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 Sujet du message: Les ruelles de la ville
MessagePosté: Mar 28 Oct 2008 22:26 
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Les ruelles de la ville


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Les rues de Dahràm se divisent en multiples petites ruelles sombres et humides, dans lesquelles flotte une odeur d'alcool bon marché et d'eau salée.

Il n'est pas recommandé d'y vagabonder de nuit car les pirates mènent double vie : marins d'eau douce dans la journée, et trancheurs de gorges, le soir.

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Chibi-Gm, à votre service !


La règle à lire pour bien débuter : c'est ICI !
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 Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
MessagePosté: Ven 2 Jan 2009 18:33 
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Comme un animal aux abois, je retournais d’un pas vif jusqu’à la petite maisonnette que j’occupais depuis tant d’années, située non loin de celle du p’tit roi. Je ne faisais pas réellement attention aux personnes que je croisais, j’évaluais naturellement et machinalement la menace qu’elles pouvaient représenter. Je croisais nombres de pauvres hères ivres pour oublier leur condition miséreuse ou encore des poltrons qui se pressaient pour se terrer dans leur taudis personnel, je marchais sans prendre la peine de m’écarter de leur chemin. Montrer de la compassion pouvait devenir mortellement dangereux à Dahràm, perçu comme un signe de faiblesse. Je parvins enfin à cette modeste demeure qui représentait le seul lieu où je me permettais de lâcher les rênes à mes émotions, où le sang-froid n’était plus nécessaire grâce à l’absence de spectateurs.

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 Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
MessagePosté: Ven 5 Juin 2009 18:25 
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Plein d'antrain et de souplesse, je me déplacais paisiblement sur les toits des sombres ruelles de la ville depuis quelques années,
je regardais quelque fois par dessus les toit pour apercevoir quelque clochard ou homme complétement saoul en train de se quereller pour quelques reste de poulet infect.
Je marchais d'un pas machinal, ayant déjà fait et refait ce chemin des centaines de fois, quand j'arrivit devant un vide, et l'autre toit à plus de vingt métres, autrement dit, trop loin pour sauter, je sauta donc les deux métres qui me séparais du sol et me laissa entrainé entre filet de bateau puis encore entre des marins occuper à réparer une coque, sans oublier les sordide corbeau dévorant carcasse de poisson péché quelques jours plus tôt..
Je me surpris aussi à regarder l'horizon, et avec celui-ci, la mer... Cette mer dont la seule vue me faisait frissoner, je ne saurait dire pourquoi, tout ce dont je savait, c'est que les seules endroit ou je peut me baigner est les rivière ou les lacs peu profond, un cruel handicap...Je me remit à arpenter la route et arrivé à une petite trappe de un mètre tout au plus caché gràce à un habile entremellement de filet spongieux,de corde déchiquetté, et de haillon récupéré sur les rivage, je me baissa et entra dans cette pièce sombre, alimenté par quelques bougie rongé par le temps.

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Dernière édition par Lucius le Lun 8 Juin 2009 18:07, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
MessagePosté: Dim 7 Juin 2009 15:30 
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Arrivant dans les ruelles, des clochards louchèrent sur nous pendant quelques secondes avant de se retourner et de boire dans leur bouteilles de vin rouge infect.

"Ou m'emmène tu ? Demandais-je"

"Tu verra, tout ce que je peut te dire c'est que c'est dans un endroit fréquenté donc pas d'entourloupe"
(Mouais, autrement dit, dans la taverne...)

Sans un mot de plus nous continuons notre marche jusqu'à l'entrée d'une sombre ruelle quand le balourd me dit :

"Attend moi la, j'ai quelque chose à récupérer..."


D'un regard méfiant je lui répondis :
"Entendu.."

Il s'éloigna nerveusement, vers une petite batisse.
(Huuum, il me semble plutôt nerveux)

Sans faire de bruit je me cacha dans l'ombre de la lune à un angle de la rue, quand je vit trois mercenaire passer au pas de course. Je les regardais du coin de l'oeil
tout en fixant l'entrée de la maison.
L'homme de main ressorti quelques instant plus tard, et me regarda rapidement avant de partir vers la taverne, arrivé la-bas il entra et traversa la salle vers une petite porte
caché derrière un rideau.
Il entra et m'invita à le suivre et je vit alors Elyanthil, défigurée toussant ces poumons..

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 Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
MessagePosté: Jeu 24 Déc 2009 20:43 
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Localisation: quête 30
Je frisonne, l'air marin pénètre mes habits et quelque chose de glacial se saupoudre sur mon visage. Mes yeux s'ouvrent cette fois sur un ciel d'une blancheur féerique, d'où chute lentement et avec la grâce des anges, une neige douce et onctueuse comme de la crème. Je reste là un peu étourdit par la cuite de la veille.

L'odeur bien présente me rappelle le lieu. J'ai du m'écrouler comme une vielle loque dans les filets poisseux d'un pécheur de Dahràm.Je me redresse et m'assoie pour détailler la rue. A vue d'oeil, je dirais qu'il est déjà le crépuscule, il fais déjà sombre et le blanc du ciel tourne au bleu marine. Quelque loupiottes éclairent les taudis et les maisons, il y a même comme une odeur de volaille que l'on grille, s’échappant par quelque fenêtre entrouverte ou par les cheminées. Bizarre ce qu'un peu de neige pouvait faire comme merveille, le calme envahissait les rues d'ordinaire pleines et la neige colorait le gris et l'ocre des masures. J'époussette ma tenue, me renifle rapidement et ne peux que constater amèrement que l'écœurante odeur de sang de poissons et d'algues allait me suivre jusqu'à mon prochain bain, c'était dire que j'allais la trainer un bon moment.

Soudain un mouvement sur les toits. (enfer... Encore un de ses voleurs nocturnes! peut-être pire !). La silhouette dérape soudain dans un crie grassouillet, et dégringole d'une masure avant de terminer son acrobatie le nez dans la neige. "PROUF"
Vilaine curiosité, me pique et me pousse à aller jeter un honnête œil pour m'enquérir de l'état de l'énergumène.

"Par la bouteille de l'oncle Emile!!!! je me suis surement fait une bosse!" jure le petit personnage que je découvre, se relevant d'un cratère de neige. C'est qu'il est grassouillet le bonhomme. C'était à première vue, un nain.Non,plutot un hobbit, vêtue comme un lutin des contes de fée. Il portait un bonnet écarlate avec un pompon blanc, et un costume rouge comme ses joues, comme son nez d'ailleurs, un visage rond dévoré d'une barbe bouclée et blanche comme la neige. Le petit bonhomme s'aperçoit enfin de ma présence, et d'un air jovial me lance "Hohohoooo".
"Par les mânes des enfers! T'es bien portant et bien porté sur la bouteille mon pépère!"
lui dis-je, amusé de son air de gentil gros et de sa bonhommie.
"à tu été bien sage mon enfant?" se contente de répondre le petit joufflue
sage? se moquait-il de moi? méfiant je lui lance "pas tellement mon vieux, mais moi j'ai un conseil plutôt sage. va falloir arrêter la piquette et éviter de jouer au marsouin sur le toit des bonnes gens."
le petit hobbit me regarde avec un air jovial pendant un moment, affichant un sourire niai qui devenait effrayant à la longue. Puis soudain sans prévenir le voila qu'il me balance un paquet en pleine poire à une vitesse telle, qu'un jeune homme sortant d'une cuite à la bière-pisse et à moitié gelé, en l'occurrence, moi, ne pouvais l'éviter. Il me renvoya par la même dans mes filets et dans un sommeil comateux.
"Joyeux Noël" pouffa il avant d'appeler 6 rennes majestueux
"Jack! Daniel! Poliakov! Manzana! Banania! Smirnov! on continue mes amis!!!"
et le petit hobbit joufflue disparue dans les ruelles, me laissant dormir, mon paquet sur le torse.

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Serpent Ménestrel (origine Voleur) Niveau 15
    "Oaxaca contre-attaque." (Quête 30)

    Réputation :
    ¤ Il est beau ¤ Une navigatrice dans la quête 27
    ¤ Il est fantastique ! ¤ Un tavernier de Dahràm
    ¤ rchhhtll blll rll !! ¤ Le dieu pieuvre des mines de Lebher
    ¤ Il est trop rapide pour moi ¤ Le Dragon Noir d'Oaxaca
    ¤ Il m'a faite danser, et j'ai aimé ça ¤ Silmeria, l'anima noire


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     Sujet du message: Le sinari des voiles blancs.
    MessagePosté: Ven 25 Déc 2009 18:00 
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    Inscription: Dim 6 Sep 2009 12:05
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    « Suivez-moi, nous n’avons pas le temps monsieur Belmont ! »

    C’était tout ce dont on pouvait attendre d’Edgard sous le ciel obscur de la truande cité. D’un pas long et déterminé, il marchait avec rigueur et vélocité ; puis, s’arrêta, soudainement, levant les yeux vers les nuages et soupirant longuement en marmonnant :

    « La neige, elle arrive. »

    Unique commentaire avant de reprendre la vive marche dans l’infréquentable ville où les deux jalonnaient de rues en rues, toutes plus sales les unes des autres. La cité, ô combien crasseuse dans le détail, ne montrait qu’une laideur insoutenable jouant sur les tonalités banales de la population ainsi que sur l’instabilité de la vie, un spectacle… effrayant, pensa Jophiel au plus profond de lui. Non, la ville ne lui inspirait aucun dégoût, aucune aversion profonde, c’était plutôt la souillure en elle-même qui le répugnait. Pas par besoin vital de propreté mais par une bonté aux élans de pitié froide, aussi froide que la neige qui tombait dorénavant sur la cité. C’était au tour de Jophiel de s’arrêter, Edgard ne s’arrêta pas par contre, pour contempler la neige qui tombait ; une neige si différente à ses yeux, une neige plus douce malgré la dureté des environs, une neige non soumise aux duretés de la guerre mais à la corruption de la ville.

    « Puis-ce la bénédiction de Yuia rendre la cité plus pure pour cette unique nuit seulement. »

    Jophiel pensait à la jeune civilisation, l’innocente encore population de la ville : les petits garçons, les petites filles, les nourrissons. Qui les protégera, eux ? Plus de « roi », plus de peuple protecteur et juste un amas chaotique d’humains avides et sans compassion. Monsieur Belmont continua sa marche les même pensées en tête en se demandant quelque chose d'assez capital:


    « Mais où est donc Edgard !? »

    Edgard l’avait effectivement perdu, semé ou non attendu le demi-elfe ne savait pas. Jophiel se livra donc à une intense recherche dans les tortueuses rues de Dahràm où aucune n’était droite ou correctement tracé. Force de courbes et d’asymétrie en tout genre, le demi-elfe courrait çà et là sans trop savoir où pour rechercher son « compagnon » disparu ; en pressant le pas, il lorgnait timidement les scènes de la cité pirate de nuit : vols, bagarres, disputes et bien pis encore, tellement pis… il n’était vraiment pas dans un univers candide. Sa course assez vive l’avait mené ou plus exactement remmené aux alentours de l’auberge du voyageur. Ses yeux ne se rivaient que sur une seule chose, une seule personne, une grande dame aux cheveux d’un blanc si agréable à l’œil et si pur que même la neige tombante ne faisait pas le poids. La dame portait des bottes en cuir d’étrange facture aux noirs intense, un pantalon de couleur crème ainsi qu’une armure en plaque d’argent qui recouvrait tout son torse. On pouvait voir descendre le tabard bleu qui était sous sa lourde cuirasse, elle portait aussi une longue cape au bleu brillant ; il ne fallait pas être très futé pour comprendre que la cape était magique, mais Jophiel, lui, le sentait car l’aura de ladite de cape émanait n’était pas anodine ; peut-être était-ce cela qu’il cherchait ou cela qui l’avait guidé vers cette dame se disait-il. Peut-être…
    Cette dame, le chevalier bleu de toute évidence, avança fermement en sa direction sortant de son lourd sac une cape blanche finement brodé, si fine et si légère qu’elle n’avait l’air de ne prendre aucune place dans son sac. En approchant, Jophiel apercevait le pommeau de la lame du chevalier, une pièce rare mais surtout serti d’une gemme bleu azur aux profondeurs exquises, il contemplait aussi son visage, joliment dessiné et ne ressemblant que peu à celui d’un guerrier mais au moins ce visage prouvait la noblesse de l’appellation de la dame : chevalier. Elle avait tout d’une courtisane… en apparence : la beauté, le charme, la distinction et la noblesse des pas aussi sûr que déterminé. Puis le rêve prit fin quand elle s’approcha et lui narra dans un calme ferme et distant :


    « Prends ça et viens ! Tu vas m’être utile. »

    Le chevalier jeta la cape sur le visage de Jophiel qui tomba sous le poids de l’objet qui avait doublé de volume dès lors que la dame la jeta sur lui. Encore à terre, Jophiel lui demanda d’un air à la fois navré et interrogatif :

    « Qu’est-ce que tout cela signifie ? Pourquoi devrais-je vous suivre ? »


    « Tu glanais bien des informations sur moi, maintenant prend et assume ta destinée, chair à canon de pirate ! Ou peut-être veux-tu mourir à terre, comme un chien, c’est cela ? »

    A peine le semi-elfe avait cligné des yeux à cause d’un flocon tombant dans son unique œil visible, à peine la dame avait dégainé et sa lame était déjà sous la gorge de Jophiel. Elle regardait l’homme avec un air de dédain si fulgurant et une volonté paraissant inébranlable mais surtout avec aucune hésitation sur le fait d’occire le brave vétéran. De son œil, Jophiel lui rendit un regard plus doux, plus compréhensif sans s’en rendre compte ; c’était sa réaction face aux dangers : un sourire d’insouciance cachant toute l’émulation que l’ancien soldat pouvait accumuler ; puis, il se leva, la lame bougeant avec lui, prit la cape et la mit avec habilité en l’attachant sur l’épaulette solitaire. Après avoir opéré avec soin tout en souriant, il répondit calmement :

    « Je ne suis pas pirate ! C’est un déguisement et il fonctionne bien, pas une seule agression ! »


    Jophiel avait un rire bien à lui, une sorte de gloussement à la fois expressif et délicat montrant clairement son manque de finesse dans les situations. Un rire exprimant sa gêne, la libérant surtout. Il ne se libéra pas du ridicule de son intonation par contre… un déguisement qui donc autre qu’un forban pouvait comprendre avec aisance que Jophiel n’était pas un pirate : son teint hâve, sa chétivité troublant et surtout son cache-œil ! d’un noir profond, il était aussi neuf que les bottes qu’il portait. Trop propre pour être un pirate, c’est sûr.

    « Pff, peut importe, disait-elle en rangeant son arme, au castel ! J’ai des questions à poser à ton « ami ». »

    Décidément, Jophiel ne tombait que sur des gens qui ne prenait pas la peine de s’arrêter quand ils discutent car à peine la phrase terminé qu’elle se situait déjà cinq mètres devant elle. S’étonnant de la bizarrerie magique de la cape qui avait grossit non pas à son contact mais au contact de la neige, il se concentra un petit instant, toujours dans la tentative de rattrapé la jeune femme qui se hâtait vivement, pour comprendre les mécanismes de la cape.

    (Elle est bien folle de me donner une pièce magique ! Voyons, cette cape est trop lourde… on l’a conditionné à s’alourdir si le temps se gâte je pense mais là, ce n’est que de la neige, si je pense assez fort peut-être pourrais-je la rendre plus fine. )

    Et en marchant, avec la concentration nécessaire, la cape fit se qu’il voulait : elle devint plus fine. Il ne voyait plus le chevalier bleu mais il avait, cette fois-ci, vu le chemin qu’elle prenait ; courant maintenant vers la destination, on pouvait voir les traces de pas sur la neige qui apportait une première et épaisse couche sur le sol. Le chevalier se situait à une intersection et Jophiel, surprit de pouvoir le constater, se rapprocha doucement de la dame qui était devant quelque chose qu’il ne pouvait pas encore voir. L’épée à la main, la dame hurlait :


    « Je n’ai pas le temps de jouer, ni même d’écouter ton histoire maudit sinari ! Pousses-toi où tu brûleras sous le poids de la sainte lumière ! »

    Jophiel s’approcha de plus en plus et…il discerna à son tour un sinari fort fantasque. Pour être honnête, non, il n’avait rien de fantasque sur le physique ; il était grassouillet, un peu vieux, aux cheveux et à la barbe grisonnante. Son rond visage lui donnait des airs stupides, apparent à ceux d’un grand benêt – sauf qu’ici, il était petit – sa bouche, presque invisible, montrait un habitué de la pipe, tandis que ces petits yeux noirâtres accentué l’aura bienfaisante l’entourant, il avait de longues boucles de sa chevelure grise qui flottaient en liberté, aussi libre que son apparence. Ce qui était bizarre c’était son accoutrement : des bottines noires criardes et reluisantes, une culotte rouge vermeil ainsi qu’une longue tunique en coton d’un rouge encore plus profond. Tunique qui retombait si droitement sur son corps, que son buste demeurait moins gras, comme s’il eût la volonté de chercher à se cacher et à garantir qu’on ne vit les rondeurs de son corps. Notre être avait des airs de bienfaiteur comique et n’avait l’air aucune affecté par la menace du chevalier et rétorqua de sa voix lourde et joyeuse :

    « Bah, brûle-moi ! Brûle donc le vénérable sinari des voiles blancs mais sache qu’on ne purifie pas tout ainsi ! »

    L’épée en retrait, la dame commença une longue incantation où de douces énergies blanches l’entouraient agréablement. Murmurant de plus en plus fort, on commençait à entendre ceci :

    « Astre lumineux, sainte flamme. Ô moi pécheresse parmi les pêcheurs, je vous mande ! Purifiez cet être de son éternelle souillure ! »

    Les lumières s’intensifiaient et s’accumulaient autour du hobbit souriant, des lumières brûlantes qui fondaient la neige formant un halo brûlant. Puis, rien. La lumière disparut et le sinari souriait, n’ayant rien subit :

    « Fais chaud, hein ? plaça-t-il en s’essuyant avec sa manche, tu ne m’auras pas ainsi et tu ne peux m’incendier de lumière. »

    « Par Gaia ! Comment se fait-il… »

    Subjugué par ce qu’il venait de se passait Jophiel contemplait avidement la scène en se mettant volontairement de retrait. Il voyait la dame bluffée par cette action, son visage montrant clairement son incapacité à comprendre cela ; elle se calma rapidement comme si un éclair passa dans son esprit, elle se calma puis se tût, attendant quelque chose.
    Plus surprit encore quand le clocher se mit à sonner, à sonner « l’heure » ; Jophiel trouvait très désagréable le frisson qu’il éprouvait en restant là à se demander lequel des deux dégainera un nouvel atout. Le chevalier tint l’œil au guet devant son interlocuteur sinari car elle ne désirait aucune avoir encore à faire à cette chose ridiculement vêtu, elle avait un impératif autrement plus important. Cependant, ni elle, ni Jophiel n’avait envie d’être assailli par surprise, ni de se laisser dominer par une trop vive émotion. Il y a des esprits forts, habitués à ne douter de rien, qui se piquent d’être horriblement blasés sur tous les genres d’émotion, et de se trouver, à toute heure, à la hauteur des circonstances, expriment la vaste étendue de leur courage impassible en face des événements imprévues, en se déclarant prêts à tout. Le Chevalier Bleu semblait être de cela. Sans vouloir faire de Jophiel un hâbleur farouche, on ne pouvait pas vraiment croire qu’il aurait réagit de cette manière car il était bien plus du genre à se laisser étonner devant tout et n’importe quoi !
    Mais, il ne s’attendait pas à cela, il n’était, par le fait, nullement préparé à ce qu’il n’y eût rien mais pas à cela, et c’est pourquoi, quand la géante horloge de la ville – bizarrement encore en état- vint à sonner, et qu’aucun des deux ne réagissaient, il était pris d’un frisson mauvais et se mit à trembler de tous ses membres. La cape semblant l’écouter s’épaissit doucement sans trop l’alourdir. Il regardait dans le vague, la neige tombante, les astres illuminant le ciel, jusqu’à ce que le sinari prenne parole :


    « Il est bon de ne pas discuter avec vous, vous n’êtes pas banal et c’est intéressant ! Vous savez, je ne vous retarde pas pour rien. J’ai quelque chose pour vous, pour vous deux. »

    Jophiel s’approcha, timidement, le pas peu sûr en répétant :

    « Pour nous deux ? »


    « Et surtout pour toi, réclama l’hobbit toujours souriant, conscient de ce qu’il va se passer je ne peux rien vous dire mis à part vous souhaiter une bonne fête car aujourd’hui, c’est un jour spécial pour beaucoup de personnes. Cette ville l’a oublié ou ne l’a jamais su mais il y a des êtres ici qui, le mérite, vous en êtes et j’espère que vous le resterez ! »

    Pour une minute à peine, la ruelle avait subit une sorte de changement incroyable. Les murs étaient si richement décorés de guirlandes et de feuillage verdoyant, qu’on eût dit un bosquet miniature dont toutes les branches reluisaient de baies écarlates. Les feuilles lustrées du houx, du lierre et du gui reflétaient la lumière des étoiles et de la lune, comme si on y avait suspendu une myriade de minuscules miroirs. Vraiment, la rue avait gagné en superbe, et les deux étaient bluffés de la subite transformation. Le sinari s’écria, riant joyeusement :

    « Je ne vous retarde plus. Admirez, profitez ! et bonne chance pour la suite ! »

    Et il disparut, aussi magiquement que les décorations furent. Mais, à la place du hobbit se tenait une malle, une bien étrange et bien lourde malle, assez grande pour y contenir n’importe quoi. Il ne fallait plus qu’ouvrir pour regarder ce que le coffre pouvait contenir. Jophiel s’avança vers la malle tout en jouissant du spectacle puis demande à la dame :

    « Bon, on ouvre ? »

    Elle hocha de la tête, encore sous le choc de son impuissance certainement. Ou peut-être avait-elle compris, peut-être bien, oui. Les deux se présentèrent devant l’étrange masse et pendant qu’ils ouvrirent ensemble, ils pouvaient entendre le son d’une cloche ainsi que les rires et la voix du hobbit dans le ciel. Ils n’osèrent lever les yeux vers le ciel, ils n’osèrent plus dire un seul mot et se contentèrent de rester calme et prospère face à cet aussi singulier qu’étrange évènement.

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    « La mort est personnifiée
    COMME FIGURE ANTHROPOMORPHE
    ou personnage fictif
    dès le début de l'humanité. »


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     Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
    MessagePosté: Lun 28 Déc 2009 17:29 
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    Mon réveil fut plus doux que les deux précédents, toujours vautré dans mes filets de pécheur.
    Mes membres étaient engourdis par le froid, et je bénis ma cape d'avoir conservée assez de chaleur pour permettre à mon corps de résister à cette nuit sous l'étoile du nord.
    L'aurore pointait déjà les chauds rayons de l'astre du jour, insuffisant car, je respirait un air qui restait froid et coupant, mes lèvres gercées semblaient soudées entre elles, et ma chair était aussi froide que celle d’un mort, virant à un bleu violacée inquiétant . Mais vu l’heure, aucune auberge n’accueillerais un va nu-pied dans mon genre. Il me fallait rapidement trouver de quoi manger et une source de chaleur quelconques.

    Me redressant alors, je fis chuté un drôle de paquet rouge enrubanné d’or de mon ventre. Interloqué, je cherchais dans mes souvenirs d’où pouvais provenir cet étrange présent. L’image d’un petit bonhomme rougeaud me balançant le paquet en pleine tête me vînt. Je me frottais le front, et d’une main alourdie par le gel, entreprit tant bien que mal d’enlever les ornements de papier du cadeau du Sinari.

    « Quel bel ivrogne !» Ne pus-je m’empêcher de m’exclamer amusé en découvrant le dit présent.
    Une belle bouteille en verre décoré d’une étiquettes rouge, blanche et argent: « Hydromel du Sinari ».
    Une note accompagnait l’alcool: «  Pour chaque grand verre bu, le bois et la pierre n’aurons plus de pudeur, tu est le plus chanceux des voyeurs » .
    « Par les favoris de l’Oncle Bernacle! » à nouveau une exclamation, cette fois surexcité s’échappa sans contrôle. Je jetais un regard circulaire autour de moi , vérifiant si mon excitation n’avait pas attirée convoitise et curiosité. Si Dahràm avais mauvaise réputation, c’est qu’ici, rien n’appartiens à personne tant que le dit bien est exposé à la vue de tous. Brulant d’impatience de tester cette merveille, je la dissimulais sous ma cape et entreprît de faire route vers quelques maison moins minables que celle des environs, une idée perverse en tête.

    Je n’avais pas grand-chose à perdre, et de la chaleur a réveiller. Je traversait une petite arche de bois ouvrant l’entrée à une rue assez large et fréquenté, les maisons grisâtres et poussiéreuses témoignais du peu de cas, que faisaient les habitants du «bon paraître » . Ici, plus vous êtes laid, pauvre et mauvais, mieux vous le vivez .Je traversais la rue rapidement, enjambant les nids de poule de la rue mal entretenue et évitant le contact avec les badauds, une simple bousculade vous coûtais au mieux quelques pièces subtilisées, au pires une altercation avec quelques ivrognes, mercenaires belliqueux, orques colériques et soldats corrompues. Recrachant l’air glacial au rythme de grande enjambées, je quittais la rue pour une place centrale ou se tenais un minuscule marché composé de quatre étals, ce genre de marché populaire n‘attirais que les commères qui profitais du matins pour échapper à leurs maris alcooliques et les mendiants, la garde avais mieux à faire que de surveiller cet endroit, un sourire au lèvre j’accélérais encore ma vitesse, courant presque, zigzaguant entre les clients matinaux. Alors que je passait devant le primeur, je tendis le bras hors de ma cape, Pendant que ce dernier négociais le prix de la botte de radis, Je subtilisai quelques carottes et une tomate au hasard. Il n’eut pas le temps de me remarquer, j’avais déjà rejoins la ruelles d’en face.

    Croquant dans le fruit juteux, je jetais un œil sur la pancarte en bois clouée au mur d’une vielle bâtisse.
    « Impasse du Foie». Logiquement, le bout de cette ruelle ce terminait sur un mur de pierre-craie. Je le voyais à présent , un beau mur d’environs deux mètres, dont la pierre blanche marquais les habits qui s’y frottaient. J’eus juste à tendre les bras et me hisser sur l’obstacle. Là, je m’asseyais pour observer l’endroit qui allait sous peu devenir théâtre de mes fantasmes. Le jardin n’était pas bien grand, un banc prés de buissons de rose , et un petit carré de laitue sur le mur de gauche. Au bout de ce petit carré de terrain, une maison de pierre blanche salie par la suie et la poussière, percée de quelques fenêtres aux carreaus noircies, les habitants de cette maisons ne sortaient pas beaucoup. Le matin était a présent bien avancé j’en déduisais, que l’heure de la toilette approchait pour cette famille bourgeoise.

    Je connaissais cette famille, du moins, avais-je parfois vu leur fille ainée sortir chercher quelques vivres avec son père. Une belle jeune femme, les cheveux blond vénitien, roux sous le soleil, un visage pâle et quelques taches de rousseurs. Un regard vert-ambrée doux et brillant. Des lèvres charnue et rose pâle. Elle était de taille moyenne, une gorge d’un blanc pur et une poitrine simple, sans grande prétention , elle avais une chute de reins splendide, des fesses bien que large, rebondie et provocante. Que l’on ne découvrait que lorsqu’elle portait ses fripes en cuir et tissue rugueux sombre. Lors de ses sortie, affin de se fondre dans la masse de gens.

    Avec le pouvoir de cette bouteille, j’allait la voir dans son plus simple appareil. J’avais trouver de quoi manger et maintenant de quoi me réchauffer et me distraire. je souriais machinalement, ravi de mon idée libidineuse. Je sortit la fameuse bouteille et débouchais le goulot . Une odeur forte d’alcool adoucit d’une fragrance de miel embaumais l’air. Je fis un rapide calcul mental, trois grands verres équivaudraient à 3 dose de magie.
    (Allez! Le sacrifice en vaux la chandelle! ) Pensais-je ,juste avant de prendre une grande lampée du breuvage…

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    Serpent Ménestrel (origine Voleur) Niveau 15
      "Oaxaca contre-attaque." (Quête 30)

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      ¤ Il est beau ¤ Une navigatrice dans la quête 27
      ¤ Il est fantastique ! ¤ Un tavernier de Dahràm
      ¤ rchhhtll blll rll !! ¤ Le dieu pieuvre des mines de Lebher
      ¤ Il est trop rapide pour moi ¤ Le Dragon Noir d'Oaxaca
      ¤ Il m'a faite danser, et j'ai aimé ça ¤ Silmeria, l'anima noire


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       Sujet du message: Et si le chant n'était plus ?
      MessagePosté: Sam 9 Jan 2010 04:07 
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      Plus de magie, plus d’artifice, plus rien. La neige même cessa après cet instant pour laisser à nouveau place à ce sinistre ciel nocturne. A peine le coffre ouvert qu’il disparut à son tour en laissant place à un petit paquet soigneusement emballé dans un papier marron. Deux fils entouraient le petit objet, deux bouts de corde qui ne firent pas long feu sous les mains de Jophiel qui avait déjà attrapé le cadeau : l’emballage fut de courte durée sous la cupidité du semi-elfe affichant un sourire déçu quant à son obtention.

      « Une… crème ? »

      Effectivement, c’en était une. Banale ou non, il n’en savait rien. Il rangea la minuscule chose dans sa poche puis soupira doucement avant de voir passer devant lui la jeune demoiselle, l’épée déjà dans son fourreau, sortant de la ruelle en marmonnant péniblement :

      « Déjà, tu a obtenu quelque chose. Ne te plains pas et suis-moi ! »

      A peine les paroles prononcées, elle se mit à marcher rapidement vers sa gauche, laissant Jophiel dans sa maigre peine d’avoir reçu un vulgaire ustensile de beauté. Icelui, réagissant spontanément dans une fervente volonté de ne pas laisser filer la demoiselle qui allait en direction du castel. Eh oui, la suivre était une double opportunité : et d’un il retrouva son peintre et de deux il faisait connaissance avec la « terreur » des marins et donc… un voyage sûr sans problème apparent !
      On s’accoutume en un rien de temps à suivre autrui pour notre sécurité ; surtout quand on se nomme Jophiel Belmont, surtout. Le soldat trouva d’abord un étrange peintre qui l’avait amicalement repêché. Il en profita pour un repas, laissant bien de retrait politesse et amabilité, et l’hôte déclara qu’un tel manque de civilité ne lui allait pas trop mal. Bientôt même il mit cette impolitesse au service de l’abandon car au fond, le semi-elfe n’était pas attristé du départ rapide d’Edgard mais juste intrigué, intrigue qui le mènera quand même vers lui, espérons-le.
      Maintenant, il était sous la coupe d’une bien belle mais bien trempée jeune femme, là, il n’était pas question de souffrir d’obligeance ni de jouer les plus fins avec elle. Le chevalier a dit « suivez-moi », Jophiel applique.
      Et c’était ainsi qu’il voyait les choses, juste pour cet instant, il appliquait et suivait d’un pas rapide et conséquent – quand même de quoi l’essoufflé car il ne fallait pas oublier que la température était assez basse pour neiger -, appuyer un ordre ne veut pas dire être curieux et l’ancien soldait brûlait de curiosité quant aux intentions de la demoiselle à l’armure argentée.
      Ainsi, un petit « Qu’est-ce que vous cherchez là-bas ? » s’était affiché sur ses timides lèvres, il apercevait le chevalier bleu s’arrêter un instant et regarder à une intersection le bon chemin à prendre. Elle n’avait pas pris en compte la question du semi-elfe ou elle faisait semblant ; elle continua le périple en marchant de plus en plus vite, forçant Jophiel à toujours augmenter la cadence qu’il suivit avec difficulté sans pour être soufflé des prouesses de la dame : il était juste rouillé des marches militaire qui étaient plus intenses que cela.
      Jophiel, un être posé – et blasé -, un être rangé, un être de principes. Posé dans son insondable existence, rangé au sein de la liberté qu’il ne désirait pas ainsi, de principes pour son attachement fidèle et sa rigueur lorsqu’il a trouvé un « maître ». Il en avait besoin et il le savait, il ne le savait que trop et ne faisait que guère attention à cela. Donc, suivre cette dame qui ne répondait pas et qui trottait inlassablement ne le troublait point. Cela donne un sens à ma vie pourrait-il penser, certes, oui. Vraiment, on pouvait dire que Jophiel était un être de l’instant qui n’avait pas de désirs ; amplifions l’idée avec ces pertes de mémoires relatif à son passé et nous l’avons en chair et en os, l’âme ailleurs, hélas !
      Le semi-elfe cogitait souvent à cela. Mais là, il fut coupé par :


      « Je vais là-bas pour purifier la souillure, pour tout purifier. »
      Sa voix était lente et plaintive un peu comme si on l’avait forcé à dire cela, elle continuait son cheminement en ayant l’air de savoir magnifiquement où elle se dirigeait ; tandis que Jophiel essaya pendant un moment – tout en étant derrière elle – de décrypter son message. Le rite de purification n’avait pas beaucoup de sens, deux ou trois selon les races et les religions mais il supposait à juste titre d’avoir vu une démonstration de ce que pouvait être une « purification » selon le chevalier bleu et Jophiel avait comprit qu’elle voulait calciner qu’une quelconque manière les habitants du castel. Il lui répondit calmement :

      « Pourquoi, qu’ont-ils fait pour mériter cela ? »

      Elle se retourna en le fixant de manière provocante, une manière de dire à quel point Jophiel sembla être un cas désespéré pour elle. Cependant, elle rétorqua encore plus plaintivement :

      « J’hésite entre te faire la surprise et t’expliquer maintenant mais comme j’ai besoin de toi et de toutes tes minables capacités je vais te le dire : là-bas règne un puissant nécromancien qui se nomme Enulcard, terriblement puissant qui fit semer une terreur incroyablement féroce pendant des siècles jusqu’à maintenant ou… plus rien. Il semble comme absent, évaporé. Mais j’en suis certaine, son ombre plane encore… si je peux tuer sa dépouille ou ce qui reste de lui, je mettrai fin à un près d’un millénaire de barbarie et de pratiques obscures. Je veux éliminer cet être abject et tu vas m’y aider même si tu dois en mourir, sois en conscient. »

      Jophiel s’était tu, il avait attentivement écouté les paroles de la jeune femme et continuait de la regardait intensément. Et pendant qu’il lorgnait la dame, icelle sortait de sa poche une étrange pierre gravée d’une rune. Elle la jeta en direction du semi-elfe qui la rattrapa en inspectant soigneusement l’objet ; le « chevalier bleu » avait déjà repris son chemin en susurrant avec un petit sourire :

      « C’est tout ce que je peux te donner de plus, ne l’utilise que si je suis morte. C’est l’unique conseil que je peux te donner, brave houri. La sortie de la ville n’est plus très loin. »

      Deux objets en moins d’une heure, la femme faisait un investissement de taille ! De plus le terme houri fit sortir une veine colère chez Jophiel qui grogna :

      « Faites de moi votre odalisque personnel aussi tant que vous y êtes ! Je ne suis pas votre serviteur, je… je… je vais là-bas pour des raisons personnelles ! »

      « Lesquelles ? », demanda-t-elle.

      « Cela ne vous regarde pas ! je ne peux que vous remercier de vos présents, voilà tout. »

      On peut croire que la dame fit un lien rapide dans son esprit entre Edgard le disparu et Jophiel et elle semblait avoir compris que si le mystérieux personnage que Jophiel tentait de rejoindre faisait parti du personnel du château, il allait clairement informer que la « purificatrice » arrive pour eux. Une fois ces connexions supposées établies, elle se mit à courir en maugréant :

      « Vite, sortons ! »

      Des troubles à l’horizon ? Peut-être capitaine, peut-être…

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      « La mort est personnifiée
      COMME FIGURE ANTHROPOMORPHE
      ou personnage fictif
      dès le début de l'humanité. »


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       Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
      MessagePosté: Dim 24 Jan 2010 16:21 
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      A la decouverte du temple de Dahràm :

      Le matin se leva à peine et les rues étaient encor désertes. Il était temps pour moi de débuter un long voyage mais avant d’entreprendre quoi que se soit il était important de demander la bénédiction de mon dieu. Ainsi j’allais prendre la route en direction du temple de Phaîstos, mais n’étant sorti de chez moi qu’une seul fois au par avant je me suis rapidement perdu dans les rues. Le temps passe et je m’enfonçai de plus en plus dans les ruelles, quand soudain un bruit retentit dans une des poubelles prés de moi.

      (Si c’est un clochard il pourra peut être m’indiqué ma route.)

      En ouvrant les poubelles, deux petits rats, qui cherchaient de la nourriture, se sont arrêter de bouger et leur regard se sont croisé avec le mien, c’est ainsi que j’ai pu distinguer leurs petits yeux rouges menaçant.

      J’allais refermer la poubelle quand ils m’ont sauté dessus, je ne parvins pas a les esquivé et je me suis fait griffé au visage par le plus gros des deux, tandis que le deuxième a trébuché contre le bord et finalement me mordit a la jambe. Voyant que je n’avais pas réussi a esquivé une aussi simple attaque je me suis dit que passer des années à lire des manuscrits ne servirait à rien si la pratique ne suivais pas. Je me décidai donc a les affronté dans un duel à mort. Je commençai par retirer la boule de poil de mon visage en la jetant au sol. Et avant même qu’elle puisse bouger je l’écrasai avec mon bâton. Quand le deuxième rongeur aperçut le cadavre de son compagnon il tenta de prendre la fuite. Ne voulant pas le laisser partir je fis appel a la magie noire, et a peine mon regard c’était posé sur lui que la bestiole se tordit de douleur. Je me rapprochai de plus en plus d’elle et j’entendis ces petits cris aigus qui demandais surement de l’aide, je la regardai se débattre pendant un petit moment puis quand elle sembla reprendre enfin ces esprits je l’écrasai avec ma sandale.

      Le silence régna de nouveau dans les ruelles et je continuai ma route tranquillement et détendu.
      Au bout de quelque rue j’aperçus un bâtiment gigantesque qui se dressait fièrement parmi les autres. En me rapprochant j’ai pu voir écrit temple de Thimoros.
      (Mince ce n’est pas le bon temple.)

      J’allais faire demi-tour quand une voie m’interpella :

      « Et toi ! Je te reconnais, tu es un disciple de Phaïstos ? Je suppose que tu cherche sont temple. Je pourrai t’aider, ou peut être pas cela dépend de la compensation que j’aurais en retour… »

      Je me retournai, et je vis un vieil homme avec un sourire malicieux avec quelque dents en moins, je lui répondis :

      « Qu’attends-tu de moi vieil homme ?

      -Et bien moi qui te proposais mon aide je m’attendais à un meilleur accueil… Très bien puisque tu veux être directe, j’ai besoin d’un fémur brisé de squelette boiteux. Tu pourras en trouver dans les égouts avec un peu de chances… »

      Il commençât à rire et je partis sans l’écouté…

      _________________
      Zarick


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       Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
      MessagePosté: Dim 21 Mar 2010 23:19 
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      Le liquide déferla dans ma bouche, dévala les parois de mon œsophage, pour finir dans mon estomac. Le doux gout de miel, frappé de la force de l’alcool brut. Il était bon, légèrement moelleux en bouche. Je sentit alors ma vision se flouté légèrement, un sifflement dans mes oreilles continue s’amplifiant, ma vue s’éclaircissant jusqu’au blanc aveuglant. Je restais la un moment, un peu surpris, me frottant les yeux. Puis ma vue revint, avec cette particularité tant désiré. Je voyais l’intérieur de la maison, chichement meublé, mais si je forçait trop mon attention sur un meuble ou un mur, ce dernier fondait pour me laisser voir ce qui se trouvais derrière.

      Elle était là, montant les escaliers vers une salle d’eau; où l’attendais une bassine en bois, remplie d’eau chaude. Elle portais une robe classique, d’un rouge bordeaux et une ceinture de tissu noire. Ses cheveux blond vénitien cascadant librement sur sa robe. Long, ondulée, sauvage. Je l’admirais un instant. Elle entra enfin dans la salle et prit soin de fermer la porte derrière elle. Elle n’était pas très grande, cela ajoutai à son charme et à son coter fragile.
      Elle enleva sa robe doucement, la laissant glisser le long de ses épaules blanches. Je souriais, quels délicates épaules, elles semblaient aussi onctueuse que la crème auquel elles volaient la couleur. La robe libéra la poitrine, tenue par un tissu blanc attaché dans son dos. Ils étaient petit, blanc, discret mais avec l’attitude des fiers représentant de la ligue féminine.
      La robe arriva au hanche, un ventre gracile mais appétissant, des poignets d’amour légers mais présent accentuai les hanches de la jeunes femmes. La robe chute enfin au sol, et c’est avec un soufflement admiratif, que je détaille les cuisses blanches et longue. L’intimité cachée par une culotte simple, blanche, opaque. Elle ne l’aurais pas été bien longtemps, si j’avais accentuer ma vue sur elle. Mais le plaisir en aurais été gâché. J’attendais la suite.

      Elle se retourne, ôte son bandeau de tissus, libérant sa poitrine. Et glisse enfin son bas a ses pieds. De très jolie fesses, larges, blanche comme la lune en hiver, mais ronde et rebondie. Je me surprend à sourire pensivement. Elle se retourne et…
      « Cré vin diou! Qu’est c’tu fout là! » beugla une voix provenant du jardin. Absorber par la vision, je n’avais pas fais attention au jardinier de la famille, qui a présent me lançais des cailloux pour me chasser du mur. « Casse toi pauv’ con! » rallais le bonhomme.
      En pestant, je me laissa choir au sol, retournant dans la ruelle.

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         Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
        MessagePosté: Dim 9 Mai 2010 23:14 
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        Inscription: Sam 8 Mai 2010 19:47
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        oOo Chapitre 1 oOo
        °Hirim le clochard°
        °partie 1°
        °Les ruelles de Dahràm°


        Dans les ruelles sombres de la ville de dahràm, sur l'une des voies les plus emprunté par les voyageurs, un homme tendait misérablement la main, en quête d'une ou deux petites piécettes qui lui permettrait de passer une soirée dans l'une des tavernes du village. Ses côtes le faisait ardemment souffrir, lui rappelant a quel point les gens de cet hameau de brique et de bois pouvait être sadique.

        Hirim rabaissa tranquillement sa main, las de la tendre vers une lumière qui avait quitté depuis longtemps cette ville. Son regard se perdit dans la crasse qui recouvrait le sol et ses vêtements, il allait encore devoir voler et cela lui rechignait. Une ombre vint tranquillement lui cacher les quelques minces rayons de soleil qui lui réchauffait depuis trop longtemps la peau et sa main se porta instinctivement a son poignard, caché au niveau de ses hanches en dessous de sa chemises corsaire, tandis que son regard remontait lentement jusqu’au visage balafré qui lui faisait face. Un sabre d’abordage trônait sur la taille de l’homme qui était accoutré de la même façon qu’Hirim c'est-à-dire une chemise bouffante qui laissait entrevoir son torse ainsi que d’un pantalon de lin, sauf que celui qui faisait face au jeune semi-elfe n’avait pas ses vêtements couverts de la crasse qui recouvrait le sol de cette triste ville. L’homme lui balança un coup de pied dans les côtes avant que le clochard n’est pus esquisser un mouvement défensif.

        "Dégage de la saleté de semi-elfe !"

        Une douleur fulgurante envahit tout le corps d’Hirim et il ne put s’empêcher de lâcher un petit gémissement, faisant apparaître un sourire de satisfaction sur le visage mal rasé de son agresseur. Le jeune semi-elfe se releva difficilement, vacillant un peu sur ses pieds, sa main se porta à nouveau sur le manche d’os de son poignard et le dégaina. Le clochard adopta une position défensive, prenant un peu de distance avec son adversaire qui riait maintenant a gorge déployé, jaugeant son adversaire et essayant de calmé les élancements que lui causait ses multiples côtes faillé. Ce dernier dégaina doucement son sabre avant de s’avancé en direction du semi-elfe, un sourire sur les lèvres.

        "Il veut jouer le petit bâtard !"

        Le pirate entama une danse mortelle d’une botte qui fut esquiver avec plus ou moins d’adresse par le clochard qui tenta de répliquer d’une pique malhabile qui fut habillement esquiver par son opposant qui d’un simple petit croc en jambe fit mordre la poussière au semi-elfe qui lâcha son poignard, ce dernier alla choir a quelques pas de son propriétaire. Alors qu’Hirim allait se relever, un pied appuya fortement sur son dos, l’obligeant à rester sur le sol tandis que le fil de la rapière de son adversaire venait flirter avec sa nuque.

        "Tu vois, je suis clément je vais abréger ta triste vie…"

        Dans un geste désespéré, le semi-elfe empoigna une roche qui traînait sur le pavé et frappa le pied de son assaillant qui comme il l’avait espéré recula de quelques pas, laissant le temps a Hirim de se remettre sur pied, son poignard dans une main et de s’enfuir lâchement devant son adversaire qui ricanait de plus belle. Le semi-elfe n’entendit pas le corsaire qui lui criait des injures et lorsqu’il fut certain que le pirate ne l’avait pas suivit, Hirim s’arrêta haletant, un sourire aux lèvres tandis qu’il sortait de sa poche quelques piécettes dérober au corsaire trop confiant.

        D’une main il replaça ses cheveux, les rattachant a l’aide d’une petite lanière de cuir en queue de cheval et enleva ses vêtements crasseux de clochard pour enfiler des vêtements propres qu’il avait dérobé quelques heures auparavant sur l’un des quelques bateau qui mouillait dans le port de Darhàm. Une fois vêtu de façon convenable, Hirim remis son sac sur son épaule et partit en direction du port, véritable plaque tournante de ce repère de brigand en tout genre.


        suite -ici-

        _________________
        Hirim, semi-elfe, Voleur


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         Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
        MessagePosté: Dim 16 Mai 2010 14:52 
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        Inscription: Sam 15 Mai 2010 19:00
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        En venant du port de Dahràm

        Une chose est certaine, le port est maintenant derrière lui. Quelle population erre dans les ruelles ? Il n'en sait rien, mais ils ne valent certainement pas mieux que les marins. Dahràm n'est-elle pas une ville voué aux activités les plus lucratives en marge des lois qui régissent la plupart des sociétés ? Loin de lui l'idée de se sentir la conscience suffisamment légère pour émettre des critiques à l'encontre des individus peuplant la cité, trop souvent sa main s'est trouvée au dessus d'un étal, et ne l'a quitté que pleine sans laisser au vendeur inattentif la moindre trace de compensation ; peut-être aurait-il même tué si le courage et les moyens ne lui avaient pas manqué sur le navire. Par fatalité, il est voleur, comme il aurait pu devenir tueur ; qui sait combien sont ceux qui échouent ici par le jeu du destin, et qui l'acceptant font le choix d'une vie heurtant la morale, réduisant chaque jour leur possibilité de rachat.

        À un coin de rue, sous un porche, Noroeb s'est arrêté pour souffler et résoudre le problème de l'écharde. Espérant que l'ombre lui offre un refuge les quelques instants que durera l'opération, il retire avec précaution sa ceinture, puis sa tunique, les fourre dans son sac qu'il tient serré entre ses jambes, et examine la blessure d'un oeil attentif. Le sang ayant commencé à coaguler, il ne parvient pas à distinguer une excroissance du bois sombre hors de la peau ; machinalement il secoue sa gourde, pour n'obtenir que la confirmation de la futilité du geste. Noroeb considère un instant une flaque d'eau croupie, hésitant à prendre le risque d'user du liquide pour laver la plaie ; l'infection est plus à craindre que le goût du sang, alors avec un effort de contorsion, il parvient à lécher la lésion et sent sous sa langue la pointe de l'écharde. Avant de la perdre, il referme sur elle ses incisives et serrant, luttant contre la douleur qu'il imprimait à ses articulations, la retire avec un luxe de précautions, sans à-coup de peur qu'elle ne se brise. Enfin il parvient à la tirer de son bras et s'effondre haletant contre le crépit lépreux du mur, essayant de calmer ses tremblements et les battements affolés de son coeur. Cette opération lui aurait semblé autrefois anodine - combien d'épine plus profondes a-t-il retiré - et pourtant elle l'a mis dans un état proche de l'évanouissement. Est-ce un des effets secondaires de sa la tension qui l'habite depuis son débarquement ? D'une fatigue accumulée en mer dont il n'a pas conscience ? L'avancée du toit lui cache le soleil, mais il devine que l'astre poursuit sa course – plus bas qu'elle ne l'était dans le ciel lorsque le navire s'est amarré au quai – et que vient le soir. Péniblement, il enfile sa tunique déjà tachée, soulagé par la douleur moins aiguë , boucle sa ceinture ; ses pensées vagabondent alors que gargouille son ventre. Quand a-t-il fait son dernier repas ? Le jour précédent... ou celui d'avant... il avait bien grignoté quelques biscuits, avalé un lambeau de viande séchée, mais sans plus : il devait s'occuper de mettre de l'ordre dans le garde manger, faire les inventaires tandis que le maître coq, seul lettré de l'équipage, inscrivait les quantités dans son cahier.
        Serrant contre lui son sac de toile épaisse comme s'il pouvait en tirer une quelconque chaleur, il y pose la tête ; des sanglots gonflent sa gorge, mais aucune larme ne coule le long de ses joues : quelque part en lui, une partie de son être s'endurcit sans qu'il en ait conscience, sinon il aurait pu lutter... Alors laissant de côté les règles élémentaires de la prudence, il s'endort comme il le faisait autrefois, perché dans les hautes branches d'un arbre de sa forêt natale.

        Sommeil léger ou réminiscences des instincts de survie dans les bois ? Il se réveille à la première traction sur la lanière de son sac et s'empare de la main qui prétend lui dérober son bien. Le voleur lui décoche un crochet au menton qui lui fait voir trente-six chandelles, mais Noroeb se tient à son bagage comme à la vie ; le tire-laine lui envoit des coups auquel il tente de riposter, difficilement. Tous deux abandonnent l'objet du conflit pour se saisir à plein bras et roulent dans la fange de la ruelle. Le voleur se relève le premier et flanque un coup de pied dans les côtes de Noroeb, sans lui occasionner la moindre blessure, la douleur cuisante suffit bien. Plutôt que de prendre le fruit de sa tentative de larcin et fuir, il cherche à frapper à nouveau ; les quelques secondes qu'il s'est accordé pour se remettre ont suffit pour laisser le Wotongoh reprendre ses esprits et voyant arriver le coup de pied l'esquive, se relève et encaisse dans l'épaule un coup de poing qui visait sans doute sa blessure ; un deuxième atteint le but et lui arrache un cri qu'il étouffe à temps. Pour son adversaire, la deuxième tentative a été la bonne, mais il a baissé sa garde et exposé son flanc droit où Noroeb décoche un coup de poing dans lequel il ne met malheureusement pas assez de force pour obtenir un avantage décisif.
        Aucun des deux pugilistes n'a pu emporter ou conserver la prédominance, aussi prennent-ils position dans la ruelle de manière à pouvoir se jauger, hors de portée des poings de l'autre, sans pour autant se placer dos au mur. Le citadin accuse une tête de moins que le forestier, qui se trouve bien désavantagé pour frapper car il est obligé de se baisser pour porter le moindre coup ; ni la taille ni la couleur de peau ne semblent à même d'impressionner la jeune crapule, bien au contraire. Sa main leste passe dans son dos, sous sa chemise de toile brune, et en ressort armée d'un couteau avec l'assurance de celui sachant en user avec la dextérité acquise à force d'habitude. Noroeb observe son adversaire à la recherche d'un quelconque signe trahissant une attaque ; il lui semble que le voleur prend ses appuis et, au moment où le bras armé file vers lui, il effectue un bond en arrière, ramassant au passage son sac. Suite à son action manquée, le tire-laine prend du champ, craignant que son rival ne lui lance à la figure son bagage. Profitant du recul, le Wotongoh tire de son sac le rouleau de corde dont il déroule une bonne longueur qu'il fait claquer comme un fouet ; l'avantage semble tomber dans son camp, il dispose maintenant d'une allonge suffisante pour frapper sans prendre risquer une riposte immédiate : il n'est pas pour autant à l'abri d'un lancer de couteau, mais doute que son adversaire joue sa lame devenue si précieuse sur une telle action.
        Noroeb applique à son adversaire un premier coup de corde à l'épaule ; le voleur attrape la longue tresse à la seconde tentative, l'enroule d'un geste fluide autour de son poignet afin d'assurer une prise solide. Avant qu'il reprenne une posture équilibrée, le forestier avance d'une grande enjambée, dans le même temps imprime à la corde une forte traction : le filou déséquilibré tombe en avant, cueilli au vol par un coup de pied qui lui arrache son couteau et le sonne.

        "Tu entends ? Y' z'arrivent !"

        Plusieurs voix se font entendre et semblent se rapprocher, des commandements fusent : des hommes en recherchent un autre. Distrait, Noroeb n'a pas vu le voleur ramasser son arme ni se remettre sur ses deux jambes, mais lorsqu'il esquive l'attaque, il ne peut ignorer la lame qui tranche sa peau sur environ trois centimètres, au niveau de l'épaule gauche : elle a manqué de peu son cou. Le citadin se trouve assez près pour empêcher le Wotongoh de se servir efficacement de sa corde, assez pour que les coups de sac ne lui fassent pas grand mal. Il oblige l'étranger à reculer tandis que sa lame cherche le chemin des points vitaux, n'infligeant que quelques nouvelles griffures au fil des esquives. Obsédé par ses estocades, il ne prête pas attention à la corde qui se déploie selon une nouvelle configuration.
        Un cri de la troupe détourne une nouvelle fois l'attention d'un des combattants, mais la victime est cette fois-ci différente et son poignet se retrouve pris dans la corde ; une torsion lui fait lâcher le couteau promptement ramassé et fourré dans le sac.

        "Lache moi ! J't'en supplie !"

        "Et pourquoi j'f'rais ça ? T'as essayé d'me tuer."

        "T'aurais fait quoi à ma place ?"

        "J'en sais rien, j'y étais pas. Alors maintenant explique moi pourquoi tu veux qu'j'te lache."

        "Mais merde ! Tu les entends ! Y' me cherchent et me tueront s'ils me choppent !"

        "J'vais t'livrer alors. On m'donnera p't'êt' queq'chose." Disant cela, il lui tord le bras dans le dos et le force à s'agenouiller.

        "Non ! T'es fou ! Y' t'prendront aussi ! Y vont croire qu't'es mon complice ! Faut qu'on se tire tout de suite, sinon on est foutus !"

        Ayant lié les deux mains du voleur, il le prend par le bras et le relève "Passe devant, et t'as pas intérêt à m'jouer un sale tour, parc'que j'vais pas t'manquer. Compris ?"

        "D'accord, d'accord, où tu veux aller ?"

        "Trouve moi un coin où je peux acheter de la nourriture."


        Vers la boutique

        _________________
        Noroeb / Wotongoh / Voleur


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         Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
        MessagePosté: Ven 21 Mai 2010 19:08 
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        Équiper de mon éternel pipe au reflet verdâtre couvert de rune violette. Et habillé très simplement, cape à capuchon couleur obsidienne rabattue ne laissant apparaître que mes yeux rouge, haut moulant et noir faisant ressortir cette musculature effilé commune aux Elfes Noirs dont je descend directement, pantalon et bottine en cuir d'un violet sombre, très sombre puisque presque noire.
        Je souffla quelques bouffées rosâtre de cette drogue que j'aimais tant et me surpris à repenser à mon arrivé dans cette ville. Les premières semaines de mon adaptations furent rude...
        A peine arrivé, je me retrouvais dans une bourgade peuplée de misérables, sans sous, sans endroits ou dormir en toute tranquillités et sans contact, je fût pris de panique... Mais j'ai apprît la dure vie de la ville et trouvé quelques nobles à qui soutirer de l'argent en échanges de quelques contrats crapuleux.

        Justement mon prochain contrat m'attendait quelques pas plus loin car ayant reçu une lettre prometteuse, je ne pouvait refuser pareil contrat avec autant d'argent à la clé.
        Je marcha donc dans les rues de Dahràm, misérable Bourgade à n'en pas douter...Je fût tiré de mes rêveries par un clochard qui m'agrippais par le bas de mon pantalon tout en scandant :

        « Seigneur, une petite pièce pour un pauvre malheureux tel que moi ! »

        Tout ce qu'il reçut de ma part fût le bout de ma botte en plein visage qui lui fît perdre connaissance dans une explosion de sang.
        Je me remis en route en rangeant ma pipe et en passant par les toits car j'allai être en retard et sa, ce n'était en aucun cas acceptable. Sautant de toit en toit avec une grâce et une rapidité digne de l'élite Shaakt. J'arrivai à mon point de rendez-vous et vît, sans trop de difficulté d'ailleurs, mon futur employeur assis sur une brique dans une impasse entouré de ses hommes de mains.
        Sans ralentir pour le moins du monde, je sauta vers le petit mur derrière la petite troupe sans me faire remarquer. Je me réceptionna souplement et me baissa en observant les hommes...Comme d'habitude ceux-ci n'avait rien entendu :

        *Sacré Humain, pas beaucoup d'ouïe... Même à un contre dix ils seraient capable de se faire décimer*

        J'agrippai donc mon cimeterre et le fît glisser dans son fourreau ce qui eût pour effet de produire une panique général chez les hommes de main de l'homme qui se retournèrent aussitôt pendant que moi j'entamais un saut périlleux avant pour, une fois de plus, atterrir derrière eux.
        Les soldats toujours tournés vers le mur, complétement perdus, se retournèrent encore en baissant leurs armes et restèrent bouche bée en me voyant, bien sûr aucun d'eux n'esquissa le moindre gestes et moi j'éclatai d'un rire tonique au ton légèrement aigu qui leurs firent l'effet d'une claque.
        Leurs chef s'avança, furieux, et me dit :

        « Shaakt ! Cesse de jouer avec la santé de mes hommes ! »

        Mon rire s'arrêta net en regardant cet homme qui osait me parler sur ce ton :

        « Alors quel est ce contrat ? »

        « … Un marchand clandestin du nom de Pelsogrya vient de s'installer en ville, il est riche, très riche. Il vend essentiellement de la drogue, passant par les petites aux bien plus chères »

        « Et alors ? »

        « Cet homme... Après être arrivé il y a de cela un mois et quelques jours a presque réussi à s'implanter en ville et à me renverser... »

        « Et je suppose que je doit le tuer ? »

        « C'est cela. Une grosse récompense est à la clé... Les détails de l'opération se trouve dans un chêne creux à l'extérieur de la ville. »

        « Ou te pourrais-je te retrouver ? »

        « Ici même, à la prochaine pleine lune »

        Pendant cette discutions, un des hommes de mon employeur repéra une araignée et la tua de sa botte. Mon regard dût briller d'une lueur meurtrière car cet homme - que Thimoros le maudisse à jamais ! - venait de se soulager dans son pantalon terreux. Ce chien galeux ne pouvait même plus bouger, en dégainant ma dague « Belle de mort », je sauta sur lui et mon regard s'anima d'une lueur meurtrière :

        « Chien !! Tu ne refera plus jamais sa !! »

        Arrivé à sa hauteur je lui trancha les tendons d'Achille qui le fît s'écrouler dans la poussière et d'un mouvement ample du bras et du poignée, je lui trancha la gorge...

        Les autres, qui n'avaient pas bougé, me regardèrent bouche bée et leurs chef me décocha un regard noir. D'un geste il ordonna à ces sous-fifres de décamper - qui ne se le firent pas dire deux fois - et prirent leurs jambes à leurs cou avant de s'évanouir dans la nuit accompagné de bruit de pas digne d'une armée de géant voulant se faire petit...

        Pendant ce temps, je m'était déjà évanouie moi aussi dans la nuit bercé par la douce lueur de la pleine lune accompagnant mes pas vif et gracieux en me dirigeant vers les portes de Dahràm :

        *Quels était ses craintes pour ne pas me révélé les détails de la traque directement par sa bouche mais en me faisant courir dans la forêt pour retrouver un parchemin...?*

        _________________
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         Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
        MessagePosté: Sam 29 Mai 2010 21:05 
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        L'aube ne pointerait pas avant quelques heures. J'avais le temps de regagner Dahràm à pied, aussi silencieusement qu'une ombre...
        La marche se réveilla longue mais j'arrivais enfin en vue des portes. Passant par mon repaire pour dormir et manger.

        En entrant, la pièce était tel que je l'avait laissé. Sans prendre le temps de me déshabiller, ni d'enlever mes armes, je m'affala sur le lit et sombra dans un sommeil plein de fatigue. Les rêves était au rendez-vous, des araignées, beaucoup d'araignées avait guidé mon rêve. Je me réveila heureux et plein de vie.
        De plus, cette nuit était une nuit de pleine lune, celle précisé par l'employeur temporaire que je m'étais alloué. Me changeant pour un costume de cuir noir et de botte en daim sombre, je partis vers le lieu de rendez-vous.

        Passant de rue en rue, franchissant nombre d'impasse soit-disant inviolable. Arrivé sur place, l'homme était déjà là. Je n'avait pas le temps de m'amuser avec eux et donc, sauta du mur pour arriver devant leur chef.

        « Salutation, Humain. J'ai remplis mon contrat comme demandé. As-tu l'argent ? » demandais-je.

        « Voici ton due, Elfe ! » répliqua l'homme en m'envoyant une bourse remplie de monnaie.

        « Merci... » lui répondis-je d'un ton glacial. « Tu peut allez voir dans son manoir en dehors de la ville, il ne reste plus grand chose de lui... »

        « Je sais, adieu elfe. » dit-il avant de partir, lui et sa troupe dans une direction opposée à la mienne.

        Rentrant à mon repaire je ne pus m'empêcher de penser à cet homme...

        « Savait-il tout depuis le début ? Je ne ne le saurais jamais... »

        _________________
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         Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
        MessagePosté: Ven 18 Juin 2010 16:06 
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        La silhouette encapuchonnée se détacha de l’obscurité d’une des rues humides des quartiers portuaires.
        Les échos des chants grivois que beuglaient des marins ivres morts couvraient le peu de bruit que faisaient ses pas furtifs. D’une démarche rapide et assurée, l’individu se dirigea vers le secteur marchand, où peu à peu le silence se fit plus présent, voir même oppressant.Une oppression qu’accentuait l’étroitesse des rues et la hauteur des bâtiments délabrés.
        Cependant ce silence était parfois troublé par des chuchotements venus de nul part, ou par de furieux aboiements, ou encore parfois par des bruits de casses. Indifférente à tout cela, la silhouette continua d’avancer, s’engageant bientôt dans d’autres dédales de rues plus silencieuses et plus sombres.

        Enfin, elle arriva à une impasse où s’alignaient de misérables échoppes et habitations. Entre deux bâtisses se trouvait un petit passage étroit, l’entrée étant barrée par un petit portail rouillé, que l’individu poussa dans un grincement métallique strident. Le refermant, il suivit la petite ruelle qui bifurqua soudain à droite, donnant et terminant sur l’arrière d’une des deux bâtisses.

        Là il toqua à une petite porte comme un métronome, deux coups lents, et deux autres rapides. Au bout d’un court moment, la porte s’entrebâilla, laissant apparaître le regard idiot d’un demi-orc.

        -Qui être là ?!

        L’individu ôta son capuchon, ses cheveux blancs et son beau visage gris pâle fendu d’un sourire insolent éclairés par les lumières de l’intérieur.

        -C’est moi, Sèvothyr. (Le temps qu’il me reconnaisse de lui-même autant coucher dehors)

        -Oh…Où toi être donc allé tout ce temps ?

        -Aller pêcher, mais je me suis perdu en chemin et me suis fait attaqué par une dizaine de coupes gorges, bien entendu je les ai massacré… mais ils ont quand mêmes réussis à me faire une égratignure...

        Le stupide demi-orc ouvra de grands yeux ronds.

        -Nnoooonnn…..

        -SSiiiiiiiii *Sèvothyr relèva sa manche et exhiba le dessus de son avant bras, où se trouvait une toute petite entaille qu’il s’était fait la veille, en « vérifiant si la lame d’un certain couteau était assez acérée »*

        -Roooohhh !..

        -Bon tu me laisses entrer maintenant Brudash?

        Ce dernier hocha la tête et ouvra totalement la porte, le laissant rentrer.


        ->Le magasin de Pachak

        _________________
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        Dernière édition par Sèvothyr le Ven 18 Juin 2010 17:05, édité 2 fois.

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