Toujours sans m’arrêter je poursuis ma course folle dans cette rue déserte.

L’obscurité y règne en maîtresse des lieux, laissant un sentiment d’appréhension à chaque recoin.

Sentant que mes ennemis se trouvaient à une distance raisonnable maintenant, je me laisse tomber sur le sol et déglutit par terre mon repas de la veille.

Victime de mon manque d’endurance je me relève péniblement

°Ils risquent de repasser par ici il vaudrait mieux que je trouve un endroit ou me reposer quelques temps°

Alors même que mes pensées se bousculent dans ma tête, je localise un petit renfoncement, qui après l’avoir traversé, me mène vers une cour d’habitation.

J’essaye d’apercevoir quelqu’un à l’intérieur de celle-ci sans succès. D’après ce que je peux en voir ceux qui vivent ici appartiennent à une classe moyenne.

Parcourant les alentours du regard j’essaye de trouver un moyen d’entrer.

Sans mot dire, le brigand aux cheveux longs se saisit de l'épée, et tenta de mettre fin aux jours de ce pauvre homme qui n'avait même pas eu le temps de partir en courant. Mais il avait bien décidé de ne pas se laisser faire. Se débatant, il parvint à se dégager du bandit, pas si doué qu'il semblait le dire... Mais celui-ci désirait ratrapper son coup, et pendant que notre victime détallait comme un lapin devant un chasseur, il dégainé son long couteau qu'il envoya à toute vitesse, et avec une grande dextérité, dans le mollet de ce pauvre abruti naïf... Alors que le voleur s'approchait de l'homme, effondré au sol dans des cris plaintifs.

Lindeniel ne bouge pas, amusé d'être le témoin d'un spectacle aussi cocasse... Une excécution privée, et sur sa demande...Il aimait tant à se sentir fort et respecté. Un sourire sadique naquit sur son visage quand la nouvelle lame du brigand se posa doucement sur la nuque du boursoufflé. Mais s'attendant à une mise à mort directe, il fut un peu surpris que le voleur lui parle calmement, clamant son incompétence sous les jérémiades du futur mort...

(Incompétence? Pour qui se prend-il donc, ce moins que rien...Ce que j'ai entrepris a été parfaitement maîtrisé! Lui, incapable, a failli laisser filer ma proie...)

La mise à mort a enfin lieu, et l'épée courte de l'homme en vert se retourne contre son ancien propriétaire, se plongeant par une impulsion vive du voleur dans sa pauvre gorge enflée. Aussitôt, l'humain aux cheveux longs commenca à tirer le cadavre sur le bord de la route, planqué derrière un tas de tonneaux vides... Ce faisant, Lindeniel s'approcha, avec son habituel air hautain, relevé d'un petit sourire ironique au coin des lèvres.

"Mon incompétence? Je trouve avoir été au contraire très efficace...C'est si on n'est pas sûr de soi qu'on arrive à rien, et là, tu ne me contrediras pas... Alors...Que dis-tu de faire équipe avec moi désormais? Quel est ton nom, homme?"

Daewlin :

Risskar se tait quelques secondes puis te répond :

«Cet homme est un ami à moi… »

Avant que tu puisses lui répondre, il demande au rouquin :

« Est-ce que tu as entendu parler des lames sombres de fäo en ce moment ? Ils sont en ville en ce moment ? »

L’humain lui répond d’une voix basse et nerveuse :

« Oui… Ils sont là en ce moment… Ils poursuivent un certain Lyam, il faisait en faisait parti avant… »

Risskar semble maintenant de plus en plus nerveux.

« Daewlin, nous allons rester discrets… Je ne veux pas risquer quelque chose… »



Lyam :

Arriver dans cette cour, tu te rends compte que tu es toujours suivit. Un homme inconnu arrive derrière toi et te dit :

« Tu es coincé… Je vais te réduire en bouillis… » dit-il en avançant vers toi…

(((Rp libre : Tu essayes de fuir ces hommes dans tout Tulorim… Ils sont trois et tu arriveras à leur fausser compagnie au matin en embarquant dans l’aynore qui va en direction de Kendra Kar…)))


Lindeniel :

L’homme te regarde avec un sourire narquois avant de te répondre :

« Tu crois vraiment que j’ai besoin d’un équipier ? Je n’ai pas besoin de toi sale noble. Du moins…Jje pourrais faire un petit geste… Pour 150 yus…»

Il attend ta réponse avec l’épée en main…

(Un ami ? Lui ?! ...)

J'écoutai en silence l'échange des deux hommes, faisant un geste de la main à Talic pour qu'il vienne prendre ma commande.

"Je veux bien rester discrète, comme tu le dis, mais ça m'aiderait un peu de savoir de quoi vous parlez tous les deux ! C'est quoi, ces 'lames sombres de Fäo ?!"

Le voleur n'avait apparemment pas compris les avantages qu'il pouvait tirer de faire équipe avec l'elfe blanc. Agacé par tant d'obstination de la part de cet humain poisseux et inintéressant, il décida d'abandonner définitivement l'idée de faire équipe avec un tel minable, nanti d'une stupidité qui dépassait toutes les limittes de l'imaginable. Ce crétin fini avait même osé demander à Lindeniel de l'argent en échange de ses services. Mais à quoi pouvait donc bien servir un voleur des bas-fonds d'une cité nécrosée par la vermine criminelle? Surtout à Lindeniel... Mis à part d'un bras armé, dont il n'avait pas vraiment besoin... Il abhorrait rien que l'idée de confier de l'argent à un tel abruti, et son sourire disparut totalement de son visage, qui retrouva sa morgue hautaine et méprisante habituelle.

(Tu regretteras, chien, de n'avoir pas fait équipe avec Lindeniel... Un jour, tu ploieras à mes pieds, me suppliant de te laisser lécher mes bottes... Alors là je te refuserai ce privilège, et tu moisiras dans ta ruelle, désargenté, à voler les rares passants qui oset encore s'aventurer ici... Tu n'es qu'un vers, un déchet!)

Ce n'était pas très utile de penser toutes ces choses, mais ça faisait du bien à l'elfe blanc. surtout qu'il n'eut pas été très judicieux de proférer ouvertement ces paroles à cette brute sans cervelle... Il se contenta de dire d'une voix froide...

"Moi non plus je n'ai pas besoin de toi... Que crois-tu? Inutile de te répéter ce que je t'ai déjà dit, la chance est passée... Quel geste aurais-tu donc voulu faire pour cette somme? Tu disais ne pas vouloir travailler pour moi, au départ... Je te laisse maintenant dans ta ruelle sombre, où tu resteras, puisque tu ne veux m'accompagner au delà des mers et des monts..."

Sans plus un regard pour l'homme, il poursuivit son chemin dans la ruelle de son pas souple et agile. Il avait bien entendu gardé son poignard en main, et veillait au moindre bruit de pas qu'il entendrait dans sa direction si l'homme, perturbé par son propre esprit, ne saurait pas quelle solution choisir, se taire et rester là, ou rattrapper l'elfe pour l'accompagner. Si il n'arrivait pas à se décider, la violence trancherait, et ça finirait de conclure la stupidité entière de cet humain affable.

Réponse à Sorakeen (désolé de l'oubli ^^) :

Izzio te regarde pensivement tandis que l’étrange somnambule entreprend d’attaquer un mur avec sa lame, en arrachant des étincelles. L’homme te répond alors d’un ton fataliste :

« Ce mal frappe ceux qui dorment au hasard…Certains un seul jour, d’autres toutes les nuits…Zewen l’a heureusement écarté de mon chemin pour l’instant. Tu devrais peut-être te renseigner au temple de Gaïa si tu veux en savoir plus… Les maux et malédictions du genre doivent être de leur domaine. Mais à ce que je sache, aucun remède n’a encore été trouvé. »

Réponse à Daewlin :

L’humain regarde encore nerveusement autour de lui, vérifiant toutes les entrées et sorties dans ce lieu. Risskar, arborant une expression faussement décontractée, te répond calmement :

« Une guilde d’assassins, de vieilles connaissances…Ce sont certains d’entre eux qui ont tué ton père et ils me traquent également. »

Se tournant vers le rouquin, il termine sa discussion :

« Je ne connais pas ce Lyam…Mais pourvu qu’il attire assez leur attention. Yallec, Oleïn et leurs hommes sont dans le coin ? »

Le jeune homme hoche négativement de la tête.

« Ils n’ont pas mis les pieds à Tulorim depuis cinq lunes si mes souvenirs sont bons…Ils parlaient d’un gros contrat avec les forces d’Omyre. »

"... assassins, de vieilles connaissances ... tué ton père ... Lyam ..."

Toute l'auberge autour de moi avait disparu, seuls ces mots revenaient inlassablement à mon esprit, eux seuls trouvaient le chemin. Ne suivant qu'à peine leur conversation, je commençai à remettre toutes ces informations en place. Subitement, une chose me parut claire ou, plus précisément, tellement obscure que je ne voyais plus que ça. Je saisis alors fermement le poignet de Risskar sur la table, attirant son attention, me penchant légèrement, je murmurai d'une voix peu amène :

"S'il y a une chose que je déteste, Risskar, c'est qu'on se foute de moi ! Ou tu me dis clairement tout ce que tu sais sur cette guilde et sur toi-même au passage, ou je te préviens, ta discrétion tant chérie ne sera plus qu'un souvenir ! Je veux TOUT savoir ! Qu'est-ce qu'une guilde de la surface aurait à voir avec mon père ? Jamais Ilhar ne les aurait engagé et je sais pertinemment que ce sont des Drows qu'elle envoyait puisque je les ai croisé une fois, il y a longtemps ! Et quel rapport avais-tu avec eux ? Et n'élude pas mes questions, Risskar ! Je ne suis peut-être pas une combattante aussi douée que toi, mais sache une chose, c'est que ma patience a ses limites ! Surtout lorsqu'il s'agit de mon père !"

Je fixai Risskar de mes yeux qui devenaient de plus en plus violets, comme à chaque fois que j'étais à la limite de commettre l'irréparable.

Réponse à Lindeniel :

Plongeant derrière toi dans la ruelle, l’homme te crie au loin :

« Ne prend pas tes grands airs toi ! Je te préviens si tu refous les pieds dans mon quartier, la confrérie te le fera payer ! »

Quelques toises plus loin, tu peux voir la ruelle déboucher sur une petite esplanade pavée où un groupe d’une quinzaine de personnes attendent devant un petit étal. Deux hommes d’armes encadrent ce dernier où un vieil homme griffonne quelque chose sur un parchemin. Les soldats ne portent apparemment pas l’insigne de la milice.

Réponse à Daewlin :

Le shaakt te fixe d’un regard colérique tandis que la moitié des clients de l’auberge se tournent vers vous. Le rouquin semble vraiment embarrassé de la situation et gesticule sans rien dire. Risskar réfléchit quelques secondes puis te lâche à voix basse :

« Imbécile ! Ils ont des yeux et des oreilles partout, tu veux notre mort ? Nous partirons vers Exech comme prévu dans l’heure. »

Toujours aussi courroucé, l’elfe noir jette une petite bourse dans les mains du jeune homme et lui fait signe de partir. Celui-ci opine et se lève en vous saluant d’une voix tremblotante :

« N’ayez crainte, mon silence est sans faille pour un si bon client. Les ombres vous gardent ! »

Sans décolérer moi-même, je fixai toujours le Drow, répondant d'une voix sourde :

"Ta mort ? J'en ai de plus en plus envie, effectivement ! Mais ne change pas de sujet ! Je veux savoir et tout de suite ! J'en ai assez de tes cachotteries !"

« Je te remercie Izzio, tu m’as bien aidé jusqu’à présent… le temple de Gaïa pourra bien attendre, cependant ! »

Un grand bâillement me prend alors, que je tente d’étouffer dans ma main, comme pour souligner sans subtilité le sens caché de ma phrase ; je tombe de sommeil, après la nuit blanche forcée et ce cauchemar, qui m’a tout autant épuisé.
Je me sens vidée de mon énergie, comme vampirisée à chaque nouvel effort pour me rappeler, prisonnière d’une gangue d’épuisement physique et morale. Cette fatigue se répercute dans chaque muscle, chaque membre de mon corps pantelant, soulevant une certaine lassitude à chacun de mes mouvements. Tout semble marcher au ralentit, bien qu’en réalité ce soit moi, qui soit totalement déphasée.

« L’auberge n’est pas loin, je pense que je vais y rester pour la nuit, et me remettre de tout ça… »

Je n’ajoute pas un mot, m’efforçant de garder mon impassibilité figée pour ne rien trahir de mes sentiments. Bien qu’en réalité, j’ai tout à fait conscience que les choses soient graves, je préfère ne rien en montrer, et peut-être, tente dans un ultime espoir de me rassurer moi-même.

Lindeniel ne tient même pas compte des remarques et menaces du voleur, qui tente vainement de rattrapper un brin d'honneur en se disant membre d'une association, et s'appropriant même le quartier... A croire que tous les voleurs de la villes sont membre de cette confrérie, et qu'elle leur octroie à chacun un quartier bien précis... Sortant de la ruelle, l'elfe arrive sur une petite place au centre de laquelle un groupe d'une quinzaine de badauds s'amassait devant un petit étal. Curieux, mais pas intéressé, Lindeniel regarda plus en avant ce uqi attirait le regard de toute cette foule. C'est alors qu'il remarqua les deux soldats qui entouraient l'étal, sur lequel un vieillard griffonait sur des vieux parchemins.

Après un mouvement de recul, de peur qu'il s'agisse de miliciens, Lindeniel se rassura en voyant qu'ils ne portaient pas l'insigne de la milice. Il s'avança alors un peu, mais pas trop près des gens, pour regarder ce que l'homme faisait...

Réponse à Daewlin:

Risskar attend patiemment que le roux soit hors de portée d’écoute et que les clients ne vous regardent plus avant de te répondre, un peu plus calme :

« Je ne connais pas cette Ilhar…Je sais juste qu’un autre shaakt, sans doute l’un de ceux dont tu parles, est arrivé blessé à Tulorim il y a maintenant pas mal d’années…Il disait avoir vu mourir tous ses compagnons et a demandé les services des lames sombres pour se venger. Vu la récompense qu’il offrait, les mercenaires ont tout de suite accepté. »

Talic vient alors interrompre votre conversation, vous demandant votre commande.

Plongée dans une réflexion intense, je ne quittai le silence qu'à l'arrivée de Talic et commandai le plat du jour et de l'eau fraîche. J'attendis alors quelques instants après qu'il soit reparti pour poursuivre, d'une voix tout à fait calme.

"Ilhar, c'est ma mère ... Enfin, c'était. C'est elle qui a commandité tout ça. Mais ce que tu me dis me surprend. Un Drow demanderait l'aide de quelqu'un de la surface ?! Mais toi ? Tu ne m'as toujours pas dit clairement où était ta place dans cette histoire ..."

Réponse à Sorakeen:

Le petit homme te salue alors d’un grand geste du chapeau avant de pousser sa charrette dans une autre direction.

« Bonne nuit Sorakeen, et faites attention à vous, les rues sont peu sûres le soir. »

Tandis que la pluie continue à tomber, l’homme en robe de chambre poursuit ses grands moulinets avec son sabre, ne fendant que de l’air. Ce quidam se met alors à hurler :

« Non ! Ne me touchez pas ! Je vous le jure…je n’irai pas chez les nains ! Il n’y a pas de porte des songes ! Mais laissez moi en paix ! »

L’olibrius te bloque malheureusement l’accès à la ruelle menant à l’auberge.