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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Sam 14 Aoû 2010 16:23 
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Avant d'expliquer comment Fàlad en arriva là, je crois qu'il est bon de vous présenter Jusztriin Tlin'Baraghlek, enfin sommairement du moins. Je ne voudrais pas vous dévoiler de suite les sombres desseins de cette charmante Shaakt, cependant, je peux très bien vous raconter les quelques ragots qui circulent à son sujet. Si on en croit les propos délirants de Simone, la vieille folle qui brosse les rats à Kendra-Kâr, elle serait la cousine éloignée d'Oaxaca, la grande méchante qui a conquis le nord de Nirtim. Si on en croit les rumeurs de comptoir, elle serait en fait la cousine éloignée d'un type qui aurait croisé Oaxaca, il y a bien longtemps. Vous trouverez, disséminé dans tout le continent, nombre de rumeurs plus ou moins identiques la reliant à Oaxaca, et si vous parlez d'elle, vous obtiendrez des fous rires assurés ! En effet, la pauvre Jusztriin ne jouit pas vraiment de chance dans la vie. On n'en raconte tellement à son sujet que nul ne pourrait vraiment dire ce qui est vrai et ce qui est faux. Cependant, les rares personnes à avoir croisé son courroux pourront vous certifier que malgré les rumeurs, il ne vaut mieux pas s'y frotter de trop près.

Mais revenons à ce qui nous intéresse ici, Kendra-Kâr, ses rues, sa tempête, son nain rôdeur de passage et sa célèbre auberge, la Tortue Guerrière. Ainsi, le soir de la tempête, le jeune elfe hiniön se dépêcha de rentrer dans l'auberge sans tenir vraiment compte de ce qu'il se passait autour de lui. Grand mal lui fit car il venait, d'une, de doubler Jusztriin, de deux, de lui claquer la porte au nez, et de trois, d'éclabousser au passage sa jolie robe noire et cintrée et son boa de plumes blanches. Son oeil perfide sembla alors convulser et elle ne put faire autrement que maudire le malheureux...

Bien sombre malédiction pour un elfe que d'avoir peur du vert ! Contente de sa trouvaille et de son charme antique, la shaakt décida de rentrer à son tour, ni vue, ni connue, dans l'auberge. Elle commanda une chambre, à manger, à boire et prit un malin plaisir à observer ce qu'il suivit...

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Sam 14 Aoû 2010 21:49 
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Localisation: Kendra Kâr
--> Des rues de Kendra Kâr

La porte se referma derrière Mirod et moi avec une brutalité qui en fit trembler les battants de la porte. Dans l'auberge, la salle était quasi pleine à craquer de monde. Au comptoir, on y voyait plusieurs habitués en train de commander une chope à l'aubergiste, un homme dans la force de l'âge, qui se surmenait afin de servir tout le monde à temps. Autour des tables on y croisait des regroupements d'amis qui se racontaient des histoires à en faire pleurer de rire leurs congénères. Et, dans tout ce remue-ménage, il y avait une pauvre serveuse qui se démenait afin d'amener la commande de chaque client sans prendre en compte les railleries des quelques soiffards qui peuplaient cette auberge. Mirod et moi nous dirigeons vers le comptoir.

"Eh aubergiste ? Aurais-tu une chambre de libre pour mon ami et moi ?", lui dis-je en pointant Mirod du doigt.

L'aubergiste était assez bien bâti, le genre de personne à qui il ne faut pas chercher des poux, surtout quand on est galbé comme moi.

"Bien sûr, voyons voir." Il arrêta ce qu'il était en train de faire et consulta son registre. "Vous êtes chanceux messieurs, il ne me reste plus qu'une chambre de libre au dernier étage."

"Et bien elle fera parfaitement l'affaire. Ah et t'en que j'y penses, je ne veux que personne ne vienne m'importuner quand je serai dans ma chambre ce soir. Et combien vous dois-je pour la chambre ?"

"Mais bien sûr, j'y veillerai. Alors cela fera 9 Yus s'il vous plaît.

Je sors alors la somme demandé de ma bourse et la tendit à l'aubergiste, qui s'empressa de la prendre et il me donna en retour la clé de ma chambre que je rangea dans ma bourse. Je me mis alors à la recherche d'une table où m'asseoir avec Mirod. J'en vis une dans un coin reculé de l'auberge, assez loin de tous afin de pouvoir réfléchir tranquillement. Mirod me tenait fermement la main afin de ne pas me perdre. Une fois assis autour de la table, je me mis à observer les faits et gestes des quelques personnes qui restaient dans l'auberge à cette heure tardive car beaucoup de monde était parti d'un seul coup, ce qui fit un vide dans l'auberge. La serveuse me tira hors de mon observation et me dit :

"Vous désirez quelque chose ?"

Je fus empli d'une sensation que je n'avais pas ressenti depuis longtemps. Qu'est-ce ? De la peur ? Peur à cause de quoi ? La serveuse ? Mais que me ferait-t-elle de mal à part me servir ? Elle était vêtue d'un pantalon en cuir usé par le temps et un maillot d'un vert foncé. Elle avait un visage angélique et jeune où il y avait un léger sourire qui aurait attendrit le plus féroce des guerriers. Elles avaient de magnifiques yeux bleus, des oreilles typique d'une elfe, et des petites joues roses.

"Euh ... Je ... Je vou ... Je voudrais ... une côté de ..."

(Pourquoi est-ce que je bégaie ainsi ?!)


"Deux côtes de porc avec du pain s'il vous plait !, m'interrompt Mirod. "C'est tout ce que tu veux Fálad ?"

"Euh oui, oui !", répondis-je rouge de honte.

La serveuse s'éloigna et partit vers la cuisine afin de préparer notre souper. Je remarquai qu'une dame était en train de regarder en ma direction. Elle eut un sourire aux lèvres quand je la regardai. Mais elle devait rire de ce qui venait de m'arriver, ce qui était normal car elle n'était pas la seule à rire. Je détournai mon regard et je me mis à réfléchir.

(Mais pourquoi ai-je peur ? Je ne peux me l'expliquer. Serait-il arrivé malheur à ma famille pour que je me sente ainsi ? Non impossible ! Cuilnen est une ville paisible.) Mirod me tira de mes pensées en me disant :

"Tu as le béguin pour la serveuse ou je me trompe ?"

Je m'empourpra de colère et lui dis : "Non, tu te trompes sur toute la ligne ! Je n'ai aucun sentiment envers elle et elle ne doit pas en avoir pour moi !"

"Et bien, pourquoi bégayais-tu alors quand tu as voulu lui répondre ?

Mirod marquait un point, mais pourquoi avais-je peur quand je l'ai vue ? Je ne savais pas quoi lui répondre.

"Alors avoue-le. Tu sais je m'en fiche si tu l'aimes. Je suis trop petit pour comprendre tout vos trucs de grands moi.", me dit-il avec un grand sourire.

"Je n'aimes pas la serveuse.", avec un air bougon. " Mais ne t'en fais pas au sujet des trucs de grands, un jour tu comprendras.", dis-je à Mirod avec un léger sourire.

La serveuse revint et pose sur la table deux assiettes et elle demande :

"6 Yus monsieur."

"Te ... Te ... Tenez.", répondis-je, avec un soupçon de colère dans la voix, en lui tendant les yus.

Elle les prit et repartit faire la tournée de ces commandes. La femme de tout à l'heure était encore en train de me regarder en rigolant.

(Mais pourquoi est-ce que je bégayais ainsi ? Ce n'est pas normal ! Il doit y avoir un problème. Et que me veux cette femme là-bas ?)

Après avoir avalé la dernière bouché de mon assiette, je demandai à Mirod de monter dans la chambre et de m'y attendre. Je sortis la clé et la lui tendit. Il la prit et partit à l'étage juste après. Je le vis disparaitre parmi les personnes assises à différentes tables, puis il prit la direction des escaliers afin de rejoindre notre chambre.

Quant à moi, je me dirigea vers la femme qui m'intriguait tant et qui commençait à attiser ma colère. Cette femme était vêtue d'une robe noire cintrée et d'une échappe de plumes blanches. Une fois arrivé à sa hauteur, je lui dis :

"Excusez-moi mais qu'avez-vous à me regarder depuis tout à l'heure ?", lui demandai-je avec un soupçon de colère dans la voix.

--> Réponse de Gm7

--> La suite

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Fálad, l'aéromancien


Dernière édition par Fálad le Jeu 26 Aoû 2010 22:34, édité 5 fois.

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Sam 14 Aoû 2010 23:56 
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Suite de la forge D'Argaïe


A contre coeur, Orik poussa la porte de l'auberge... Il s'était promis de ne plus jamais réapparaitre pour ne pas attirer d'ennuis à Sam et Tina, les propriétaires de l'établissement... Après mure réflexion il décida de garder son capuchon, le fait de ne pas avoir sa hache attirerait surement pas l'attention du tavernier sur son identité.
La salle était étrangement déserte... Pas un bruit.

Orik scruta discrètement les environs. Seuls Sam était assis sur sa droite, il parlait à une personne, de dos, qui semblait être sa femme, à voix basse, comme si... Sam releva la tête à la vue d'un nouveau client, mais la joie n'inondait pas son visage, au contraire...

-Hum... vous voulez? demanda-t-il sans même se lever. Tina ne tourna même pas la tête.

Il semblait fatigué, las...
Orik pris une voix rocailleuse, et parla volontairement fort pour ne pas trahir son identité.

-Avez-vous une chambre pour moi?

Sam se leva lentement, soupira, fit signe au nain de le suivre. Arrivé en bas de l'escalier il fit presque à voix basse:

-Choisissez, arrivé à l'étage, vous êtes seul.

Orik fit mine de sortir son argent mais le tavernier partait déjà rejoindre Tina qui semblait sangloter en silence, la tête enfouie dans les mains. Orik monta le plus silencieusement possible les marches, poussa la première porte à gauche. Un sentiment de malaise emplissait la chambre. Il ne prit pas la peine de se dévêtir, dégaina le poignard, s'allongea sur le dos, et s'endormit l'arme au poing...

Suite = Debut rp commun avec Elris

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Orik guerrier Nain


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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Lun 16 Aoû 2010 13:54 
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Linya regarda le nain furibond quitter la pièce en claquant la porte, et sut qu'elle avait gagné. Enfin, cette manche-ci, en tout cas... Le nain trouverait sans doute un coup retors à lui faire pour se venger... Les jambes flageolantes, elle s'apprêtait à lui emboiter le pas lorsqu'un bruit sourd retentit du couloir. Vaguement inquiète, mais surtout curieuse, elle se hâta à la mesure de ses moyens d'alcoolique tout juste réveillée, manquant de s'étaler telle une larve amorphe en franchissant le pas de la porte. Elle se rattrapa in extremis à la rambarde, et aperçut le nain, 8 marches plus bas, dans une posture fort similaire à la sienne.

Se redressant avant qu'il ne puisse la voir - ou du moins elle l'espérait- elle le rejoint rapidement -encore une fois, il s'agit ici d'une notion relative, étant donné la forte teneur en alcool de son sang à cet instant précis- puis le dépassa sans s'arrêter. Elle sentait bien que si le nain sentait qu'en plus d'avoir été manipulé, il était le seul à souffrir des conséquences fâcheuses des méthodes sournoises de l'elfe, il s'en offusquerait d'autant plus. Et cela la faisait bien rire, pour une raison qu'elle n'arrivait pas à cerner.

Elle s'employa donc à descendre chaque marche plus rapidement que le nain, tout en conservant son fragile équilibre, sans pour autant s'aider de la rampe, ce qui aurait trahi sa condition. Mais plutôt que relater ce difficile périple et les multiples embûches qu'elle dû traverser, disons simplement qu'elle réussi à atteindre le bas des escaliers en un temps records, tout ça sur les fesses.

Se relevant avec difficulté, et massant son postérieur endoloris, elle se tourna vers le nain, afin de tenter vainement de sauver la face:

"Attention, ça glisse..."

Elle n'avait pas le courage d'en dire plus, son estomac ayant souffert des remous de la descente de l'escalier... Les hauts-le-coeur successifs qu'elle eût la convainquirent de cesser de parler pour se dédier à une tache beaucoup plus pressante: respirer profondément.

Elle oublia tout cela toutefois, lorsqu'elle aperçut un magnifique tableau qu'elle n'avait pas repéré la veille, qui représentait toute une basse-cours de ferme kendranne traditionnelle... Soudainement emplie de nostalgie, elle ne put s'empêcher de commenter à voix haute pour le nain:

"Regardez maîtres! Les jolis lapins!"

Et sans véritablement comprendre pourquoi, elle se retrouva à plat ventre sur le sol, ne contemplant plus la jolie fourrure blanche des lapins peints, mais un vil postérieur de nain, tandis qu'une douleur sourde irradiant du haut de son crane l'informait qu'une bosse était en train d'y apparaitre.

"Aïeuuuh! Par Yuimen, vous pourriez faire attention!" apostropha-t-elle son maître après s'être relevée.

Elle se réveilla quelques instant plus tard, allongée sur le dos cette fois, un morceaux du lustre en bois pendu au plafond négligemment posé à côté d'elle, tandis qu'une seconde bosse venait tenir compagnie à la première.

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Lun 16 Aoû 2010 16:02 
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Il faisait nuit. Je ne pensais plus à Garcia : elle n'avait pas de preuve de ma journée de travail passée chez elle. Je me postais devant une grande porte décorée. Au dessus trônait une enseigne représentant une tortue armée. J'étais au bon endroit. Le sourire aux lèvres, je m'apprêtais à entrer, quand, grâce au faisceau lumineux qui sortait des fenêtres de l'auberge, je vis quelque chose briller à mes pieds. Je le ramassai et l'examinai : un genre de boule dorée, aplatie, au bout d'une chaine.
(je regarderai ça de plus près plus tard) songeai-je, en la fourrant dans ma poche.

J'inspirai l'air frais de la nuit avant d'ouvrir la porte, l'idée de revoir Uroldir m'affichant un grand sourire sur le visage.

L'auberge était particulièrement grande, de vastes tables alignées les unes aux autres, graissées par des centaines de repas et boissons renversés. Sur les bancs face aux tables siégeaient une quantité incroyable de personnes différentes : Kendrans pour la plupart, nains, elfes, quelques lyikors et gnomes... Au vu du nombre de clients présents, il ne devait pas être bien tard dans la nuit. Voix graves de discussions variées et bruits de couverts, de choppes s'entrechoquant montaient de la salle, signes d'une bonne ambiance certaine, l'alcool aidant sans doute. Je savait que les combats étaient courants dans les auberges, et je m'arrangeais pour que mon entrée fut la plus discrète possible.

Je me plaçais devant le comptoir et aperçu l'homme qui devait être l'aubergiste. Un humain au teint mat et aux cheveux d'une couleur indéfinissable. Plutôt jeune, il s'agitait derrière le comptoir, servant une bière par-ci, répondant avec un sourire par-là, indiquant une table ou prenant une commande. Mes yeux à peine à hauteur du comptoir, je tentais un appel envers l'homme aux huit bras :

« S'il vous plait ? Sam Timùn ? Excusez moi je... »

Mais il ne semblait pas pouvoir m'entendre à travers ce joyeux brouhaha. Une main se posa sur mon épaule.

« Eh, Sam! Je crois que cette jeune fille t'appelle »

Je me retournai : un homme d'une vingtaine d'année au regard prétentieux me fixait avec un sourire. Je le regardai, impassible, puis me tournai vers l'aubergiste de qui j'avais désormais l'attention, me mettant sur la pointe des pieds pour que mon visage dépasse un peu plus du comptoir.

« Un bon repas, et une chambre pour cette nuit, aubergiste. »
« On vous réserve ça ma belle, et comme boisson, que puis-je vous servir ? »

Je balayais la pièce du regard : tous buvaient une bière, ou des alcools plus forts. J'optai pour la première option. En attendant que l'on m'apporte mon repas, je m'installais sur un banc, face à une table, dos à la grande cheminée. Je profitais ainsi davantage de sa douce chaleur, et je me tenais à distance respectable de toute autre personne. J'avertirai le tavernier de mon identité et demanderai Uroldir le lendemain, j'avais tout d'abord besoin de repos.

A peine le tavernier m'avait-il apporté ma bière et mon repas -une andouillette à l'odeur forte de boyaux et de bois- que le jeune homme vint s'asseoir en face de moi. Il ne plaça pas ses jambes sous la table, mais les croisa négligemment, posa un coude sur la table, et passa une main richement baguée dans ses cheveux.

Je gardais le regard rivé sur mon assiette, espérant que mon indifférence le ferait partir. Il approcha son visage du mien - toujours penché sur mon andouillette -. Il souleva lentement mon menton de sa main, me forçant à le regarder. J'essayais de garder un visage hostile, mais je ne pu m'empêcher de rougir. Oui il avait une allure prétentieuse, avec ses riches vêtements et bijoux, oui il avait un sourire arrogant, mais il avait un charme certain, avec ses yeux verts charmeurs, ses petits sourires fiers et les ridules de son front lorsqu'il levait les sourcils présomptueusement.

« Alors petite... Tu ne me remercies pas ? » plaisanta-t-il avec un clin d'œil.
« … Merci »

Il laissa s'échapper un rire charmant :« Tu es adorable! »

Prenant un air agacé, je laissais le bout d'andouillette au bout de ma fourchette en suspension, et dans un soupire lui lâchai:

« Vous êtes bien gentil mais allez importuner quelqu'un autre, je ne sais pas si vous avez remarqué mais j'aimerai manger mon repas en paix. »

Non seulement je n'avais pas été très convaincante, je m'en étais bien rendue compte, mais en plus de ça, j'avais maladroitement fait tomber le bout d'andouille au bout de ma fourchette sur la table. Je le ramassais en bégayant.

Il ria a nouveau. Non pas par moquerie, mais par sincère amusement, et ajouta :

« Serait-ce moi qui te fait cet effet ? »

Je soupirai un « n'importe quoi » pas très persuadant. Ah! Que je détestais ces personnes, sûres d'elles, mais dont on ne sait pas empêcher la présence de nous troubler. Je cédais donc, le laissant me tenir compagnie. Nous parlâmes d'un peu tout, d'un peu de rien aussi. Le genre de conversations qui se déroulaient dans les auberges. Il était issu d'une riche famille Kendrane et se prénommait Alex. Plutôt bizarre comme prénom, avais-je pensé. Il avait remarqué que j'étais plutôt hostile et méfiante pour une kender, j'avais simplement répondu que c'était mon caractère. Je savais bien que ce n'était pas vrai, j'étais obligée de me comporter ainsi si je voulais m'en sortir ici.

Au fil de la conversation, je bus ma bière, la première de ma vie. Le goût de houblon mêlé à celui du fut de bois était écœurant, et me donnait mal à la tête - ou était-ce l'alcool qui me fit cet effet, je ne pus savoir n'en ayant jamais bu avant – Un nain se joignit ensuite à nous, entra dans la discussion, et on nous resservit plusieurs bières.

L'auberge se vidait lentement, j'avais fini de manger depuis longtemps. La puissance du foyer s'atténuait, il ne restait désormais plus que des braises incandescentes et quelques petites flammes bleues, la pièce était plongée dans une pénombre rassurante, seules les odeurs de bois flambé et de grillades subsistaient. La chaleur de la pièce m'enveloppait, peut-être était-ce celle des bras d'Alex. Je me voyais blottie contre lui près du feu, mais tout était vague, c'était sans doute un rêve.

C'était brumeux, cotonneux, doux... On me portait. J'étais sur un nuage je crois. On me posa sur un lit. Après les douces ondulations de mon esprit apparaissaient les remous de mon estomac. Puis plus rien.




J'ouvris les yeux. Les fermai. Les ouvris à nouveau. Les gardai ouverts. J'avais le corps engourdi, du coton entre les deux oreilles. Je n'aurai pas du boire. Je posais mes petits pieds nus sur le froid parquet, enfilai mes bottes et trempais mon visage dans la bassine d'eau au fond de la pièce. Vague fraîche sur ce visage fatigué.
Je descendis dans la pièce principale de l'auberge. Tout était calme, il devait être tôt. Sam Timùn était déjà là, il nettoyait une choppe de bière avec son chiffon a carreau. Sa femme, Tina, passait le balai. Je les saluai poliment.

« Savez vous si Alex of the Followers est ici ? »

L'aubergiste posa sa choppe et son chiffon, marqua une pause de réflexion et me répondit :

« Je crois bien que non ma petite, il est parti d'ici tard dans la nuit »
« Oh... Bien. Et... Pourriez-vous m'indiquer où se trouve Uroldir ? Il m'a demandé de m'adresser à vous. »
« Et bien, je suis désolé d'avoir à vous l'annoncer, mais Uroldir est parti sans me dire sa direction. Il avait l'air pressé. Il m'a parlé de vous, et m'a demandé de vous dire de ne pas vous inquiéter. Il vous trouverait quand le moment serait venu. »
« Je vous remercie Sam, puis-je vous payer pour le repas et la nuit ? »
« Vous n'allez quand même pas partir le ventre vide ? »
« Ca va aller, merci »

Je posais l'argent demandé sur le comptoir, et Sam me donna une saucisse sèche : cadeau de la maison avait il assuré. Je le remerciais sincèrement , saluai Tina et sortis.

<La grande forge d'Argaïe>

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Dernière édition par Loys le Mar 17 Aoû 2010 23:31, édité 5 fois.

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Lun 16 Aoû 2010 16:38 
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.....Rien ne valait le calme qu’offraient les Monts Eternels à l’heure où le soleil s’éteignait. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, Elris sut que rien ne serait plus pareil.

.....A présent, c’était sur un lit qu’elle se trouvait. Dans la lumière déversée par l’aurore, elle commençait à avoir chaud ; et c’était sans compter sur le poêle à bois qui réchauffait les poutres et le torchis des murs. Un grand lit pour elle : presque deux fois plus long que large, au châssis massif et sombre, il était adouci par des draps blancs qui semblaient propres et sentaient bon. La pièce n’était pas très grande, mais suffisamment pour qu’il y eût dans un coin une table de même facture que le lit, avec, bien entendu, une chaise. Occupée.

.....« Qui es-tu ? Comment… ? Qui étaient-ils ? »

.....Tant de questions déjà, qui résonnaient dans sa tête. Et le regard inquisiteur de l’homme aux cheveux et à la barbe oranges les répétait sans cesse depuis plusieurs heures, sans qu’elle y eût répondu. A le fixer comme ça, les souvenirs affluèrent. Elle revit l’espace d’un instant sa geôle, dans le noir, et les gens aux yeux effrayés qui collaient contre elle leur peau moite et chaude ; elle sentit une fois encore sur ses poignets la froideur du métal, et à ses oreilles résonna le cliquetis des chaînes qui l’avaient tenue prisonnière ; elle entendit la voix féminine, et revit les monstres qui l’avait détachée du mur ; ensuite lui revint en mémoire la pérégrination dans les sous-terrains, les ossements et les escaliers… Une violente dispute s’en était suivie entre un cinquième géant et une femme à la noble vêture. Elris remit les visages et les voix sur la scène.

.....« Vils cloportes, avait commencé à dire la femme, avec un timbre grave et noble et un ton menaçant, croyez-vous réellement pouvoir ainsi tromper des Shaakts ? »

.....Il y avait eu soudain une mare de sang au pied du géant, et il s’était effondré sans que la femme l’eût effleuré. Immédiatement, les quatre autres monstres avaient sorti masses d’arme et haches à deux mains, aussitôt envolées par un charme puissant et fracassées contre une façade de la rue.

.....« Petits Orques… Vous ne faites pas le poids. Partez avec les esclaves que vous avez payés avant que je n’envoie à votre maître vos têtes dans des sacs de jute. »

.....De simples poignards à la main, les monstres n’avaient pas répliqué. Ils s’étaient concerté, et après quelques borborygmes chuchotés, l’un d’eux était resté marchander avec la femme aux riches appâts. Les trois autres avaient emmené cinq enfants, parmi lesquels le petit aux cheveux oranges et Elris elle-même. Avant qu’elle eût disparu de sa vue, Elris avait entendu la femme dire :

.....« Je garde ces trois-là. Ils serviront d’offrande à Valshabarath… Elle se régalera de leur chair. »

.....« Qui es-tu ? Comment… ? Qui étaient-ils ? »

.....Des monstres, des barbares écœurants qui se régalaient de la douleur. Elris savait ce qu'était un esclave, et combien ils étaient précieux : jusqu'à ce qu'ils ne le fussent plus. Et elle savait également quel sort on lui avait réservé. Elle avait fui sa Meute pour échapper à cela, et voilà : encore de la violence et du sang. Le monde entier n’était-il fait que de cela ? Ici, il faisait chaud, il n’y avait pas de neige ; Elris se doutait, de ce fait, qu’elle était loin de sa terre natale. Et là encore, la haine. La sujétion des hommes par les hommes.

.....Elle dégrafa la fibule qui retenait sa cape, et fit glisser la tête du loup dans son dos. Il ne restait sur son petit corps que la robe blanche qu’elle portait en quittant la Meute. Il faisait vraiment une chaleur étouffante dans cette pièce. Elle reporta son attention sur l’homme assis dans le coin ; comme d’habitude, elle vit son œil ciller lorsqu’elle posa son regard sur lui. Légèrement plus grand qu’elle, il n’en était pas moins un adulte. Ses traits étaient le signe de son âge : travaillés par le temps, le soleil et les soucis, sa peau semblait tannée comme un cuir, et en avait presque la couleur. Ses deux petits yeux noirs brillaient d'une farouche ferveur : pour un Dieu ou pour un maître, Elris ne pouvait le deviner ; mais son pantalon de mailles suggérait un caractère belliqueux. Sa carrure robuste s’adjoignait à cela, et corroborait l’idée d’Elris selon laquelle c’était un guerrier. Un homme fort. Mais doux.

.....« Qui es-tu ? Comment… ? Qui étaient-ils ? »

.....Sur le moment, elle ne comprit pas pourquoi, mais le fait est qu’elle se confia à lui.

.....« Mon Père m’a donné nom Elris, et je viens des Monts Eternels. »

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Dernière édition par Elris le Mar 17 Aoû 2010 18:16, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Mar 17 Aoû 2010 18:14 
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..... Lorsqu’elle ouvrit les yeux, Elris sut que rien ne serait plus pareil.

..... « Mon Père m’a donné nom Elris, et je viens des Monts Eternels. »

..... L’homme aux cheveux oranges sembla ne pas en croire ses oreilles : il ouvrit la bouche quelques secondes, mais reprit contenance aussitôt. Un homme fier en plus de cela. Et qui ne parlait pas tant que ça. Voilà qui avait de quoi plaire à Elris.

..... « Content de l’apprendre, petite. Content de savoir que tu sais parler. Moi c’est Orik, de Mertar par la grâce de Meno. »

..... Elris aimait sa voix. Profonde et un peu rocailleuse, elle martelait les oreilles comme un coup de tonnerre. Elle ne savait pas qui était ce Meno dont il parlait, mais une grande ardeur s’était saisi de lui lorsqu’il avait prononcé ce nom. Orik, de Mertar. Orik. De Mertar. Toutes ces sonorités lui étaient inconnues ; mais ce n’était pas la première surprise à laquelle elle était confrontée aujourd’hui, et bien qu’elle eût connu la peur et la douleur, elle se sentais assez en sécurité avec Orik pour cesser de songer à son rapt, à ses ravisseurs et aux innocents qui étaient restés aux mains des geôliers.

..... Orik parut gêné une minute : il bougea ses jambes sur l’assise de la chaise sculptée, provoquant un cliquetis de mailles fines. Il se leva prestement. Sa robustesse ne paraissait pas l’encombrer : loin de là, il se mouvait avec aisance. Il s’approcha de la fenêtre qui se trouvait derrière Elris : elle le vit écarter légèrement les voiles qui dissimulaient l’intérieur de la pièce aux regards indiscrets de la rue. Kendra Kâr. C’était cela qu’avait dit le monstre.

..... « Où se trouve Kendra Kâr ? demanda-t-elle. »

.....Il dévia son attention sur elle, et une fois de plus il la détailla avec insistance. Avant de lui répondre il se remit à scruter l’extérieur.

..... « Tu ne sais pas où est Kendra Kâr ? C’est la plus grande ville de Yuimen. »

..... « Ce que vous me dites là ne m’avance pas vraiment. »

..... « Par la barbe de Meno, marmonna-t-il. Kendra Kâr est au Sud de Nirtim. Tu veux savoir comment regagner les Monts Eternels, c’est ça ? Hum… Ecoute, Nirtim est au Sud de Nosvéris, et Kendra Kâr est au Sud de Nirtim. »

..... Nirtim et Nosvéris n’étaient pas des noms connus d’Elris. Elle continua de fixer Orik de ses grands yeux rouges, mais il ne la regardait pas. Il paraissait absorbé par sa contemplation. Ou peut-être par la question de la petite. Ou bien les deux. Le fait est qu’il marmotta encore quelques mots dans sa barbe orange, parmi lesquels Elris crut distinguer encore une fois le nom de ce Meno qui se révélait si cher à Orik.

..... « Ils ont été te chercher loin, ces ordures ! lâcha-t-il soudain avec force. Que Valyus les achève ! Tu es une Phalange, c’est ça ? »

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Mer 18 Aoû 2010 02:02 
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Elris hocha la tête.

Orik avait vaguement entendu parler des ces peuples des neiges. Les Phalanges de Fenris.
Il fixa pendant un instant la petite, et détourna le regard en croisant le sien. Des yeux si perçants... Dans la lumière omniprésente du matin qui éclairait à présent toute la chambre, elle semblait rayonner, mais mal à l'aise aussi... Soudain, Elris se dirigea vers la fenêtre par laquelle Orik avait vérifié si personne ne les avait suivit, et tira d'un coup sec sur le rideau, manquant presque de l'arraché à la tringle de bois fissurée qui craqua sous la force de la petite fille. Elle se retourna, esquissa un sourire très discret que le nain saisi, et alla s'assoir sur le lit.
Orik se leva.

-Je te laisse un petit moment seule. Je vais aller voir Sam... Euh le propriétaire, fit-il devant le regard interrogateur d'Elris.

Il repoussa sa chaise et se dirigea vers la porte, franchit le seuil et la referma doucement. Arrivé en bas des escaliers (la salle était vide une fois de plus) Sam observait le nain.

-Que faites vous ici Orik? demanda-t-il d'un ton qui se voulait neutre, mais qui laissait transpercer une certaine froideur.

-Je... commença le nain.

Il ne savait par ou commencer.

-La Langue Noire est revenue, coupa le tavernier. Ils ont gravé un L dans le bois du comptoir. Et ont promis de graver plus qu'un L si je ne leur disait rien, et pas que dans le bois du comptoir, si vous voyez de quoi je veux parler...

Ces mots fendirent le coeur du nain. Sam était en danger, et Tina aussi.

Il prit une chaise, puis s'assit dessus. Orik restait debout, penaud.

-Ils vous recherche Orik. Comment...Comment Orik? Et qui est cette enfant avec vous?

-Je l'ai sauvée, répondit-il. Elle... serait morte sinon.

Il plongea son regard dans celui de Sam. Il ne sentait aucune rancoeur, aucun... désirs d'expulser le nain qui se dressait devant lui.

-Vous ne pouvez rester, je regrette...

Orik comprenait. Il sortit un bourse qu'il avait ramasser dans le sac une heure auparavant.

-Non Orik! je veux simplement que vous partiez.

-Hum...

Il rangea l'argent. Fit volte-face, remonta les marches qui grincèrent sous son poids. Arrivé devant la chambre, il s'arrêta.

(Par Méno, dans quoi me suis-je fourré?)

Il soupira et poussa la porte. Elris était toujours là assise sur le lit. Une mèche des ses cheveux blancs entre les doigts.

-Nous devons partir, fit-il tenant toujours la poignée dans la main. Il alla prendre son pardessus. Elris n'avait pas bougé.

-Qui est Urgak?

La voix si douce de la gamine s'était élevée. Orik s'immobilisa.

-Comment connais-tu ce nom? demanda-t-il calmement.

Entendre ce prénom sortir de la bouche de l'enfant fit parcourir un frisson dans tout le corps d'Orik.

-Un des orques à prononcer son nom. Il l'a même appelé "Maitre"...

(Par Valyus)

-Il a dit autre choses à son nom?

-Pas vraiment, mais d'après ce que j'ai compris, moi et les autres, on était destiné à l'esclavage. J'ai eu peur qu'il me "dompte"... conclut-elle.

Orik ferma les yeux, baissa la tête...

(Pourriture...)

Il se retourna, sourit, tendis la main.

-Viens, n'ai pas peur. On va passer à la forge d'Argaïe, continua-t-il alors qu'elle se levait pour le rejoindre.

Ils descendirent les marches. Elris avait recouvert sa tête avec sa peau de loup, Orik fit de même.

-Tu as raison, inutile de se faire remarquer.

Il regarda en direction de Sam qui lisait une feuille de papier jaunie.

-Méno te garde, encore une fois.

-Yuimen soit avec-vous.

Lorsqu'ils eurent fermé la porte derrière eux, la jeune fille demanda en levant ses yeux rouges vers Orik, en chuchotant:

-Vous connaissez cet Urgak?

-Eh bien... il fixa le sol un moment.
C'est lui qui a tué mon père.


La petite l'observa un moment de ses grands yeux vermeilles.
Avant de baisser la tête, elle posa un instant sa main sur le bras du nain.
Une larme roula sur la joue d'Orik.

Ils se mirent en route.

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Orik guerrier Nain


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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Jeu 19 Aoû 2010 16:19 
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Après être rentré dans la ville et observé l'architecture des battisses de celle-ci , je me dirigeais donc vers l'auberge la plus proche ...

(Ah ! Voilà ! "l'auberge de la tortue guerrière" , cela fera l'affaire.)

J'entrai donc et m'approchai du comptoir , le tavernier , vêtu d'un tablier vert , d'une chemise laissant entrevoir son torse et d'un torchon posé sur l'épaule , s'occupait de laver les quelques chopes utilisées récemment , certainement par le nain assis là , complétement ivre et s'exclamant tout a coup par :

" Sam ! Ma chope ?! Çà vient ?! "

Le jeune tavernier entant habitué à ce genre de client lui répondit calmement :

"Oui oui !Çà arrive tout de suite !"

J'attendais alors que Sam puisqu'il s'agit de son nom , vienne s'occuper de mon cas , j'observais pendant ce temps , l'activité de l'auberge , quelque peu déserte , j'entrapercevais dans l'escalier un elfe accompagné d'un de ses enfant , il montait sans doute dans sa chambre ...
(Bon , je ne vais pas attendre là des heures , j'ai faim et soif et c'est à peine si je peu rester debout !)

"Me voilà jeune gobelin! Je suis à toi ! Alors dis moi que puis-je faire pour toi ?"

"Bonjour , je voudrai une chambre pour la nuit , je suis très fatigué ..."
Le jeune tavernier fouillant dans le tiroir en dessous :
"Entendu ! Voilà la clef premier étage , on fond . Ce sera tout ?! N'as tu pas soif ? J'ai de la bière , de l'hydromel , ou tout simplement de l'eau !"

"Oui merci ! Je prendrai bien une bonne chope de bière s'il vous pait ! Et ... avez-vous de quoi calmer mon estomac criant famine ? "

"Appelle moi Sam ! Tous le monde m'appelle ainsi ! Que veux-tu ?! Un bon sandwich au ver épicé ?! "

"D'accord Sam! Un bon sandwich de ver épicé alors ! "

Sam pivotant sur les talons de ses bottes tout en tapant dans ses mains s'écria:

"Et une chope et un sandwich ! c'est partit !"

Tout en entamant la préparation de ma commande il me posa quelques questions sur mes origines .

"Alors d'où viens-tu jeune aventurier ?!"

"Je viens d'un tout petit village situé à cinq jours de marche d'ici ."

Tout en me servant ma chope et mon sandwich :
"Et quel bon vent t'amène ? "

Après avoir engloutis quelques gorgées de bière :

"Si seulement c'était un bon vent ! Ma maison a été rasé , il n'en reste plus que des cendres et la ville la plus proche de mon village était celle-ci , j'ai donc décidé d'y faire escale , pour retrouver des forces et m'entrainer à combattre ! "

"Oh! Mais qui a pu te faire une chose aussi horrible soit-elle!" S'exclama t-il , en essuyant avec son torchon les gouttes d'eau laissées par l'éclaboussure de la vaisselle .

" Je ne sais pas , mais qui qu'ils soient , je me me suis juré de les tuer !"

"Tu as entièrement raison !Il ne faut pas se laisser faire ! "

Sam observant que je prenais alors la dernière bouchée du sandwich me demanda :

"Alors c'était bon ?!"

"Très !Je suis maintenant rassasié , je te remercie !"

"De rien , jeune gobelin , allez tiens je t'offre un bon digestif !" annonça t-il en versant dans deux tout petits verres une rasette d'hydromel.

Et portant le verre en l'air il s'écria :

"Tiens ! A la tienne "!

Levant mon verre en l'air de la même sorte que lui je lui répondis :

"Merci ! A la tienne!"
Suite à ce repas , je décidai alors d'aller me couchait , ainsi j'apprécierai de même une bonne nuit de sommeil .
Tout en me décrochant du comptoir:

"Il me faut maintenant dormir , je suis fatigué , bonne soirée Sam , et merci encore!"

"De rien ! Passe une bonne nuit !"

Et je montais les escaliers afin de rejoindre au plus vite ma chambre et allonger ma carcasse pour profiter enfin d'une bonne nuit ...


To be continued ...

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Sam 21 Aoû 2010 18:45 
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Pour me rendre à l'auberge de la Tortue Guerrière, je décidai de suivre les artères principales et avec les indications des passants à qui je demandai mon chemin, j'y arrivai sans trop de difficultés.


Je demandai au comptoir une chambre, la moins chère possible et de quoi me faire un petit repas simple. Une miche de pain et un saucisson sous le bras, je montai dans ma chambre au troisième étage. Tout en m'attaquant à la charcuterie, je m'efforçai de me souvenir du chemin jusqu'à l'arène et calcula rapidement la durée du trajet. Ne sachant pas trop à quelle heure je devais me présenter, je décidai de me lever au lever du soleil. Je préférais attendre quelques heures devant la porte de l'arène plutôt que d'arriver le travail commencé. Je me couchai donc tôt pour le lever tôt.

Le matin, les premiers bruits en provenance de la rue me réveillèrent. Le ciel commençait à peine à s'éclaircir quand je posai les pieds par terre. J'étais incroyablement en forme, j'avais dormi dans un vrai lit avec des vrais draps. Ça ne mettait pas arrivé depuis mon départ de la ferme.

Pendant que je prenais un rapide petit déjeuner, je demandai au serveur de me préparer un petit casse-croute et parti travailler.

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Dim 22 Aoû 2010 15:55 
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A son réveil , Rankor senti que sa tête allait exploser , sans doute dût au fait qu'il ne supporte pas beaucoup l'alcool , il se leva donc , enfila son pantalon , se chaussa , ne pris même pas la peine de se débarbouiller , et descendit les escaliers .En arrivant en bas , dans la taverne , il observa tout de suite que le nain présent hier était déjà arrivé , et affairé à boire une chope de bière .Rankor s'approcha alors du comptoir et Sam étant retourné , le jeune gobelin eut la bonne idée de se racler la gorge , Sam alors , se retourna et s'exclama :

"Bonjour mon ami ! Alors as tu bien roupillé ?"

"Euh , oui merci , cette nuit fût excellente , j'ai pu me revigorer un peu ! "

"Alors tout va pour le mieux ! Dis moi , tu désir quelque chose , un bon thé au citron sauvage ?

"Oui s'il te plais cela va me réveiller un peu , aujourd'hui est un grand jour ! "
Et tout en tapant dans ses mains , de façon énergétique Sam s'écria :
"Et un thé , un !"

Et Sam poursuivi la discussion :

"En quoi cette journée serai t-elle importante en particulier ?"

"Aujourd'hui , il me faut trouver quelqu'un qui tirer à l'arc , je dois apprendre les bases du tir et donc avoir du pain sur la planche !"
Tout en servant le thé fumant au gobelin :
"Oh d'accord ! Mais est tu sûr de pouvoir trouver quelqu'un sachant manier l'arc ici ? "

"Je l'espère , je n'est pas le choix il me faut à tout prix apprendre et alors ma vengeance sera terrible ! " *frappant du poing sur le comptoir*


"J'ai une fois entendu parler d'un homme , autrefois il savait couper un cure dent en deux à 200 mètres , on l'appelait alors "l'œil de l'aigle " , tous le monde le craigné car il éliminé ses cibles une par une sans que l'on ne sache où il était ..."

En prenant une gorgée de thé :
"Oh ! Et où puis-je trouver cet homme ?"

" Cà personne ne le sait , on dit qu'il vit cachait dans les alentours de Kendra Kâr !"

" Penses-tu qu'il pourrait m'enseigner l'art du tir ? "
En rigolant :
"Tu sais j'ai entendu çà il y a au moins 30 ans , maintenant , il doit être âgé , mais tu peux toujours tenté ta chance ! "

Tout à coup , le nain assis sur le tabouret se leva et s'approcha du bar , en titubant avec sa chope vide à la main , et s'exclama :

"Sam! Tu m'en remet une !"

Et Sam s'exécuta ...
Quand Rankor eut fini son thé , le nain alors ivre s'approcha de lui en hoquetant et une fois à portée du gobelin , il lui tendit la main tout disant :

"Salut à toi !Hips! Moi c'est Gurdil !Hips! Et je connais l'homme que tu cherches!Hips!"

Rankor tendit aussi la main , ils se présentèrent et le jeune aventurier alors un peu déboussolé demanda :

"Euh ... mais êtes vous sûr de ce que vous avancez ? Je cherche un homme pouvant m'entrainer à tirer à l'arc ! "

Le nain vexé alors s'écria !

Hips ! Et bien ! Hips! Si tu ne veux pas de mon aide ! Hips Tu n'as qu'a hips allé voir ailleurs hips !

"Non ! Bien sûre que j'ai besoin de votre aide , dites moi , où puis-je le trouver ? "

"Tu le trouvera hips dans les alentours des terres cultivées autour de Kendra Kâr hips , mais encore personne ne sais où il se cache , après s'être vengé , il s'est caché et ne ressort jamais ! Hips ! Bonne chance à toi ! Il t'en faudra ! Hips!" *S'éclipse lentement , en titubant autant *


Rankor alors pressé de trouvé l'homme qui pourrait lui enseigner l'art du tir , remercia Sam de l'avoir aidé , ainsi que le nain et il déposa quelques yus sur le comptoir avant de filer ...
Maintenant le voilà reparti hors de Kendra kâr pour la recherche de celui qui lui changera la vie ...

To be continued ...

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Mar 24 Aoû 2010 14:48 
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"Petite amibe... Je regarde qui je veux et je fais ce que je veux, m'entends-tu ? Et si cela te pose problème, je peux m'arranger pour que tu n'aies plus jamais de problèmes, plus jamais ! Car je suis..."
"Une sale petite fouine qui ferait mieux d'aller voir ailleurs si il elle y est, Jusztriin Tlin'Baraghlek, la plus grande godiche de tout les temps !"
"Mélodie Courlevent ?!? C'est toi la fouine !"
"Mais oui... Allez... Va curer tes os ailleurs et laisse cet hiniön tranquille, je te prie. je n'ai pas envie de te coller une raclée par ce temps."

La demoiselle qui vint à ta rescousse avait l'air jeune, le teint hâlé et ses cheveux en grosses dreadlocks rousses étaient rassemblés grâce à un bandeau de soie violette. Sa tenue légère et bariolée ne contenait, heureusement pour Fàlad, aucune touche de vert. Mélodie Courlevent sourit à Jusztriin puis prit par la main Fàlad, qui était transi d'une peur mystique et inquiétante, et l'attira à sa table. Elle le fit s'assoir et s'assit à son tour en face de lui.

"Alors, jeune aventurier, que t'as pris cette soudaine envie d'aller taper la causette à ma chère Jusztriin, la Sème-la-Poisse ? Oh non, ne me dis pas que tu l'as contrariée..."

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Mar 24 Aoû 2010 22:57 
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--> Post précédent

Je vis toute de suite qu'elle n'avait pas apprécié ce que je venais de lui demander. Elle répondit sur le même ton que le mien :

"Petite amibe... Je regarde qui je veux et je fais ce que je veux, m'entends-tu ? Et si cela te pose problème, je peux m'arranger pour que tu n'aies plus jamais de problèmes, plus jamais ! Car je suis..."

Une jeune demoiselle vint l'interrompe dans sa colère alors qu'elle allait certainement me dire son nom et aussi me réduire au silence. La demoiselle avait le teint halé, des cheveux en dreadlocks rousses qui étaient rassemblés grâce à un bandeau en soie violette. Sa tenue, quelque peu osée, ne contenait heureusement pour moi aucune touche de vert, car cela devait être la cause de mes bégaiements. Mais pourquoi ? Aucune idée. Elle lui rétorqua avec un petit air moqueur :

"Une sale petite fouine qui ferait mieux d'aller voir ailleurs si il elle y est, Jusztriin Tlin'Baraghlek, la plus grande godiche de tout les temps !"

"Mélodie Courlevent ?!? C'est toi la fouine !"

"Mais oui... Allez... Va curer tes os ailleurs et laisse cet hiniön tranquille, je te prie. je n'ai pas envie de te coller une raclée par ce temps."

Mélodie Courlevent sourit à cette Jusztriin de malheur avant de me prendre par la main, alors que j'étais en état de choc à cause de ce que je venais de vivre et en même temps transi d'une peur inconnue et inquiétante. Elle m'emmena à sa table, me fit m'asseoir et elle s'assit à son tour juste en face de moi. Avant que je puisse la remercier de quoi que ce soit, elle me dit :

"Alors, jeune aventurier, que t'as pris cette soudaine envie d'aller taper la causette à ma chère Jusztriin, la Sème-la-Poisse ? Oh non, ne me dis pas que tu l'as contrariée..."

Je sortis de mon état de choc et de transition, et je lui répondis avec un ton très désagréable et inhabituel chez moi :

Pourquoi est-ce que j'ai voulu lui parler ?! Elle se fichait de moi et de mes bégaiements, qui me sont arrivés je ne sais comment. Et je me suis emballé et j'ai voulu lui parler et elle ne l'a pas vraiment bien pris comme vous avez pu le voir. Et en quoi l'aurais-je contrariée cette Jusztriin ?! Je ne la connais même pas ! Et que m'a-t-elle fait ?! Serait-ce à cause d'elle si je bégaies ?!"

J'essayai de me ressaisir avant de continuer. Je pris quelques profondes inspirations, histoire de ravaler la boule qui s'était formée au niveau de ma gorge. Quelques minutes passèrent sans qu'elle ne me dise quoique ce soit. De mon côté, j'avais réussi à retrouver mon calme. Je lui demandai :

"Comment la connaissez-vous ? Et merci d'être intervenue toute à l'heure.", lui dis-je en baissant la tête, l'air honteux de m'être emporté à son égard.

--> Réponse de Gm 7

--> La suite

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Dernière édition par Fálad le Jeu 26 Aoû 2010 22:33, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Mer 25 Aoû 2010 17:24 
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Mélodie écouta avec attention les propos de Fàlad puis jeta un coup d'oeil vers le comptoir mais Jusztriin avait disparu. Elle réfléchit un instant puis répondit enfin à ses questions.

"Je ne suis pas une experte en malédictions, mais c'est effectivement fort possible, Jusztriin est capable de maudire n'importe qui et n'importe quand et tu peux me croire quand je te dis qu'elle le fait souvent et sans raison. Enfin bon... Je suppose que je peux t'aider, cela fait partie des mes attributions après tout ! Demain, si la tempête se calme, je te présenterai quelqu'un. Il pourra certainement nous révéler comment enlever cette malédiction..."

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Jeu 26 Aoû 2010 22:25 
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--> Post précédent

Elle prit un temps de réflexion avant de me répondre :

"Je ne suis pas une experte en malédictions, mais c'est effectivement fort possible, Jusztriin est capable de maudire n'importe qui et n'importe quand et tu peux me croire quand je te dis qu'elle le fait souvent et sans raison. Enfin bon... Je suppose que je peux t'aider, cela fait partie des mes attributions après tout ! Demain, si la tempête se calme, je te présenterai quelqu'un. Il pourra certainement nous révéler comment enlever cette malédiction..."

Mélodie fut surpris quand je me levai d'un seul coup. Je me dirigea vers elle, et lui prit la main.

"Merci beaucoup Mélodie.", lui dis-je en lui baisant la main.

Je la vis rougir comme une pivoine après ce que je venais de lui faire. Avant de partir rejoindre Mirod dans la chambre, je lui dis :

"Passes une bonne nuit Mélodie ...", avec un léger sourire sur le coin des lèvres.

Puis je laissai Mélodie seule à sa table et je partis rejoindre ma chambre à l'étage. Après avoir gravi les nombreuses marches menant au troisième et dernier étage de l'auberge, je vins me poster devant la porte de ma chambre. Quand j'ouvris la porte, j'aperçus Mirod qui dormait profondément au fond de son lit. J'entrai dans la pièce en essayant de ne pas faire grincer le plancher de la chambre, pour ne pas réveiller Mirod. Je refermai avec délicatesse la porte et je vins m'asseoir au bord de mon lit et je me mis à penser.

(Alors ça serait cette Jusztriin qui m'aurait ensorcelé d'après ce que Mélodie m'a dit. Mais pourquoi ? je ne lui ai rien fait moi !)

Je pris une position plus confortable pour réfléchir et je m'allongeai finalement dans mon lit, et je continuai mes interrogations.

(Comment a-t-elle fait pour me maudire ? J'aimerai bien le savoir ! Bref, quoi qu'il en soit, il faut que je trouve le moyen de m'en débarrasser de cette malédiction car avoir peur du vert, c'est assez pénible !)

Et s'est sur ces dernières pensées que je partis rejoindre le mondes des songes.

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