L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 221 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 15  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Mer 18 Nov 2009 01:54 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 8 Nov 2009 19:31
Messages: 83
Après la discussion on ne peut plus étrange qui s'est déroulé avec cet individu mystérieux, je suis rapidement remonté dans ma chambre. Mon sac était quasiment vide, toutes mes vivres ont était utilisées, et mon outre s'était percé lors du voyage. Première chose à faire, donc, avant de me rendre à ce fameux caveau, m'approvisionner.
Quelques questions habilement posées plus tard, je me suis retrouvé au marché. C'était un endroit lumineux, bondé de monde et où les échoppes de bois permanentes rivalisaient avec les couleurs flamboyantes des tentes de passages. Aussi, le marché était très mal "organisé", ce selon mes principes. On retrouvait à côté des armuriers des vendeurs de fruits, de poisson, et autres bizarrerie du genre.


-(Première chose à faire ... trouver une nouvelle outre)


Rapidement, le vendeur de sacs de cuir, d'outres et d'autres créations en cuire se fit voir. Il y avait dans l'étalage une multitude de type de cuir. Du cuir granuleux et non tanné à la parfaite outre d'eau, en passant par le robuste sac. Tout cet ensemble, mélangé aux produits utilisés pour tanné le cuir, faisait monter à mes narines un parfum certes étrange, mais agréable. M'approchant de plus près, je fus pris à parti par quelques jeunes

-"Et l'aut', r'gardez, il a marché sur ma cape. Faut qu'je l'cogne !" suivit des "Ouai vas-y !" des autres derrières lui. Ne voulant pas tuer, ni même blesser cette pauvre victime de la vie, je choisis de lui répondre, avec un ton naturellement blasé, tout en prenant la Souveraine des Glaces, paré à l'attaque.

-"Retourne voir ta mère, je risque de te blesser" Évidement, ces mots eurent l'effet souhaité, puisque celui qui, jusque là c'était tut et qui ressemblait fort à un chef, dégaina un couteau d'un quinzaine de centimètre. Il s'approcha de moi pour me jeter à la figure
-"Parle pas comme ça à l'un des miens si tu veux pas que ta splendide robe finisse en lambeaux, espèce de fou !"
-(Tu n'aurais pas du ...) pensa une partie de moi. D'un habile mouvement du poignet, faisant passer la Souveraine au dessus de ma tête pour la récupérer à deux mains, j'assenai un coup magistral sur la tête de ce jeune inconscient.

-(Si tu en veux encore !) pensais-je, de façon assez méchante. Voyant leur chef s'être pris une raclée, la bande l'emmena et fila dans le marché. Tout de suite après cet évènement, l'homme du comptoir auquel je comptais m'adresser me félicita

-"J'ai bien aimé la façon dont vous l'avez renvoyer en pleure dans les jupons de sa mère ! Euh, bref, vous étiez là pour affaire je pense ?
-Oui, j'aurais besoin d'une outre d'eau, uniquement. Avec de préférence une bonne étanchéité.
-Rah, vous vous adressez à la bonne personne ici ! Mes outres sont d'une qualité bien supérieur, et ne sont pas beaucoup plus cher que celle de mes concurrents"
me répondit-il avec l'esquisse d'un sourire sur les lèvres.
-"Celle-ci, pour dix yus, peut contenir deux litres de liquide. Parfait pour les petites distances de moins de quatre lieux. Sinon, au dessus j'ai celle de huit litres. Nettement plus lourde, certes, mais elle vous permettra de marcher pendant cinq lieux, de faire une pause d'une journée et de parcourir de nouveau deux lieux avant d'être réapprovisionnée si vous n'êtes pas un gros buveur."

-(De toute façon, je sais maîtriser mon humidité corporelle, et je pourrais toujours créer de la glace pour me produire de l'eau pure.) "Dites, n'en auriez vous pas une de quatre litres ?
-Justement, j'ai la dernière ici, elle est à vous pour six yus.
-Très bien, je vous la prends."


Après avoir payé mes six yus, et m'être éloigné du marchand je devais trouver de la nourriture.

-(De toute façon, il est bien plus facile de parler au gens que je ne pensais.)

Lorsque j'arrivai près d'un vendeur de pain et de viandes séchées, la faim me tirailla les entrailles. Il fallait que je retournes de toutes manières à l'auberge avant la fermeture pour avoir de quoi manger et ma clef.
D'un rire gras et sympathique, l'homme tira haut un morceau de viande et s'écria

-"Il est parfait !" mais se calma lorsqu'il me vit. Finalement, il s'adressa à moi d'une façon très sérieuse.
-"Bonjour, monsieur, que pourrais-je faire pour vous facilitez la tâche ?
-J'aurais besoin de viande séchée. Mettez m'en pour ... sept Yus, ainsi qu'une petite miche de pain."


Le regardant faire son paquet, je sortis de ma bourse le prix à payer, avant même qu'il ne me l'annonce. Il sembla fort surprit lorsque je lui donnai rapidement la monnaie.
Après avoir fait mes emplettes, je rentrai à l'auberge , on y servait encore l'horrible bouillasse qui servait de soupe. Pour ma part, je pris un quignon de pain, une verre d'eau et un morceau de viande séchée de mon sac, puis je partis me coucher.


->L'auberge de la Tortue Guerrière.


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Mar 15 Déc 2009 18:27 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 9 Déc 2009 19:54
Messages: 2
(((Suite de la Grand-Rue)))

Frustré de ne pas avoir été répondu comme à mes attentes par cette jeune femme ignorante, j'arrivai à la place marchande ou plutôt l'énorme village exclusivement réservé à des fins économiques et marchandes. Il y avait là des centaines de stands, tous aussi impressionnants les uns que les autres. Ici se côtoyaient potions rajeunissantes et articles ménagers. J'eus un sourire en pensant à ses marchands, tous aussi têtu ou égoïstes à vendre leur babioles qui ne servaient à rien pour des prix exorbitants.

(Une bande d'animaux retrouvés dans la même cage savourant leur pitre vie en achetant des biens qui ne leur servent à rien finalement. Quel bande d'idiots, ce ne sont que des jouets de cette monarchie.)

''Une assez bonne idée, en fait, dis-je en regardant l'énorme palais au loin.''

Une odeur de braise me vint aux narine. Je me retournai pour en savoir la source et je remarquai un attroupement qui semblait vouloir lever quelque chose pour l'immoler dans le feu. Je m'approchai donc pour savoir qu'un cadavre d'une jeune femme était entre les bras de ces tortionnaires qui ne semblait pas avoir tués cette femme d'une manière douce à en voir son visage déformé par la terreur. L'euphorie s'empara de moi, spectateur de la scène.

(Une bande d'animaux qui se tuent entre eux pour assouvir des croyances comme la justice ou la religion...Déplorable.)

''Déplorable, dis-je à voix basse, riant de ce fait même.''

Les marchands autours regardaient la scène, incrédules ou apeurés. Je restai là, sans bouger à contempler ce magnifique spectacle où la nature faisait son oeuvre en brûlant la chair et les os. Mon rire pu se faire entendre par la populace autours de moi. Je n'en avait cure, j'avais raison: l'homme n'est qu'un animal et rien ne pourra changer cela. Pas même les dieux, puisqu'ils en étaient les créateurs.


(((Inachevé)))

_________________
Rangdor D'Irifuse

And from the flames as chance would have it, the soulforged, the stainless will rise.


Image

Chanson thème


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Mar 22 Déc 2009 15:58 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 27 Nov 2009 09:58
Messages: 127
Localisation: Devant un ordinateur.
Décidément, mon séjour dans la Grande Cité commence bien !
Devant moi se dresse dignement la place du marché. A la vue des marchands, les gosses, de petites bourses à la main, accouraient joyeusement, n'attendant pas que les sacs des commerçants soient ouverts pour acheter leur contenu.
Tout ce monde joyeux était illuminé par la lune, seule astre visible cette nuit là.
Je me tenais devant ce spectacle, admirant les sourires et la gentillesse présente dans ce lieu paisible.
Soudain, j'entends derrière moi les cris des passants :

"AU VOLEUR ! AU VOLEUR !"

Une foule de passants me criait ces mots, le poing levé en l'air, le Sekteg à leur tête.
La foule en colère arrête son avancée juste devant moi et ma monture, décidément, ce gobelin a bien de l'audace !
Les gardes, entendant les cris de la foule, se précipitent vers moi, brandissant leurs lances.

"Sale voleur ! Vaurien ! Rends à ce mendiant son bien !"

Devant telle injustice, le voleur étant le gobelin, je ne fronce pas un sourcil.

"Vous parlez de ce couteau ? Je ne lui rendrai pas ! Un vaurien comme lui doit savoir où est sa place !"

Les miliciens me menaçaient de leurs lances, effrayant ma monture, qui resiste vaillamment.
Je sens soudain que ma monture flanche. Une dizaine de pauvres gens s'étaient accrochés aux pattes du cheval. Leur force combinée pourrait nous engager dans une chute périlleuse, car en dessous, il y avait des marches en pierre.
Une lance décide à ce moment là, de transpercer la gorge du cheval.
Ma monture s'écroule au sol sur les marches pavées qui dominaient l'endroit, emportant ma carcasse avec elle. Je tombe avec mon cheval sur les marches, évitant tout juste de tomber sur la tête, un choc qui m'aurait été fatal. En touchant brutalement le sol, toutes mes blessures se rouvrent, mes pansements se teintent de rouge. ( PV= 5/20 ).

Je pousse un horrible hurlement de douleur, auquel les cris de joie sauvages succédaient. Pissant le sang, je me fais tabasser par des mendiants. Le Sekteg me regardait avec un sourire maléfique.
Je me retrouve comme auparavant, dans une flaque qui partageait 2 sangs.
Les citoyens me crachent dessus, les sourires des enfants se changèrent en cris d'effroi, les gardes prennent ma dépouille, le cheval étant déjà perdu.
Je sens mon corps transporté par la force des miliciens, des gens se massent autour de moi, prenant plaisir à regarder le sang couler se mes plaies.
Qui avait pu trouver quelconque avantage à tuer un cheval blessé ?
Je réalise avant de sombrer dans le noir la cruauté des hommes, comme ceux qui tuent un woran qui avait fait tout ce qu'on lui a dit de faire, au prix de la vie de ses camarades. Cette cité, Kendra Kâr, est aussi pourrie que toutes les autres, elle est seulement plus grande, voilà tout.

Je sens le couteau tomber de ma poche, les yeux du Sekteg s'illuminent. Ma rage est muette, je rêve de vengeance.
Je retombe encore une fois dans l'inconscience.

_________________
"L'apocalypse a un nom pour mes nerfs : Windows."
Jubaïr, fils de personne.


Dernière édition par Jubaïr le Dim 16 Mai 2010 19:47, édité 8 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Mar 22 Déc 2009 16:16 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 21 Déc 2009 20:29
Messages: 7
Derrière l’escorte accordée par la milice au soi-disant voleur, un petit être au dos courbé suit la troupe. Le capuchon toujours sur sa tête, la voix tremblante et suppliante, il accompagne les miliciens tout en faisant bien attention de ne pas en heurter un. Il est en veine, le Zwoerd ! Bientôt, il reverra son beau poignard, et bientôt, il se vengera de l’étranger. Le voleur volé ! Ah ! Il n’y avait pas de justice, et Zwoerd le savait bien.

Ne faisant pas attention au sang qui sourdait des vêtements du rôdeur, il voletait autour des miliciens, faisant leur éloge tout en réclamant les biens que le forban lui avait volé. « Ah, messires ! Vous êtes envoyés par Gaïa elle-même ! Arrêter ce fou, qui agresse les pauvres gens de notre noble cité, lui qui a volé le pauvre Stybne, alors qu’il parlait à ce reître de la voie de la vertu et de la bonté des dieux. Ah messeigneurs, vous êtes bien bons, vous êtes bien bons ! »

La litanie continuait pendant toute la marche, et Zwoerd, qui se faisait ici passer pour un certain Stybne, faisait tout pour attendrir les hommes du Guet par sa démarche cahoteuse et sa petite voix geignarde.

_________________
Zwoerd, Sekteg, Voleur


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Mar 22 Déc 2009 16:23 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 15:46
Messages: 13910
Intervention GMique pour la récupération de l'arme volée de Jubaïr par Zwoerd :


1d100 : 53 ! Tu devais faire 50 au minimum !

Tu récupères ! ^^ Tu peux donc jouer les miliciens maintenant, mais laisse le loisir à SiMMMon de raconter où est-ce qu'ils vont l'emporter :).

1d100 : 77 ! Tu devais également faire 50 minimum !

Tu recois 3 yus de la bourse de Jubaïr que tu as réclamé.

_________________
Chibi-Gm, à votre service !


La règle à lire pour bien débuter : c'est ICI !
Pour toutes questions: C'est ici !
Pour vos demandes d'interventions GMiques ponctuelles et jets de dés : Ici !
Pour vos demandes de corrections : C'est là !
Joueurs cherchant joueurs pour RP ensemble : Contactez vous ici !


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Mar 22 Déc 2009 16:31 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 21 Déc 2009 20:29
Messages: 7
La procession continuait, et Zwoerd continuait de tourner autour comme une mouche à merde chercher le bon plan. Les miliciens avaient l’habitude de ce genre de situation, et malgré le rôdeur évanoui que portaient deux des hommes d’armes, ils allaient à bonne allure. Cela n’arrêta pas Zwoerd, qui avait pris l’habitude d’aller vite. Au bout d’un moment, l’un des miliciens daigna bien l’interroger. Le gobelin débuta sa diatribe.

« Ah ! Monseigneur, que les temps sont durs ! Je demandais mon obole aux bons paysans kendrans sur le chemin qui les menait au marché lorsque ce reître, sur son cheval noir, encore couvert de blessures sûrement dues à quelques larcins inavouables, s'interposa. Il me rit au nez lorsque je lui demandais sa grâce et une petite pièce, et sans me laisser partir, il me frappa, pris les donations des gentils citoyens de Kendra Kâr. Une fois à terre, chamboulé par le coup du méchant, ce dernier, non content de voler mon argent, prit également mon poignard. Une antiquité de ma famille ! Ah ! Où va le monde si les forbans peuvent prendre les maigres trois yus que le bon peuple m’avait accordé par pitié ! Bouhouohouhou, j’en suis tout tourneboulé, monseigneur ! Bouhou. »

Le milicien, qui semblait affecté par ce discours, rendit le poignard à son vrai possesseur et lui offrit même les trois yus dont il parlait. Son humiliation avait payé, finalement, et il s'en sortait bien, puisqu'il était dédommagé par l'ignoble crime dont s'était rendu coupable l'étranger, d'après Zwoerd. Sa soif d'or repue et son poignard retrouvé, ce dernier se baissa bien bas devant le garde, le couvrit de compliments mielleux et s'en alla à l'opposé de la marche des miliciens, afin de mettre le plus de distance entre le rôdeur et sa personne. Une fois hors de portée des oreilles miliciennes, il s'accorda néanmoins un petit ricanement tout en touchant avec intérêt les trois pièces que lui avait offert l'homme d'armes.

_________________
Zwoerd, Sekteg, Voleur


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Jeu 31 Déc 2009 19:06 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 18:45
Messages: 2879
Localisation: L'île des colliers maudits
Le marché était bien plus rempli qu’il ne l’était lors de mon dernier passage. Les marchands, paysans ou commerçants, se trouvaient collés contre leurs étals pour que puisse circuler une foule fourmillante. Femmes faisant leurs provisions, enfants jouant entre les jambes des gens, nobliaux en quête d’objets originaux ou encore badauds curieux, tous formant un ensemble cosmopolite qui se bousculait, criait, bougeait. C’était assez impressionnant de voir tous ces gens en un lieu si restreint. Cela me rappelait la foule lors du lancement de l’expédition pour Verloa sur les quais. C’était plutôt des mauvais souvenirs…

Après avoir arrêté la petite charrette et pris les affaires dedans, nous nous engouffrions dans le marché si dense. L’air sûr d’elle, Milanne s’engouffra dans la foule et il me fallut jouer des coudes pour ne pas la perdre de vue. Elle se dirigea d’office vers un espace dans la rangée de marchands près de la fontaine, entre un vendeur de pommes de terre et un fermier vendant des œufs et du beurre baraté. Ce devait être l’emplacement qu’elle possède pour le marché de ce jour de la semaine. Nous installâmes les paniers de récoltes devant une tablette qui se trouvait aussi dans la charrette. Pour couronner l’étal, j’apportai les restes du sanglier que Fortescue avait fait fumés durant la nuit pour pouvoir les conserver.

Curieux, j’assistais Milanne dans sa vente, admirant son culot pour héler plus fort que les autres le prix de ses produits et son talent pour marchander le cuissot du sanglier en vantant la tendresse de la viande pour en tirer un bon prix. Au bout de quelques heures, une bonne partie de son stock était parti et la foule diminuait. Le marché tirait sur sa fin, devenant enfin un peu plus calme. J’en profitai pour complimenter Milanne pour ses capacités de commerçante et elle en fut ravi, jusqu’à ce qu’elle aperçoive quelque chose à un stand plus loin. Voyant mon air interloqué, elle soupira et m’expliqua en tirant la moue et montrant deux marchands au loin. L’un d’eux était un sinari, moins bedonnant que j’imaginais pour cette race, vêtu de riches atours, avec un air sérieux qui sied aux transactions importantes. L’autre était un humain, au visage usé par les années. Son long nez allié à ses longs cheveux noirs lui donne un air de corneille. Il sortait de son ensemble brun usé une bourse arrondie par son contenu, bien coincée entre ses doigts crochus.

« Le marchand qui vend les terres dont je t’ai parlé est le sinari. Il s’appelle Arim Haibon. L’autre doit être le marchand qui va prendre les terres qu’on devait acheter… »

Je laissai une main compatissante sur son épaule, regardant les champs tant espérés lui passer sous le nez. Pour elle, voir ça était la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

« Rahhh, c’est pas juste. Tout le monde ne peut pas sortir 200 yus par hectare de sa poche ! Et ce marchand, je suis sûr qu’il va juste revendre ça après, comme une marchandise… »

Interloqué, je m’arrête sur la somme qu’elle cite. Elle me semble si réduite.

« Attend ? 200 yus ? Combien d’hectares font les terrains ? »

« Euh, eh bien oui, 200… C’est deux jardins d’un hectare chacun, pourq… »

Laissant une Milanne complètement désarçonnée, je quittais la place du marché brusquement, sans la moindre explication. Courant dans les rues, je traçais droit vers le temple des plaisirs.

(Comment n’y ai-je pas pensé plus tôt ? La récompense du roi devait être énorme. J’ai juste acheté des objets magiques, logique qu’ils coûtaient un bras. En fait, je suis riche. Et je peux bien faire un petit geste envers Fortescue et Milanne.)

Arrivant dans le temple, je fonçais dans la partie la plus reculée pour accéder à l’antichambre de Pulinn et au coffre où j’y ai rangé mes affaires. Après un rapide échange avec l’un des gardes pour lui expliquer la situation, il me laissa retirer ma bourse au contenu visiblement faramineux. A peine l’argent en main, je repartais de plus belle vers le marché, arrivant à l’étal de Milanne haletant.

« Qu’est-ce que tu faisais ? Pourquoi tu es parti ? »

« Laisse-moi juste 5 minutes… et tu comprendras tout. »

Une fois mon souffle revenu à la normale, je me dirigeais le port altier vers les deux compères penchés sur une table, rédigeant sûrement l’ordre de vente. Me postant derrière eux, l’air goguenard, je les apostrophai sans gêne.

« Hola, marchands ! Est-il trop tard pour devenir acquéreur des 2 jardins ? »

L’humain se retourna brusquement et vira au rouge. Le sinari, curieux, ne se laissa pas emporter par la même colère. Il ouvrit la bouche sans qu’un son en sorte, puis se repris vite, un peu gêné.

« Je suis désolé, mais nous concluons justement l’affaire. Vous arrivez trop tard. »

« Oui, ces champs sont à moi. Je débourse assez pour m’en assurer. »

Pour illustrer son propos, il remua sa bourse devant mon nez. Milanne arriva au même moment, intriguée mais silencieuse, attendant de voir ce que j’allais faire. Pas décontenancé pour un sou, j’avais l’assurance subite de ceux qui ont le pouvoir.

« Ah, c’est dommage… J’avais cru comprendre que la meilleure offre était validée. Et mon petit doigt m’a dit que Maître Haibon avait un faible pour les sommes doublées. »

Sortant ma lourde bourse, je pris plaisir à voir le visage de l’humain se décontenancer tandis que celui de Milanne prenait des couleurs. Le sinari, quant à lui, semblait posséder des yeux extensibles tant ils étaient ronds. Je comptais lentement et à voix haute pour faire mon petit effet.

« Alors… 200 yus par jardin, c’est bien le prix en cours. Donc 400yus la transaction… Qu’est-ce que vous dites de 800yus ? »

Visiblement, Haibon avait le cœur plus enclin à l’amour de l’or qu’à celui de la loyauté, car son air intéressé trahissait déjà un nouveau revirement pour sa transaction. L’humain, secouant la tête, commençait à s’arracher ses cheveux d’encre d’un air ahuri.

« Quoi ! Mais… Vous n’allez pas accepter ! Vous avez déjà signé. »

« Bon, d’accord, un millier de yus. »

Détruisant les derniers remords du vendeur par cette somme astronomique, je pu sourire en voyant celui-ci prendre brutalement le contrat sur lequel l’humain s’empressait d’apposer sa signature pour finir la transaction. Haibon déchira le parchemin pour annuler l’acte de vente et dès lors ignora royalement le marchand doublé. Il avait désormais toute son attention pour moi.

Après un esclandre de la part du marchand bredouille vite réglé, nous avons procédé à la vente, plaçant les deux champs sous le nom de Fortescue. Le sinari partit fort ravi d’avoir vu sa vente ainsi mise aux enchères et passant des maigres 200 yus d’un paysan aux 1000 yus d’un mystérieux étranger.

Milanne avait du mal à y croire. Elle ne cessait de cligner des yeux, se les frotter vigoureusement ou commencer une phrase d’un « Nonnn » dont je n’ai jamais pu avoir la suite. Alors qu’on mangeait silencieusement dans une taverne proche du marché, elle retrouva finalement la parole.

« Je ne pensais pas que tu avais autant d’argent. »

Goguenard, j’étais encore grisé par la sensation de pouvoir que j’avais eue dans cette transaction.

« Je ne pensais pas avoir autant d’argent ! »

« En tout cas merci. C’est tellement… c’est trop ! Je… Un millier de mercis ne suffirait pas. »

Un peu gêné, je gardais le silence. Finalement, c’est délicat d’avoir quelqu’un qui est si content de moi pour une chose en somme dérisoire. J’ai gagné une richesse incroyable, plus que je ne le méritais je pense…

« Je te serais éternellement redevable. Comment je pourrais un jour te rendre la pareille… »

Une idée germa alors. Un moyen qu’elle me rende service effaçant sa dette envers moi. Tout simplement brillante cette idée ! Je fouillais dans mon sac, cherchant le bon parchemin.

« Tu le pourrais aujourd’hui même ! J’ai juste besoin d’un peu d’aide, et après nous serons quittes... Qu’en penses-tu ? »

« Comment ça ? Quel genre d’aide ? »

« Tu vois ce parchemin ? C’est un sortilège de soin que je dois apprendre. Mais j’ai du mal à maîtriser mes nouveaux sorts qui sont trop éloignés de mon don originel. Tes conseils me seraient grandement utiles ! »

Son teint s’empourpra et son visage se ferma. Elle n’aimait pas la magie. Mais c’était inoffensif, un sort de soin quand même ! Ne sachant que répondre, elle plongea son regard dans son soupe. Après deux gorgées, elle prit enfin la parole, d’une voix peu assurée.

« Mais je n’y connais rien à la magie. »

« Moi je connais la magie. Par contre, je suis complètement inculte dans le domaine de la médecine. Et là, tu es une chef… Avec ton savoir, je pourrais mieux concevoir le fonctionnement du sort et comprendre comment soigner les blessures. »

Visiblement, elle espérait faire face à des raisons moins argumentées. Elle réfléchit quelques secondes puis, repoussant ses appréhensions, soupira et accepta à mi-mot. Ravi, je laissai exploser ma bonne humeur. Je commandai deux bières pour que l’on trinque à cette collaboration et que naisse une nouvelle amitié.

_________________
Image
* Lillith, humain, Aurion et Cryomancien nv23 *
En mission pour les Amants de la Rose Sombre


Feu Ellana : morte dans les flammes du Purgatoir, hantant les lieux à jamais
et arborant ses tendancieux 6969 messages dans les archives de Yuimen


Dernière édition par Lillith le Ven 22 Jan 2010 16:06, édité 3 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Sam 2 Jan 2010 00:14 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 16 Déc 2009 18:33
Messages: 46
Neo , après avoir quitté le temple , se retrouva au marché.
Les poissoniers criait , les marchands aussi.
Il aimait bien les marchés, quand il été petit sa mère l'emmenait toujours au marché.
Il y avait des stands de bijoux, de livres , de poissons , de legumes:
- a 30 yus le collier
- a 40 yus les carottes
Il savait aussi que c'etais un bon endroit pour enquéter.Il voyait les gens intimidés a sa vue.
Il fallait aussi qu'il s'enrole dans l'armée, par amour du Bien, il avait envie de proteger les innocents.Comme la petite Judith qui s'etait attachée a lui.En pensant a la petite orpheline, le colosse esquissa un leger sourire.Elle lui avait rapidement fais confiance, comme beaucoups de gens quand ils le voit , mais Neo été reellement digne de confiance et son imposante stature musclé pouvait intimidée ou récorfortée selon les manières dont on le rencontre.Et ses deux immenses sabres derriere son dos n'etais pas pour rassurer les gens.
Il été totalement perdu dans ses pensées, quand il décida de retourner aux rues de Kendra- Kar, car aujourdui au marché il n'y avait rien d'interessant et il fallais qu'un elfe noir s'y promène.


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Dim 14 Mar 2010 17:07 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 16 Déc 2009 18:33
Messages: 46
Neo fut de retour au marché, avec a ces cotés le maitre Palladin.Certe il été costaud mais Neo l'etais largement plus , vraiment plus.
Il avait un peu envi de discuter avec lui, pour pas marcher dans le silence:
- alors.... euh.... quel est mon adversaire ?
- tu le verra dans l'arène jai rien le droit de dire
-ah et euh.... alors euh..... vous avez quel age?
- cela te concerne pas
Neo se senti piquer dans son honneur mais préféra rien dire.
Ils traverserent le marché, les enfants été intimidés par la carrure du colosse, Neo leur sourit aimablement, ceux ci lui rendirent, rassurés.
Ils arrivèrent enfin a l'arène de Kendra kar


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Dim 14 Mar 2010 17:20 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 27 Nov 2009 09:58
Messages: 127
Localisation: Devant un ordinateur.
Après une courte course, j'arrive en vue de Neo et du paladin :

"Hé ! Attendez moi !"

Neo ralentit et regarde derrière lui, il a la politesse de m'attendre au moins. Mais le paladin semble ne pas m'avoir entendu et continue sa marche. Dès que je suis arrivé à la hauteur de Neo, je lui dis, encore caché derrière mon masque :

"Messire Neo, permettez moi de vous accompagner, les combats en arène m'ont toujours excité au plus haut point, vous savez."

Jamais je n'aurais cru l'appeler un jour "messire"...

_________________
"L'apocalypse a un nom pour mes nerfs : Windows."
Jubaïr, fils de personne.


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Dim 14 Mar 2010 17:27 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 16 Déc 2009 18:33
Messages: 46
le colosse vit l'homme masqué arriva , il avait l'air essouflé, enfin d'un riche essouflé parce que ces vétements été magnifiques, Neo ralenti légérement pour lui laisser le temps d'arriver, puis il lui dit,amusé:
-messire? hahahahaha je sais que je suis de haut rang mais qu'on m'appel messire c'est amusant je suis le fils d'un palladin et d'une noble il est vrai mais pour mes amis bien je ne vous connaissent pas petit homme je suis simplement Neo tout court
son rire , qui ressemblait plus a un grondement de tonerre qu'a un rire, s'eleva dans le frais de ce jour.Ils été devant l'arène près a entrer.


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Dim 14 Mar 2010 17:43 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 27 Nov 2009 09:58
Messages: 127
Localisation: Devant un ordinateur.
"Messire ? Messire ? HAHAHAHAHA !!!! Je sais que je suis de haut rang mais qu'on m'appelle messire, c'est amusant ! Petit homme, appelez moi Neo tout court !"

Et il rit, comme à l'habitude, c'était une chaude tempête de postillons et de puanteur, mais je n'allais pas m'emporter pour si peu, je ne lui réponds pas. Il faudra qu'il arrête de rire comme ça, cela a le don de me taper sur les nerfs...
Et "de haut rang" ? Cet idiot se prend pour un seigneur ? Est-ce de l'orgueil ou de la simple bêtise ? Enfin non, je connais déjà la réponse....
Je m'essuie le visage, enfin tout sauf le masque, et je continue la route sans lui parler davantage, jusqu'à ce que nous arrivions devant l'arène.

_________________
"L'apocalypse a un nom pour mes nerfs : Windows."
Jubaïr, fils de personne.


Dernière édition par Jubaïr le Dim 30 Mai 2010 14:12, édité 3 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Mer 31 Mar 2010 18:44 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 27 Nov 2009 09:58
Messages: 127
Localisation: Devant un ordinateur.
======> Arène de Kendra Kâr.

Je fuis les gardes à vive allure jusqu'au grand ramassis de boutiques, de commerces diverses et variés qu'est le marché. En m'engouffrant dans la foule et cette infinité de petits marchands, ma fuite sera sans doute plus aisée. Je bouscule, je fais trébucher, je nage dans cette mer de gens, suivi péniblement par quelques miliciens acharnés. Un commerçant passe avec ses poteries sur le dos, me barrant le passage. Je pousse sa cargaison qui vient se fracasser sur le pavé. En vain, des débris aussi petits ne sont pas une grande peine à enjamber pour ces hommes d'armes.

Là, il me vient une idée astucieuse : tout en courant, je détache ma bourse de ma ceinture et verse dix Yus sur le sol avant de la rattacher. Comme prévu, toute la populace pauvre et sans le sou se rue sur mon or abandonné, bouchant le passage aux gardes de l'arène. Ce qui me laisse le temps de m'éclipser.
D'une main, je choppe un manteau qui pendait sur l'un des petits commerces du marché et dissimule mon corps sous le manteau épais.

"On l'a raté ! Il est où ?!" criaient les gardes alors qu'ils passaient à côté d'une silhouette brune et enveloppée sur une cape de bonne facture, qui ne ressemblait pas à la chemise blanche et au masque noir qu'il traquaient.

Les gardes sont déjà loin, je me suis évaporé mais mes armes et mes affaires se trouvent toujours dans une chambre aisée dans le château du roi.
Je dois revenir les chercher, mais maintenant, j'ai deux crimes à mon actif : l'un, c'est vol sur un mendiant, je me rappelle très bien la magouille du Sekteg pour me faire porter le chapeau, et ma rancune est tenace.
L'autre, c'est ce qui m'a valu une poursuite, j'ai troublé un combat d'arène, résisté à une arrestation, attaqué un milicien de rang et fui une troupe entière de la milice, j'ai dépassé bon nombre de quotas, le mien en premier !

Mais l'heure n'est pas aux réjouissances, il ne me restait plus qu'à aller m'infiltrer dans le château de nuit car, recherché comme je suis, personne ne me laissera entrer dans le château royal ! La nuit commence à s'installer au dessus des nuages gris, je sors du marché pour tenter de reprendre mes biens dans le château royal.

_________________
"L'apocalypse a un nom pour mes nerfs : Windows."
Jubaïr, fils de personne.


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Sam 24 Avr 2010 22:21 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 8 Avr 2010 20:53
Messages: 555
Localisation: Namur
...Sens en explosions...


Milssa s'enfonça dans la foule qui déambulait dans l'immense marché. Les marchants criaient tous pour venir acheter leurs produits.

Milssa sentit son corps changer, elle ne pouvait s'empêcher de sentir tous les parfums, de toucher chaque matière. Ses sens étaient en train de naître.

Ce qui pouvait sembler prévisible...
Ayant vécu dans un Temple, elle n'avait jamais eu un aussi grand éventail de nouveautés sensorielles...

Elle se sentit renaître.

Quand soudain, elle fut interpelée par une humaine.
Cette femme ne vendait ni nourriture, ni ustensiles de cuisines,... Rien d'utile pour une ménagère. Mais de précieux tissus, de beaux vêtements, ainsi que des petits objets décoratifs.


- "Ma pauvre enfant... je pense pouvoir t'aider.
-"M'aider?(s'interrogat-t'elle).
-" Tu portes une bien vilaine tenue, on dirait que tu sort d'un monastère...
-" Pour tout vous avouez, je viens de quitter un Temple...

Milssa prit le temps de se regarder dans le grand miroir de la vendeuse.

Et constata qu'elle avait un aspect peu gracieuse, limite repoussant.

Elle regardait sa longue aube blanche rugueuse, ses cheveux caché sous son lourd capuchon et y vit son ancienne vie.

Ne voulant plus vivre comme au Temple, elle se tourna vers la vendeuse et lui dit d'un ton assuré et ému:
-"Aidez-moi, j'aimerai changer, être belle.

La vendeuse la regarda et lui fit une sourire chaleureux.

-" Vous changer c'est possible. Mais vous rendre plus belle ça risque d'être difficile. Vous l'êtes déjà...

Milssa rougit et entra se changer sous la tente de la vendeuse.

Après avoir essayé de nombreuses tenues, Milssa ressortit avec une robe resplendissante. (Elle était ouverte sur ses hanches, bordé de motif elfique.)

Pour compléter cette tenue, elle prit un ceinturon pour y mettre ses effets personnels et lâcha ses cheveux brillants au soleil.

La vendeuse eut les larmes aux yeux de voir un aussi jolie brin de fille.

Milssa ayant gardé les pieds sur terre, s'avança vers elle et lui demanda combien coutait cette tenue. (Elle espérait que cela ne lui couterai pas trop cher. Elle n'avait pas reçu beaucoup d'argent des prêtres.)

La vendeuse lui fit un prix d'amie. Elle lui vendit le tout pour 15 yus. Autant dire qu'elle lui offrir la tenu pour ce prix...


Elle s''en alla d'un pas décider et heureuse. Elle allait faire de nouvelles découvertes.

_________________
Milssa, elfe blanche guerrière


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Lun 28 Juin 2010 01:07 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 24 Juin 2010 21:45
Messages: 82
Localisation: Laymont (32)
<Les rues de Kendra Kâr>

Ce quartier est immense. Il dois y avoir une centaine de tentes si ce n'est plus. C'est le deuxième endroit, après le jardin, que je préfère. Je le connais par coeur, j'y est passé mon enfance à y voler, courir pour échapper aux marchands. Ma chance est que aucun n'a vu mon visage, mais seulement mon dos. Je pouvais donc continuer à voler sans problème. Et bien sûr, je ne suis pas la seule. Bon nombres de voleurs rôdent dans ce quartier, surtout le soir. Les gens on du mal à les voir. Moi, je les vois facilement. Eux aussi me voient. Allez savoir pourquoi, entre voleurs, on se reconnais.

Quelque marchand son déjà à leurs étales.

(Super il n'y à pas trop de monde, je vais pouvoir leur parler sans trop attendre.)

Les marchand nomades sont ceux qui m'intéressent. Il y en a énormément qui viennent de Bouhen.

(Il sauront me dire la route à emprunter, et les dangers qui y résident. Ce sont des habitués. Commençons par celui là)

Le marchand est un humain, homme, assez jeune. Il doit avoir environ 26 ans. Il est grand, solide. Son visage en revanche, est marqué par la fatigue, et peut être bien, la peur. Il a une barbe naissante, des cheveux un peu longs.

"Bonjour, j'ai quelques question à vous poser, avez vous du temps pour m'écouter?"

"Qu... Qu'y a t'il? Que me voulez vous?"

(Oula... Il est sur les nerf celui là...)

"Calmez vous je ne vous veux aucun mal ... Juste des renseignement."

"Désolé. Mais dernièrement, j'ai peu dormis à cause des brigands qu'il y avais sur la route... Je suis ici depuis ce matin."

"Justement je voulais vous poser des question sur les dangers de la routes, et le temps qu'il faut à pied pour y aller... Vous comprenez, je voudrais quitter la ville dès ce soir, pour aller à Bouhen. Le problème est que je ne suis jamais sortis de la ville, mis à pars les alentours de celle-ci. D'où venez vous?"

"Je viens de Mertar. Mais je suis déjà allé à Bouhen. Il vous faudra Quatre où cinq Je peut vous dire les danger qui s'y trouvent. Ils sont bien moins nombreux et moins dangereux de la route d'où je viens.
Tout d'abord, il y a bien sûr de nombreux voleurs qui rôdent la nuit. C'est une des menaces majeures."


(A priori, ce ne sera pas un problème pour moi, à pars pour les plus teigneux)

"Ensuite, il y à quelques bêtes sauvages. Mais si vous suivez la route, il y a peux de chance que vous tombiez dessus. L'autre grande menace sont des troupes de Gobelins, qui se situent dans la forêt, à l'arrivée de Bouhen"

"Merci beaucoup. Cependant j'ai besoin de quelqu'un capable de m'apprendre à manier la dague pour le combat. En êtes vous capable?"

"Non, je vous pries de m'excuser. Je manie seulement l'épée"

"Ce n'est pas grave. Merci beaucoup pour ces renseignements"

"Oh ce n'est rien. Ce fut avec plaisir"

(Bon j'ai eu une partie de ce qui m'intéressait. Maintenant, le maniement de la dague)

Je retourne donc interroger plusieurs marchands en espérant qu'un d'eux saura m'apprendre à manier la dague, ou à me dire qui pourrais me l'apprendre.

Après plusieurs marchands, l'un d'eux su me dire qu'il fallait que j'aille voir Maître Qwadeem Stroor, au Temple des Maître, un peu plus au sud ouest de la ville.

(Maître Qwadeem Stroor... J'en est déjà entendu parler. Et plutôt en bien. Bon je n'ai plus qu'à reprendre la route.)

Je me souviens être passé plusieurs fois devant le temple. Je n'aurais pas de mal à le trouver.

(J'espère que l'entrainement ne sera ni trop long, ni trop cher, et efficace. Je ne tiens pas a me faire embobiner. Mais apriori il n'y a pas de risques à ça.)

Me voila maintenant devant le Temple des Maîtres. Je l'admire. Il est vraiment grand.


<Le Temple des Maîtres>

_________________
Image


"Voleur, c'est quand on trouve un objet avant qu'il soit perdu." (Coluche)
"Voici deux voleurs. Celui-ci est pauvre, et vole les riches.[...] Cet autre est riche et vole les pauvres." (Victor Hugo)

Image


Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 221 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 15  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016