Il s'était enveloppé dans ses bras, et le silence retombait sur le charnier autour de leur écrin. Un silence pesant qui n'avait pas de prise sur eux. Il sentait son odeur et était simplement heureux qu'elle vive. Il relâcha son étreinte, doucement, considérant sa partenaire et se retourna vers l'autel qui avait vue mourir tant de monde. Les harpies se toisaient, prudentes alors que déjà les voix des yumeniens, s'entendaient déjà à vouloir influencer un débat auquel elles n'étaient pas conviés. Sirat resta silencieux, observa les protagonistes et le dragon doré dans le ciel qui semblait être le pédant petit elfe.
L'air frais frappait la plaine désolée, et balayait l'odeur des corps et du sang qui commençait a se rependre sur le sol terreux.
Le monstre avait écrasé l'armée végétarienne et il ne restait de celle si qu'une partie hagard et éclopé et bouleversé.
Les harpies ne dirent rien sur leur volonté et la pierre de Sirat resté dans le creux de sa main restait silencieuse.
ce mutisme tracassait l'humoran, qui se doutait d'un traquenard et c'est interdit et soucieux qu'il suivit tout le monde quand la reine invita les harpies a se replier à Treoof.
Il jaugeait la maître d'arme, discuter avec un garçon pale, cadavérique, ses cheveux brun tombant finement sur un visage d'oiseau de proie.
Le monde semblait au diapason du zélote, une ambiance lourde pesait sur la ville forestière.
On le toisait, mais on ne se permit pas de l'insulter.
Il alla directement au manoir d'Omble. Il n'avait pas la force de parler. Épuisé, il mangea et bu toute la journée, comme pour remplir la plaie béante de fatigue physique et psychologique qui le saignait depuis sa résurrection. Il est d'ailleurs étonnant de voir que dans ce genre de cas manger, panse le corps et le cœur tout aussi bien.
Le soir venu il alla se retirer dans ses appartements. La famille d'Omble avait mis à disposition des aventuriers des chambres.
Un lit, une table basse et une baignoire tenaient dans une petite chambre, faite de bois orner au sol et pierre apparente sur les murs. l'eau chaude formait a sa surface un brouillard léger qui attira le zélote fourbu. Il plongea sa main dans l'eau en apprécia la douceur et s'empressa de se dévêtir pour se laver et profiter de ce bain.
Le corps recouvert d'eau, la tête reposée en arrière, il laissait son esprit analysé les éléments, l'absence de réponse de la gamine, le silence troublant des harpies, ce géant qu'il venait de combattre, sibelle, l'unique.
La peur qu'il l'avait envahi dans le trou revenait le hanter. Il avait frôlé la mort et étudiait point par point ce qui l'avait ressenti. Les yeux fixés au plafond, il observait les ombres dansé a la lueur des chandelles qui éclairait la chambre. Il se plongeait dans ce petit théâtre de forme hâlé qui semblait tantôt se changer en monstre, tantôt en Sibelle au gré de ses fantasmes.
L'angoisse de l'échec lavait saisit là-bas, celle de ne pas finir, de ne pas avoir pu terminer et de partir laissant une trace démesurée dans son sillage.
Il soupira et passa sa main humide sur son visage. Les pions se déplaçaient lentement sur l'échiquier d'Aliaenon et formaient des structures complexe qui semblait inextricable. Quel merdier pensa-t-il. Même s'il ne voulait pas s'investir, il se retrouvait toujours impliquer malgré lui. Il devait suivre son instinct, peu importe les morts.
Il pensa a Sibelle et eut envie de la voir. Alors sortant de l'eau, le corps humide et fumant, il attrapa la serviette posé sur le lit, l'appliqua sur lui, rêveur, toujours perdu dans ses réflexions. il pensait a ce sentiment, cet amour qui prenait maintenant une place importante dans sa palette d'émotion.
Pouvait-on dire que c'était de l'amour, de la passion une attirance. Il ne savait pas, il la voulait et plus elle se refusait plus elle le dévorait de l'intérieur.
À la manière d'un adolescent, nue sur son plancher, l'eau ruisselante sur lui, à demi-essuyé, il se demandait encore et encore si c'était le bon choix. Il secoua la tête, essayant vainement de chasser ses doutes. Il continua de se sécher tapotant la serviette sur sa peau et passa son pantalon, assis sur son lit. La fenêtre tamisée par un rideau terne, laissé apparaître la lueur d'une lune naissante au-dehors.
On frappa à la porte et s'est machinalement qu'il alla ouvrir. L'elfe se tenait sur le seuil de celle-ci, droite, militaire, son air toujours aussi déterminé. Ses cheveux roux retombaient en cascade sur ses épaules athlétique. Sirat eut la gorge noué, et il s'écarta pour la laissée entré. Elle revêtait toujours les mêmes habits, tunique de combat, fonctionnel, qui retombait sur son corps laissant dévoilé ses courbes sans les étouffées. Elle était libre dans son attitude ses pensées et c'est ce qui contrastait avec lui et lui plaisait tellement chez elle.
Tu veux entrer, je pensais à venir te voir justement.Sans dire un mot Sibelle entra dans la pièce, elle était visiblement contrariée. Lorsque l'humoran eut fermé la porte derrière lui, tout en le regardant dans les yeux, elle hésita ne sachant pas par ou commencer.
Contrairement à lui, elle ne s'était pas encore lavée. Elle ressentait toujours cette pression sur les épaules, celle du combat qui l'avait animé et tendu, elle restait immobile dans la chambre, presque gênée. Elle lui demanda comment commencer.
Je ne sais pas ... Lui répondit-il, il l'observait, et la trouvait belle, malgré qu'elle pense le contraire, elle était fascinante de simplicité et tellement magnétique "
je tiens a toi, je sais que peu importe ma décision tu serais venu sur ses terres car s'était ton destin. Mais celui-ci fera peut-être que nous retrouverons l'un en face de l'autre. Si cela arrive, n'hésite pas une seule seconde car je ferais de même par respect pour ce que nous sommes des guerriers."Il ne savait pas pourquoi il lui disait cela de manière si abrupte, mais là encore, il manquait de maîtrise et de savoir vivre.
Sibelle fronça les sourcils, elle ne comprenait pas ou Sirat voulait en venir, elle aimait les propos clairs et sans chichis, elle avait horreur des sous-entendus.
il est vrai que Sirat était abscons dans sa façon de s'exprimer, incapable lui même de comprendre ses pensées.
Elle avoua qu'elle avait eut peur qu'il meure
Elle se tut un moment, trop orgueilleuse pour avouer et s'avouer elle-même qu'elle commençait à s'attacher à l'humoran.
Elle reprit, elle ne croyait pas au destin, mais au courage et à l'honneur. Elle voulait s'étendre sur la bataille, l'attitude de Guigne qu'elle trouvait mauvaise et dangereuse et qui avait réveillé ce monstre et enfin pourquoi les carnivores n'étaient ils pas encore là.
Cette fois-ci, songeuse, elle se croisa les bras et attendit les commentaires de Sirat.
Sirat alla se servir a boire et proposa un verre a sibelle.
"l'honneur et le courage... " Répéta-t-il soucieux
"cela ne changera rien a ce qui va se passer, Guigne n'est rien, elle sont trois et c'est Jess qui commande. Moi aussi, leur retard m'inquiète, mène ton enquête, sache que j'œuvre pour l'unique, c'est tout et c'est en toute honnêteté que je te le dis. "Il reste songeur regardant son verre,
"nos quêtes ne changent rien à ce que nous ressentons l'un pour l'autre"Elle serra ses poings, tenta de contenir sa rage, modérer son rythme respiratoire, mais il n'y avait rien à faire... Elle était en colère.
Après avoir dégluti avec peine, elle réussit à prononcer ces quelques mots, les yeux remplis de larmes elle lui demanda pourquoi il la trahissait. Ce n'était pas un cri, ni un reproche acerbe, mais à peine un murmure.
Des mots simples arrachés de force, d'une voix étranglée, des mots douloureux à prononcer, puisqu'ils énonçaient une fatalité... Leur séparation. Ses yeux remplis de larmes, elle recula d'un pas, posa sa main droite sur le dossier d'une chaise afin de ne pas perdre l'équilibre.
Elle ne partageait pas l'opinion de Sirat. Pour lui, leurs différences d'allégeances ne pouvaient affecter leurs sentiments réciproques. Pour Sibelle, il était impossible de concevoir une relation avec quelqu'un qui œuvrait pour le camp opposé.
Il comprenait qu'elle souffrait et voulut la protégée et la rassurer.
Torse nu, il s'approcha d'elle et l'entoura de ses bras. Toujours en colère, elle demeura immobile sans faire un geste pour s'éloigner.
" Je ne trahis personne, j'ai toujours été clair sur mes intentions et mes objectifs. Ce monde avant était beau, magnifique et seul l'unique peut lui rendre son éclat d'antan. je ne peux te forcer à me suivre, je respecte tes choix et ta liberté cela ne m'empêche pas de ... " Il ne dit plus rien et resta grave, il leva le visage de la belle et tenta de l'embrasser
Insensible et aveuglé Sibelle ne croyait pas ses paroles.
Les larmes coulant à présent sur ses joues, la belle se défit rapidement de l'emprise du l'humoran, en le repoussant de toutes ses forces, refusant catégoriquement de répondre à ce baiser.
Bouillonnant de rage et blessée, elle lui cria qu'elle ne pouvait faire abstraction de ses choix et qu'il ne lui restait qu'a partir, mais elle ne le fit point incapable de détacher ses yeux de l'humoran, les poings serre, les jointures blanchit par la rage.
Il se recula, surpris et triste à la fois.
"Je comprends, tu as raison. Mais si tu crois qu'on est ennemi, tu te trompes. Quand l'unique reprendra sa place, tu verras que ce monde sera plus paisible. "
Il resta silencieux.
Elle prit la chaise et la jeta contre le mur l'éclatant en plusieurs morceaux et s'en alla en claquant la porte.
Rester seul, il retomba sur son lit.
Quel con... se dit-il pour lui-même. Il termina la bouteille et finit par s'endormir.
Le lendemain, matin, il se leva tôt pour se rendre en ville au château, là où se trouvait les harpies. Il ne croisa pas Sibelle et en fut soulager, il n'avait pas le courage de soutenir son regard, pas maintenant.
Quand il entra dans la salle ou se trouvait les trois monarques, il le fit sans peur, mais avec respect. Il se souvenait de son premier entretien et de son attitude cavalière qui lui avait coûté. Il fit une révérence devant les trois harpies et se planta devant elle.
"Il me semblait que vous aviez un accord avec moi ou même les carnivores, je voulais savoir ce qu'il en était maintenant que l'on a combattu cette chose et ce que vous comptez faire ? Nous n'avons pas de nouvelles des troupes de Bore. Cela ne semble pas vous inquiéterJess répondit, ses lèvres pale se mouvant lentement sur son visage de poupée. Tout se déroulait comme elles l'avaient prévue et les plans restaient inchangés. Les carnivores allaient arriver il ne fallait pas que l'humoran ai peur.
Sirat restait frustré, elle ne le mettait pas dans la confidence, elle ne le considérait pas comme un allié et restait prudent a son égard.
"
Peu importe vos décisions, elles n'influeront pas sur celle que j'ai prise. Vous soutenez l'unique et je me suis donc allié avec vous dans cette optique et c'est la seule qui m'agite mes pensées. Les peuples ont leur prédestination et on doit l’accepter, je l'accepte. Vous avez ma confiance, j'aimerais donc la vôtre afin de connaître la suite des Événements et vous être utileIl n'avait pas manqué de sincérité, il devait en savoir plus sur leur volonté et l'accord était juste, il montrait ses cartes à elles d'en faire autant.
Jess baissa la tête pour saluer la démarche et les propos de l'humoran. Elle était satisfaite de cette déclaration. Elle annonça alors un partie de leur plan, ils attendaient les carnivores, elles espéraient faire pencher la balance en leur faveur , obtenir le pouvoir du royaume pâle et la gouvernance des trois cités et ainsi avoir une puissance suffisante poiur oeuvrer pour l'unique à visage découvert.
La réaction de Guigne surprise, le visage orné d'une grimace, elle ne trouvait pas cela prudent d'en dire autant au zélote. Jess effaça ses propos, elle prenait note de ce qu'elle avait décide de dire au guerrier. Son comportement serait soit récompensés soit châtié. Sirat était content, il œuvrait pour l'unique, réparé ce qu'il avait fait, ce que les siens avaient déclenché rythmai ses pas sur aliaenon.
Il opina de la tête, et parla a guigne
" n'ayez crainte de moi, madame, je partage vos envies " il lui fit un clin d'œil et reprit Guigne lui lança un regard soupçonneux, mais ne réagit pas davantage
" je reste à votre disposition, j'attendrais vos instructions. Quelle était cette chose que nous avons combattus, un titan ? Si je dois tuer ou attaquer la reine pour vous, à t'elle un point faible ?"
C'est Jess, encore, qui répondit à la question sur la créature vaincue. Ce n'étais pas un titan, mais une réminiscence d'un lointain passé, plutôt. C'était une démone, tuée jadis par leurs aïeules. Sa réapparition n'avait rien de naturel, et elle doutait que la magie des titans ait quoique ce soit avoir avec ça... Sable, elle, précisa qu'il ne fallait pas tuer Sheeala d'Argentar : elle était la seule à pouvoir légitimer leur pouvoir sans que la force ne soit utilisée.
"Très bien et talia d'omble doit-on s'en méfier?" Il se redressa
Sable semblait devenu plus volubile et répondit La demoiselle d'Omble semblait imprévisible. Elle pourrait être un élément de poids dans les événements à venir.
il acquiesça
"elle semble proche du nain elfique, cela peut être un moyen de pression" puis continua
"je vais me rendre en forêt, jusqu'à l'obélisque puisqu'il est de pierre je peux enquêter sur lui et ce qui s'est passé, en attendant une autre mission"Jess réagit aux dires de Sirat la proximité avec Kiyoheïki pouvait être autant un avantage qu'un inconvénient : leur force commune n'en était qu'augmentée. Quant à l'Obélisque, elle doutait qu'il vous en tire quoique ce soit... À moins de pouvoir se mesurer à la magie des titans. Elle le mit en garde de ne pas trop s'éloigner.
Il hésita un instant
" je croyais que la magie des titans n'avait pas de liens avec cette entité ?"Jess poursuivit qu'avec la démone, non. Mais l'arme qu'elle tenait, si. De nombreux objets de ce type ont pu être observés dans tout Aliaénon, depuis l'éveil des Titans.
Était-il capable de lutter contre la magie des titans... La même peur qu'il avait ressentit au seuil de la mort le fit tressaillir. Il devait éviter de se disperser, et s'accorda sur le conseil.
"Je vais rester et me préparer"Il referma la porte et se retrouva dans une des allées froides du château. Il faisait l'analyse de son entretien avec les trois régentes, tout en marchant machinalement. Il ne prêtait pas attention au décor qui défilait sous ses bottes. Mur de pierre froid et meurtrière filtrant la lumière d'un matin froid.
Au détour d'un couloir, perdu, sirat se stoppa et se retrouva nez à nez avec Kiyoheiki, silencieux et interdit pendant un court instant, il se rapprocha de lui finalement et prit la parole.
"Bien le bonjour chevalier, je ne suis pas mécontent de vous croiser, j'avais quelques questions qui me torturaient l'esprit et votre avis pourrait m'en libérer. "Sans vraiment attendre de réponse, il reprit
: quel est votre bilan de tout ceci ? les pâles survivront il a leur avenir ?"il inclina légèrement la tête sur le côté, le regard interogateur, il ignorait vers quoi l'avenir tendait. Les végétariens étaient brisés donc tout cela dépendrait des exilés et de ceux qui les accompagnent dit il en fronçant les sourcils
Il faisait allusion au zélote, c'est du moins ce qu'imagina Sirat.
"beaucoup de chose dépendront des décisions de la reine" répliqua l'humoran
il esquissa un sourire et rajouta que les actes des yumeniens, les imprévus formaient la toile du destin il était difficile de prévoir quelque chose. il maqua un instant de paue et li demanda pourquoi il l'avait interpellé. soulager de ne pas avoir a repondre de sa présence au chateau Sirat répondit avec flegme.
il se penche vers l'elfe, le surplombant de toute sa masse
"certes le destin depent de plein de petit tout... mais les yumeniens ont déjà que trop interférer dans les histoires de ce monde, il est temps de le rendre comme il était avant qu'on arrive il y a cinq ans ou du moins essayer"
"je vous sollicite pour savoir ou va votre allégence, chevalier, a votre coeur ou a vos responsabilités"
la masse du guerrier ne l'impressionnait pas, il avait l'habitude d'être plus petit cela ne datait pas d'aujourd'hui. la phrase de l'humoran lui paraissait étrange, proposait il de retourner dans le passé, ce monde luttait déjà difficilement pour trouver son nouvel équilibre. Pour son allégeance elle va a son peuple et a ceux auxquels son sang versé le liait. Il s'exprimait avec beaucoup de lyrisme.
"un retour en arrière non, on ne reviens pas sur ce qui fut. mais botter le cul au dragon apportera la paix, vous avez pas idée des monstres qui peuplent ces terres jadis si paisible. Ces choses n'existaient pas avant et elles ne sont là qu'a cause du réveil des Titans" il le contourna pour passer derrière lui. "votre peuple est dans un autre monde et peu importe vous êtes un mâle votre allégeance ira forcément à la belle du manoir" il lui fit un clin d'œil complice.
un léger embara traversa son visage quand Sirat mentionna Talia. Il restait incertains sur son avis sur le Dragon
Il jeta un regard par dessus son épaule et confirma ce que venait de dire l'humoran. Il était lié a ce peuple via la chance qu'il lui avait donné d'être considéré autrement que par son ascendance.
en s'éloignant avec un air nonchalant, les mains croisé derrière la tête "vous avez raison, une chance cela se saisie"
Il pensait à lui aussi, l'opportunité que lui offrait la trinité confirmait qu'il devait l'attraper et en faire sienne. Il se quittait cette fois si sur de bon terme, finalement il n'était pas si diamétralement opposé. Come pour Sibelle il espérait les convaincre le moment venu. il bifurqua et disparu du couloir pour entrer dans une autre traverse.
La journée s'égrénait lentement. Sirat se balladait dans la ville mais les regards suspicieux et haineux finirent par l'agacer, alors il se détourna et déambula jusqu'au lac.
Sur les rives de cette étendues d'eau opaque, bercer par la brise de la forêt, s'entrainait Xel. Il jesticulait un baton à la main, s'appliquant et consciencieu.
" tu as decidé de devenir un guerrier maintenant?" lui dit il un sourire en coin.
le jeune homme se figea en entendant le Zelote et lui adressa un signe de tête pour le saluer avant de répondre avec gravité qu'il lui fallait bien un plan de secours si sa magie lui faisait défaut. Il reprit ensuite son entrainement.
Sirat se rapprochea restant a bonne distance des mouvements
"toi, xel, tu seras prêt a aller jusqu'au bout, a tuer de tes mains tes adverssaire? il esquissea un sourire
"la magie offre un certain anonymat, tenir une arme et frapper sois même est une sensation différente"Les propos de l'humoran semblèrent perturbé le bohémien qu'il cessa ses mouvements pour ce concentrer. Il porta sa main a son visage le secoua et repondit en ce dirigeant vers le lac ou se trouvait son sac et sa gourde. Il avait déjà tuer, son baton massacrerait moins de personne.
Sirat haussa les épaules "certes" il le suit prêt du lac. "et qui vas tu tuer? quel est ton ennemi"
il ne savait pas, il savait juste que cela était inévitable.
"si tu es prêt à le faire, il te faudra une autre arme que cette brindille" il désigna le baton
Xel jaugea son arme, perplexe et affirma que cela augmentais la force de ses vents, ceux de sa magie
sirat fit une moue "
le but n'était donc pas de pouvoir te passer de ta magie?"
Il répondit qu'il avait conscience de son utilité, il voulait trouver une autre corde a son arc et une masse n'était pas adapeter.
Sirat regarda son marteau et acquiessa à cette reflexion puis il observa le corps du magicien et eut un petit rictus
"tu pouvais prendre une épée ou une lance, enfin un truc qui coupe ou blesse" il se gratte la tête. et soupire
"j'ai l'impression dés fois que tu es un enfant enchevêtré dans un corps d'adulte"Il opina du chef mais rajouta que depuis la dernière bataille il vaait changé.
Sirat garda le sourire et lui tapa dans l'épaule
" j'ai hate de voir la prochaine étape de ta mutation alors" il scruta le ciel sombre un air soucieux lui barrant le visage
"finalement elle semble se rapprocher" puis il reprit sa bonhomie "
allez je vais aller boire un coup, faut s'hydrater avant les grands événements" Avant qu'il ne parte il lui demanda si il n'avait pas e probleme avec les vegetariens en ville.
Sirat s'arreta un peu surpris
"si biensur, mais j'ai l'habitude de ne pas être aprécier à ma juste valeur"Il reprit son sourire et le jeune homme lui proposa de boire un verre avec lui quand tout cela sera terminer.
"rendez vous pris, alors, tache de rester en vie jusque la"Il inclina la tête avant de recommencer à s'entrainer.
Sirat retourna finalement au chateau, ayant bifurquer pour prendre de la nourriture, il se posa sur les remparts. il regardait la forêt de sa tour de guet, fermant les yeux de temps à autres, ce qui sortirait de cette masse verte allait changé la donne demain et il ne savait pas vers quoi tout cela allait tendre.
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