L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Sam 24 Fév 2018 03:40 
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Prisonnier de ma propre chair, j'assiste impuissant au déroulement des événements. Le gigantesque être tente en vain de briser l'obélisque sur son genou. Le monument finit planté dans le sol suite à l'arrivée de puissantes bourrasques de vent. La Reine se jette au combat, ses serres se plantant dans la cage thoracique de la Liche. Un assaut puis un autre, et encore un. Malgré la puissance de la noble harpie, le non-mort tient le choc. Pire encore, il incante une magie sombre si puissante que je peux distinguer sa présence dans l'air. Suffocante. Presque palpable. Bien loin de la magie d'obscurité qui a animé le petit squelette confié à ma pupille. Je sens monter une crainte terrible pour la Reine, mais par bonheur, elle pense à user du pouvoir de la cape et ne subit pas le courroux de la puissance magique.

Peut-être est-ce lié à la paralysie qui m'étreint, mais la vision des coups échangés me donne l'impression d'une force hors du commun. Une puissance physique qui pourrait briser en deux le plus solide des hommes. Pourtant, à mesure que le temps passe, j'en viens à une conclusion des plus effroyables : la liche ne semble pas accuser le moindre instant de faiblesse. Elle n'a pas besoin de respirer, est incapable de saigner ni ne doit puiser dans l'énergie de ses muscles pour se mouvoir. Mon esprit de guérisseur m'apporte un diagnostic terrible : le non-mort va finir par gagner à l'usure. Pas un instant je ne quitte la Reine des yeux, de peur que la moindre seconde d'inattention signifie une absence de soutien. Je ne veux pas la voir perdre courage en se sentant plus seule encore dans cet affrontement.

Au cours des deux jours et nuit qui s'ensuivent, je prie de tout mon cœur la Déesse de Lumière d'assister Sa Majesté. Lors des rares accalmies, telles l'envolée de la noble Pâle, mes pensées se tournent brièvement vers Talia. Je ne pensais pas me retrouver coincé ici si longtemps. Elle doit s'inquiéter ou, plus grave encore, commencer à penser que je l'ai de nouveau délaissée. Mon coeur se serre à la vision de la Reine passant de plus en plus de temps sur la terre ferme. Je n'en prie que plus ardemment, espérant une issue. Mais sur qui compter ? Si les Carnivores arrivent, ils subiront le même sort que nous.

Le matin du troisième jour m'apporte une réponse des plus inattendues. Un trio de harpies fait son apparition, et provoque en moi un sentiment mêlé. Les Dames d'Arothiir, amenant en leurs serres des yuiméniens dont l'humoran Sirat. Atterrissant au milieu de la clairière dévastée, les Matriarches ne semblent aucunement prises de court par les événements et, à ma grande surprise, savent comment conjurer le sort. Les plumes des nobles lignées protègent leurs porteuses du pouvoir ayant cours ici. L'étincelle d'espoir que cela me procure perd en éclat lorsque je constate que seules trois plumes sont données, et que je ne figure pas parmi les élus. Je devine sans peine que le Trio ne m'apprécie guère, mais j'en fais fi en le voyant prendre la relève de la Reine. À trois contre un, et sans doute en pleine possession de leurs moyens, les dirigeantes d'Arothiir vont sans doute être capables de triompher.

Mon regard est attiré par la silhouette de Sheeala d'Argentar, pratiquement effondrée au sol et bien trop proche du champ de bataille à mon goût. Pourtant, aussi noble dans son sang que dans son coeur, la Reine choisit de venir jusqu'à moi et de glisser l'une de ses plumes derrière une lanière serrée de mon armure. La paralysie se dissipe. Jamais sentir mon cœur tambouriner si fort ne m'a paru aussi réconfortant. Je n'ai guère le temps de m'en réjouir ou d'être surpris par le tutoiement à mon égard alors que Sa Majesté m'affirme que c'est à son tour de me protéger. Mes bras se referment sur elle pour la soutenir alors qu'elle perd connaissance. Là encore, je n'ai pas le temps de m'appesantir sur la situation qu'un violent éclat magique repousse le Trio.

D'instinct, je recule en tenant la Reine, de sorte à l'éloigner de la scène autant que possible. La liche se tourne vers l'armure gigantesque, et quelques instants plus tard, celle-ci arrache l'Obélisque du sol, faisant briller les runes de plus belle. Toujours en train d'éloigner Sa Majesté, je m'aperçois d'abord avec incompréhension puis effroi la paralysie générale se dissiper... Pour faire place au mouvement typique d'une horde sur le point de livrer bataille.

(Non... Oh non, ce n'est pas possible !)

Un cauchemar. Je suis en plein cauchemar. Assister au déchirement des Pâles et les voir s'entretuer m'enfonçait déjà une pointe insoutenable au cœur, mais là, quelle que soit cette chose gigantesque, elle pousse ceux que je veux protéger à nous attaquer. Je ne veux pas leur faire de mal ! Pas après m'être tant donné pour les protéger ! Pourquoi est-ce que cela doit finir ainsi ? Zewen m'aurait-il pris en grippe pour me faire subir tout cela ? Je suis face à deux non-choix : tuer ceux que je considère comme mes amis pour me défendre ou périr par leurs mains inarrêtables. Okina avait-elle deviné ce qui allait se passer ? Elle avait raison. J'aurais du l'écouter. Mais maintenant, il est trop tard. Je dois endurer cela, quand bien même cela me heurte au plus profond de mon âme. Je ne suis pas dupe. Je sais que la tragédie est sur nous. Car si j'ai la volonté de mettre hors combat sans les tuer ceux que je peux, je sais que les autres yuiméniens n'auront pas mes scrupules. Ils se défendront parce qu'ils n'ont pas le choix.

Adossant la Reine le long d'un monticule de terre, j'aperçois se diriger vers nous le Général Astidenix. Son corps avance avec détermination, lourd marteau en main, mais je vois dans son regard qu'il est horrifié par sa propre impuissance. Un bref coup d’œil me fait comprendre que je ne suis pas sa cible. La créature titanesque pousse la cruauté jusqu'à l'obliger à tuer celle qu'il a juré de protéger. Je ne peux pas laisser faire cela, pas plus que je ne peux me résoudre à lui ôter la vie. Agrippant mon Fang Bian Chan, je me redresse mais finis par d'abord aviser la Reine.

(Je n'ai plus le luxe d'hésiter.)

Observant rapidement son plumage, j'attrape l'une de ses plumes rendue lâche par le combat que j'ôte de son aile. Je la coince alors entre mes lèvres et fais face au Général. Un instant, juste un. C'est tout ce dont j'ai besoin pour le libérer à son tour. Si je pouvais lui faire lâcher son marteau, l'approcher serait moins risqué. Cependant, je ne connais aucune technique de désarmement. Il va me falloir le blesser suffisamment pour lui faire lâcher prise, mais pas assez pour l'handicaper pour de bon. Sa Majesté a besoin de lui.

Habilement, tout en rassemblant mon énergie, je fais tournoyer mon arme pour présenter la lame évasée à mon adversaire. Quoi que je fasse, je m'interdis d'utiliser le tranchant contre mes alliés. Je déglutis, les deux mains sur la hampe puis m'avance en biais vers lui. Ma cible : la zone juste en-dessous de la main porteuse du marteau. Si je m'appuie sur les écrits du parchemin que j'ai lu lors de mon voyage vers Treeof, frapper un point précis du poignet devrait suffisamment l'affaiblir pour rendre la tenue de l'arme compliquée. Et si je n'y parviens pas... Engourdir l'épaule par une puissant frappe sera peut-être plus efficace. Quoi qu'il en soit, je me jure de tout faire pour protéger la Reine et son vassal.

(Déesses, donnez-moi la force.)

(Résolu. Pieds fermes mais jambes souples. À vos côtés, mon Protégé.)

Ma mâchoire se serre davantage, coinçant la plume. Je n'émettrai pas un son avant d'avoir atteint mon but. Canalisant ma volonté et mon énergie, je vais à la rencontre de mon adversaire et déclenche mon assaut. Puisse sa volonté m'aider ne serait-ce qu'un infime instant dans ma tâche !




- Utilisation de la CCAA "Coup ciblé" : Le lanceur frappe son adversaire aux bras ou aux jambes, lui infligeant une blessure superficielle mais légèrement handicapante. For+0/lvl ; esquives -0.5/lvl si coup aux jambes ; maîtrises -0.5/lvl si coup aux bras ; le lanceur choisit les membres ciblés. L'effet dure jusqu'à ce que la blessure soit soignée (soin magique, bandage + repos, bandage magique, potions,...)

- 1 338 mots.

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Dernière édition par Kiyoheiki le Sam 3 Mar 2018 00:47, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Dim 25 Fév 2018 11:28 
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Forêt d’Emeraude – Sortie des Marais.

    La cohorte des carnivores et hommes-rats finirent par sortir des marécages et s’avancer dans la forêt, où étaient censées les attendre les troupes vives d’Arothiir. Dans un premier temps, ils ne virent personne, et alors qu’ils continuaient d’avancer, la nervosité s’emparait de certains, Börte-a-Tchino en premier. Ceux-là regardaient nerveusement dans toutes les directions comme s’ils avaient pu manquer l’armée. C’est néanmoins Celemar, qui formait avec le lupin, son frère et Yurlungur l’avant-garde de cette troupe, qui précisa à un moment :

    « Là, devant. »

    Les regards se tournèrent vers une silhouette unique et solitaire au milieu du sentier forestier cerné d’arbres et de végétation diverse. Une silhouette féminine, au visage caché, bien que la pâleur de sa peau ne pouvait faire aucun doute. Elle avait un long arc courbe à la main, et une flèche dans l’autre.

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    Lorsqu’ils arrivèrent à portée de voix, elle les apostropha d’un ton ne souffrant d’aucune hésitation :

    « Stoppez toute progression et déposez vos armes, sur ordre de la Trinité d’Arothiir. Vous êtes en état d’arrestation. »

    Des murmures de stupeur et d’incompréhension se manifestèrent dans la troupe en marche. Ceux qui avaient entendu restaient estomaqués, certains ulcérés par le culot de la jeune femme seule, d’autres moqueurs et s’apprêtant déjà à répliquer quelques piques grinçantes. Mais ils n’en eurent pas l’occasion. De toutes parts, sur les côtés, des troupes se révélèrent, arborant l’armure sombre des soldats de la cité du Thiir.

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    Certains étaient munis d’arcs, prêts à décocher une salve meurtrière si jamais les carnivores esquissaient le moindre geste offensif. D’autres, épéistes et piquiers, protégeaient les premiers d’une éventuelle charge retorse. Ils étaient littéralement cernés, pris au piège. Faits comme des rats. Börte-a-Tchino serra les poings, et un grognement sourd monta de sa gorge. Il ne fallut qu’un instant pour qu’il bondisse, hors de lui, vers la femme dirigeant cette armée traitresse. Mal lui en prit : aussitôt son premier bond fait, quand ses pieds touchèrent le sol, l’inconnue décocha une flèche qui vint se planter dans la chair du mollet du lupin, la traversant pour littéralement le clouer au sol. Dans un cri de douleur, il s’effondra à genoux. Dans les rangs des carnivores, la grogne montait, et ils étaient prêts à bondir à leur tour sur ces assaillants surprise. Mais Celemar s’interposa en criant :

    « Non ! Faites ce qu’ils disent. »

    Puis, plus bas, pour ceux les plus proches :

    « Tout assaut serait suicidaire, voyons ce qu’ils nous veulent. »

    Mais son frère ne l’entendait apparemment pas de cette oreille. Il empoigna Celemar avec vigueur et le repoussa :

    « Lâche ! Les empêcheras-tu de se battre pour défendre leur honneur ? »

    Un tel revirement dans la fratrie était surprenant. Nul ne bougeait plus, et Celemar regardait son frère, sans comprendre, abruti. Les troupes d’Arothiir ne bougeaient pas non plus. Chacun attendait que quelque chose mette le feu aux poudres, ou apaise la situation.

[Yurlungur :
Post 1 : 0,5 (introspection)
Post 2 : 0,5 (introspection) + 0,5 (aparté) + 1 (bonus longueur).]

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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Dim 25 Fév 2018 12:44 
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Forêt d’Emeraude – Clairière de l’Obélisque (Azra, Daemon, Kiyo, Sibelle, Sirat, Xël)

    La bataille était sur le point de commencer. Il n’y avait plus d’autre issue, désormais, que de se battre pour survivre. Létalement ou non, ça regardait chacun ici, et chacun pouvait prendre sa décision. Le trio de harpies ne se laissa pas cerner par les végétariens. De quelques coups d’ailes, elles volèrent au-dessus de la masse pour s’en aller attaquer l’immense colosse armuré de nouvelles salves de griffes. Des griffes qui ne semblèrent pas même effleurer la carapace externe de la créature ancestrale éveillée par le nécromancien. Des assauts vains, mais pas trop risqués pour l’heure : la créature monumentale était trop grande pour être sufisamment précise pour les toucher de ses larges mouvements. Sa lame de pierre virevoltait dans les airs avec force : quiconque se la prendrait en pleine poire mourrait sur le coup, démembré ou étêté par la puissance du choc. Écrabouillé, réduit en purée.

    Azra, attentif à tout ça, vit que la créature ne prêtait plus attention qu’à ces trois harpies l’assaillant de leurs assauts conjugués et frénétiques. Il avait pu invoquer son compagnon, qui le protégerait sans doute un temps des assaillants se ruant vers lui. Cette troupe de minotaures. Le premier de la troupe chargea Rendrak avec force, cornes en avant, mais le lupin mort-vivant en avait vu d’autres : d’un pas latéral, il esquiva l’assaut, qui ne toucha que le vide. Mais déjà, le bœuf bipède dressait sa lame courbe pour frapper le mort-vivant. Et ses compagnons l’imitaient. Rendrak pourrait-il survivre à tant d’assauts conjugués ?

    Xël, lui, s’essaya à la magie. Son sort précédent avait presque eu l’effet escompté, alors pourquoi pas celui-ci ? Sans doute eut-il raison de le penser, car de nouveaux vents puissants se levèrent dans toute la clairière. Des vents ascendants qui semblaient venir du sol pour monter vers les cieux, et qui donnèrent rapidement un tout autre aspect à la bataille : comme si l’attraction terrestre elle-même était remise en cause. Aucune poussière ou terre ne fut soulevée, mais tant que ces vents dureront, chacun ici, alliés comme ennemis, se sentirait plus léger, comme au sein d’une gravité moins dense, permettant des sauts aériens bien plus élevés qu’à l’accoutumée. Un effet étrange pour son sort, mais dont ses alliés et lui-même pourraient saisir un avantage… Peut-être. Quoiqu’il en soit, cela n’arrêta pas Loeding et ses pairs végétariens, qui cernèrent le magicien d’air avec l’air menaçant. Ils étaient prêts à le battre de leurs armes dégainées.

    Sibelle, de son côté, avait tenté de désarmer le premier assaillant se présentant à elle. L’homme-chèvre, cependant, était plus vif qu’elle n’aurait pu s’y attendre, et esquiva sa frappe d’un pas sur le côté avant de donner à l’elfe blanche un coup de tête. Elle prit les cornes du fauve droit dans l’estomac, ce qui lui coupa pendant une seconde la respiration, sous le choc, et l’envoya bouler sur son arrière train, sur la terre de la clairière. Par chance, les vents de Xël adoucirent sa chute, lente et sans conséquence douloureuse. Menaçants, la chèvre et ses complices s’approchaient, prêts à l’achever au sol si elle ne réagissait pas.

    Non loin, Sirat tentait d’invoquer la magie de terre pour défaire ses adversaires. Une magie dévastatrice, qui toucherait hélas sans doute tant ses alliés que ses ennemis et les ensevelirait sous des tonnes de terre. Une manière bien à lui de régler la situation. Hélas, ou heureusement pour ces derniers, lorsque sa masse frappa le sol avec puissance… rien ne se passa. Comme si son sort avait toalement été absorbée par les lieux. Encore un exemple de l’instabilité magique de ce monde. Cela le mit, hélas, dans une position plutôt embarrassante : le rhinocéros finit sa charge en outant un coup de corne à l’humoran, qui esquiva la protubérance pointue de justesse, mais se fit quand même bousculer par la masse de l’homme-animal. Ils volèrent tous deux, dans une chute lente, sur plusieurs mètres avant de choir au sol avec légèreté, grâce aux vents de Xël Cela retardait la charge des alliés du rhinocéros, qui se redressa tant bien que mal, soulevant sa masse à ailettes monstrueuse pour tenter de l’abattre sur Sirat.

    Daemon, lui aussi faisait appel à la magie en lui. Une magie d’ombre, ténébreuse, noire comme la nuit. Une magie puissante, qui se révéla en vérité dévastatrice. Là où certains s’en étaient bien sortis en ayant des conséquences soit originales, soit nulles à leur sortilège, lui fut contraint à en subir une toute autre. Il savait que son sortilège, normalement, devait ponctionner de son énergie vitale pour lui conférer une force ténébreuse. Et c’est ce qui posa, sans doute, problème, à moins que ce ne fut la magie détraquée de ce monde qui agissait contre lui. Voulant s’arracher de l’énergie vitale, tout ce qu’il parvint à faire, c’est arracher littéralement son âme au corps mort-vivant déjà trop usé que lui avait confié Azra. La chair, les os tombèrent d’une masse sur le sol, inanimés, tandis que Daemon, son âme, son esprit, furent propulsés vers le haut, hors de celui-ci. Une nouvelle mort pour celui qui s’était lui-même déjà deux fois arraché la vie. Curieusement, s’il sentit la Lande Tanathéenne l’appeler en son sein, avec une attraction forte, il sentit pourtant qu’il pouvait résister à celle-ci. Au moins pendant un temps. Le temps, sans doute, d’expérimenter de quoi son nouvel état d’esprit mort pouvait accomplir…

    La Reine Sheeala était toujours dans les vapes, aux pieds de Kiyoheïki. Nastya, écoutant les conseils de Xël, venait d’accourir en direction de celle-ci pour la protéger de son bouclier rond, lame dégainée, prête à fondre sur le moindre végétarien qui s’en prendrait à son corps inanimé. Cela eut, cependant, comme conséquence d’amener vers la situation de duel entre le semi-elfe et l’ancien gouverneur d’Andel’Ys l’attention de Dromi et des quatre autres végétariens à ses côtés, qui biffurquèrent de leur cible de base, Nastya elle-même, pour se diriger vers le trio formé par l’humaine de Nosveris, la Reine des Pâles inconsciente et le semi-elfe. Kiyoheïki, lui, profitant de sa portée plus grande que celle de son adversaire, parvint à porter un coup précis exactement où il le souhaitait, sur le poignet du héros de guerre. La masse du marteau tomba au sol, mais le guerrier n’en avait pas lâché le manche : rictus douloureux sur le visage, il s’aidait déjà de son autre main pour le soulever à nouveau de terre, plus difficilement que précédemment. C’était déjà ça. Mais ça n’allait pas l’arrêter dans son désir involontaire de mettre fin aux jours de la Reine d’Argentar.


[Azra : 0,5 (introspection) + 0,5 (invocation) + 0,5 (plume) + 0,5 (bonus longueur).
Xël : 0,5 (introspection) + 0,5 (sort) + 0,5 (organisation) + 0,5 (bonus longueur).
Sibelle : 0,5 (introspection) + 0,5 (CC) + 1 (bonus longueur).
Sirat : 0,5 (introspection) + 0,5 (sort) + 0,5 (bonus longueur).
Daemon : 1 (introspection) + 0,5 (sort) + 1 (bonus longueur). Forme : Un texte fort agréable à lire, ne s’en tenant pas à une description abrupte de la situation, mais plutôt à un amas fort bien ficelé de métaphores dotées d’un certain cachet poétique, révélant la réalité propre à ton personnage de la scène. Un très beau morceau, donc, hélas non épargné de quelques (rares) fautes d’accord. Souvent des oublis de féminin sur des participes passés.
Kiyoheïki : 1 (introspection) + 0,5 (CC) + 1 (bonus longueur).]

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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Dim 25 Fév 2018 20:21 
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Azra étudia avec soin les alentours. Les harpies se battaient férocement contre le titan, sans grand effet étant donné qu'il était de métal. Partout autour, la bataille commençait à s'engager, face à un ennemi largement supérieur en nombre. Rendrak dut faire un pas de côté pour esquiver la charge du minotaure, mais c'était tout un régiment qui leur faisait face, et ils ne pourraient jamais vaincre une telle quantité. Il fallait arrêter le colosse !

Une solution se présenta de manière imprévue, lorsque Xël invoqua son pouvoir et produisit... un courant d'air ascendant ? Pas très utile, cette attaque ne limita aucunement les assaillants, mais Azra se sentit soudain plus léger. C'était son occasion ! Il n'eut qu'un regard a échanger avec son compagnon pour que celui comprenne. Le nécromancien regarda les hommes-taureaux qui approchaient et leur adressa une petite révérence ironique :

« Que ce jour reste gravé dans vos mémoires comme celui où vous avez aaaaaaaah ! »

Rendrak, qui ne perdait pas de temps en paroles inutiles, lui, l'avait déjà entraîné avec lui courant à toute vitesse vers la démone, prenant un élan colossale avant de bondir ! Azra sauta avec lui-bien que sa propre poussée soit dérisoire comparée à celle de son compagnon ! Ils s'élevèrent en plein ciel avec une aisance sublime, qui permit au nécromancien d'admirer la bataille de haut. Ses alliés étaient à la peine et il sentit avec un pincement de cœur le lien avec Daemon se rompre. Le fanatique avait finalement trouvé la mort au combat. Une mort digne d'un serviteur de Phaïtos... Quand à Azra, en digne serviteur de Phaïtos, il se devait de la venger dans le sang !

Fendant l'air avec précision, le nécromancien étendit les bras pour tenter de ralentir un peut son vol. Lui, et Rendrak se préparèrent à se réceptionner le plus haut possible sur le monstre.

(((Azra tente de bondir sur le titan en profitant de l'élan donné par la capacité de course de Rendrak )))

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Merci et à Inès pour la signature
et à Isil pour l'avatar!
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Dernière édition par Azra le Jeu 1 Mar 2018 18:55, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Lun 26 Fév 2018 09:25 
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...

Alors que l'avant de la troupe, duquel elle faisait naturellement partie, sortit des marécages pour s'engager vers la forêt, la jeune fille n'avait toujours aucune idée de ce qu'elle pourrait bien faire pour tenter de convaincre Börte - ou les Carnivores, mais elle se voyait mal essayer de persuader tous ceux qui les suivaient pour avoir derrière elle un camp non négligeable en faveur de la paix avec la Trinité. Non, la seule conclusion qu'elle gardait jusqu'ici, c'était qu'il faudrait attendre, d'abord prendre Treeof, prévenir la Trinité au plus tôt, puis aviser, improviser sur le coup. L'idéal étant bien entendu que son utilité apparaisse clairement aux yeux de la Trinité qui n'aurait dès lors plus qu'à la récompenser... aussi largement que promis.

Et, alors qu'ils commençaient à avancer vers le cœur de la forêt, ne croisant personne - ce qui, aux yeux de la jeune fille, était plutôt de bonne augure -, les Carnivores se mirent à agir tous, simultanément, d'une façon étrange, inquiète, suspicieuse. La peur couvait, montait doucement et se répandait rapidement, sans besoin d'aucune parole ni d'aucune concertation. Elle finit par saisir ce qui clochait : l'absence de l'armée de la Trinité. Börte en particulier semblait spécialement anxieux, lançant des regards presque affolés de tous côtés afin de déterminer la position des troupes pâles venues des plaines de thiir. Pour ceux qui étaient censés être sur leur territoire, et dotés d'un certain odorat, il était quelque peu risible qu'ils ne parviennent pas à repérer plus vite leurs “alliés”...

Elle ne se faisait guère de souci. La Trinité ne jouait aucun coup au hasard : si elles ne souhaitaient pas que les Carnivores croisent de suite leur armée, c'était qu'elles avaient quelque chose derrière la tête et, quoi que ce soit un brin agaçant de n'avoir pas été mis au parfum, elle leur faisait confiance sur le plan stratégique et patientait, calmant ses propres angoisses à contempler celles, bien plus fortes et visibles, des Carnivores à proximité.

Lorsque soudain, sur une seule parole de Celemar, toute la troupe s'arrêta et tous dirigèrent simultanément leur regard vers l'unique silhouette qu'il avait repérée le premier. Elle se tenait là, immobile, à les attendre : la simple vision d'une véritable pâle - enfin ! - rassura suffisamment Yurlungur. Quant au reste de l'armée des Harpies, il devait se trouver non loin, la végétation empêchant seulement de les deviner directement.

Celle-ci, au moins, semblait une bien meilleure combattante que les Carnivores inexpérimentés de l'armée de Börte. Un arc bien en main, une flèche dans l'autre, il était certain qu'il s'agissait d'une archère de métier, là où le lupin n'avait sous ses ordres que des citoyens de Treeof non formés au combat et n'ayant pris les armes que par nécessité.

Elle leur adressa alors la parole, d'un ton sans équivoque, les plaçant immédiatement en “état d'arrestation”. Surprise. Même l'assassine ne put contenir sa stupeur, écarquillant les yeux en même temps qu'elle arquait l'un de ses sourcils. Elle ne s'était absolument pas attendue à un tel retournement de situation, dont elle n'arrivait pas à déterminer la provenance. Guigne, peut-être ? Cela ne ressemblait pas à la rigueur méthodique de Jess, et encore moins à la sensibilité discrète de Sable. Maintenant, le masque de bienveillance des trois sœurs, jusqu'ici seulement imparfait, s'était totalement brisé pour laisser apparaître leur véritable visage.

Derrière elle, une rumeur s'éleva, contre le culot de cette femme pâle, contre cette trahison de la Trinité, contre ce retournement de veste auquel, eux non plus, ne s'attendaient pas. Pas si tôt, du moins. Au fond, ce n'était pas si bête : considérant que Börte allait tenter de les trahir tôt ou tard, il valait bien mieux qu'elles le fassent les premières et ramènent à elles tout l'avantage de la surprise. Quant à savoir comment elles avaient pu le deviner, il était vrai que le l'homme-loup n'avait jamais caché son antipathie à leur égard... Elle restait donc là, la mine sérieuse, observant seulement les soldats émerger de la brousse, analysant avec une certaine admiration ce nouveau coup bas de ses employeuses. C'était tout de même osé, mais si ça marchait...

Ils étaient de toute façon cernés. Jess avait eu raison de considérer son armée bien plus forte que les Carnivores et Végétariens rassemblés : quant à l'annihilation de tout “miracle” qui pourrait se dresser sur sa route, elle avait décidé de résoudre le problème d'une façon aussi brutale qu'efficace. Une rangée d'arcs avaient encoché leurs flèches, prêts à tirer au moindre mouvement suspect, tandis que piques et lances se dressaient entre eux et leur liberté, afin de parer à toute charge suicidaire.

Yurlungur dirigea son regard vers l'homme-loup juste à temps pour le voir bondir, tel un véritable animal sauvage, et finir aussitôt embroché d'une flèche dans le mollet, qui l'immobilisa au sol. Quelle maîtrise... Il était évident que les Carnivores n'avaient aucune chance. Quant à savoir s'il était préférable qu'ils finissent morts ou vifs aux pieds de la Trinité... De toute façon, la raclée que venait de se prendre Börte devait les avoir refroidis : aucun ne bougea réellement, mais un grognement de mauvaise augure commença à monter de leurs rangs.

Celemar se retourna vers la troupe en même temps qu'elle et leur intima d'obtempérer, glissant plus bas qu'ils auraient toujours une chance de négocier plus tard, puisqu'un refus serait seulement synonyme de bain de sang. S'il avait raison quant au caractère suicidaire d'une rébellion contre le pouvoir d'Arothiir, il était en revanche bien naïf de croire qu'il pourrait négocier quoi que ce soit avec ce dernier...

Elle observa la réaction des Carnivores, mais ce fut Edmar, son frère, qui prit la parole, considérant qu'il s'agissait ici de leur honneur. Un mot vague, mais qui avait le fâcheux mérite de laisser les Carnivores autant que les troupes arothiiriennes abasourdies, incapables encore de décider quelle était la marche à suivre. Il était inutile de les laisser davantage sans direction claire à suivre.

« Edmar, c'est de la folie ! Celemar a raison, ça ne tournerait qu'au massacre ! »

Elle ne connaissait pas celui-ci des deux frères et avait conscience qu'il ne l'écouterait probablement que peu, étant donné ce qu'elle avait pu voir de son caractère, mais sans lui laisser le temps de répondre, elle s'adressa à tous les Carnivores qui suivaient.

« À quoi vous servira votre honneur lorsque vous ne serez plus qu'un amas de cadavres transpercés de flèches ? Regardez cette armée qui vous fait face et reconnaissez la vérité : si nous attaquons, personne n'en sortira vivant. Cette cloison qui nous sépare du mystère des choses et que nous appelons la vie, vous la traverserez si vite que vous n'aurez pas le temps pour le moindre coup d'éclat, à peine pourrez-vous touchez l'un d'entre eux ! Et vos femmes ? Et vos enfants ? À quoi leur servira que vous vous mourriez tous ici ? C'est pour eux que vous vous battez, pour votre foyer perdu, pas pour l'impression d'avoir fait une action héroïque aussi aberrante qu'inutile ! »

Elle laissa un moment le poids de ses paroles s'abattre sur tous ceux qui avaient eu dans l'idée de s'y précipiter. Mais, consciente que la voix d'une adolescente n'aurait probablement pas grand crédit chez eux, elle ajouta :

« Dans tous les cas, ne forcez pas ceux qui souhaitent se rendre, qui souhaitent vivre, qui souhaitent combattre pour reprendre Treeof et pas pour une mort absurde, ne les forcez pas à mourir ici. Même toi, Edmar : ne force personne à périr pour un honneur absurde, qui finira seulement par un sacrifice dénué de sens. Que ceux qui veulent se rendre sortent du rang et posent leurs armes à terre ! »

Voilà ce qui allait finir de disloquer toute résistance : la division. Elle était quasiment certaine que certains d'entre eux, non pas par pure lâcheté, mais par réelle peur, simple peur de la mort, de l'affreuse mort sans retour qui les attendait - eux qui se croyaient guerriers, combattants pour Treeof mais qui n'avaient jamais porté d'épée auparavant - certains donc sortiraient : un seul suffirait pour enclencher un mouvement plus grand, pour entraîner certains de ses compagnons avec lui, et l'abandon finirait par se répandre, par parsemer la glorieuse troupe des Carnivores de trous béants. Et ceux qui voudraient absolument combattre se retrouveraient soudain un nombre dérisoire, qui seraient si facilement vaincus, ou si facilement désarmés, que l'armée d'Arothiir n'aurait peut-être aucune perte à déplorer. Elle s'attendait à cela, connaissant un minimum les hommes pour savoir que dans toute troupe suffisamment vaste, aussi courageux fussent-ils, il y en avait toujours un pour craindre sa fin, ce néant des choses qui se trouve au-delà de la vie.

Elle se tenait alors proche d'Edmar et elle lui glissa rapidement, à voix basse :

« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. Faites-moi confiance, faites confiance à votre frère... Mais si vous attaquez maintenant, vous ruinez tout espoir de victoire future contre la Trinité. »

Voilà qui devrait le faire réfléchir un peu. Comme pour montrer l'exemple, un exemple de pure raison, elle s'approcha de Celemar et, une fois à ses côtés, déposa à ses pieds ses deux dagues, lançant ensuite un regard évocateur aux Carnivores derrière elle, un peu inquiet, mais également plein de reproches, naturellement adressées à tous ceux qui ne savaient encore quoi choisir, tiraillés entre ce désir d'héroïsme et cette peur odieuse de leur propre mort. À eux de choisir, désormais entre une mort certaine et la soumission à la Trinité.


(((1500 mots, citation de V.H. et J. de la F.)))

...

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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Jeu 1 Mar 2018 11:20 
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Ca fonctionne. Je sens le vent se lever. La magie faire effet. Pourtant la poussière ne se soulève pas. Je reste là, comme un idiot, les bras levés alors que Loeding et sa troupe m’encerclent. Il s’était passé quelque chose, je le sentais, mais difficile de dire quoi. La réponse me vient quand j’aperçois certains qui, au lieu de tomber lourdement après une charge, doucement atterrir comme soutenu par le vent.
J’ouvre grand les yeux en apercevant la liche fendre l’air avec son acolyte qui était aussi présent à Fan-Ming. Incapable de donner un nom à ce que je venais de faire, j’en comprends tout de même l’aspect général. Je me sens plus léger et le vent présent dans la clairière permet de nous déplacer avec moins d’effort.
Une autre idée me vient à l’esprit, est-ce que je pouvais contrôler les vents maintenant présents dans la clairière ? Je devais y répondre, tout ce que je pouvais apprendre sur mes capacités me servira ici. Mais j’ai pour l’instant plus urgent à faire. Les végétariens qui m’encerclent se montrent plus préoccupants. Je ressers fermement la poigne sur mon bâton, tentant vainement de prendre un air menaçant pour retarder l’approche de mes assaillants. Je jette un regard vers Nastya qui a réussi à rejoindre Kiyo, amenant avec elle le cerf blanc et ses sbires alors que l’Oranien réussi à toucher son agresseur au bras. Je devais les rejoindre, absolument. Involontairement mon sort m’apportait une solution. Si les vents peuvent me porter alors qu’ils le fassent. Je me prépare à sauter, plie mes genoux, abaisse mes bras et me propulse en l’air en m’élançant avec mes bras en poussant avec mes pieds, m’élevant au-dessus de ceux qui me cernent pour atteindre la position de Nastya et Kiyo.

Prendre de la hauteur me permet d'avoir une autre vision de la bataille, je peux voir à quel point nous sommes encerclés. D'ici j'avais une opportunité d'agir pour aider mes compagnons Yuiménien. Je me concentre, visualise un sort à nouveau. Je trace un cercle imaginaire autour de leur position et je fais resurgir mes souvenir de mon sort contre l'horreur noir, un vent qui repousse tout en épargnant seulement le centre de la tempête. Des voyageurs m'avaient décrit ce phénomène, des vents violents qui cessaient dès lors qu'ils se retrouvaient en dessous d'un trou dans le nuage qui apportait le désastre. Ils pouvaient alors revoir le soleil, le ciel bleu jusqu'à ce que le trou passe et que la tempête reprenne. Ils avaient trouvé un nom à ce phénomène. Ils l’appelaient l’œil du cyclone. Cette œil allait apparaître ici et en son centre se trouverait Kiyo, Nastya et la reine qu'ils défendent.


((440 mots. Tente de lancer le sort Oeil du cyclone : Un cyclone magique se forme autour d'une cible, l'entourant. Toutes les personnes dans un rayon de [lvl/5] mètre autour de cette personne sont projetés à terre. (Les actions de ces personnes qui se déroulent après le sort sont annulées, les victimes sont à terre -1 tour pour se relever-, PV-[lvl/4]) autour de Nastya, Kiyo et la reine ))

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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Ven 2 Mar 2018 09:32 
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Un étrange brouillard, s'empara de l'air, la plongeant dans une mélasse ocre ou chaque chose pesait maintenant moins lourd. Le coup de Sirat frappa le sol, mais sans rien produire à part un bruit sourd et lent. Le rhino arriva alors sur lui la seconde qui suivait et le percuta, mais la brume magique accompagna le coup et permis à l'humoran de se réceptionner sans aucun mal.

Le combat n'était pas fini, le végétarien était déjà prêt à charger une nouvelle fois, accompagner de sa horde de fidèles marionnettes. Sirat enrageait que son coup est échoué. Il vociférait à plein poumon. L'envie d'écraser cet âne encorné le démangeait de plus belle, mais l'ombre du Titan qui s'écrasait sur eux, lui fit remettre tout en perspective. Tuer du végétarien ne le dérangeait aucunement, ce qui l'importait était l'objectif final. Celui-ci était clairement défini pour le zélote, abattre ce monstre et gagner une bataille pour l'unique.

Il lui devait bien cela, son aide il y a cinq ans en arrière avait été déterminante et l'éveil, un échec cuisant. Le rhinocéros chargeait, mais Sirat n'avait pas le temps. Il agrippa de plus belle son fléau prêt à s'en servir à nouveau. Il était plus léger, ses pas son corps tout entier, envelopper de cette brise rendait la gravité quasiment nulle. Il pensait qu'il devait s'en servir à son avantage. Au loin, le titan perçait le ciel de son corps massif.

Le champ de bataille était enveloppé dans la brume agrume, aux minuscules particules, poussière blanche, fine, virevoltant dans l'air. Il ne pouvait voir tout le monde. Passé, une certaine distance, les gens devenait des ombres, puis des esquisses et enfin de vague murmure.

Il aperçu Sibelle à terre, dans l'herbe, se relever indemne, mais faire face à un homme chèvre, opiniâtre. Il serra les dents, il ne pouvait être partout, et même s'il tenait à la guerrière, il savait que s'eut été de la déshonorer que d'intervenir. Elle avait son destin, Zewen décidait et comme un mantra Sirat se répétait chaque instant cette idée qui peu à peu devenait une certitude. Si celle-ci s'écroulait, alors sa réalité partirait avec.

Il prit son élan, pria Zewen pour utiliser son pouvoir et distendre le temps. Il jouait son atout à cet instant précis, il en était conscient. Tout ce jouait sur un fil. Son cœur se serra, s'enfonçant dans sa poitrine. Son estomac était noué et sa respiration s'arrêta. Le sol défila rapidement sous ses pieds, alors que le monde autour ralentissait.

Il se rapprocha du géant et frappa le plus proche de sa jambe la terre de son marteau. Fléau dans la main, hurlant et vidant sa poitrine de sa rage et de sa magie espérant que la mutine ne lui fasse pas encore défaut.


Citation:
457 mots
utilisation :
"Modification temporelle" : une fois par combat, le Zélote peut ralentir le temps, lui permettant au choix : d'avoir l'équivalent de deux tours d'action au lieu d'un, en bénéficiant d'un bonus de maîtrise (maîtrises+50%) ou d'esquiver toutes les attaques du tour suivant tout en attaquant normalement.

et

- Puissance terrestre : Ce sort peut toucher une ou plusieurs cibles. Ce sortilège très puissant permet à son utilisateur de contrôler la terre sur une grande zone (+25cm de rayon/lvl), de la faire voler puis d'ensevelir ses adversaires sous une montagne de gravats, à vue.
Niv.1, 2, 3 du sort : inutile, puis mag+2/lvl du sort

(puissance max forever et advienne que pourra ^^ )


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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Sam 3 Mar 2018 00:47 
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~52~



Concentré, je sens le métal de mon arme vibrer à l'impact contre sa cible. Mon cœur est lourd de voir le rictus douloureux sur le visage de cet homme que je respecte. Mais je suis conscient de devoir choisir le moindre mal entre toutes les possibilités offertes par la situation. Je suis un ynorien. Avoir un poids sur la poitrine ne m'empêchera pas d'accomplir ce qui doit être fait. Le lourd marteau du Général choit, mais en soldat aguerri, son manche ne lui échappe pas. Toutefois, je perçois un instant de confiance me revenir. La première étape est faite, reste à trouver le moyen de m'approcher suffisamment pour planter la plume dans un interstice de son équipement.

Revenant sur mes appuis, je perçois un mouvement non loin de moi et constate la venue d'une aventurière porteuse d'un bouclier. Une yuiménienne, heureusement, se plaçant en défense de Sa Majesté. Par contre, elle attire alors vers nous l'attention non nécessaire du Ser Dromi et de quatre autres végétariens. Je ne peux pas me préoccuper d'eux pour le moment, pas tant que le plus important fidèle de la Reine cherche à la tuer. La culpabilité m'étreint brièvement avant d'être chassée par un regain de détermination. Mes lèvres pincent férocement la plume tandis que je me concentre sur le Pâle qui me fait face. Puisse la jeune femme derrière moi tenir quelques instants, le temps que je parvienne à délivrer Astidenix du maléfice !

Une étrange sensation m'enveloppe, comme si mon armure ne pesait plus rien. Un courant d'air semble me soutenir, bien que je n'ai aucune idée de sa provenance. Tous les mouvements autour de moi m'apparaissent brièvement plus lents. Effectuant un bref saut sur place, je constate être vraiment plus léger. Un autre sortilège ? Oui, mais un atout. Un possible avantage ! Oui, voilà qui peut m'aider ! Face à la forme puissante et me toisant de plusieurs têtes du Général, c'est inespéré ! Je fais appel à mon instinct de combattant et à mon énergie musculaire, concentrant toute mon attention sur Astidenix. Son marteau est un danger réel, mais mon coup précédant a affaibli sa poigne. Je devrais donc être en mesure de tenir l'arme écartée de moi grâce à la mienne suffisamment longtemps pour planter la plume dans son équipement.

J'inspire, raffermis ma main forte sur la hampe de mon Fang Bian Chan, me tenant prêt à n'employer qu'elle pour porter l'autre à mes lèvres et en ôter la plume. Je visualise déjà le déroulement de mon assaut. J'y suis déjà parvenu auparavant : dévier une arme instinctivement, rien qu'en observant le jeu de la musculature de son porteur. Si j'y parviens de nouveau... Non, les si n'ont pas leur place en cet instant ! Ramenant mon arme à moi, prêt à déclencher un mouvement destiné à parer le moindre assaut du général, je profite de ce soudain manque de poids pour forcer mon corps à effectuer un bond destiné à me rapprocher du côté blessé du Pâle.

Ce sera peut-être ma seule chance. Je dois la saisir ! Lèvres pincées, je mets mon prochain coup à exécution. Prendre de la hauteur, empêcher son arme de m'atteindre voire la décaler suffisamment pour ouvrir sa garde, et épingler l'outil de sa délivrance à son équipement.

Puisse cet opportun souffle de Rana m'être favorable !




- Utilisation de la CC de Prêtre "Déviation" : Le prêtre se concentre sur un adversaire, et tente de dévier son prochain coup en interposant son arme dans la trajectoire de celle de son ennemi, peu importe qui celui-ci attaque. Lvl de l'adversaire inférieur ou égal au lvl de la CC.

- Si réussite, tentative de placement de la plume.

- 555 mots

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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Sam 3 Mar 2018 01:33 
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A la suite de sa paralysie prolongée, Daemon était épuisé, excédé. Ses articulations ankylosées grinçaient douloureusement à chaque mouvement. Il en perdait l’équilibre, titubant dans un charivari de hurlements et de poussière soulevée par un vent subit. Un détachement hérissé d’armes de guerres, dirigé par l’homme bouc émacié, se présentait déjà devant lui.

Le regard fixé sur ses assaillants, Daemon avait du mal à contenir son exaspération hilare. Il n’allait pas pouvoir les contenir ; pas autant d’ennemis, pas dans son état. Il n’avait guère le choix : l’utilisation de la magie sombre était la seule solution ; et sans qu’il ne s’en rendit compte, le fluide noir pulsait déjà dans ses tempes. Le rythme des tambours de guerre avait déjà emporté sa conscience. L’obscur sortilège était à l’œuvre et se propageait dans ses membres, corrompant sa chair et son âme, la force animée et obscure se nourrissait de son être.

Mais les appétences de cette force incontrôlée devinrent elles aussi incontrôlables. La magie détraquée de ce monde faisait des siennes et ce qui devait être une simple dime, devint la pire des confiscations. Toutes ses forces s’évanouirent en un souffle, une expiration, qui figea le semi-elfe d’incompréhension.

Son corps s’écroula, inerte, l’œil figé dans la poussière.

Les assaillants arrêtèrent alors leur course, éberlués par le trépas inopiné de leur future victime. Ils s’immobilisèrent, les bras branlant desquels pendaient leurs armes, et s’effacèrent comme des pantins en attente d’ordre. Le plus frappant état l’absence d’expression sur leur visage.

Au dessus de cet étrange tableau, dissimulé derrière le voile séparant la réalité des vivants et des défunts, Daemon observait sa propre perte en témoin. Toute velléité l’avait quitté, si ce n’était une lassitude diffuse, marquée par la fatigue accumulée pendant la pétrification.

« Il est toujours étrange de se voir ainsi, même la seconde fois. »

L’homme bouc et ses comparses formaient une haie de pleureuses désincarnées et muettes autour de son corps, funestes statues ornant son tombeau éphémère. Son regard bascula alors à l’oblique, vers la plaine de dévastation où la bataille faisait rage.

« J’était venu ici pour la guerre… et je tombe l’instant avant de porter le premier coup. Tout ce voyage pour rien. »

Il sentit son point de départ l’appeler. Les murmures de la lande Tanathéennes se répandaient déjà à travers le cosmos jusqu’à ses oreilles, et l’envie irrépressible de la rejoindre l’assaillait déjà. Il y résista cependant. Des vivants allaient s’étriper juste ici, devant ses yeux, c’était un spectacle à ne pas manquer. Son appétit pour la vie palpitante lui revint alors, comme la première fois, et il songea un instant à s’en prendre à l’homme bouc, avant de se reprendre, rebuté par cette poupée vide de volonté.

Le fantôme prit alors son envol au-dessus de la charge guerrière. Malgré la proximité, les premiers échanges retentissaient en échos lointains. Sa perception était terne, inversée dans les couleurs, transformant le ciel azuré en nuit traversé de nuages tristes et inversement la terre en une masse éblouissante… Cependant, les vivants y resplendissaient très nettement et dans ce chaos phosphorescent, il détecta une aura plus faible que les autres, déclinante, qui lui parut particulièrement accessible. Son appétit nouveau teinté de curiosité finit par le submerger ; l’âme errante fondit sur sa victime.


- 500 mots -

(((Daemon fond sur la reine inconsciente.)))

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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Sam 3 Mar 2018 06:00 
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Le cri de Sibelle à l’intention de ses compagnons n’eut pas de réponses. Sans doute étaient-ils trop occupés à sauver leur vie pour s’occuper de la demande de la guerrière. Une autre hypothèse, dont la guerrière redoutait, était qu’ils n’avaient cure des végétariens puisqu’ils étaient là de toute façon pour les combattre. La maître d’armes ne devrait donc pas compter sur l’aide de ses compagnons d’aventures pour trouver un moyen de redonner leur liberté aux végétariens. Par contre l’heure n’était pas à la réflexion, mais au combat.

Sibelle attendit donc que son assaillant fût à proximité pour lever son bras gauche et asséner de son épée courte un violent coup sur la pomme du coutelas crochu de son adversaire. Malheureusement, le végétarien envoûté anticipa l’assaut de l’hinionne et l’esquiva trop facilement par un pas de côté. Surprise par une telle agilité, Sibelle n’eut le temps de reprendre position que son adversaire sur sabot riposta sans attendre. Utilisant ses cornes, armes naturelles qui ornaient sa tête, il fonça tête première contre l’estomac de la rouquine.

« Hummfff »

Le souffle coupé, la guerrière fut brutalement renversée par l’arrière et le choc de son derrière sur le sol aurait pu être plus violent et lui causer la fracture de ses vertèbres coccygiennes si un vent bienveillant ne s’était inopinément soulevé au bon moment. Sa chute fut donc ralentie, et la seule douleur ressentie par la guerrière se situa au niveau de son orgueil.

Voyant son adversaire et ses acolytes s’approcher à grands pas, Sibelle ne perdit pas une seconde de plus et se remit debout en position de combat. Les vents ascendants qui lui avaient été salvateurs, lui caressèrent le visage, le corps et lui donnèrent une étrange sensation de légèreté.

En colère, et bien décidée de ne pas être sacrifiée dans ce combat, aidée par ce vent ascendant qui lui la rendait plus légère, Sibelle s’élança vers l’homme-chèvre et avec toute la hargne qui l’habitait, elle abattit sa courte épée sur la main armée de son adversaire ne se préoccupant plus cette fois de le blesser.



((( 344 mots – Utilisation de la CC Main du géant
La main du géant : Il s'agit d'une attaque brutale rapide. L'arme est utilisée pour toucher volontairement les doigts ou le poignet de la main principale de l'adversaire, qu'il tienne une arme ou non, afin de rendre la main adverse peu utilisable, risquant même de lui briser les os, ce qui rendrait la main adverse inutilisable (Que la main soit brisée ou non : for+1/lvl, maîtrise adverse-1/lvl. 30+[lvl de l'attaquant]% de chance que la main principale de l'adversaire se brise : la main est inutilisable jusqu'à guérison) )))

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Sibelle, Maître d'armes


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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Sam 3 Mar 2018 11:14 
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Forêt d’Emeraude – Clairière de l’Obélisque (Azra, Daemon, Kiyo, Sirat, Xël)

    Alors que les trois Harpies d’Arothiir voletaient toujours avec frénésie autour du géant de métal, qui se débattait lentement dans les airs pour tenter de les toucher de son immense estramaçon de pierre, la liche nécrotique et son compagnon mi animal mi humain, mi mort mi vivant bondirent dans sa direction. Ils esquivèrent de justesse un coup puissant qui les aurait sans doute réduit à l’état de tâches grisâtres sur l’Obélisque, de poussières désincarnées au milieu de ce champs de bataille, pour finalement atterrir sur le bras porteur de cette immense entité. Mais sitôt perchés en cette hauteur, ils s’aperçurent qu’il ne serait guère aisé de s’y maintenir : l’être avait beau paraitre lent, ses mouvements étaient amples et mus d’une vitesse certaine : ils durent tous deux s’accrocher à l’armure lamellaire du monstre pour n’en pas choir. Que faire, maintenant qu’ils étaient perchés là, risquant à tout moment de dévaler cette géante silhouette ?

    Daemon, lui, était bien loin de ces soucis du monde physique. Éthéré, il fondit sur le corps inanimé de la Reine de Treeof et du Royaume Pâle, Sheeala d’Argentar. Il pénétra son esprit et… fut soufflé par ce qu’il y vit. Là où il s’attendait peut-être tomber sur un esprit faible et mourant, il fut confronté à une force spirituelle dépassant tout ce qu’il avait pu imaginer. Il était là, il s’en rendait compte maintenant, dans l’antre réflexive d’un être séculaire et puissant, qui malgré son apparence chétive était plus vieux que quiconque ici, sauf peut-être ses consœurs d’Arothiir et le géant lui-même. Il ne fallut guère de temps à la Reine pour détecter son insignifiante présence en elle. Elle ne l’en chassa pas, mais la force de son mental était telle que l’âme de Daemon fut plaquée avec violence contre les murs de son esprit. Et, suppliante, il entendit sa voix intérieure comme un ouragan arrachant malgré lui des pans entiers de son être spirituel bien imprudent de s’être glissé là. La voix disait :

    « Soins… Je dois vivre, car nul ne pourra la battre si je ne la combats pas… »

    Une supplique, un appel… Mais Daemon y répondra-t-il ? Un dernier soupir intérieur finit de le chasser définitivement de l’esprit royal, tourneboulé, violemment projeté.

    Nastya et Kiyoheïki étaient autour de la Reine, toujours, l’une la protégeant de son large bouclier contre les assaillants qui arrivaient, Dromi et sa suite de végétariens hargneusement manipulés, l’autre se chargeant de ce puissant garde du corps qui avait viré sa cuti. Le marteau s’éleva, lentement, pour défoncer le corps de celui qui lui sautait dessus. Et Kiyoheïki eut beau tenter d’interposer sa lame, la force d’Astidenix fut telle qu’il ne parvint pas à en arrêter le coup. En plein vol, donc, il se fit cueillir par le marteau de l’ancien gouverneur, en plein milieu de la cuisse droite. Un choc rude, qui lui arracha une douleur puissante. Son fémur venait de se déboiter de sa hanche, heureusement non brisé ni arraché par la puissance du coup. Un coup magistral qui allait profondément le handicaper jusqu’à ce que l’os soit remboité… Mais la raison de son envolée ne fut pas vaine : malgré la douleur, malgré le choc, il parvint à glisser dans le colletin du puissant homme pâle la plume de sa reine. Alors que le petit corps du semi elfe tombait mollement au sol, sans grand fracas grâce au sort toujours actif de Xël, le guerrier de légende arrêta tout mouvement. Il regarda son marteau, dans sa main, atterré, puis le corps inanimé de la Reine à ses pieds. Et l’instant d’après, les végétariens qui s’approchaient pour en découdre avec Kiyoheïki, Nastya et Sheeala. Et lui, désormais. Car sa rage fut telle, l’instant d’après, qu’il chargea seul le groupe d’hommes-bêtes, masse à la main. Galvanisée par ce revers de situation, Nastya se projeté elle aussi dans la bataille, bouclier en avant, laissant derrière le corps de la Reine et celui, brisé, de Kiyoheïki, leur offrant à tous deux un moment d’accalmie. Une occasion de récupérer.

    À un autre point du champ de bataille, Sibelle faisait face contre plusieurs. Elle avait choisi de se concentrer uniquement sur l’homme chèvre qui semblait à la tête de ce petit groupe, et lança ses lames contre la main du végétarien possédé. Avec plus d’efficacité cette fois, puisqu’elle parvint à lui arracher la lame des mains, qui tomba au sol dans un bruit mat. L’homme-chèvre, blessé à la main, se recroquevilla sur lui-même de douleur, grimaçant. Mais ses alliés n’en restèrent pas là : un gourdin vint frapper l’elfe dans l’épaule, sans trop de peine heureusement à part un choc un peu rude, et une fourche manqua de peu de la transpercer. Un coup de pied se perdit sans grande conséquence dans son tibia… Elle était assaillie de toutes parts, désormais.

    Mais vinrent alors ceux qui souhaitaient user de magie dans cet enfer de violence. Xël, tout d’abord, qui après s’être élevé à trois mètres du sol grâce à son impulsion, retombant lentement, lança un sort qui, dans sa version originale, aurait déjà pu faire de gros dégâts. Une fois encore, si les vents présents dans la clairière dévastée répondirent à l’appel de l’aéromancien, l’effet souhaité ne fut pas du tout celui qui se présenta. La magie d’Aliaénon était décidément bien capricieuse, voire farceuse. Et là où avant il avait fait s’élever les courants, ils furent subitement inversés, et allèrent frapper le sol avec force, pesant désormais sur les êtres présents, qui se sentirent plus lourds, plus pesants, écrasés sous ces courants descendants. Si ça n’eut pas de grande conséquence pour la plupart, à part celle de voir leurs mouvements ralentis et demandant plus d’énergie pour être effectués, Azra et Rendrak en furent bien plus atteints : attirés par le sol, il leur serait encore plus difficile de progresser sur le géant de fer, désormais. Et de n’en pas choir. Ils tinrent bon, pour l’heure, accrochés à son bras, mais ça n’allait pas être une partie de plaisir. Et puis… Xël, qui bien sûr finit sa chute aérienne en s’écrasant lourdement sur le sol, sans dégâts autre que de futurs bleus sur les fesses, qui l’empêcheraient sans doute de s’asseoir confortablement pour quelques jours.

    Puis, Sirat se présenta, défiant les lois du temps pour filer à travers le champ de bataille à une vitesse folle pour abattre son marteau pesamment au sol, aux pieds de leur ennemi gigantesque. Une réception puissante, renforcée encore plus par le sort inversé de Xël. Et là aussi, le sortilège incanté pouvait faire des dégâts terribles à tout le champ de bataille et ceux qui s’y trouvaient. Cette fois, le sort eut un effet. Le sol, la terre, réagit à la magie du zélote. Pas celui recherché, car elle ne se souleva pas de terre pour s’abattre sur les gens présents, mais elle se fissura plutôt, s’écarta au point d’impact pour former un trou énorme, une fosse subite, un renfoncement dans la terre meuble où l’humoran chut, trois mètres plus bas que le sol lui-même. Mais il ne fut guère le seul à y tomber : la démone immense réincarnée trébucha elle aussi dans le trou, et l’un de ses appuis s’enlisa dans la fosse, manquant de peu d’écrabouiller Sirat. Juste à côté de ce pied monstrueux, tout de métal, Sirat l’avait échappé belle. Mais le monstre était déséquilibré, et les Harpies en profitèrent pour tenter de le faire choir, assaillant du même côté la chose pour le faire basculer, malgré l’effort soutenu plus intense pour se maintenir en vol, à cause des vents descendants. Elles n’y parviendraient pas seules… Sans doute auront-elles besoin d’un coup de main pour y parvenir.



[Azra : 0,5 (saut en duo).
Xël : 0,5 (introspection) + 0,5 (sort).
Sirat : 0,5 (introspection) + 0,5 (capa de zélote) + 0,5 (sort).
Kiyoheïki : 0,5 (introspection) + 0,5 (CC) + 0,5 (plume) + 0,5 (bonus longueur).
Daemon : 0,5 (introspection) + 0,5 (pénétration royale) + 0,5 (bonus longueur).
Sibelle : 0,5 (introspection) + 0,5 (CC).]

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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Sam 3 Mar 2018 21:46 
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Localisation: Le monde d'Aliaénon
En plein vol, ils remarquèrent alors l'énorme lame du monstre qui volait sur eux ! Azra s'accrocha de son mieux à Rendrak et glissa le long de son corps pour se poser à l'opposer par rapport à l'attaque. S'ils étaient touchés, peut-être Rendrak amortirait-il un peu le choc ?

« Ton courage ne cessera jamais de me surprendre... »

« Pragmatisme ! C'est du pragmatisme ! »
cria le nécromancien qui se préparait déjà au choc.

Après tout, il pouvait réinvoquer le liykor à volonté ! Alors que lui-même...

Avec un sifflement terrible, la lame passa près d'eux, soulevant un vent qui dévia leur course sans les toucher. En revanche, maintenant, Azra vit le sol devant eux. Et en dessous. Un sol qui n'allait pas tarder à monter à leur rencontre ! Ils allaient rater le torse de la créature !

Mais Rendrak saisit l'occasion, puisque le bras était à portée : il projeta son crochet et le logea entre deux plaques d'armures. Leur trajectoire s’infléchit brutalement et ils décrivirent un arc de cercle qui les envoya s'écraser sur la surface métallique. Un peu sonné, Azra se sentit aussitôt glisser. Évidemment, sur un bras en mouvement, le moindre geste les balayait d'un vent terrible ! Le nécromancien chercha à s'agripper des deux mains, à plat ventre, mais il peinait à trouver des prises. Il ripa sur la surface et son regard plongea vers le vide qui se dessinait sous lui. Une bouffée d'angoisse monta en lui mais, à cet instant, sa main accrocha la jonction de deux plaques et il parvint à se rattraper.

Aussitôt, il entreprit, lentement mais sûrement, de remonter vers Rendrak. Le liykor était un peu plus haut, fermement accrocher avec ses griffes. Bon sang, ce genre de cabrioles étaient faites pour lui, par pour un kendran mort-vivant ! Azra se dit un moment qu'il aurait dû l'envoyer seul mais, mauvaise idée. Il se serait retrouvé face à la meute hurlante !

Autour, il vit une harpie passer, puis deux... elles continuaient à harceler la créature, sans grand succès apparemment. Puis, alors qu'il allait rejoindre son compagnon, Azra sentit brusquement la poussée du vent s'inverser ! Sous la surprise, il manqua de retomber, hurlant :

« Bon sang, faites que je survive le temps de tuer Xëëël !!! »

Il glissait ! Pire encore, une violente secousse agita la démone qui sembla subir un choc terrible, comme si elle avait trébuché dans un escalier ! Rendrak réagit à la vitesse de l'éclaire et envoya sa chaîne qu'Azra saisit au dernier moment ! Le liykor put ainsi le hisser sur le dessus du bras où ils restèrent tous deux accrochés, à quatre pattes. Bon, le plan ne s'était pas aussi bien déroulé que prévu, mais c'était le résultat qui comptait !

« Et maintenant ? cria Rendrak par-dessus le vent qui sifflait dans leurs boîtes crâniennes. On meurt en héros oublié dans un rodéo sauvage sur un dieu en colère ? C'est stylé, mais j'espère que tu as autre chose de prévu ! »

« Ben, comme d'hab' ! On tente des trucs jusqu'à ce que ça marche ! »

« Merveilleux ! Heureusement que je n'ai jamais eu de femme, si j'avais dû lui adresser un courrier d'adieu à chaque fois que tu m'as emmené à la mort, elle aurait fini par souhaiter ma mort juste pour vider un peu la boîte aux lettres ! »

Mais il connaissait bien son maître. À défaut d'avoir un plan parfait, Azra ne manquait ni de ressource, ni d'idées, ni de vivacité d'esprit pour les mettre en œuvre. Il demanda à son compagnon de se mettre au travail : usant de son crochet comme d'un levier, il allait devoir tenter de soulever une lamelle de métal de l'armure. Celles-ci n'étaient pas parfaitement jointives, sans quoi le titan n'aurait pas pu bouger. Azra comptait sur la force du liykor pour réussir à leur ouvrir un passage pour se mettre plus à l'abri, à l'intérieur de la chose. Et puis, il serait peut-être plus facile de la détruire de l'intérieur que de l'extérieur...

Pendant ce temps, le nécromancien mettait en place un autre plan. L'arme avait l'air d'être la source du pouvoir qui contrôlait tout le monde. S'il pouvait ne serait-ce que l'affaiblir, cela permettrait peut-être à l'armée de se reprendre...

Alors, il prit le risque de faire à nouveau appel à ses pouvoirs. Il devait assembler l'ombre de la mort, puissance devant laquelle même un dieu devait s'incliner ! Les ténèbres qui coulaient en lui se manifestèrent et il se prépara à les focaliser à pleine puissance sur l'obélisque ! Il leva les yeux vers sa cible, qui se balançait au bout du bras gigantesque sur lequel il était accroché comme une fourmi... et relâcha son pouvoir.

((( Rendrak tente d'ouvrir une brèche dans l'armure tandis qu'Azra lance « Soutien des ténèbres » niveau max sur l'obélisque pour tenter d'affaiblir son pouvoir. 796 mots)))

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Merci et à Inès pour la signature
et à Isil pour l'avatar!
Le thème d'Azra
David le nerd


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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Dim 4 Mar 2018 15:35 
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Forêt d’Emeraude – Sortie des Marais.

    Une rumeur monta dans les troupes carnivores lorsque Yurlungur leur intima de déposer les armes. Le doute, la peur, l’hésitation. Puis, Börte-a-Tchino se tourna vers la petite et les deux frères. Vers ses troupes. Une détermination nouvelle brillait dans son regard. Il énonça à voix haute, sans craindre que son ennemie archère l’entende.

    « Tu avais raison : c’est un chef qu’il faut aux Carnivores. Un guide leur montrant la voie quand le doute arrive. Quelqu’un qu’ils pourraient suivre. Et c’est ma responsabilité. »

    Il passa le regard sur ses troupes, soupira, et reprit la parole.

    « Nous rendre ici n’est pas une question d’honneur ou de fierté. Si nous nous rendons aujourd’hui, si nous lâchons nos armes, tout ce que nous avons fait jusqu’ici n’aura aucun sens. Nous nous battons, depuis le début, pour que les habitants de Treeof recouvrent leurs maisons. Ce n’est certainement pas pour voir ces harpies d’Arothiir nous prendre ces maisons. Alors non, nous ne nous rendrons pas. Nous nous battrons, jusqu’à la mort s’il le faut, pour que nos femmes, nos enfants, puissent vivre notre rêve. Pour que nos autrefois pairs, les végétariens, ne soient pas confrontés à cette armée leur arrivant dessus. Alors oui, aujourd’hui, je mets nos différends de côté pour leur subsistance. Pour leur survie, qu’elle passe par notre sacrifice. »

    Il se tourna vers l’archère, arracha la flèche de sa jambe et leva son arme vers les cieux, hurlant désormais :

    « Hommes Pâles ! Battez-vous, pour l’avenir, pour la liberté, pour nos valeurs et nos rêves ! Sus ! Sus à l’ennemi qui nous pensait faible ! »

    Et au rugissement qu’il poussa alors lui répondirent mille autres, des siens qui, galvanisés, se ruèrent à l’attaque. Les archers furent surpris par ce subit revirement de situation. La première flèche tirée vint de l’archère dirigeant les troupes, qui était restée de marbre. Avant-même que Börte ait pu charger, elle lui en envoya une dans l’épaule, qui vint se ficher dans son armure et dans sa chair. Mais le loup ne cilla pas. Enragé, il bondit au combat, se rua vers elle. Et les flèches plurent alors. Une salve meurtrière, qui cueillit nombre de carnivores avant qu’ils n’aient pu atteindre quique ce soit. De nombreux tombèrent, blessés ou morts… Mais pas tous. La confrontation aurait lieu au corps à corps… Le sang coulerait, écarlate, dans les deux camps… Celemar resta pantois aux côtés de Yurlungur, regardant son frère charger aux suites de Börte sur l’archère qui, déjà, encochait une nouvelle flèche…




[Yurlungur : 0,5 (introspection) + 0,5 (médiation) + 0,5 (montrer l’exemple) + 1,5 (bonus longueur).]

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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Lun 5 Mar 2018 09:26 
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Inscription: Ven 25 Sep 2009 02:12
Messages: 4871
Localisation: Aliaénon
Alors que le temps défilait lentement, il arriva au pied du Titan. Sa jambe écrasait le sol qui s'enfonçait de plusieurs centimètres sous son poids. Sirat lança son arme dans le ciel, formant un moulinet avec son bras et frappa la terre de toutes ses forces. Une fissure géante se créa alors, s'ouvrant sous le zélote et l'emportant dans les entrailles du champ de bataille. Le géant fut emporté aussi, sa jambe tomba dans ce trou et il se déséquilibra, manquant d'écraser Sirat qui roula dans la boue au fond du précipice. La terre continuait à couler le long des parois. Sirat se releva, fourbu, et douloureux, face à lui une masse métallique : la botte du Titan.

La poussière emplissait la crevasse, se déposant sur le guerrier, qui regardait incrédule la situation dans laquelle ils se trouvait. Au-dessus de lui, dans le ciel, le monstre se débâtait avec les harpies. Dans les cimes se perdaient les bruits des combats, écho lointain.

Une pesanteur s'abattit sur lui, le clouant alors au sol. Phénomène étrange, sûrement dû à un l'échec d'un sort ou étais ce volontaire. Il se redressa difficilement, évita une roche qui tomba et s'appuya contre l'un des murs qui s'effritait. Ses épaules avaient du mal à supporter cette force qui l'attirait au sol. Peu à peu, il s'y adapta même si chaque mouvement demandait un effort supplémentaire.

La situation lui apparaissait comme une impasse, la force brute n'avait pas fonctionné, pas aussi bien qu'il l'avait voulu. La magie s'écoulait entre ses doigts comme le sable sec, sans qu'il parvienne à s'en saisir pleinement. Blesser, le titan, à son niveau était impossible, chaque parcelle de son corps semblait être faite de fer. Il semblait invincible. Sirat enragea. Il réfléchissait aussi vite qu'il pouvait mais chaque solution se heurtait à la dur réalité.

Physiquement, il ne faisait pas le poids, seul les harpies peut-être. Son regard se perdit dans le ciel, là, dans les ténèbres les trois femmes oiseaux luttait sans répit contre ce monstre. Apparemment le coup de Sirat avait entamer son équilibre et donner un léger avantage aux trois femmes.

Il se devait de continuer sur cette voix, chaque centimètre comptait.
Il ferma les yeux, approcha du pied se concentra. Il devait déstabiliser son adversaire, l'ennuyer, le gêner. Il était si proche de lui et il ne se méfiait pas de cette petite chose. Il observa son anneau luire, du feu des anciennes pierres de la landes noires et il attaqua mais cette fois-ci l'attaque serait psychique.


Citation:
419 mots
sort sur le titan lvl max : - Confusion mentale : Brouille quelque peu les cinq sens de l'adversaire, créant des interférences dans la perception de ce qui entoure la cible, l'empêchant de réfléchir et d'analyser correctement la situation (brouillage auditif, vision détériorée,...). Les effets ne sont pas contrôlé par le lanceur de sort. (Maîtrises-1/lvl, pendant lvl/2 tours, arrondis à l'inférieur, maximum 8 tours). Ce sort n'est pas cumulable avec lui-même.

avec l'aide - Anneau de la Lande Noire (Magie+1/lvl, for+1/lvl. Une fois par jour, il peut doubler tous les effets chiffrés d'un sortilège, en échange d'un fort contrecoup de fatigue (mais pas de PM supplémentaire utilisé).

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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Mar 6 Mar 2018 00:37 
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Tentant désespérément de le désarmer, Sibelle abattit violemment sa courte épée sur le poignet de l’homme-chèvre. Cette fois, il ne fut pas aussi rapide et ne réussit point à esquiver l’attaque de la rouquine. La douleur sur sa main fut si vive qu’il en échappa son couteau qui tomba sur le sol de terre tapée. Meurtri par la douleur, il en oublia son attaquante, ce qui ne fut malheureusement pas le cas de ses acolytes végétariens. Alors que Sibelle qui, n’ayant pas l’intention de blesser davantage le chef du petit groupe, se contentait de se pencher pour récupérer l’arme de sa victime, un bélier au pelage noir et à la longue barbiche tressée la frappa violemment à l’épaule droite à l’aide d’un gourdin de bois. Heureusement pour elle, il ne s’agissait pas d’une arme tranchante. Elle accusa la douleur et tout en rangeant la lame récupérée à sa ceinture, elle recula d’un pas.

(Un gourdin !)

Son recul lui fut salvateur puisqu’il lui permit d’éviter de justesse l’une des pointes maculées de terre séchée de l’outil de fermier.

(Une fourche !)

Son propriétaire, un bouc à la robe marbrée brune et blanche, ne semblait pas vraiment habile à manier cet instrument contre un autre être vivant. Sûrement, il en était autrement lorsqu’il l’utilisait pour répandre le fumier ou ratisser grossièrement les feuilles mortes.
En guerrière accomplie, Sibelle comprit rapidement qu’elle faisait face à des gens qui s’apparentaient davantage à des fermiers qu’à des combattants.

Ne voulant tuer ces habitants qui agissaient contre leur volonté, elle pensa d’abord à reculer et prendre la fuite. Mais elle abandonna vite cette option qui ne faisait que l’acculer vers le bois et l’éloigner davantage du titan et des autres aventuriers.

Elle était dans une impasse et hésitait à passer à l’action lorsqu’un coup sur son tibia gauche la sortit rapidement de sa réflexion. Elle devait agir et cesser de réfléchir, sinon ces végétariens ensorcelés l’attaqueraient sans ménagement et elle n’aurait d’autres choix de se défendre et les blesser grièvement, ou même en tuer quelques-uns.

Elle décida donc de charger les deux assaillants qui lui faisaient face en utilisant par contre le plat de sa lame afin de les assommer et non les trancher.

Pour ce faire, elle fit d’abord un pas en arrière afin de mieux positionner ses pieds pour ensuite entamer une technique de combats appelée les cent lames.

La guerrière n’avait jamais pratiqué cette technique auparavant. Mais en combattante aguerrie, elle se sentait tout de même confiante, puisqu’elle l’avait observée de près, et ce à maintes reprises sur les terrains d’entraînement. Et pour cause, elle avait servi de partenaires d’entrainement à sa grande amie Azalée. Elle se remémora les mouvements de pieds et de bras, la vitesse qui allait en s’amplifiant. La danse qu’effectuaient les pieds tout en se déplaçant. Plus fine, plus légère et plus agile que sa compagne d’armes Sibelle pensait s’en sortir.

Sans perdre une seconde supplémentaire, la guerrière prit une longue respiration et concentra toute son énergie sur les muscles de ses avant-bras. Puis ses deux lames déjà en main, elle commença par un mouvement lent, la gravité accentuée aidant, mais calculé de ses pieds, s’approchant de ses deux adversaires ciblés, le bélier au gourdin et le bouc à la fourche. Puis maniant ses deux lames simultanément, elle frappa une première fois du plat de sa lame, puis poursuivit plus rapidement pour la deuxième attaque et la troisième puis atteignant une vitesse de frappe étourdissante pour la quatrième attaque.


(((578 mots
- Sibelle ramasse l’arme de l’homme-chèvre
-Apprentissage et Utilisation de la CC AA : les cents lames
Les Cent Lames : Pendant un laps de temps très court, les muscles du combattant vont atteindre leurs limites, ce qui va lui permettre d’accélérer ses attaques jusqu’à ce que l’adversaire ait l'impression de voir une centaine de lames filant devant lui. (Attaque avec [lvl/4]coups simples d'affilée en un seul tour. Minimum 2, maximum 5. Un seul jet pour la CC) )))

_________________
Sibelle, Maître d'armes


Dernière édition par Sibelle le Mer 14 Mar 2018 03:08, édité 1 fois.

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