L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Lun 30 Aoû 2010 00:08 
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"Où suis-je ? Est-ce un rêve ou la réalité ? On dirait que je suis déjà venu ici. Mais oui, c'est ma maison à Cuilnen, là où vivent mes parents et ma petite sœur. J'espère qu'ils vont bien. Cela va faire si longtemps que je ne les ai pas vus.", dis-je avec un sourire sur les lèvres.

Je m'avance sur le large chemin de terre qui menait à la maison de mes parents. Il y avait des arbres bien feuillus qui arpentaient chaque bord du chemin. Bizarrement, je ne ressentais aucune peur en les regardant, malgré le fait que les feuilles des arbres ne soient pas tombées et qu'elles soient vertes.

"Cette fichue malédiction serait-elle levée ? Si oui, quel soulagement !", dis-je en soufflant d'apaisement.

Je continuais de suivre le chemin et, à quelques pas de la porte d'entrée, j'entendis des cris venant de l'intérieur.

"Ne me dites pas ... "

Je me mis à courir vers la maison à toute allure et j'ouvris la porte, que je faillis casser, tellement j'avais mis de force pour l'ouvrir. Je vis mon père et ma mère en train de protéger ma petite sœur d'une étrange chose ou personne, impossible de vraiment dire si cette "chose" était humaine ou non car elle était tapie dans l'ombre. Je criai à la "chose" de laisser ma famille tranquille et de venir affronter quelqu'un à sa taille, plutôt que de s'en prendre à plus faible qu'elle. Elle se tourna vers moi et "elle" sortit de sa cachette. Quand je la vis sortir, je vis à quoi elle ressemblait. Cette chose n'avait pas de forme propre, elle était toute dégoulinant de bave ou l'équivalent. Mais ce n'était pas le pire, car cette chose était verte ! Je fus saisi d'effroi en la voyant, ce qui me figeai sur place.

(Non, ne me dites pas ... Ce n'est pas possible ! Tout à l'heure ... non !)

La "chose" se jeta sur moi et, quelques secondes plus tard, je me retrouvai gisant par terre dans une flaque de sang, de mon sang ! Je n'eus pas le temps de comprendre comment cette chose avait pu me blesser que je présentais que je n'allais pas survivre à ce qu'elle venait de me faire subir.

(Est-ce la fin ? Vais-je vraiment mourir ici, dans la maison où j'ai passé toute mon enfance, et devant mes parents et ma petite sœur ? Non, je ne peux pas, je dois accomplir mon but !)

"Il ne fallait pas me provoquer, petit être insignifiant ! Maintenant que je me suis occupé de toi, je vais en finir avec eux !", dit-il en pointant du doigt mes parents et Isedë.

(Comment cette chose peut parler ?!)

"Non ! Tu ne peux ... tu ne peux pas faire ça ! Je t'en supplie achè ... achève-moi ... si tu veux mais ... mais laisse ... mais laisse ma famille hors de ça ..."


"Comme je suis un homme au grand cœur, afin de ne pas faire souffrir ta famille et TE faire souffrir, je vous achèverai tous rapidement !", dit-il avant de lâcher un rire démoniaque.

"Maman ... Papa ... Isedë ... Excusez-moi ... je n'ai rien ... je n'ai rien pu faire ..."

Et je me réveillai assis dans mon lit, le tronc perpendiculaire à mes jambes, le visage couvert de sueur, les muscles raides et les mains tremblantes de peur. Je me pris la tête dans les mains et je me dis :

"Tout ceci n'était qu'un rêve, non ce n'était pas un rêve mais un cauchemar ! Un terrible cauchemar, oui ! Mourir à cause de cette malédiction à la noix, ce ne pouvait qu'être un cauchemar !", dis-je avec un léger soupçon de peur et de colère à la fois.

Après que je me sois calmé, je fis une inspection rapide de la chambre afin de voir si il ne manquait rien, ni personne. Mirod était toujours en train de dormir, nos habits étaient toujours à leurs places et surtout mon bâton était appuyé contre le mur en face de mon lit. Je vis quelques rayons de soleil filtrés à travers le rideau de la fenêtre, la seule qu'il y avait. Cela voulait dire que la nuit était passée et que je n'aurais plus à revivre ce terrible cauchemar. Alors que je me dirigeais vers le lit de Mirod, j'entendis une petite voix me dire :

"Bonjour Fálad."

C'était Mirod, il venait tout juste de se réveiller alors que je comptais le faire.

"Bonjour Mirod. Tu as bien dormi ?"

"Oh oui ! Mais toi on dirait que non. Je t'ai entendu cette nuit tu sais."

"Ne t'en fais pas pour moi. Je m'en remettrai."

"Bon, qu'est-ce qu'on mange ? C'est que j'ai faim moi !", me dit-il avec un air amusé.

"Moi aussi, ne t'inquiètes pas !"

Mirod sortit alors de son lit et s'habilla très rapidement. Cela devait être à cause de sa faim. Je fis pareil que lui et je repris toutes mes affaires. Avant de partir, je lui demandais :

"Tu n'as rien oublié ?"

"Non je ne crois pas. Pourquoi ?", me demanda-t-il avec un air interrogateur.

"Car on ne reviendra pas ici ce soir."

Je me dirigeais vers la porte, avec Mirod sur les talons. Je déverrouillais la porte et laissais Mirod sortir puis je sortis à mon tour et je la verrouilla de nouveau. Une fois les très nombreuses marches descendues, nous voilà arriver dans la salle de l'auberge. Il n'y avait pas grand monde qui se pressait autour des tables et du comptoir. Je remarquai à une table la présence de Mélodie. Je la vis me faire un grand signe de la main, ce qui voulait certainement signifier qu'elle m'invitait à sa table. Je pris Mirod par la main, et je l'emmenai avec moi rejoindre Mélodie à sa table. Une fois arrivée devant sa table, je fus surpris par le petit déjeuner pantagruélique qu'elle avait commandée.

"Il ne fallait pas en commander autant !", lui dis-je stupéfié.

Je pris place à sa table, ainsi que Mirod. Il était comme en admiration, les yeux écarquillés, devant le festin qui s'offrait à lui. Il se jeta littéralement dessus et commença à manger sans perdre de temps, de peur qu'il disparaisse.

"Oh Mirod, tu ne dois certainement pas la connaître. Je te présente Mélodie."

"Ah ... euh ... bonfour' !", dit-il la bouche pleine.

"Alors Mélodie, où devrais-je aller pour me faire retirer cette "malédiction" ?, demandai-je à me mettant aussi à manger.

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Lun 30 Aoû 2010 16:40 
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"Hihi, bonjour jeune Mirod !"

Mélodie regarda Mirod manger avec un grand sourire puis répondit à Fàlad.

"Oh, nous n'allons pas "retirer" ta malédiction comme tu dis... Nous allons faire mieux ! Je me suis levée très tôt ce matin et j'en ai profité pour aller visiter un vieil ami au temple de Gaïa. Il m'a dit qu'il pouvait retourner cette malédiction à ma Juju chérie ! Seulement, il nous faut une peau fraîche de Serpent des Forêts, 13 plumes de Rihanère ainsi que "de la Goutte de Nuage Noir"... Donc ! Je vais prendre un aynore vers Imfitil, et m'occuper des plumes tandis que je te confie la tâche de dépecer un Serpent et de trouver cette goutte... Ni le prêtre ni moi ne savons ce que c'est mais je me doute que le vieux Moboutou saura répondre à tes questions ou au moins te donner une piste si tu es gentil avec lui."

Elle regarda Fàlad avec tendresse car elle comprenait que la tâche qui lui incombait était certainement la plus difficile. Combattre un serpent des Forêts impliquait donc d'être en forêt et quand on avait peur du vert, ce n'était pas franchement une sinécure...

"Ah oui, et j'allais oublier ! Mimi a accepté de garder ton petit frère pendant que tu partiras faire ce que tu as à faire... Mimi, c'est le prêtre dont je te parlais, tout le monde le connais au temple... Des questions ?"

Mélodie s'empara d'une bonne cuisse de poulet et y planta ses dents avec délice...

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Lun 30 Aoû 2010 23:33 
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"Hihi, bonjour jeune Mirod !"

Mélodie regarda Mirod, qui semblait apprécier ce qu'il y avait sur la table, avec un grand sourire puis elle se tourna vers moi et me répondit :

"Oh, nous n'allons pas "retirer" ta malédiction comme tu dis... Nous allons faire mieux ! Je me suis levée très tôt ce matin et j'en ai profité pour aller visiter un vieil ami au temple de Gaïa. Il m'a dit qu'il pouvait retourner cette malédiction à ma Juju chérie ! Seulement, il nous faut une peau fraîche de Serpent des Forêts, 13 plumes de Rihanère ainsi que "de la Goutte de Nuage Noir"... Donc ! Je vais prendre un aynore vers Imfitil, et m'occuper des plumes tandis que je te confie la tâche de dépecer un Serpent et de trouver cette goutte... Ni le prêtre ni moi ne savons ce que c'est mais je me doute que le vieux Moboutou saura répondre à tes questions ou au moins te donner une piste si tu es gentil avec lui."

(Non, j'espère qu'elle est pas sérieuse ?! M'envoyer dans une fôret alors que j'ai peur du vert ?! Cela va être impossible, je ne le trouverai jamais son fichu serpent !)

Mélodie me regardait avec comme de la tendresse dans la regard, à croire qu'elle comprenait que la tâche qu'elle venait de me confier était certainement la plus difficile. Combattre un serpent des Forêts impliquait donc d'être dans une forêt et quand on avait peur du vert, ce n'allait pas franchement être une sinécure pour moi ...

"Ah oui, et j'allais oublier ! Mimi a accepté de garder ton petit frère pendant que tu partiras faire ce que tu as à faire... Mimi, c'est le prêtre dont je te parlais, tout le monde le connais au temple... Des questions ?"

Mélodie s'empara d'une bonne cuisse de poulet et y planta ses dents avec délice. Je vis Mirod s'arrêtait de manger et me demandait

"Tu vas me laisser tout seul ?"

"Non pas vraiment Mirod. Enfin pour un moment car vois-tu, je vais faire quelques voyages qui risquerait d'être dangereux pour toi. C'est pour cela que j'ai demandé à Mélodie hier soir si elle ne pouvait pas trouver quelqu'un qui s'occuperait de toi. Mais ne t'en fais pas, je viendrais te voir dès que je serai de passage à Kendra Kâr. Je te le jure !", lui dis-je en le regardant.

"Ah ... d'accord. J'espère bien que tu passeras.", me dit-il avec un petit air moqueur, mais je vis très bien à sa tête que cela ne lui plaisait pas que je le laisse seul.

Je tournai la tête vers Mélodie et je lui dis :

"Mirod n'est pas mon petit frère, bah du moyen pas mon frère de sang. Sinon je le considère comme tel. Et c'est gentil à Mimi de bien vouloir le garder le temps que je fasse ce que j'ai à faire."

Je fis une pause afin de contempler un peu ce qu'il y avait à table et je pris une bonne côte de porc. J'en pris une bouchée et je continua :

" Et pour changer de sujet, pourquoi m'envoyer dans une forêt alors que j'ai peur du vert ? Cela me pénaliserait beaucoup pour combattre ce serpent des forêts."

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Fálad, l'aéromancien


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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Mar 31 Aoû 2010 13:40 
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[:attention:] Le contenu peut choquer les plus jeunes [:attention:]

Je franchissais la porte de l’auberge telle qu’Amhalak m’avait placée lorsque l’on s’était mit en route pour l’auberge. En entrant de cette façon théâtrale, tout le monde se retourna pour regarder l’étrange scène qui se déroulait sous leurs yeux. Sans me lâcher une seule seconde et, sans se préoccuper de la foule qui nous examinait, il s’approcha du responsable de l’auberge.

"Bonjour, est ce qu’il vous reste une chambre ?

Euh…oui…il nous reste des chambre. Vous…venez de vous marier ?"

Amhalak et moi étions en train de rire, je cachais mon visage dans le creux de son cou pour ne pas offenser l’aubergiste. Habillement il réussit à attraper de l’argent dans sa bourse et le jeta maladroitement sur le comptoir.

"Oh excusez moi, mais dans cette position, c’est difficile d’être précis. Et non, nous ne nous sommes pas encore mariés, mais ça ne saurait tarder.

Très bien. Je vous avoue que votre entrée est très…inhabituelle. Par mesure de pratique, je vous donne une chambre au premier étage. Et la porte est déjà ouverte, vous pourrez la fermer de l’intérieur.

Merci, cher aubergiste."

Sur ce Amhalak commença la périlleuse ascension de l’escalier. À plusieurs reprises, il manqua de perdre l’équilibre, mais il était beaucoup plus fort que je ne l’avais cru. Je sentais ses muscles se tendre sous l’effort et ceci était terriblement attirant. Dans ces bras je me sentais comme une personne qui avait vraiment de l’importance aux yeux de quelqu’un d’autre. Je sentais l’excitation monter en moi, je voulais qu’il arrive vite à la chambre.

Après une montée plutôt courte, mais qui sembla durer une éternité, on arriva enfin à la chambre. D’un bras je lâchais le cou de mon cher et tendre pour ouvrir la porte. On entra à l’intérieur d’une pièce modeste avec un lit, assez grand pour deux personnes, ou pour autre chose.

Il me posa délicatement sur le lit, me déposa un baiser sur le front et alla immédiatement fermer la porte à clé. Il resta quelques secondes dos à la porte à me regarder.

"Allongée comme ça, tu ressembles à une nymphe…je suis muet d’admiration.

Tu en fais peut être un peu trop, mais c’est tellement… Sais-tu qu’il faut conquérir une nymphe, sinon elle s’échappe…"

Tout en avançant doucement vers moi il rajouta.

"Alors je ne vais pas perdre une seconde, je ne vais pas prendre ce risque."

Délicatement il progressa sur le lit jusqu’à se retrouver juste à côté de moi. Aucun mot ne filtrait de nos bouches respectives. Il me contempla pendant une bonne minute, pendant laquelle mon cœur battait de plus en plus vite. Je pensais qu’il ne pouvait pas battre plus vite, mais une fois de plus je me trompais.

Il fit glisser une main le long de mes hanches avant d’arriver sur mes cuisses. Il agrippa un des côtés de ma robe qu’il commença à remonter, pour poser sa main au contact même de ma peau. Des frisons parcoururent de nouveau tout mon corps mais cette fois je cambrais mes reins et resserrais les cuisses. J’avais peur, honte, mais par dessus tout j’en avais envie, plus que tout.

Il se redressa sur un coude et m’allongea complètement sur le dos. Il me commença à remonter ma robe dévoilant ainsi mon corps nu à partir du ventre. Il se plaça au dessus de moi et effleura du bout des doigts mon ventre, qu’il caressa dans un geste de pure tendresse avant de s’attarder sur mon nombril qu’il embrassa avec douceur.

Partout où il passait et où il m’embrassait, j’avais la sensation qu’un courant électrique me traversait tout le corps et de légers soubresauts m’agitaient et j'avais le souffle court. De ma gorge montait des gémissements que j'essayas au maximum de contenir. Dans ma tête tout s’était arrêté, pour moi le monde qui existait au delà de cette porte, avait totalement disparut. Ma quête, mes problèmes et tout, était dans un coin de ma tête réservé aux « oublis temporaires». Seul Amhalak et le désir de son corps était présent.

Subitement je décidais de ne pas être passive, pas seulement. Je me redressais dans un mouvement souple, ce qui surpris l’homme qui se trouvait en face de moi. N’en pouvant plus, j’ôtais ma robe et c’est là que je réalisais que je me retrouvais nue devant quelqu’un et ce pour la première fois de ma vie. Je rougis car je ne savais pas si j’étais belle. Il vit ma gêne et m’attira à lui pour m’embrasser avec passion.

Pendant que l’on s’embrassait, mes mains se glissèrent furtivement sous la tunique d’Amhalak. Mes doigts effleurèrent ses muscles saillant, je tremblais de tous mes membres. Je fus surprise de ressentir comme si il y avait des millions de papillons dans mon bas ventre et qui essayaient de s’en échapper. Et je sus que c’était là la différence entre se donner à l’homme que l’on aimait et se donner à quelqu’un que l’on désirait simplement physiquement.

Je commençais à perdre de nouveau le contrôle, mais pour le bon cette fois. J’entrepris d’ôter les habits d’Amhalak pour que je puisse admirer son corps dans sa totalité. Après quelques difficultés, qu’il m’aida à surmonter, il se retrouva comme moi, nu et vulnérable. On resta là à se regarder comme si l’on se découvrait pour la première fois, certes s’était le cas, on se voyait nu l’un l’autre pour la première fois, mais cela augmentait la puissance du lien entre nous. Je me plaquais contre lui et l’embrassais. Suite à ça il me rallongea.

Après ça tout devient confus dans mon esprit. Je n’arrivais plus à penser et tous mes gestes étaient instinctifs. Mon cœur battait la chamade et je me sentais tellement heureuse. Je ressentis une vive douleur mais qui ne dura pas plus de deux secondes. Après cette douleur soudaine qui m’avait totalement prise au dépourvue, tout ne fut que plaisir et volupté. Un tourbillon de sensations nouvelles et délicieuses m’emporta et, j’avais la sensation de ne former plus qu’un avec lui. L’extase.

On s’endormit pendant une petite heure avant de se réveiller, l’un contre l’autre.

"Je ne sais plus si je veux partir.

Moi non plus, mais nous devons accomplir nos missions respectives si l’on veut se marier. Et ains, la prochaine fois que l’on franchira une porte comme on l’a fait, on pourra dire que l’on est de jeunes mariés. De plus je sens que cette histoire à propos de ton père te trouble. Il faut que tu règles tout ça pour que l’on soit parfaitement heureux.

Je sais, tu as raison.

Allons, il faut que l’on se mette en route.

Tu m’accompagnes toujours au port ?

Bien entendu."

Il m’embrassa fougueusement.

"Arrêtes, si tu continue, on…on va recommencer.

Ah moi je pourrais résister.

Ça c’est ce que tu crois."

Je le poussais sur le lit et me plaçais à califourchon au dessus de lui. Mes longs cheveux effleuraient à peine son torse. Je me penchais de plus en plus, j’allais l’embrasser quand il prit la parole.

"Ok, ok je me rends. Je ne pense pas résister."

Il se redressa et je me retrouvais assise sur ces genoux. On s’échangea une dernier baiser avant de se rhabiller pour descendre et sortir de ce, qui avait été pendant trois petites heures, notre nid d’amour.


=> Le port

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Dernière édition par Salymïa le Mer 1 Sep 2010 16:25, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Mer 1 Sep 2010 01:38 
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Mélodie pencha légèrement sa tête sur le côté et écouta les explications quant à la filiation de Mirod et de Fàlad, avec un sourire qui en disait long. Alors qu'elle voulait expliquer à Fàlad son point de vue en le pointant de sa cuisse de poulet, Fàlad poursuivit et lui demanda pourquoi il devait aller dans la forêt.

"Je vois déjà trois raisons évidentes. L'une, c'est le fait qu'il nous faut aussi de la Sueur Froide, et je pense que tu en auras surement face à un serpent vert dans une forêt verte, la deux, c'est que je te vois mal t'attaquer à une rihanère, tout seul en plus, et la trois, les billets pour Imfitil ne sont pas donnés et mes laisser-passer avec la compagnie Air Gris ne sont valables que pour les membres de la TERA... Ce qui n'est pas le cas pour les à-côtés comme ce petit déjeuner frugal ! Remercions Thelhenwen pour ce divin repas !"

Et Mélodie croqua à nouveau dans sa cuisse de poulet en faisant un clin d'oeil à Mirod...

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Mer 8 Sep 2010 18:12 
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texte précédent.


Je quitte enfin la foule de la rue pour entrer dans l’auberge.
La bâtisse semble avoir été épargné par la tempête, ou avoir été soigneusement réparé. La salle, au rez-de-chaussée, est spacieuse, et il y règne un calme relatif. Les clients semblent pour la plupart être des voyageurs, mais il y a également quelques habitués apostrophant le tavernier par son nom.

Je me dirige vers le comptoir, et m’adresse à l’aubergiste :

Bonjour. Vous avez une chambre de libre ?

Bien sûr. Pour une seule personne ?

Oui. La moins chère possible. Mes économies ne sont pas florissantes.

Bien. Tina va vous montrer votre chambre.


Il appelle la dénommée Tina, qui arrive par une porte non loin du comptoir, donnant probablement sur la cuisine. Je la suis, difficilement, dans l’escalier, jusqu’au troisième étage. Ma chambre est mansardée, et donne sur la rue. Cela risque d’être bruyant… En même temps, j’ai demandé le moins cher possible. Je suis comblée.

Après m’avoir conseillé ne de ne pas hésiter à l’appeler en cas de problème, la femme redescend.

La chambre ne possède qu’un lit à l’air confortable, et une petite armoire, dans un coin. Je m’affale lourdement sur le lit. J’hésite entre rester ainsi pendant trois jours, courir manger un sanglier entier, ou aller me laver.

Ma fatigue décida pour moi. Sans même avoir le temps de me glisser sous les draps, je m’endors, d’un sommeil paisible cette fois.

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Angèlique, Repentie. [lvl 8]


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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Mar 5 Oct 2010 21:40 
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Hrist entra précipitamment dans l'auberge. Elle n'en connaissait même pas le nom mais elle était pressée de disparaître à la suite de son premier méfait dans la ville. A peine venait-elle d'arriver qu'elle laissait un homme blessé livré à une mort certaine.

Elle replaça quelques unes de ses mèches derrières ses oreilles et observait la salle qui ne ratait pas une miette de son entrée.

Hrist ( Et bien... Il y a des cimetières plus joyeux...)
En effet, la salle était silencieuse, il n'y avait pas un seul bruit. Elle était pourtant pleine, tous tassés autour de petites tables rondes débordantes de bières. Les hommes fumaient pour certains, d'autres, affalés sur la table regardaient la jeune femme. La tension était palpable. La tempête causait des morts, le peuple en était-il abattu à ce point ?

Elle ne comptait certainement pas rester ici plantée jusqu'à ce que la poussière s'amoncèle sur elle. Elle avança, le pas léger mais pourtant décidé vers le comptoir où une jeune femme observait la salle, en silence. Hrist savait que dans les souvenirs qu'elle puisait de Silmeria, elle n'avait jamais vu de jeune femmes tenir une auberge. Elle en viendrait peut être même à respecter cette frêle jeune femme pour avoir le courage de passer du temps avec des hommes souvent ivres comme on en trouve dans les tavernes. Un jeune homme passa derrière la jeune femme en lui tenant les hanches pour lui faire signe de s'écarter, avant de s'avancer vers la salle. Les gens reprenaient peu à peu leurs occupations. Ils cessèrent pour la plupart de fixer les deux femmes au comptoir. Hrist s'entretenait avec la jeune tenancière pour une chambre... Qu'elle garderait longtemps. Elle négociait les prix, elle allait rester un bon moment et espérant ne pas avoir à se ruiner. La chaleur humaine régnait dans la salle. Hrist se sentait systématiquement observée. Les hommes et femmes étaient tassés dans la salle à attendre que le vent tombe, on aurait pu croire du bétail entassé. Elle regardait en souriant la masse...

Lorsque la jeune femme lui demanda s'il lui fallait autre chose, elle y demanda une petite bouteille d'hydromel à monter dans sa chambre. La jeune femme avait quelque chose qui provoquait une aversion chez Hrist au lieu de ce qu'elle pensait être du respect. Elle était apeurée en réalité : Elle avait les épaules relevées, comme si elle craignait de se faire frapper, elle tremblait et soufflait en cherchant l'hydromel caché derrière les bières, boisson nettement plus vendue. Elle ressemblait à une gamine qui n'avait jamais rien su faire. Comme si donner une bouteille et une clef était un obstacle pour cette jeune femme. Lorsqu'elle lui tendit avec un semblant de sourire forcé la clef et la petite fiole verte et collante de miel, Hrist lui répondit d'un regard noir.

Elle ne s'attarda guère plus dans la salle, et grimpa au troisième étage où se trouverait sa chambre selon les indications de la jeunette. Les marches des escaliers étaient propres mais glissante car usée. Le bois était piqué de petits trous et lisse en surface. Il y avait des personnes à chaque niveau accroupies dans des coins. Plus elle grimpait, plus le vent de la tempête hurlait. Et une fois arrivée dans la chambre, elle voyait la ville de la fenêtre connaître la furie de la nature. Au loin le ciel était noir avec des nuances de gris, et au dessus de la ville, il semblait bas, avec d'épais nuage qui volaient poussés par le vent. Les drapeaux étaient tous à l'horizontale et il n'était pas rare de voir des choses dans le ciel. Ça pouvait aller de l'affiche, à un drapeau perdu comme celui qui lui avait sauvé la vie quelques minutes plus tôt. La chambre n'était pas aussi étroite qu'elle le pensait. Il y avait un lit massif, une grosse table dans un coin et même une malle pour ceux qui auraient quelque chose à ranger, ce qui n'était pas son cas. Hrist posa la bouteille sur un petit panneau de bois à côté du lit. La fatigue se sentait de plus en plus et le moelleux de l'épaisse couverture n'attendait qu'elle. Elle fit glisser le capuchon le long de son dos jusqu'au sol, et dégrafa son armure mauve. Elle restait avec la robe blanche aux broderies dorées. Elle s'allongea de tout son long sur le lit, elle sentait le délicat contact avec cette couverture fraiche et propre. Elle fermait les yeux. Il était temps de libérer Silmeria.

Hrist ( L'heure est venue.)
Le corps de la jeune femme se contracta soudainement. Les longs doigts graciles se crispaient et accrochaient férocement la couverture. Son visage exprimait une douleur, comme si cette jeune femme avait été soumise à la torture, et ses jambes raclaient le lit par spasmes. Elle se courba de façon encore plus soudaine, retenant un cri et finalement s'apaisa. Elle fixait le plafond, les yeux ouverts... La couleur violette profonde semblait se diluer dans un vert feuille...
Silmeria était de nouveau maîtresse de son corps. Elle grimaça en sentant un violent mal de tête, une nausée accompagnée d'une envie de vomir.
Hrist lui dit alors" Ne t'en fait pas, ça se dissipera à force. Ce genre de réaction ne devrait pas rester trop longtemps. Ton esprit n'est pas habitué à perdre le contrôle de ce corps qui a toujours été tiens. Laisse toi le temps de t'habituer. Tu ne sentira plus rien au bout d'un moment."

Silmeria encore sous le choc écoutait sans vraiment prêter attention aux propos de Hrist. Elle craignait pour sa vie. Ne plus avoir le contrôle de son corps n'avait rien de rassurant. Elle se sentait si faible, un mélange de fatigue de peur et de malaise s'empara d'elle plus avant et elle versa une larme. Hrist l'invita à gouter de l'hydromel qu'elle avait monté. Silmeria n'avait qu'à tendre le bras pour s'en délecter. En réalité c'était un exercice : Hrist voulait savoir si elle pourrait prendre la bouteille posée au bord du panneau de bois à sa droite sans la briser par terre. Silmeria était faible et devait réutiliser son corps. Lorsqu'un esprit s'arrache à un corps vivant, il en conserve la mémoire mais doit adapter ces souvenirs à un corps qu'il ne reconnait pas immédiatement. La jeune femme aux yeux verts observait la bouteille qui lui paraissait si lointaine, presque hors de portée. Elle poussa de ses jambes pour s'avancer légèrement mais elle s'en trouva presque à bout de souffle. Elle inspira profondément sous les encouragements secrets de Hrist. Elle levait légèrement la poitrine pour tendre sa main sans perdre l'équilibre. Elle touchait déjà du bout des doigts la surface collante du verre poisseux. Elle caressait le corps de la bouteille et le retint prisonnier de ses doigts blancs. La bouteille était petite, mais paraissait excessivement lourde pour une femme qui se trouvait aussi faible. L'hydromel n'était en rien une solution à sa santé - quoique, si elle en abusait, ça l'aiderait peut être à dormir mais ne réglerait en rien le problème du mal de crâne au lendemain matin -.
Elle fit glisser la bouteille jusqu'au bord du précipice et... Arriva à la porter jusqu'à son lit. Elle souriait naïvement, Hrist au fond d'elle la complimenta lui avouant qu'elle pensait qu'elle serait tombée. Elle embrassa le goulot et laissa sa langue entrer en contact avec le divin nectar qu'elle appréciait tant. Le sucre lui tapissait la bouche et sans même refermer la bouteille, elle tomba dans un sommeil qu'elle trainait depuis déjà deux jours.

La porte close, elle se sentait en sécurité et dormit, bercée par le chant du vent et du claquement des volets de bois contre le mur de la façade.

Hrist elle, ne semblait jamais dormir, elle était là dans ses rêves, toujours là à attendre, comme un animal, un prédateur à l'affut de la moindre occasion. Ce que Silmeria ignorait, c'était que Hrist comprenait qu'elle avait sous-estimé la puissance et le nombre des gardes. Elle ne se sentait pas prête dans ce corps qui n'était pas le sien pour faire ce qu'elle faisait à Tulorim... Secrètement, elle songeait à retourner à Tulorim avant que la semaine ne s'écoule.

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Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Dim 24 Oct 2010 14:50 
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Poussant la porte d'entrée, je me risque timidement dans ce lieu aux effluves d'alcool et de nourriture chaude. Regardant de tous côtés, ma main droite serrant inconsciemment quelques couteaux, je me fait surprendre par la tenancière:

"Bonjour à vous jeune homme ! Puis je vous proposer un siège ainsi que de quoi vous sustenter ?"
Effrayé par cette voix inconnue, je répondis en bégayant:

"A-avec joie, m-madame ?
-Appelle moi Tina. Et toi, comment dois t'appeller?
-Syelfaen
-Dans ce cas, bienvenue à toi à l'auberge de la tortue guerrière ! Assied-toi par ici, je t'apporte une petite bière."
Je fait ce qu'elle me dit.
(Quelle gentille femme.)
Quelques minutes plus tard, je la vois revenir, deux chopes à la main.

"Voilà pour toi ! j'ai un peu de temps avant que des clients n'affluent, je peux m'asseoir avec toi ?
-Bien sûr, allez-y.
-Merci mon gars. Alors dis moi, pourquoi es tu ici hein ?
-Et bien en fait, je suis à la recherche d'un travail, afin d'économiser quelques sous pour un voyage qui ne devrait pas tarder à arriver.
-Et bien mon gars, t'as trouvé le bon endroit. Il y à beaucoup de voyageurs qui s’arrêtent par là, tu trouveras peut-être ton bonheur ! Oh, des clients. Allez petit, à la prochaine, j'ai du travail qui m'attend. "
Elle boit sa bière d'une traite et s'en va accueillir ces nouveaux clients.
Je me retourne vers le centre de la pièce, cherchant l'opportunité de me faire un peu d'argent, tout en sirotant ma bière. (trouver un travail ne devrait pas être trop dur, étant donné que tout le monde me regarde... N'ont ils jamais d'elfe bleu de sa vie ?)

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Dim 24 Oct 2010 15:02 
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L’un des clients de la taverne qui te regardaient se tourna vers toi plus fixement, et se leva au bout d’un moment pour venir s’asseoir à ta table. C’était un homme de forte carrure, avec une grosse barbe brune et des cheveux ébouriffés.

« Dis, j’ai entendu qu’tu cherchais du travail. Ça t’dirait de bosser pour moi ? T’as l’air de t’y connaître en marée, et moi j’suis plutôt du genre marchand. J’ai une cargaison de poissons à aller chercher au port à cause d’un retard, mais j’ai pas l’temps de le faire. Tu veux pas t’en charger ? »

Il attendit ta réponse en te regardant dans le blanc des yeux.

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Dim 24 Oct 2010 15:15 
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Je regardais l'homme devant moi, et lui répondis:

"Bien sûr Monsieur, par contre j'aurai besoin que vous m'écriviez les modalités du travail et du paiement sur un papier, car je sais lire mais pas écrire. En plus, j'ai tendance à oublier les évènements récents."

Ouvrant ma besace, je sors un bout de papier légèrement froissé.

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Dim 24 Oct 2010 15:34 
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L’homme ne sourcilla pas lorsque tu lui demandas une sorte de contrat, et prit une plume et de l’encre pour écrire sur ton petit bout de papier.

Citation:
Travail : Aller chercher une cargaison de poisson en retard de livraison au Port de Kendra Kâr.
Détails :
Commanditaire : Arfetis Nuomard, marchand de poisson.
Ce matin, une cargaison de poissons était sensée parvenir à mon échoppe, et elle n’est pas venue. Elle devait arriver au port kendran dans la journée, mais a visiblement subi du retard. Le boulot consiste à aller voir la raison de ce retard, et à ramener la cargaison de poisson à l’échoppe du poissonnier, sur le marché.’


Il te tendit le papier tout en précisant :

« Voilà, tout est mis. Pour ce qui est du paiement, on verra ça à la livraison, en fonction de c’que tu rapportes. »

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Dim 24 Oct 2010 15:41 
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J'attrape le contrat et le range dans une poche de ma besace.
Je me lève, m'avance vers mon employeur et je lui dit:
"Je suis déjà parti Monsieur !"
Je me dirige d'un pas rapide vers la porte et commence à courir.

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Mar 26 Oct 2010 16:14 
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La porte de l'auberge s'ouvrait grandement. Les deux lourds battants étaient poussés par une femme à l'armure mauve. La robe blanche flottait allégrement dans les airs. Elle observait l'assemblée d'un oeil mauvais. Personne n'avait raté l'entrée de Hrist la Frémissante. Elle observait ses vêtements. Il n'y avait par cause aucune tache de sang si ce n'était sur le fourreau dans lequel la lame violette était rangée. Hrist affectionnait de plus en plus cette arme à tel point qu'elle lui donnait un nom : La scélérate.

L'assemblée reprit vivement le cours des choses, déjà moins intéressés par l'étrange femme. Hrist quant à elle cherchait du regard l'anguille qui lui échappait depuis son arrivée dans la ville. Les portes se fermèrent d'elles même. Le pas lent elle se dirigeait vers le comptoir en prenant bien soin de dévisager chaque client afin de trouver celui qu'elle cherchait. La jeune tenancière était toujours là, fidèle à elle même à tenir le comptoir. Hrist l'interpela en tapotant de ses doigts le comptoir.

La petite femme située de l'autre côté du comptoir était absorbée à sa tâche. Et lorsque Hrist frappa du plat de la main la patronne eut un léger sursaut et s'excusa brièvement avant de porter plus d'attention sur celle dont émanait la demande. Aux traits de son visage, on pouvait comprendre qu'elle reconnaissait son ancienne cliente. Les yeux violets, ça ne se croise pas tous les jours. Et aujourd'hui plus que jamais, les yeux de la belle étaient chargés d'une lueur terrible qui sous entendait diverses atrocités.

Elle demanda si un homme en noir était entré dans le bâtiment. Si oui où il se trouvait à présent. La jeune femme eut un léger mouvement de recul elle tordait des doigts abimés autour du torchon qu'elle avait dans les mains. Celle-ci semblait nerveuse, plus qu'à l'accoutumé. Ce n'était pas que Hrist qui devait provoquer cette réaction. Cette hésitation en disait long. L'homme avait tout préparé, elle aurait dû s'en douter. Il était déjà venu dans l'établissement et avait prévenu le personnel de la venue de Hrist ou de Silmeria. Sinon qu'est ce qui aurait expliqué une attente et une gêne chez la pauvre jeune demoiselle troublée. Hrist soupira en fit un signe de tête montrant son exacerbation face à ce manque de confiance.

Trop nerveuse pour n'avoir rien à cacher. Tout était déjà si logique. Hrist était attendue ici, l'homme jouait vraiment avec elle et testait sa patience. Elle jouissait d'impulsions contrôlées, tuant que lorsqu'il le fallait même si beaucoup pourraient croire le contraire. La Sindel sombre était bien plus patiente qu'elle n'en avait l'air mais ses colères quant à elles, étaient bien réelles et lourdes de conséquences. Demandez donc à l'éventré des ruelles ce qu'il en pense et il vous répondra qu'on ne lui accorde guère le sens de l'humour.

La Frémissante dit à la jeune femme que c'était inutile de répondre et se tourna simplement vers la salle...

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Mar 26 Oct 2010 17:37 
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Rien d'anormal dans cette taverne, si ce n'est que le nombre d'ivrogne à augmenter avec la crise de famine et surtout aucune trace de l'homme en noir., mais le gérante que tu as interrogé quelques secondes plus tôt, reprend un peu confiance en elle et c'est très discrètement (à croire qu'elle à fait ça toute sa vie) que d'un petit signe de tête, elle t'indique une porte sur la droite du comptoir. La porte mène sur une petite pièce plongée dans le noir le plus total, à tel point, que même l'elfe que tu es n'y voit rien.

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 Sujet du message: Re: L'Auberge de la Tortue Guerrière
MessagePosté: Mar 26 Oct 2010 17:56 
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Hrist regardait en direction de la salle toutes ces silhouettes voutées et affalées sur les tables. Pour seul éclairage, une bougie par table posée sur une bouteille vide qui perdait sa cire le long du corps de verre. Une fumée épaisse flottait au plafond qui était tellement bas que la pièce parut ridiculement petite.

Les hommes et quelques rares femmes buvaient à outrance. Aucun enfants, ces derniers étaient les plus à plaindre dans les périodes de disette. Ils restaient à la maison, avec la faim et l'ombre de la mort qui pesait de jour en jour sur leurs âmes en souffrance. Les parents eux, buvaient. Les femmes étaient souvent battues par un mari ivre et colérique de cette misère noire. L'honneur des humains prenait une lourde défaite, les hommes soit disant maîtres de maison n'étaient plus capable de nourrir leurs enfants. Certains préféraient même les perdre dans les bois aux alentours de la cité blanche par une nuit sans lune dans l'espoir qu'ils trouvent un monde meilleur et se débarrasser de bouches supplémentaires à nourrir.

Alcoolisme. Les hommes pourtant nombreux ne partageaient pas un bon moment, ils étaient seuls et visiblement là pour oublier la misère. L'illusion du moral se trouvait au fond des bouteilles. Hrist se tourna pour demander de l'hydromel, mais avant qu'elle ne passe commande la jeune tenancière lui fit un signe de tête discret vers la droite de Hrist. Une porte derrière le comptoir. La Frémissante observait la porte close située à proximité du comptoir à alcool et s'y dirigeait. Le comptoir était ouvrable à l'aide d'un petit panneau de bois qui coulissait dans un grincement de gonds mal entretenus.
Elle s'approchait de la porte de bois. Visiblement peu utilisée, elle s'ouvrait difficilement et Hrist devait forcer de plus en plus. C'était à croire que quelqu'un poussait à contresens derrière. La pièce était gorgée de pénombre. Elle avait beau avoir des facilitées à voir la nuit et dans le noir, il n'en était rien. Ce n'était peut être pas de la noirceur naturelle, pour qu'elle soit aussi compacte une force agissait probablement pour l'alimenter. La pièce était relativement fraîche et aucun bruit mis à part celui de ses propres pas ne trahissait une présence quelconque.

Par précaution, elle sortait la Scélérate de son fourreau de daim. S'il y avait quelqu'un, il aurait probablement entendu le chuintement de la lame. La lumière qui arrivait de la pièce, bien que faible n'éclairait en rien du tout la masse noire dans laquelle elle s'engouffrait. Elle progressait lentement, une main devant elle pour tâter le bout de la salle et la lame violette dans l'autre. Le pas lent, elle s'assurait de ne pas buter sur quelque chose. Elle ignorait encore s'il y avait une présence autre qu'elle dans la pièce. Se pourrait-il que ce soit un piège ?

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