L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 64 messages ]  Aller à la page 1, 2, 3, 4, 5  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Route entre Tulorim et Hidirain
MessagePosté: Ven 31 Oct 2008 16:20 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Route entre Tulorim et Hidirain


Image


Description du voyage à pied et/ou sur monture :

La route allant de Tulorim à Hidirain est très variée. Le voyageur commencera son voyage par une courte route dans les plaines entourant Tulorim. Il risque d'y rencontrer des voleurs, des bandits et quelques braves paysans.
Le voyageurs rentrera alors dans le bois qui sont au Sud de Tulorim... De sombres légendes parlent de cette forêt. Vous y rencontrerez peut-être un loup, ou alors un bûcheron.

Continuant sa route vers le sud, l'aventurier devra faire un bout de chemin dans les montagnes avant d'atteindre sa destination. Comme dans toutes les montagnes, le voyageur risque de croiser l'un ou l'autre gobelin, ou un ours... A moins qu'il rencontre un Elfe Sylvain ou un des Elfes Blancs.

Une fois ce chemin fait, vous n'arrivez pas directement à la cité, mais à la forêt de la vallée

Durée du trajet à pied ou sur monture sur le continent d'Imiftil

Basez vous sur les cartes et présentations décrites dans les 4 continents de Yuimen

(Postez ici vos trajets de voyage entre les deux villes)

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Route entre Tulorim et Hidirain
MessagePosté: Lun 20 Sep 2010 22:17 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 16 Sep 2010 19:02
Messages: 60
Localisation: L'Ermitage


Durant le voyage, chacun notre tour, nous racontâmes nos expériences et notre vie depuis notre séparation, 5 ans plus tôt. Nous avions du temps devant nous de toute façon, autant l’utiliser à bon escient.

Le premier jour fut consacré au récit de Shakly. Il m’apprit durant notre route que pendant ces 5 ans, il avait beaucoup voyagé. Il voyagea sur les 4 continents et me dépeignit un tableau d’un dépaysement absolu. J’ai appris de nombreuses choses sur les différents peuples de ce monde, sur leurs coutumes, leurs habitudes, leurs relations. Tout ce savoir allait m’être très précieux pour la suite de mon voyage. J’engrangeais les informations le plus vite possible mais plusieurs fois, j’ai demandé à Shakly de se répéter pour son plus grand plaisir. Il adorait s’entendre parler, cela devait être son petit côté narcissique. C’était une facette de sa personnalité que j’affectionnais beaucoup car elle me faisait rire. Je ne voyais pas le temps passer, lorsque la nuit tomba, nous nous arrêtâmes pour nous reposer et nous restaurer. Connaissant notre régime alimentaire, il s’aligna dessus sans rechigner, ce qui me fit plaisir.

Après une nuit réglée sur le soleil, nous avons repris la route. Cette fois-ci, je fus à l’initiative du récit. Contrairement à lui, ma vie n’avait rien de trépident. Je passais le plus clair de mon temps à travailler la glace et à entretenir une relation charnelle avec Eonim. Cette partie je la fardais sous silence, Shakly n’avait pas besoin de connaître ma vie sexuelle. En y repensant, il ne m’avait jamais parlé de la sienne. Cela serait un bon sujet de conversation pour le dernier jour de voyage. Pendant un long moment, nous gardâmes le silence car le décor changeait sous nos yeux. Nous passions d’un paysage montagneux à un paysage de plaines. Ce changement me troubla au début car je n’avais pas l’habitude de vivre d'avoir une vision pareille, mais il fallait que je m’y fasse rapidement. Ce soir-là, nous prîmes le temps d’admirer le coucher de soleil au loin derrière les vallons. Ce spectacle était magnifique. Je commençais à comprendre pourquoi Shakly aimait tant voyager. Nous prîmes le temps de nous restaurer et de dormir plus que nécessaire, nous avions beaucoup marché durant la journée.

En ce début de troisième jour, un sujet que je n’aurais jamais cru aborder, se glissa insidieusement dans la conversation : notre vie amoureuse. La mienne n’était pas palpitante car nous étions monogames et les frasques publiques n’étaient dans nos coutumes. Lorsque je lui demandais s’il avait déjà connu ce sentiment de ne plus toucher terre avec un être que l’on aime, il me répondit que les relations charnelles étaient tabous dans sa tribu et que par conséquent, ce sujet l’embarrassait plus que de raison. Je ne voulais pas qu’il se sente gêner alors j’ai fait dévier la conversation vers notre future destination, Tulorim. Il m’apprit qu’il avait déjà eu l’occasion d’y séjourner par le passé et que c’était la principale ville marchande du continent mais aussi une des plus dangereuses. Les voleurs et les combats de rue étaient nombreux, enfin selon lui. J’aurais certainement l’occasion de me faire ma propre opinion à ce sujet d’ici la fin de la journée.

Et oui, nous avions en vue les premières habitations. Le paysage aussi avait changé. Nous avions dépassé une forêt d’épineux pour ensuite changer radicalement d’environnement. Après une forêt verdoyante, nous atterrîmes dans un décor d’une tristesse déprimante. Un paysage sec qui était très difficile à pratiquer. Le chemin était encore semé d’embûches pour arriver jusqu’à Tulorim. Petit à petit, ce décor de désolation laissa la place aux terres cultivées à perte de vue. Je comprenais que la ville soit portée sur le commerce maintenant, vu la production des champs. Nous commençâmes à apercevoir les premières habitations.

- « Tu ne le verras peut-être pas mais cette ville est riche. Malheureusement pour les habitants, cette richesse est détenue par une petite poignée de marchands cupides. Du coup, la ville fait pauvre. Tu auras le temps de le voir lorsque nous traverserons la ville pour aller jusqu’à la zone d’embarcation. »

- « Pourquoi me parles-tu de cela ? Je n’aurais pas l’occasion de me perdre dans la ville avec toi, tu connais ton chemin, tu es déjà venu, tu me l’as dit toi-même. Comment veux-tu que je le constate sans connaître des personnes qui y habitent ? »

- « Question cohérente mon ami. C’est vrai qu’il est inutile que nous nous attardions trop longtemps dans ces rues, qui peuvent parfois être dangereuses. »

- « Les habitants ne doivent pas nous voir d’un très bon œil non plus ? »

- « Non ça va, ne t’inquiète pas pour cela, ils ont l’habitude de voir des Liykor de ma race donc ils vont croire que tu es un albinos ! »

- « Mais bien sur moques-toi de moi, en attendant moi je n’ai pas froid pendant l’hiver ! »

Ce fut sur cette petite note comique que nous arrivâmes aux portes de la ville.



_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Route entre Tulorim et Hidirain
MessagePosté: Mar 4 Jan 2011 21:05 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 4 Jan 2011 19:09
Messages: 1435
Localisation: Nosveria
(Enfin un peu de liberté. Je vais pouvoir allez écouter les vents sur la colline maintenant que les travaux sont finis.)

Je déambule entre quelque maisonnettes. Je viens de sortir de la plus miteuse d'entre elles, possédant le plus petit bout de terrain à cultiver. Ma mère n'était déjà pas riche avant la mort de son mari et de son fils biologique, la tristesse que cela a engendré ne l'a pas aidé et tout se délabre. Enfin je ne connais que sa version des faits, n'ayant été adopté qu'après.

Une légère larme coule sur ma joue du fait de la pensée du désespoir dans lequel était ma mère lorsqu'elle m'a trouvé.

« Regardez le pleurnicheur est là ! »

(Oh, la bande de babouins braillards, mais quelle bonne surprise. Heureusement que les mauvaises herbes qui envahissent la terre de ma mère permettent de soulager la douleur. Si seulement je pouvais faire ravaler les paroles de ces abrutis que je suppose consanguins pour être autant handicapé mentalement. Malheureusement l'altération ne s'est pas faite sur leur muscles !)

J'accélère le pas dans leur direction, sachant que courir vers chez moi est inutile, et que je préfère en finir rapidement.

Arrivé à leur hauteur, je reçois un coup d'épaule de la part de celui ayant parlé, le plus idiot de tous, et donc par conséquent leur chef.

« Alors on essaye de passer en force ? Ce n'est pas très bien de frapper ses petits camarades tu sais ? »

En même temps qu'il dit cela, les quatre autres membres de la bande se placent en cercle autour de moi. Un des habitants regarde le spectacle par la fenêtre et il ne s'en cache pas. Il n'apportera aucune aide à un « bâtard » tel que moi, jugeant qu'il y a une raison au fait que l'on m'ait abandonné.

C'est sans autre sommation que le premier coup part. Je ne fais rien si ce n'est me préparer à recevoir le choc qui me plie en deux.

« C'est mou aujourd'hui, tu ne plies pas tout de suite normalement ! »

Le souffle coupé par un coup porté au plexus solaire je lui réponds

« Va te faire emplumer... chez les elfes ! »

« Que dis-tu ? Je n'ai point entendu ! »

Et un nouveau coup part, je lève mon bras machinalement et saisis la main de ce porc, celui-ci réplique en me tordant le bras.

La douleur me parcourt comme une vague de feu, incendiant mes nerfs à son passage. Elle me fait mettre genoux à terre, mais je retiens mon cri.

« Tu devrais être content de cette fête ! Tu as 15 ans aujourd'hui, tu es un grand maintenant, mon petit ! »

(Il ne sert à rien de lutter. Je ne suis qu'un petit pantin désarticulé dans leurs mains de fers.)

Je ne résiste pas, et au bout d'un moment, alors que ma vue se trouble, les douleurs sont de moins en moins vive. Malgré cela je peux voir que presque l'ensemble du village s'est rassemblé pour voir cette « cérémonie ».

( Aucun d'eux ne me supporte. Et je ne supporte aucun d'entre eux. Je hais tout ce village, une seule chose m'y retient. )

« Tal'Aer ! Non ! »

Ce cri déchire l'espace et le temps et je détourne le visage. Sous mes larmes de rage et de douleurs, je vois ma mère adoptive retenu par un paysan brutal, se tordant elle aussi de rage et de la douleur de ne pouvoir rien faire pour moi.

( Désolé de t'infliger cela, mais je ne peut résister. Je suis un reclus, un étranger. Je ne suis pas le plus fort. )

Je tourne de nouveau le regard vers mon agresseur dont la peau de ses propres poings s'est arraché à force de me frapper. Un nouveau cri de ma mère retentit et un poing se lance dans ma direction.

( Non ! Je refuse tout cela ! Cette souffrance qui m'est infligé à l'ouï de ma mère souffrant de ne pouvoir m'aider. Cela va cesser. Ici et maintenant ! Bandes de singes dégénérés des iles ! Tas de fumier constituant ce village, sachez que celui que vous frappez va se relever. Vous qui n'aimez pas les étrangers a tel point qu'un enfant ayant passé les quinze années de sa vie entre ces murs ne mérite que cela par faute de ses origines obscurs, je vous ferait apercevoir la vérité ! )

Une flamme s'éveille au fond de moi, et le vent se lève brusquement fouettant les visages des personnes ici présentes, mais cela n'a que peu d'importance pour moi.

Je contemple avec haine le poing qui s'avance, et le saisit sans difficulté de la main gauche. Les doigts de ma main droite se contracte avant de s'élancer vers une poitrine sans garde. Le choc est si violent que je le sens dans mes os, et le garçon recule pendant que je me relève.

Je contemple avec toute la colère possible mon adversaire, qui bien que ne s'attendant pas à une tel riposte, demande, d'un signe de tête, à ses amis, de ne pas intervenir. Et il repart à l'assaut, sourire au lèvre.

Les coups qui s'ensuivent sont bien trop violent pour moi. Il ne se sert pas d'attaques précises, juste de coups violents et chacune de mes parades engourdis mes bras endoloris. Un coup de pied dans la jambe vient me mettre à terre.

« Alors on a décidé de se battre aujourd'hui ? Tu aurais mieux fait de t'adresser à quelqu'un de ta taille. »

Et il m'assène un coup de pied dans le ventre histoire de faire bonne mesure, puis il se retourne, bien content de s'être défoulé un peu, et ce sans aucune impunité puisque tout le village, à l'exception d'une personne, accepte silencieusement son acte.

Je rassemble mes forces et laisse s'échapper :

« Tu n'en as pas fini avec moi, petit tas de graisse à patte. »

Ces paroles semblent le toucher au vif, il se dirige vers moi d'un pas rapide, m'aide à me relever et me donne un coup de coude.

(La douleur est insupportable. Je n'en peux plus, et je pense que je paierai cette acte, puis qu'étant un adulte de par leur loi, je vais être renvoyer d'ici dès demain ! Je ne regrettes qu'une seule chose, c'est de laisser le souvenir d'un fils abattu à ma mère.)

Une vive négation s'impose à mon esprit.

(Non je ne peux pas laisser faire cela !)

Les vents se mettent à souffler encore plus fort et je rassemble mes dernières réserves d'énergies dans un poing que je dirige à l'encontre de mon assaillant.

Des lames de vents viennent s'insérer sur mon poing, viennent donner leurs forces à mon coup. Je ne regarde pas mon gantelet et pourtant je sais que ces lames l'enserrent.

Au contact du bas-ventre de mon adversaire, ces lames se détache de mon poing et viennent soulever mon ennemi du moment.

L'incompréhension est générale, et je comprends encore moins mes gestes.

Je tire mon bras vers l'arrière et la colonne de vent en fait autant, interrompant la montée de l'adolescent, puis je fais un tour avant d'abaisser mon bras d'un coup sec. La colonne de vent elle aussi fait un tour dans le vide avant de s'abattre tel un marteau sur le corps du garçon, qui redescend les quelques mètres de hauteur en une poignée de millièmes de seconde. Son corps rebondit tel une poupée sans âme sur le sol, et un léger flot vermeil part de la bouche de celui que j'ai nommé « singe » tandis qu'il laisse s'échapper un râle de douleur.

La peur brille dans les yeux de tout les habitants de ce village, même dans ceux de ma mêre. Personne n'ose intervenir, craignant ma fureur, mais en vérité, je me sens vidé de tout, d'énergie, comme d'émotions. Et je quitte sans un mot le village, en marchant, les yeux remplis de fureur. Une fois seulement hors de vue, je laisse les larmes m'emporter.

_________________


Dernière édition par Tal'Aer le Mer 31 Aoû 2011 10:00, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Route entre Tulorim et Hidirain
MessagePosté: Mer 5 Jan 2011 15:46 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 4 Jan 2011 19:09
Messages: 1435
Localisation: Nosveria
Le soleil se lève gaiement tandis que je m'étonne que mes larmes n'aient pas créées un ruisseau.

Après avoir couru en pleurant sur un longue distance, je me suis assis contre une souche, vaincu par l'épuisement et ait dormi en position assise.

( Il me faut partir très loin. Qu'ai-je fait hier ? Comment se fait-il que le vent m'ait donné sa force ? Comment ai-je pu le forcer à m'obéir ? Ce que j'ai fait, serait-ce de la magie ? )

Je regarde le gantelet, celui par lequel s'est déroulé cet exploit. Il me semble inchangé depuis hier, sauf en ce qui concerne la pierre qui l'orne. Elle est toujours incolore, mais je ne sais pas, elle m'inspire un sentiment étrange, comme si elle était en vie, et je sens parfois une légère palpitation, comme un battement de cœur. En tout cas je sais qu'elle n'est pas la même qu'avant.

A force de marcher je quitte la lisière des arbres et trouve, dans les plaines, ce qui semble être le tracé d'une route.

(Le tracé est nette. Il doit mener à une ville mais laquelle ? De toute façons je ne sais pas où aller ! Marcher tout droit n'est peut être pas la solution mais c'est la seule qui s'impose à moi. Pourquoi cela s'est-il passé ? Pourquoi ? Même ma mère semblait me repousser, la terreur se lisait dans ses yeux hier après que j'eus mis à terre celui qui m'agressait, mais de quelle manière ! J'ai senti le vent chaud s'écouler de tout mon corps vers ma main droite. Non pas vers ma main droite, mais vers la pierre de mon gantelet ! Les vents tourbillonnants qui en sont sorti ont fait voler celui qui s'était déclaré mon ennemi en m'agressant ainsi, croyant en la force et au poids du nombre, ainsi que dans celui, sans doute, de sa masse ! Je dois l'avouer, bien que cela me répugne, le sentiment qui m'a accompagné durant cette acte était un sentiment de félicité. Avoir le pouvoir de commander les vents était grisant, et encore plus était celui de pouvoir enfin abattre le babouin ! Heureusement celui-ci n'est pas mort malgré ce que j'ai pu croire un instant. Ma conscience me torture déjà avec le simple œil apeuré de ma mère !)

Je regarde mon gantelet et serre mon poing à m'en faire mal.

( Elle n'a pas compris, mais elle sera fière de moi lorsque je reviendrai, car je reviendrai. Je lui montrerai que je maitriserai la magie mieux que tout autre, et que les vents s'abattront sur mes ennemis tel des flèches transperçant de pauvres lapins bondissants.)

Pendant que je prends de bonne résolutions, mes pieds heurte furieusement le sol me faisant avancer comme si ma vie en dépendait, bien que mon allure soit modéré. Soudain une idée m'étant venue je m'écarte de la route qui cheminent au travers de multiples plaines aux couleurs innombrables.

( Personne n'est en vu, peut être serait-il bon que je m'entraine à faire agir ces vents. Les problèmes sont nombreux sur les routes à ce qu'il paraît.)

Mes pas me mènent dans une herbe abondante. Je me plante là, tel un piquet, et fermant les yeux, je concentre mon attention sur mon bras droit. Je ne sais pas comment faire appel à cette magie, alors je suppose que le concentration est essentielle, et il semble que je canalise celle ci par la pierre de mon gantelet.

Une fois que mon esprit s'est vidé de toute chose à l'exception de mon bras j'entame une série de mouvements avec celui-ci, me souvenant que c'est comme ça que j'ai orienté la colonne de vent le jour d'avant, mais visiblement cela n'a aucun effet, à par me faire paraître idiot.

( Allez, apparaissez ! Pourquoi cela ne veut-il pas fonctionner ? RAARGH ! )

Je tombe à terre et de chaudes larmes perles sur mes yeux.

( Je ne sais pas la faire fonctionner ! Et rien ni personne ne peut m'aider ! )

« RAAAH ! »

Cette fois je laisse le cri sortir de mes pensées et frappe le sol, imaginant une tornade emportant tout sur son passage.

Alors le bruit caractéristique du vent se fait entendre, la pierre que je porte a la main scintille et une rafale de vent apparait de sous ma main, repoussant celle-ci en arrière avant de disparaître dans un rugissement.

Un bruit retentit derrière moi, symbole d'une présence, et je me retournes vivement, les yeux secs, et prêt à voir si ce que je crois être le moyen de mettre les vents sous mon joug est le bon.

_________________


Dernière édition par Tal'Aer le Mer 31 Aoû 2011 10:05, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Route entre Tulorim et Hidirain
MessagePosté: Mer 5 Jan 2011 19:14 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 25 Aoû 2010 12:57
Messages: 7546
-Message Guilde pour Tal'Aer-


Beaucoup de choses peuplent les forêts. Les légendes regorgent d'histoire de gobelins, de loups voraces, d'esprits cruels ou de brigands dangereux. On contait le sort des jeunes femmes enlevées par des fées sinistres, des hommes loup se repaissant de chair humaine ou encore ce que réservaient les morts noyés à ceux qui croisaient leur chemin. Rien cependant ne semblait indiquer qu'apparaitrait devant toi une jeune fille, certainement pas plus âgée que tu ne l'étais toi-même, aux jolies boucles blondes.

Image

Elle resta droite un instant, ses yeux t'observant avec un mélange d'intérêt et de peur. Elle tenait fermement un petit poignard entre ses doigts fins. Te jaugeant ainsi pendant quelques secondes, elle finit par s'exprimer, une pointe d'agressivité dans la voix:

Si vous êtes venu pour piller encore une fois ça ne sert à rien. Je n'ai plus rien et même si j'avais quoi que ce soit, ce serait pour mon père, pas pour un brigand.

Elle avait un léger accent, mais pourtant s'exprimait plus que convenablement. Cela n'allait d'ailleurs pas avec les guenilles qu'elle portait, ne parlant pas comme une pauvresse.


Haut
 

 Sujet du message: Re: Route entre Tulorim et Hidirain
MessagePosté: Mer 5 Jan 2011 19:35 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 4 Jan 2011 19:09
Messages: 1435
Localisation: Nosveria
Une fille se tient devant moi, et me menace d'une arme courte.

Sa voix chevrotante me menace, mais à part la détermination qui y perce rien n'y a la possibilité de faire fuir un brigand.

(Sa misère semble encore plus grande que la mienne, elle aussi a été maltraité, et sans doute par plus fort que ceux qui m'ont malmené.)

Je la regarde avec des yeux neutres. Ma posture elle non plus ne traduit rien, mais la pierre à mon gant semble réagir bizarrement.

( Passera t-elle à l'acte ? Seule ma fuite semble pouvoir la soulager. Oh et puis, pourquoi devrais-je rester ici ? Qu'à cette fille à voir avec moi ? Rien ! Elle me prends pour un brigand et bien soit, même si ce n'est pas la vérité ! )

« Ce n'est pas cette misérable dague qui arrêtera la main d'un brigand. Et crois bien que cela m'arrêtera encore moins. Mais je ne souhaites rien piller, malgré que je sois en manque de possessions et surtout de provisions, mais je ne suis qu'un gamin ayant fuit les siens. »

( En vérité j'aimerais piller quelque chose chez cette fille. Un sourire aurait sans doute rendu son visage beau, déjà que la vu de la cascade blonde ne semble pouvoir me rassasier complètement. Ah mais qu'est-ce que je pense ? Stupide adolescence ! )

« Ne lève pas ta dague contre moi, car je ne te veux rien, et souhaite pouvoir atteindre la plus proche ville dans les plus court délais. »

Je commence à me mettre en mouvement, mais quelque chose m'arrête. Une étrange sensation m'habite, et ce bourdonnement étrange en provenance de ma pierre qui ne semble pourtant pas déranger la fille m'agace un peu. Je vois d'ailleurs qu'elle se met à rassembler les vents sans même lui avoir demandé, ou avoir pensé à son utilisation.

_________________


Dernière édition par Tal'Aer le Sam 8 Jan 2011 11:14, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Route entre Tulorim et Hidirain
MessagePosté: Mer 5 Jan 2011 19:50 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 25 Aoû 2010 12:57
Messages: 7546
-Message Guilde pour Tal'Aer-


Elle sembla décrisper légèrement ses épaules, gardant cependant toujours la dague à la main. Ses yeux n'ont pas cessé de briller cependant, gardant une once de défi malgré la menace.

Pour rejoindre le premier village il suffit de continuer sur la grande route. Vous y serez d'ici quatre bonnes haltées.

Elle recula légèrement, comme pour disparaître à l'orée de la clairière, mais stoppa avant de franchir celle-ci. Une nouvelle fois elle te jaugea, s'attardant sur ton flanc gauche. Elle crispa un peu les lèvres, puis finalement haussa les épaules.

Mais si vous partez maintenant, même en vous dépêchant, vous n'arriverez pas avant la tombée de la nuit. Il faut passer une rivière, et les Wodianoï. Et puis si vous campez ici, vous ne passerez pas la nuit. Retournez donc chez vous, si vous tenez à la vie.


Haut
 

 Sujet du message: Re: Route entre Tulorim et Hidirain
MessagePosté: Mer 5 Jan 2011 20:38 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 4 Jan 2011 19:09
Messages: 1435
Localisation: Nosveria
(Youpi ! Je suis coincé entre des bêtes sauvages, une timbrée armée, des bandits et ne peut retourner là d'où je viens sous peine de me faire éviscérer par la populace en colère ! On n'aurait pu rêver mieux comme situation !)

« Écoutes moi ! Je ne peux aller de nouveau au lieu que je viens de quitter. Ce lieu est à plusieurs heures de marches, et de toute façon les villageois me tuerait une fois a porté de fourche ! »

(Que puis-je faire ? Cette fille vit bien ici et elle a survécu, seulement elle ne me laissera pas venir avec elle ! Il me faut trouver un moyen de l'y contraindre ! Mais lequel ? Elle est armé et moi non, à moins que ...)

Je lève mon gantelet au niveau de mon visage. Autour de la pierre tournoient plusieurs lames de vents, assez denses pour être visibles à l'œil nu.

« J'ai le don de magie, et j'en ai fait usage contre l'un des nôtres lorsque celui-ci a tenté d'user de violences contre moi à des fins purement ludiques ! »

Je dis cela avec toute la rage qui m'est disponible, mais le souvenir de cette confrontation ravivent en moi le souvenir des hurlement déchirant de ma mère, et une perle saline se dégage de mon oeil.

_________________


Dernière édition par Tal'Aer le Mer 31 Aoû 2011 10:11, édité 3 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Route entre Tulorim et Hidirain
MessagePosté: Mer 5 Jan 2011 21:09 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 25 Aoû 2010 12:57
Messages: 7546
-Message Guilde pour Tal'Aer-


Elle recula et poussa un petit cri de surprise en observant ton sortilège, avant de d'enfoncer sa tête dans ses épaules lorsque tu t'exprimas avec violence. Elle ne s'attendait visiblement pas à ce genre de démonstration.

Elle lâcha finalement son arme, tombant à genoux alors que le vent artificiel faisait voler ses cheveux. Un regard implorant cette fois se leva vers toi, elle toujours agenouillée, suppliante:

Je... Ne me faîtes pas de mal. Je vous en supplie Maître Magicien. Je... Vous pouvez dormir dans ma cabane si vous voulez, mais pitié ne prenez pas mon âme. J'ai même un reste de lapin. Juste, laissez moi humaine. Par pitié.

Des larmes coulèrent sur ses joues, tandis que terrorisée elle semblait s'attendre à tout.


Haut
 

 Sujet du message: Re: Route entre Tulorim et Hidirain
MessagePosté: Ven 7 Jan 2011 19:13 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 4 Jan 2011 19:09
Messages: 1435
Localisation: Nosveria
(Tss, Alors c'est ainsi que sont considéré les mages ? Comme des êtres voleur d'âmes ou pouvant transformer les gens en crapaud pour leur simple plaisir ? Quel dieu ai-je offensé pour qu'il me fasse un tel don. Pourquoi devais-je être rejeté, d'abord à cause de mon caractère et de ma parenté obscure, et maintenant à cause de mes pouvoirs ? Lequel d'entre vous est responsables de cela, dieux immortel ? )

Je m'accroupis et me met ainsi au même niveau que la fille et regard d'abord son visage rougi, déformé par les larmes. Je peux sentir le souffle chaud émanant de sa bouche contre mon nez. Le vent artificiel qui s'anime à mon poignet continue de faire voler quelques mèches de cheveux, puisque je n'arrive pas à l'interrompre. Je me sens alors empli de pitié envers cette pauvre fille, et en lieu et place de malédictions accordées au dieu inconnu qui m'a affligé de ces pouvoirs, je déclare dans un souffle :

« Petite, ne considère pas ainsi les mages. Ils sont des êtres comme toi, ils possèdent juste un petit quelque chose en plus ! »

Je m'apprête à lui dire que je vais partir et la laisser, quand un instinct me retiens de faire une action aussi stupide, qui reviendrais à faire don de ma vie pour simplement soulager durant quelques heures une pauvre fille.

(Il me faut penser aussi un peu à moi !)

Je regardes alors le poignard, et le ramasse doucement, sans un geste brusque, et l'accroche à ma ceinture, hors de vue de la jeune fille.

« Conduis moi à ton habitat ! Je ne t'enlèverais pas ta maigre pitance, et n'entreprendrais rien une fois chez toi, mais j'ai besoin d'un lieu où passer la nuit, si la région est si dangereuse. »

(J'aimerais aussi lui dire de sécher ses pleurs, mais je n'y arrive pas. Je ne suis capable d'aucune paroles sentimentales ou même personnelles, si ce n'est sur les mages. Je n'ait été capable d'échanger que des mots d'informations et de conditions simples, comme à mon habitude !)

_________________


Dernière édition par Tal'Aer le Mer 31 Aoû 2011 10:13, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Route entre Tulorim et Hidirain
MessagePosté: Ven 7 Jan 2011 19:44 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 25 Aoû 2010 12:57
Messages: 7546
-Message Guilde pour Tal'Aer-


La jeune fille se sécha les yeux de sa manche crasseuse, posant les yeux sur tes pieds pendant que tu parlais. Elle eut encore quelques sanglots, avant de se ressaisir. Elle en avait sûrement déjà vu beaucoup, même si elle apparaissait vulnérable.

Elle finit par se lever quand tu lui demandas un abri.

Suivez moi Maître Magicien.

Elle n'attendit pas plus, espérant peut-être que tu changerais d'avis. Elle ne chercha pas à te semer pour autant, ce qui, au vu de l'immensité boisée qui vous entourait, aurait sans doute été possible. Il fallut donc de bonnes minutes de marche à un pas soutenu, sans le luxe d'arpenter un chemin, pour atteindre votre destination.

En effet, apparut finalement une cabane de table imposante, entourée d'une maigre clairière. Un aboiement fort t'accueillit, un molosse étant attaché près d'une grosse niche. Il n'avait pas l'air commode.

N'ayez pas peur, la corde est solide.

Près du chien se trouvait une grande souche, dans laquelle était plantée une hache. Quelques pièges à loup étaient posés contre un mur, non armés. Tu pouvais aussi apercevoir une demi douzaine d'os d'oiseau, accrochés à la porte, sans doute pour chasser le mauvais œil. L'absence de lumière couplée aux grognements ne rendait pas l'endroit accueillant.

Sans tergiverser elle se dirigea vers la porte, qui n'était pas verrouillée. L'intérieur de la cabane était très sommaire: une table en bois plutôt massive, deux chaises rongées par le temps et les termites, quelques ustensiles, une cheminée et une paillasse assez épaisse. Dans la cheminée se trouvait une petite marmite, de laquelle émanait un fumet appétissant.

Asseyez vous, qu'on ne vienne pas dire du mal de l'hospitalité des Jadwiga.


Haut
 

 Sujet du message: Re: Route entre Tulorim et Hidirain
MessagePosté: Ven 7 Jan 2011 20:04 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 4 Jan 2011 19:09
Messages: 1435
Localisation: Nosveria
( L'on peut ne peut pas dire que cette cabane n'est pas chaleureuse, mais quand même … Enfin bon, je supposes que je dormirais peu souvent dans des auberges de luxes, gamin en fuite que je suis, sans le sou et actuellement le ventre vide. )

J'hume le délicat fumet qui s'échappe de la marmite.

( Pourquoi ai-je dit que je ne toucherais pas à sa pitance. La pensée que je doive me retenir de manger le contenu de cette marmite m'est une torture. )

« Asseyez-vous, qu'on ne vienne pas dire du mal de l'hospitalité des Jadwiga. »

J'acquiesce d'un hochement de tête, et tournant peu prudemment le dos à la fille qui m'a amené ici, je regarde l'extérieur de par la fenêtre et réfléchit à mes pensées de la dernière fois.

(Ces pensées que j'adressai au dieux, moi qui prenais un malin plaisir à ne pas assister aux cérémonies vénérant Yuimen dans mon village, pourquoi ai-je pensé subitement à cela ? Il doit y avoir une raison ! Quel est le nom de la divinité régnant sur les vents ? Ils vénéraient beaucoup Yuimen et un peu Gaïa là d'où je viens, mais les autres semblent avoir été oublié. Je crois qu'il s'agit d'un déesse.. La.. non.. Ra... Ra... Rana c'est cela ! Déesses des vents et de la sagesse ! Et bien pas étonnant que ces idiots ne prenaient pas la peine de la mentionner au vu de ses attributs ! Serait-elle responsable de mes soudains pouvoirs ? Me les aurait-elles donner pour me défendre ? Non je ne crois pas, j'ai toujours aimé écouté les vents. Raah, mais pourquoi suis-je en train de songer à la théologie, moi qui n'ai jamais considéré les dieux comme préoccupés par mes petit problèmes, et ne prenant donc pas la peine de les considérer en retour ? )

Tout en faisant ces constatations, j'observe le temps déclinant.

_________________


Dernière édition par Tal'Aer le Mer 31 Aoû 2011 10:16, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Route entre Tulorim et Hidirain
MessagePosté: Ven 7 Jan 2011 20:15 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 25 Aoû 2010 12:57
Messages: 7546
-Message Guilde pour Tal'Aer-


T'arrachant à tes pensées, une louché de ragout te fut versée dans le petit creux à même la table prévu à cet effet. La jeune fille, dont le nom t'était toujours inconnu, posa une vieille cuiller en bois à tes côtés, avant de se servir elle-même. La pitance semblait contenir ce qu'il fallait de grumeaux et de morceaux peu ragoutants, mais finalement cela n'était pas si différent de ce que tu avais du manger pendant des années. Et puis il y avait un peu de viande, ce qui valait la peine d'être signalé.

Comment vous vous appelez?

Demanda t-elle tout en servant un peu de vin très largement coupé. Elle s'assit alors et, n'attendant pas ta réponse, trempa sa propre cuiller dans sa portion. Il faisait bon grâce au feu de cheminée, bien que celui-ci était plus à l'état de braises que de flammes.


Haut
 

 Sujet du message: Re: Route entre Tulorim et Hidirain
MessagePosté: Ven 7 Jan 2011 20:25 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 4 Jan 2011 19:09
Messages: 1435
Localisation: Nosveria
Les paroles de la jeune fille, me font presque sursauter, au moins me surprennent-elles.

( Il faut que j'arrête les rêvasseries et les discussions en pensées, cela commence à devenir grave ! )

« Mon nom est Tal'Aer, Tal'Aer Sirelia, jeune aéromancien sans le sou et remerciant votre générosité. Quant à l'alcool, je souhaiterais le décliner sans vous vexer, car j'en trouve le goût infect. Nous sommes fous de laisser fermenter ainsi le jus d'un fruit. »

Ces dernières paroles me viennent de la vue du repas que celle-ci m'offrent alors que je ne comptais pas lui demander.

( Curieuse table, enfin bon )

Je commence à tremper ma cuillère dans le ragout, quand la pensée me vient que j'ai oublié quelque chose.

« Et vous, quel est votre nom ? »

Et je porte la cuillère à mes lèvres.

_________________


Dernière édition par Tal'Aer le Mer 31 Aoû 2011 10:17, édité 3 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Route entre Tulorim et Hidirain
MessagePosté: Ven 7 Jan 2011 20:47 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 25 Aoû 2010 12:57
Messages: 7546
-Message Guilde pour Tal'Aer-


La jeune fille sembla ingénument surprise par tes paroles, avant de hausser légèrement les épaules. Elle ne se priva quant à elle pas pour boire de son vin, grimaçant tout de même légèrement.

Désolée, je n'ai pas de jus, ça se perd trop vite.

Elle prit encore quelques bouchées, avec appétit, t'accompagnant. Le goût du ragout était loin d'être mauvais, le lapin devait être frais. Elle te regardait parfois, tout en se repaissant. Étrangement, à la lumière faible des braises ses cheveux couleur de blé semblaient avoir terni un petit peu. Étonnamment, les mains qui tenaient sa cuiller semblaient un peu trop rachitiques.

Une lassitude ne tarda pas à s'infiltrer en toi. Peut-être était-ce simplement du à la fatigue et au relâchement de la pression de la journée. Peut-être avait-ce un rapport avec son visage un peu tiré, comme si elle aussi était fatiguée. Épuisée même. Ou alors, peut-être était-ce la nourriture?

Je n'ai pas de nom. Ou je n'en ai plus. Et pourtant j'en ai un certain nombre. Parfois Baba Cloanţa. D'autres fois sorcière, harpie. Mais le plus souvent, votre délicieuse race m'appelle Baba Yaga.

Son visage s'était durci, avait blanchi même. Ses veines étaient saillantes. Ses cheveux étaient un peu plus crépus, graisseux. Ses yeux s'étaient fait perçant, plus de peur n'y subsistait. Quant à son sourire, il découvrait des dents jaunes et noires, qui grinçaient tristement.

Oh, rien ne sert de se lever, Ô grand Maître Magicien... Si vous dormiez plutôt? Oui, dormez donc, mon enfant. Dormez... Dormez...


Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 64 messages ]  Aller à la page 1, 2, 3, 4, 5  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016