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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Sam 4 Sep 2010 10:23 
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(à Keyzarh)

La lucarne n’émit qu’un mince grincement lorsque tu la traversas. Tu arrivas dans une pièce de taille moyenne qui semblait être une chambre. Des bruits d’eau montaient de derrière un paravent, alors que tu pouvais voir les affaires de la capitaine posées sur son lit, armures et vêtements…

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 5 Sep 2010 12:37 
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Après une courte observation...Et une encore plus courte réflexion, Halkmir sourit. Ô joie, la cible devait prendre son bain ou quelque chose du genre. Il n'avait plus qu'a récupérer la clé dans les affaires...Il faillit presque se mettre à siffloter.

Prudemment, il se mis à fouiller dans les vêtements de la capitaine posées non loin. Ceinturons, poches... Tout les lieux où pouvait être cette fichue clé fut passé au peigne fin.

Il fallait tout de même faire vite. D'abord ce bain n'allait pas durer éternellement, et puis il était probable que la clé se trouvait dans un trousseau..Et bien que le nombre de clés dans un trousseau était, selon le petit mage, inversement proportionnel au rang d'une personne, il fallait tout de même qu'il détermine laquelle était la bonne.

Il n'y avait pas encore songé, mais comme il n'avait aucune idée de l'allure de ladite clé recherchée ou de la serrure qu'elle était sensée ouvrir, ça n'allait pas être facile...

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Mer 8 Sep 2010 18:11 
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texte précédent.

J’abandonne rapidement mon projet de suivre la grande rue. Avancer dans la foule qui s’y amasse est un véritable combat. Après quelques dizaines de mètres, je m’engage dans une des rues qui part sur ma gauche. Au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la rue principale, la foule devient plus clairsemée, malgré les rues plus étroites. La grande rue a visiblement été dégagée et les bâtiments la bordant réparés, mais dans la ville elle-même, dans les endroits plus pauvres, on voit encore les dégâts causés par la tempête mentionnée par le garde. Des toits crevés, des fenêtres arrachées qui sont plus qu’un trou dans le mur, ou qui ont été remplacées par de simples planches de bois.

Je croise plusieurs patrouilles de la milice sur mon chemin. Leur présence m’effraie à chaque fois. J’ai du mal à m’habituer au fait que personne n’ait rien à me reprocher, ici. Pour l’instant.

Cette journée de marche n’a pas arrangé mon état, et mon estomac crie famine, s’alliant à mes jambes, qui risquent bientôt de refuser de me porter. Cependant, maintenant rassurée sur ma destination et mon avenir proche, étant sûr de pouvoir manger et dormir ce soir confortablement, j’avance presque joyeusement.

Ma situation n’est pourtant pas glorieuse. Je me sens désarmée, faible. À la merci de tous. Il me faudrait une arme, et surtout, des fluides. Mais… En soit, c’est la possession de fluide qui a failli me tuer. Dois-je vraiment réessayer d’en posséder ? La puissance que cela confère… Mais aussi, la douleur, lorsque ce fluide m’a touchée. Cela pourrait recommencer.


De toute façon, je ne voie pas comment trouver des fluides sombres dans cette ville. Il me faudra voyager, ce qui me laisse le temps d’y réfléchir. Et il faut que je voyage. Mieux vaut fuir le plus loin possible de ceux qui me connaissent. Mais pour cela, il me faut de l’argent… Je risque de rester coincer cette ville pour un bout de temps.
Gagner de l’argent… Voler ? Non. Trop de gardes, de miliciens. Et puis, je ne suis pas sûre d’être douée pour ça… Travailler ? Bien sûr, mais ça va être long. Pourtant, je ne vois pas vraiment d’autre solution.

Je retourne vers la grande rue. Un peu perdue, je demande mon chemin à un passant, qui m’indique aimablement l’auberge. J’ai trop marché, et il me faut revenir sur mes pas. Après une dizaine de minutes, j’arrive enfin devant l’auberge de la Tortue Guerrière.


texte suivant.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Ven 10 Sep 2010 15:33 
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Ce ne fut que quelques minutes plus tard que Tips, rassasié de toute gratouille, se rendit compte du déplacement effectif de la carriole de foin dans laquelle il était caché. Enfin, pour lui, ça se marquait surtout comme les cahots et autres bondissements brutaux et désagréables sur les pavés bombés des artères de la Cita Blanche, mais ça, il ne le savait pas encore. Ainsi donc, il voyagea dans le foin jusqu’à ce qu’il espérait être l’arrière de la charrette, et jeta un coup d’œil à l’extérieur. Il fut estomaqué par ce qu’il voyait. Non seulement, la route pavée circulait sous lui à un rythme plus ou moins constant, s’éloignant ainsi inexorablement des portes diaboliques qui avaient voulu le piéger, mais en plus, des dizaines, des centaines d’humains vaquaient à leurs occupations quotidiennes, se promenaient ou travaillaient sur la voie publique. C’était un spectacle inouï et totalement nouveau, pour le petit gobelin des montagnes qui n’avait vu aucun village plus grand que le petit hameau fermier dans lequel il avait été si chaleureusement accueilli… avant d’en être jeté à grands coups de pieds dans le derche.

Des hommes, des femmes, des enfants, des marchands, des étranges êtres en armure ou en robe, avec des cheveux blonds, noir ou bruns, longs ou courts, munis ou non de barbes, barbiches, moustaches et autres poils corporels. Certains avaient de longues oreilles pointues, ceux qui se distinguaient le plus des autres par une démarche plus légère et aérienne, mais la plupart avait de petites oreilles toutes rondes, ou difformes.

Tips n’avait jamais vu tant de monde, pas même dans sa tribu d’origine, ni même lors du grand combat qui avait vu les Nez-noirs massacrer tous les siens. Il restait bouche bée, yeux hagards, assistant à un spectacle qu’il ne comprenait pas. Il avait l’impression d’avoir cent fois rapetissé, et de se retrouver au bout milieu d’une fourmilière gigantesque à ciel ouvert, déversant des flots d’insectes travailleurs dans ses nombreuses et inextricables allées pavées. Il n’en croyait tout bonnement pas ses yeux. Et pourtant, un mot lui vint à l’esprit. Un mot qui caractérisait le spectacle qui se déroulait sous son regard impuissant. Oui, sans doute était-ce certain : ce qu’il voyait était certainement ce que le chef de guerre et le shaman de sa tribu appelaient une Ville. Une ville peuplée d’humains.

D’après ce qu’il en avait entendu, il y en avait quelques unes dans les régions alentours, mais jamais il n’avait osé imaginer qu’elles seraient si grandes, si majestueuses, si solides et effrayantes. Il était subjugué, complètement. Et il se laissait mener, perdu et paumé, sans même s’en rendre compte, vers un destin auquel il ne s’attendait pas…

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"Le coeur grossier de la prospérité ne peut comprendre les sentiments délicats de l'infortune..."

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Ven 10 Sep 2010 22:29 
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<Les terres cultivées de Kendra-Kâr>

Je retrouvais enfin ma belle Kendra-Kâr dont l'ambiance m'apaisait aussitôt. Mes plaies me faisait un peu mal, mais j'étais bien trop troublée par ce combat pour y penser. Dans tout les regards que je croisais, j'avais l'impression d'y lire de la méfiance, de la méchanceté, comme si tous savaient ce que j'avais fait. Je me convainquais que ce meurtre n'était que de la légitime défense, mais je ne pouvais contenir ma culpabilité.

Une discussion entre deux kendran retenu mon attention lorsque je perçus le mot « combat ». Troublée, je tendis l'oreille, et saisi quelque chose de ce genre :

« -mais si, je t'assure, un combat mémorable s'annonce. Apparemment, le grand combattant shaakt est revenu défier!
-Vraiment ? Il faut que j'aille voir ça alors! Cela risque de s'annoncer encore plus intéressant que ses précédents combats en arène!
-Ah ça, pour sûr! D'ailleurs, je pense qu'il ne va pas tarder à commencer! »

Ces mots suffirent à me convaincre de me rendre dans les gradins de Kendra-Kâr, cela ne me serait que bénéfique en techniques de combat. Elles s'étaient révélées quelques peu faibles lors de mon tout dernier combat, et assister à un duel pourrait être un bon enseignement.

C'est ainsi que je me dirigeai, curieuse, vers l'arène de Kendra-Kâr.

<L'arène de Kendra-Kar>

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 12 Sep 2010 19:58 
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Elle me donne son nom, Loys, un bien charmant nom pour une créature toute aussi bien charmante. Elle est ravie, elle sourit et accepte d’y aller avec moi. Nous marchons dans les ruelles de Kendra Kar, il y a bien longtemps que je ne me suis pas baladé dans ces rues qui sont celle de la somptueuse ville de lumière. Les gens sont toujours méfiants à mon égard et certains s’approchent de moi pour me féliciter de mon combat. Je réponds à chaque fois que je suis content que le spectacle leur a plus. J’espère que Loys ne se retrouve pas trop gêné de se balader dans les rues avec moi. Je lui dis :

« Ne vous inquiétez pas du regard des gens, ils haïssent toujours ce qu’ils ne connaissent pas.»

Je pourrais faire comme nombreux de mes frères me cacher et tuer les gens, mais il n’y a rien de pire que de se cacher derrière la cruauté pour assumer la réalité. Je regarde la jolie Kender et lui demande :

« Que connaissez-vous des gens de ma race ? »

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 12 Sep 2010 21:20 
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<L'arène de Kendra Kar>

Nous traversions ensemble les rues de la belle capitale vers l'auberge du paladin, là même où j'avais fait la connaissance de Willow. J'eus une pensée pour lui, et espérai qu'il se portait au mieux.
J'étais intimidée d'être aux cotés d'un grand maitre d'armes tel que cet elfe noir, d'autant plus que certaines personnes dans la rue le regardaient avec méfiance, parfois même méchanceté. D'autres en revanche s'avançaient vers lui plus ou moins timidement pour le féliciter de son combat. Lui répondait toujours avec la même humilité qu'il était content que le spectacle leur ait plu.

J'étais gênée que les gens regardent ainsi Daio Ichioama, aussi bien pour lui que moi, car je me sentais également visée par ces agressions visuelles. Comme si il avait senti mon embarra, Daio me rassura :

« Ne vous inquiétez pas du regard des gens, ils haïssent toujours ce qu’ils ne connaissent pas.»
« C'est injuste en effet. Mais je sais que vous n'êtes pas ce qu'ils pensent de vous. » répondis-je simplement.
« Que connaissez-vous des gens de ma race ? » demanda-t-il en me regardant.

Je fus un peu mal à l'aise d'une telle question, ne sachant pas vraiment quoi répondre, et jouai la carte de la franchise:

« Pas grand chose à vrai dire. Mais c'est vrai que j'ai entendu beaucoup de mal des elfes noirs. Pour beaucoup, ils se cachent et assassinent des gens par pur sadisme... Je m'empressai d'ajouter : Vous êtes différent d'eux, n'est ce pas.»

Je le regardai avec admiration, toujours mêlée à un sentiment de petitesse face à lui.

« Je peux vous comprendre, je suis aussi plutôt différente des miens. Je me suis enfuie de chez moi par soif d'aventure, les miens ne comprenaient pas mon intérêt pour les tribulations. Bien que je doive reconnaitre être loin d'être aussi paradoxale que vous vis à vis de ma race. »

<Les rues de Kendra Kar>

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Dernière édition par Loys le Lun 13 Sep 2010 20:03, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Lun 13 Sep 2010 13:08 
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Loys me répond en toute franchise

« Pas grand chose à vrai dire. Mais c'est vrai que j'ai entendu beaucoup de mal des elfes noirs. Pour beaucoup, ils se cachent et assassinent des gens par pur sadisme... Je m'empressai d'ajouter : Vous êtes différent d'eux, n'est ce pas. Je peux vous comprendre, je suis aussi plutôt différente des miens. Je me suis enfuie de chez moi par soif d'aventure, les miens ne comprenaient pas mon intérêt pour les tribulations. Bien que je doive reconnaitre être loin d'être aussi paradoxale que vous vis à vis de ma race. »

Je souris quand elle me dit que je suis différent de mes frères et sœurs. Puis elle semble avoir elle aussi avoir vécu des difficultés avec ceux de son espèce. Pour elle, il s’agit d’une incompréhension de son peuple envers ses envies d’aventures. Puis ses dernières paroles, me font vraiment sourire. Je lui réponds le plus simplement possible :

« Je ne suis pas forcément différent de mes frères et sœur, j’ai encore en moi des envies bestiales et de sang. Mais j’ai toujours tué des gens qui en voulaient à ma vie ou à celle d’amis et de compagnon de voyage. Puis il faut aussi les excuser, nous avons toujours vécu sous l’emprise des prêtresses de la déesse araignée et maintenant il y a le pouvoir d’Oaxaca. De plus, je me suis enfui de mon peuple parce qu’ils ont tués celle que j’aime, un jour, je vengerais sa mémoire. »

Mes paroles sont pleines de tristesses, le fait de repenser à Flora me fait souffrir, mon cœur est serré. Pour éviter d’y repenser, je décide de reprendre ma discussion avec Loys :

« Jusqu’où vous ont conduit vos aventures ? »

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Lun 13 Sep 2010 20:01 
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Lorsque j'évoquai sa différence vis à vis des siens, Daio esquissa un sourire, et me répondit spontanément :

« Je ne suis pas forcément différent de mes frères et sœurs, j’ai encore en moi des envies bestiales et de sang. (Ces paroles me firent frémir malgré moi) Mais j’ai toujours tué des gens qui en voulaient à ma vie ou à celle d’amis et de compagnon de voyage. Puis il faut aussi les excuser, nous avons toujours vécu sous l’emprise des prêtresses de la déesse araignée et maintenant il y a le pouvoir d’Oaxaca. De plus, je me suis enfui de mon peuple parce qu’ils ont tué celle que j’aime, un jour, je vengerais sa mémoire. »

Sa voix tremblait légèrement, et malgré son visage imperturbable, son regard trahissait une grande tristesse. Je mourrai d'envie de le questionner sur cette femme dont il parlait, mais je sentais bien que cela serait déplacé. L'elfe devait avoir vécu beaucoup de choses horribles, et pourtant il restait fier, la tête levée et le faciès inébranlable. Comme pour chasser la souffrance qui le torturait, il changea radicalement de sujet en me demandant :

« Jusqu’où vous ont conduit vos aventures ? »
« Et bien, à vrai dire nul part pour l'instant... J'ai décidé d'apprendre à me servir d'une arme, pour me protéger, avant de partir à l'aventure. J'ai beau trouver les voyages idylliques, je sais que le danger est proche. Prudence est mère de sureté, n'est-ce pas ?»

Je regardai un court moment dans le vague, et reportai mon attention sur mon interlocuteur :

« Et vous ? Vous parcourez les arènes des villes pour vous forger une réputation ? »

Alors que je prononçais ces mots, nous faisions face à l'enseigne de la taverne du paladin, que j'avais la dernière fois quitté si précipitamment

<La taverne du paladin>

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 16 Sep 2010 08:47 
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Après être sorti, de la taverne, je peux remarquer que Loys se retournait assez souvent pour voir si nous n’étions pas suivis. Certes, c’est un risque, mais je pense que ce simple voleur a eu la peur de sa vie et qu’il ne reviendra pas me défier. Puis avec une main dans un tel état, il ne pourra rien faire de correct avant quelques mois.

Soudain j’entends un cliquetis des plus étranges. Je ne sais pas d’où cela vient, je préfère rester sur mes gardes et j’observe tout autour de moi. Il n’y a rien de particulier sauf des habitants marchant dans les rues afin de se rendre là où ils le désirent. En fait, je vois ma compagne de voyage sortir un objet de sa poche. Loys se mis à jouer avec une montre à gousset. Je la regarde assez dubitatif sur le fait de jouer avec ce genre d’objet. Elle l’ouvre et le referme sans arrêt ce qui produit un petit cliquetis. Cela semble l’amuser, sur l’instant, je me demande si je n’ai pas fait une erreur en lui disant de me suivre dans une aventure.

(Elle se calmera et deviendra plus réfléchi après avoir traversé certains lieux.)

Puis elle me dit en riant :

« Tu as vu ce que j'arrive à faire!? »

Je la regarde, lui souris puis je me dis que c’est peut-être moi qui suis beaucoup trop sérieux. Il faut certainement savoir profiter des petits plaisirs de la vie. Je ne préfère pas lui répondre quelque chose. Nous sommes enfin devant chez Argaie le forgeron, je suis ravi de le revoir, depuis le temps que je n’ai pas pu passer lui acheter du matériel. Je dis à Loys :

« Ici tu trouveras toujours le meilleur équipement et toujours à un bon prix. »

Je pousse la porte d’entrée.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 16 Sep 2010 17:58 
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(((avant)))

Le plan me paraissait si simple pourtant quand Eldric me l'a expliqué, mais il lui manquait nombres de ruelles. Quelques minutes après l'avoir quitté, je me retrouve complètement paumée, tournant et retournant dans des ruelles qui se ressemblent toutes. Les maisons ont un style très différents de celui de Tahelta, avec de grandes colombières, du bois apparent, des colonnes blanches aussi.
Loin d'être moche comme style, il n'a pas la pureté et la beauté de celui de la capitale naorienne. Je croise aussi beaucoup de gens, certains ressemblent à Eldric, d'autres sont plus proches des elfes manifestement. Les femmes, je le découvre, ne portent pas de barbes, ou alors ils les rasent de très près.
Ma petite taille n'est pas pour m'avantager dans ce coin, où beaucoup de monde se presse et m'écrase à moitié. Finalement, je trouve une porte ouverte, dans laquelle je m'engouffre pour éviter d'être bousculée. J'y trouverais sans doute quelqu'un qui sait où est cette maudite taverne.

(((Après)))

_________________
La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. Nietzsche
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Là où est la musique, il n'y a pas de place pour le mal. Miguel de Cervantès


Je suis aussi GM14, Lothindil, Gwylin, Naya et Syletha


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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 16 Sep 2010 18:34 
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Une fois à l’extérieur, il y a foule. Je me mets en travers du passage afin que les gens s’écartent et me laissent un peu de place pour que je puisse montrer le chemin. Je tends mon bras en direction d’une grande rue et je dis alors :

« Quand vous aurez remontés cette rue, vous arriverez sur une artère principale et là vous tournez à gauche. Normalement vous devriez trouver la taverne du paladin après quelques mètres. Bonne journée à vous. »

Je la salue et enfile mon casque afin qu’il ne se promène pas à mon bras. Les gens s’écartent de moi au fur à mesure que j’avance, les regards se tournent toujours vers moi, on peut toujours voir la haine qu’ils ont envers moi. Soudain, je vois un groupe de moine qui soigne de nombreuses personnes. Je m’arrête pour demander ce qui s’était passé, on me répond qu’il y a eu une tempête et que de nombreuses personnes ont été blessées. Puis l’un des moines qui est un peu plus éloigné des autres.

« La maison, elle va s’écrouler et il y a quelqu’un à l’intérieur. »

Je me précipite vers la porte d’entrée, je vois des pierres tomber et au bout du couloir une jeune fille recroquevillée sur elle-même. La peur me prend aux tripes, j’hésite à rentrer à l’intérieur car je tiens quand même à ma vie. Quand la jeune fille relève la tête, une jeune humaine, aux cheveux dorés comme le soleil et les yeux bleus comme l’océan. Je peux y lire la peur et la tristesse.

(Elle n’a pas le droit de mourir à son âge, elle est trop jeune.)

Mon instinct de survie et Jack hurle que je ne dois pas y aller, que c’est de la folie. Mais la vie est tellement importante et si précieuse que je ne peux pas me permettre de la laisser mourir. Je m’élance à l’intérieur, j’évite quelques pierres qui tombent. J’attrape la jeune enfant qui pousse des hurlements de terreur, je lui dis :

« Je viens te sauver, ne t’inquiète pas. »

Elle hurle encore, mais elle m’entoure la nuque avec ses bras. Je me relève et regarde fixement la sortie, je sautille sur place en attendant le meilleur moment pour y aller. Il y a beaucoup plus qu’à mon allé. Je prends une grande inspiration et vois qu’il y a moins de pierres qui chutent. Je m’élance, la sortie n’est pas loin. A l’extérieur, un moine me hurle de me dépêcher, même si en une quinzaine de pas je suis sortie, je dois me grouiller.

((Daio, tu n’es qu’un véritable crétin, tu vas mourir et pourquoi au final ? Rien.))

A deux pas de la sortie, je vois une poutre tomber vers moi. Je jette la fille dans les bras du moine et attrape la poutre de mes deux mains. Je tombe à genoux, une douleur vive dans les épaules. J’ai l’impression que l’on me déchire les chairs avec une lame. Les muscles me brûlent sous un effort aussi intense. Mes muscles, mes veines sont saillants, je peux voir que la fillette est en sécurité. Le moine me hurle que la maison ne tiendra plus longtemps le coup. J’essai de déplacer la poutre, mais je n’y arrive pas, je n’ai pas assez de force.

((Je crois que je vais venir t’aider pour une fois))

Je vois l’ombre de Jack apparaître à côté de moi, il me dit qu’à trois on pousse de toutes nos forces. Dès que j’entends le signal, je donne les dernières forces qu’il me reste. La poutre se met à bouger, nous la faisons glisser derrière nous. Jack disparaît aussitôt puis je me jette à l’extérieur de cette prison de pierre. A peine sortie, la maison s’écroule complètement, je suis allongé sur le dos, le souffle court et rapide. Un moine s’approche de moi et me demande comment je vais et pourquoi une ombre était à mes côtés. Je lui réponds :

« Je vais bien merci. Une ombre ? Il n’y avait pas d’ombre, vous avez du rêver mon frère. »

Il ne répond rien, il m’aide à me relever et je décide de partir le plus vite possible avant que des gens viennent autour de moi pour me poser plein de questions. J’arrive devant une boutique, je regarde à la fenêtre, Il s’agirait de celle d’un dénommé Moboutou, je vois plein d’objets isotériques. Je foule dans mes poches pour ressortir des runes qu’Akino m’a offertes avant que je me sépare de lui. C’est certainement un endroit idéal pour savoir à quoi pourrait me servir ces runes.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Sam 18 Sep 2010 02:33 
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(((avant)))

Je sors de la boutique la tête pleine de réflexions. Alors, ça existe les elfes avec la peau noire comme celle des Hafiz. Je note deux différences manifestes entre les deux types de créatures, les shaakts, comme tout elfe, ont les oreilles pointues; puis les cheveux, ceux des Hafiz sont sombres comme leur peau, ceux des shaakts sont blancs comme la neige.

Suivant la direction indiquée par l'elfe, je parviens en effet à une artère plus importante, celle qui devrait me mener droit vers la taverne du paladin. Heureuse de marcher dans une grande ville et de découvrir des choses intéressantes, je sors la flûte de mon maître et commence à jouer un air gai, typique de ceux qu'on trouve chez les elfes gris. La musique m'envoute moi-même, et ce n'est pas l'état relativement délabré de certains bâtiments, portant les traces du temps et d'une catastrophe qui va stopper ma joie.

Par contre, le bâtiment qui semble vouloir s'effondrer n'importe quand avec ses briques qui commencer à tomber quand souffle une rafale assez forte et la petite fille en-dessous, insouciante, jouant avec la terre, la poussière et les cailloux, en sont totalement capables. Une fausse note, stridente, sort d'ailleurs de mon flutiaux. Loin de ressentir la joie, c'est juste un immense vide que je ne saurais nommer qui m'envahit. Je ressens rien, juste rien. Il faut que je fasse quelque chose, mais quoi ? Je suis trop loin et mes pattes ne suffiront jamais à atteindre la fille avant qu'il lui arrive un malheur.Mon esprit part au galop, cherchant une idée géniale pour l'aider d'une manière ou d'une autre.

Pour ajouter une dose de stress à la situation, une brique vient justement de se détacher du toit et, si je ne me trompe pas, elle descend droit vers la fillette. Le temps semble s'allonger tandis que je regarde cette brique tomber. Prise de cours et d'un réflexe, je souffle dans ma flûte le plus fort que je peux, pour l'avertir. La gamine me regarde en riant, retournant à son jeu, elle ne m'a pas compris. J'ai l'impression que mon coeur magique bat bien plus vite que d'habitude, irradiant mon corps d'une nouvelle énergie qui pourtant semble paralyser mes muscles principaux dans ce cas : ceux de mes jambes.

Seuls mes bras semblent vouloir se mouvoir et je me rappelle mon maître qui me disait que cette flûte de cristal était magique, qu'elle m'aiderait quand le moment serait venus, il fallait juste trouver la bonne mélodie. Mais comment trouver une mélodie juste quand la vie d'une personne est en danger. Tentant le tout pour le tout, je souffle à nouveau dans mon instrument et laisse mes doigts agir comme ils veulent. Soudain, sur un alignement de trois notes -mi, la, sol-, la pierre semble s'être arrêtée. Cela n'a duré que quelques centièmes de secondes, mais le fait est bien là. Y voyant un signe, ou plus simplement une chance à saisir, je réessaye ces trois notes une nouvelle fois et à nouveau la pierre s'arrête, il lui reste moins de deux mètres avant d'atteindre la fille et ce coup-ci, je décide de ne pas relâcher ma musique.

J'avance donc, maintenant le chant de ma flûte tout en alternant les trois notes invariablement dans une rapide rhapsodie. La pierre semble vouloir se maintenir, mais la fille ne se doute toujours pas du danger... J'ignore ce que je vais bien pouvoir faire, ni comment je vais pouvoir le faire. Mais cet étrange pouvoir sorti de nulle part semble tomber à point. Ou plutôt éviter de faire tomber, ce qui m'arrange bien mieux. J'avance donc, pas à pas, ne lâchant pas la pierre des yeux, ni la flûte des doigts.

Arrivée à un mètre à peine de la fille, je cesse la musique et saute sur la demoiselle pour la mettre à l'abri de la brique qui heurte le sol, sa brisant sur les pavés, à l'endroit précis où se trouvait la gamine à peine quelques secondes avant le bond.

La fille se met à hurler de toute sa voix. Je m'en écarte, éperdue, ne comprenant pas sa réaction. Une humaine, vu les oreilles et la grosseur des traits, se précipite et prend la môme dans ses bras. Je suis entrain de ramasser mon instrument de musique quand j'entends une voix, emprunte de violence derrière moi :

"Qu'est-ce que vous avez fait à ma gosse ?"

Je m'interromps dans mon action, en réalisant que c'est à moi que cette mégère parle. A moitié accroupie, je la regarde, battant des oreilles, ne comprenant pas sa réaction. Je n'ai rien fait de mal pourtant.

"Et d'abord, qu'est-ce que vous êtes ?"
"Je suis une aniathy. J'ai aidé votre fille!"
"Ouais, foutez-le camp! Vous êtes encore une de ces enfants woran qui aggressent nos mômes. Barrez-vous avant que j'appelle la milice!"
"Mais maman!"
"Toi tu l'as fermes !"
"Besoin d'aide, madame ?"

Il manque plus que ça, un soldat, un milicien manifestement, un de ceux que la garce menaçait d'appeler quelques secondes plus tôt.

"Cette woran a agressé ma fille!"

J'achève de ramasser ma flûte et me redresse, décalant mes cheveux d'un mouvement de la main libre.

"Est-ce que j'ai l'air d'une woran peut-être ?"
"D'une humoran à la limite. Mais pas d'une woran, vous n'en avez pas les pattes, puis les cheveux sont rares dans cette espèce."
"Qu'elle soit une woran ou une humoran, ça change quoi. Ca reste une engeance maudite qui vient juste pour dévorer nos petits !"

J'incline la tête, cherchant à comprendre tous les termes de la discussion. Certains mots m'échappent dans la conversation et ne jouent pas en ma faveur.

"Je suis une aniathy, pas une humoran. J'ai sauvé cette petite."

Comme pour confirmer mes dires, de nouvelles briques tombent de la maison qui manquent de s'effondrer. J'évite les plus grosses mais me prend certains cailloux que je balaie d'un coup de doigts. L'une m'a d'ailleurs arrachée une touffe de poils blanc, il faudra que je recolle ça au plus vite.

"Elle dit vrai."
"Toi, je t'ai dit de la fermer, laisse les adultes causer!"

Elle envoie une baffe sur la tête de sa môme. Son geste m'effraye un peu et je recule d'un pas.

"Je crois que cette affaire est réglé, circulez mademoiselle."
"Vous allez quand même pas laisser partir cette chose ?"
"Quant à vous, Edora, vous feriez mieux de la boucler et de nous laisser faire notre boulot."

J'ai pas le temps d'en entendre plus car je me suis enfuie à toute patte en direction de la taverne. J'avoue que la réaction de la femme m'inquiète et je préfère suivre le conseil du milicien avant que cette grosse dame ne le fasse changer d'avis. Heureusement, je ne suis pas si loin de ça de mon refuge dont je pousse la porte avec bonheur et soulagement.

(((Après)))

_________________
La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. Nietzsche
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Là où est la musique, il n'y a pas de place pour le mal. Miguel de Cervantès


Je suis aussi GM14, Lothindil, Gwylin, Naya et Syletha


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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Lun 20 Sep 2010 10:24 
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Inscription: Lun 22 Déc 2008 00:37
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Je me dépêche de retrouver Loys, je marche au pas de course dans les ruelles. J’évite plusieurs personnes, j’en bouscule quelques unes en m’excusant aussitôt. J’arrive devant la forge et vois Loys jouer avec sa montre à gousset. Elle est accroupie sur le sol, je me place devant elle et sors ma dent de loup qui traine dans ma bourse pour lui passer autour du coup. Je lui dis :

« Je t’offre ceci en gage de notre amitié. Je l’ai récupéré sur un vieux compagnon qui me surveille et me protège régulièrement. Avec un peu de chance, nous le rencontrerons. Je te propose que nous commencions par Bouhen, c’est une ville à quelques jours de marches d’ici. Mais pour nous éviter de la marche, allons chercher un ami à moi. »

J’aide Loys à se relever puis nous nous dirigeons vers les étables de la ville afin de récupérer Xéolian. Une fois devant l’entrée, je peux voir un apprenti qui me reconnait tout de suite. Il me demande si je souhaite retrouver mon cheval. Je lui réponds que oui et il va me le chercher. Il me l’apporte en le tenant par les reines. Il est toujours aussi magnifique, sa robe noire comme ma peau et sa crinière qui vient en contraste car elle est blanche comme la neige. Je m’approche de lui et prends sa tête entre mes mains. Je le regarde dans les yeux, ceci exprimant la joie de me retrouver. Je colle mon front contre le sien et verse quelques larmes de joie. En le regardant un peu mieux, il semble avoir gagné en muscles.

« Excusez moi, mais vous l’avez entrainé ?

-Oui, monsieur. »

Je le remercie et lui jette quelques pièces afin de lui montrer mon contentement. Je propose à Loys de monter en selle pour que nous partions.

_________________
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Trois êtres distincts pour une seule âme et une destinée


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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Mar 21 Sep 2010 20:37 
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Inscription: Sam 10 Juil 2010 09:06
Messages: 3152
Localisation: Sur la Perle Rouge, entre KK et Tulo, avec Willow !
Je jouai toujours avec ma montre à gousset, quand se glissant entre les quelques personnes telle une anguille, Daio arriva d'un pas rapide en face de moi. Il semblait plutôt surpris, et à la fois content, de voir que j'étais encore là. Il fourra sa main dans sa poche, et en sortit un petit objet, attaché à une ficelle fine, qu'il me passa autour du cou. Il expliqua :

« Je t’offre ceci en gage de notre amitié. Je l’ai récupéré sur un vieux compagnon qui me surveille et me protège régulièrement. Avec un peu de chance, nous le rencontrerons. »


Je pris entre mes doigts son présent : une dent de loup. Sincèrement ravie par ce présent, je le serrai dans ma paume et regardait l'elfe avec des yeux brillants de remerciement.

Il poursuivit :

« Je te propose que nous commencions par Bouhen, c’est une ville à quelques jours de marche d’ici. Mais pour nous éviter de la marche, allons chercher un ami à moi. »

Il me tendit la main, et de sa puissante paume me releva. Je le suivis d'un pas enjoué et impatient. Lorsque nous arrivâmes, je déduisis à l'odeur équine que nous nous trouvions aux écuries. Un homme qui se tenait près des portes sembla reconnaître aussitôt Daio, et s'approcha de lui. Ils échangèrent quelques mots pendant que j'observai les alentours. Le jeune homme s'éclipsa ensuite, et revint quelques minutes plus tard, tenant un cheval sellé en main.

Un cheval, que dis-je! Un véritable colosse! Au garrot la monture devait bien faire 1m80, et sa robe était impressionnante. Ses fers résonnaient sur les pavés de la cour. Moi qui était habituée aux poneys, c'était stupéfiant de voir un tel équidé.

Dès qu'il le vit arriver, Daio s'approcha du cheval et plaça ses mains sur les joues de l'animal. Dans la complicité de leur regard, je pus lire combien leur alchimie était puissante. L'elfe posa son front contre le chanfrein de son étalon, et laissa couler quelques discrètes larmes de joie.

Je remarquai à cet instant leurs similitudes. Tout deux avaient la robe ébène, les crins opalins, et les yeux amarante. Tout deux droits et fiers, musclés et froids. Pendant que Daio échangeait à nouveau quelques mots avec l'écuyer, je détaillais sa monture du regard. Il semblait avoir des aplombs parfaits, un dos bien droit mais qui avait plutôt l'air confortable. Le Shaakt donna quelques pièces à l'écuyer.

J'eus une seconde d'hésitation. Daio ne s'attendait pas à ce que je monte sur son cheval, n'est-ce pas?

Une fois encore, j'eus tord. L'elfe m'invita à me mettre en selle, et puisqu'il était tout simplement impossible pour moi de hisser mon pied jusqu'à l'étrier, il m'aida à m'installer tout là-haut.

Avec plaisir, je tendis la main à mon ami en signe de pacte, et annonçais :

« En route vers Bouhen alors! »

Bouhen... Bouhen ! Comme ce nom semblait doux à mes lèvres! Il renfermait en lui tout mes espoirs, tout mes apprentissages, et mes aventures futures. Mon cœur s'accélérait de plaisir, et résonnait comme un marteau sur de l'étoffe, frappant avec frénésie la dent de loup qu'avait passé Daio autour de mon cou.

<Les portes de la ville>

_________________


Dernière édition par Loys le Mer 22 Sep 2010 20:49, édité 1 fois.

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