était pas au bout de ses surprises car bientôt, des craquements se firent entendre et ils se rapprochaient de sa position.

Le chasseur ayant posé ce piège était apparemment au courant qu'il avait capturé quelque chose.

" ... C'était donc ça ... "

Pensa-t-il en réalisant qu'il aurait du, en fin de compte, s'arrêter ! Mais ce qui est fait est fait. Essayant en vain de défaire le piège, il semblait ne pas vouloir abandonner et s'offusquait à essayer de l'ouvrir, mais cela n'était que pure perte. C'est alors qu'il eu l'idée de se servir de son bâton, ce dernier était éloigné mais en s'étirant un peu, il pu l'attraper. Faisant levier avec, il eu tout juste le temps de dégager sa cheville que le piège se referma de nouveau, brisant la pointe du maigre bout de bois et par la même occasion, sa seule arme.

" ... "

La douleur chuta mais restait insupportable. Soudain, les craquements cessèrent et il sentit bien une ombre le recouvrir. Le regard fixé vers sa cheville, il hésita un instant à relever la tête. C'est alors qu'il entendit clairement les sons d'une corde qui s'étirait et d'un bois qui s'assouplissait ... Le son d'un arc que l'on était en train d'armer.

- On peut dire que la journée commence bien ...

Ep.5

Route entre Kendra-Kâr et Oranan

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