L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 51 messages ]  Aller à la page 1, 2, 3, 4  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Darkhàm: La Prison Abandonnée
MessagePosté: Jeu 9 Déc 2010 21:07 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 15:46
Messages: 13910
Darkhàm: La Prison Abandonnée


Image


Apparaissant à l'horizon, elle se situe à quelques kilomètres à l'est dans les plaines entourant la cité pirate. La vieille prison de Darhàm finit sa vieille existence par l'érosion du temps. Depuis des années, vidés de ses gardiens et de ses occupants, ses longs couloirs de cellules vides ne sont plus parcourus que par le vent et la vermine. Le mur d'enceinte est éventré à plusieurs endroits et la porte principale gît hors de ses gonds.
Pelles et pioches de forçats sont abandonnées là, plantées dans la terre ou jetées au sol, évoquant avec tristesse un passé oublié. Une époque où les dirigeants avaient peut-être tenté de réduire la criminalité ou, au moins, les opposants.

Pourtant, ce lieu sans âme s'illumine certaine nuit de torches, s'éveille sous les brefs éclats de voix et murmures qui résonnent dans ses murs. On devine alors qu'il sert d'abris à des aventuriers fourbus, ou de repaire temporaire pour brigands de tout poil.

_________________
Chibi-Gm, à votre service !


La règle à lire pour bien débuter : c'est ICI !
Pour toutes questions: C'est ici !
Pour vos demandes d'interventions GMiques ponctuelles et jets de dés : Ici !
Pour vos demandes de corrections : C'est là !
Joueurs cherchant joueurs pour RP ensemble : Contactez vous ici !


Haut
 

 Sujet du message: Re: Darkhàm: La Prison Abandonnée
MessagePosté: Lun 18 Juil 2011 13:14 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 16 Juil 2011 23:47
Messages: 398
Localisation: Sur la route de Kandra Kâr
Auparavant

Image


Je me rappel encore le visage crispé de Daroy, tout en lui transpirait la férocité et la malveillance. Oui, c'était un véritable pirate. La barbe de plusieurs jours qu'il portait cachait en partie une large cicatrice qu'il c'était faite, du moin se plaisait-il à le dire, en combatant seul contre septs soldats armés. Je n'y croyais guère, mais je savais néanmoin qu'il était dangereux. De plus, il ne m'aimait pas et je lui avais toujours rendu. Est ce la cause de ce qui se passa ? Non, je pense que c'est l'égoisme pure et la méchanceté qui l'annimait alors que la rumeur d'une nouvelle menace se faisait à nos oreilles.

Au loin, des japements de chien et le crie de leurs maitres les incitant à trouver leur proie, qui en ce jour ne devait être rien d'autre que nous, les survivants pirates, bien que de nous deux, seul Garoy devait encore se concidérer comme tel. Il s'approcha de moi et étira un sourire qui dévoila ses dents jaunis.


"Merci de la diversion Demi-sang. Comme quoi tu m'aura étais utile pour une fois"

Sur le dernier mot, il me balança un de ses coups de poings qui faisait jadis sa réputation parmis l'équipage. Quand celui-ci était encore en vie, pensais-je amèrement. Son attaque me prit par surprise, et je m'effondrais au sol, le nez ensanglanté. Je ne sais si ma constitution d'Orque était en cause, ou bien si le pirate était trop affaiblis par ces derniers êvenements, mais je ne perdit pas connaissance, se qui en soi était un miracle au vue de mon êtat de santé précaire. Je le regardais détaler à toute jambe, tellement vite que, rapidement, il disparu de mon champ de vision.

Je me mis alors debout, tenant mon nez de la main droite et pis la même initiative que lui. Sauf que je ne suivis pas ses pas, et décida de continuer sur la route, à l'opposé des voix qui commençaient dangereusement à se rapprocher. Je détalais aussi vite que me le permetaient mes jambes sur ce chemin à moitié détruit par le temps et le manque d'entretient. Rapidement, j'ateignis l'édifice...

L'angoisse qui m'envahit alors stopa net l'aflux de sang qui coulait de mon nez brisé. J'avais en face de moi un édifice des plus inquiétants. De grands batiments de pierre que l'érosion du temps n'avait pas épargnés dominaient une petite cours qui servait jadis d'entrée. Devant celle-ci, une grille grinçait sinistrement au rythme du vent.

Je déglutis et, sans me retourner vers les écho de mes poursvuivant, je m'engouffrais dans ce lieu abandonné, sans savoir se qui allait m'attendre à l'intérieur...

_________________
Kenrag Demi-sang


Haut
 

 Sujet du message: Re: Darkhàm: La Prison Abandonnée
MessagePosté: Lun 18 Juil 2011 16:14 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 16 Juil 2011 23:47
Messages: 398
Localisation: Sur la route de Kandra Kâr
Image

Le tête basse, essayant de garder les idées claires, je marchais lentement. Me faufilant par la grille dont les gond n'avaient dût être graissés depuis des années je pénétrais dans l'édifice. La porte principale avait été défoncé et le bruit du vent hurlait depuis les couloires de ce qui avait les alures d'asiles. Un panneau de métal branlant se trouvait accroché au mur.

"Prison de Darkhàm. Laissez la justice trancher"

Je lisais cela d'une voix enroué et tatonante. En dessou, ce trouvait une seconde plaque, rongé par la rouille et que l'on avait visiblement coincé d'une manière étrange sous la première, dans un but comique qui avait très mauvais goùt, la flêche qui y figurait était tourné vers l'entrée.

"Salle des exécutions"

Je déglutit difficilement, la salive me manquant. Je lançais un regard autour de moi. La nuit commençait à tomber, et une fine pluit acompagnait les bourasques pour me fouétés la peau. Resserant les pans de mes habits qui n'avaient plus maintenant l'apparence de guenilles, j'entrais. Juste avant de passer le seuil, j'entrevis fugitivement mon reflet dans l'une des plaques. Mon visage était barbouillé de sang séché et de terre. Je mis une main mon front en essayant d'être positif. C'est alors que la douleur lancinante que l'exitation m'avait épargné jusque la se réveilla. Je me mis à boiter...

Image

L'acceuil était déserte. Seul le bruit strident de la grille d'entrée se faisait encore entendre. Il faisait un froid de tombeau ici. Ca et la se trouvaient des papier jaunatres et rongés par le temps qui jonchaient le sol. Au fond de la pièce, une lourde porte en bois bordé de fer était close et sans serrure. Je m'assis sur le bureau qui, seul, semblait être à sa place d'origine, au centre de la salle. Le bois se mit à grincer lorsque je m'y posais. Je restais ainsi plusieurs longues minutes, savourant cette pose bienvenue pour mes membres endoloris.

Les évènements de la journée me hantaient encore, comme ceux de toute ma vie. Je secouais la tête et me redressais. Je congelais sur place, et je commencais à me dire que la mort pouvais très bien m'emporter si je restais inactif une minute de plus. Boitant vers la porte qui donnait sur le reste du complexe, je la poussais. Elle ne bougea pas. Seul un bruit métalique se fit entendre comme seule récompense de mes effort, m'indiquant que quelque chose la retenait close de l'autre côté. Je pestais et me mis tant bien que mal a fouiller la pièce où je me trouvais.

Ma première découvert fut un gros coffre. Fatigué et impatient, je l'ouvris. L'odeur qui s'en dégagea était indescriptible. Un rat crevé gisait au fond du dit coffre et, au vue de son êtat, cela devait faire plus d'une semaine. Des verres grouillaient de toute la dépouille putréfié. Je refermais le couverte prestament avant de tomber à genoux et de rendre ce qu'il me restait de mon repas de la veille. Je dus me concentrer pour ignorer l'odeur méphitique qui, encore, m'agressait les narines lorsque je repris mes recherches.

Finalement, je découvris derrière une colone une tablette en bois vidé de toutes ses clés et un levier. Sans réfléchire je l'enclanchais. Un cliquetis se fit entendre alors que des rouages se métaient en branle. Après une minute interminable d'attente, j'entendis le coulissement caractéristique d'une barre de métal. La porte, au fond de la pièce s'ouvrit dans un bruit sourd, me dévoilant le commencement d'un sombre couloir menant dans le coeur du complexe...

L'atmosphère se réchauffais à chacun de mes pas hésitants. Le froid avait engourdis la douleur de ma jambe, qui se reveilla petit a petit, accentuant mes difficultés à marcher. L'endroit était sinistre et seul le reflet des étoiles offrait un semblant de lumière au travers d'une large fenêtre située au plafond. Quand je parlais de couloir, il s'agissait en vérité d'une fosse surplombée de rangées de cellules envelopés de ténèbres. Il m'arrivait de sursauter en entendant des bruits que je mettais sur le compte de rongeurs. Mais parfois, il me semblait entendre au loin des cris de détresse ou des ricanements...

J'étais épuisé. Chacun de mes pas me coutait. C'est pour cela que je pris le premier escalier qui menait aux cellules. La pluparts étaient ouvertes. Je ne sais pas si cela fut un coup du destin, ou bien quelque chose dans le genre, mais mes pas m'emenère vers CETTE cellule. Celle-ci et pas une autre. Il aurait put s'agire de celle d'à côté et rien de tout cela ne se serait passé. Mais non. Je me souvien encore, mes yeux essayaient de s'habituer à la pénombre lorqu'un rat me frolla les jambes. De surprise, je chancelais, essayant de m'accrocher à quelque chose. Ma jambe était en prise aux douleurs que m'avaient causés ces fichu gobelins et je m'effondrais dans la cage. Je ne sais encore si j'avais enclanché un mécanisme invisible dans ma chute, ou bien si ce fut l'oeuvre de tout autre chose, mais la porte à barreau se referma après moi dans un claquement grinçant.

C'est alors que je le vis. Une lueur apparut dans un coin au fond de la pièce, révélant les ossements d'un homme dos au mur. Au dessu de ceux-ci une ombre planait. La créature de cauchemard, envelopé de fumées blanchatres me regardait. Ses yeux étaient rouge comme des rubis, mais également brulant comme les flammes infernales. L'aire devint glaciale alors que le spectre fondait sur moi...

_________________
Kenrag Demi-sang


Dernière édition par Kenrag Demi-sang le Mer 20 Juil 2011 21:34, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Darkhàm: La Prison Abandonnée
MessagePosté: Lun 18 Juil 2011 21:05 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 16 Juil 2011 23:47
Messages: 398
Localisation: Sur la route de Kandra Kâr
Image

"Remonte Armand ! Le garde arrive."

Comme pour confirmer ses dires, la matraque du surveillant de l'étage résonna contre les barreaux des cellules à mesure de sa progression. Le bruit désagréable se rapprochait dangereusement de la cellule des deux frères, Armand et Taric qui avaient pour seul motif de leur présence ici une langue bien trop pendu. Le garde - il s'agissait d'un homme a l'embonpoint disgracieux et au visage sévère - arrivait à hauteur de la geole des deux compère. Il ne remarqua rien, ni la fissure dans le mur qui était dissimulé tant bien que mal par une couverture à la propreté douteuse, ni la terre que Taric essayait de faire disparaitre de ses cheveux.

"Encore une chance que ce gros porc soit myope comme une taupe"

Taric s'esclafa. Ce n'était pas la première fois qu'ils jouaient à ce petit jeu. D'ailleurs un jeu, s'en était pas un, car ils risquaient la mort si jamais ils se faisaient découvrires. Les hurlements des condamnés à la pène capitale ne leur donnait aucune envie de partager ce triste sort. C'est en partie pour ça qu'ils avaient commencer le tunnel. Ca, mais aussi l'êtat de vie lamentable des prisonniers. Les deux frères gardèrent le silence un long moment, comme si rien ne se passaient. Ils étaient d'ailleurs d'exellent commédien.

"Tu crois que je lui plairais encore, dis frangin ?"

Brisant le silence, Armand dévisageait son frère. Il était le plus jeune des deux, mais aussi le plus naif. La réponse lui fit l'effet d'un coup de fouet.

"Arrête tes ilusions, ça fait 4 ans que l'on croupis ici et toi tu ne pense qu'à une amourette d'enfant. Elle doit être marié ou je ne sais où à l'heure qu'il est. Mais surement pas en train de penser à toi qui moisie la à rêver de ses beau yeux."

Taric savais qu'il ne fallait pas penser à l'exterieur. Il fallait être dur pour s'en tirer. Parfois il pensait néanmoins à leur mère, qui était grièvement malade quand ont les a ammené ici. Elle devait être morte de toute manière se disait-il. Pour lui, seul la liberté comptait à présent. La douce caresse du vent, les rayons du soleil sur sa peau... C'est en rêvant à cela qu'il s'endormit.

Il fut réveillé par un vacarme assourdissant. Tous les prisonniers frappaient à leurs barreaux et hurlaient comme des sauvages. Son premier réflexe fut d'ajouter son crie à l'assemblé.


"La ferme !! Bandes de crevures, vous allez me laisser dormir en paix ?! LA FERME ! ! !"

Son frère mit fin à ses cris en le secouant.

"Qu'est ce qu'il se passe frangin, t'en a une idée ? J'ai vu les gardes se faire la male et il y a des prisonniers qui se balade dans les couloirs"

Cela mis définitivement fin à l'êtat d'endormissement précaire de Taric. Il se leva. En effet, les choses avaient l'airs étrange... Qu'est ce que cela pouvait-il être. Un incendie ? Une "purge" comme prophétisait ce vieu fou dans la cellule d'à côté ? Une révolte peut-être ? Ou bien était-ce bien pire ? Il ne se posa pas la question plus loin, et souleva la couverture qui cachait le tunnel. Celui-ci était déja de bonne longueur, il espérait le finir d'ici une semaine... Mais cela était avant ce jour. Il ne savait pas pourquoi, mais il sentait que l'agitement des autres détenus et l'absence des gardes étaient les prémices de quelque chose. Il ne savait pas de quoi il sagirait mais il ne tenait pas à être la pour le savoir. Il se tourna vers son frère.

"Va y, j'ai creusé hier, c'est a ton tour maintenant, et magne toi, faut qu'on se tire d'ici et fissa !"

Armand ne prit pas le temps de répondre quoi que ce soit, le mauvais présentiment de son frère avait tôt fait de le contaminer. Il rampa dans le tunnel, un dernier regard pour son frère qui, déja s'installait devant pour faire le gai comme à l'habitude. Au bout, il prit la cuillère à soupe qui leur servait de pelle et se mit au travail. Dans ce tunnel trop étroit, il n'eut pas l'occasion de se retourner quand il entendit les cris de Taric. Des larmes coulaient sur ses joues lorsque lui aussi fut emporté par la mort...

Image

Je me reveillais, engourdis comme jamais mais sain et sauf. Avais-je rêvé ? Clignant des yeux, je pus distinguer la cellule où je gisais. La lumière du jour percait au travers de la fenêtre surplombant le couloire et j'y voyais beucoup mieu que la veille. Non, je n'avais pas rêvé, du moin pas tout à fait me dis-je. Je me trouvais bien dans la cellule où je m'étais enfermé et, devant moi, un squelette était adossé au mur. Mais nul trace de fantome, ou de tout autre horreur. Je pris plusieurs minutes pour ingérer cette information et jauger ma situation. J'étais Kenrag, enfermé dans une cellule d'une prison abandonné et personne ne vendrait me chercher. J'avais encore mes écorchures à la cuisse mais la douleur était suportable et, point important, je ne me trouvais nulement dans un endroit hanté. J'avais fait une chute et la suite n'était qu'un horible rêve. Oui, un rêve !

J'étais en vie après tout pourquoi me serais-je plaint ? Je me relevais et, comme pour m'assurer d'être dans la réalité, me dirigeais vers le squelette, en passant prêt des deux lits superposés qui n'étaient plus utilisés depuis des années. Au rythme de mes pas, je fredonnais doucement à l'instar d'un enfant effrayé, ou d'un fou en plein délire.

Immobile, je fixais le trou. Celui qui donnais sur le tunnel et dans lequel se trouverait le cadavre d'Armand.

Le hurlement que je poussais alors résonna dans toute la prison, mais personne ne l'entendait...

_________________
Kenrag Demi-sang


Haut
 

 Sujet du message: Re: Darkhàm: La Prison Abandonnée
MessagePosté: Lun 18 Juil 2011 23:36 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 16 Juil 2011 23:47
Messages: 398
Localisation: Sur la route de Kandra Kâr
Image


Reprenant difficilement mon calme, je fixais l'entrée du tunnel, la bouche bée. Mes souvenirs oniriques commençaient déjà à s'évaporer mais je n'en restais pas moin tétanisé. Guidé par mon instinct, je décidais néanmoin de me plonger dans le gouffre qui s'ouvrait devant moi.

Il était étroit, de la carure d'un homme et je bénissais ma bonne étoile de m'avoir fait chétif car, bien que je n'avais jamais rencontré d'autres Garzoks je savais de ce que l'on m'en avait dit qu'aucun représentant de ma race n'aurait put pénétrer la où je rampais actuelement.

Péniblement, j'ateignis le bout, la où se trouvait effectivement un autre squelette, tenant encore à la main une cuillère couverte de rouille. Si la possibilité de me retourner m'était impossible, je savais tout de même que j'étais à plusieurs disaines de mètre de la cellule et seul un mince trait lumineux me permétait de voir devant moi.

Avalant ma salive, je pris de la main squelettique la cuillère et me mis a creuser. A pène une seconde après le commencement, elle se fendit en deux. La retournant pour utiliser le manche, celui-ci tomba en miettes couleurs rouille au premier contact avec la terre. Lachant un soupire, je me mis à regréter de m'être fouré la dedans lorsque, pris d'une pulssion de panique, je me mis à retirer la terre frénétiquement avec mes doigts.

Le temps s'écoula comme par enchantement, comme si il n'avait plus prise sur moi dans ce trou obscure qui aurait put devenir ma tombe. Je fut tenté d'arrêter lorsque l'un de mes ongles s'arracha sur une pierre mais je me resaisis bien vite lorsque des bruits se firent entendres. C'était le son de pas, ou de voix, j'en étais persuadé et elles étaient toute proches. C'est alors que je me rendis compte que la pierre qui m'avait bléssé était en réalité une dalle. Restant imobile un instant, les voix se turent. Je pris alors mon courage à deux main et fis pression sur cette dalle. Elle n'oposa aucune résistance mais créa une réaction en chaine. La lumière pénétrait enfin dans le tunnel lorsqu'il s'effondra. Je me fit prendre sous une masse de terre et de pierres qui me coupa litéralement le souffle, seul ma tête sortait du sol et je pu voir la stupeur sur les visages qui me faisaient faces.

Trois hommes entouraient une femme et chacun d'eux avaient la bouche ouverte d'étonnement. Je faillit rire lorsqu'ils me vint à l'esprit ce qu'ils pouvaient penser de l'apparition d'un Orque couvert de terre sortant du sol. Mais leur acoutrement et leurs visages peut commode me mettaient en garde du danger qu'ils représentaient. Pourtant, c'est avec gratitude que je les vis se mettre en branle pour me dégager et, rapidement je pus me tenir debout et regarder avec eux la sortie du tunnel qui était finalement finit... Ils ne comprirent surement pas pourquoi une grimace d'épouvante se fit sur mon visage, lorsque, contemplant la sortie du trou je vis apparaitre le spectre. Il était réel, ou bien devenais-je fou. Il sortit du tunnel dans un cri tellement puissant que je ne pus admetre tout de suite que j'avais été le seul à l'entendre. Celui-ci n'était pas un hurleent de détresse, mais plus celui d'une âme trouvant la paix, du moin me plaisais-je à le croire dans mes songes. Lorsqu'il disparut, je me retournais vers mes sauveurs, incrédule, je désignais la terre ouverte.


"Vous l'avez vu ?!"

Ma voix me fit un effet étrange, êtant donné que je ne la reconaissais pas. Elle était stridente et torturais ma gorge à chaque mot. La femme s'approcha alors.

"Ca oui, joli tunnel. Mais dis moi, si c'est une attaque souteraine, tu te trompe d'endrois je crois bien, tes a la sortie d'l'ancienne prison, le Garduk."

Les trois autres hommes gardèrent le silence, se tenant derrière celle qui semblait les mener. Ses cheveux roux étaient attachés en queue de guerrier et elle portait un pantalon souple surmonté d'une chemise blanche de qualité. A sa taille se balançait une épée fine mais aux apparances mortelle. Je décrochais mon plus beau sourire, c'est à dire un rictus immonde dévoilant ma dentition pourit couverte des résidus de la terre où je m'étais vautré.

"Ca peut paraitre étrange, mais je vien de m'évader de la prison"


Je constatait que ma voix était redevenu on ne peut plus normal, avec le ton grave et rocailleux que je lui conaissais. Les rire fusèrent après ma déclaration. Et je me mis a rire aussi, à éclater de rire jusqu'à ce que des larmes coules de mes yeux. J'étais enfin libre, le cauchemard était finit, et je n'étais pas tombé sur des ennemis. Je pris alors le temps d'examiner les trois hommes.

L'un portait un bandeau qui cachait ses cheveux ainsi que son oeil droit. Il se passait régulièrement la main sur une barbe qui venait de naitre, il semblait entrer tout juste dans l'âge adulte. Les deux autres portaient des foulards dissimulant leur visage et un chapeau noir aux larges bords. Tout trois portaient la même tenue sombre qui semblait caractériser leur groupe.


"Des bandits..."

Mon murmure ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd, et je me maudis moi même de ma bourde. Mais visiblement la bonne humeur était au rendez-vous.

"Et les meilleurs ! On vien de faire une bonne prise. C'est un peu cher nous ici, enfin tu connais le coin je présume. Mais on va pas trainer pas vrai les gars ?"

La femme ne fit pas plus de cérémonie et s'engoufra à l'intérieur de la prison suivit par ses acolytes qui portaient une lourde male en chêne. J'entendis ses dernière paroles alors que sa chevelure de braise disparaissait dans l'encadrement de la porte.

"Remet toi "l'évadé" t'a l'aire mal. J'espère que le trésor que t'a chipé vallait le coup de te mettre dans cet êtat !"

Un trésor... ma vie sauf était déja bien, si elle savait. Du moin je la remerciais de ne pas s'être attardé sur mon cas avec ses acolytes. Etre à moitié nu avait parfois ses avantages... Mais a moitié mort, beaucoup moin. Et c'était bien l'êtat dans le quel je me trouvais. Couvert de terre, j'avais l'apparance d'une sorte d'énorme verre de terre démoniaque. Les loques d'un mendiant m'aurait sied à merveille, vu les bout de tissu déchirés que j'avais sur moi. Et mon êtat de santé... Ma jambe ne me faisait plus mal et l'endroit ou j'avais jadis un ongle, sur mon majeur droit me faisais souffrire, mon nez quant à lui était totalement insensible. Sans compter les écorchures, que j'avais cumulé par disaines...

Cette fois si, je pris le temps de me lamenter sur mon triste sort. Au point même que je me mis a penser que ma vie d'esclave n'avait pas était si mal. Et c'est justement cette idée qui me ressaisit. Je vis alors clairement ce que j'allais faire lorsque j'aperçus le chariot non loin. Visiblement, c'était la prise des bandits, du moin ce qu'il en restait. Ne me faisant pas prier, je me mis à la recherche de quoi que ce soit d'utile.

Sans m'encombrer, je pus néanmoin sortir de mon êtat de délabrement total. Des habits qui semblaient être à ma taille, une nouvelle giberne et des vivres. Rapidement, je disparu par l'entrebaillement de la prison ou étaient entrés les bandits. Il s'agissait visiblement d'une sortie pour les gardien de la prison. J'y découvris plusieurs casemates et choisis la plus isolé. Dans certaines je remarquais des hommes qui ne me prétaient pas attention. Des soudars ou des sans abris ayant trouvés asile ici. Je décidais de n'adresser la parole à personne.

Une fois dans "ma" chambre, du moin si l'on pouvait appeler une pièce nue de tout meuble ainsi, je me déshabillais. Vidant la gourde d'eau qui faisait partie des vivres dérobés, je me fit une toilette sommaire, du moin enlevais-je principalement la terre de mon visage et de mes bras. Ensuite je mis mes nouveaux habits, un pantalon ample et une chemise en toile de voile et enfourna les Yum que j'avais dégoté au début de mon périple dans ma nouvelle giberne que j'attachais à ma taille.

Vidé de toute mes forces, je ne pus rien faire d'autres que de dévorer les viandes séchées qui se trouvait dans mon butin et m'endormir, couché de tout mon long sur le dallage de pierre qui me paraissait aussi aggréable qu'un lit fait de plumes...

_________________
Kenrag Demi-sang


Haut
 

 Sujet du message: Re: Darkhàm: La Prison Abandonnée
MessagePosté: Jeu 21 Juil 2011 13:17 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 5 Déc 2010 22:54
Messages: 1165
Localisation: Nirtim, Temple de Meno: Se prépare à la guerre.
Suite des plaines de Darhàm

Ce qui paraissait être un petit château trois bonnes heures plus tôt s'avérait être une prison. Du moins, c'est la première idée que ce fit Aztai de l'endroit abandonné. Devant lui s'élevait une forteresse totalement insalubre, pas l'ombre d'une vie semblait y résider. Le mur extérieur était éventré de partout. Le temps avait fini d'achever la pierres. Même de là où le fauve se tenait, c'est-à-dire à bonne distance, il entendait le vent hurlait dans les couloirs sûrement déserts. C'était comme si les âmes des prisonniers passé venaient hanter ce lieu abandonné. Le soleil lui-même semblait se cacher devant un tel tableau.
Scrutant les alentours, le woran déduisit qu'il était seul... à l'extérieur. Il ne serait pas étonné de rencontrer des brigands, des pirates et de la vermine s'il entrait. Mais se déciderait-il à entrer? La curiosité l'emporterait-elle sur la sécurité?
Avant de prendre une décision trop hâtive, Aztai se mit en accord avec sa conscience pour au moins en faire le tour. Durant toute son inspection il garda une patte sur le fourreau...

-Personne... murmura-t-il pour lui même.

Fallait-il s'en inquiéter? Il revint devant ce qui aurait dû être la porte principale et lu que en effet, il se trouvait devant une prison. "Darkhàm". Totalement dégondée, les battants éclatés, l'ouverture laissait entrevoir un couloir sans fin. Ce corridor devait probablement donner sur des cellules.
Complètement immobile, comme pour ne pas attirer l'attention d'inexistantes âmes errantes, le fauve attendit un moment. Son esprit basculait entre l'envie d'explorer cet endroit sombre, et de détaler à toute vitesse. Dans un soupir, il prit sa décision.

-La curiosité, marmonna Aztai. Elle nous fait vivre, et parfois elle nous tue.

Il scruta les environs et, dans un tintement, dégainna son estramaçon denté, partant en quête de l'inconnu.


FIn du Chapitre 5, fin du troisième Grimoire

_________________
Fléau des légion d'Oaxaca Image Champion de Meno Image Allié de la Lance Ardente


Dernière édition par Aztai le Ven 29 Juil 2011 03:28, édité 5 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Darkhàm: La Prison Abandonnée
MessagePosté: Jeu 21 Juil 2011 14:17 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 5 Déc 2010 22:54
Messages: 1165
Localisation: Nirtim, Temple de Meno: Se prépare à la guerre.
IV/ Chapitre 1: Pas si seul


Immobile au point de ne plus respirer, Aztai scruta la prison abandonnée. L'entrée principale était, comme il l'avait pensé, une ouverture sur un couloir immense. Le toit qui devait autrefois surplombé les lieux était éventré d'un peu partout. Il laissait filtrer la lumière du jour. Ici et là, des tas de gravats, de pierre et de poussière. Des objets qu'on avait abandonné, devenus inutilisables: des lampes à huile, des pelles des pioches... Il y avait aussi des ossements, humains ou pas. Le temps avait fait son oeuvre. A chaque instant, on s'attendait à voir s'effondrer la forteresse en poussière. A première vue, personne n'était présent. Le woran neige n'osait pénétrer entièrement le lieu. De peur d'y trouver Meno savait quoi... Serrant son pommeau à s'en faire mal, il fit plusieurs pas et entra enfin. Les crissements de ses pattes sur les gravats résonnèrent dans toute la prison.
Il y avait plusieurs étages, auxquels on accédaient par des escaliers souvent en piteux état. Des centaines et des centaines de cellules s'étendaient le long des couloirs désaffecté. Autrefois, elle devaient retenir des mercenaires, des hors-la-loi et des pirates.

Par mégarde, le woran neige écrasa un os qui tomba en poussière. Le craquement se répercuta dans toute la forteresse. En rage contre cette maladresse, il cru, pendant un court instant, avoir réveillé les âmes perdues... mais c'était le vent qui hurlait, traversant les ouvertures de la prison. Un frisson parcouru l'échine d'Aztai; il ressentit cette affreuse impression: celle de ne pas se sentir seul...

_________________
Fléau des légion d'Oaxaca Image Champion de Meno Image Allié de la Lance Ardente


Dernière édition par Aztai le Sam 6 Aoû 2011 18:15, édité 5 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Darkhàm: La Prison Abandonnée
MessagePosté: Jeu 21 Juil 2011 14:58 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 16 Juil 2011 23:47
Messages: 398
Localisation: Sur la route de Kandra Kâr
Profitant d'un sommeil sans rêve, mon corps et mon esprit purent enfin prendre un peu de repos après mes aventures. Mais dormir au sol n'est pas si agréable que cela, même pour un Garzok fourbu comme je l'étais et c'est perclu de douleur et courbaturé que je sortis de la retraite pésible ou je m'étais évanouie la veille. Je ne métonnais guère de ne plus trouver à mes côtés mes affaire mais à cet instant je ne resentais qu'un seul regret, celui d'avoir utilisé toute l'eau de la gourde en peau tannée qui gisait à présent au sol, désespérement vide.

C'est la bouche pateuse et la gorge séré que je me relevais, passant une main moite sur mon visage. A pas hésitant, je sortis de ma chambre de fortune abandonnant mon lit de pierre. Tout autour de moi était calme, j'étais seul. Tout les résidents que j'avais croisé la veille au soir avaient disparu afin de gagner de quoi vivre un jour de plus en mendiant pour certains ou en truandant pour d'autres. Je mis quelques minutes à sortir de mon êtat de torpeur. C'est une grande barique remplie d'eau qui acheva de me reveiller lorsque j'y plongeais ma tête pour y boir tout mon soul.

Seul mon dos me faisait mal, dut à l'inconfort de ma literie. Ma jambe se portait plutôt bien, les plaits cicatrisées et je n'avais contracté aucune infection du à la morsure des gobelin, se qui était en soi un miracle. Je décidais, alors que mes pas me dirigeaient à nouveau en plein milieu du complexe pénitentiaire qu'il fallait que vois une dernière fois la cellule de mes angoisses passés. Peut-être par aquis de concience, ou bien afin d'effectuer un pélerinage spirituel, ou que sais-je encore... du moin mes jambes m'y emenaient d'un pas de plus en plus vif lorsqu'un craquement bien trop familier se fit entendre. Celui des os broyés...

Faisant fit de toute prudence, je continuais ma route. Néanmoins mon rythme ralentit progressivement. Au nord, la grande porte menant à la salle des gardes s'éloignait et avec elle le réconfort de cette issu de secour salutaire. Mes pas résonaient faiblement dans le couloire familier. L'architecture était d'un militaire strict, rendu dépravé et inquiétant par les affres du temps. Alors que j'entreprenait de bifurquer en direction de mon but, j'entrevis la silhouette d'un Woran. La lame au claire, il portait des protections traduisant sa condition de guerrier. Tout en lui transpirait une farouche indépendance. Alors que ses yeux se posèrent sur moi, je cru lire également de l'inquiétude et du chagrin dans son regard fauve. Je restais un instant à le fixer. A ce moment, sans aucune autre pocession que mes habits rapiécés, mon teint livide naturel accentué par ma carrure me faisant passer pour un affamé, je devais avoir l'aspect d'un prisonnier venu du passé. Les deux crocs sortant de ma machoire inférieur qui entouraient ma dentition noircie reflétaient alors bien mon êtat d'esprit.

Surplombant la fosse, je m'agrippais aux barreaux rouillés encadrant la coursive. Déglutissant, ma voix rocailleuse se fit entendre finalement, ombragé par les evênements passé.


"Que fait tu ici ?"

Je ne pris conscience de l'absurdité de ma question qu'une fois celle-ci posé. Comment pouvais-je demander cela ? En réalité cette question aurait été plus logique dans l'autre sens. Je n'avais rien à faire ici, sur ce continent ou dans cette prison. Mais j'y étais.

C'est en pensant à cela et en écoutant bourdonner l'écho de ma voix que j'attendis une réponse. Bandant inconsciement mes muscles en prévision de quelques danger à venir...

_________________
Kenrag Demi-sang


Haut
 

 Sujet du message: Re: Darkhàm: La Prison Abandonnée
MessagePosté: Ven 22 Juil 2011 02:55 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 5 Déc 2010 22:54
Messages: 1165
Localisation: Nirtim, Temple de Meno: Se prépare à la guerre.
-Que fais-tu ici?

L'esprit en ébullition, Aztai leva les yeux et fixa un moment le garzok qui l'observait. La première chose que nota le woran neige, c'était que l'inconnu devait au moins avoir aussi peur que lui. Seulement, les deux êtres visaient à ne pas le montrer. Peu vêtu et l'air affaiblit, Il en était pas moins puissant et grand. Il ne dépassait pas le fauve, et était bien moins armé que lui, mais il ne fallait pas le sous estimer. On aurait pu penser que cet être gardait la prison depuis des années, comme s'il en avait fait son repère personnel... A première vue, si les choses tournaient mal, le woran n'aurait peut-être pas l'avantage physique. C'est pourquoi il jeta un regard furtif aux alentours. Apparemment il était seul. Deux longs crocs naissaient de sa mâchoire inférieure et couvraient sa lèvre supérieure. Il était comme un archétype du garzok, en plutôt grand. Si ce n'est que, au lieu d'attaquer, il penchait plus pour la communication. Aztai aurait pu retourner sa question à l'inconnu, mais il ne dit mot. A la place, il dégaina sa deuxième lame, en os de fulminaire. Même s'il le surplombait depuis en haut,collé aux barreaux de la balustrade rouillée, au premier étage, Aztai n'hésiterais pas...

Le visage emplit de cicatrices du garzok affichait clairement que sa vie n'avait pas du être toujours facile. Peu importe, le woran neige avança de quelques pas. Les crissements des gravats se répercutèrent dans toute la prison. Puis, il s'arrêta, et brandit son épée courte en direction du garzok. Si le fauve préférait se taire, le fil de sa lame questionnait clairement l'être au teint blafard qui se tenait devant lui...

_________________
Fléau des légion d'Oaxaca Image Champion de Meno Image Allié de la Lance Ardente


Dernière édition par Aztai le Ven 22 Juil 2011 14:18, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Darkhàm: La Prison Abandonnée
MessagePosté: Ven 22 Juil 2011 13:25 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 16 Juil 2011 23:47
Messages: 398
Localisation: Sur la route de Kandra Kâr
L'éclat dirigé vers moi eu le don de me rappeler à de bien tristes souvenirs. Une goute d'eau ruisselait alors sur le mur derrière moi à l'instar de la sueur qui perlait sur mon visage. La bonne fortune ne s'était pas encore révélé à moi et je savais qu'à cet instant, aucun bras secoureur ne viendrait à mon aide. Reserrant ma prise jusqu'à se que la jointure de mes doigts deviennent blanche, j'humectais mes lèvres en rétorquant à la menace de l'épée braqué sur moi.

"Contre qui léve tu ton arme, brigand ? Je ne suis pas plus un danger que les rats qui vivent ici."

Je sentais en effet que ma condition était à l'heure actuel, et au cour de toute ma vie, similaire à celle des rongeurs. Vivant dans la crasse, rampant pour vivre, espérant en vain l'arrivé prochain du soleil. Bien que je gagais qu'en se lieu de perdition ceux à qui je me comparais étaient bien mieu loti que moi. J'espèrais néanmoins que mon interlocuteur n'était pas un de ces assoifés de sang, se plaisant à tuer par plaisir.

"Peut-être pourait tu répondre à ma question. Mais rien ne t'y oblige... Quoi qu'il arrive, soit le bienvenue, nous avont de nombreuses chambres libres de premières classe ici."

Désignant les cellules miteuses d'un geste ample de la main, j'affichais un rictus inquiétant dévoilant en totalité ma dentition aux reflet jaunes et noirs. Se qui se voulait un sourire n'en était en réalité pas un, alors que je m'efforcais de tenir une conversation avec, contre moi, la menace d'une arme et le manque de pratique évident. Je ne savais alors que deux choses, le première étant que je n'avais plus l'ocasion désormais de m'éclipser. La seconde était que, si il le fallait je défendrais chèrement ma peau. J'avais tellement souffer pour obtenir cette liberté que je me sentais près à mourire pour celle-ci. Ou à tuer...

_________________
Kenrag Demi-sang


Haut
 

 Sujet du message: Re: Darkhàm: La Prison Abandonnée
MessagePosté: Ven 22 Juil 2011 14:01 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 5 Déc 2010 22:54
Messages: 1165
Localisation: Nirtim, Temple de Meno: Se prépare à la guerre.
La manière intelligente avec laquelle le garzok tournait les choses étaient intéressante. Aztai plongea son regard dans celui de l'orque. Le rictus qu'il eut aurait pu passer pour un sourire auprès des siens; le woran en eut un frisson dans le dos. Le puissant peau verte semblait inquiet, comme Aztai, mais s'efforçait d'adopter un ton presque... accueillant.

-Je ne suis ici n'y pour dormir, n'y pour t'y tenir compagnie garzok! Lança-t-il de sa voix grave. Sache que je ne suis ni un brigand, ni un mercenaire. Mais je saurais tout de même défendre chèrement ma fourrure. Fut-ce contre un garzok, un humain, ou un woran!

C'était vrai. Dans le camp de Raven, un de ses adversaires avait été un garzok. Pas aussi puissant que celui qui se tenait devant lui certes, mais pas moins dangereux. Et puis il y avait eut ce raid sur la garnison d'orques avec les worans d'Ambervalle. C'était vrai que jusqu'à maintenant, toutes les peaux vertes qui avait croisé son chemin y avait malheureusement perdue la vie.

-Ce n'est pas une menace, ajouta le woran avant que son interlocuteur ne reprenne la parole. Il rengaina son estramaçon dans son dos, fouilla dans son sac et en dénicha une des deux gourdes. Il porta le goulot à ses lèvres et pointa toujours de son épée courte le garzok. Et toi! Est-ce ici que tu as décidé de t'enterrer, pour terminer ta vie? Ou peut-être es-tu simplement de passage?

_________________
Fléau des légion d'Oaxaca Image Champion de Meno Image Allié de la Lance Ardente


Dernière édition par Aztai le Sam 6 Aoû 2011 18:19, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Darkhàm: La Prison Abandonnée
MessagePosté: Ven 22 Juil 2011 19:14 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 16 Juil 2011 23:47
Messages: 398
Localisation: Sur la route de Kandra Kâr
Soulagé, je l'étais à cet instant. Savoir que cette journée allait peut-être se dérouler sans danger me dérida. La tension qui battait mes tempes chuta d'un cran et c'est d'un geste ample que, contractant mes muscles noueux, je sautais par dessu la barrière pour chuter quelques deux mètres plus bas dans un bruit sourd. Faisant face à face avec l'épée du fauve couleur de nacre, je levais mes deux bras.

"Tu peut ranger ton équipement l'ami. Crois le ou non mais je n'use plus de la violence physique depuis bien longtemps"

Je ne mentais alors qu'à moitié. Après tout n'avais-je pas mis un terme à la misèrable vie d'un de mes ancien assaillant en lui plantant froidement une lance dans le dos ? Mais cela, personne n'était sensé le savoir et mon êtat d'esprit était bien celui de ne plus faire appel qu'à une seule et unique arme... que je ne maitrisais d'ailleur pas encore.

Finissant ma phrase, je relevais la tête pour plonger mes yeux fatigués dans ceux du guerrier Woran avant d'ajouter, presque aussitot.


"Tu n'est donc pas un bandit. Et vu ton équipement pas un mendiant non plus. J'en déduit que tu cherche à te cacher. Se qui nous fait un point commun. Tu ne désire peut-être pas ma compagnie, mais il est toujours bon d'avoir quelqu'un pour surveiller ses arrière. Surtout ici..."

Je n'avais jamais recherché la présence d'autrui. Mais je n'avais aussi jamais vécu libre. Jadis, je savais se que je devais faire, j'avais des ordres. Mais maintenant, j'étais aussi désemparé qu'un enfant ayant fait une fugue. Je n'avais aucun but, et j'avais l'intime conviction que seul, mon chemin serait parcouru d'embuches dont je ne pourais faire face. De plus, je crois que j'essayais de faire tout pour éloigner mon passé de mon esprit. C'est pour cela que je fis un geste que je n'avais encore jamais fait auparavant. Je tendis ma main droite devant moi.

"Je m'appel Kenrag. Mais l'on m'appel aussi Demi-sang. Alors, qu'en dis tu ?"

_________________
Kenrag Demi-sang


Haut
 

 Sujet du message: Re: Darkhàm: La Prison Abandonnée
MessagePosté: Ven 22 Juil 2011 20:47 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 5 Déc 2010 22:54
Messages: 1165
Localisation: Nirtim, Temple de Meno: Se prépare à la guerre.
Le garzok avait sauté depuis son perchoir et s'était approché, la main tendue.

Demi-sang... L'épée toujours pointée sur le garzok, Aztai opta pour la méfiance. Le dénommé Kenrag avait un anneau qui traversait le cartilage de son nez. Il semblait sincère, malgré le jugement peu positif qu'avait le woran à son égard. Pouvait-il lui faire confiance, ne serait-ce que pour lui serrer la main? il n'osait même pas lui dire son nom. A tout moment, le peau verte pourrait lui planter un couteau dans le dos et prendre ses biens...

-Sache, Kenrag Demi-Sang, que ma confiance ne se gagne pas aussi facilement... De plus, je sais très bien assuré mes arrières seul. Et je ne compte pas rester ici...

Le ton plutôt dur qu'avait employé le woran neige n'était pas normalement le sien. Mais devant l'inconnu, l'intimidation restait un atout majeur. Face à la sincérité (véritable?) du garzok, le doute planait encore. Lui? ne plus user de la violence physique? Un être de sa race? Même le fauve n'aurait pu avancer de tels propos. Cet orque était intelligent, ou trop idiot. La première option semblait juste, cependant.
A peine s'était-ils rencontré que déjà il lui proposait de faire ami-ami.

-Ce sera Aztai pour moi, lâcha-t-il.

Il rengaina son épée, mais sortit les griffes d'une manière nonchalante. En vrai, il prit bien soin à ce que Kenrag le voit faire. Il ne serra pas non plus la main qu'il lui tendait, considérant qu'avoir rangé son arme était un signe pacifique.

-Que fiches-tu dans un endroit pareil? Tu as l'air affaiblit, dit le woran neige.

Ne quittant pas le garzok des yeux, il fouilla un instant dans son sac et en sortie sa deuxième gourde pleine. Il la lança au Demi-sang. Après tout, sa race trompait sûrement la vrai nature de son interlocuteur...

_________________
Fléau des légion d'Oaxaca Image Champion de Meno Image Allié de la Lance Ardente


Dernière édition par Aztai le Sam 23 Juil 2011 01:22, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Darkhàm: La Prison Abandonnée
MessagePosté: Ven 22 Juil 2011 21:35 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 16 Juil 2011 23:47
Messages: 398
Localisation: Sur la route de Kandra Kâr
Je n'étais guère étonné de l'atitude de l'homme tigre. Moi même ne me serais-je pas fait confiance en regardant mon reflet. J'avais tout d'un paria. Mon hygiène douteuse mélée à mon lignage faisait de moi le reflet de la créature à craindre, ou à mépriser. Je n'avais à vrai dire jamais encore rencontré d'autres Garzoks, si ce n'était dans l'arène. Mais je savais qu'ils étaient universellements hais. Les insultes et les coups bas de mes anciens compagnons de galère me l'avaient enseigné à mes dépends. Et à ceux de ma race, je paraissais étrange de par mon apparance. Je n'étais qu'un fantome aux allures de monstre. Mais je n'en avais cure car j'étais l'acteur principale de ma vie, tout ceux qui se moquaient de moi jadis n'en étaient que des figurants insignifiants. A mes yeux, le Woran n'était alors qu'un protagoniste de mon existence, sans plus d'impact que tout le reste. Bien sur il aurait put à l'instant me bondire à la gorge mais cela n'importait guère. Je m'en étais toujours tiré, il ne pouvait en être autrement.

Je lui lançais un regard condescendant tout en retirant ma main. Un geste anodin mais qui me marqua à jamais. Je savais désormais se que cela faisait de se tendre vers l'autre. Et d'essuyer en retour un regard méfiant et acusateur. Une leçon que je retiendrais toute ma vie. L'experience de l'amité était pour moi encore inconnu, à pène arrivais-je à reconaitre l'existence réel de mon entourage. Cela se renforça à cet instant, alors que j'attrapais au vol l'outre d'eau qu'il me lança. Je l'étreignais fortement, comme si je désirais la faire éclater, avant de la lui relancer avec nonchalance. Pour moi, se geste avait tout de la pitié ou pire encore... Je me mis a regagner mes doute. Peut-être était-il malveillant, comme la grande majorité de mes rencontres jusqu'à présent. Quel idiot avais-je été de croire un instant avoir rencontré quelqu'un qui aurait put me comprendre, ne serais-se qu'en partie. Qui me disait que l'eau de cette seconde gourde n'était pas epoisonné ? Se résonnement s'imposa à moi lorsque je pris conscience que lui avait bu dans une autre.


"Je vois, et bien débrouille toi tout seul. Mais ne t'attend pas à recevoir mon aide... Aztai le blanc. Mais sache qu'une main, même vide, peut être d'un grand secours"

Prononçant ces paroles que mon coeur m'avaient inspirées, je me détournais sans en ajouter plus. Pour m'engoufrer à nouveau vers ma direction, avançant à un rythme lent et méditant sur se qui venait de se passer je me disais que plus jamais je ne ferais ce geste incongru. Celui de tendre la main.

_________________
Kenrag Demi-sang


Haut
 

 Sujet du message: Re: Darkhàm: La Prison Abandonnée
MessagePosté: Sam 23 Juil 2011 00:41 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 5 Déc 2010 22:54
Messages: 1165
Localisation: Nirtim, Temple de Meno: Se prépare à la guerre.
Ce geste que fit le dénommé Kenrag, lui relançant la gourde, étonna profondément le woran neige. A cet instant, il lut dans son regard une colère cachée. Le sentiment de rabaissement qu'Aztai avait connu lorsque le Monarque l'avait maltraité, parce qu'il était un woran, rien de plus. Mais qui était-il pour juger une être ainsi? C'était se rabaisser au niveau de son pire ennemi, celui qu'il voulait tant voir mourir...
Le garzok fit volte-face. Les mots qu'il avait prononcés sonnaient encore comme un glas dans la prison abandonnée... La deuxième gourde à la main, Aztai se sentait en position de faiblesse face à au Demi-sang. Peut-être était-ce une ruse? Peut-être pas... Mais cette lueur dans ses yeux ne le trompait en rien... Il se voyait au travers du garzok. Ces paroles n'étaient pas qu'une illusion.
"Aztai le Blanc". C'était la première fois qu'il se faisait appelé par ce nom... "Blanc", comme la neutralité dont il faisait preuve en matière d'ouverture d'esprit. Et ce regard, toujours ce regard, qui avait transpercé l'esprit du woran aussi sûrement que le fer transperce la chair...

Les idées tournaient dans la tête du fauve. La raison lui hurlait de faire de même, partir et ne pas se retourner. Mais quelque chose l'en empêchait. Le remord? Aztai ne l'aurait jamais avoué. Cet être qu'il ne connaissait même pas. Cette sensibilité nullement propre à sa race. Encore une fois, il se rabaissait au point de le juger à sa race...
Aztai fit quelque pas rapide et rattrapa Kenrag. Il lui posa une patte sur l'épaule pour l'arracher de sa solitude. Avant que le Demi-sang ne dise mot, il prit la parole:

-Comme je te le dis, commença Aztai, toute confiance se gagne. Ton acte voulait-il dire que j'avais gagné si facilement la tienne? Ton attitude... elle me rappelle quelqu'un.

En vérité il s'agissait de lui, mais il ne l'avoua pas. La patte toujours sur l'épaule, le woran neige se demandait si les paroles qu'il venait de prononcer ne signeraient pas la fin de sa vie...

_________________
Fléau des légion d'Oaxaca Image Champion de Meno Image Allié de la Lance Ardente


Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 51 messages ]  Aller à la page 1, 2, 3, 4  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016