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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 27 Juin 2010 17:37 
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<Les habitations>

Je me retourne pour voir la maison une dernière fois, pour ne jamais l'oublier, et pars en direction du quartiers des marchands.

(Là bas je risque de trouver quelqu'un qui puisse m'indiquer que faire.)

Habitant du coté de la porte du port, j'avais plutôt un bon bout de chemin à faire. Je ne perd donc pas une seconde, et commence à marcher dans les petites ruelles. Peu de personne sont dehors, l'air est frais, agréable. Je presse le pas pour arriver au quartier le plus rapidement possible. J'aimerais avoir quitté la ville avant ce soir, pour ne pas avoir à marcher trop longtemps la nuit. Je ne connais pas la distance à parcourir, alors autant anticiper.
5 minutes de marches plus tard, je passe devant l'auberge de la tortue guerrière qui est en train d'ouvrir. La ville se réveille. Je suis pressée de passer devant le Jardin de la ville. C'est un lieu que je trouve vraiment magnifique. Il n'y a pas d'autre meilleur endroit où trouver un peu de joie et retrouver le sourire. Il me fallut encore 5 minutes pour l'atteindre.

(Tiens, des jeune couple se sont déjà rejoins.)

Cette image de l'amour me met de bonne humeur. Mais un drôle de bruit mis fin à mes belles pensées.

"GROUUUUUUUUUUUIK"

(Mon dieux. C'est mon estomac. Je n'ai pas mangé depuis hier.)

En effet mon estomac crie famine. Le seul endroit où je peut manger, c'est au quartier des marchands. J'y volerais un fruits histoire d'avoir de quoi tenir jusqu'à midi. Je me met donc à accélérer la pas. Je suis presque arrivé, je vois déjà quelques unes des grandes tentes.


<Le Marché>

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Mar 29 Juin 2010 18:07 
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<Le temple des Maîtres>

"GROUUUUUUUUUUUUUUUUUUIIIIIIIK!!"

(Aïe ! Tiens décidément, je l'avais oublié lui... Je me demande comment j'ai pu tenir l'entraînement sans tomber dans les pommes. En parlant de pommes, j'en prendrais bien une tiens! Allé! direction le marché, une fois de plus.)

La rencontre avec le Maître m'a épuisée. J'ai donc résolu de reporter mon départ à demain, pour reprendre des forces. J'en profiterais pour dépouiller un de ces fortunés, histoire d'alourdir ma bourse. Maintenant que j'y pense, cela fait un petit bout de temps que je n'ai pas fait d'intrusion pour voler... Et je crois bien que ça me manque. La sensation que j'éprouve pendant un vol est on ne peux plus excitante. Il y a la peur de se faire prendre et la découverte de la richesse. Et puis Il n'y a pas à redire c'est un art. Il faut savoir opérer avec finesse, tirer le plus d'informations possible, ne pas laisser de traces...

(J'irais faire un tour dans une taverne pour trouver qui voler.)

Cette résolution me comble de joie.

"Hé psssssssst!"

Je tourne la tête vers la ruelle annexe, à droite, et entrevois un homme encapuchonné, restant dans l'ombre. Je le fixe, en pointant mon doigt sur ma poitrine, avec un air interrogatif.

"Oui vous. Venez ici"

Cet homme a l'air assez louche. Je porte ma main à ma dague, pour lui montrer ma méfiance, et m'approche de lui avec un pas indécis.
Il ne me dévoile toujours pas son visage, mais je peux le voir petit et fin.
Je me rapproche encore un peux, et ne vois aucune arme à sa ceinture, ce qui me rassure un peu. Néanmoins je reste sur mes gardes.


"Que me voulez vous? Qui êtes vous?"

"Attendez suivez moi. Je ne vous veux aucun mal."

Je ne suis jamais entrée dans cette ruelle. Comme beaucoup d'entre elle , elle est étroite. A cette heure ci, elle est à l'ombre, et fraiche. Le petit homme me montre du doigt une grosse porte en bois sombre, pourrie, encastrée dans un mur de pierre.

"C'est chez moi. Nous y serons plus en sécurité."

Il ouvre l'imposante porte avec difficulté, et me laisse entrer.


<Les habitations>

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Mer 30 Juin 2010 12:39 
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<Les habitations>

(Moi qui voulais commettre un vol, je serais en plus payée pour avoir tuée la personne volée.
Mon départ est encore retardé on dirais.)


Une fois de plus, direction le quartier des marchands. Je n'ai qu'une hâte pour l'instant : Satisfaire ce glouton qui vis en moi. Il n'arrête pas de me talocher le ventre. L'idée de la pomme que j'ai bien l'intention d'avaler ma fais saliver.

(Raaaaah !! Je n'en peux plus!)

La tête me tourne.

(Ce serais bête de s'évanouir si prêt du but tout de même!)

Je presse le pas.

Le quartier des marchands m'apparait. L'ombre des tentes sont beaucoup moins étalées que lors de mon premier passage, et l'agitation y est beaucoup plus importante. Je commence à distinguer la verdure qui jonche le sol du quartier.

(Oui j'y suis presque!)

Il doit être un peu moins de 10 heures.

Le brouhaha s'intensifie, la foule remue. Parfait. D'un pas assuré je me fond dans la population agitée.


<Le marché>

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Dernière édition par Elwing le Jeu 1 Juil 2010 16:44, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Mer 30 Juin 2010 21:20 
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Le monde de néquiète partie 1: Un nouvel arrivant pour un nouveau départ !

à l'aube d'un voyage ... (aux portes de la ville)

Voilà donc à quoi ressemblait la plus grande ville de ce monde ? Kiyo était en face des grandes portes de Kendra Kâr. Elles étaient anormalement larges, sûrement la conséquence logique du débit de caravane marchande qui y rentrait et y sortait chaque jour. Il essaya de voir le sommet de la porte, mais l'épaisse pluie disloquait sa vision. Le plus impressionnant était de voir les routes aussi bouillonnante de vie. L'économie ne dors donc jamais en ce lieu ?

La plupart des marchands ayant des caravanes préfère s'arrêter de voyager lorsqu'il pleut. Partir sur une route boueuse n'était pas raisonnable, pour plusieurs raisons. La première, il est difficile de ce mouvoir avec une caravane. Le risque de s'embourber est trop grand, et le temps qu'on a gagné en partant en avance, on le perd rapidement à tenter vainement de sortir sa caravane enlisé. Certains marchands ont même dû abandonner leurs marchandises. Lorsqu'ils sont revenus, leurs chargements avaient disparue, mais en même temps il est plus facile de déplacer un chariot vide.

Le bruit et la visibilité et un facteur important, la pluie limite grandement l'ouï et la vue. On perd donc très facilement notre chemin lorsqu'on est sourd et à moitié aveugle. Ce qui peut faire dériver le marchand sur de longue distance, Cela peut être bien pire si le commerçant n'est pas conscient de sa dérive. On raconte que certain marchand aurai compris qu'ils s'étaient perdus en voyant le paysage et la météo. Une plaine à la place d'un océan ou même des montages à la place d'une forêt.

Le dernier point, le danger qui existe sur les routes en temps de pluie. Les coulés de boue et la foudre entre autre. La foudre affole les animaux et peux même les tuer si elle touche assez proche de la caravane. Il interrompit sa rêverie

(Pourquoi mes leçons du passé me reviennent à l'esprit ?)

En quatre ans d'errance il ne s'était jamais penché sur des leçons aussi dérisoires. Après tout, ces marchands pouvaient mourir au coin de la rue, cela lui importait peu. Kiyo continua à observer la porte et les marchands, aussi méticuleusement que la pluie le lui permettait. Il commença à murmurai tous les détails qui ne lui plaisaient pas dans cette scène. Les larmes des cieux martelaient de plus en plus fort sa capuche. Cela commençait à l'énerver, l'idée de se mettre à l'abri le taraudé un peu plus à chaque instant. Mais pas maintenant, il voulait rester là à sentir l'eau ruisseler sur son visage.

Kiyo c'était équipé d'un long manteau noir qui le protégeait entièrement. Il avait déployé sa capuche pour ne pas finir trempé, mais il avait le nez qui pointait le haut de la porte et le ciel nuageux. Il est donc inutile de dire que sa capuche ne lui était d'aucune aide pour le protéger de l'humidité ambiante. À ce moment précis il avait l'air inquiétant, une personne tout de noir vêtu qui mumurait quelques mots inaudibles ne pouvait être qu'une personne étrange. Un étranger qui complotait une ou deux Vilénies.

Un homme tenant un objet au bras passa à côté de Kiyo. Il courrait et de sa course naquit une petite gerbe de boue qui mourut sur le manteau du fanatique. Kiyo tourna la tête pour jeter un regard noir au fuyard. Comment osait-il l'éclabousser ? Le colis de l'impudent possédait des jambes. Kiyo n'essaya pas de comprendre. Un petit souffle saccadé attira son attention, il regarda devant lui. Une jeune femme aux cheveux blond, trempé jusqu'aux os, était plié en deux le souffle coupé. Elle regarda Kiyo, pointa du doigt l'homme aux colis à patte puis d'un murmure elle dit:

-Mon enfant ...

(Pourquoi elle me demande de le sauver ? Juste à moi. Il se fera sûrement tuer, éventrer et violer comme tant d'autre avant lui. Si son gosse a de la chance, ça se passera dans cet ordre là. Alors, pourquoi devrais-je bouger le petit doigt ? Mais surtout, pourquoi je cours ?!)

Dans les yeux de Kiyo, la violence avait remplacé la rêverie. Il perfora l'air de vitesse. Il slalomait entre les chariots. Chaque pas, chaque seconde le rapprochait de plus en plus de sa proie. Pourquoi ? Pourquoi avait-il peur pour ce gamin ? Peur de le voir sombrer dans les ténèbres avec cet homme. S'il devait courir ça ne sera pas en vain. Il allait faire payer à cet importun d'avoir troublé son esprit. Parlait-il de l'enfant ou de l'homme, il ne savait plus.

Le vent se leva et la pluie se fit plus fine. Des bourrasques venteux s'engouffra dans le manteau de Kiyo. Il n'allait pas lâcher sa proie, pas maintenant. Les hommes pressés quittèrent la route pavée. La course était plus difficile car, leurs pieds s'enfoncèrent profondément dans la terre. Le vent se fit encore plus intense. Le Large manteau de Kiyo était devenue un fardeau, alors d'un mouvement fluide et gracieux, il s'arracha ce vêtement qui parasitait ses mouvements. L'habit s'envola dans les cieux tout en formant des arabesques.

Il avait bouleversé ses rêveries, il l'avait forcé à courir dans la boue, abîmant ainsi ses jolies chaussures, il l'avait même forcé à abandonner son manteau. On peut attaquer un petit garçon, mais on ne peut s'attaquer à ses vêtements ! Tout en courant péniblement dans la boue, Kiyo venait de condamner l'inconnue à mort.

-La mort et seulement la mort pour les impies ! Cria Kiyomori

Il avait enfin trouvé une bonne raison pour prendre en chasse l'immonde et putride chose qui courrait devant lui. Ils s'éloignèrent de plus en plus de la ville, rejoignant ainsi un milieux plus rural. Cependant, si le paysage changea, l'envie de meurtre qui possédait Kiyo elle, ne subit aucune Fluctuation.

Suite Aux allentours de Kendra Kâr

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 1 Juil 2010 16:03 
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Chapitre premier: Ses débuts


Partie un: Les ruelles de Kendra Kâr


Écrit 1: Le vieil homme

- La nuit était sombre. Il faisait froid, de légère goutes tombait ci et là...
Les rues de la capital était déserte, les volets des maison fermer, et les portes verrouiller. Blink se trouvait dans les bas-quartiers, les rues les moins bien fréquenter de Kendra Kâr. Il était risquer de s'y promener le soir, seul. Il bifurquât dans une ruelle plonger dans la pénombre, s'adossa contre l'un des murs, et scruta le bout de la rue. Il attendit plus de dix minutes, la pluie ruisselant sur ses épaules, le froid se faisant plus présent.

(La ponctualités est une qualités rare chez les gens...)

Une petite silhouette se dessina alors dans le noir. Le bruit de ses pas était couvert par
le son des goutes tombant au sol, mais malgré ça, Blink savait qu'il arrivait. Il l'avait senti depuis plusieurs secondes.
L'homme arriva jusqu'à sa hauteur.
A côté de liykor, le petit homme semblai minuscule. Il ne devait pas mesuré plus d'1,50m,
et portait une grande veste noir, bien trop grande pour lui, ce qui lui donnait l'air encore plus chétif. Sans un mot, l'homme encapuchonner tendis vers Blink une main ridé, crispé sur un parchemin en-cacheter qu'il ne lâcha qu'au bout de quelques secondes dans la main du mi-loup.Celui-ci s'empressa de glisser le mot dans sa veste, fît un léger signe de la tête puis parti en direction de la grande rue.
L'homme s'éclipsa aussitôt dans les noirceurs de la nuit...




Ecrit 2: Etat d'âme

- Blink rentra dans une petite taverne miteuse, qui se trouvait non loin du lieux du rendez-vous. Elle était sombre, de petite lanternes parsemait le plafond, pendu à de longue poutres en bois qui traversait la salle. Les murs était salle, crasseux, et semblaient avoir fait leur temps. La taverne était bondé à cette heurs tardive. Surtout des hommes, quelques nains, et un ou deux elfes riaient, buvaient, ricanaient de part et d'autre de la salle. Blink alla s'installer dans un coin de la pièce, s'assit sur un vieux tabouret en bois massif, et attendit sereinement.
Le tavernier, un homme d'age mure, le teint cireux, les cheveux ébouriffés et habiller d'un tablier d'un blanc douteux s'avança vers lui d'un pas claudiquant.

"Vous voulez boire quelques chose m'sieur?!"

Il restait à quelques mettre, et paraissait craindre le nouveau venue dans son établissement.

"Heuu...M'sieur?" répéta l'aubergiste.

"Un verre d'eau suffira" lança sèchement le voleur.

L'homme se hâta vers son bar afin de le servir. Après avoir été servit, Blink s'attela à son parchemin. Il le décacheta doucement, le déroula délicatement, puis se mît à le lire. Ses yeux parcoururent les lignes avec ferveurs, déchiffrant les mots et les lettres inscrites. Une de ses lèvres tressailli alors, et il rangea le rouleau dans une de ses poches aussitôt. Il scruta la salle quelques minutes...
"Tuer"... Ce mot lui était très familier, même, naturel... Il ne s'était jamais poser de question par rapport à ça. Et pourtant... Cette fois-ci, c'était différent. Il n'avait jusqu'à maintenant jamais déshonorer un contrat, aussi cruel ou idiot fût t-il. Et ce n'était surement pas cette fois ci qu'il allait le faire, se dit t-il. Il sortit de la taverne dix
minutes plus tard, et arriver dans la rue, remit sa veste à capuche sur ses épaules et disparue dans la nuit.

"La cible réside dans les beaux quartiers de la ville et a 8ans"... C'est ce dernier détails
qui lui faisait se poser autant de questions. Il n'avait encore jamais tuer un enfant...
Il se dirigea donc vers les quartiers noble de Kendra Kâr, en se déplaçant furtivement de toits en toits. Arriver dans le coin chic de la ville, il chercha des yeux le bâtiment qui lui fût décrit sur le contrat. "Une grande maison sur deux étages, comportant une porte noir, faisant angle de la rue".

Il trouva assez vite la demeure correspondante, et se posta sur le toit d'en face. Il attendit plusieurs heurs, jusqu'au lever du jour. L'enfant sorti alors, faisant un grand sourire à sa mère sur le pas de la porte, agitant sa main frénétiquement, puis parti en direction du centre ville. Blink ne lui laissa pas le temps d'y arriver malheureusement...
Il attendit que le petit arrive à l'angle d'une rue pour se glisser subrepticement
derrière lui. Il eu une seconde d'hésitation, puis, d'un air déterminer, empoigna son sabre, sortit la lame de son fourreau, et trancha net la tête du gamin.

Sa petite figure joufflue avait garder son air radieux et son sourire aux lèvres, qui se transforma vite en un rictus difforme. Du sang jaillit de son corps et de sa tête, recouvrant le sol et teintant les murs de rouge. Blink contempla la scène quelques instants, puis, extirper de ses pensées par un cri venant de la rue adjacente, s'éclipsa une fois de plus vers les hauteurs de la cité.
Il courut alors du plus vite qu'il le pouvais pour rejoindre son repère provisoire, un petit grenier inhabité des quartiers pauvres.

Blink passa sa journée à ruminer, dans le noir total. Il somnola quelques heurs, puis, lorsque la nuit fût tomber, rejoignit la même ruelle que la veille.
Quand il arriva, le vieil homme était déjà là, plus ponctuel que jamais. Depuis plus d'un an qu'il lui trouvait des contrats, jamais Blink ne l'avait vu arriver avant lui. A son habitude, il tenait une petite bourse dans sa main gauche, qu'il lui tendis dès son arriver. Cependant, il ne la lâcha pas tout de suite. Il la retînt un moment, et s'exprima dans un soupire roque et étouffer.

"Tu as été vu! Ils savent qui tu est! Tu n'est plus en sécurité!"

Blink tira sur la petite bourse, et trancha d'un ton ferme:

"On se revoit au prochain contrat. Tu sais comment me contacter!"

Il partit en direction des toits, et laissa l'homme dans la rue, complètement désorienter...


Dernière édition par Rayd le Mer 18 Aoû 2010 14:58, édité 6 fois.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Ven 2 Juil 2010 15:40 
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Écrit 3: L'homme en noir

Le corps de Blink était engourdi, ses membres lourds, ses paupières closes. Il se redressa lentement, et ouvrit les yeux après une grande nuit de sommeille. Il se trouvait dans une petite pièce carré, pas plus grande qu'un box de cheval. Il faisait noir, les murs était sale, et des toiles d'araignées parsemait la salle.
Il avait pour seule mobilier un vieux lit casser reposant à même le sol, et une commode de l'autre côté du grenier. Dessus était poser un wakizashi magnifique, dont la lame était parcourus de tâches rouge. Du sang coaguler sans doute.
Il se leva, se dirigea vers le meuble, ouvrit un des tiroirs crasseux, et en sortit une flasque contenant de l'eau. Il la bu dans son intégralité, puis enfila son pagne et sa veste noir et sortit du grenier à la voler. Le soleil matinal lui éblouissait les yeux. Il descendit dans une rue en contre bas, et partit.
Il décidât de ne pas se rendre à la taverne de la veille, et d'aller dans une autre. S'il est vraiment rechercher, il faut éviter les endroits qu'il a trop fréquenter.

Il allât alors dans une grande taverne des bas quartiers, plus connu pour les nombreux ivrognes qui jonchait son entrée que par la qualité de ses bières. Il ouvrit la porte et scruta la salle. Elle était au moins deux fois plus grande que celle où il fût aller le soir dernier, et était au moins quatre fois plus rempli. Elle était illuminé et aérer. Il n'y avait presque que des hommes, et de rares nains.
Il fallait sans douté, les liykors sont rare à Kendra Kâr, et pas très apprécier. Vouloir se cacher et se fondre dans le décor dans pareils endroits serait que pur folie.

Il décida donc de ne pas s'attarder, de boire un petit verre et de filer. Ses gorgées furent longues, des secondes interminables. Il se méfiait de tout, et de tout le monde. Il balaya la zone du regard, s'attardant ci et là sur un individu suspect, un raclement de gorge, ou quelqu'un qui le regardait trop longtemps. Il avait presque fini son verre lorsque le tavernier lui apporta une seconde bière.

"Tenez mon gas! Cadeaux de l'homme, dans le coin là-bas!" . Il désigna un coin de la salle, où était assis à une petite table un homme fin, habiller d'une cape verte et d'un chapeau noir. On ne pouvait voir son visage.

Celui-ci lui fît un léger signe de tête, se leva et se dirigea vers la table du liykor. Il prit un siège et s'assit à la table. Il était trop grand pour être humain, et aussi trop fin. Ce fût clair lorsqu'il enleva sa coiffe, laissant apparaitre de magnifique cheveux d'un blanc plus pur que celui de la lune, et un visage aussi filiforme que son propre corps. Il le salua, puis, baissa son visage vers celui du mi-loup et chuchota frénétiquement.

"Pauvre fou! Vous montrez ainsi, au grand jour, devant autant de personnes, dans votre situation...! Vous avez perdu la tête ou quoi?!"

Blink ne su que répondre. Il ne comprenait pas. Comment pouvait t-il être au courant?!
Et puis quand bien même il serait au courant, pourquoi lui parler ainsi? Pourquoi ne pas l'attaquer et recevoir une jolie prime? Pourquoi lui offrir une bière?

L'elfe poursuivit:

"Rendez vous derrière la chapelle à minuit! Je vous fait confiance pour rester en vie jusque là!"

Il posa quelques pièces sur la table, sans doute destinées à l'aubergiste, puis se leva d'un bond et fila en direction de la rue, laissant Blink désorienter sur sa chaise. Ce dernier s'empara de la monnaie et fila à son tour.


Dernière édition par Rayd le Mer 18 Aoû 2010 14:58, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 4 Juil 2010 22:23 
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Une fois dehors, j’ai sorti mon équipement de mon sac. Etant partie rapidement de la chambre, je n’ai pas pris le temps de m’équiper correctement. J’ai sorti de mon sac mes poignées et mon diadème. Je les ai mis aussitôt, il paraît que les rues de Kendra Kâr ne sont pas très sures. J’ai continué de fouiller dans mon sac et j’ai malencontreusement fait tomber le pendentif de mon frère. J’allais me baisser pour le ramasser lorsqu’une main le pris sur le sol avant moi. J’ai reconnu Ehemdim qui était sorti de la chambre. Je lui prends le pendentif des mains.

- « Tu as décidé de me suivre ? »

- « Non, je voulais juste te dire au revoir correctement et te donner deux trois choses pour t’aider dans ta quête. »

- « Tu sais que pour ce qui est de l’équipement, je suis très difficile. »

- « Tu te souviens de ma cape de voyage. A ta tête, je suppose que oui. C’est une cape de dissimulation, elle te sera plus utile à toi qu’à moi. On ne sait jamais tu pourrais en avoir besoin plus vite que tu ne le crois. Je vais aussi te donner un de mes boucliers. Je sais que ton épée te permet de te battre aussi bien à une qu’à deux mains, alors je te donne le bouclier que j’ai avec moi. Je serais rassuré si tu te bats avec et je sais que tu manies très bien ton épée avec un bouclier. »

- « Je sais pas quoi dire, merci beaucoup. Tu ne devrais pas, tu risques d’en avoir besoin. »

- « Ne t’inquiètes pas pour moi, je ne suis pas maître d’armes pour rien. J’ai pleins de boucliers chez moi, donc ne te fait pas de souci pour ma santé, même si c’est gentil de ta part. C’est pour ça que je t’aime. »

- « Merci encore une fois. Je vais partir en direction du temple de Thimoros maintenant. »

- « D’accord, mais juste une dernière chose, tu devrais porter le pendentif de ton frère. D’une part parce que quelqu’un au temple va peut être le reconnaître et d’autre part parce qu’il m’a l’air d’être magique. Prends bien soin de toi. Si jamais tu as besoin de te reposer, n’oublies pas que j’habite ici. Si jamais tu ne sais pas ou chercher demande la salle d’armes d’Ehemdim, je suis une célébrité maintenant. »

- « Oui chef. »

Je m’avance vers lui et l’embrasse tendrement. Il me prend dans ses bras et me laisse partir dans l’espoir de me revoir ce soir. Le temple de Thimoros est forcément le plus sombre de la ville. En me baladant dans les rues, je tomberais facilement dessus et sinon je trouverais bien un bon samaritain qui me donnera la route à suivre. J’aurais peut être le plaisir de revoir le garçon de la bibliothèque.


=> Le temple de Thimoros

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Lun 5 Juil 2010 02:32 
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Écrit 4: L'attaque

Blink sortit de la taverne à la volé, la tête rempli de craintes et de questions. Pourquoi?! Pourquoi et comment il avait pu savoir tout ceci, être au courant de tout?
Le visage du gamin lui repassait sans cesse devant les yeux. Le revoyant encore sourire à sa mère, lui faire des geste de sa main... Plus il y réfléchissait, plus c'était son propre visage qui s'y trouvait.
Il mit toutes ses pensées de coté et bondi sur un toit. Il se dirigea vers son repaire, pour attendre minuit. Il voulait réclamer toutes ces réponses à l'intéresser.
Il bondit, d'habitation en habitation, ses jambes muscler le propulsant en avant sans ne jamais faillir.
Il continua son chemin jusqu'à ce qu'une flèche vint se planter en plein entre les omoplates. Il tomba entre les deux bâtiments, dans une petite ruelle nauséabonde. Sa chute fut courte, mais douloureuse. Le projectile s'enfonça un peu plus dans sa chair puis se brisa. Il fallait faire vite. Celui qui lui avait tiré dessus n'allait pas tarder à arriver.

Il se releva tant bien que mal, juste à temps pour voir s'abattre sur lui une énorme dague en acier. Il l'esquiva de peu, mais fût légèrement toucher au bras.
Son agresseur était un gobelin trapu, petit, avec de minuscule yeux jaune, une oreille couper et un habit noir.

(C'est un assassin! Aucun doute! Le vieux chnoque avait raison!)

Il semblais agile mais ses gestes restaient basique, et maladroit. Lorsque le liykor se redressa de tout son long devant lui, la petite créature eu un léger frisson d'hésitation. Blink en profitât pour lui asséner un coup puissant sur la tête, avant de s'échapper vers la grande rue un peu plus loin.
Il était sortit sans armes, car son ancienne dague avait casser récemment, lors d'une mission antérieur, et un wakizashi long de plus de 70cm était trop remarquable. En plus de ça, il était maintenant blesser, et surtout, empoisonner. Il sentait son corps s'engourdir peu à peu, et avait de plus en plus de mal à se mouvoir.

(Paralysant de basse qualité à effet presque immédiat. Il aurait pu m'avoir avec ça l'andouille, s'il l'avait bien dosé! On ne dose pas pareil pour un liykor ou pour un humain! M'enfin...Ça m'aura bien aider en tout ca!)

Il se trouvait maintenant dans la rue, devant plusieurs personnes. Le principe de base d'un assassin est de ne pas se faire voir, travailler dans l'ombre, et disparaitre rapidement. Il se pansait donc en sécurité. Du moins, pour le moment.

Mais le gobelin semblait déterminer. Il remit sa capuche, puis, se jeta sur le liykor, la dague en avant. Ce dernier, surpris, courut vers les passant, pour fuir. Bien qu'à moitié empoisonner, il courait encore plus vite que la créature putride. Ses longues jambes musclées était un atout de force.

Il arriva jusqu'à une petite fontaine, au milieu d'une place rempli de citadins. Épuiser, décourager, il décida de faire face, plutôt que de continué à fuir vainement. Il se retourna, fixa le gobelin, et se mis en garde, les griffes prêt à frapper.
Le gobelin hésita, puis, reconsidéra sa supériorité, se mit à fondre sur sa cible. Celui-ci lui mis un coup de griffe sur la nuque, mais reçut un coup de dague entre les cotes. Il gémit de douleur, et s'écarta de la lame de son agresseur.
Le gobelin retenta son coup, mais le liykor n'était pas si bête. Il esquiva l'arme ce coup ci, et frappa à son tour le visage de l'assassin. Il tentât alors de lui prendre sa dague, mais sa visage continua de se troubler. Ses sens commençait à vraiment lui faire défaut. Il tomba à terre, prêt de la créature puante, qui était en train de se relever. Il tourna vers lui ses yeux verts, un léger sourire se dessinant sur son faciès, croyant déjà à la victoire, et les pièces d'or affluer devant lui.
Le liykor mit toutes ses forces pour se redresser lui aussi, mais n'y parvint pas. C'est alors que, lorsque tout présageait la défaite du mi-loup, le sekteg se vit planter une flèche en plein milieu du front. Il s'écroula sur le corps, presque inerte de Blink, qui se laissa alors retomber, soulager.

Il se réveilla quelques heurs plus tard, dans une petite cabane, hors de la ville. Il était nu, allonger dans un petit lit, son visage brillant au clair de lune. Ses blessures avait été soigner et bander, et ses vêtements était plier et ranger sur une chaise. Il n'y avait personne. Seul le bruit des grenouilles au dehors se faisait entendre. Il se leva, s'approcha de l'entrer de la pièce, et vu un message qu'il lu tout de suite.

"Reste ici, repose toi, et surtout, ne fait aucun bruit.
Tu aura ma visite demain.
Jusque là, reste tranquille.
Je compte sur toi pour rester en vie..."


Sur ces quelques lignes, il partit se recoucher, sans même y réfléchir. Il n'était pas d'humeur...


Dernière édition par Rayd le Mer 18 Aoû 2010 14:59, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Mar 6 Juil 2010 17:53 
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Un chat file à toute vitesse à ma vue. Je vais à la taverne du paladin. J'aime bien Peter Rhel, et la viande qu'il sert est succulente.

(Bavard comme il est, il pourra me donner d'autres indications sur Adalbert Derolis. C'est le genre de personne à fréquenter cette taverne. J'espère qu'il n'y auras pas une bagarre ce soir, qui puisse me déranger dans la discutions que j'aurais avec le tavernier.)

L'air est agréablement frais, pour mon plus grand bien. La rue pavée est plongée dans l'obscurité. Quelqu'un qui n'est pas habitué ne verrais même pas ses pieds. Heureusement mon sens de l'orientation dans le noir est très affûté. Tout mes autres sens son aussi aux aguets. Moi même je sais que c'est le moment idéal pour dépouiller n'importe quelle personne qui s'aventurerait dans une de ses ruelles sombre. Fatiguée comme je le suis, ce n'est pas le moment de rencontrer une autre personne de mauvaise foi, malintentionnée.
Après quelques minutes de marche sans que quiconque ne m'importune, j'entends déjà la musique de la taverne.

(Par chance elle est encore ouverte.)


Peu de temps plus tard, des cries et des beuglements se font entendre.

(Sûrement une bagarre. C'est un bon point qu'elle est éclatée maintenant, généralement il n'y en à pas d'autres.)

J'aperçois enfin la chaude lueur de la taverne du paladin. L'écriteau est éclairé par une lanterne, dont la faible lumière fait danser les ombres.
Dehors, deux ivrognes se font jeter dehors par Peter. Il leurs cris dessus, avec une telle rage qu'il en deviens écarlate. On pourrais croire qu'il va exploser.
J'attends qu'il en est fini avec les pochtrons, et rentre.


<La taverne du Paladin>

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Ven 9 Juil 2010 09:19 
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J’ai rapidement retrouvé les grandes artères passantes de la ville. Ma visite au temple de Thimoros m’avait complètement remué et vidé de toute énergie. Mon frère en plus de traîner avec des elfes peu respectables s’était converti à leur dieu. Je n’étais pas spécialement croyante mais la, la situation tournait au ridicule, voir au psychodrame. Comment est-ce qu’il avait pu tomber aussi bas ? Je l’avait définitivement perdu.

Ma peine était tellement grande que des larmes ont commencé à couler et ceux malgré moi. Je continuais à errer dans les rues, mes pensées vagabondaient tout autant que moi. Je ne regardais que mes pieds pour lesquels j’ai trouvé un soudain intérêt. Je déambulait au gré de mes envies lorsque je me suis souvenue que j’avais un ami en ville qui pourrait me réconforter, Ehemdim. Mais comment faire pour le retrouver dans cette ville ? Il m’a simplement dit qu’il était maître d’armes donc il devait avoir une salle pour s’entraîner. Je n’avais plus qu’à trouver une bonne âme pour m’en indiquer le chemin.

Par un étrange coup du destin, je suis rentrée dans une personne en trébuchant sur une pierre. Cela faisait la deuxième fois que je me retrouvais dans ce genre de situation. Il fallait vraiment que je fasse plus attention à mes pieds. En relevant la tête, j’ai regardé la personne que j’avais renversé de plus près.

- « Je suis vraiment désolée, cette fois c’est entièrement de ma faute. »

- « Il n’y a pas de mal, au moins cette fois nous sommes quittes. »

- « C’est vrai mais j’aurais encore besoin de tes services. »

- « Dites-moi ou vous devez aller, je connais cette ville sur le bout des doigts. »

- « Est-ce que par hasard tu sais ou est la salle d’armes d’Ehemdim Lomindor, cela ne fait pas très longtemps qu’il est installé en ville. »

- « Oui, je le connais très bien. Nous sommes voisins. Vous n’avez qu’à faire la route avec moi, ce n’est pas très loin d’ici. »

Nous nous sommes rapidement mis en route. Je pourrais largement le remercier plus tard. Notre première rencontre me revint en mémoire et j’ai constaté qu’il me manquait des éléments.

- « Pourrais-je connaître le prénom de mon guide ? »

- « Je m’appelle Griffin, Griffin Paluel. Et vous ? »

- « Moi c’est Aenaria Imfilem. Alors Griffin, qu’est-ce que tu as fait à la bibliothèque le jour ou nous nous sommes rencontrés ? »

- « Je devais aller y rendre des parchemins pour mon père et également y faire des recherches en botanique. Mon père est herboriste et comme je veux prendre sa succession, je dois apprendre beaucoup de choses pour être à la hauteur de sa réputation. »

- « Je comprends mieux ton empressement à rejoindre la bibliothèque au plus vite maintenant. »

- « C’est vraiment un métier passionnant. Je pourrais vous en parler pendant des heures mais je ne suis pas sure que cela vous plaise autant qu’à moi. Et vous, que faites-vous à Kendra Kâr la blanche ? »

- « Pour tout te dire, je suis à la recherche de mon frère et plus j’en apprends et plus je me dis que je ne le connais pas du tout, ou du moins que je ne le connais plus. »

- « Je suis vraiment désolée pour votre frère. Je vois que cela vous attriste alors je vais changer de sujet de conversation. »

- « Tu es gentil Griffin. Mais il me semble que nous sommes arrivés. »

- « Effectivement vous avez raison. J’imagine que nous serons amenés à nous revoir si vous connaissez bien Ehemdim, il est très gentil d’ailleurs. Cela ne fait pas longtemps qu’il habite ici, mais il est toujours à venir nous donner de l’aide. Je l’aime bien. »

- « Je le connais depuis certainement plus longtemps que toi. Bonne fin de journée à toi. »

Il est rentré chez lui et moi j’ai sonné à la porte de chez Ehemdim. Ce garçon, ou plutôt ce jeune homme est vraiment plein d’enthousiasme, très observateur. Une telle qualité est rare chez les plus jeunes humains, j’espère qu’il l’utilisera à bon escient pour préparer ces remèdes.


=> Les habitations

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Dernière édition par Aenaria le Ven 25 Fév 2011 21:23, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Lun 12 Juil 2010 23:15 
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Alors qu'il ne faisait pas même encore jour, c'est le plus discrètement possible que Loys ferma la porte de son jardin. Elle regarda une fois encore la maison de son enfance, et s'éclipsa par une ruelle voisine. Chose rare pour une Kender, elle avait décidé de partir à l'aventure. Depuis son plus jeune âge, elle ne parlait que de voyages et de terres lointaines, et jamais ses parents ne voulurent en entendre parler, en effet, ils étaient très attachés à leur quartier natal. Il s'agissait d'un petit quartier de Kenders, situé au nord-ouest de Kendra Kâr. Les Kenders se faisaient rares désormais, ainsi, certains les confondaient avec des hobbits ou des gnomes, bien qu'ils soient plus grands et moins trapus que ces derniers.

Malgré sa petite taille, Loys avançait vite dans les rues sombres. Elle ne tenait pas à être vue par un de ses semblables car il était rare que les kenders s'aventurent loin de leur quartier, et il était important à ses yeux de s'éclipser discrètement. Elle dépassait désormais l'endroit le plus loin qu'elle n'eut jamais franchit de ses 41 années de début de vie. Elle marchait sans trop savoir où à présent, tournant une fois à droite, bifurquant une autre à gauche. Le soleil commençait à peine à se lever, et personne n'était encore sorti de chez lui, mis à part quelques rôdeurs. Quelques rayons de soleil traversaient les rues et le vent froid de Kendra Kâr pincait les bras nus de Loys, mais c'est a peine si elle le sentait, revigorée par la sensation de liberté à laquelle elle aspirait pendant toutes ces années. Bientôt, ses petites bottes en cuir souple parcourront des plaines et des montagnes inconnues et lointaines. La liberté et l'enthousiasme qui l'animaient étaient à la hauteur de son excitation. Mais avant de partir à l'aventure, elle savait qu'elle avait quelques enseignements à recevoir à Kendra Kar.

Le soleil pointait désormais le bout de ses rayons au dessus des toits bruns de la ville, et Loys eut une pensée pour ses parents. A cette heure ils devaient être en train de se réveiller, et bientôt ils constateraient son absence. Mais elle avait 41 ans depuis hier. En plus d'avoir un an de plus, elle avait désormais sa majorité. Elle était donc libre. Libre. Ce mot flottait sans cesse dans sa tête. Elle n'avait aucun remords à partir ainsi, et savait qu'elle reviendrait, des récits de voyages plein la tête. Elle se trouvait à présent près du temple de Meno, et comptait atteindre la place du marché avant le zénith. La ville était désormais agitée, et des vagues d'humains, elfes, nains et autres races se bousculaient.


< Le marché >

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Mar 13 Juil 2010 15:57 
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suite du marché


Intervention Gmique pour Loys !


C’est à ce moment qu’il retire sa main de ta bouche, te retenant tout de même l’avant-bras par une poigne ferme. Il semble s’assurer que vous ne serez pas entendus, puis il t’adresse la parole. Son ton de voix n’est pas amical, mais pas plus accusateur :

« Je t’ai observée depuis ton arrivée dans Kendra Kâr. Tu n’as cessé de voler tout ce que tu peux trouver. Je pourrais te dénoncer à la milice et tu te ferais emprisonnée. »

Il cesse ensuite de parler, t’observant attentivement afin de voir l’impact de ses paroles.
Sa capuche lui camouflant le visage, tu ne peux discerner aucun des ses traits.

Intervention gmique pour Loys (les rues)-->

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À votre service, pour le plaisir de rp !


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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 15 Juil 2010 21:58 
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<--Les habitations

De retour sur le toit, je n’ai pu m’empêcher d’observer quelques instants le fidèle compagnon de M. Porsal. Cet animal singulier, dont le corps recouvert d’écailles changeait de couleurs selon son environnement, m’impressionnait au plus haut point. Je ne savais pas à ce moment là qu’il s’agissait d’un caméléon, j’ignorais tout de l’existence de ce reptile. Je croyais fermement que cette bête, dont chaque œil bougeait indépendamment de l’autre, avait quelque chose de magique, ce qui la rendait encore plus intéressante et mystérieuse.

Je ne me suis pourtant pas trop attardée à l’observation de ce docile compagnon nommé Cheshire, trop envahie par le désir d’essayer mes nouvelles bottes. Prudemment, j’ai d’abord marché sur le toit de pailles, puis plus confiante, j’ai augmenté ma vitesse pour finalement me mettre à courir. Courir encore et encore jusqu’à ce que j’arrive au bout du toit, et là, sans même me poser la question, j’ai sauté. Sauté en direction de la toiture de l’autre maison, sans même me soucier si j’avais la capacité de franchir cette distance, bien petite pour des humains, mais considérable pour un lutin peu importe sa taille.Pendant ce court moment où mes pieds ne touchaient plus le sol, je me suis sentie comme un petit oiseau à son premier envol, cette sensation de légèreté m’a complètement enivrée. Et puis, j’ai atterri sans tracas sur une paille de sarrazin similaire à celle de la maison précédente. Jeune et insouciante, je me sentais libre et légère et sans délai, j’ai repris ma course effrénée, l’accompagnant de quelques sauts lorsque nécessaire. Ce vêtement de pied était si confortable que je savais déjà au fond de moi que jamais je ne m’en séparerais. J’étais si emballée, que j’en avais presqu’oublié le but de ma petite excursion. Ce n’est que lorsque j’ai entendu la voix des marchands que je m’en suis rappelée.

Un peu à regret, j’ai donc cessé de courir. Sans m’en rendre compte, j’avais parcouru une bonne distance et le marché se trouvait à présent à proximité. La journée était déjà très avancée et les commerçants étaient sur le point de fermer boutique. Sans perdre de temps, de mon perchoir, j’ai donc repéré un étal de fruits. Il ne me restait plus qu’à descendre dans la rue.

Imprudente, je ne savais pas encore que j’étais sur le point de tourner une page de ma petite histoire.

--> Le marché

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Dernière édition par Guasina le Sam 17 Juil 2010 06:19, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 15 Juil 2010 23:48 
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< Intervention de GM8 >
<Le marché>

L'être encapuchonné m'entraina dans une ruelle déserte, et retira enfin sa main de ma bouche, me permettant enfin de reprendre mon souffle. Il maintenait son emprise en me tenant l'avant-bras de sa poigne robuste. La respiration saccadée, je sentais mon pouls battre dans mes tempes, d'effroi. Je me demandais ce qui allait désormais m'arriver. Une brève analyse de la situation me fit conclure qu'aucune échappatoire n'était possible : l'individu avait une foulée bien plus importe que la mienne, il me rattraperait facilement de ses grandes jambes... de toute façon, il me maintenant fermement et ne semblait pas décidé à me lâcher.
Il regarda lentement à droite, puis à gauche, et voyant que personne n'assistait à la scène, sur un ton accusateur, il me menaça de sa voix grave :

« Je t’ai observée depuis ton arrivée dans Kendra Kâr. Tu n’as cessé de voler tout ce que tu peux trouver. Je pourrais te dénoncer à la milice et tu te ferais emprisonner. »

Il m'observa ensuite en silence, la main serrant toujours mon bras, guettant la moindre réaction de ma part. Sa capuche, et le contre-jour dans lequel il se trouvait m'empêchait d'apercevoir son visage. Hostilement, je répondis:

« Avez-vous une preuve ? »


<Intervention de GM8>
< Les rues de kendra kar >

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Dernière édition par Loys le Ven 13 Aoû 2010 14:40, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Sam 17 Juil 2010 14:19 
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Je suis donc le conseil de la serveuse et me dirige vers la boutique du dénommé Moboutou. Je déambule dans les rues de Kendra Kar, je n’ose pas demander mon chemin aux passants de peur de les affoler. J’aurais peut être dû attendre la nuit tombante pour ne pas les terroriser et surtout que je n’aurais pas eu à subir leur regard.

(Une pensée bien égoïste, mais je ne suis qu’un humain après tout)

Le terme humain me fait sourire car j’en suis maintenant bien loin. Puis la réalité me rattrape rapidement, Zephreina est une humaine, elle me manque déjà, je ne sais pas par où commencer mes recherches après être passé chez le commerçant. Je m’assois un instant sur un banc afin de réfléchir un peu sur tout ce qui ce passe. Les gens s’écartent de moi, je peux voir un arc de cercle se former autour de moi, je trouve ça assez gênant surtout semble me dire que je suis touché d’un don que m’a offert un dieu bienfaiteur.

Je regarde autour de moi, le temps semble se suspendre ou plutôt ralentir. Je vois les habitants de cette ville marcher le regard vide, ils parlent avec leurs enfants ou de temps en temps des couples sont présent. Mais combien de personne seront capable de dire qu’elles ont croisés un hobbit ou encore un kender. Par contre moi, ils m’auront vu car je suis vraiment différent d’eux, je peux les comprendre car une créature de ma taille et de mon aspect n’est pas courante non plus.

(Peut être qu’un jour le monde commencera à se rendre compte qu’il existe d’autres personnes autour de soi-même.)

Je pourrais essayer de demander dans le public si quelqu’un aurait vu Zephreina, mais je suis sûr que personne ne saura et surtout les gens s’éloigneront de moi. Si je change mon apparence, si je porte des vêtements reflétant mon appartenance à Gaïa, je serais certainement plus accepté par la populace. Puis je pourrais toujours commencer mes recherches en passant par le temple de Gaïa s’il y en a un dans cette ville et enfin je passerais au temple du dieu de ma petite Zeph. Je trouverais certainement des réponses là-bas.

(Zeph où es-tu ? Tu me manques déjà, tu es la seule personne pour le moment qui a su voir au-delà de mon apparence.)

Je me relève et regarde sur un panneau comment me rendre à la boutique de Moboutou. J’en suis plutôt loin, je marche donc d’un bon pas pour y arriver plus rapidement. La chance que j’aie dans ma malchance c’est que les gens s’écartant de mon passage me permettent d’avancer plus rapidement.

Je me retrouve quelques minutes après devant la porte du commerçant. Je pousse donc la porte afin d’entrer.

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