Kafziel accepte mes excuses et se présente à nous tous.

" Ezak." Dis-je simplement.

Tathar me confie Raesha, l’elfe grise et s’en va aider le vieil homme à moitié mort. Je suis contre le fait d’emmener cet homme, mais je ne fais aucune remarque, contrairement à Sandro qui ne cache pas son envie d’abréger sa vie. L’homme meurt finalement à bout de force mettant fin au débat.

Je regarde le macchabée étendu sur le sol. En fait, je m’en fiche éperdument qu’il soit mort, pas comme Tathar qui lui, a l’air quelque peu affecté. Ce dernier descend les marches d’un pas rageur je descend moi aussi à sa suite.

La prison me rend morose et peu bavarde. Je n'aspire plus qu'à sortir de la tour. Je contemple, à peine touchée, le vieillard qui git là. Qu'a-t-il fait jadis, pour mériter une telle vie ?

(Qui sait depuis combien de temps n'avait-il pas entendu de voix humaines ? Quelque part nous avons été son sauveur ...)

« Dîtes-vous que nous avons abrégé ses souffrances .. »

Puis je me ressers dans ma fine tunique et m'engage à la suite de mes compagnons dans le grand escalier, parcouru de bourrasques.

(Quel vent!)

Nous avons tous l'air plus ou moins affectés par la mort du vieux, mais l'elfe gris semble le plus peiné.

(Il doit prendre sur lui la mort de cet homme.. En ferait-il autant s'il savait quels crimes il a pu commettre?)

La perspective d'une vie, d'une éternité dans ces cellules me fait frissonner. Ce sont des grandeurs qui me dépassent.

(Comment n'est-il pas mort avant?)

Je jette un dernier regard vers le cadavre, qui apparait maintenant juste au niveau de mes yeux, et je dévale les marches grossières qui nous mènent vers le dehors.

Mes compagnons commencent à descendre, ce qui n'est pas pour me déplaire, je les suis.

"peut être que ceux déguisés devraient passer devant, au cas ou il y aurait d'autres gardes, ça nous donnera l'effet de surprise et donc un avantage non négligeable en cas de rencontre importune."

(Ces tenues empèstent, c'est une infection. D'ailleurs, tout pue ici...)

Je descends les escalier d'un pas pressé.

Selon votre logique, Ezak et Kafziel se postent les premiers près de la porte. Raesha parvient jusqu'à vous ou ouvre celle-ci qui n'était finalement fermée que par un simple verrou.

Après son geste, elle rejoint Thatar qui a toujours son arme gigantesque en main.

(Etat des lieux: La porte est ouverte. Le couloir, même si vous n'y êtes pas encore entrés, est semblable à celui dont vous venez de sortir. C'est un long couloir avec cinq portes sur votre gauche. Il est éclairé avec des torches et de fines meurtrières dans les murs. Vous semblez apercevoir un escalier qui descend tout au bout du couloir. Cependant deux gardiens sont postés dans ce couloir. Il y en a un à la moitié du couloir, qui vous tourne le dos, et un autre près des escaliers qui regarde vers la droite (vers l'escalier) si il y a combat, ce sera un combat dirigé... )

A la vue des deux gardiens, nous refermons discrètement la porte, pour pouvoir nous concerter tranquilement.

"Il y a deux solutions, pour moi:

Soit les gardes que nous sommes tuent ou essayent de tuer le gardien de dos et nous nous battons contre l'autre tous ensemble, ou alors, nous faisons mine de vous escorter pour une quelconque raison, Ezak et moi, chacun à un bout de la file, ça peut marcher et c'est peut être la seule solution pour sortir sans se battre, qu'en pensez vous?"

Je rabas ma capuche sur mon visage et prends bien soin de camoufler ma queue.

Les marches froides nous mènent à une porte, qui ouvre sur un long corridor. J'ai juste le temps d'apercevoir deux gardiens qui font les cent pas, et Kafziel referme la porte.

(Ils nous ont vu ! C'est certain !)

Kafziel propose d'attaquer, ou de jouer la comédie. Je ne trouve pas que cela soit une excellente idée, vu la troupe que nous formons ..

« Nous serions démasqués avant même d'avoir fait un pas ! Il serait plus sage de les éliminer .. Ce sont des gardiens, pas des gardes, après tout. Enfin, maintenant ils doivent nous avoir vus.. Il n'y a plus de temps à perdre ! »

Je scrute l'obscurité de l'escalier pour voir si nos compagnons arrivent.

« Que crains-tu Kafziel? Ils sont deux, nous avons l'avantage. »

Je sortis mon poignard et passai devant en bousculant mes camarades.

« Quand tout le monde sera là, on ouvre la porte et on attaque. »

(Naraal... Comme il me tarde de te retrouver!)

Je n'avais écouter que d'une oreille les différentes reflexion ayant été faites à mo, sujet par rapoort au papy, mort la bouche ouverte dans sa cage... En tout cas, le résultat est le même et j'ai l'impression qu'il fallait un coupable au reste du groupe pour le vieux, si je suis le seul ici à dire ce que je pense, il était évident que ça ne pouvait être que moi. Kafziel me fait des menaces de mort maintenant, ces griffes et ses crocs sont impressionant certes, mais j'ai la nette impression qu'il me prend pour un débutant...

Mais voilà, qu'en bas des esclaliers, une magnifique occasion se présente pour lui prouver l'inverse ! Derrière une porte, un nouveau couloir et des gardiens tout frais, je vais enfin pouvoir tester cette nouvelle lame. Je la dégaine, ne voulant pas encore présenter à mes compagnons mon magnifique katar...

Un peu vexé par la scenette qui s'était passée en haut des marches entre le gros chat et l'elfe gris qui tout deux nous ont déjà montrer leur potentiel dans l'anyore - un vomito et un crêve-la-dalle - je ne dis mot et attend la décision collective.

Je suivis le groupe dans le couloir ou se trouvait deux gardes . La question qui se posait était de savoir quelle stratégie il nous fallait employer . Nous avions le choix entre un affrontement avec les gardes , ou une tentative plus pacifique en faisant croire que Ezak et Kafziel nous escorte vers un autre endroit . Je chuchota à tout le monde dans un petit murmure .

Je suis du même avis que les deux autres demoiselles . Profitions de notre supériorité numérique pour les éléminer . On peut même tuer le premier sans trop de difficulté si on reste discret . Car si jamais ton plan ne marche pas Kafziel , il pourrait donner l'alerte , et c'est à bien plus de gardes que nous aurions alors affaires .

J'attendais l'avie des autres , pour savoir ce que nous allions finalement faire .

Nous descendons les marches qui se terminent à nouveau une porte de bois. Kafziel l’ouvre à demi et la referme aussitôt. Derrière cette porte, il y a deux gardes.…

Kafziel nous propose deux solutions. Jouer la comédie ou combattre. La plupart du groupe est du même avis. Deux gardes ne devraient pas nous causer trop de problèmes.

" Puisque tous le monde semble partant pour un peu de bagarre… "

Je dégaine mon épée et attends, l’air concentré, le signale d’attaque.

J'acquièce d'un signe de tête, accroche ma faux dans mon dos, puis sort mon poignard d'un air déterminé.

J’arrive enfin au bas des escaliers mais une autre porte me bloque le passage, je suis obligé d’attendre Raesha et les autres pour continuer à avancer… J’aurais très bien pu détruire cette porte mais au niveau discrétion, on a vu mieux… Les autres arrivent peu de temps après, Ezak qui était quasiment sur mes talons, en tête.
Lui et Kafziel, l’humoran, passent tous deux devant moi et se mettent en première ligne.

L’elfe grise, qui semble s’être remise de ses émotions, vient ouvrir la porte, découvrant un autre couloir avec deux gardes et d’autres portes, sûrement des cellules, et tout au fond, un autre escalier, Une fois sa tâche accomplie, elle revient se placer près de moi, qui aie toujours mon Naginata dans les mains, près à m’en servir.
Le chaton referme discrètement la porte et nous voilà reparti pour des palabres sur la façon de passer. Différentes choses sont proposées mais je n’en retiens qu’une, celle à laquelle j’avais pensé dés l’ouverture du battant, on fonce dans le tas et apparemment cette proposition plait à pas mal de monde.

« Bon, qui passe devant ? Je pourrais aussi tenter d’immobiliser les gardes avec des plantes… »

« J'ai peu d'expérience, mais mon apparence peut tromper. Si j'ouvre la marche, cela fera diversion, et vous prendrez ensuite le relai. »

Je sortis ma dague de son fourreau, puis finalement l'y rangeai à nouveau. Il ne me faudrait que quelques secondes pour la sortir, si je me présentais sans armes j'endormirai peut-être la méfiance des gardiens ..

« Je te suivrai Willy. »

Mon poignard était enserré fort dans mon poing, et je laissai passer Selena.

(Attendons de voir comment ça se passe pour elle.)
(Au moindre signe de danger, j'interviens.)

La tension monte au fur et à mesure que chacun se prépare à un combat, malgrès le manque de considération évident de certains de mes compagnons, il faut dire que j'y met pas du mien non plus, je me prépare à être à leurs cotés.

Tout mon être se tend, mon regard se fixe, j'attends le signal, et je ne pense à rien d'autre.

(ésperons que ce sera assez discret...)