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 Sujet du message: Re: Ilmatar - Cité des Sylphes
MessagePosté: Sam 8 Aoû 2015 16:08 
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Ilmatar – Salle d’entraînement

Jillian : Réussite
Baratume : Réussite


    Jillian observe Baratume avec sérieux, le visage impassible mais dans ses yeux brille une petite lueur amusée, comme s’il prenait plaisir à l’entraînement, sachant qu’ils ne font que croiser le fer pour le plaisir.

    Le premier coup de Baratume est aisément paré par le tulorain, d’un léger revers de son épée il fait glisser la lame du rôdeur tout en se décalant sur le côté. Il réplique alors d’un petit coup vers ses jambes, plus destiné à tester à vitesse qu’autre chose que Baratume parvient à parer. Le prochain coup est à présent à lui.


[Baratume - xp : 0,5 (post)]


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 Sujet du message: Re: Ilmatar - Cité des Sylphes
MessagePosté: Mar 11 Aoû 2015 11:09 
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Jillian garde un air sérieux. Son visage semble taillé dans la roche, mais j'aperçois néanmoins une petite lueur amusée dans son regard. Il a l'air d'apprécier les duels, et le fait que je veule bien que l'on confronte nos lames doit le réjouir.

Mon premier coup, qui avait pour but de prendre la température, est facilement paré. Il fait glisser ma lame sur la sienne, neutralisant ainsi le danger. L'homme se décale ensuite pour décoller les deux armes, et prendre un peu d'espace. Jillian semble savoir se servir d'une lame. Son grade de Général et son duel avec le sylphe en témoignent. Sa riposte ne se fait pas attendre et il tente de m'envoyer un petit coup vers mes jambes. Rapide, aux aguets, je l'esquive sans mal. Ce coup était l'équivalent du mien, un simple test pour voir si je me débrouille en esquive. Jusque là je ne m'en tire pas trop mal.

Me reculant un peu, en position défensive, je relève un peu ma garde et je prévois mon prochain coup. Je me demande si l'énergie intérieure que j'ai utilisée lors de mon combat en arène est encore active sur ce monde. Je ne la maîtrise pratiquement pas, mais cela ne coûte rien d'essayer. Je me concentre donc, mes yeux fixés sur Jillian. Mon esprit est ailleurs, l'espace de quelques secondes. J'accumule petit à petit cette étrange énergie dans mes bras et dans mes mains. J'espère me donner un peu plus de force grâce à cela. Je ressens des picotements dans mes bras. C'est à ce moment-là que je décide de passer à l'action. Je m'avance légèrement et tente un coup visant à désarmer mon adversaire. Je ne sais pas trop comment fonctionne l'énergie que j'ai accumulée, j'essaye donc de faire en sorte de la relâcher dans ma lame pour lui donner plus de puissance.

Dans l'idéal, il faudrait que ma lame vienne heurter celle de mon adversaire, le plus proche de sa garde possible. Au mieux cela le désarmera, au pire cela le déstabilisera quelques secondes. Le temps de tenter un nouveau coup.

----------------------------------------------------------------------------------------------
Tentative d'apprentissage de la CC AA :

Botte : Cette technique sert à faire voler l’arme/les armes que l’adversaire tient en main, ce qui le désarme et le perturbe, en plus de risquer de le blesser (Attaque à for+0/lvl). L'arme/les armes est/sont envoyée(s) à [lvl/2]m de distance plus loin, ce qui prend [lvl/10]tours pour la/les récupérer, minimum 1.

_________________


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 Sujet du message: Re: Ilmatar - Cité des Sylphes
MessagePosté: Mer 12 Aoû 2015 10:38 
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Ilmatar - Salle d'entraînement

Baratume : échec.


    Jillian évite aisément l’attaque de Baratume visant à le désarmer, mais hoche la tête d’un air appréciateur.

    - Ton poignet est trop ferme et pas assez souple, il risque de casser lorsque tu tentes ce genre d’attaque.

    Pour prouver son propos, Jillian réplique à son attaque en déviant légèrement son épée, infligeant une légère douleur au poignet de Baratume, mais il s’arrête avant que cela ne le fasse réellement souffrir.

    - Mais pas trop souple non plus ou tu ne supporteras pas le poids de l’arme.

    Il se lance alors dans la démonstration de la botte, faisant glisser sa lame sous celle de Baratume et en lui imprimant une légère rotation. Encore une fois, il ne met pas toute sa puissance et s’arrête avant de le désarmer.

    - Essaie de nouveau.


[Apprentissage : non validé, il est trop court, même pour une quête, mais tu peux poursuivre l'apprentissage sur ta réponse.]

[Baratume - xp ; 0,5 (post)]


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 Sujet du message: Re: Ilmatar - Cité des Sylphes
MessagePosté: Mer 19 Aoû 2015 12:10 
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Le Général Jillian esquive une fois de plus mon attaque avec brio. Il s'est juste contenté de bouger sa lame au dernier moment. Il est rapide, un vrai vétéran. Il hoche néanmoins légèrement la tête, ne répliquant pas tout de suite. Il me déclare gentiment que j'ai mis trop de fermeté dans mon poignet. D'après lui il ne doit pas être trop ferme, sinon je risque de le casser en tentant ce genre de botte.

Me démontrant ce qu'il vient de me déclarer, il réplique doucement en déviant un peu mon épée. J'ai gardé la même prise, et comme il me l'a dit, une légère douleur s'élève de mon poignet. Il s'arrête avant de me faire trop souffrir. J'ai retenu la leçon et je ne pense pas refaire cette erreur dans un vrai combat.

Il continue néanmoins ses conseils, se révélant être un vrai pédagogue. Il me met en garde sur le fait d'avoir un poignet trop souple. Ni trop ferme, ni trop détendu. Voilà la bonne technique.
L'homme enchaîne alors avec l'exécution de la botte que j'ai essayé de réaliser. Il fait glisser son arme sur la mienne tout en effectuant une légère rotation avec. Alliant adresse et force, il s'arrête avant de me désarmer complètement.

Je souris légèrement. Il me demande d'essayer à nouveau. Je ne me fais pas prier, et j'abandonne mon idée concernant l'utilisation de l'étrange énergie intérieure. Cela ne sert visiblement à rien dans ce coup là. Et il vaut mieux essayer de le réaliser sans pour voir si j'y arrive.

Je remonte donc ma lame et tente à nouveau de le désarmer. Je me concentre particulièrement sur mon poignet et sur le mouvement à donner à ma lame. Mon bras n'est ni trop tendu, ni trop souple. Mon épée fait partie intégrante de mon corps. C'est ce que j'ai toujours essayé de percevoir. Une arme doit être une extension d'un bras.

C'est donc en appliquant les conseils reçus que j'effectue la botte. J'essaye de faire glisser ma lame contre la sienne, comme il me l'a fait il y a quelques secondes. Le tout en lui faisant faire une légère rotation visant à forcer mon adversaire à lâcher prise.

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 Sujet du message: Re: Ilmatar - Cité des Sylphes
MessagePosté: Dim 23 Aoû 2015 16:38 
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Ilmatar - Portes d’entrée

Pour Korë et Séréna


    Avant que Telam ne puisse répondre, ils entrèrent dans une petite gorge qui déboucha sur un admirable spectacle. Le soleil couchant illuminait un lac montagnard de reflets ocre et jaunes duquel s’envolèrent une nuée d’oiseaux. Sur l’une de ses rives un escarpement surgissait, surmonté d’une cité aux fières tours qui s’élevaient en flèches qui tutoyaient les cieux. Si elle n’était pas grande, elle n’en était pas moins étonnante.

    Image


    - Mon frère s’est chargé de l’accueil des aventuriers, je n’ai donc pas rencontré la majeure partie d’entre eux. Seulement un jeune homme spontané, possédant sans doute un fluide ou deux et un homme, un guerrier ayant un bras en moins. Je crois que vous êtes une bonne dizaine. Quant à leur profil… Il vaudrait mieux demander ça à mon frère, Jillian, le Général d’Ilmatar.

    Leurs pas les menèrent jusqu’aux portes de la ville, manifestées par deux grandes arches dont les portes étaient ouvertes, accueillant les aventuriers en leur sein. Les bâtiments de la cité d’Ilmatar étaient de pierre blanche, construits dans une architecture aérienne s’ornant volontiers de tours et de fanions colorés qui s’agitaient au rythme d’une douce brise qui traversait le lac pour remonter sur la ville. Les rues étaient agréables, propres, placées en cercles concentriques par rapport au point haut de la colline et étaient reliés par d’autres rues en traçant les rayons. Sur cette colline se trouvait le palais d’Ilmatar, d’où se dressaient de multiples tours qui s’élevaient vers l’empyrée, à l’image du reste de la cité.

    Dans les rues se trouvaient de nombreux êtres aériens qui vaquaient à leurs occupations quotidiennes, se retournant avec curiosité au passage de la troupe. Les sylphes, car tels étaient les habitants de la ville, pouvaient sur certains points ressembler à des elfes, dans leur finesse, dans la grâce avec laquelle ils se déplaçaient, donnant presque l’impression de flotter. Ils avaient tous la même particularité que Korë : leurs corps semblaient s’étioler dans les airs, bien que le phénomène, chez eux, soit bien plus marqué.

    Au bout de plusieurs dizaines de minutes de marche, ils parvinrent finalement au haut de la colline, face aux marches du palais. Sur celles-ci se dressait une femme qui descendit à leur rencontre, chacun de ses pas la perdant dans une volute éthérée.

    Sa chevelure était d’un blanc neigeux, encadrant un visage d’albâtre aux yeux turquoise brillants d’un éclat rare et à la peau lisse, à l’image de celle des elfes qui ne vieillissent jamais. Il se dégageait d’elle une douce bienveillance teintée de sagesse et de force, rehaussé par un maintien altier cependant dépourvu de condescendance. Au contraire, elle appréciait la venue des deux aventuriers avec un sourire de bienvenue ornant ses lèvres d’un rose pâle et un éclat amusé dans les yeux. Tout son être semblait perpétuellement osciller entre volutes aériennes et matérialité, comme s’il hésitait entre les deux états.

    Elle ne portait aucun bijoux, aucun ornement à l'exception d'un simple pendentif relié par un lien de cuir.

    Image


    - Bienvenue sur Elysian, chers aventuriers,
    leur dit-elle d’une voix douce dans laquelle on retrouvait son sourire.

    - La Reine Aaria’Weïla d’Ilmatar, la présenta simplement Telam.

    Le soldat avait simplement hoché la tête à l’égard de la reine, hochement auquel elle avait répondu de la même manière.

    - Je n’ai nul besoin que l’on me rappelle qui je suis, répliqua-t-elle. Aaria’Weïla suffira largement. Mais venez, entrez dans le palais, nous avons quelques rafraîchissements et vous devez regorger de questions…

    Sur ces paroles, elle leur fit signe de la suivre à l’intérieur du dédale des hauts et délicats couloirs de la cité des Sylphes.


Ilmatar - Salle d'entraînement

Pour Baratume

    L’arme de Baratume manque de peu de faire tomber celle de Jillian, cependant celui-ci d’un léger mouvement, parvient à garder sa lame en main. Cependant, il sourit et range son épée.

    - C’est exactement ça, faites-le dans un combat normal et vous parviendrez à ôter l’arme des mains de votre ennemi !

    Tout en prononçant ses mots, il donna une tape bourrue sur l’épaule de Baratume. Sur ces entrefaites apparu un Sylphe qui vint murmurer quelques paroles à Jillian avant de s’en aller. Le Général se tourna vers Baratume, son sérieux reprit.

    - Terhenetar, l’esprit du vent, en a terminé avec le Sergent Cromax et vous appelle. Je vais vous mener à lui.

    Il lui fit signe de l’accompagner et tous deux retournèrent dans les couloirs d’Ilmatar jusqu’au jardin. Il passèrent au travers, poursuivant l’une des allées jusqu’au bout, jusqu’à parvenir à une petite porte de bois qui ouvrait l’enceinte qui entourait les jardins. Jillian ouvrit la porte et invita Baratume à passer au travers. Il se retrouva alors sur un petit chemin qui serpentait, entouré d’arbres et de plantes foisonnantes, assez semblable au jardin, quoi que bien plus dense.

    Il mena Baratume jusqu’au bout de ce sentier, jusqu’à une petite clairière recouverte de neige immaculée, bien qu’il ne fasse pas froid dans la cité des Sylphes, la température dans ce lieu semblait s’être refroidie. Dans la clairière se trouvait un lac gelé au-dessus duquel trônaient de gros rochers.

    « Bienvenue dans mon antre, Baratume de Tulorim, homme de la nature et des bois. »

[Apprentissage : validé.]

[Baratume - xp ; 0,5 (post) ; 0,5 (entraînement) ; 0,5 (apprentissage de la CC)]


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 Sujet du message: Re: Ilmatar - Cité des Sylphes
MessagePosté: Lun 24 Aoû 2015 14:09 
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La technique enseignée par Jillian fonctionne bel et bien. Tout se passe comme prévu et j'effectue la botte avec rapidité et précision. Je ne vais pas jusqu'à le désarmer car cela ne servirait à rien dans le cadre d'une leçon comme celle-là. Le Général voit que je sais maintenant bien faire ce que j'ai voulu apprendre, et il range son arme, tout sourire. Me félicitant, il me donne une tape sur l'épaule. Ce n'est peut-être rien, mais je me sens légèrement rougir. Ce n'est pas tous les jours qu'un gradé de l'armée de Tulorim me félicite. Il semble bien m'appréciais, et c'est tout à fait réciproque. Je ne trouve rien à dire sur le moment, peut-être devrais-je le remercier, ou en profiter pour lui demander de m'apprendre d'autres techniques..

Mais je n'ai pas le temps de m'exprimer qu'un sylphe fait son entrée et murmure quelques mots à Jillian. Je ne l'ai presque pas vu entrer tant sa démarche est légère, fluide et discrète. Cela me rappelle alors que je marche moi aussi comme tel, du moins le visuel est presque le même.
Le Sylphe repart, ayant livré son message. Mon interlocuteur se tourne alors vers moi et m'annonce que l'esprit du vent, le fameux Terhenetar, est désormais libre et m'appelle. Cromax en a donc finis avec lui. Jillian entreprend alors de me guider jusqu'à l'esprit.
Inconsciemment, j'ai une boule au ventre. J'ai un peu peur de ce que je vais voir, trouver, entendre là-bas. Je ne sais pas pourquoi mais je suis comme ça. Mais ma curiosité l'emporte et je me refuse à faire demi-tour. Et puis le but est que je maîtrise mon mutoos, pour ne pas trop me faire remarquer une fois la mission débutée.

Nous traversons donc les différents couloirs pour nous retrouver dans le jardin de la cité. L'endroit est savamment emménagé et le rendu est de toute beauté. Décidément, cette cité a vraiment du charme. J'y emménagerais bien, une fois ma noble carrière d'aventurier terminée. Je m'imagine bien vieux, sans dents, sans cheveux, et juste avec une barbe, fumant une longue pipe en bois blanc, assis là, au milieu des plantes. Cette vision m'arrache un sourire rêveur. Peut-être terminerais-je mes jours comme cela. Ou peut-être mourrais-je en combattant un puissant dragon. Ou pas...

Mes rêveries et bêtises cessent lorsque Jillian ouvre une petite porte en bois. Nous la traversons et je comprends que nous sommes sortis du jardin pour nous retrouver dans un espace un peu plus mystérieux, un peu plus sauvage. Cet endroit me plaît encore plus que le précédent. Je me sens bien plus vivant. Nous nous engageons donc sur un petit sentier qui me rappelle instantanément les petites pistes que j'utilisais lors de mes escapades forestières.

La température baisse peu à peu, et c'est dans un frisson que je m'approche, aux côtés de Jillian, d'une petite clairière enneigée. Il n'y a aucun élément vraiment important à notifier, si ce n'est la présence du lac gelé et des quelques gros rochers se trouvant à sa surface. Le lieu n'est pas sans charme, mais je sens comme une odeur de mystère l'entourant.

Une voix s'élève. Elle ne semble pas réelle et je me demande même si elle ne s'adresse pas directement à moi à travers mon esprit. C'est la première fois que j'affronte ce genre d'expérience et le tout est plutôt déstabilisant. Je mets donc quelques secondes à comprendre et à répondre. L'être me souhaite la bienvenue dans son antre et m'appelle l'homme de la nature et des bois. Le plus étrange est sans doute le fait qu'il connaisse mon nom et ma ville.

Je passe sur ce détail, après tout, c'est un esprit. Il doit sûrement avoir le droit de faire tout et n'importe quoi, et même de savoir des choses improbables.

« Bonjour à toi, Esprit. Tu m'as appelé, je suis ici. Et je me comporterais comme ton noble serviteur en ces lieux. »

Ma réponse est brève, mais précise. Je ne suis pas du genre très ouvert, mais mes derniers mots ont été choisis avec précaution. Si je peux l'aider, il m'aidera sûrement aussi.


(683 mots)

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 Sujet du message: Re: Ilmatar - Cité des Sylphes
MessagePosté: Mar 25 Aoû 2015 17:59 
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L'odeur des conifères et de leur résine s'est dissipée depuis longtemps, le trio chemine à présent en silence au sein d'une gorge qui ne tarde pas à livrer son joyau : Ilmatar, la blanche, flirtant avec les cimes nuageuses sous le soleil couchant. Comme pour annoncer leur venue et rivalisant avec l'astre de jour en linceul d'ocres, une nuée d'oiseaux prend son envol marquant ainsi le lac de ses ombres dansantes et chaloupées.

Rompant avec la magie de l'instant, c'est ce moment précis, sans doute parce que le terrain s'y prête pour la première fois depuis longtemps, que Telam choisit pour lui répondre. L'homme qui les accompagne n'a rencontré qu' «un jeune homme spontané, possédant sans doute un fluide ou deux et un homme, un guerrier ayant un bras en moins ». Avec Séréna et sa petite personne cela fait quatre aventuriers seulement sur les dix annoncés et pas des plus expérimentés apparemment. Le reste des troupes, il ne l'a pas vu.

(Une gamine, deux jeunes hommes et un manchot... Reste à espérer que les six autres soient plus aguerris que nous!).

Si la réponse du milicien s’avère, une fois de plus, quelque peu décevante de par son approximation, elle n'en est pas pour autant des plus inintéressantes. Korë vient d'avoir un embryon de réponse à l'une de ses questions, de celles qu'il n'a pas posées. Telam n'est apparemment qu'une seconde main, pour être plus précis, il est le frère du Général d'Ilmatar, Jillian Averosa.

Suivant le bord de l'étendue d'huile, tendue comme un miroir où le paysage viendrait en un concert s'y dédoubler, le groupe gagne les portes de la petite cité aux tours effilées. Grande ouverte, n'offrant aucune résistance et se livrant aux visiteurs, elle est construite en olive et abrite en son centre un palais perché sur une colline. Balayées par une douce brise, les rues, dont l'incroyable propreté rehausse la blancheur des pierres et la délicatesse des édifices, tranchent avec celles de Tulorim. Ça et là, comme autant de petites mains colorées s'agitant sur leur passage, des fanions ondulent dans le vent du soir. Cette cité parait construite à l'image de son peuple, le terme aérien est celui qui vient le plus promptement à l'esprit.

Korë s'y sent instinctivement bien. Est-ce parce qu'elle a des petits airs de Cuilnen ? Ou bien qu'il semble, comme les passants, lui aussi s'évanouir en un souffle ? Son attention se porte de nouveau sur son propre corps. L'étrange sensation qu'il ressentait au contact du sol a disparu, tout comme s'était dissipée la morsure du froid qu'il avait éprouvée jusqu'au tréfonds de ses os après le passage de la porte brumeuse. (Sans doute un temps d'adaptation nécessaire au Muutos…). Reste cette vision étrange de ce corps qui se délite pour réapparaître l'instant d'après.

Cette impression est nettement plus marquée chez les habitants d'Ilmatar desquels il émane une grâce inouïe, proche de celle qui se dégagerait d'un elfe. Quelque chose de comparable de par leur silhouette, certes, mais c'est autre chose encore. Ils semblent littéralement ne pas toucher sol. Cette vision, bien qu'irréelle à première vue, n'est pas totalement surprenante à bien y réfléchir, les pieds disparaissant à chaque mouvement et la dématérialisation s'accentuant encore avec la vitesse. (Oui, c'est ça, ils ne marchent pas, ils glissent! Ils glissent et s'évaporent! En tout cas, c'est l'impression qu'ils donnent).

Évoluant comme en un rêve éveillé, Korë traverse, de longues minutes durant, les rues de cette cité où les regards curieux des élémentaires se mêlent aux siens.

Le palais, enfin, et sa longue volée de marches de laquelle descend, en les effleurant à peine, une jeune femme à la beauté éthérée et immaculée. Sa chevelure qui n'est pas sans rappeler les cimes enneigées des hautes montagnes qui entourent le lieu, sa peau à la pâleur d'une aube naissante, la douceur de ses traits que viennent rehausser les deux vives turquoises de ses yeux, sa démarche assurée et digne, ainsi que son sourire franc et sincère teinté d'un amusement non dissimulé, tout semble concourir au prolongement de ce songe dans lequel le jeune yuimenien est plongé depuis son arrivée à Ilmatar.

Amusée, il doit y avoir de quoi en contemplant la mine du jeune aventurier ! Lui, un rien blasé et désabusé en général, si distant avec les choses et ne se laissant que peu imprégner par les événements, se trouve pris par une foule de sentiments contradictoires. Entre ses interrogations quant au bien fondé de cette mission et la quiétude qu'il ressent au contact des élémentaires, il se retrouve quelque peu désorienté, comme pris en tenaille par deux principes qui se rejetteraient l'un l'autre. Mais pour l'heure, il n'a pas envie de lutter ni de raison garder, il préfère s'abandonner à ce moment unique.

- Bienvenue sur Elysian, chers aventuriers, La voix est à l'image de la femme : sereine, emprunte de simplicité et d'hospitalité.

- La Reine Aaria’Weïla d’Ilmatar, la présente simplement Telam.

Korë aurait pu marquer son étonnement à cette annonce, mais il n'en fait rien, aucune trace de surprise ne se peint sur son visage. Il a lâché prise et ne s'étonne de rien. Dans ce monde qui ne semble pas régi par les mêmes lois que le sien, qu'une reine accueille en personne et sans autre formalité deux jeunes aventuriers n'a rien d'incongru comparé à tout ce qui l'entoure. Il se félicite même d'échapper ainsi à la longue farandole de courbettes et de simagrées en tous genres.

- Je n’ai nul besoin que l’on me rappelle qui je suis, réplique-t-elle. Aaria’Weïla suffira largement. Mais venez, entrez dans le palais, nous avons quelques rafraîchissements et vous devez regorger de questions…

La suite le conforte dans cette idée, (aucun signe ostentatoire de royauté que ce soit dans sa tenue ou ses manières… donc au diable les titres !). Le semi-elfe, conquis et désarmé par tant de simplicité et d'intelligence relationnelle, tombe irrémédiablement sous le charme de cette femme et de son peuple.

- Aaria'Weïla, soyez remerciée de votre accueil. Je me nomme Korë et vous suis de bonne grâce. Le jeune homme accompagne ses salutations d'un signe de tête et d'un franc sourire, puis joignant le geste à la parole pénètre dans le palais à la suite du petit groupe.


(1038 mots)

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Oscar Wilde


"Je choisis mes amis pour leur bonne présentation,
mes connaissances pour leur bon caractère
et mes ennemis pour leur bonne intelligence."

(Un homme ne peut être trop soigneux dans le choix de ses ennemis.)


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 Sujet du message: Re: Ilmatar - Cité des Sylphes
MessagePosté: Sam 29 Aoû 2015 00:25 
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Ilmatar – Entrée du palais

Pour Sullyvan

    Jillian et Sullyvan apparurent devant l’entrée d’un palais aux murs construits de pierres blanches délicatement ouvragées, tout en finesse et sans ostentation, simplement de la beauté. S’ils se tournaient, ils verraient le reste de la ville à l’image du palais, elle aussi toute de blanc, pourvue de tours majestueuses s’élevant vers les cieux, construites en haut d’une petite colline à flanc d’un grand escarpement surplombant un lac.

    Image


    Sur les marches se trouvent trois personnes : un semi-elfe de haute stature, aussi grand que Jillian aux cheveux en bataille noirs et aux yeux bleus ainsi qu’une femme vêtue d’habits guerriers, rousse à la peau claire. La dernière personne est une femme des plus inhabituelle. Elle porte une chevelure d’un blanc neigeux, encadrant un visage d’albâtre aux yeux turquoise brillant d’un éclat rare et à la peau lisse, à l’image de ces elfes qui ne vieillissent jamais, si bien qu’il est difficile de lui donner un âge. Il se dégage d’elle une douce bienveillance teintée de sagesse et de force, rehaussé par un maintien altier cependant dépourvu de condescendance. Au contraire, ses lèvres sont ornées d’un petit sourire et un éclat amusé se trouve dans ses yeux lorsqu’elle avise de la présence de Jillian et de Sullyvan.

    Image


    Le fait le plus étrange est que l’être entier de cette femme semble perpétuellement osciller entre des volutes aériennes et une matérialité, comme s’il hésitait entre les deux états. Le corps du semi-elfe répondait aux mêmes volutes aériennes, bien que dans une moindre mesure car elles n’arrivaient que lorsqu’il se déplaçait ou déplaçait l’un de ses membres, se fondant ainsi dans les airs. L’autre jeune femme, en revanche, irradie de lumière qui s’étend par vagues, comme des pulsations erratiques. Sur un même endroit de sa peau, la luminescence émise peut brusquement illuminer les alentours tandis qu’à l’instant suivant elle ne se résume qu’à une petite veilleuse.


Pour Sullyvan, Korë et Séréna

    Tout à coup alors qu’ils s’apprêtent à entrer dans le palais deux êtres apparaissent de nulle part, l’un d’eux est un jeune homme de belle prestance, aux cheveux blonds et aux yeux bleus, propre sur lui. Il possède également une particularité physique car des volutes sombres sortent de son corps lui-même comme entouré d’un léger voile de ténèbres qui s’accentue lorsqu’il se trouve dans un espace plus obscure. L’autre est un homme de haute stature, fier, les cheveux bruns et les yeux miel. Il est vêtu d’une cape et d'une armure stylisée, qui, si elle semble légère, n’en est pas moins efficace et c’est justement ce qui irradie de lui : un sentiment d’efficacité, de calme, non dénué d’une certaine puissance. Il s’agit là clairement d’un être pourvu de ressources en cas d’ennui, ce qui est attesté par l’épée bâtarde qu’il porte au côté, simple d’apparence, mais d’excellente facture et aux cals qui ornent ses doigts. Son visage que d’aucuns pourraient trouver beau est mangé par une barbe de quelques jours et sur ses lèvres flotte un léger sourire faisant écho à celui de la femme. Paradoxalement, il est la personne qui semble être la plus normale parmi tout ce monde, car aucun changement, aucun muutos ne semble le toucher.

    Image


    - Je vois que tu arrives à point, comme à ton habitude, Jillian, et accompagné qui plus est.

    L’homme hoche la tête.

    - Voici l’Auguste Reine Aaria’Weïla d’Ilmatar, dirigeante des Sylphes, dit-il à Sullyvan avec un sourire en coin.

    La reine hausse les yeux au ciel, comme si ces termes pompeux n’étaient qu’un vieux jeu entre eux.

    - Les Généraux ne sont plus ce qu’ils étaient… dit-elle avec un sourire démentant ses propos, avant de poursuivre à l’adresse de Sullyvan : Le nom d’un être vaut bien plus que tout ses titres, alors, comme je l’ai dis à ces deux aventuriers, prononcez seulement le mien. Mais allons plutôt discuter à l’intérieur.

    La reine les mène alors à l’intérieur du palais et ses couloirs de pierres blanches, parsemés de statues et de rares ornements finement ciselés. Quelques tentures accrochées aux murs colorent également leur chemin, réchauffant l’ambiance du lieu. Ils ne croisent que quelques rares sylphes jusqu’à parvenir à une salle, haute de plafond et relativement grande dans laquelle sont accrochées plusieurs tapisseries finement ouvragées, ajoutant des pointes de bleu, de rouge, d’or et d’argent. Une table pleine de victuailles diverses et pour tous les goûts trône sur un côté tandis qu'une autre table se trouve au milieu de la salle, sur laquelle repose une carte d'Elysian.

    La Reine s’appuie contre une table et le Général se place non loin d’elle, tous deux arborent des mines sérieuses.

    - Bien, j’ignore exactement ce que vous savez, aussi vais-je tout reprendre depuis le début. Elysian est un monde où la magie n’a pas la même place que sur cette planète qui vous a vu naître, elle n’est détenue que par nous autres, les élémentaires, là où les autres races que vous connaissez sur Yuimen n’en possèdent pas une once. Vous faites ici figure d’exception, c’est pour cette raison que les fluides d’Elysian, sauvages, réagissent aux fluides en vous venu de Yuimen et que vous subissez ces transformations, ce muutos.

    « Récemment, nous avons découvert que les fluides d’Elysian étaient drainés et nous craignons qu’à terme nous ne puissions plus protéger ces terres des ravages qu’un tel drainage entraînerait, comme ce fut le cas 1800 ans plus tôt. A ceci s’ajoute des considérations plus personnelles, car il est possible que notre être à nous, élémentaires constitués de fluide, s’en trouve lui aussi drainé jusqu’à ce que nous n’existions plus.

    Elle fit une légère pause.

    - Auriez-vous déjà des questions, avant que je ne poursuive ?


Ilmatar – Clairière de Terhenetar

Pour Baratume

    « Serviteur ? Non… je n’ai besoin de nul serviteur. Le vent n’est jamais servi ni ne sert, le vent est lui-même et cela lui suffit. »

    Sur ces mots, les vents qui emplissent la clairière semblent s’affoler, se faire plus vivaces, comme s’ils se concentraient vers le centre de la clairière, au-dessus de l’un des énormes rochers. L’air semble alors se comprimer, se mélanger pour former, petit à petit l’esquisse d’une forme, puis cette même forme se précise jusqu’à devenir matérielle. Là où l’instant d’avant ne se trouvait que du vide, un être lupin se tient alors. Il est semblable à un loup de la taille d’un petit cheval, dont la fourrure est d’un blanc immaculé, parcourue de tâches ou de lueurs d’un bleu très clair faisant écho à une marque située sur son front. L’air semble agiter sa longue fourrure de neige, la parcourant de volutes aériennes.

    De deux bonds lestes, il saute à bas des rochers pour s’avancer vers Baratume et il s’assoit à quelques mètres de lui, le regardant dans les yeux.

    « Je suis Terhenetar, l’Esprit du vent, tel que m’appelle les Sylphes, » entend-il murmuré par de multiples voix qui s’agitent autour de lui, comme perdues dans le vent.

    Le loup observe quelques instants le rôdeur avant de se lever et de s’approcher de lui et de déposer son museau sur son front. Tout autour d’eux les vents s’agitent, s’affolent, les enrobent, les isolant de la clairière. A l’endroit où le loup a posé son museau, le rôdeur ressent un léger froid, qui se répand dans ses membres jusqu’à se concentrer à un endroit particulier.

    Le loup se recule légèrement et s’assoit de nouveau.

    « Une tâche dans les hautes montagnes d’Ilmatar et tu ne seras complet qu'après l'avoir traversée. Aussi rends-toi dès à présent dans les plus hauts monts, Baratume le rôdeur, fils de Yuimen. Le vent y a saisit ton nom murmuré. »


[Baratume – xp : 1,5 (post)
Sullyvan – xp : 1,5 (post)
Korë - xp : 1,5 (post)]


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 Sujet du message: Re: Ilmatar - Cité des Sylphes
MessagePosté: Sam 29 Aoû 2015 11:06 
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L'Esprit me répondit, toujours avec cette manière si étrange et si déstabilisante. Comme si le vent lui-même me soufflait ces mots. Il décline et déclare que le vent n'a nul besoin de serviteur, le vent est lui-même. Je regarde les rochers, et je hoche doucement la tête. Il a raison. Je ne dois pas être le serviteur de quiconque après tout. Le vent, et uniquement le vent.

Je n'ai pas le temps de répondre qu'un étrange phénomène se déclenche. Le vent se lève et semble se déchaîner un court instant. L'air froid brasse un moment tout mon corps et je me sens comme revivre. Se concentrant en un unique point, au-dessus de la plus grosse roche qui me fait face, un être fait son apparition. D'abord flou et immatériel, en quelques secondes c'est un loup qui me regarde sagement. Il est peut-être important de notifier qu'il fait approximativement la taille d'un cheval et qu'il peut sûrement m'éventrer en approximativement moins d'une minute. Sa fourrure tout immaculée contient quelques tâches bleutées et il a une étrange marque sur le front. Une chose est sûre, c'est magique. L'air semble ne faire qu'un avec son pelage, et l'espace d'un instant, je me demande si je n'ai pas affaire avec une divinité.

Il bondit avec prestance et élégance pour se poser à quelques mètres de moi. Assit, il me dévisage tranquillement. De mon côté je ne bouge pas, je suis serein face au Vent. Son regard plonge dans le mien et j'entends de tout part des voix me murmuraient. Il se présente sous le nom de Terhenetar, mais précise que c'est uniquement comme cela que l'appellent les Sylphes.
Je ne réponds rien à sa présentation, j'attends patiemment la suite de ce qui semble être une étrange cérémonie.
Le loup se lève doucement et s'avance vers moi. Presque instinctivement, je me mets à sa hauteur, ployant un genou. À ce moment-là, c'est comme si nous n'étions isolés du reste du monde. Le vent nous protège, nous encercle et semble nous former comme une carapace isolante. Terhenetar pose alors son museau sur mon front. Ce geste si simple semble pourtant me transférer comme une partie de ses fluides. Un grand froid m'envahit et c'est avec des frissons que je m'aperçois qu'il converge vers un endroit, l'intérieur de mon avant bras droit.

Le contact me semble duré une éternité. L'Esprit se recule et s'assoit de nouveau, à quelques mètres de moi. Il me déclare alors, m'appelant Baratume le rôdeur, fils de Yuimen, qu'il me faut me rendre dans les monts de la cité. Et qu'une fois dans les plus hauts endroits, je serais complet.
J'acquiesce avec sérieux. Cette tâche sera menée à bien, et je compte m'y atteler dès maintenant. Mais avant, j'ai quelque chose à faire.

Je baisse la tête, toujours un genou au sol, et je défais lentement le brassard de cuir offert par Jillian quelque temps avant. Un étrange sourire s'étire alors sur mon visage blanchi par le froid. Les fluides transmis par Terhenetar ont pris une forme bien distincte. C'est donc avec une certaine joie que j'observe une sorte de tatouage. Cela m'a tout l'air d'être un griffon. Je me réjouis de ce symbole. C'est pour moi un certain honneur d'être affilié à une telle créature.

Je remets ma protection et me lève. Levant la tête, je me sens nouveau. Ma détermination est à son maximum. Et je suis bien motivé pour accomplir la quête donnée par l'Esprit. Fort de tout cela, j'aperçois les monts au-delà de la cime des arbres. Après avoir salué l'Esprit d'un regard et d'un signe de tête, je quitte la clairière en direction du mont le plus proche.

(608 mots)

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 Sujet du message: Re: Ilmatar - Cité des Sylphes
MessagePosté: Sam 29 Aoû 2015 19:27 
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Ilmatar – Vers les Monts

Pour Baratume


    Lorsque Baratume se relève, il peut se rendre compte que le muutos est maîtrisé, qu’il peut l’utiliser à loisir, se fait volute évanescente ou reprendre toute sa matérialité à souhait. Au moment où il quitte la clairière, sous le regard serein du loup, il peut entendre, faiblement murmuré par le vent.

    « Deux âmes liées par l’espace et le temps… »

    S’il se retourne, le loup n’est plus visible, l’Esprit du vent est retourné à son élément, mais il se sent observé encore un long moment alors qu’il progresse dans la forêt d’Ilmatar.

    Il s’éloigne progressivement de la cité, suivant un petit sentier serpentant vers la montagne parmi les sapins et les feuillus, atteignant bientôt ses racines. La montagne est haute, ce n’est pas pour rien qu’elle porte le qualificatif de plus haute montagne d’Ilmatar. « Jättivuori », entend-t-il murmurer par le vent tout autour de lui. Car tel est le nom de cette montagne. Tout en haut, au-dessus de lui, il peut voir les feuillus laisser place aux sapins couverts de neige et encore plus haut les pics d’albâtre qui étincellent, fiers, au soleil.

    Il sent comme une force le pousser, peut-être est-ce le vent, peut-être est-ce autre chose. Mais il sait que quelque chose l’appelle là bas, mais il ne peut savoir quoi.


[Baratume – xp : 1 (post), 0,5 (rencontre de Terhenetar)]


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 Sujet du message: Re: Ilmatar - Cité des Sylphes
MessagePosté: Dim 30 Aoû 2015 21:10 
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Ce voyage est bien plus rapide qu'avec le fluide, presque instantané et je n'ai aucune sensation particulière, hormis des acouphènes à l'arrivée certainement dus à une différence de pression entre les deux lieux. Ceux-ci s'estompent progressivement tandis que j’aperçois, juste devant moi, un immense palais tout de blanc, raffiné, gracieux et élégant. Tout en beauté, il n'en est pas moins humble et dénué de fioriture inutile et surfaite, comme une magnifique femme sans maquillage. Certaines en ont besoin ceci-dit, il ne faut pas se le cacher.
J'observe mon environnement d'un regard et peux admirer la grande cité d'Ilmatar, dans les mêmes tons que le monument, ornée de grandes tours fières et imposantes qui trônent telles les gardiennes du domaine. Celui-ci semble être construit sur une petite colline dominant un lac entouré de montagnes et de plaines.

Nous nous trouvons en haut d'un long escalier d'une blancheur immaculée où se trouvent trois personnes peu anodines. Celle qui attire d'abord mon regard est très particulière. Il s'agit d'une femme dont l'âge reste très incertain de part sa jeunesse apparente qui ne coïncide absolument pas avec l'air de son visage, sage, avisé et expérimenté. La confondre avec une elfe serait aisé. La confusion en serait renforcée par sa longue chevelure neigeuse sans aucun reflet et sa peau lisse et aussi pâle que l'ivoire. Ses yeux turquoise brillent et percent les miens lorsque nos regards se croisent, si bien que je m'oblige à détourner le mien un instant. Il se dégage d'elle beaucoup de bonté, d'humilité, mais aussi de force et de fierté. De noblesse aussi, de part sa tenue aux multiples ornement qui présage d'un rang élevé. Un garde de son altesse peut-être. Lorsque elle constate notre présence, un léger sourire se glisse sur ses fines lèvres roses et elle semble apprécier notre venue.
Son apparence n'est cependant pas le plus singulier chez elle. Son aura est palpable, son muutos est constant, puissant. Elle semble être entre deux états, tantôt solide, tantôt gazeux. Des volutes de vent la parcourent et cela lui donne l'impression d'être insaisissable.

Présent également sur les marches, ce qui ressemble à la moitié d'un elfe. L'autre moitié doit être un humain, Kendran ou whiel. Le croisement le plus commun, mais aussi le plus convenable, mêlant force et élégance. C'est d'ailleurs ce que l'on peut juger en premier en le voyant, finesse et puissance, combinées à une taille plus que raisonnable. Ses traits sont délicats mais sa mâchoire trahie son appartenance au peuple des hommes, carrée et prononcée. Ses beaux yeux bleus gris jurent quelque peu avec ses cheveux d'un châtain foncé proche du brun. Sa tenue est quant à elle à l'image du semi-elfe, un fin mélange entre raffinement et efficacité. Quelques ostentations jonchent le tout, mais le côté pratique prend le dessus, préférant les habits résistants et peu ample.
L'entièreté de son être semble devenir vent et reprendre forme au gré de ses mouvements. A la manière de l'élémentaire, mais de façon non maîtrisée et ponctuelle. Son visage est neutre et je n'arrive pas à le cerner au premier abord. Nous verrons cela par la suite.

La troisième personne est une jeune humaine, certainement kendrane, de taille moyenne pour une femme de cette ethnie. Ses cheveux sont roux, ses yeux bleus et son teint est pâle. Son visage est pur et naïf, parcouru de quelques tâches de rousseur agréables.
Sa finesse est quelque peu camouflée par une armure en cuir de piètre facture et même sa vieille lame accrochée à son côté ne lui donne pas l'air plus menaçante. Tout ce qui émane d'elle est douceur et générosité. Elle illumine de mille feux ses alentours grâce à une lumière qui s'échappe de son corps au rythme d'un tempo non défini.
C'est typiquement mon style de fille, sans artifice aucun mais belle malgré tout, avec la grâce d'une elfe même dans une épaisse armure.

L'élémentaire s'adresse soudainement au Général et sa réponse me choque quelque peu. Il ne s'agit pas là d'une garde royal ou quoi que ce soit de ce style. Il la présente comme étant tout bonnement l'auguste Reine Aaria’Weïla d’Ilmatar. Celle qui commande aux sylphes et les diriges. Je me sens tout à coup légèrement honteux pour ma méprise et me redresse dans une position plus stricte afin de faire bonne impression auprès de la souveraine. Mais les termes employés par Jillian semblent déranger la reine et celle-ci lève les yeux aux ciel, non offusquée mais simplement désabusée. Elle rétorque avec une boutade sur les généraux qui me fait esquisser un petit sourire, puis elle m'explique en quelques mots qu'elle préfère amplement que je l'appelle par son nom, qui vaut bien plus que toutes les appellations possibles. C'est alors qu'elle nous invite à la suivre à l'intérieur du palais afin de discuter.

Nous traversons de nombreux couloirs entièrement fait de pierres blanches et au plafond haut, qui ne sont que peu décorés par quelques ornements finement dessinés et de plusieurs statues, tandis que de multiple tapisseries accompagnent nos pas et plongent les allées dans une atmosphère accueillante. Rares sont les sylphes que nous croisons avant d'arriver dans une grande salle où figurent quelques draperies de teintes nobles, comme l'or, le rouge ou encore le bleu et deux longues tables en bois. L'une d'elles attire mon estomac alors que l'autre émoustille ma curiosité. Sur la première parade de nombreux mets à l'odeur accommodante que je goûterais volontiers. La seconde quant à elle abrite une carte, certainement celle du monde d'Elysian. C'est vers celle-ci que se dirigent mes nouveaux amis et je regrette un instant qu'ils ne nous invite pas d'abord au buffet. Leur mine devient sérieuse et Aaria'Waïla s'exprime finalement.

Elle nous explique que ce monde n'est pas comme le notre, que la magie n'y est détenue que par les élémentaires et que les aventuriers tels que le semi-elfe, la rousse ou moi sommes des exceptions. Les fluides d'Elysian réagissent aux fluides présents en nous et créent le muutos, ce phénomène visible qui modifie notre apparence. Elle nous révèle ensuite le fond du problème, celui qui justifie notre venue. La magie de ce monde est drainée et s'ils n'arrivent pas à protéger ses terres, cela causerait un grand ravage. Un ravage qui apparemment a déjà eu lieu, mille-huit-cents ans plus tôt. Pour finir, les élémentaires étant constitués de fluides pourraient bien disparaître totalement.
Elle fait ensuite une pause puis nous demande si nous avons des questions.

Il me faut un certain temps pour tout assimiler. Je viens d’apparaître au pied d'un immense palais avec un général qui s'adresse à moi comme son égal, pour ensuite rencontrer deux jeunes aventuriers et la reine, tout simplement, qui refuse qu'on la nomme ainsi et aimerait que je l'appelle par son petit nom. Elle nous a invité dans son humble demeure qui pourrait abriter un quart de la population d'Exech et nous voilà en train de converser tous les cinq...

(Est-ce qu'il y aura une chute à cette histoire ? Il faudra prévenir quand même, pour que je m'y prépare !)

« Heu... Puisque vous le demandez, j'aurais deux ou trois petites questions. Pour commencer, depuis combien de temps ce... drainage a commencé ? Ensuite, s'il a déjà eu lieu il y a mille-huit-cents ans, n'avez vous pas une solution pour le stopper ? Comment est-ce que cela s'est terminé à cette époque ? De quels indices disposez-vous ? Est-ce un phénomène dénué de volonté ou est-ce que cela pourrait être le fait de l'un de vos « ennemis » ? D'ailleurs, avez-vous des ennemis ? Et pour finir... »

Je m'avance d'un pas vers la table, porte ma main vers l'arrière de ma tête comme pour me gratter et prend un air un peu plus circonspect et timide.

« Est-ce que nous pouvons manger quelque chose avant de poursuivre... ? »



(1300 mots)

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 Sujet du message: Re: Ilmatar - Cité des Sylphes
MessagePosté: Lun 31 Aoû 2015 11:06 
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Après quelques pas, je remarque que mes mouvements ne se fondent plus dans l'air comme depuis mon arrivée sur cet étrange monde qu'est celui d'Elysian. L'Esprit m'avait pourtant dit que je ne serai complet qu'après être allé là où le vent m'appelle ? C'est étrange. J'arrive pourtant à maîtriser le muutos. Alors pourquoi aller tout là-haut ? Le vent a d'après Terhenetar saisit mon nom en ces lieux.
Le plus étrange, dans la situation actuelle, est sans doute la phrase que la brise semble me murmurer.

« Deux âmes liées par l’espace et le temps… »

Qu'est-ce que cela veut dire ? Je n'ai pourtant qu'une seule âme non ? Si tant est que j'en ai au moins une.. Je ne sais absolument pas ce que je vais trouver dans ces montagnes. Mais si Terhenetar pense que c'est important pour moi, alors j'irai. Je ne me retourne pas, je sais que l'Esprit est sans doute retourné sous sa forme pure, le vent. Et je marche donc d'un pas rapide et sûr. La forêt est mon environnement après tout. Je ne connais pas forcément la faune et la flore de celle-ci, donc je décide de garder une main à proximité de mon épée. L'arc n'étant pas vraiment optimal si je venais à faire une rencontre inattendue.

Je débusque, avec un peu d'observation, un tout petit sentier de terre. La piste semble être rarement utilisée , mais je n'ai aucun problème à avancer dessus. Autour de moi se trouvent d'innombrables arbres. La beauté est toujours au rendez-vous, mais je ne m'attarde pas sur ce point. Il faut que j'avance, et vite. Je redoute un peu ce que je vais trouver là-haut. Je lève la tête et m'arrête. La montagne est gigantesque, et je m'en suis bien rapproché. Toute de roche et de neige, je frissonne un instant devant ce spectacle. La nature dans toute sa splendeur.

Un nom m'est murmuré par la brise qui m'accompagne. C'est un étrange phénomène, mais je m'y fais. Le vent semble m'avoir adopté.
Yättivouori. Je ne sais pas trop d'où ça vient, comme mot, mais c'est bizarre à entendre, et encore plus à prononcer. Je murmure en effet ce nom, toujours en train d'observer là où je dois me rendre. Par chance, il fait un beau temps dégagé. Je m'aperçois donc que j'aurais à traverser deux zones, pour parvenir au sommet. Un territoire où les sapins enneigés semble légion, et un autre où de grands pics s'élancent vers la voûte céleste.
Je reprends ma marche sans perdre une minute de plus. Je veux savoir ce que je trouverai là-haut.

La route vers l'inconnue est toujours bienvenue.


(439 mots)

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 Sujet du message: Re: Ilmatar - Cité des Sylphes
MessagePosté: Lun 31 Aoû 2015 12:18 
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Avant qu'ils n’atteignent le seuil du palais et malgré l'absence évidente de porte brumeuse, deux hommes apparaissent comme sortis de nulle part. Tous deux de belle taille, l'un est brun, l'autre est blond.

Le premier, équipé d'une armure finement ouvragée et ornementée, est clairement un soldat. Sûr de lui, l'épée sagement à son côté, il affiche la tranquillité de ceux qui ne craignent que peu de choses, tandis que sa cape ondule tout aussi sereinement dans le vent du soir. Une barbe de quelques jours et des yeux couleur de miel rehaussent cette impression de calme et de maturité qui se dégage de lui.
Le second, plus jeune, est un drôle de loustic. Vêtu pour la ville, plus que pour l'aventure, il arbore quelques accessoires peu communs : un drôle de chapeau en feutre, tout en hauteur, et un pantalon maintenu non pas à la taille par une ceinture mais par d'étranges fixations au niveau des épaules. Korë n'a jamais vu ça ! Il afficherait bien volontiers un sourire d'intérêt pour une tenue si singulière, s'il n'y avait ce… difficile à définir... une sorte d'ombre semble se porter sur lui et le recouvrir entièrement, avec des veloutes qui s'échappent par moment de son être, comme des flammèches de ténèbres.

- Je vois que tu arrives à point, comme à ton habitude, Jillian, et accompagné qui plus est. S'en suit un échange visiblement taquin et complice entre la Reine et celui qu'elle vient de désigner comme étant le Général d'Ilmatar.

Après avoir longé d'interminables couloirs à la décoration sobre et épurée mais agrémentée cependant de quelques tentures, statues et autres dentelles de pierre, ils atteignent enfin une grande salle. Celle-ci, haute de plafond et aux murs parés de tapisseries, accueille en son sein deux tables. Sur l'une d'elle, des mets variés et tous plus appétissants les uns que les autres attendent quelques faims à satisfaire, sur l'autre une carte d'Elysian est posée.

A la grande surprise de Korë, c'est vers la seconde table que la Reine se dirige et sans autre préambule entame le vif de la conversation. Jillian Averosa à ses côtés, elle remise son sourire et affiche désormais un air des plus sérieux. En introduction, un léger rappel à l'intention de tous sur le muutos, rien de neuf en somme. La suite, bien que déjà portée à la connaissance de Korë par Telam s'avère être un peu plus instructive. Le drainage du fluide pourrait engendrer sur « ces terres des ravages… comme ce fut le cas 1800 ans plus tôt ». (Mille huit cents ans !) Ce n'est pas sans rappeler au jeune homme la disparition des Sindeldi…

- Auriez-vous déjà des questions, avant que je ne poursuive ? , conclut Aaria après avoir marqué une pause.

- Heu... Puisque vous le demandez, j'aurais deux ou trois petites questions. Pour commencer, depuis combien de temps ce... drainage a commencé ? Ensuite, s'il a déjà eu lieu il y a mille-huit-cents ans, n'avez vous pas une solution pour le stopper ? Comment est-ce que cela s'est terminé à cette époque ? De quels indices disposez-vous ? Est-ce un phénomène dénué de volonté ou est-ce que cela pourrait être le fait de l'un de vos « ennemis » ? D'ailleurs, avez-vous des ennemis ? Et pour finir...

C'est le nouveau venu qui vient de prendre la parole. Ses questions sont des plus pertinentes. Tout en l'écoutant Korë observe les protagonistes. Sérena continue de pulser sa lumière qui vient par intermittence grignoter l'ombre de ce premier, tandis qu'Aaria semble onduler sous les effets de la dématérialisation. La scène est des plus étranges et la concentration n'est pas des plus aisées dans cet environnement en mutation permanente ! Son regard finit par s'arrêter sur ses bottes qu'il aperçoit enfin pour la première fois depuis son départ de Tulorim. Un léger voile de poussière les recouvre et se poursuit sur le bas de son manteau.

« Est-ce que nous pouvons manger quelque chose avant de poursuivre... ? »

C'est cet instant que le semi-elfe choisit pour prendre la parole, adressant un regard entendu au jeune homme au chapeau (Je ne sais pas si ton fluide d'ombre est d'un bon présage pour la suite de nos aventures, mais voilà une bien bonne idée l'ami!) : « Cette proposition me semble des plus raisonnables ! » Il s'adresse ensuite à la sylphe.

- Si vous permettez Aaria, nous pourrions effectivement poursuivre cet échange tout en nous désaltérant et en nous restaurant. Je ne vous cache pas qu'après cette longue marche ce ne serait pas de refus. Le ton du jeune homme est courtois et son sourire plein de compréhension pour ce petit oubli dont s'est rendue coupable leur charmante hôte. N'ayant pas tous le plaisir de nous connaître, nous pourrions en profiter également pour faire quelques présentations. Il marque une légère pause.
J'aurai également quelques questions en complément de celles de mon compagnon. Vous venez de mentionner une période qui semble également correspondre à la disparition des sindeldi de votre monde. Je suppose qu'il ne s'agit pas d'une coïncidence, pourriez-vous nous en dire plus sur les conditions d'une telle extinction? Par ailleurs, puisque de potentiels ennemis sont évoqués, j'ai cru comprendre que vous soupçonniez l'une des cités humaines d'être à la l'origine de ce drainage, ce qui, d'après ce que j'en ai saisi, est la raison de notre présence ici. Avez-vous des raisons de les soupçonner eux plutôt que d'autres ? La sang-mêlé s’interrompt encore une fois et regarde à son tour Jillian.

- J'aurais également aimé connaître la composition de l'équipe d'aventuriers que vous avez réunie, afin de savoir sur quelles forces nous pourrons nous appuyer. Et à ce sujet une question qui me taraude depuis le début, peut-être ridicule, mais je vous la pose tout de même par acquis de conscience. Y a-t-il des Sindeldi parmi vos recrues ? L'idée peut paraître stupide, mais si ces derniers ont disparu de ce monde… Ce que je veux dire par là, c'est qu'il serait délicat pour des sindeldi d'œuvrer discrètement… car c'est bien de la discrétion que vous attendez de nous, n'est-ce pas ? Et qu'attendez-vous de nous au juste ?

Korë, ponctue encore et toujours son monologue de temps morts lui permettant de faire un point sur ce qu'il cherche à comprendre, permettre à ses interlocuteurs d'intégrer l'ensemble de ses interrogations et en profiter par ailleurs pour voir s'il y a quelques réactions intéressantes. Se tournant une nouvelle fois vers la Reine, il conclut avec un haussement de sourcils.

- Je vous assaille de questions, veuillez me pardonner, mais c'est qu'elles m’assaillent elles-mêmes. Ce drainage… comment savez-vous que le fluide est drainé ? Avez-vous un moyen de mesurer ce phénomène ? Et… où irait-il d'ailleurs, je ne dis pas chez qui, mais bien où ? Si seuls les Élémentaires en sont pourvus… concrètement où va le fluide ? Dans quoi serait-il contenu ou stocké ? Pour quelle utilisation finale? Et serait-il tout simplement possible pour des non Élémentaires de le dompter?

Durant ce long monologue, un poing sur la hanche relevant l'un des pans de son long manteau, Korë n'a que peu bougé pour ne pas lui aussi s'évaporer à chaque mouvement. Toutes ses manifestations intempestives du muutos finissent par lui donner le tournis !


(1209 mots)

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"Je choisis mes amis pour leur bonne présentation,
mes connaissances pour leur bon caractère
et mes ennemis pour leur bonne intelligence."

(Un homme ne peut être trop soigneux dans le choix de ses ennemis.)


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 Sujet du message: Re: Ilmatar - Cité des Sylphes
MessagePosté: Mar 1 Sep 2015 19:11 
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Ilmatar – Salle du Conseil

Pour Korë, Sullyvan et Séréna

    Les lèvres d’Aaria'Weïla s’étirèrent en un sourire.

    - Oui, mes excuses, je fais affront à toutes les règles de courtoisie. Je vous en prie, servez-vous autant que vous le souhaitez, n’hésitez pas. Prenez cependant garde au liquide légèrement vaporeux, il s’agit d’un alcool qui peut rapidement monter à la tête.

    Elle fit un geste d’invitation vers la table sur laquelle se trouvaient des mets forts variés, allant de petits fours à des légumes souvent étranges. Il n’y avait cependant guère de viande, seulement par-ci, par là. Elle attendit qu’ils se rafraîchissent un peu avant de poursuivre.

    - Le plus simple pour répondre à vos question est sans doute nous devons remonter 1900 ans plus tôt. Mais avant tout, vous devez savoir une chose sur Elysian : c’est que les Dieux sont morts.

    Elle fit une pause, les regardant chacun dans les yeux.

    - Les dieux, pour une raison qui s’est perdue dans les affres de la guerre, ont commencé à se quereller, emportant dans leurs croisades leurs priants et les races qui se trouvaient sur leur chemin. A cette époque, hommes, elfes, orques, et toutes ces races que vous connaissez sur Yuimen possédaient des fluides, à l’image de votre monde natal.

    « Cette magie était un don d’Ankh Onaka, le dieu de la magie, l’un des rares à ne pas avoir prit parti durant cette guerre. Il fut cependant l’un des premiers à mourir et à sa mort les fluides, devenus incontrôlables, se déchaînèrent, s’arrachant de ces races qui s’en trouvèrent alors dépourvues. Ankh Onaka avait pour épouse, dit-on, Caelès, déesse mère de la terre d’Elysian, aussi les fluides lui étaient intimement liés. A la mort du dieu, l’équilibre des fluides se trouva rompu, entraînant dans ses rais une déstabilisation d’Elysian. Séismes, raz-de-marée, éruptions volcaniques se succédèrent. Ce fut au court de la plus violente des éruptions, celle du volcan Erta Ale, que les Sindeldi périrent tous, jusqu’au dernier. Ce fut le Crépuscule des Dieux.

    « Caelès, pendant ce temps, pleurait son époux et négligeait ses devoirs, laissant la terre ravagée et les races dépérir. Quelques rares personnes osèrent l’approcher et parvinrent à la convaincre d’agir avant qu’il ne soit trop tard. Pendant ce temps, la folie des dieux se poursuivait et un à un ils tombaient, durant un siècle. Caelès parvint, dit-on, à créer un artéfact qui canalisa les fluides en lui et, couplé à ses propres pouvoirs, elle l’utilisa pour nous créer nous, élémentaires, afin que nous fassions ce qu’elle ne pouvait plus faire : sauver Elysian. Nous parvînmes à canaliser les éléments de sorte à ramener le calme dans ces contrées et depuis nous veillons sur cet équilibre.

    « Mais les humains nous jugèrent responsables de la perte de leurs fluides et refusèrent, jusqu’à il y a peu, d’avoir le moindre contact avec nous. Avec les premiers élémentaires, nous nous installâmes alors dans les Crocs du Monde, dans les ruines de ce qu’étaient autrefois d’anciennes civilisations, rebâtissant les merveilles qu’ils avaient pu construire et qui avaient été détruites.

    Aaria’Weïla se servit un verre d’un liquide légèrement ambré. Et Jillian prit la parole.

    - Nous supposons que cet artéfact a été retrouvé, et qu’il est utilisé pour drainer les fluides. Cependant nous ignorons tout de lui si ce n’est son existence et si même il peut réellement être utilisé pour ce drainage. Les élémentaires le sentent, et les Ishtars, les élémentaires d’Ombre et de Lumière ont les outils pour le mesurer.

    Il poursuivit en répondant à certaines des questions de Korë.

    - Les aventuriers sont assez nombreux mais comptent en effet deux Sindeldi. L’un d’eux n’est autre que le Sergent Cromax, dont les multiples exploits sont sans doute parvenus à vos oreilles sur Yuimen, quant à l’autre, il s’agit d’un Sindel, Kerenn possédant quelques talents dans les fluides et sans doute dans les armes et la stratégie également. Pureté et Faëlis sont une semi-elfe et un elfe tous deux doués à l’arc. Vos rangs comptent également une lutine nommée Guasina, également archère et un homme nommé Kalas, lié à la terre, tous deux se dirigent actuellement vers Barkhane, la cité des Golems. Un Earion nommé Earnar qui prétend être noble se dirige vers Elivagar. Il y a également un autre homme qui a récemment quitté Ilmatar pour accomplir une demande de l’Esprit, il se nomme Baratume.

    La Reine reprit alors la parole.

    - La situation politique est délicate. Les élémentaires n’ont de lien qu’avec une seule cité humaine, via les accords commerciaux qu’elle possède avec Ilmatar : Illyria. C’est, économiquement, la ville la plus puissante d’Elysian, car il s’agit d’un carrefour commercial de premier choix, mais elle est balayée par des troubles politiques, car le roi avec lequel les accords ont été conclus est mourant et refuse de nommer un successeur. Elle attise la convoitise des autres Cités-Etats. Quant à celles-ci, soit elles sont trop lointaines pour que nous fassions du commerce avec elles, soit elles voient nos fluides comme une menace, une inconnue sur laquelle ils n’ont aucune maîtrise et refusent de traiter avec nous, ou encore préfèrent rester en autarcie. Je vous propose qu’une fois le muutos maîtrisé, vous traitiez le cas d’Illyria en premier, il pourra peut-être vous ouvrir des portes vers les autres villes, car c’est la seule dans laquelle nous ayons les moyens de vous faire entrer avec un certain statut sans paraître suspects.

    « Quant à ce que feront les Sindeldi de votre groupe… Plusieurs possibilités s’offrent à vous, vous pouvez d’une part vous séparer en plusieurs groupe se présentant – ou non – chacun à sa façon. Vous pourriez par exemple prétendre venir d’un autre monde afin d’entrer en contact pour le commerce, vous pouvez également être des envoyés d’Ilmatar venus discuter de l’accord économique qui existe entre nos deux villes. Quand aux contacts envers les autres cités, peut-être trouverez-vous à Illyria certaines possibilités. Vous êtes, en somme, maîtres de la situation, car vous aurez alors un regard de l’intérieur que nous ne possédons pas.

    « Si nos soupçons, et j’insiste sur le fait que ce sont des soupçons, nous n’avons aucune certitude, se portent sur les humains et qu’ils comptent parmi les races les plus instables et qui ont manifesté le plus d’animosité envers nous. C’est une race prompte à oublier et les évènements qui se sont déroulés durant le Crépuscule des Dieux doivent leur paraître bien lointains.


[Sullyvan – xp : 2 (post), 1 (questions)
Korë – xp : 2 (post), 1 (questions)]


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 Sujet du message: Re: Ilmatar - Cité des Sylphes
MessagePosté: Mar 1 Sep 2015 22:24 
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Le semi-elfe ouvre enfin la bouche et me gratifie d'un regard qui en dit long. Il semble également avoir le ventre qui le tiraille et la gorge sèche et le fait savoir à notre chère souveraine.
Son ton et son élocution inspire la confiance et la sympathie. Mon sentiment à son égard se profile quelque peu.

Il propose ensuite que nous nous présentions, avant de marquer une pause et reprendre dans un flot de questions à l'attention de la reine et du général. A la première, il soumet quelques interrogations dont la disparition des sindeldis qui correspond avec la période mentionnée par celle-ci. Au second, il demande des informations sur les autres aventuriers présents pour cette mission. C'est perspicace de sa part et je salut la performance. A nous deux, je pense que nous avons couvert l'ensemble des questionnements importants.

J'observe la scène avec attention, attendant mon tour. Cette fois c'est celui de Aaria'Weïla, qui nous répond, après nous avoir offert son plus grand sourire.
Elle commence simplement par s'excuser pour son manque de courtoisie et nous invite à nous servir au buffet, en prenant cependant garde au liquide vaporeux qui s'y trouve, un alcool quelque peu violant semble-t-il.
Je n'attends pas d'y être convié une seconde fois et me dirige immédiatement vers la table en question, accueillant nombre de mets savoureux. Le tout est très hétérogène, allant de petits pains cuisinés aux légumes forts singuliers. Mon regard parcoure l'ensemble, cherchant encore et encore.

(Et la viande ?! La charcuterie ?! Y'a qu'ça ?! Ils sont végétariens ici ou quoi ?)

Quelques cuisses de volailles et autres morceaux de je ne sais quoi. C'est bien pauvre mais je m'en contente. Je prends soin de verser quelques gouttes du liquide visiblement réservé aux personnes averties dans un délicat verre dont l'éclat ferait pâlir la peau du plus bel elfe et m'empresse d'y goûter, avec prudence.
La puissance de l'alcool est autrement supérieur à ce que j'ai connu jusque là et ma gorge le ressent également. Une toux me prend un instant, avant de se calmer lorsque je la nettoie avec de l'eau, boisson bien plus sûre et rafraîchissante.

(Elle mentait pas la bougre !)

Après m'être confortablement rassasié, je me retourne en direction de nos hôtes, les invitants à poursuivre. C'est malgré tout la mine chaude et le teint rougeâtre que je les écoute, la liqueur m'ayant quelque peu altéré.

La suite de son discours est des plus surprenante. Il y a de ça mille-neuf-cents ans, les dieux sont morts. Son air avenant s'est effacé lorsqu'elle prononce ces mots et elle nous fixe droit dans les yeux chacun notre tour.
Les races jadis présentes sur Elysian étaient semblables aux nôtres, possédant fluides et magie. Mais les dieux commencèrent à se battre, emportant tout ce qui se trouvait sur leur route. C'est à la mort de Ankh Onaka, divinité de la magie que les fluides quittèrent les êtres vivants et se déchaînèrent sur le monde. L'équilibre étant rompu, nombre de catastrophes eurent lieux, comme l'éruption du volcan Erta Ale qui décima les sindeldis jusqu'au dernier.
Durant un siècle, la guerre divine fit rage. Caelès, épouse de Ankh Onaka et déesse mère de la terre confectionna un artefact qui canalisa les fluides. Elle s'en servit ensuite, combiné à ses pouvoirs pour créer les élémentaires qui sauveraient Elysian à sa place. Ce qu'ils firent en ramenant l'équilibre et en veillant dessus jusqu'à aujourd'hui.

Elle nous explique pour finir que les humains les tenaient pour responsables de la perte de leur magie et refusaient tout contact avec eux jusqu'à il y a peu. C'est ensuite au tour de Jillian de prendre la parole, tandis que l'élémentaire se sert un verre de ce qui pourrait ressembler à du rhum brun, version sylphe certainement.

Le guerrier suppose la même chose que moi, à savoir que l'artefact a été retrouvé et est utilisé dans le but de drainer la magie des élémentaires. C'est cependant aisé comme conclusion et je ne me félicite pas pour celle-ci. Ils ignorent tout de ce dernier cependant, nous laissant complètement dans le flou. Il précise malgré tout que les Ishtars sont capables de mesurer ce drainage, ce qui peut être important pour la suite.

Il poursuit son discours, cette fois sur l'identité de nos collègues de mission. Ils sont au nombre de huit, dont quatre elfes, deux hommes et un semi-elfe. La dernière étant une lutine du nom de Guasina. L'un des sindeldis porte un nom qui m'est étrangement familier, mais je ne saurais dire où est-ce que je l'ai entendu. Il s'agit du Sergent Cromax. La façon dont le général le présente semble indiquer qu'il est normal de le connaître.

Aaria reprend la parole et j'esquisse un grand sourire, trouvant cette situation quelque peu cocasse. L'on aurait pu penser qu'ils se lançait une balle chacun leur tour. Il va sans dire que le breuvage bu quelques instants auparavant joue un rôle important dans la façon dont je réagis. Il me faudra faire plus attention à l'avenir.

Elle nous parle maintenant d'Illyria, seule cité humaine avec laquelle ils entretiennent des liens. Les autres étant soit trop éloignées, soit préférant rester loin des sylphes.
Il s'agit d'un carrefour commercial et c'est la cité la plus puissante économiquement pour cette raison. Elle semble cependant en mauvaise posture politique, due à l'entêtement d'un roi mourant qui refuse de nommer de successeur.
Elle nous propose de commencer par là, une fois le muutos maîtrisé. Il est vrai que c'est certainement l'un des points à traiter en priorité, car il serait compliqué de traiter avec des gens dépourvut de magie et prenant les élémentaires pour responsables en étant soit même sous un état flagrant de débordement de fluide.
La cité humaine nous offrira un bon point de départ pour commencer nos investigations, ouvrant d'autres portes par la suite et nous aurons un statut avantageux au sein de celle-ci, chose impossible ailleurs.

Elle finit par nous donner quelques conseils sur la suite des événements, précisant que nous sommes maîtres de la situation et conclue sur le fait que les hommes sont prompt à oublier les événements passés et que la guerre des dieux et ses événements doivent être à présent un lointain souvenir.

Je me rapproche alors de la table et juge la carte afin de mieux cerner où se dirigent l'earion, l'humain et la lutine. Une main sur le menton, je réfléchis et m'adresse finalement à l'ensemble des participants de la réunion.

« Tout d'abord merci Dame Aaria'Weïla pour toutes ces explications, ainsi qu'à vous mon Général. Je vais maintenant vous donner mon avis sur la question. Il est décidément établi que cet alcool est bien trop fort pour ma petite gorge, pourtant habituée à ce genre de breuvage. De plus, cela semble en effet la meilleure idée que de commencer nos investigations à Illyria. D'un point de vue stratégique déjà, il sera important de conserver vos liens avec cette cité et cela pourrait être compromis si un état extérieur venait à en prendre possession, profitant de la faiblesse actuelle de sa politique. »

Je marque une pause durant laquelle j’observe mes compagnons d'armes. J'adresse un sourire au semi-elfe et regarde la rousse, quelque peu absente depuis le début de cette entrée en matière.
Je m'approche du premier et tend la main, en gage de présentation.

« Enchanté de faire votre connaissance, camarade. Je me nomme Sullyvan Hope, mais vous pouvez me surnommer Sully. »

Je fais de même avec la guerrière et m'empresse de retourner au fond du problème.

« J'espère que la maîtrise du muutos ne prendra pas longtemps. Cela m'exaspère légèrement de décliner en plusieurs contraste je dois dire. Ensuite... Il nous faut rencontrer le roi d'Illyria, ou au moins quelqu'un capable de nous faire entrer en contact avec lui. Un entretien avec ce dernier pourra peut-être nous mener à une solution diplomatique. Je suppose que votre influence vous permettra cela. La priorité sera de mettre un nouveau dirigeant sur le trône, qui conservera des liens privilégiés avec Ilmatar, si ce n'est les renforcera. Il me semble aussi qu'il serait inutile de recruter plus d'une dizaine d'aventuriers si chacun d'eux agit dans son coin. Il faudrait donc peut-être retrouver certains d'entre eux au moins, afin d'aviser de ce qui va suivre. Deux vers Barkhane, un vers Elivagar. Où vont les autres ? Où sont-ils actuellement ?  Diviser nos forces afin d’œuvrer en plusieurs endroits en même temps, c'est très bien. Encore faut-il être coordonné. »

Je marque une nouvelle pause, me rapproche quelque peu de Jillian et pose mes mains sur la table avec un air sérieux.

« Une question subsiste cependant, Dame Aaria'Weïla. Avez-vous entrepris d'autres actions en dehors de celles que nous allons mener ? Vous m'avez l'air pacifiste, mais je suppose tout de même que vous disposez d'un minimum de force militaire. Preuve en est faite avec notre Général ici présent. N'avez vous rien tentée outre le fait de faire appel à nous ? Et autre chose. Vous n'avez pas encore répondu à ma question première sur le début du drainage. Depuis quand fait-il effet ? »

Je m'arrête une nouvelle fois et me redresse. Je me rend compte que je m'adresse à une reine, avec une désinvolture qui frise le non respect et mon visage arbore maintenant un air gêné.

« Je suis navré ma Reine. Je vous assaille de questions et ne vous laisse même pas le temps de répondre. Mais comprenez bien qu'en tant qu'aventurier tout nouveau sur ce monde, nos questions pourraient tenir sur un livre de mille pages. »

Je me tourne vers Jillian afin de lui demander un service.

« Mon Général, pour finir, j'ai un requête à vous faire. Voyez vous, je n'ai que peu d'atout en ma poche. Je ne sais ce que le muutos va nous permettre de faire, mais j'aimerais quérir les services d'un grand soldat comme vous afin de m'initier à l'art du combat, ou tout du moins de la défense. Une épée ne me siérait guère, mais je suis certain de pouvoir manier une petite arme ou me servir de mes poings. Si bien sûr, vous me faite l'honneur de m'apprendre. M'est d'avis que la suite de notre mission deviendra quelque peu dangereuse et j'aimerais y être un minimum préparé. Rien de trop long, juste quelques mouvements suffiraient. »


(1711 mots)

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