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 Sujet du message: Les ruelles d'Exech
MessagePosté: Dim 26 Oct 2008 22:01 
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Les ruelles d'Exech


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Un entrelacs de ruelles tortueuses où l'on se perd facilement si l'on est pas de la ville. Déjà sombres et dangereuses la journée, c'est être suicidaire que de s'y aventurer de nuit ! Un vol, un meurtre vous guette à chaque croisement...

Les rares personnes que vous croisez vous jettent des regards noirs avant de se hâter vers on ne sait quel crime.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Mer 3 Juin 2009 07:50 
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Ce matin, je me réveilla sur un toit. Il devait être relativement tôt car personne ne se promenait dans les ruelles, mis a part peut-être quelques dealers ou peut-être quelques contrebandiers matinaux.
Une brume opaque recouvrait encore le sol d'Exech donnant des airs fantomatiques et mystérieux aux ruelles.
Je me redresse, regarde ma main droite pour apercevoir ma dague recouverte de sang.

(il faut vraiment que j'arrive a contrôler cette force qui m'habite)

Je pris une vieille étoffe trouvée sur le toit que quelqu'un avait dût abandonner, pour nettoyer la lame de mon arme.
Une odeur infâme commença a monter dans mes narines, je regarde la rue du haut de mon toit pour apercevoir une prostituée morte en train de se faire dévorer par des rat.

(cette ville est vraiment ignoble.)


Je pris la pointe de ma dague pour me nettoyer les ongles, car le sang coaguler incrusté dans ceux-ci leurs donnait des airs presque aussi sale que le reste de la ville.
Enfin, l'odeur devenant trop insupportable, je décida de descendre.
je réfléchis un bref instant pour en conclure que ce matin, la chose la plus intéressante a faire serait de voler un peu de pain sur la place publique.
Je sauta du toit pour atterir dans un tas de paille. J'en sortit, puis continua mon chemin en direction de la place publique.

"Hey toi la-bas !"

Je me retourne pour voir qui m'appelait .
Un pseudo-caïd s'avance vers moi, je le regarde de façon inintérressé et blasé.

"Euuuh....Oui?"

"J'cherche un homme dans ton genre s'tu vois s'que j'veux t'dire"

"Non je vois pas vraiment "s'que t'veux m'dire"...."

"Ah? M'sieur veux jouer l'malin 'vec moi?"

je regarde autour de moi pour pouvoir dire ou faire quelque chose qui m'éviterais tout conflit physique.

(Le mec avec un air niais la-bas! Parfait !)

"Non, par contre il y a un jeune homme la-bas qui n'arrête pas de te faire des grimaces, LUI apparement il se fou de toi"

"QUOI ?!"

Et la en un instant, la racaille avait sauté sur l'idiot du village.
C'est avec fierté, et cette fois, avec un peu de motivation, que je repris mon chemin en direction de la place publique.

(J'ai faim schizophra, j'ai très faim...)

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Beetlejuice , Beetlejuice , Beetlejuice !





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Dernière édition par schizophra le Mar 13 Avr 2010 15:35, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Dim 9 Aoû 2009 20:27 
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Le soleil est de plus en plus haut dans le ciel. Je vais de ruelles en ruelles, j’avoue être perdue. Un petit gars aux allures de voyou passe à côté de moi et … non je ne rêve pas, il a bel et bien essayé de me voler ma bourse de cuir attachée à ma ceinture ! D’un geste rapide je lui attrape violemment la main, il lâche prise sous le coup de la douleur. Je continue de tordre doucement son poignet ce qu’il le fait s’accroupir. Je vois de la sueur perler sur son front et couler sur ses joues. Il ne voit surement que mes yeux briller dans l’obscurité des ruelles si étroites. Le soleil peine à s’y faire une place.
« Alors mon grand, on s’essaye au larcin ? » dis-je sur un ton plutôt sarcastique.
« Aïe !!! Lâchez-moi ! Je ne recommencerai plus ! Je vous le jure ! »
« Rien ne me le garantis … ». Je me baisse à sa hauteur, tout en gardant son frêle poignet dans ma main, j’enlève mon capuchon et voit la peur le saisir. Ma foi, ce coup-là sera toujours efficace sur les humains.
« Laissez-moi partir ! Erth m’attends … »
« Erth ?! Tiens donc, cet ivrogne est une de tes connaissances »
« C’est … c’est mon père m’dame »
« Sacrée famille … Bref, il t’attend où et pourquoi ? »
« Qu .. quoi ? »
« Ne m’oblige pas à répéter… ». Je resserre mon étreinte et il commence à serrer les dents tellement la douleur devient insupportable. Je vois bien qu’il se retient de crier. La milice en a certainement après lui, il serait judicieux de sa part de ne pas l'alerter.
« Mon père … veut me parler d’une affaire … importante »
« De quel genre ? »
« Un cambriolage, je crois … le château des Von Lermesch »
« Bah voyons. Tu lui diras que son amie d’hier soir s’en charge déjà, comme convenu »
« Hein ?! »
« Tu rajouteras qu’il risque d’avoir de la visite demain, ça lui apprendra à avoir la langue bien pendue ». Je relâche brusquement le poignet du gars en me relevant, qu’il s’empresse de rabattre sur sa poitrine tout en gémissant. Je reprends ma route, me retourne une dernière fois pour lui faire un signe de tête, remets ma capuche et pars.

Donc Erth a parlé. Je n’ai pas dû être suffisamment persuasive la veille au soir à la taverne. C’est bien ma veine. Maintenant son fils est au courant et il n’est surement pas le seul. Je dois être prudente. Je tourne en rond dans cette ville, toutes les maisons se ressemblent. Le ciel se couvre et rend l’atmosphère encore plus pesante. J’ai beau ne pas avoir froid aux yeux en général, mais ce genre d’ambiance glauque ne me rassure pas. Il n’y a personne dehors, à part un ou deux ivrognes en train de cuver ça et là. Quand enfin un écriteau sur une façade plutôt sophistiquée par rapport au reste de la ville :
« Le receleur d’Exech … ça promet. Mais ça vaut le coup d’aller voir ce qu’il propose ». J’entre alors dans cette boutique, je peux y trouver mon bonheur à moindre coût après tout.



Je ressors quelques heures plus tard, sans rien. Ce receleur est un sacré voleur, oui. Je n'ai jamais vu des prix aussi révoltants! Les objets qu'il vend ne valent quasiment rien! Je ne suis pas prête d'y remettre les pieds. Je n'y crois pas, j'ai même raté un repas à cause de lui?! A force de l'insulter et de m'époumoner à lui dire qu'il arnaquait les clients, j'ai pas vu l'après-midi passée. Au loin je vois déjà le soleil décliner. J'ai bien perdu mon temps, maintenant je dois aller directement au château, sans plan pour m'infiltrer ...
« On va improviser, pas le choix ». Pas d’outils, pas de carte pour me repérer à l’intérieur, rien. Bref, allons-y …

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Norelaïm / Voleuse / lvl 1


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 Sujet du message: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Ven 21 Aoû 2009 21:20 
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Laucian admira soleil au point le plus haut de la journée. Il détourna son regard vers la direction à prendre. S’il se rappela bien de quelle rue prendre pour aller dans les ruelles au sud-ouest. Il devra prendre la route principal à sa droite et descendre progressivement dans les profondeurs de la cité.

« Commençons maintenant les recherches… » soupira l’archer à l’idée de parcourir les petits passages entre les bâtiments.

Il traversa une grande partie de la ville en prenant les lieux fréquentés pour évité les voyous. Quand il observa les alentours, il put remarquer qu’il faisait de plus en plus sombre. Il leva sa tête légèrement et vit des nuages orageux, mais la pluie est rare par ici… donc c’est surment pour noircir la journée.

Tout à coup, une main se referma sur l’épaule du mercenaire et l’attira dans une allée. Il se retrouva face à Oscar accompagné d’une brutes épaisse, qui l’empêchait de battre en retraite. Son chien, en tenu de paysan délabré, suffisamment costaux pour être capable de tuer un élan a mains nues. Le joueur portait une série de marques sur le visage, probablement infligées par les brigands de la Chope renversée.

« Qu’est-ce tu dirais de régler nos comptes ? » persifla-t-il.

Le jeune homme devra combattre ces deux adversaires en même temps.

(Il ne manquait plus que ça…)

Laucian passa en mode calculateur, il scruta toutes ses possibilités et analysa la situation. Oscar, vraiment maigre et fragile, possédant un petit couteau à la ceinture, il ne l’a pas encore dégainé. Une distance d’environ 3 mètres le sépare du bandit derrière lui, ces bras de dur à cuir croisé : il ne semble pas armé. Le joueur est à moins d’un mètre de lui, une approche direct vers lui serait favorable pour continuer en direction de cette ruelle là.

Il passa à l’action en voyant le bras d’Oscar se déplacer vers sa ceinture. Il commença un sprint et au passage, poussa l’opposant contre le mur. Celui-ci se cogna la tête, mais pas sévèrement. Le brigand en arrière commença à réagir et avança d’une lenteur incomparable, comme s’il n’était pas pressé d’en finir. Le mercenaire jeta un coup d’œil par dessus son épaule et constata que le blessé se relève péniblement, mais que la distance entre lui et eux est rendu d’une quinzaine de mètres.

Il stoppa sa course et fit demi-tour pour ensuite faire jaillir, de dessous sa cape, son arc. Le visage de la brute changea subitement. Pointant l’arme vers celui-ci et préparant une flèche de son carquois. Il patienta et prit le temps qu’il lui faut pour un coup sûre. Oscar et son compagnon s’approcha de plus belle, mais c’est le bandit qui prenait les devants.

« Et c’est le départ ! » déclara l’archer en faisant un sourire amusé.

Le tir se fit presque à bout portant, il était rendu à trois mètre de lui quand le tir fut parti. Le projectile se planta dans l’abdomen de sa victime. Laucian profita de l’instant d’immobilisation de son adversaire causé par la douleur. Il fit un pas en avant, se pencha et pivota sur lui-même en maintenant une jambe allongé pour faire un croche-pied. Un archer peut très bien s’avoir se débrouiller au physique, mais c’est loin d’être une spécialité.

L’individu perdit tout son équilibre et s’écrasa au sol, sur le dos. Oscar commença à venir près des deux autres. Il ignora son complice grognant par terre. Il sortit enfin son arme de son étui et le brandit dans les airs et menaça le jeune homme. Le mercenaire se releva précipitamment et recula au même rythme que son opposant avançait, sinon plus vite.

Laucian passa à une deuxième analyse de la situation, le danger est déjà moins présent. Oscar est étourdit mais toujours capable de poignarder quelqu’un. Tandis que l’autre, gémissant par terre, semble être en train d’essayer d’enlever la flèche. Il manque de volonté pour le faire… la rage ne lui suffit pas. L’agresseur maladroit passe à une offensive inattendu : il lance son arme vers son ennemi.

Le jeune homme n’eut le temps d’éviter le couteau… il se mange le coup. Mais avec une chance inouï, se fut le manche de l’arme qui lui frappa le front. Il devrait n’y avoir qu’une petite bosse ou même juste un petit bleu de rien du tout. Oscar, humilié par son assaut, fit un tour de cent-quatre-vingt degré et prit ses jambes à son cou.

« Beau lancé mon très cher Oscar ! » ricana Laucian.

Il leva son arc et plaça une nouvelle flèche, le fuyard par en ligne droite vers la sortie, sans même zigzaguer. La flèche parti et fini par atteindre la jambe droite du lâche. Il trébucha sur le coup et resta plaqué au sol en gémissant.

(J’ignore si j’ai eu de la chance ou j’ai du talent, mais je me suis bien sortie du trouble cette fois-ci.)

Il soupira et bascula sa tête vers le ciel. Il sentit les larmes des nuages sur son visage. La pluie commença à tomber sur Exech, une rare occasion, mais souvent apprécié. Laucian contourna les deux corps et poursuivi sa route, il ne fit pas attention aux passants qui avait vue l’affrontement. Il laissa tout simplement son sourire aux lèvres et continua son chemin.

_________________
On ne chasse pas l'obscurité, on introduit son antidote, la lumière, on l'empêche d'exister.


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Lun 31 Aoû 2009 09:36 
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(C’est amusant comme les ruelles d’Exech paraissent sombres alors qu’il fait beau.)
Le détail m’amusait mais m’effrayait également. Cette noirceur qui régnait dans la ville, je la sentais dangereuse. Je pris le chemin inverse de celui que j'avais emprunté la veille.
Soudain, un homme jaillit devant moi. "Vola" pourrait être un terme plus approprié. Il venait de se faire éjecter au sens propre d’un établissement nommé "La taverne de la choppe renversée". Un grand homme apparut sur le seuil. Il était chauve avec un tatouage qui allait du haut de son crâne jusqu'à son menton. Vêtu d’une tenue légère noire du haut au bas, sa musculature était imposante. De son pied, il frappa violemment l'homme à terre.
"Ca t'apprendra à venir insulter le Lys Noir sale vermine de la Main Rouge.", rugit le gorille tout en donnant quelques coups de pied supplémentaires. "Tu peux rapporter à ton maître que nous négocions pas. Avec personne."
(Lys Noir ? Main rouge ?)
L’homme à terre portait une cape rouge bordeau. D’où j’étais, je n’en voyais pas plus. Le chauve continua à rosser le malheureux jusqu'à ce qu'il s’en lasse. Il lui cracha une dernière fois dessus d’un air vainqueur avant de faire volte face et de retourner dans la taverne. Les quelques badauds qui s'étaient attroupés ne tardèrent pas à se disperser, laissant l'homme là où il était.
(Une bonne occasion pour comprendre comment les affaires fonctionnent par ici.)
Plus personne à l'horizon. Une opportunité pour moi. Je saisis l'homme par la capuche et le trainais dans une ruelle annexe. Il me fallait un endroit sombre et à l'abri des regards.
(Je dois m'assurer que personne ne me voie.)
Je fis un petit tour, attentif à tous les bruits, à toutes les ombres. Après m’être assuré de la sécurité de la zone, je retournai voir l'homme, toujours inconscient. Je pris le temps de le fouiller. Quelques Yus, une dague de piètre qualité, des gants en cuir.
(Intéressant pour cacher mes mains.) J'enfilai les gants et rajoutais l'argent dans ma bourse. Restait la question de la méthode d'interrogatoire.
(Il ne doit pas me voir.) Je devais le ligoter et l'interroger de dos. Je lui liai les poignets au mieux avec sa cape.
(Pas suffisant) Je décrochai quelques pierres branlantes d'un mur adjacent, fit un baluchon avec la cape et les fourrai soigneusement à l’intérieur. Ce subterfuge ne l'empêcherait jamais de s'enfuir, mais au moins, ça le ralentirait. Maintenant, je devais attendre qu'il se réveille. Je m'écartai un peu et me plaçait quelques mètres derrière lui. Il sera obligé de bouger pour me voir et je verrai alors qu'il sera conscient. Je restai debout, silencieux et patientai.

Vingt minutes pour se réveiller ! L'autre avait bien dû l'amocher. Je vis l'homme bouger lentement mais je restai immobile.
(Ce n'est pas encore le moment. Il doit retrouver toute sa tête.) L'homme émergeait lentement, gémissant, bougeant douloureusement la tête. Dès l’instant où il prit conscience qu’il était ligoté, il se mit à se débattre.
(Maintenant !) Je me précipitai derrière lui et lui plaquai ma dague au niveau de la trachée.
"Doucement ou je te tranche la gorge.", lui dis je en prenant une voix plus rauque que d'habitude. Il ne devait pouvoir m'identifier à ma voix. L'homme cessa immédiatement de se débattre.
"Qui êtes vous ?", me demanda-t-il. Je sentais la panique dans sa voix.
"J'ai quelques questions pour toi. Et tu as intérêt à me répondre ...". Je resserrai mon étreinte.
"O.. Oui … Bien… Bien sûr."
Je m’aperçus maintenant que celui que j'étais en train de menacer ne devait même pas avoir dix huit printemps.
(Tant mieux, il fera moins d'histoire.) Du moins je l'espérais.
"Première question. Qui es tu ?"
"Je… Je m'appelle Garret."
"Je me fiche de ton nom."
"Je... Je suis un voleur. Je travaille pour la Main Rouge"
"La Main Rouge ?"
"Nous sommes un clan qui se développe et qui allons prendre le contrôle d'Exech !". Puis il eut un petit sourire narquois, comme si brusquement il reprenait confiance. "D'ailleurs, tu ferais mieux de me libérer sur le champ ou mes camarades te feront payer l'affront que tu me fais subir."
"Ne m'oblige pas à te trancher la gorge pour te rappeler qui des deux est en position de faiblesse. Que pourrais ton clan contre une ombre ?"
Je tendis mes muscles, prêt à mettre ma menace à exécution si jamais il essayait de se retourner, mais il se calma rapidement.
Je poursuivis : "Et l'autre type ?"
"Un brigand du Lys Noir."
"Dis m'en plus sur tout ça."

Je le forçai à me dévoiler tout ce qu'il savait sur le fonctionnement de cette ville. Il me raconta que la ville était divisée en quatre territoires chacun contrôlés par un clan. Ces groupes de bandits se livraient à une guerre sans fin depuis de nombreuse années. Le chaos et l'insécurité qui régnaient dans la ville était de leur fait. De ce que je compris, le Lys Noir devait contrôler la partie Est de la ville dans laquelle nous nous trouvions.

"Et comment t'es tu retrouvé à te faire tabasser dans une taverne en plein milieu du territoire du Lys Noir ?"
"Je devais livrer un message au Lys Noir. La taverne de la choppe renversée est sous leur contrôle et je devais leur remettre là bas."
"Dans quel but ?"
"Je ne sais pas. Je... Je ne suis pas très haut placé dans la hiérarchie. On ne me met pas dans la confidence des plans du maître."
(Sous fifre jusqu'au bout...)
"Qui est ton maître ?"

Il hésita un instant avant de répondre : "On l'appelle la Main Rouge. D'où le nom du clan. Personne ne sait qui c'est. On a toujours à faire à des intermédiaires qui redescendent les ordres et les missions. On raconte qu'il n'y a qu'une seule une personne au sein du clan qui connaisse son visage."
(Au moins un type intelligent dans toute cette clique...)
« C'est tout ce qu'on sait de lui.", conclut Garret.
(Les histoires de clans ne m’intéressent pas.) Ce que je voulais savoir, c'est si je pouvais subsister dans cette cité.
« Qu'en est-il de ceux qui n'appartiennent à aucun des clans. Y’a-t-il des voleurs libres dans cette ville ?»
« Ceux là ne vivent pas longtemps en général. Seule la place publique n'est contrôlée par aucun clan et les indépendants pratiquent ici. Mais ce sont soit des petits groupes soit de très bon voleurs qui y sont installés, mais ils n'aiment pas la concurrence. »

Ça confirmait ce que je pensais. Si je voulais rester dans cette ville, il faudrait soit que je joigne un clan, dans quel cas je me retrouverai dans une guerre entre les bandes, soit me mettre à mon compte et je m'exposai aux voleurs libres mieux organisés. Aucune des deux solutions ne me semblait bonne et surtout aucune ne me promettait une vie très longue.

J'en savais suffisamment. Une dernière chose à régler : que faire du jeune homme ? Devais-je laisser Garret en vie ? Il ne m'avais pas vu, donc je ne voyais pas l'utilité de le tuer. Tout ce qu'il pourrait rapporter, c'était qu'il avait été questionné par un homme qui avait besoin d'en savoir plus sur la ville. On pourrait tout juste en déduire que j'étais nouveau en ville. Etais-ce suffisant pour me retrouver ? Sûrement pas. En plus, le jeune homme me faisait pitié.
(Il est trop jeune et trop naïf pour mourir. Même s'il risque de ne pas vivre bien longtemps...) J'assénai un coup violent sur la nuque de Garret qui retomba dans l'inconscience.

Je l'abandonnai toujours attaché à même le sol alors que je reprenais ma route. Je fis un petit détour pour réapparaitre dans la rue principale quelques centaines de mètres plus loin que la taverne. Puis, d'un pas vif, je me dirigeai vers les portes de la ville.

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L'expérience, c'est cette merveilleuse chose qui vous permet de reconnaître une erreur lorsque vous la commettez à nouveau


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Dim 20 Sep 2009 00:34 
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Je zigzague entre les passants, saute par-dessus un ou deux mendiants, sans me retourner, mais tout en gardant une main sur mon arc pour me tenir prêt a décocher une flèche en cas de besoin. Mais à ce moment précis un quatrième homme me barre la route, presque sans réfléchir je m’arrête et bande mon arc, dans lequel une flèche est déjà prête, avec l’énergie du désespoir avant de décocher mon trait que j’aurais voulu mortel.
Malheureusement dans mon empressement j’ai mal ajusté mon tir et n’ai pu que lui arracher l’oreille gauche.
L’homme porte tout de suite ses mains sur la plaie béante et sanguinolente puis tombe a genoux en hurlant de douleur.


(C’est le moment !)

Je profite de l’ouverture laisser par l’homme agonisant et je reprend ma course de plus belle. Je me permet un bref coup d’œil en arrière et je constate que l’un des trois hommes c’est arrêté pour aider son compagnon blessé.

(Plus que deux)

Mon échappée à travers les rues d’Exach se poursuit et je renverse une ou deux personnes sur mon chemin en espérant que cela ralentisse la course de mes ennemis. Mais mes espoirs sont vite anéantis quand je remarque qu’au lieu d’être gênés, au contraire ils gagnent du terrain. Cet alors que je suis envahi par la panique.

(Comment m’en sortir ? Dois-je me battre ? Non….. Je ne peut pas je me retrouverai une épée plantée dans le ventre avant d’avoir pu décocher une flèche…..a moins que…..Je peux essayer, mais pour l’instant je dois juste courir plus vite, encore plus vite)

C’est avec cette pensée que je découvre une réserve d’énergie qui m’était alors inconnu et que je parviens à accélérer la cadence bifurquant dans une ruelle directement sur ma gauche et ensuite dans un autre sur ma droite. Je cherche a les semé afin de me préparer, à un éventuel affrontement mais à ma manière.

(Je ne peux les affronter au corps a corps, je dois me cacher et les attaquer un par un.)

Apres un certain temps a courir en changeant de direction a tous va j’entend l’un des membres de la Confrérie s’écrier.

« Où est-il ? »

(C’est ma chance !)


Toujours mon arc en main je regarde autour de moi et remarque un tas de bois derrière lequel je pourrai me cacher en attendant mon adversaire, tel une vipère se tapissant dans l’herbe avant de s’élancer pour mordre. Je m’accroupis donc et attend, tous mes sens sont en éveil, je fais attention au moindre bruit, au moindre craquement, au moindre soupir quand soudain….

« Ou te cache tu, sale chien….tu nous a échapper jusqu'à maintenant mais aujourd’hui c’est la fin….tu n’échappera pas éternellement a ton destin ! ALLER montre toi ! »

Je bande mon arc, un frisson parcours tout mon corps, ma concentration est à son paroxysme. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire je me relève et tien l’homme en joue. Il éclate de rire en me voyant ainsi quand soudain il se fige. Mes doigts ont relâchés la corde tendu et la flèche c’est fiché dans la bouche grande ouverte du géant qui se trouvais devant moi.

« Foutaises, je ne crois pas au destin, la seule chose en laquelle je crois…c’est en moi ! »

Mais je n’ai pas le temps d’en dire plus car des bruits de pas résonnent et je dois trouver un autre endroit d’où tirer…quand un idée folle traverse mon esprit.


(Est-ce que je peux y monter ?)

Devant moi se trouvaient une battisse qui semblait être abandonner et j’entreprend de l’escalader mais je me ravise aussitôt car mes poursuivants sont déjà la. Je me plaque contre le mur et ralentis ma respiration, Je jette un rapide coup d’œil a mon carquois pendant que….pendant que les trois autres homme regardait les corps de leur confrère, celui que j’ai écorché tout a l’heure est de retour, un bandage de fortune recouvrant le trou ensanglanté lui servant maintenant d’oreille. Il ne me reste que six flèches pour trois poursuivants.

(Cela suffira t’il ?)
(Cesse de te torturer tu t’en sortiras avec les moyen du bord comme tu l’a toujours fait !)


Je bande mon arc et sors de ma cachette, les trois hommes ont a peine le temps de remarquer ma présence que celui du milieu se retrouve une flèche planté dans le genou et il s’accroupi en vociférant.


« Ne vous occupez pas de moi, RATTRAPEZ LE ! »

J’ai déjà repris ma course folle et les deux hommes restants sont de nouveau après moi, je ne suis pas paniqué, cette fois je suis envahi par une étrange excitation que je ne comprends pas moi-même. Je semble guidé par une force extérieure. Les deux hommes ne cesse de déblatérer un tas d’insulte quand l’un d’eux sors de sa ceinture ce qui semble être une dague.

(Que compte t’il faire ? Il ne va quand même pas….)

Mes craintes se confirmèrent lorsque je ressens une douleur vive au niveau de mon bras droit. A situation désespérer, action désespérer, il vient de se servir de sa dague telle un couteau de lancer et je peux m’estimer heureux de n’avoir été atteint qu’au bras. Comme je m’en doutais le deuxième suis l’exemple du premier et je réussi par miracle a éviter la lame mortelle. Je prépare tout de même mon arc bien que mon bras amoché rende la tâche compliquer. Je jette un léger coup d’œil en arrière et constate que je gagne du terrain.

(Ils sont suffisamment loin….je devrai avoir le temps…)

Je stoppe ma course brusquement et décoche une flèche sur l’homme le plus près de moi, la douleur lancinante m’a fait dévier mon tir mais je réussi tout de même a l’atteindre à l’aine.
Je remets une flèche sur mon arc et tien le deuxième en joue le faisant s’arrêter net à peu près à 10 mètre de ma position. La douleur dans mon bras est atroce et elle saigne abondamment mais je ne peux me permettre de lâcher prise sans quoi il en serait fini de mon existence.


(Tiens bon….tu ne…dois pas ….craquer.)

Nous étions tous les deux essoufflés mais il est le premier à prendre la parole.

« Vas-y tire, la mort ne m’effraie pas, la mort n’effraie aucun d’entre nous ! Tire et tu seras libre de t’enfuir tranquillement…mais sache que nous te retrouverons. »

« Puisque tu insiste tant….. »

Ne pouvant plus tenir a tel point la douleur était forte je relâche la corde et regarde l’homme s’effondrer une flèche planter entre les deux yeux. Le calme revenu si on peut dire ainsi, je ressens une forte douleur dans chacun de mes muscles, je remarque que je me trouve près de ce qui semble être les porte de la ville.

L'entrée de la ville

_________________

Car celui qui aujourd'hui répand son sang avec le mien,sera mon frère. - William Shakespeare


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Dim 7 Fév 2010 22:51 
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Exech – Les rues


Bien que le soleil n’ait pas disparu depuis longtemps derrière l’horizon, l’obscurité se faisait déjà dans la ville. Les maisons branlantes et grinçantes le long des rues créaient de larges zones d’ombres, et les étoiles semblaient réticentes à éclairer la ville.

La nuit, l’activité de la ville changeait : il n’y avait plus ce bourdonnement incessant, ces cris, cette foule bigarrée dans les artères principales, mais la ville ne dormait pas pour autant. La nuit rodaient tous les gens, et ils étaient nombreux, dont les affaires ne pouvaient se faire sous le regard de la loi et de la justice. À Exech, si les activités illicites se déroulaient la nuit, cela tenait plus d’une tradition que d’une réelle nécessité de discrétion. Les autorités étaient à un telle point corrompues et incompétentes qu’elles ne gênaient que peu les affaires frauduleuses. Malgré cela, les rues étaient bien plus sûres le jour, et une prudence redoublée accompagnait tout personnes qui devaient sortir de chez lui une fois le soleil couché.


Wethrin s’engagea doucement dans les ruelles de la ville. Circuler la nuit exigeait un difficile compromis : il fallait à la fois fuir toutes présences humaines, tout en ayant l’air suffisamment assuré pour ne pas avoir l’aspect d’une proie facile aux yeux des divers tire-laine qui hantaient la ville basse.

Le jeune homme marchait calmement. Il s’était habitué à la ville, et si celle-ci ne lui plaisait toujours pas, il en avait compris les règles. L’oreille tendue, il marchait, sans bruit, évitant les impasses et coupe-gorge connus. Il réagissait instinctivement, sachant sans y penser où aller à chaque embranchement. Les bruits perçus, quelques paroles saisies au vol, donnaient une idée des rues qu’il fallait éviter.

Les rues se succédaient, lentement, avec maints détours. Wethrin péchait par excès de prudence, sa première altercation en ville lui ayant laissé un souvenir cuisant.
L’obscurité donnait un caractère étrange à la ville, éclipsant la crasse ambiante. Les ombres massives, les grincements des maisons et des enseignes, le silence du reste de la cité, tout cela changeait Exech, qui devenait presque plus inquiétante, menaçant directement et non plus au travers de ces habitants l’imprudent qui osait s’aventurer à l’extérieur.

Enfin, Wethrin arriva en vue de la taverne de la chope renversée. Là, avec un peu de chance, se trouvait Togar. C’est ici qu’il venait généralement, lorsqu’il souhaitait boire sans raison. Wethrin rajusta son chèche, se couvrant soigneusement le visage. Les étrangers étaient tolérés en ville, à la condition qu’ils soient riches ou discrets. Il était inutile et imprudent d’entrer le visage découvert. Une fois ceci fait, Wethrin pénétra dans la taverne.


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 Sujet du message: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Dim 7 Fév 2010 22:54 
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Exech – Les rues

La nuit était froide. L’air vif fit du bien à Wethrin après l’atmosphère renfermée de la taverne. Les quelques pintes qu’il avait dû boire l’avaient affecté plus qu’il n’aurait voulu. L’alcool est rare dans le désert, et mal vu qui plus est, et Wethrin ne s’y était pas encore habitué.
Togar se portait mieux que Wethrin ne l’aurait pensé. S’il ne semblait pas très vif, il avait l’air parfaitement conscient. Il paraissait faible, sans donner l’impression de tenir debout par miracle. À cette heure, les rues étaient pour la plupart désertes, les voleurs eux-mêmes étant pour la plupart chez eux, l’absence de victimes rendant leur activité de bandits de grands chemin peu rentables. Certains rodaient cependant encore, parcourant la ville à la recherche des quelques passants restants.


Les deux hommes prirent le chemin du retour. Ils marchaient en silence, rentrant au plus court. Le pas de Togar, plus lourd, provoquait un écho qui semblait devoir alerter toute la ville de leur position. Wethrin, sur ces gardes, ne pouvait entendre d’autre son. Pourtant, personne ne sembla noter leur présence. Ils arrivèrent ainsi près de leur quartier.

Alors qu’ils remontaient une ruelle aussi banale que la précédente, le son d’une corde heurtant son arc se fit entendre, venant de derrière les deux hommes. Un léger sifflement suivi, puis un grognement sourd de Togar.
Wethrin se jeta sur le coté, dans l’ombre de l’encoignure d’une porte proche. Une ruelle à quelques pas devant lui semblait offrir un abri sûr. Etrange. Rares sont les assaillants qui laisse ainsi une aussi belle occasion de fuite à leurs victimes. Une embuscade, probablement. Ou alors l’archer débute-t-il dans son métier.
Une seconde flèche partit, mais ne toucha personne et rebondit sur le sol. L’obscurité gênait le tireur, mais la position de Wethrin était loin d’être sûre pour autant. Un rapide coup d’œil lui apprit que Togar était à terre. Il semblait en vie, mais la nuit empêchait toute certitude.

L’arc résonna une troisième fois. Le carreau le manqua de nouveau, mais le tir était plus précis. Wethrin s’élança, remontant la rue en direction du tireur. Il espérait que celui-ci se cachait au coin d’une des venelles qu’ils avaient dépassé en arrivant. Aucun signe de l’archer n’était visible. Il ne devait se montrer que pour tirer sa flèche, se reculant ensuite.
Arrivant au niveau de la première rue transversale, qui s’ouvrait sur sa gauche, il s’engouffra dedans. L’archer ne s’y trouvait pas. Aucune flèche n’avait été tirée pendant sa course, mais le tireur avait dû le voir s’enfuir. Il ne pouvait pas espérer le prendre par revers.

Wethrin avança dans la nouvelle rue, obliqua une nouvelle fois à gauche, prit au pas de course une rue parallèle à celle de l’embuscade. Les complices, si complice il y avait, devaient se trouver dans la rue suivante.
Arrivant à l’angle de la rue, Wethrin ralentit son pas. Il s’accorda deux inspirations. Avec un peu de chance, l’archer pensait qu’il était à sa poursuite et n’avait pas alerté ses compagnons.


Wethrin passa doucement l’angle de la rue. À dizaines de mètres de lui se trouvaient deux hommes, lui faisant dos, l’un, plaqué contre le mur, armé d’une dague, près à prendre à revers toutes personnes pénétrant dans la ruelle, l’autre, un arc à la main, placé en retrait, un genoux à terre, une flèche encochée, près à tirer.

Dans le silence de la nuit, Wethrin n’avait aucune chance de s’approcher discrètement. Au moment où il allait s’élancer, un court sifflement se fit entendre. Le premier homme, répondant au signal, s’avança et disparut dans la rue où gisait toujours Togar. Le second archer se releva et s’apprêta à le suivre. Le chargeant, Wethrin le pris par surprise et réussit à l’atteindre avant qu’il n’ait compris la situation. Se jetant sur lui, il le mis à terre. Sa tête heurta le pavé, l’assommant.

Wethrin se remit debout, pour voir arriver le premier bandit. S’il était surpris du tour qu’avait pris la situation, il restait un adversaire plus aguerri que Wethrin. Le jeune homme dégaina sa dague, et hésita. Il ne pouvait fuir et laisser Togar, mais un combat en face-à-face ne lui était pas favorable. Par ailleurs, le premier archer finirait probablement par arriver.


Avant que Wethrin ait pris une décision, son adversaire se fendit, et tenta un coup d’estoc. Wethrin esquiva l’attaque en sautant sur le coté, faisant décrire à sa dague un large cercle, forçant son ennemi à reculer. Il ne pourrait le tenir à distance longtemps. Faire de grands moulinets n’est pas une tactique gagnante. Il n’avait pourtant pas vraiment le choix. Dans une fuite, son adversaire le rattraperait sûrement, et il ne se sentait pas assez habile pour réussir à porter un coup : l’homme qu’il combattait avait une meilleure allonge que lui, l’empêchant d’approcher.

Wethrin esquiva une nouvelle attaque, un coup de taille, en se jetant en arrière. Ce faisant, il trébucha, et tomba à terre. Son adversaire s’avança, près à l’achever. Wethrin recula maladroitement au sol, quand Togar arriva par derrière, s’appuyant contre le mur bordant la rue. Pris en tenaille, le bandit hésita, puis s’enfuit. Il sauta par-dessus Wethrin, et partit en courant dans les ruelles de la cité.


Togar saignait du flanc, mais la blessure semblait légère. Sans demander leurs restes, les deux hommes prirent également la poudre d’escampette. Togar s’appuyait lourdement sur Wethrin, mais leurs agresseurs ne les poursuivirent pas, ou tout du moins ne les rattrapèrent pas. Ils clopinèrent jusqu’à la forge, qui n’était plus très loin.


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Sam 6 Mar 2010 12:18 
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Sortant de la place des pendaisons, Alistair parcourut la ville, à la recherche d'autres distractions. L'exécution lui avait donné faim, pour ainsi dire. Aussi, il prit un malin plaisir à regarder des jeunes hommes se faire racketter, tués. Certaines jolies demoiselles se faisaient même abuser, puis étaient, pour la plupart, laissées pour mortes. Décidément, cette cité lui plaisait énormément. Il viendrait très certainement placer le siège de sa future guilde ici, à Exech.

Finalement, Alistair décida de partir. Il avait assez visité cette ville pour savoir ce qu'il y ferait en temps voulu. Mais pour l'instant, il fallait apprendre le dur métier d'assassin. Et le meilleur endroit pour un point de départ était sans nul doute Kendra Kâr.

Sortant par la porte principale de la ville, le gredin fut surpris de ne pas avoir été agressé une seule fois. La bonne étoile ? Il avait toujours été chanceux, mais jamais il n'aurait pensé pouvoir passé une demi-journée dans la cité la plus malfamée du continent et en ressortir sans avoir été victime de la moindre fraude.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010 23:42 
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Venant de La Taverne

- Avance !
- Doucement, ne l’abimez pas trop je veux le faire moi-même.

Adar, promené dans les ruelles, n’eut pas d’autres choix que de faire face à l’homme qu’il avait involontairement bousculé. Il souriait toujours, sûr de lui, il fit signe à ses acolytes de s’asseoir pour jouir du spectacle.
Adar tenta de le raisonner :

- Je me suis excusé non ? Je vous dis que c’était pas voulu !

L’homme ricana avant de dégainer sa dague.

- A Exech il n’y a pas d’excuse. Et le seul dialogue c’est celui des armes. Tu m’as mis la honte devant tout le monde et le seul moyen de ne pas être prit pour un moins que rien c’est de prendre ta tête.
(Oui bah tu commence à me la prendre, la tête. )
- Tu va rester immobile comme un légume ? Ou tu va te défendre un peu ?
- J’ai pas envie de me battre.
- Tans pis pour toi…

L’homme se lança vers Adar qui eut juste le temps de se déporter sur le coté pour éviter un coup de dague. Il fit ensuite un saut en arrière pour esquiver un coup que l’agresseur voulut lui donner en se retournant rapidement.

« Un vrai petit ver ! Cesses de gigoter. »

Adar sourit et plia les genoux avant de décrocher le bâton qu’il avait gardé dans son dos.

« Vos gestes sont grossiers et manquent de précision. »

L’homme repartit à l’assaut, en ligne droite, le bras qui tenait la dague était levé et l’autre se balançait librement au rythme de la course du combattant. Son ventre était offert à Adar qui en profita, il prit son bâton comme une hallebarde et pointa le ventre. Il avança son arme d’un coup sec vers le nombril. Adar ouvrit grand les yeux quand il vit l’homme pivoter pour éviter le bâton. Il sortit ensuite une autre dague de sa ceinture et donna un coup horizontal à la hauteur du cou de Adar qui eut juste le temps de se baisser pour venir prendre le pied de l’agresseur dans les gencives, ce qui le mit à terre.

Un des acolytes ricana.

« Joli coup Erol ! »

Les autres acolytes applaudirent en cœur.

« Grossier et sans précision tu disais ? »

Adar se releva en crachant du sang et se massa le menton avant de secouer la tête.

« J’me suis trompé. Ca arrive. »

Le guerrier se remit en position, une main au centre de son arme et l’autre à l’arrière. Le bâton pointé en avant. Les deux combattant se lancèrent en avant. Adar fit tournoyer son arme au dessus de sa tête et le baissa subitement pour donner un coup vertical au niveau des genoux. Erol bondit pour éviter le coup et leva ses dagues. C’est le moment que choisit Adar pour donner une impulsion au sol et bondir la tête la première dans les côtes de son adversaire qui fut projeté en arrière. Adar se stabilisa à l’aide de son bâton et courut vers l’homme pour lui asséner un coup alors qu’il était à terre. Erol roula sur le côté et se releva en vitesse pour s’éloigner.
Un des acolyte se leva.

« Assis ! » Ordonna Erol.

L’acolyte ne broncha pas et se reposa sur ses fesses.

« Je vous interdit de bouger. »

Adar se remit en position ainsi que son adversaire. Tous les deux souriaient à présent et leurs regards reflétaient la concentration dont ils faisaient preuve. A nouveau ils s’élancèrent un contre l’autre. L’homme des dunes abaissa son bâton vers le sol et s’en servit comme une perche pour se projeter, épaule en avant vers Erol qui n’eût que le temps de joindre ses bras pour protéger son torse. Mais le choc le fit quand même reculer de quelques mètres. Ce qui donna à Adar l’occasion de charger, il abattit verticalement son bâton vers le crâne d’Erol qui l’esquiva en pivotant. Adar se baissa pour éviter le coup de dague qui venait en représailles. Plusieurs coups s’échangèrent alors, masqués aux acolytes par le mouvement des Dreadlocks d’Adar.
Un cri s’éleva enfin de la mêlée. Les cheveux d’Adar cessèrent de bouger dévoilant aux acolytes le visage ensanglanté d’Erol. Un long filet de sang coulait de son œil droit, lui-même couvert par sa propre main. Adar de son coté avait subit plusieurs coupures sur ses avants bras. Et le rouge qui commençait à tacher ses vêtements laisser deviner d’autres coupures sur l’ensemble du corps.

« Attrapez le… »

Erol s’était exprimé avec mépris et on pouvait lire une fureur effrayante dans son œil valide. Quand ses compagnons se levèrent, Adar ne prit même pas le temps de réfléchir. Il prit la fuite, aussi vite que possible, détalant dans les ruelles sans savoir où il allait. Sa seule idée était de courir jusque à ce que le bruit de pas de ses poursuivants aient disparu. Il prit à droite, à gauche, sans se retourner. Il tomba finalement dans un cul de sac. Il reprit son souffle et vit les acolytes débarquer au bout de la rue. Il était foutu.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Mer 25 Aoû 2010 14:27 
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Exech, ville de fripouilles en tout genre. C'est dans cette ville que Jyslin s’était dirigé, une ville noire, sombre, inquiétante. Que vouloir de mieux pour une Elfe noire ?
Emmitouflée dans sa longue cape noire, capuche sur le nez, elle marchait prudemment dans les étroites ruelles coupe-gorges de cette ville. Elle porta son regard vers les maisons, toutes aussi chaotiques que leurs propriétaires, elles n’avaient rien de carré, de droit, tout semblait s’élever à partir d’un fatras des plus grands.

(Elle serait sous terre que cette ville pourrait être des Elfes Noirs. Incroyable, je ne pensais pas voir ça chez les humains, ils sont donc capables d’ériger des cités. Humpf ça doit venir de quelques-uns plus intelligents que les autres. Même un mâle leur serait supérieur.)

Jyslin arriva à la grande place par l’Ouest, devant elle s’établissait un dédale incommensurable de crieurs, de passants et de voleurs. Son regard s’attarda sur un petit groupe de gens bronzés.

(Ils ne sont pas comme les autres ceux-là, étrange il me rappelle ceux contre qui… Bon, ne nous faisons pas voir ils sont un peu trop nombreux pour moi.)

Elle remit sa capuche en place avant de prendre la direction de la taverne de la choppe renversée, avec sa fine forme, elle se faufila entre les gens esquivant de nombreuses épaules, des bras et autres. C’est avec beaucoup d’agilité qu’elle réussit à se retrouver de l’autre côté de la place, elle se retourna et jeta un regard mauvais à tous ces gens qui étaient tous entassés dans la même fange.

(Pitoyable.)

Elle se retourna et vit alors l’enseigne de la choppe renversée, qui étrangement était une choppe à l’envers, l’enseigne était particulièrement miteuse, trouée, on voyait clairement qu’elle avait vécu, mais peu s’en souciaient, c’était surtout le débit de boissons qui intéressait les passants. Elle posa ensuite son regard plus bas, et elle vit une bagarre, un homme bronzé comme les autres sur la place avec un autre qui lui semblait du coin et bien entouré, en effet plusieurs sbires étaient assis en cercle autour de lui.

(Le courage est donc une vertu humaine ? Qui l’aurait cru ? Pas moi en tout cas. Et c’est qu’il se débrouille relativement bien avec son bâton. Ah voila qu’il l’a mis à terre et il… Prend la fuite ? C’est quoi ce guerrier ?)

Jyslin aperçut alors les autres types de la bande poursuivre Adar et elle revint sur son jugement.

(Bon voyons voir ce qu’on peut faire pour sauver cet inconscient.)

Elle regarda autour d’elle et aperçut de quoi monter sur les toits : un entassement de divers débris. Elle y grimpa habilement et suivit alors la poursuite, des toits, sautant, esquivant et courant ; Jyslin disposait d’une agilité qu’on put croire féline. Enfin la course-poursuite s’arrêta, le mâle qu’elle suivait avait trouvé refuge dans un cul-de-sac, elle rit intérieurement puis chercha un moyen de le sortir de là. Elle vit alors les sbires arriver et se hâta alors.

(Ce n’est pas vrai, me dites pas qu’il n’y a rien dans tout ce fatras régnant ici pour que je puisse utiliser pour remonter cet imbécile. Pas de cordes, mais peut-être que...)

Jyslin aperçut enfin une poutre cachée sous la toiture, celle-ci n’avait d’ailleurs que l’utilité de sortir du mur, on aurait dit qu’elle était placée là exprès. Elle descendit du toit et se plaça sur la poutre, elle se tenait par les jambes. Par chance la maison était relativement basse.
Elle était là à présent, pendue par les pieds.

(Les abdominaux vont au moins bien me servir sur ce coup-là)

Adar vit alors une main noire tendue juste devant ses yeux. Il n’avait qu’a la prendre si toutefois il l’osait, le peuple des Dunes était plus en guerre contre les Elfes Noirs que n’importe quel autre peuple.

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Jyslin voleuse de son état.

"Si tu donnes à quelqu'un un poisson que tu as volé, il mangera une fois. Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie."
- Geluck


Dernière édition par Jyslin le Dim 29 Aoû 2010 00:06, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Jeu 26 Aoû 2010 15:19 
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Adar crut d’abord qu’un rat lui tombait dessus pour s’approprier son corps avant que celui-ci ne devienne un tas de viande froide. Mais quand il vit que l'animal avait des ongles et cinq doigts il leva les yeux et aperçu la silhouette qui lui venait en aide. Il attrapa sa main et se laissa tirer.
Adar n’était pas particulièrement lourd et la silhouette ne semblait pas manquer de force pour le soulever. Adar saisit ensuite la poutre et se hissa dessus, il tendit sa main à Jyslin pour l’aider à se redresser mais elle était déjà debout sur la poutre alors que lui était encore affaler dessus.

« Dépêche toi ! »
« Chopez les ! »

Jyslin fit un bond au dessus d’Adar et grimpa sur le toit, le guerrier se leva prudemment et se déplaça aussi vite que son équilibre lui permit pour rejoindre la Shaakt sur le toit. Celle-ci tira le bras de l’homme des Dunes pour aller plus vite.

(Qu’ils sont mous ces mâles ! )

Adar parvint enfin à se mettre debout sur le toit et suivit sa sauveuse qui lui faisait signe de se hâter. Ils se mirent à courir sur les toits. Une chose dont Adar n’avait pas l’habitude mais qui semblait par contre être habituelle de la silhouette qui se déplaçait comme si elle était sur la terre ferme. Il trébucha plusieurs fois et se rattrapa in extremis à ce qu’il attrapait.
Les poursuivants étaient toujours à leurs trousse et ils leurs jetaient ce qu’ils trouvaient au sol, c’est-à-dire, beaucoup de choses. Variant des pierres aux bouteilles vides. Jyslin évitait soigneusement les jets d’ordures. Adar beaucoup moins à l’aise sur le toit ne se sentait pas de bouger dans tous les sens. Il décrocha une tuile et l’envoya sur un des sbire qui visiblement ne s’y attendait pas.

(En plein dans l’nez ! )

Jyslin était de nouveau à coté du guerrier et lui saisit le bras avant de lui montre le haut de la toiture. Adar hocha la tête et escalada les tuiles, n’hésitant pas à donner parfois des coups de pieds pour faire glisser celle-ci sur le crâne des hommes au sol.

(Il a de l’idée ce mâle… )

Les deux fuyards atteignirent le haut du toit et se laissèrent glisser de l’autre coté. Jyslin semblait chercher quelque chose et visiblement le trouva. Elle sauta sur une pile de caisse avant de remettre pied à terre avec une grace féline.

« Tu décide de prendre racine là haut ? »

Le ton était méprisant voir moqueur. Mais Adar ne le remarqua pas, trop concentré à poser un pied sur les caisses sans se retrouver ventre à terre. Il tirait un bout de langue dans une mimique de concentration ridicule qui fit soupirer la voleuse. Il arriva enfin à mettre pied à terre. Il offrit un grand sourire à Jyslin, tout fier de lui et se dirigea vers elle, main tendue.

« Et bien ! Je te dois la vie ! Merci beaucoup ! Je m’appelle Adar, Adar Kel Ouleiad. »

Les deux personnes restèrent un moment sans bouger. Adar toujours la main tendue, accompagné de son sourire et Jyslin qui fixait l’homme derrière sa capuche d’un air hautain et méprisant.

« Tu devrais quitter cette ville avant qu’elle te prenne la vie. »

Adar se racla la gorge et se gratta le menton avec sa main qui était tendue quelques secondes avant. Jyslin lui tourna le dos et s’éloigna. Rapidement poursuivit par Adar.

« Hey attends ! Ca me fait plaisir de croiser quelqu’un avec un peu d’humanité dans cette ville lugubre ! »

(Ah mais lâche moi… )

Le guerrier revint à sa hauteur et lui attrapa le bras.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Sam 28 Aoû 2010 13:29 
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[voyage vers exech]

Après avoir longtemps marché, les deux compagnons étaient enfin arrivés à Exech. A peine avaient ils fais quelques pas dans la ville que Tarjha se sentait mal. Un seul sentiment se manifestait à elle, sortir de la ville, courir au loin. L'air était lourd et il fesait chaud. Les bâtiments étaient si rapprochés et les ruelles si étroites que la sauvageonne eut l'impression d'être à nouveau assise au fond de la cage. Les rares personnes qu'ils rencontraient regardaient le petit groupe avec mépris et dédain. Une jeune femme nue qui trainait un elfe de belle apparence blessé. Les gens s'écartaient lorsqu'ils croisaient le regard sauvage de Tarjha.
Elle se sentait perdue, que faire, où aller, pourquoi être venu ici? Son frère marchait le plus près possible d'elle et grognait au moindre bruit suspect. Les odeurs nauséabondes qui parvenaient jusqu'à Tarjha la rendirent malade. Elle avait vraiment faim et à nouveau la sensation d'avoir envie de vomir la pris. Elle continua tout de même à marcher.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Sam 28 Aoû 2010 14:14 
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Les mots que Tarjha avait prononcé à l'extérieur de la ville me redonnait un souffle de ville. Lorsque quelqu'un disait un mot, cela pouvait être faux, mais dans la bouche de la jeune fille élevée par les loups c'était la vérité et rien que la vérité. Il me fallait du courage et elle m'en avait donné.
Les deux amis se trouvaient dans une situation désespérée et ils étaient critiqué par la foule matinale, car la lune avait donné sa place au soleil. Après plusieurs heures de route et de douleur, nous nous évanouissaient.
Une femme d'un age moyen s'approchait de nous, c'était tous ce que mes yeux avaient put apercevoir avant mon sommeil forcé.

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Killak Goddien, Elfe Blanc, Rodeur


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Sam 28 Aoû 2010 14:25 
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Killak avait fini par s'évanouir, la jeune femme continua d'avancer encore quelques minutes. L'elfe pesait son poids et la jeune femme ne put en supporter d'avantage. Exténuée et malgré le danger et la peur, elle finit par s'évanouir. Les deux compagnons tombèrent l'un sur l'autre au milieu de la rue, dans la fange et la boue. Avant de perdre complètement connaissance elle entendit son frère hurler brièvement puis le noir totale l'envahie.
Une jeune femme d'un âge moyen s'approcha d'eux et finit par demander de l'aide. Le jeune loup se posta devant sa sœur pour la protégé mais on réussi tout de même à transporter les deux jeunes gens.


[les habitations d'exech]

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