Neo n'avait pas remarqué mon arrivée sur le sable, peut être est-il trop occupé à se ressaisir ou à regarder le cyclope se débattre dans sa prison de cordes. Quant à moi, je cours vers la sortie, elle doit être réouverte désormais vu que le combat est terminé. A mi-chemin, il y avait Neo. J'accours vers lui, avant que des archers surgissent pour me faire la peau, alors que les gardes apeurés n'osent pas descendre comme je l'ai fait.
En quelques secondes, je suis déjà à quelques mètres de Neo, qui baisse la tête, les deux sabres en main :

"Hé ! Tu n'as rien ?"

C'est alors que je vois le sable changer de couleur en formant de petits cercles en dessous de Neo, il pleurait. Sa victoire déloyale l'a peut-être déshonoré.

"Et de rien surtout, sans moi, tu serais déjà mort."

Je lui lance ces mots d'une manière rude, je sais pertinemment que le meilleur moyen de l'encourager est de l'enhardir par la dureté. Ce n'est pas avec la douceur qu'on aide un tel homme.

"Hé ! Ressaisis-toi !"

Neo devint un peu rouge en voyant que l'homme au masque l'avait vu pleurer.Il lui dit en mentant quelque peu, voulant sauver son honneur:
- c'est pas des larmes, c'est le sable qui m'a mis pleins de poussière dans l'oeil, en tout cas c'est grace a toi tu ma sauver de la mort, je te dois cela mais..... tu en pense quoi de ce Solennel ? je vais renforcer mon enquete la dessus je me demanderai si..... son père.... été le meilleur roi que l'on avait connu a Yuimen et mon père été son meilleur ami .... enfin peut etre que je me fais des idées et puis je voudrais toujour devenir paladdin mais je ne sais que faire pour y parvenir.... si seulement mon père été encore vivant il m'aurait dit comment

Il pleure, cela ne fait aucun doute, je sais voir à travers les gens et surtout quand ils masquent leurs larmes tout en parlant, en disant que c'est au contraire à cause du sable.

"Hé ! T'es un guerrier ! Pourquoi vouloir suivre ton père ? Ça te plait de vivre dans le passé ? A n'être que l'ombre de tes ancêtres ? Écoute moi..."

Je pose mes mains sur ses épaules, pas pour le réconforter, mais pour l'encourager. Ce géant n'avait pas la maturité de ceux de son âge, et il devait la gagner seul, c'est en l'aidant à faire ses propres choix et en faire un homme que je tiens maintenant à rembourser ma dette, et non l'envoyer à la mort :

"... pourquoi voudrais-tu servir un homme qui t'a fait entrer dans la même arène que ce cyclope, au détriment de ta propre vie ? C'est ta propre voie que tu dois suivre, pas celle d'un autre !"

Allait-il rejeter mes paroles ou les accepter ? Je ne connais pas encore la réponse, et je ne connais qu'encore mal le colosse en face de moi, mais je ne pus moi-même, durant toute mon existence, ne suivre qu'un seul et unique chemin : le mien. Et j'en suis fier.

Neo fut surpris par les paroles de l'homme au masque, le colosse se baissa pour pouvoir le regarder dans les yeux :
- tu sais je pensais juste que comme ça je pouvais aider les autres en etant au service d'un seigneur comme mon père avant moi , mais il faut vraiment que j'enquete sur ce Solennel, il ressemble pas du tout a son père que le mien aidait et il été son meilleur ami et d'apres mon père un meilleur roi que Solennel je me demande vraiment si ce Solennel tient a ces hommes et sa froideur me déstabilise en meme temps vois tu je voulais devenir paladdin pour mieux l'enqueter , en etant proche de lui tu comprend? mais maintenant il faut que je trouve un autre moyen d'enquete.... et jai deux enquetes a mon actif a présent
puis il sourit et plaisanta:
- en attendant je ne pensais pas qu'il y avait a Yuimen des ètres beaucoup plus grand que moi.... ce cyclope fesai 4 metre de haut et les dents qu'il avait..... des dents de requins pour la premiere fois de ma vie j'avais l'impression d'etre un ver de terre face a un aigle ou un vautour

Sa plaisanterie me fit sourire, bien que j'ai entendu mieux...

"Archers ! En position !"

J'entends les pas gronder sur les pierres des tribunes, ce qui ne présage rien de bon, je dois partir au plus vite, et faire mes adieux à Neo. Je me mets bien droit devant lui, les yeux fixant les siens qui ne voient à cet instant que mon masque :

"Écoute moi, mon grand, et retiens ce que j'ai à te dire..."

Derrière moi, les cris, les jurons et les ordres retentissaient, bien que les miliciens n'étaient pas encore visibles.

"... un véritable homme ne doit pas avoir peur d'agir. Il ne doit pas avoir peur de continuer à agir. Et pour finir, il doit assumer pleinement les conséquences de ces actes, sans quoi, il ne serait pas un homme à mes yeux, tu comprends ?"

La première flèche surgit de nulle part et atterrit sur le sable sans heurter l'un de nous, c'est probablement la dernière fois que je parlerais à Neo, alors je retire mon masque et lui montre mon visage, qu'il n'a sans doute pas tardé à reconnaître :

"Je te dis adieu, de la part de Jubaïr, mon véritable nom."

J'accours vers la grande porte de fer, et attrape la poignée des deux mains.

"Je crois bien que l'on ne se reverra plus, Neo."

Neo ne tarda pas a le reconnaitre:
-mais tu est.... je te reconnais....et ton vrai nom c'est.... Jubairpuis il s'exclama:
- jai une dette envers toi aussi pour m'avoir sorti de la mort...... un jour ou l'autre on se recroisera et je pourrais la reglée..... jai egalement une dette envers le vieil elfe qui m'a libéré de ma prison de pierre car oui.... un mage elfe noir m'a changer en statue de pierre.... et Jubair? si tu pourrais te renseigner pour me dire qui il été et comment il a fais cela pourrais m'aider.... je chercherai de mon coté aussi.

La porte s'ouvre, libérant dès lors l'espace disponible pour que Jubaïr puisse s'enfuir dans les rues.

Neo, quant à toi, un homme grand et puissant s'approche de toi. Il porte une cape rouge orné d'un insigne que tu reconnais pour l'avoir vu chez ton père. C'est un paladin royal, manifestement.

"Apprends qu'un paladin n'est jamais seul, jeune homme. Si tu veux être paladin comme ton père que j'ai connu, il te faudra accepter autant la défaite que la victoire. Parcours le monde, oublie la vengeance, devient plus puissant et plus grand et revient me voir, je sais que tu me trouveras si ton coeur le veut vraiment."

Avant que tu n'aies pu répondre, il disparaît comme il était venu, à se demander si ce n'était pas un effet de ton imagination sous la frayeur du cyclope...

"Adieu."

La porte s'ouvre, ce n'est pas pour me déplaire. Je me fraie un chemin dans les couloirs. Un garde un peu plus rapide que les autres surgit d'une intersection et me barre la route, il tente un coup d'épée à droite, au niveau du torse.

Je n'ai pas le temps de me battre, il ne faut pas s'éterniser lorsqu'on est poursuivi par des gardes, mais il tente de me barrer le seul chemin menant à la sortie, je dois donc passer par delà ce milicien, sans ralentir.
Je suis tout prêt de lui, presque à portée de lame. D'un coup, un seul, je me laisse glisser sur les dalles du couloir de marbre, je continue ma glissade jusqu'à me trouver à côté de son pied droit. Pour éviter les représailles, je balaie sa jambe avec ma lance, ce qui le fait tomber de tout son poids vers l'avant. Je me redresse le plus vite possible et continue ma course vers la sortie, mon dernier recours. Je passe la porte, je sors de l'arène, je me retrouve devant l'entrée à courir comme un fou, à bousculer la foule qui s'était formée sur la place. Alors que je je détale entre les gens de la populace, j'aperçois brièvement un home en armure, grand, imposant, vêtu d'une cape rouge. Après le bref instant qui m'a permis de l'entrevoir entre les têtes des passants, il s'évanouit dans la foule, sans laisser de trace.
Cette vision étrange, peut-être le simple fruit de mon imagination, ne mérite tout de même pas que je m'attarde dessus, je rejoins la place du marché, suivi de quelques gardes furieux.

((( Merci GM14 ^^ ! )))

Neo vit un palladin royal, tout en lui respirait la noblesse et la gravité , celui ci se dirigea vers lui pour lui dire:
"Apprends qu'un paladin n'est jamais seul, jeune homme. Si tu veux être paladin comme ton père que j'ai connu, il te faudra accepter autant la défaite que la victoire. Parcours le monde, oublie la vengeance, devient plus puissant et plus grand et revient me voir, je sais que tu me trouveras si ton coeur le veut vraiment."
en un instant il s'evanoui dans la foule apres ces paroles.
Neo voulut le suivre, il connaissait son père il se devait de lui repondre.... Neo avait menti a Jubair... il voulait toujour devenir paladin mais ça n'etais pas pour etre l'ombre de ces ancetres mais pour proteger les gens.
le colosse qui été très croyant, croyant au fantomes et aux revenants, se demanda si cela n'etais pas le fantome de quelque paladin mort au combat, ou le fantome de son père et se mit a le poursuivre en hurlant:
- EH MONSIEUR S'IL VOUS PLAIT DITES MEN PLUS SUR MON PERE JAI BESOIN DE VOUS SIL VOUS PLAIT..... JAI BESOIN QUE VOUS M'EN DITE PLUS,JE VOUS EN PRIE,JE NAI QUE PEU CONNU MON PERE

a toi GM14 de me dire si j'arrive a trouver le palladin

Tu le poursuivras dans les ruelles de Kendra Kâr durant quelques minutes sans parvenir à le rejoindre... Il s'est littéralement évanoui dans la foule qui se presse aux portes de l'arène...

(((Te voilà de retour en libre, si tu as besoin d'une brève intervention, tu me chopes par mp... -un conseil : décris plus l'environnement et les sentiments de ton personnages -et passe ton texte sous un correcteur orthographique avant de demander une correction )))

J'étais en ville et dès les premières minutes je ne m'y sentis pas bien. L'avenue que j'empruntai était bruyante et grouillante, je suivis la foule sans trop savoir ou elle m'amenait. J'avais la curieuse impression d'être un étranger pourtant je n'étais qu'un type au milieu d'autres types. Sans trop savoir comment je me retrouvais devant l'arène. À cause de la tempête, les combats qui devaient s'y produire avaient dû être annulés et l'esplanade était calme. Une ville meurtrie n'a pas le cœur à la fête.

Même si le bâtiment n'avait que très peu souffert de la tempête, de petits échafaudages avaient été dressés contre sa façade. Sculpteur et tailleurs de pierres remodelaient certaines décorations du frontispice qui avaient été abimées par quelques débris qu'avaient projetés un peu partout les rafales les plus violentes.

Les outils contre la pierre émettaient un cliquetis hypnotisant. Je restai le nez en l'air à observer les artisans œuvrer. Leurs gestes étaient surs, précis rapides, mais plus encore, rythmés. Leur labeur me faisait penser à l'abreuvoir grossier que j'avais creusé sur ordre de mon oncle quelques années avant. Je m'étais mis à l'ouvrage sans trop savoir par quel bout le prendre. Les premiers jours je désespérerais, le travail n'avançait pas et mes bras étaient douloureux à force de manier marteau et burin. Je persévérai sous les yeux de mon oncle qui m'observait sans prononcer un mot. À force d'effort et de réflexion, je parvins à terminer la tache qu'on m'avait confié quelle satisfaction de voir barboter les canards dans mon bac. Mon oncle aussi était fier et même si jamais il me l'avoua, je le vis dans ses yeux.

« -Hola! Reste pas là clampin! Tu bouches le passage! »

Je me mis sur le côté et laissai passer la charrette remplie de sable. Elle s'engouffra dans l'arène. À l'intérieur du bâtiment, je vis une demi-douzaine de tâcherons étendre puis ratisser du sable sur le sol. Si le travail avait l'air harassant, il n'était pas à première vue technique. Je pouvais le faire.

Je reconnus sans problème celui à qui il fallait s'adresser. Accoudé au cul d'un chariot vide. Un homme, grand les épaules larges, des cheveux bruns rasés, parlait fort. J'allai vers lui.

« -Hé toi! Fais gaffe à mon sable!? Barre-toi d'ici ou je t'enterre! »

Je ne mettais pas trompé, c'était bien le patron. Pas mal de patrons gueulaient avant de savoir même pourquoi, ils étaient tous obsédés par le travail et il ne fallait pas leur casser les pieds sans justifications. Habitué à ce genre d'accueil je répondis de but en blanc.

« -Vous avez du travail pour moi? 

-Du travail? Ça se pourrait. Hé toi à droite! Reviens demain matin on verra. Ho! Tu veux que je t'apprenne à tenir un râteau bougre d'âne! »

Il ne prêtait déjà plus attention à moi et m'aura oublié demain, mais je reviendrai.

Je quittai l'arène et rejoignis la grande rue. Je me sentais un peu plus à l'aise qu'à mon arrivée même si une certaine appréhension demeurée en moi, mais je faisais avec, j'avais presque trouvé du travail assez rapidement en plus et il ne m'était encore rien arrivé de bien méchant. Pour l'instant je devais trouver un endroit ou dormir et manger si possible à proximité de mon lieu de travail.

Au marché, un peu perdu, je me renseignais et on finit par m'indiquer une auberge à l'autre bout de la ville. Pas le choix je m'y dirigeai.

Mes calculs étaient exacts voir un poil pessimiste. Je n'avais pas mis plus de trois quarts d'heure pour atteindre l'arène depuis l'auberge. Certes, la marche martiale que j'avais pratiquée m'avait essoufflé, mais j'étais en avance,et ça, le patron le remarquerait. Ça lui prouvait ma motivation.

Un garde, que je ne n'avais pas remarquer la veille, vint ouvrir les portes. Pour qu'il me laisse renter dans l'enceinte de l'arène je me fis penser pour un ouvrier chargée de la piste de sable. Il crut à mon mensonge et me laissa entrer.

Je n'avais pas, la première fois, prêté attention à l'intérieur du bâtiment. C'était immense, presque disproportionné. Les gradins circulaires pouvaient accueillir tellement de monde que j'eus de la peine à les imaginer remplis.

Je ne restai pas longtemps seul, deux charrettes venaient de pénétrer dans l'arène. Sur celle de tête, je reconnus sans peine mon embaucheur. J'espérai de tout mon cœur qu'il y aurait du travail pour moi, j'y avais pensé tout le long du chemin, et je n'avais pas prévu autre chose de la journée que de bosser.

Les charrettes se placèrent pile au centre de la piste. Je les rejoignis.

D'un bond le patron descendit du chariot et se tourna vers moi.

-T'es là toi? Bien! J'ai du sable à décharger. Grimpe la dedans prends la pelle et au travail!

Je commençai à aimer cet homme, il savait ce qu'il voulait sans faire de chichi.

Sans me faire prier, je m'exécutai.

  « -Je m'appelle Rand! Dis-je du haut du tas de sable.

-ouais j'essaierai de m'en souvenir. Jette le sable plus loin voyons, pas sur les roues! »

Je pelleter depuis bien vingt minutes quand le reste de l'équipe se présenta sur le chantier. Il me saluèrent à peine et les bras et jambes dans le sable je ne fis rien pour nouer le contact, personne, moi y compris, n'était la pour discuter ou se faire des amis.

Ghislain, le patron, j'avais appris son prénom en surprenant une conversation, nous accordait une demi-heure pour déjeuner. Pendant ce moment ou personne ne s'adressait la parole, j'avalais vite mon repas et en profitai pour faire une petite sieste sur les fauteuils de l'arène.

Mon travail dura deux jours et n'avait rien d'excitant quand je ne vidai pas la cargaison de sable, je ratissai. Ghislain nous surveiller et nous rappeler à l'ordre quand nous faisions quelques choses qui ne lui convenait pas. Comme mes collègues de labeurs, je m'étais habitué aux jérémiades du chef et n'y fis plus gaffe.

Tous les soirs, je dormais à l'auberge. Bien que long j'allais tous les jours, l'esprit léger, jouer avec le sable.

Le second jour le travail était terminé. Le sable blanc au sol resplendissait. Tous du bord de la piste admirons notre travail. Ghislain était le seul qui faisait apparaitre sa satisfaction. À ceux que je compris, il était dans les temps. Nous autres ouvriers avions fait ce que pourquoi on allait être bientôt payer. Rien de plus, rien d'héroïque.

Ghislain nous amena dans une petite pièce sur la première coursive, et distribua la paie. A tour de rôle nous encaissions notre salaire et partîmes chacun dans sa direction. Pour ma part, je n'avais pas d'autre endroit ou aller que l'auberge de la Tortue Guerriere.

Après être entrée dans la somptueuse ville de Kendra Kar, je me sens tout de suite plus à l’aise. Il n’y a quasiment pas de mal qui émane de cette ville, je me sens bien, je n’hésite pas à me promener sans mon masque. J’entends quelques personnes médire sur ma personne comme d’autres dire que je suis un guerrier de l’arène.

(Apparemment, j’aurais marqué certains esprits.)

J’arrive devant l’arène de Kendra Kar, un lieu où tout commence dans la vie d’un guerrier, un lieu où l’on peut entendre le publique scander le nom d’un combattant. Le crier jusqu’à la fin, on peut ressentir tous les souffles qui se retiennent jusqu’à ce que l’acier s’entrechoque ou qu’il coupe des chairs. La sueur des combattants qui perlent sur leur visage avant de tomber sur le sable chaud. De ma place, je peux déjà entendre le cri du publique.

(Il y a déjà du monde à l’intérieur.)

Je m’approche du guichet qui se trouve à l’entrée de l’arène et je dis à l’intendant :

« Je suis là pour offrir du spectacle. Il y a longtemps que je ne suis pas venu, je suis Daio Ichioama le Shaakt maître d’arme. »

Le gérant de l’arène te regarde de bas en haut, visiblement peu content de voir un Shaakt se présenter à la prestigieuse arène kendrane.

« Ouais, on va dire que ça m’va. Mais ici, on se bat pour l’honneur et pour la gloire : pas de mort qui ne soit pas accidentelle. Entrez là-dedans, c’est la salle de repos et de préparation. Le temps que je lance les paris sur votre tête et on vous appellera dans l’arène. Allez-y, Monsieur Ichioama. »

Il te désigne une porte gardée par un homme d’armes, que celui-ci ouvre à ton passage. Elle mène vers une salle sous l’arène éclairées de torches, et munie de mannequins d’entraînement, de cellules, d’une grosse meule pour aiguiser ses armes avant un combat, de fontaines pour se rafraichir et laver son équipement, ainsi que d’une infirmerie.

Tu y restes pendant une bonne dizaine de minutes avant qu’un autre garde vienne d’une grille te chercher.

« Hé, vous, le Shaakt, c’est à vous. »

Il t’emmène alors dans l’arène, où ton ennemi ne semble pas encore présent. La foule kendrane se presse sur les gradins alentours, et le sable de l’arène luit sous le soleil du jour.

Un instant après, une autre grille s’ouvre, au moment où un présentateur annonce le combat à la foule :

« Mesdames et messieurs, aujourd’hui, le combat fera s’affronter deux valeureux guerriers. Le premier, un Shaakt nommé Daïo Ichioama devra affronter notre gladiateur vedette : Spartack Huss. Applaudissez-les bien fort ! »

Ton adversaire entre alors dans l’arène… Et te salue, te laissant visiblement l’initiative du premier coup, en position de défense…

Le gérant vient me dire que l’on se bat pour l’honneur et la gloire, il vient sous-entendre que je ne suis qu’un tueur. Puis il m’indique la salle de repos et de préparation. Je ne veux pas le remettre à sa place car je ne veux pas tenir mon image de personne gentille. La porte est gardée par un soldat qui m’ouvre la porte sans rien me dire. Je descends un escalier qui doit me mener sous l’arène, j’accède à une salle qui est éclairé par des torches. La lumière est vacillante, les ombres dansent sur les murs au gré des flammes. Il y a de tout à l’intérieur de cette pièce, des mannequins d’entrainement, des cellules dont je ne vois pas l’utilité, des fontaines à eau, une infirmerie pour les après-combats et enfin une grosse meule pour aiguiser les armes. Je ne préfère pas l’utiliser car on a toujours tendance à retirer toujours trop d’acier.

Je m’assois et sors ma pierre à aiguiser, je commence un rituel qui dure depuis des années. J’affute mes lames tranquillement et délicatement comme s’il s’agissait de caresses à une femme. Après un bon moment, un autre garde arrive dans la pièce et me dit :

« Hé, vous, le Shaakt, c’est à vous. »

Je le suis dans le dédalle de couloirs qu’il y a sous l’arène. Je passe une porte et je me trouve ébloui par la lumière du soleil et ses reflets sur le sable de la piste. Je place ma main en visière pour m’en protéger un peu, alors que mes oreilles entendent la foule de Kendra Kar entrer dans les gradins. Je regarde tout autour de moi, je n’ai pas encore d’adversaire qui s’est présenté. Quand soudain j’entends une autre grille s’ouvrir au même instant qu’une personne présente le combat. Il dit :

« Mesdames et messieurs, aujourd’hui, le combat fera s’affronter deux valeureux guerriers. Le premier, un Shaakt nommé Daïo Ichioama devra affronter notre gladiateur vedette : Spartack Huss. Applaudissez-les bien fort ! »

La foule hurle le nom de mon adversaire, le sol en tremble presque. Il est maintenant face à moi, c’est un humain pourtant un casque de gladiateur, un bouclier, un simple pagne, une protection partant de l’épaule gauche jusqu’à ça main et des protections sur les jambes. Sur sa lame, j’aperçois des tâches de sang et sur son corps des ecchymoses. Il me salut avant de se mettre en position de défense. Je dégaine mes deux lames et lève une dans ça direction avant de la rabaisser vers le sol.

(S’il se met en défense, c’est qu’il attend que je l’attaque et bien allons y)

Je m’élance sur mon adversaire un poussant un hurlement histoire de donner un peu de frisson à la foule et pour faire du spectacle. Une fois à ça hauteur et sachant qu’il a un bouclier, je donne des coups descendants avant un léger décalage dans l’attaque.