L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Dim 18 Mar 2018 18:04 
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...

Alors qu'elle tentait de raisonner Celemar - ou plutôt, de le faire agir comme elle le voulait -, la bataille s'orientait effectivement vers une issue favorable. Non seulement les soldats d'Arothiir parvenaient peu à peu à submerger leurs adversaires, dirigeant inéluctablement le combat vers une issue qui plaisait à la jeune fille ; même un peu plus : ici et là, les Arothiiriens, au lieu de simplement tuer les Carnivores, les désarmaient et les tenaient en garde, afin de les garder captifs plutôt que morts. C'était déjà une bonne chose : car même si elle n'y avait pas pensé, au moins Yurlungur n'aurait-elle pas trop de soucis pour rester en vie une fois l'armée de la Trinité complètement victorieuse.

Quant à Börte, il affrontait toujours l'archère qui, avec une vivacité déconcertante, lui échappait toujours. C'était l'affrontement entre la force brute de l'un et l'agilité incomparable de l'autre : cette opposition farouche de deux idéaux contraires, qui menait peu à peu à la victoire du second, avait un écho particulier dans le cœur de la gamine qui savait déjà à qui elle s'identifiait le plus. L'archère avait petit à petit affaibli son adversaire en le tailladant ici et là jusqu'à le porter à un point de rupture, tandis qu'aucun des coups puissants mais terriblement grossiers du lupin ne parvenaient à outrepasser la défense faite de pas sur le côté, d'esquives habiles et d'ombreuses téléportations, défense ultime de son intouchable ennemie.

Et même l'arrivée d'Edmar, qui aurait pu retourner la situation si les assauts cumulés de l'humain et de l'homme-loup avaient réussi à déborder la générale, n'allait pas apporter quoi que ce soit à l'issue de ce duel : il était encore à quelques pas lorsqu'elle se retourna, le regard implacable. Il était sa prochaine proie, avant qu'elle n'achève Börte : d'ailleurs, il n'aurait pas plus l'occasion que ce dernier de la toucher. Mais les avertissements de Yurlungur avaient été suffisamment entendus par Celemar pour qu'il prenne la menace contre son frère au sérieux, sans pour autant que cela ne le fasse hésiter avant de bander son acte, comme si sa décision était déjà prise.

Sans hésiter, Yurlungur se précipita sur lui pour l'empêcher de toucher l'Ombre : car si Celemar avait sans doute bien compris quelque chose, c'était que celle-ci était la pièce centrale de l'armée déployée dans la clairière. Sa perte n'amènerait pas nécessairement à la défaite d'Arothiir, mais les affaiblirait en conséquence : il ne fallait pas risquer cela, il fallait étouffer dans l'œuf cette étincelle de chance qu'aurait pu avoir l'archer de renverser, même pour un temps seulement, la bataille dont l'issue devait être contrôlée du début jusqu'à la fin par la Trinité - et par personne d'autre.

Elle se fichait de la détermination dans les yeux de cet homme suffisamment prétentieux pour ne pas l'écouter : elle en avait assez, assez que depuis ce matin, tous ceux qu'elle tentait de dissuader de faire ceci ou cela, tous ceux qu'elle essayait de contrôler - de manipuler, même, - finissent inéluctablement par lui échapper et mettre en péril ses plans, son irrésistible désir de pouvoir. Le pouvoir que lui offrirait la Trinité, envers et contre tout - elle n'y renoncerait pas pour les beaux yeux d'un Yuiménien.

Mais il était rapide - trop vif pour elle - et elle ne parvint pas à l'empêcher de tirer : seulement, en le bousculant, le déstabilisant d'un coup d'épaule bien placé, la flèche partit à côté, certainement pas vers la générale elle-même. Ils suivirent tous deux le tracé de cette flèche qui planait, presque au ralenti, en direction d'une cible qui ne lui avait pas été désignée, mais à qui elle ôterait tout de même la vie. Les yeux de Yurlungur s'écarquillèrent alors qu'elle constatait, avec plus de surprise que de compassion, l'ironie tragique du jour prendre forme sous ses yeux : la flèche transperça le dos d'Edmar lui-même, l'arrêtant dans sa charge. Il n'était pas mort, mais gravement blessé, et baissa son épée sans porter le moindre coup.

C'était bien suffisant pour permettre à l'archère de l'exécuter en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire. Elle lui avait tranché la gorge d'un coup net, sans bavures, avec une expertise telle de l'art de manier les lames qu'elle rappelait étrangement une autre blessure que la jeune fille avait eu l'occasion d'examiner, à la mine d'Arothiir. Le corps du frère aîné chut au sol, encore secoué par une once de vie qui se débattait, avant que celle-ci n'abandonne définitivement son enveloppe charnel. Par-dessus le cadavre, l'archère lança un regard vers Celemar et Yurlungur. Était-elle surprise ? Méfiante ? Reconnaissante ? Elle se retournait déjà et Celemar, à côté de la jeune fille, s'effondrait à son tour.

Celle-ci observa un moment la scène devant elle, alors que l'archer à ses côtés laissait tomber son arc, son visage se décomposant en une expression de désespoir intense, qui frôlait la folie. Là-bas, Yurlungur ne pouvait se détacher du spectacle qui, enfin, signait la victoire totale de la Trinité : Börte fut rapidement désarmé, blessé encore, et il finit par se courber, se laisser tomber au sol, sans doute également anéanti psychologiquement par la mort brutale de l'un de ses plus fidèles alliés - juste sous ses yeux, sans qu'il ne puisse rien y faire.

La générale ne perdit pas de temps et plaça sa dague sous la gorge du lupin, ce qui fit cesser presque instantanément les combats partout dans la clairière. Les Carnivores s'étaient tournés vers leur chef pris en otage et, par un consensus simultané, abandonnèrent le combat pour sauver leur guide. Rapidement, les soldats d'Arothiir les faisant de facto prisonniers de guerre, sans plus de pertes de leur côté. Le regard de Yurlungur embrassa la clairière : au sol, il y avait surtout des corps Carnivores. La victoire de la Trinité, par son acte hasardeux, avait été accéléré au point qu'à présent, le temps où les Carnivores se préparaient à reprendre Treeof, certains dans leur orgueil qu'ils y arriveraient facilement, semblait si lointain.

Mais le regard de l'archère revint vers Yurlungur et Celemar. Seule la jeune fille le soutint un moment, encore parcourue par des sentiments contradictoires qu'elle parvenait seulement à comprendre, à analyser. Il y avait d'abord cette fierté, fierté d'avoir bien servi la Trinité - d'avoir été utile, comme autrefois sous les ordres du Gros Néral, à Dahràm. Il y avait cette vague culpabilité d'avoir tué Edmar, évidemment - mais elle n'avait jamais tenu à lui et, à vrai dire, il était bien plus une gêne sur son chemin qu'autre chose, avec ses airs de gros dur qui ne souffrait pas la discussion.

Elle avait pourtant déjà tué des hommes, et pas qu'un. Alors pourquoi ce malaise profond, inavoué, qui enflait en elle comme une verrue de honte ? Son regard se posa sur Celemar et elle perçut sa détresse - elle se savait coupable, en partie. Elle ne lui avait jamais tout dit - elle ne pourrait jamais tout lui dire, d'ailleurs, sans risquer de perdre à tout jamais sa sympathie. Mais ne l'avait-elle pas déjà entièrement anéantie, par sa simple action ? Ne l'avait-elle pas forcé à emprunter un chemin qu'il avait refusé, ne lui avait-elle pas refusé l'héroïsme d'être le sauveur des Pâles pour ne lui laisser que la culpabilité du fratricide ?

Toute sa tristesse la frappait avec une intensité rare, peut-être justement parce qu'elle ne pouvait que trop s'identifier à lui. Sa propre mère n'avait-elle pas été tuée par sa propre main, sa propre dague, tout aussi involontairement ? Elle se rappelait, vaguement, après les dernières semaines passées à franchir la mer jusqu'à Oranan et le portail vers un monde nouveau, dénué de toutes les horreurs qu'elle avait vécues à Dahràm : elle se rappelait à présent de toute sa détresse, toute sa peine - toute sa solitude, surtout, à présent. Tout cela lui revenait, coulait en elle comme un barrage qui cède, et la tristesse croissait sans qu'elle ne parvienne tout à fait à saisir autrement que par morceaux épars d'où est-ce qu'elle provenait exactement.

Elle se pencha vers lui et, sans avoir à se contraindre en cela, lui parla d'une voix qui était véritablement brisée par une émotion franche - enfin.

« Celemar... Je suis désolée. »

Elle ne pleurait pas, pourtant. Cette émotion de pure tristesse, elle parvenait peu à peu à la rationaliser, à en extraire l'essence et à la comprendre. Elle parvenait à la surpasser et, presque, à s'en détacher.

Car elle comprenait finalement les paroles de celle qui l'avait hantée pendant si longtemps, celle qui avait été la cause de la mort de sa mère : celle qui lui avait annoncé vouloir la détacher de ses attaches émotionnelles pour son propre bien. Celle-là même qu'elle avait détesté, qu'elle avait haï autant qu'on peut haïr un être, qu'elle avait chassée ou qu'elle avait fuie jusqu'à se rendre dans un autre monde : elle venait de procéder à la même action qu'elle, sur un autre.

Bien sûr, elle l'avait fait avec plus de hasard et moins de préparation, mais elle n'en éprouvait pas plus de remords. Ce pour quoi elle était désolée, comme elle le disait à Celemar, c'était de le voir souffrir ainsi. C'était qu'elle savait, aussi, qu'il la détesterait à tout jamais et, finalement, cette idée la laissait curieusement indifférente. Une rupture avait eu lieu, à présent, entre elle et lui - son attachement pour lui était toujours présent, mais il avait été enfoui.

Non, c'était impossible. Elle ne pouvait plus lui faire l'audace de l'aimer, à présent. Elle pouvait assumer la culpabilité de son acte, mais pas simultanément avec l'affection, et son choix avait été fait.

Maintenant, il n'y avait plus rien à dire. Il n'y avait plus rien à faire, non plus : c'était la fin des Carnivores et le commencement de la gloire pour la Trinité.

Quant à Celemar, il ne lui restait qu'à souffrir et pleurer en silence.


(((1500 mots)))

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Dernière édition par Yurlungur le Sam 31 Mar 2018 10:01, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Dim 18 Mar 2018 19:16 
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Finalement, douloureusement, Azra sentit la lumière refluer. Il vacilla et tomba à genoux. Quelle saloperie ! Il avait eu de la chance d'en réchapper, mais ses pouvoirs étaient comme vidés. Dans ces conditions, il allait être difficile de continuer le combat !

C'est alors qu'il vit plusieurs choses. D'abord une elfe, manifestement yuiménienne, fuyait dans sa direction. Il n'avait pas la force de se relever pour la fuir, à l'instant... Il se contenta donc de rabattre son masque et de rester là, assis et essayant de reprendre des forces.

Pendant ce temps, les harpies se battaient férocement, mais sans grand effet, toujours. Jusq'à l'arrivée de Talia. La femme-oiseau brandissait une dague et fondait vers le titan. Elle fut bientôt rejointe par une créature qui stupéfia le nécromancien. C'était le dragon-serpent qu'il avait vu de loin, en combattant l'armée de Naral près du lac ! Il s'attaquait au colosse sans crainte mais ce fut Talia qui agit de la manière la plus impressionnante. Elle planta sa dague dans la carapace impénétrable et prononça une étrange incantation. Azra ricana en l'entendant prononcer que le savoir était une vertu des ténèbres. Était-ce pour cela qu'elle avait mentit en prétendant ne rien savoir de l'obélisque ? Car elle en savait semblait-il finalement assez long sur le monstre qui se tordit de douleur sous le coup !

Azra se crispa tandis qu'un hurlement strident déchirait les cieux, s'élevant toujours plus jusqu'à disparaître. Un petit tiraillement l'informa que son invocation incontrôlable était morte. C'était terminé. Bon, même s'il était fier de son coup, il n'allait pas la regretter ! Les harpies se rassemblèrent, ainsi que les hommes-bêtes, un peu secoués et ayant repris leurs esprits. Personne ne semblait trop savoir quoi dire. Pendant ce temps, l'elfe guerrière était arrivée à lui. Inutile de se cacher, alors il souffla avec ironie, adressant un signe de tête vers les homme-pâles :

« Regardez-les... à peine réchappé d'un péril de mort, je ne demande pas une heure avant qu'ils ne recommencent à s'entre-déchirer ! Il n'apprennent jamais rien... »

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Merci et à Inès pour la signature
et à Isil pour l'avatar!
Le thème d'Azra
David le nerd


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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Dim 18 Mar 2018 22:41 
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~55~



Concrétisant mes intentions, j'use de mon corps pour renverser les Pâles manipulés. De nombreux chocs se répercutent contre mes écailles, mais nulle douleur à leur suite. Aucun d'entre eux ne devait être prêt à pareil assaut. Faisant barrage entre eux et la guerrière au bouclier ainsi que le général Pâle, je pose un regard sur les formes surprises par mon geste. Toutes se meuvent encore. Nulle mauvaise chute à déplorer. Un acte parfaitement exécuté, car il n'a jamais été dans ma nature d'ôter délibérément la vie.

Une ombre passe au-dessus de moi, attirant mon attention sur un mouvement en direction de la créature assaillie. Une cinquième harpie fait son apparition dans la clairière. Un léger écho se fait dans la perle d'or pendant que mon regard suit sa forme. Talia D'Omble, tenant de manière révérencieuse une lame courte en main. Sa voix se fait entendre au milieu de ce champ de bataille, dont la plupart des participants gisent au sol. Son intonation indique qu'elle sait ce qu'elle est venue faire. Mille années plus tôt, les ancêtres des harpies présentes agissaient de concert dans le même but, chacune associée à des valeurs. Force, Raison et Compassion. Autorité et Sagesse. Connaissance et Destruction. Sur le dernier mot, la lame brille d'un éclat argenté avant de percer avec aisance la protection de l'être colossal. Malgré la robustesse de mes écailles, le cri d'agonie qui se répand dans les environs parvient à me faire tressaillir. La vie animant la créature fuit, tout comme la magie éclairant les runes de l'obélisque, libérant les présents du sortilège.

Mon museau se tourne avec douceur vers les êtres que j'ai renversé, me permettant de constater qu'ils reprennent physiquement peu à peu le dessus. Leurs yeux en revanche attestent du trouble les enserrant. Ils sont effrayés. À l'aide de ce corps qui les a malmené plus tôt, je soutiens ceux qui tremblent sur leurs jambes jusqu'à ce que leur équilibre revienne. Avançant de quelques pas en direction d'un Pâle porteur de bois que je reconnais plus que d'autres, je glisse mon museau sous son bras pour lui offrir mon appui. Entrouvrant la bouche, je pousse ma gorge à gronder des paroles compréhensibles.

"Relevez-vous, Dromi, Cerf blanc de Treeof. Trouvez Gleipnir s'il est encore de ce monde. Rassemblez les vôtres."

Mes conseils donnés, je tourne la tête vers le Général puis Nastya. Pas de blessures visibles. Mon corps ondule tandis que je progresse dans la clairière, marquant une pause aux côtés de l'humain Xël. Nulle plaie sur lui non plus. Orientant mon attention vers le cadavre de métal, je m'avance lentement dans sa direction, aidant du museau ou de ma forme longiligne les Pâles sur le chemin. Mon attention perdure quelques instants de plus sur un homme-chouette familier auquel j'adresse un lent mouvement du chef. Je reprends mon chemin en évitant de bousculer ou poser les pattes sur ceux qui restent prostrés. Bientôt, l'humoran maculé de terre entre dans mon champ de vision, mais lui non plus n'a pas besoin de mon aide. Arrivé au pied de l'armure sur laquelle se tiennent les cinq harpies, je me dresse sur mes pattes arrières et m'accole contre elle, formant de mon long corps un pont pour qui voudrait approcher les Dames Pâles. Je regarde d'ailleurs derrière moi, invitant sans un mot et d'un doux mouvement de tête ceux qui souhaiteraient s'atteler à pareille ascension.

Mon museau décrit un tranquille mouvement de haut en bas au rythme de mes moustaches. Mon regard violacé passe sur chacune des formes présente. Nul n'est dupe en cet instant. Chacun est sur ses gardes. La présence du trio d'Arothiir n'est pas liée au hasard. Elles étaient auprès des Carnivores quelques jours plus tôt. Ils ne devraient pas être loin car la présence de ces meneuses trahit leurs intentions. Les Végétariens ont été affaiblis par cette rencontre. Beaucoup ne sont plus en mesure de prendre les armes. Cela fait le jeu de qui planifie leur perte. Le Devoir m'incite à cerner la menace et lui faire barrage. Toutefois, mon rôle n'est pas de provoquer le conflit. Il est d'y répondre. Sans certitude, point d'acte réfléchi.

Ma bouche reptilienne s'ouvre une nouvelle fois, laissant passer des mots aux sonorités caverneuses pendant que mon attention est dirigée vers la plus proche Matriarche.

"La moitié d'un peuple blessé attend anxieusement vos prochaines actions. Son pendant se trouve quelque part, auprès de forces armées agissant en votre nom."

Je laisse mes paupières voiler un instant mon regard, l'apposant peu après sur la Reine. Partie tôt de la cité, elle n'a pas du être informée de la venue d'une armée en ses terres. Des troupes alliées aux exilés, malgré l'étrangeté de la chose. Le violet de mes prunelles se rive un instant au coloris de celui de Talia. Une nouvelle fois, le bijou ornant ma gorge est pris d'un silencieux écho auquel je n'accorde quasiment aucune pensée. J'observe tour à tour les matriarches puis reprends la parole.

"Un adversaire ancestral a chu par un acte d'unité. Les prochaines heures ont pourtant un goût d'incertain. Dames d'Arothiir, qu'espériez-vous trouver ici ? Quels étaient vos desseins ?"

Ces femmes ont assez d'esprit pour ne pas tenter un quelconque acte de violente folie envers quiconque ici. Toutefois, je demeure attentif à leurs moindres gestes. Nul n'est plus dangereux que qui se sent acculé. Si la plus petite attaque est portée, je ferai en sorte de défendre de mon corps la victime avant qu'elle ne soit touchée. Ma priorité est de m'informer pour mieux protéger. Nul doute cependant que d'autres auront des questions bien différentes à poser.




(925 mots)

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Dernière édition par Kiyoheiki le Sam 31 Mar 2018 00:57, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Ven 23 Mar 2018 10:58 
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Kiyo m’affirme qu’il va bien avant de me demander de m’écarter un peu. Son regard semble déterminé et l’instant d’après il clos ses paupières. Je me recule de quelques pas, ne sachant pas ce qu’il est sur le point de faire La réponse me vient vite, son corps s’allonge, sa tête devient celle d’un lézard et petit à petit il se transforme en une autre créature. D’un petit Ynorien au drôle de teint il devient un grand dragon blanc à la crête d’or. Diffèrent de ceux que j’ai pu voir ici, celui-ci n’a pas d’ailes mais peut tout de même voler en serpentant dans les airs. Il me fait d’ailleurs une démonstration en s’envolant pour renverser les végétariens qui nous encerclent.

Dans ce chaos sans nom une autre personne fait son apparition, une cinquième harpie qui survole la clairière pour venir atterrir sur le buste du titan. Je l’aperçois lever son arme, une dague, et la planter fermement dans la créature qui pousse un cri terrible. Je détourne la tête un instant, couvrant mes oreilles et me retenant de vomir tant le cri à secouer mon estomac. L’instant d’après, je n’entends plus que le silence. Un silence lourd, pesant, un silence de mort.

Les végétariens semblent reprendre leurs esprits, regardant autour d’eux comme des animaux paniqués. Le dragon aide le cerf blanc et lui demande de rassembler les siens avant de s’envoler vers le corps du titan. L’agitation de la bataille terminée, mon esprit se remémore ce qu’il s’est passé et mon corps peine à supporter les courants d’air qui me poussent vers le sol. Ceux dont je suis responsable. Une nouvelle fois je me concentre, les courants descendants se dessinent dans la clairière, se montrant à mes yeux. Je tente de les faire cesser, soulageant tout le monde du poids de ma magie. Je coupe le lien entre moi et les flux de vent comme si je fermais un barrage pour assécher une rivière.
C’est ensuite mon esprit qui accuse le coup. Je revois le titan s’effondrer sur les pauvres végétariens coincés en dessous, écrasés, broyés, transformés en purée. A nouveau, je sens mon estomac se retourner et ma poitrine se serrer. J’étais à nouveau le responsable d’une dizaine, peut-être de centaines de morts. Je ne voulais que la paix et le bien mais j’accumulais à moi seule une tonne de cadavres d’orcs, de gobelins et maintenant d’hommes-bêtes. Je sens un dégout vis-à-vis de moi qui me fait monter les larmes aux yeux. Jamais je ne pourrais me racheter aux yeux des végétariens mais je devais faire mon maximum pour sauver ceux qui pouvaient encore l’être. Les yeux humides, je commence à traverser le champ de bataille en courant, puisant dans mes dernières forces. J’aperçois Loeding et lui adresse un regard suppliant de me pardonner sans m’arrêter. Je cours, cours en semant des larmes sur le sol dévasté pour atteindre le corps immense et immobile. Je croise l’Humoran, maculé de terre et détourne mon regard de honte. Je me souviens de ma colère contre lui lorsque j’ai appris qu’il avait explosé une muraille de Fan-Ming et tué de nombreux soldats. Aujourd’hui mon action n’était pas si différente. J’arrive devant le point d’impact, essoufflé mais refusant de m’arrêter pour chercher tout blessé qui peut encore être sauvé.

((540 mots. Tente de faire cesser les vents descendants. Rejoins la zone où s'est écrasé le titan pour sauver d'éventuels blessés.))

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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Ven 23 Mar 2018 16:10 
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Message à yurlungur avec sa pierre

« Petite ici sirat, ici on a combattu un titan ou un truc du genre, armée des végétariens est diminuée ou êtes vous?! »

Cherche sibelle

Trouve sibelle

La prend dans ses bras heureux de la savoir en vie.

Citation:
post squelette j ai déjà commencé à écrire le premier poste je finis ce week-end sans faute merci

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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Sam 24 Mar 2018 03:00 
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Par sa course effrénée, la belle tenta de sauver sa peau. Sous l’aisselle du géant de pierre, elle risquait de se faire écrabouiller à tout moment d’autant plus que ce dernier tentait de se relever. Mais la course ne fut pas facile, une certaine gravité la clouait au sol et l’empêchait de fuir le monstre de pierre aussi rapidement qu’elle l’aurait souhaité.

Alors qu’elle courrait, elle aperçut un dragon à la chevelure d’or volant en rase-mottes parmi les végétariens. Beaucoup plus petit que les dragons sur lesquels elle était montée, il se distinguait aussi par sa forme qui ressemblait davantage à celle d’un serpent.

Sibelle franchit donc rapidement l’orée des bois, non loin d’Azra, l’homme étrange portant une robe de cuir noire ornée d’ossements et dont le visage est camouflé sous un masque de squelette.

Ayant évité de se faire aplatir, et à l’abri, la guerriere observait en silence le sort que réservaient les harpies au monstre de pierre. La reine rétablie était juchée sur la tête du titan, Jess menaçait la gorge, alors que Guigne et Sable s’en prenaient aux membres supérieurs. À quatre, et la force de gravité augmentée aidant, elles réussirent à maintenir le colosse de pierre au sol. Puis une cinquième harpie arriva. Il s’agissait sans contredit de Talia d’Omble, la fille des hôtes qui les avaient accueillis. Pleine de détermination, tenant à la main une dague en apparence toute simple, elle vola jusqu’à la poitrine du monstre, à l’endroit où devrait vraisemblablement se trouver son cœur. Mais elle ne se contenta pas de le transpercer. Elle récita des paroles à voix forte comme si elle accomplissait un rituel. Elle nomma les valeurs d’Or (Force, Raison et Compassion), puis celles d’argent (Autorité et Sagesse) et enfin celles de l’ombre (Connaissance et Destruction). Elle leva la dague qui produisit un éclat d’argent et l’enfonça avec puissance dans la poitrine de la démone.

Azra, dédaigneusement commenta le comportement des hommes pâles en affirmant qu'ils allaient s'entretuer dès qu'ils auraient repris un peu de contenance. L’hinionne se tourna vers lui, pour lui répondre froidement :

«Et c’est à nous d’agir, afin que cela ne se produise pas. »

Puis elle reprit à pas rapide le chemin vers la plaine.

Tout en se dirigeant vers les rescapés, elle cherchait les mots nécessaires afin d’éviter que le combat ne reprenne. Sibelle n’était pas une bavarde et encore moins un stratège. Elle ne passait pas par quatre chemins pour exprimer ce qu’elle avait à dire, et une fois de plus, elle allait intervenir d'une manière ce qui lui semblait le plus simple.

En voyant les végétariens aux yeux hagards retrouver leurs esprits, elle leur expliqua calmement et d’une voix ferme.

« Ne vous inquiétez pas, tout est terminé ! Vous étiez ensorcelés par cette démone de pierre qui vous obligeait à nous combattre sans pitié, et même à combattre votre reine. Mais celle-ci, ainsi que quatre autres se sont réunis afin de battre un ennemi commun. L’union fait la force. C'est une leçon à retenir. Unissez-vous, et profitez de vos différences pour combattre un ennemi commun qui tenterait de vous envahir ! »

Mais malgré cette assurance et ce message de paix qu’elle répétait sans relâche tout en arpentant le champ de bataille, ses yeux étaient mandatés d’une autre mission : Trouver l’humoran son compagnon.

Lorsqu’elle le vit enfin, son cœur se remit à battre à un rythme normal. Il regardait de tous les côtés et elle se surprit à souhaiter que c’était elle l’objet de sa recherche, de son inquiétude.

Lorsque le regard de Sirat se posa enfin sur sa compagne d'armes, elle était déjà en marche dans sa direction, se contenant afin de ne pas courir. Il la prit dans ses bras et elle se laissa faire, se blottissant contre son torse.

((( 604 mots )))

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Sibelle, Maître d'armes


Dernière édition par Sibelle le Sam 24 Mar 2018 14:21, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Sam 24 Mar 2018 03:11 
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Revenu des limbes d’Aliaénon depuis quelques secondes à peine, Daemon se précipitait déjà au combat. Il chargeait sans modération, ivre de cette nouvelle vie qui palpitait dans ses veines. Des tourments infligés à son âme, il ne restait plus qu’une vague réminiscence, un sentiment déjà dispersé par le vent. C’était comme s’il voyait le monde pour la première fois, avec un œil nouveau, de celui qui, à force de se perdre, s’était perdu lui même. L’air emplissait ses poumons et le chargèrent en énergie, ses muscles se contractèrent et le portèrent à travers la clairière. Il n’existait plus que dans l’instant présent.

A l’issue de sa charge, sa fougue le propulsa dans les airs. Il s’éleva cependant moins haut qu’il ne l’avait espéré ; surement encore confus, pas encore pleinement remis. La chute fut rude. Le sol l’attendait avec traitrise, plus rapidement qu’annoncé et ses chevilles accusèrent l’accueil sans grincer quelque peu. Il roula instinctivement, puis il continua à rouler en serrant des dents. La vie n’avait pas que de bons côtés.

Alors qu’il se baignait dans la poussière, une ombre traversa le soleil. Une harpie fondait sur le titan. Des incantations montèrent dans le tumulte de la bataille. Elles vantèrent les paroles d’or, puis les paroles d’argent, avant d’achever sur un ton cassant, sur la connaissance et la destruction, les valeurs de l’ombre. Il eut un fracas de métal brisé ; suivit d’un râle déchirant, strident, qui fit vibrer l’espace à en rompre la réalité.

Il n’y avait aucun doute à avoir sur la signification d’une pareille supplication. Daemon réussit à se relever et, alors que ses tympans sifflaient à en faire vriller l’horizon, il escalada la dépouille massive du géant. Sur son buste fait de plaques et d’épines d’acier, dans un trou béant, encore fumant et noircit, une dague était figée. Se tenait au dessus du forfait, fière et haletante, la femme au plumage rouge et cuivré. Il la reconnu et poussa un grognement de mécontentement. C’était Talia D’Omble.

« Les valeurs de l’Ombre… ? Avec quelle magie interdite avez-vous scellé le sort de ce titan ? »

La jeune harpie lui adressa un regard noir, plein de rancœur, avant de moquer son verbe. Elle le trouvait bien présomptueux d’employer des termes comme « magie interdite ou « titan » alors qu’il n’en était rien. Selon elle, nulle magie n’avait été utilisée ici que le sang versé de l’abomination voici des siècles, par ses propres filles, ses ancêtres. Des paroles bien stériles aux oreilles du semi-elfe, qui n’en capta pas le sens, pas plus que les vociférations préliminaires de la reine au début de la bataille. Il n’aimait cependant pas le ton sur lequel elle avait répliqué et il répondit avec équivoque.

« Pfeuh !

Je ne sais rien, mais je constate. De part sa taille, cette chose à tout d’un titan ; et sa dague, son pouvoir, est le même que le votre. »


Elle tourna de la tête avec dénégation, ironisant qu’il avait déjà vu un titan pour soutenir une pareille comparaison. Cependant, elle resta plus réservée, plus perplexe, lorsqu’il s’agit d’aborder la nature de son pouvoir.

« Votre transformation, la force de votre reine, tout ceci est un héritage de cette chose. » fit-il en désignant la montagne piquée de rouille.

Il avait répondu sans réfléchir, ne sachant quoi rétorquer à celle qui prétendait tout savoir… Mais son assurance finit par imposer une réflexion à Talia, qui admit que la nature des femmes de son genre, précédant les changements, en faisait des précurseurs. Même si les transformations permanentes s’étaient manifestées à l’éveil des titans, cette créature était en quelque sorte à l’origine de son peuple.

La discussion prenait une tournure intéressante et Daemon persista dans la provocation, intrigué par cette force propre aux harpies, qui pouvait leur permettre de combattre des jours durant.

« Un pouvoir vous permettant de défier même les elfes… » Il fit quelques pas, puis enchaina. « Je ne vous crois pas lorsque vous niez utiliser la magie ; terrasser un géant à la force des bras, avec une dague ! ce n’est pas possible… Je vous devine détentrice que quelques obscures sapiences. »

Elle haussa les épaules, intrigante. Constatant qu’il avait écouté, elle prétendit que connaissances et destructions étaient dans son sang et faisaient partie de son héritage. Ce qu’il appelait magie était la recherche dans les livres et la découverte d’artefacts anciens, car elle ne se sentait en rien magicienne.

Fatigué, car elle s'évertuait à corriger le moindre de ses propos, il haussa les épaules en se détournant, ne lâchant que tardivement la dague du regard.


- 770 mots -
((( Un commentaire sur la forme ? <3 )))

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 Sujet du message: Re: Forêt d'Emeraude
MessagePosté: Sam 24 Mar 2018 12:15 
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Forêt d’Emeraude – Embuscade.

    Celemar était brisé, incapable de réagir à quoique ce soit. Lorsque la jeune adolescente lui demanda pardon, il ne put que se retourner vers elle, le regard désemparé. Le seul mot qui filtra de sa bouche fut :

    « Pourquoi ? »

    Un mot plein d’incompréhension, de dépit, de dégoût, de déni. Un mot qui, sans le vouloir, était accusateur. Mais il n’y avait aucune réaction à mettre derrière ce mot unique. Défait, il ne pouvait que subir ce qui se passait. Un peu comme tous les hommes-bêtes, ici, désormais. L’archère pâle approcha, avec quelques-uns de ses hommes. Börte, soumis, n’était déjà plus qu’un détail pour elle. Elle ordonna qu’on attache les mains de Yurlungur et Celemar qui, bien qu’ils ne se soient pas battus, restaient dans le camp des carnivores initialement.

    Quelques heures passèrent, pendant lesquelles les carnivores furent attachés entre eux par une solide corde leur liant poignets et chevilles, afin de pouvoir les faire marcher en une ligne unique contrainte, comme d’un seul être. Puis, ils reprirent le chemin vers Treeof, vers le nord. Le voyage allait durer plusieurs jours. Les carnivores trop blessés pour voyager avaient été laissés là, sans soin ni même qu’on les achève. Ils mourraient sans doute de leurs blessures, après de longues heures ou journées de souffrance. Celemar et Yurlungur n’étaient pas rattachés à ce cordon unique. Bien que liés aussi aux poignets, ils avaient une plus ample liberté de mouvement. Ils étaient toutefois étroitement surveillés par les soldats d’Arothiir.

    Après le départ, l’archère vint prévenir Yurlungur qu’elle avait reçu un message. Elle tenait en main la pierre de communication de la petite. Mais elle ne donna pas le contenu du message, se contentant d’empocher la pierre avec un air de défi.

(Suite à Treeof)



Forêt d’Emeraude – Clairière de l’Obélisque.

    Alors que Daemon parlait à Talia d’Omble, qui parut agacée une fois de plus par le comportement cavalier du ressuscité, et que la gravité redevenait normale, les trois harpies se regroupèrent sur le torse de la créature renvoyée à la mort. Elles ne semblaient pas impressionnées par la forme que revêtait Kiyoheïki, qu’elles semblèrent identifier et reconnaître. Jess prit la parole en réponse à celles du dragon d’Ynorie.

    « Voilà une question bien accusatrice alors que nous venons de voler à votre secours et à celui de notre consœur, Sheeala d’Argentar, comme nous le fîmes alors lors de la Grande Guerre. Nous n’avons toujours fait qu’œuvrer pour l’unité de notre peuple. Les tensions que vous tentez de nous imputer ne viennent que de vos mots, Sauveur. »

    Sheeala, à leur côté, ne savait pas vraiment comment réagir. Épuisée par ce combat ayant duré de trop longues heures pour elle, elle avait fini par reprendre son apparence humaine. Elle rebondit sur les paroles de Jess pour conclure :

    « Ne cherchons pas à nous quereller : bien assez de sang a coulé aujourd’hui. »

    Elle se tourna vers la trinité d’Arothiir et précisa :

    « Soyez remerciées pour votre intervention. Vous êtes mes invitées, ce soir. »

    Elle entama la marche triste vers l’extérieur de la clairière, accompagnée des trois d’Arothiir, sous le regard pesant et groggy des végétariens survivants. Xël constata avec effroi que de survivants, il n’en trouverait guère à sauver : tous ceux qui avaient été écrasés par la créature étaient morts ou mourants. Certains resteraient sous cette immense carcasse trop lourde pour être déplacée. D’autres, tranchés en deux par le poids de la créature morte, finiraient de répandre leurs tripes en quelques minutes. Les autres, eux, étaient vivants. Dromi, Loeding, Gleipnir, et d’autres. Nastya, Astidenix. Tous ceux-là étaient en vie. Et nul ne sembla parmi eux envieux de rester là, dans la clairière. Ils la quittèrent sans plus demander leur reste.

(Suite à Treeof)


[Yurlungur : 1 (introspection) + 1 (bonus longueur).
Azra : 0,5 (introspection).
Kiyo : 0,5 (introspection) + 0,5 (question) + 0,5 (pont) + 0,5 (bonus longueur).
Xël : 0,5 (introspection) + 0,5 (tentative de faire cesser la gravité) + 0,5 (altruiste) + 0,5 (bonus longueur).
Sirat : noté quand complété.
Sibelle : 0,5 (introspection) + 0,5 (discours apaisant) + 0,5 (bonus longueur).
Daemon : 0,5 (introspection) + 0,5 (aparté) + 0,5 (bonus longueur). Forme : Un texte exempt de fautes, qu’elles soient d’orthographe ou de goût. Une introduction un peu lyrique qui s’apaise sur la fin, lors de l’aparté, mais toujours avec un style raffiné.]

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