Kafziel a écrit:
L'humain que j'avais trouvé puéril et complètement irrespectueux, finit par s'excuser de son comportement passé, je tourne la tête vers lui, puis hausse les épaules. Ma queue ondulant avec légèreté.
"Le passé est passé, j'accepte vos excuses, et vous donne les miennes pour le coup."
(Il ne faut jamais hesiter à se faire des alliés, surtout en de pareils moments.)
Les cellules sont ouvertes, révélants leurs contenues. En fait de cellules, il s'agit de cercueils, elles ne contiennent que des cadavres, et le seul qui a subsisté est encore moins enviable que les autres.
Mon regard s'attarde sur le couple enlacé; Le temps s'arrête quelques secondes, pendant un moment, j'imagine ce qu'a du être leur amour, et les envie, sincèrement. Voila longtemps maintenant, que je n'ai personne à aimer, et ma vie me semble assez vide d'un coup, des images de foyer ou rentrer, de femme aimante et d'enfants me traversent l'esprit. C'est très surprenant, car je n'y avais jamais pensé avant, mourrais-je seul et vieux comme ce cadavre vivant, plus repoussant qu'un rat? Je secoue la tête pour chasser ces images.
Finalement, je m'aproche tour à tour de tous les cadavres, pose une main sur leur front, et récite quelques paroles inaudibles, les yeux fermés, avant de retourner auprès de mes compagnons d'infortune.
Après ces visions, ma haine envers les humains et Kers grandit un peu plus, ils aiment faire souffrir, même quand c'est inutile. Ils en font un véritable art, le déclinant en mille teintes différentes, le répandant en même temps que le désespoir sur tout ceux qui les cotoient, ce sont des êtres abjects, un rat pestiféré a plus d'honneur qu'eux.
Ces pensées me traversaient quand mon regard tombat sur Selena. M'obligeant à reconsidérer mes propos; Tous les humains ne sont peut être pas mauvais, mais ils font preuves d'exeptions, peut être que je généralise trop ma haine, même l'humain curieux c'est excusé.
je prends finalement une profonde inspiration, avant de demander, les yeux rivés sur le groupe:
"Je l'ai déja dit, mais la politesse exige que je doive donner mon nom en premier si je veux savoir les votre; je me nomme Kafziel, comment-dois-je vous apeller?"
Puis, une fois cela fait, je me tourne vers les escaliers; et dis d'une voix assez incertaine:
"Bien, descendons puisque nous devons descendre..."