<De la milice Kendranne>

Lorsqu’il sortit du bâtiment du Quartier général de la milice, la mâtinée était déjà bien avancée. La foule coulait dans les rues en une marée compacte et bruyante aux multiples couleurs chatoyantes. Les charrettes des paysans étaient comme autant de petits ilots dans ce flot humain.

Il y avait ici une activité digne d’une ruche. Plusieurs miliciens se tenaient devant les marches et répondaient aux questions des badauds. Tandis que de nombreuses personnes gravissaient les marches et entraient dans le hall, moins en ressortaient pour le moment.

Il prit une grande inspiration et plongea dans cette foule, commençant à zigzaguer comme d’accoutumé. Mais, plus il avançait et plus il remarquait qu’il avait moins besoin de se faufiler. Il en arrivait presque à pouvoir marcher droit sur quelques mètres. Intrigué, il ne se concentra plus sur les espaces où s’engouffrer mais releva la tête pour regarder les visages des personnes qu’il croisait.
La stupeur faillit le stopper sur place.
Les passants le regardaient, pas bien longtemps pour sur, mais cela différait de l’indifférence habituelle. Ils le regardaient ! Lui et son casque ou son casque et lui mais peu importait à ce moment là, il eut l’impression qu’un nouveau monde s’ouvrait à lui et il en sourit. Une femme un peu forte en tablier bleu sur une robe verte toute simple, qui tenait un lourd panier de victuailles, lui rendit son sourire l’espace d’une seconde, le temps de se croiser.
Un peu plus loin, un grand homme sec, au nez tordu et à la moustache noire bien fournit, hocha la tête après avoir aperçut le casque aux couleurs de la milice.

Svengar ne savait pas si tous les miliciens recevaient ce genre de signaux amicaux de la population où si cela provenait du fait qu’il était un Nain. Un des premiers nains d’ailleurs, à entrer dans la milice. Mais cela importait peu, il était transporté de joie et il se laissa griser par la sensation pendant de longues et savoureuses minutes, son envie de servir la communauté n’en était que d’autant plus raffermit. Il se força cependant à tempérer ces émotions pour revenir à son objectif : découvrir ce que trame ces hommes en bleus. Et pour cela il devait être près à parer à toutes éventualités.

Il se dirigea donc vers le marché et les boutiques de bazar de la ville, afin d’acheter un peu de matériel qui pourrait lui être utile. Il fit une halte chez ces parents pour récupérer ses économies et un sac à dos. Son père soignait ces champignons à l’étage inférieur, sa sœur traitait avec un client et sa mère était partie faire des courses, aussi il ne s’attarda pas.

Une dizaine de minutes plus tard, il arriva devant un bazar où il savait pouvoir trouver tout et n’importe quoi. Surtout n’importe quoi. Le magasin était coincé entre une auberge de seconde zone et des habitations. Il avait pignon sur rue mais la grande vitrine était totalement obturée par un enchevêtrement de marchandises diverses. On distinguait à travers la vitre sale, en vrac, un filet de pêche, une cithare, un fourneau à bois sur lequel des rouleaux de parchemins poussiéreux étaient posé et une barre de navire à peine ébréchée.

(Ici je devrais pouvoir trouver un peu de tout sans dépenser une fortune.)

<Vers les habitations de KK>

<Des habitations de KK>

De retour dans les rues, Svengar se renseigna rapidement sur la localisation de cette boutique. Si la plupart des gens ne connaissaient pas cette boutique, ceux qui lui répondirent avaient tous un avis particulièrement tranché sur la question. Il entendit, en plus de l’emplacement de cette boutique, de nombreux grommèlement à propos de l’aval du Roi Solennel VI et d’avis emporté sur une concurrence déloyale. Il entendit également beaucoup de personnes totalement conquises par la qualité et le prix raisonnable de ces produits.

Ce qui fait qu’il arriva devant la boutique de Lilo sans vraiment savoir à quoi s’attendre. La devanture était très belle et valait même le détour. On pouvait voir de l’extérieur des fioles et des bijoux sur des présentoirs parfaitement ordonnés et mis en valeur.

(Ce monsieur Lilo maitrise son sujet, pour sur.)

Un examen plus attentif du bâtiment lui fit remarquer les enjolivures gravées dans le bois et la pierre, identique à celle de la fontaine au milieu de la place. Ces sculptures lui rappelaient quelques choses ou quelqu’un mais il n’aurait su dire qui ou quoi. Elles étaient expressives dans leurs courbes et croisements, et semblaient naturelles, comme si elles avaient toujours été là. Ceci mit un doute supplémentaire dans la tête de Svengar qui se rapprocha de la fontaine pour examiner plus précisément ces sculptures.

Tout concentré qu’il était, il ne vit pas se former un petit groupe de personne devant la boutique de Lilo. C’est au premier chahut qu’il releva la tête et s’aperçut de l’attroupement. Une petite poignée d’hommes et de femmes s’étaient rassemblée et huait Lilo. Lui criant de partir et de ne jamais y revenir. Ils le traitaient de parvenu, d’imposteur et de voleur. C’est lorsqu’une personne arriva dans le groupe avec un panier d’œufs que Svengar se rappela son casque et les couleurs qu’il portait.

Accroupit près de la fontaine, il était passé inaperçu aux yeux de tous et ne fut pas plus remarqué lorsqu’il se redressa de toute sa petite taille. C’est lorsqu’il approcha en demandant ce qu’il se passe que tous le regardèrent. Les regards se fixant sur lui, puis sur son casque, puis sur sa hache qu’il venait de saisir.

Les plus peureux partirent de suite tandis que l’unité du groupe commençait déjà à flancher. Certains de ceux qui avaient houspillé le marchand et qui tenaient à présent des œufs étaient plus que mal à l’aise, évitant sciemment de regarder le milicien.

Svengar tentait de garder un visage grave et sévère, espérant que l’aura de la milice suffirait à disperser ce groupe. Ils n’avaient pas l’air bien impressionnant ni même bien organisé mais ils étaient une quinzaine et certain avec des bâtons. Le nombre leur permettrait largement de prendre le dessus aussi, Svengar n’était pas tranquille mais espérait que cela ne transparaissait pas dans ces traits.

L’un d’eux, un jeune homme glabre plutôt bien habillé, il portait un veston de lin blanc sur un pantalon de toile de la même couleur, s’avança et s’adressa au milicien.

« Vous, un Nain, vous protégez cet étranger ? Ce voleur ? Rappelez-vous ce qu’il est et aidez-nous à le jeter hors de nos murs ! »

« Je ne sais pas de quoi vous parlez ! Remballez vos œufs et rentrez chez vous plutôt que d’ennuyez ce commerçant. »

Svengar s’avança, essayant d’avoir l’air menaçant et, à sa surprise le groupe se dissipa sans demander son reste. Le jeune homme secouait la tête tout en reculant.

« Entrez, et contemplez votre erreur. »

Il se retourna et partit en marchant tranquillement. Svengar l’observa jusqu'à ce qu’il disparaisse au coin d’une rue. Encore plus intrigué qu’il ne l’était auparavant et plus encore fermement déterminé à découvrir où était le gobelin du problème, Svengar rengaina son arme et entra dans la boutique avec une sourde détermination lui battant les tempes.

<Vers la boutique de Lilo>

<--Réponse de Loys

Intervention gmique pour Loys

L’homme descend sa capuche et te regarde sérieusement, puis tu peux voir un sourire se dessiner sur son visage.



Mais il ne répond pas à ta question, il se contente de te dire :

« Tu n’as pas froid aux yeux, ça me plaît ! »

Mais il ne te relâche pas pour autant.

«Je connais l’archer que tu cherches c’est même un ami à moi. Cependant avant de t’y conduire, j’aurais un service à te demander .Serais-tu prête à effectuer un vol pour moi ? »

Il te tient toujours par le bras, beaucoup moins fermement, mais suffisamment t’empêcher de fuir.

-->Loys

Dirigé d'Eucalyptus

Une chose est sure, ton petit tour de passe-passe a beaucoup d'effet, mais pas vraiment ce que tu espèrais. Au lieu d'effrayer les deux ravisseurs (loin de là) ton intervention a plutôt pour conséquence une violente montée de colère chez celui qui monte la garde et la réaction ne tarde pas à arriver.
Il semble savoir où tu te caches car le mystérieux personnage quelque peu belliqueux te montre du doigt avec sa main droite tout en faisant d'étrange signe avec la gauche.
C'est alors qu'un petit cri se fait entendre,de plus en plus fort jusqu'à que l'on puisse enfin voir une masse noir s'approcher par la voie des airs. Un Corbeau de Phaïtos vient vers toi te fixant de ses trois grands yeux noirs et ce n'est sûrement pas une visite amicale.

<Message de GM8>

Avec audace, je fixai l'inconnu. Lentement, il retira sa capuche, et me regarda d'un air impassible. Pouvant désormais voir son visage, je tentais de graver ses traits dans ma mémoire. Ce que je remarquait en premier furent ses sourcils sinueux et épais. Son visage fin et hâlé, surmonté de longs cheveux bruns coiffés en arrière présentait des oreilles légèrement pointues. Il ne s'agissait pas d'un elfe... non, il n'en avait pas l'aura. Je me demandais si il ne s'agissait pas d'un demi-elfe, mais sans certitude car je n'en avais jamais vu auparavant.

Il esquissa un sourire. Sans me répondre, ni me relâcher, il déclara :

« Tu n’as pas froid au yeux, ça me plaît ! ... »

Imperturbable, je le fixai toujours avec cran, de mes grands yeux verts.

« Je connais l’archer que tu cherches c’est même un ami à moi. Cependant avant de t’y conduire, j’aurais un service à te demander. Serais-tu prête à effectuer un vol pour moi ? »

Avant de ne répondre quoi que ce soit, j'examinais rapidement la situation. Comme tout les kenders, je détestais particulièrement le vol. Il est vrai que parfois un objet peut atterrir dans ma poche, mais en aucun cas il ne s'agissait de vol. C'est juste que l'objet est mieux là qu'il n'était avant.
Bien que son étreinte s'était relâchée, l'inconnu me maintenait toujours assez fort pour que je ne puisse pas m'enfuir. Cette issue là était donc bouchée.
Si je refusais sa proposition, il pouvait très bien faire ce qu'il voulait de moi. Peut-être même me tuer.
Si j'acceptais en revanche, rien ne me prouvait qu'il me conduirait au maître archer. Et prendre le risque de commettre un vol dans Kendra-Kâr n'était pas rassurant, la ville était plutôt bien gardée. Cependant, c'était la seule proposition qui s'offrait à moi : accepter et improviser ensuite.

De plus, j'avais un avantage : l'inconnu devait me croire naïve et puérile comme les autres Kenders. Il se trompait, je n'étais pas comme eux, ma mère me le répétait sans cesse. Si je voulais tirer partie de cette réputation, c'était un rôle que je devais jouer. J'acquiesçais donc:

« C'est d'accord... Quel genre de vol ? »

<GM8>
< Les rues de Kendra Kar >

--> Des grandes portes de Kendra Kâr

Une voix me tira de ma rêverie, on aurait dit une voix d'enfant. Je me retournai d'un pas et je vis un enfant qui courait en ma direction. On aurait dit qu'il n'était pas conscient de là où il allait puis il me heurta et me dit :

"Excusez moi monsieur !"

Il avait l'air dans tous ces états. L'enfant était un petit garçon qui ne devait pas avoir plus de 10 ans. Il avait une petite taille comme tout les enfants de son âge, des cheveux blonds en bataille, des yeux affolés, à l'affut de quelque chose mais de quoi ? Son visage était comme frustré, paralysé par la peur. Je lui demandai d'un ton très calme :

"Que se passe-t-il petit ? Pourquoi cours-tu ainsi ?"

"Il ... il faut qu... il faut que je m'échappe ... et vite !"

"Mais t'échappais de qui ? Il n'y a personne dans cette rue à part toi et moi et quelques passants."

Je ne comprenais pas la réaction de ce garçon, car il était affolé alors qu'il n'y avait aucun danger dans cette rue. Il y avait juste un peu de passage mais pas plus, rien qui ne pourrait mettre en danger un petit garçon. Mais quand je regardai avec plus de précision, je vis que des débris de toit et de charpente jonchaient le sol. Je ne prêtai pas attention à cela.

"Bon, tu sais quoi ? Reste avec moi et viens passer une nuit dans une auberge en ma compagnie, comme ça rien ne t'arrivera, d'accord ?"

Le petit garçon me dévisagea, puis son visage, qui était jusque là frustré, laissa place à un léger sourire, avant qu'il me réponde :

"Euh ... vous êtes sûr ? Vous ne me ferez pas de mal ? Et puis je n'aimerai pas vous déranger."

"Pourquoi te ferais-je du mal ? Tu ne m'as rien fait, et bien sûr que tu ne me déranges pas. Ah j'ai une question, quel est ton nom ? Moi je m'appelle Fálad"

"Fálad ? Quel drôle de nom !", me répondit le garçon avec un grand sourire. "Moi mon nom est Mirod !", me dit-il tout fière.

Il se mit à me dévisager, afin d'essayer de voir si je mentais sur mon identité. Pendant qu'il me dévisageait, je lui demanda :

"Mais pourquoi courrais-tu ? Quelqu'un te poursuivait ?"

"Non, personne ne me suivait mais vous ne savez pas ce qu'il s'est passé à Kendra Kâr récemment ?", me répondit-il avec un soupçon de peur dans la voix.

"Bien sûr que non, vu que j'arrive seulement. Mais il y a eu quelque chose de grave ?", lui dis-je calmement.

"Oh que oui ! Il y a eu une énorme tempête de vent. Des bâtiments ont été endommagés, des décombres sont tombés dans les rues, tombant parfois sur des personnes, qui sont plus ou moins blessé selon la taille des débris. Non mais vous venez d'où pour ne pas être au courant de ça ?"

(C'est donc pour cela qu'il y a autant de débris au sol !)

"Comme tu as dû le remarquer, je suis un elfe, et qui plus est un elfe blanc. Je viens de Cuilnen, la mythique capitale elfique car j'étais parti rendre une visite à mes parents que je n'avais pas vu depuis longtemps."

Quand j'eus fini sur ces derniers mots, Mirod avait les larmes aux yeux, puis il se mit à pleurer, mais pourquoi, là était la question.

"Que t'arrive-t-il Mirod ? Pourquoi pleures-tu ?"

"Mes ... mes parents ...", balbutia-t-il.

"Tes parents ? Qu'est-il arrivé à tes parents ? Où sont-ils et pourquoi n'es-tu pas avec eux ?"

"Mes parents sont ... ils sont ... ils sont ... morts.", me dit-il et il éclata en sanglots en venant contre moi.

(Le pauvre, cela a dû le traumatisé, de perdre ses parents dans cette tempête.)

Je le pris dans mes bras et le serra contre moi, histoire de le réconforter un peu. Toujours en le portant, je m'accroupis pour récupérer mon bâton qui était tombé puis je me remis à marcher en quête d'une auberge.


--> La suite

<--Loys



Il te relâche enfin et te fait un autre sourire sincère, comme tu as pu le constater, il n’a pas du tout l’aspect d’un brigand. De haute stature, il est svelte, sans l’être trop.

« Sortons d’abord d’ici. »

Il se dirige donc vers une rue principale. Ici, il n’y a pas la frénésie du marché, mais cette rue est tout de même fréquentée par un ou deux marchands.
Une fois en pleine rue, il te fait signe d’attendre un instant et il s’approche de l’unique marchande de fruits et échange quelques mots avec elle. Tu peux voir la jeune marchande rougir et lui faire des yeux doux. Après un petit moment il revient vers toi sans rien avoir acheté, puis vous recommencez à marcher. Il te présente alors les quelques fruits qu’il vient de voler à la marchande sans que personne ne l’ait vu et t’en offre un. Pour sa part, il choisit une pomme rouge et en prend une bonne bouchée.
Une fois celle-ci avalée, il se présente enfin :

« Je me nomme Uroldir, je vis ici depuis plus de cent ans.

Il te regarde de haut, non par prétention seulement parce qu’il est très grand.

« Et toi, quel est ton prénom et pourquoi tu te retrouves seules ainsi dans cette cité blanche ? »

--> Loys

Dirigé d'Eucalyptus

Eucalyptus: Réussite
Corbeau: Réussite

Le vent violent créé par tes fluides frappe le corbeau de plein fouet lui faisant même perdre quelques plumes et l'envoyant s'écraser contre le mur le plus proche. Mais tu n'es pas débarrassé de la bête pour autant car le bougre est résistant et se remet vite, en effet c'est avec une énergie impressionnante qu'il fonce dans ta direction les serres en avant et qu'il tranche légèrement la chair de ton épaule gauche(((-2 PV))) pour ensuite reprendre son envol, probablement en vue d'une prochaine attaque.

--> Post précédant

Le soir commençait à tomber, et le vent quant à lui recommençait à faire des siennes.

(Cela n'augure rien de bien pour ce soir), pensai-je avec un air inquiet.

Mirod était en train de s'endormir petit à petit dans mes bras, il fallait le comprendre avec tout ce qui lui est arrivé ces derniers jours, du repos devrait lui apporter un grand bien. Quand j'y repenses, ses pauvres parents qui sont maintenant morts à cause de la tempête qui sévit et qui va encore faire de nombreux morts. J'étais toujours à la recherche d'une auberge où passait quelques nuits afin de récupérer de mon long voyage. Après quelques moments à tourner dans plusieurs rues sans voir l'ombre d'une auberge en vue, je commençai à me demander où elle pouvait bien se trouver, ces fichues auberges ! Et il n'y a pas un chat dans les rues à ces heures, je les comprends aussi les Kendrans, avec la tempête ils sont plus préoccupé à protéger leurs familles que de trainer dehors. Quand dans un heureux hasard, je croisai un citoyen qui rentrait certainement chez lui. Je l'interpellai et lui demandai :

"Excusez-moi de vous déranger mais pourriez-vous m'indiquer où se situe l'auberge la plus proche ?"

"Oh, une auberge vous dites ? La plus proche est l'auberge de la Tortue Guerrière."

"Bien le merci monsieur, mais pourriez-vous m'indiquer le chemin car je connais pas très bien Kendra Kâr."

"Et bien, c'est tout simple mon bon monsieur, vous prenez la prochaine sur votre droite et vous ne devriez pas la manquer, il y a une enseigne juste au-dessus de l'entrée."

"Je vous remercie de m'avoir aidé. Bonne soirée !"

Et l'homme repartit comme il était venu, sans rien dire. Mirod se réveilla après le départ de l'homme, il me demanda :

"Alors as-tu trouvé une auberge ?", me dit-il avec une petite voix.

"Et bien oui, grâce à un homme qui vient de partir à l'instant.", lui répondis-je calmement.

"Et bien qu'attendons-nous ? Allons-y !"


Et suite aux indications données, je sus trouver l'auberge en question. Mais le temps se gâtait de plus en plus et les rafales de vent devenaient très violentes, et déjà quelques tuiles tombaient des toits et venaient se fracasser sur le sol pavé. Et les nuages se rejoignaient tous, ce qui ne présageait rien de bien pour la suite. Je me mis à courir afin d'arriver plus vite à l'auberge, et en quelques minutes j'arrivai devant cette dernière. Je poussai la porte et entrai à l'intérieur avant que la pluie s'abatte avec Mirod qui me suivait en me tenant le bras.


--> Vers l'auberge de la Tortue Guerrière

Dirigé d'Eucalyptus

Eucalyptus : Coup critique!

Tu réussis à produire un vent d'une violence inouïe et le résultat ne se fait pas attendre. Le corbeau est balloté tel un fétu de paille, il est pour ainsi dire prit au piège et subit d'importants dégâts. Lorsque l'effet de ta magie s'estompe le corbeau, inconscient, s'écrase misérablement sur un toit proche dans un ballet aérien de plumes et de morceaux de tuiles. Le combat terminé tu peux maintenant te concentrer sur le sauvetage de ton amie, sauf que les ravisseurs ont disparu! La seule personne encore présente est une séduisante jeune femme.

Cette fort charmante demoiselle semble occupé à quelque affaire étrange sur la porte d'une maison proche...pour faire simple elle est en train de crocheter la serrure. Comme quoi les apparences sont bien souvent trompeuse! Quoi qu'il en soit il n'y a personne d'autre dans la rue et elle à peut-vu dans quel direction sont partis les kidnappeur!

Dirigé d'Eucalyptus

Totalement absorbée par son "travail", la demoiselle ne te remarque pas tout de suite et c'est avec une petite expression de surprise qu'elle te réponds de sa petite voix fluette.

"Oh un lutin! Qu'il est mignoooooon!"

C'est à ce moment qu'elle t'attrape et te pince les joue, un grand sourire barrant son visage! Ses yeux pétillent d'un bonheur non feint ce qui ne retire rien à son charme...au contraire.

"Ah non je n'ai pas perdu mes clés, ce n'est pas ma maison et pour ce qui est des hommes que tu m'a décris j'ai bien vu des personnes étranges partir par là mais je ne sais pas si c'est ceux que tu cherches!"

Elle te prend alors dans ces bras et te sert fort contre sa poitrine...ton souhaits est exaucée!

"Mais que se passe-t-il petit lutin?! Tu as des ennuis?! Je peux t'aider?"

Sur ces mots elle plonge son regard emprunt de compassion et d'affection dans le tiens.