Alors que notre duel continue en s’intensifiant, le public amassé pour nous regarder étant sans cesse plus nombreux et ravi d’assister à cette démonstration de force de la part d’un charismatique aventurier étranger face à leur général entraîneur préféré, Jillian prend le temps de me répondre, d’une voix suffisamment claire pour que je le comprenne sans devoir trop me concentrer sur ses lèvres, là où mes yeux fixés dans son regard prévoient déjà avec exactitude ses mouvements futurs et ses désirs de prouver qu’il est le plus fort, mais assez basse pour que toute la cour des lorgneurs ne pipe mot à ce qu’il dit.
Ainsi, il parle d’abord de ses voyages effectifs dans les cités humaines, où parler de fluides spatiaux n’est guère monnaie courante. Un peu comme sur Yuimen, en somme, même si ça semble encore plus omniprésent ici. La raison ? Il la cache, s’il la sait. Je dois me laisser aller à des hypothèses hasardeuses pour trouver pourquoi c’est si particulièrement tu, ici. Un lien direct avec les choses de la magie, peut-être, fort peu acceptée en ce monde depuis qu’elle est l’apanage des élémentaires, privant les humains, entre autres, de ces connaissances et de son utilisation. Ou peut-être est-ce dû à une politique secrète et non transparente. Protéger le peuple en le laissant ignorant, afin qu’il ne se fasse pas de film sur ce qu’il pourrait faire de telles choses, lui donnant des espoirs aveugles. Il m’est déjà arrivé de songer longuement à ce genre d’assertion. Par manque de connaissance, je ne peux hélas pas déterminer si c’est pertinent d’y songer pour Illyria et ses sœurs humaines. Je laisse donc mon vis-à-vis justifier son manque d’informations concernant ce domaine par l’ampleur de sa tâche à Ilmatar, en tant que général des armées nouvellement créées. Et je comprends très bien que ça puisse prendre énormément de temps. Moi-même, je ne pourrais juste pas. Rester lié sans possibilité de voyager, d’errer sans but ou de partir sur un coup de tête, même pour une cause noble, serait contraire à toutes mes valeurs libertaires. Il sous-entend même que sans ces tâches chronophages, il se serait lui-même chargé de cette affaire de drainage. Enfin, en partie, j’imagine. Car je sais qu’il est loin d’être contraire à la présence d’aventuriers étrangers qu’il ne connait pas du tout. Ou… qu’il est suffisamment loyal à sa Reine pour ne pas remettre en cause son jugement.
Enfin bref, tout ça pour dire qu’il ne sait rien sur l’existence probable d’un fluide spatial autre que celui présent dans les ruines d’Andarsté, et que du coup, je ne suis guère plus avancé sur le sujet. Il faudra que j’œuvre moi-même dans cette enquête qui pourrait receler la clé de tout le problème. Les puissants d’Illyria sauraient sans doute m’éclairer davantage, si tant est que je parvienne à les infiltrer efficacement.
Comme s’il avait été vexé de ma question, ou de se rendre compte de sa position pieds et poings liés à Ilmatar, il expulse son ressenti en actant une série d’attaques plus rapides, que je pare sans peine, mais non sans devoir davantage me concentrer sur ses mouvements. Arrivés en bout de ligne, alors que je reprends l’assaut plus posément, pour ménager notre respiration, il poursuit en me donnant, cette fois, des informations fort pertinentes sur ma prochaine destination. Attentif, je note mentalement tout ce qu’il me dit, à commencer par la puissance d’Illyria, et son statut au sein du Monde d’Elysian. Ainsi, j’apprends que les citoyens d’Illyria sont gorgés d’une suffisance certaine, trouvant son explication dans la notoriété et la richesse de ce qu’on peut appeler la capitale des hommes d’Elysian. Même si, au vu de son statut de cité-état, ce n’est pas tout à fait exact. Il insiste, non sans ironie, sur la présence de cette superbe au sein du gouvernement « modeste » qui dirige la cité. Jillian souligne toutefois, malgré cette condescendance généralisée, une ouverture d’esprit plus grande que certaines cités, comme Valmarin, qui se caractérisent davantage par un esprit fermé à tout ce qui est étranger. Traduction : à Valmarin, tout ce qui n’est pas humain est malvenu. Message enregistré, reçu cinq sur cinq. Je n’ai pas intérêt à me pointer là en touriste elfe, au muutos venteux activé, sous peine de me faire flécher à vue. Des gens charmants, s’il en est.
Il poursuit sa comparaison des deux cités en les qualifiant de concurrentes sur le domaine du commerce. Illyria a une position stratégique centrale d’importance, alors que Valmarin se démarque par une flotte importante, sillonnant les flots des mers d’Elysian. Un bref souvenir de la carte du monde me rappelle cependant la position d’Illyria, contrôlant intégralement l’accès d’une mer à l’autre par la voie des eaux. De quoi ronger le frein des extrémistes mariniers. Jillian poursuit en décrivant sommairement les autres cités humaines, à commencer par Arden, une cité de moindre importance dédiée à l’agriculture, allié de tous. Il poursuit avec Sihle, une ville construite dans un désert qu’il compare directement à ceux que je connais bien, sur Imiftil. Tout en combattant, j’opine du chef pour marquer ma connaissance de ces lieux. Il qualifie Sihle comme luxueuse et dotée de nombreuses ressources commerciales… Sans avoir l’esprit y étant associé. Ville de guerre, malgré ses richesses, elle a préféré s’orienter vers une spécialisation martiale qu’économique. Espérons qu’il s’agisse d’une spécialité défensive plutôt qu’offensive. Dans toute cette histoire, on a assez des tensions entre élémentaires et humains, et d’une crise politique à Illyria, pour encore y ajouter une cité belliqueuse n’attendant rien de mieux qu’une occasion pour déclarer la guerre à ses voisines. Même si… ça pourrait être un outil efficace pour obtenir plusieurs informations. Les portes s’ouvrent parfois plus facilement, en temps de guerre.
Une nouvelle pause dans son discours me permet d’ingérer toutes ces informations. Riche en contenu, son discours n’en est pas moins complexe et peu adapté à une situation de duel comme celle que nous sommes en train de vivre. Même si pour le coup, je note une certaine logique dans nos actions : le cérébral prend le dessus dans les moments plus calmes de notre combat, et peut se laisser aller à un redémarrage de performance intellectuelle lorsque la rudesse de la bataille redouble d’intensité. Ainsi, Jillian profite de sa force supérieure à la mienne pour me rudoyer un peu. J’esquive sans chercher à les parer ses coups rageurs, profitant de mon avantage de souplesse pour ce faire. Et alors que je contrattaque subtilement, visant ses failles sans qu’il ne me laisse cependant les atteindre, il reprend son discours fort intéressant, alors que je prête oreille à ses dires, une fois de plus.
Cette fois, c’est de la situation particulière d’Illyria qu’il parle. Il précise ainsi le cœur de la tension politique locale, trouvant son origine dans la maladie débilitante avancée de leur souverain, celle qui fait si peur aux élémentaires qui voient leur accord commercial pacificateur avec la cité humaine remis en doute. Ainsi, cette maladie le rend sénile et inapte à gouverner, et promis bientôt à une mort certaine, sans avoir pu lucidement nommer de successeur. Ce qui, vu la situation, semble particulièrement embarrassant, puisqu’il n’a aucune descendance directe, ce qui dans les royaumes classiques tels que je les connais sur Yuimen, constitue une priorité tout à fait arbitraire de passation du pouvoir. Rendons aux bien-pensants leurs valeurs : face à un système décadent et séculaire d’hérédité du pouvoir, comme en est paré Kendra Kâr, nombre de nouveaux systèmes, tous plus pertinents, ont vu le jour : La république d’Ynorie, par exemple, qui élit des conseillers représentants du peuple pour une période fixe. Tulorim, également, qui met en figure de proue les personnes ayant gagné le plus d’influence sur la cité, que ce soit par leur poids politique, leur richesse ou leur popularité auprès des citoyens. Même la position de tyran éclairé d’Oaxaca, dominant son peuple par la force pour le mener à la baguette vers un meilleur idéal, reste plus censée selon moi qu’une passation des rênes du pouvoir par le seul lien du sang.
Illyria ne semble pas déroger à la règle, puisque les trois principaux successeurs se battant pour le trône sont du sang du présent régent. Pour deux d’entre eux, la légitimité est notable : ce sont les fils des sœurs du Roi. Le souci se pose cependant entre eux, car l’un est premier-né de sa génération, mais fils de la plus jeune sœur du Roi, alors que l’autre est le cadet, mais enfanté par la sœur ainée du roi. Jillian note avec amertume la complexité de la situation. Il me les décrit sommairement. Leodos, par exemple, le premier et plus âgé des deux, a une position d’opposition nette par rapport aux élémentaires. Un fieffé connard, en somme, qu’il décrit comme rusé et méfiant, mais pas très intelligent. Je note la subtilité entre ruse et intelligence, qui n’est pas appréciable par beaucoup. Jillian est lui-même loin d’être bête. Le second, plus jeune, se nomme Camiran. Il a une position bien plus ouverte par rapport aux rapports avec les élémentaires, mais ne brille guère d’aucune qualité d’exception. Que vaut-il mieux, finalement ? Un mauvais souverain ouvert, ou un stratège avisé détestable au possible ? Cette dualité est cependant mise à mal par la présence d’un troisième lurron, peu connu de Jillian, puisque son ascension est assez récente, en la personne du bâtard de sa majesté : le Sieur Hascan. Lui concilie puissance économique en ayant la main mise sur les guildes de marchands de la ville, et popularité notable auprès du peuple. C’est tout ce qu’il peut m’en dire, hélas, ne le connaissant que peu.
En résumé, la situation d’Illyria se trouve être à choisir entre la peste et le choléra. La position du bâtard est idéale à tous point de vue… Et c’est bien son ombre qui pose problème ici. Je devrai faire de ma priorité là-bas l’approche des proches de ce sombre personnage. Je dois m’en référer à lui pour voir ce qu’il vaut, et où vont ses intérêts. Écarter les deux autres à son profit ne sera alors plus qu’une broutille… Si tant est qu’il en vaille la peine. Avant de me prononcer sur un choix, donc, je dois en apprendre plus sur lui… Et je ne saurai le faire qu’une fois là-bas. Au moins, ça me fixe des objectifs clairs.
La pause entre deux réponses se fait ici plus longue, et nous nous adonnons avec plus de vivacité à notre duel amical, feintant et esquivant, bondissant de biais pour défendre ou attaquer, tourbillonnant l’un autour de l’autre dans un fracas métallique de nos lames qui s’entrechoquent. Le ballet presque aérien se poursuit avec toujours plus de ferveur, sans qu’un vainqueur ne soit déclaré. Loin de là, même. Il faut dire, par rapport à d’habitude, je ne cherche pas à le vaincre à tout prix : je laisse à mes combats à mort les sales coups qui humilient mon adversaire. Ici, le but est de prendre une bonne leçon d’escrime comme je n’en ai jamais eue, pas de le défier ouvertement ou de critiquer sa force devant ceux de qui il a la confiance aveugle. Aussi me borné-je, malgré quelques opportunité de putasserie notable, à rester vaillant et honorable dans ma manière de combattre, laissant à l’escrime pure tout l’art dont elle peut faire preuve.
Il finit cependant par poursuivre, évoquant cette fois les autres espèces d’Elysian, comme demandé par mes soins. Il indique les nains comme éteints depuis le Crépuscule des Dieux. Une race autrefois forte sur nombre de mondes, qui va vers son lent déclin, d’où qu’ils soient. Le peuple des petits hommes barbus faillit. Il précise, concernant elfes et lutins, qu’ils ne sont pas exclus par les autres, mais qu’ils s’isolent eux-mêmes des autres sociétés par souci de préservation. Ainsi, la présence d’un elfe entre les murs d’Illyria n’est pas totalement incongru, mais suffisamment inhabituel pour attirer l’attention. Ça peut avoir ses avantages… Comme ses inconvénients. J’ai la grande qualité de pouvoir m’attirer tant les projecteurs que de rester dans l’ombre, de par mon pouvoir de métamorphose. J’en userai sûrement, dans cette ville qui nous est promise. Apparemment, les elfes accusent les hommes d’être responsables de la mort d’Ankh Onaka. Passivement, puisque les hommes semblent l’avoir oublié. D’instinct, je sens que ces peuples sont sans doute moins impliqués que les humains dans toute cette histoire. Ils ne seront, dans cette aventure, qu’une parenthèse. Je ne vois pour l’instant pas l’intérêt de m’y attarder plus longtemps.
Il me vient une question, une seule encore à lui poser, pour préparer au mieux ma venue à Illyria. Et il semble le plus indiqué ici pour y répondre.
« Vous dites que vous vous y êtes rendu, par le passé. Vous seul ici pourrez donc me répondre. Avez-vous des connaissances, là-bas, d’anciens amis, alliés ou… conquêtes, peut-être, qui sauraient être des personnes de confiance ? Auriez-vous des contacts qui partageraient vos valeurs et celles des élémentaires, qu’ils soient des gens du peuple ou du gouvernement, marchands, nobles, conseillers et j’en passe ? Et… peut-être aussi des gens à qui confier des informations pour qu’elles vous soient transmises ? Sans ça, nous serons coupés de vous, là-bas. Et si la situation évolue ici, dans les Crocs, il nous faudra savoir sur qui compter pour nous renseigner. »
Une nécessité absolue. J’espère qu’il y aura pensé. Il reste un instant songeur, et s’applique subitement à exercer des mouvements bien plus techniques, me forçant à me concentrer pour ajuster au mieux mes mouvements de défense. Maladroitement, parfois, je parviens néanmoins à parer ses coups, mais le constat est là : je manque de technique. Il n’hésite d’ailleurs pas à me le souligner, au sein d’un discours dénué de toute condescendance, qui relate d’abord mes qualités de combattant avant de mettre le doigt sur les quelques défauts qui m’animent. Je m’en explique rapidement :
« Oui, c’est bien possible. Je suis un pur autodidacte, en matière de combat. J’ai appris sur le tas, comme on dit, sans jamais prendre de cours normé, comme vous en donnez ici. »
Il n’empêche que malgré ça, il ne soit pas parvenu à prendre le dessus sur moi. Ma technique a des défauts, mais je compense assez bien par mon expérience du combat. Je suis cependant ouvert à ses conseils, et lorsqu’il me propose une démonstration de technique, je suis réceptif intégralement. Sans crier gare, le brillant Jillian active le pouvoir de son muutos, se rendant plus aérien, moins visible, moins prévisible aussi dans ses mouvements. Et d’assaut en assaut, il me met petit à petit en difficulté. Je suis obligé de battre en retraire, de reculer vivement pour éviter ses coups. Reculant de la sorte, je me retrouve à l’extérieur : il m’a poussé hors de la salle d’entraînement pour que nous poursuivions hors des murs du palais, dans les terrains extérieurs bordant celui-ci. Là, il m’indique que la maîtrise du muutos du vent peut servir en combat pour tromper mon adversaire, feinter et porter des attaques plus précises et imprévisibles, tout en restant sécure. J’acquiesce alors qu’il me laisse l’opportunité d’essayer.
Je prends une longue inspiration, et me concentre sur le tatouage à l’intérieur de mon poignet. Celui-ci s’illumine comme plus tôt les marques sur l’esprit lupin du vent, et mon muutos s’active, alors que mon corps, épousant mes mouvements, se fond un peu dans les airs, rendant moins précise la perception que les extérieurs peuvent avoir de moi. Je suis au milieu de sylphes. Ils sont habitués à ce type d’effet. Mais j’imagine sans mal la surprise d’un peuple qui n’a jamais rien vu de tel. Un avantage certain que je pourrais prendre, lors de combats futurs.
Profitant de cette instabilité visuelle, je fais mine d’attaquer d’un côté, changeant au dernier moment ma portée pour diriger différemment mon attaque, trompant mon adversaire en feintant, tournoyant pour le perdre dans ces volutes émanant de moi afin d’être moins bien perçu. Et la technique fait mouche. J’atteints pour la première fois mon adversaire, d’une touchette qui claque sur son armure sans l’abimer pour autant. Je m’en voudrais de déparer cette armure finement ouvragée, plus prête à parader qu’à se retrouver en combat, si j’ai un avis à donner, mais qui doit quand même suffisamment protéger pour ses activités quotidiennes ici, à Ilmatar. Fort de cette touche, j’enchaine sur une série de pas chassés qui, dans la vitesse du mouvement, à l’effet flou augmenté par les volutes aériennes qui me suivent et me rendent imprécis à cibler, perd complètement Jillian. Il a beau s’y attendre et être au courant du subterfuge, il ne s’en laisse pas moins prendre au piège. La technique est infaillible. Là où une feinte peut être prévue en connaissant bien son adversaire, ce nouveau type d’effet a une forte probabilité d’être impossible à parer ou à prévoir. Les mouvements sont trop erratiques, imprévisibles, et surtout indistinguables. Je tâche d’être sans cesse en mouvement, pour accentuer la présence du muutos, et ne paraitre plus qu’un esprit libre, libéré même de son corps, face à mon adversaire.
Je tourne autour de Jillian comme un vautour frénétique autour de sa proie, je virevolte, brumeux, filant comme le vent en lui ascénant à l’occasion l’une et l’autre touche qu’il ne peut voir venir. Combattant confirmé, il en pare certaine de sa lame, mais se laisse vite submerger par la rapidité et l’efficacité de mes actions. De taille, d’estoc, je vise ses pieds, ses spalières, ses protections d’avant-bras pour tenter d’y mettre de petites touches amicales, mais précises et incisives, les moins prévisibles possible.
Je m’écarte soudain de lui, lui laissant l’occasion de respirer, le lorgnant d’un air fier.
« Comme ça ? Mieux ? »
Mais aussitôt, sans lui laisser plus de répit, je fonds sur lui une nouvelle fois, me fendant pour le piquer au vif d’une pointe expressément émoussée pour ne pas le blesser. Dans ma frénésie du muutos, je laisse mon arme changer d’apparence à chaque coup porté, modifiant encore davantage l’effet de surprise. Stilet, sabre, épée longue, elles piques, coupent, heurtent de différents angles, avec différentes manières d’approche, si bien que Jillian ne sait de nouveau plus où donner de la tête.
Je finis mon numéro en changeant mon arme en long fouet, que j’entoure en quelques voltes autour de mon adversaire déconfit, le ligotant sans qu’il ne puisse plus rien faire. Cessant tout mouvement, je me colle contre son dos et mes lèves viennent effleurer son oreille, dans un murmure :
« Je suis pleni de surprise, mon général. »
Et mon arme, libérant le sieur Averosa, reprend la forme d’un petit poignard que je glisse à ma ceinture, prêt à recevoir les retours acerbes de mon formateur d’un jour sur ma pratique de sa technique.
Je pense, ceci dit, avoir retenu la leçon : Ne faire qu’un avec le vent. Être le vent : libre, inarrêtable, imprévisible et mordant.
[3149 mots]
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