L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: La grand-rue
MessagePosté: Dim 26 Oct 2008 20:31 
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La grand-rue


La grand-rue est empruntée par tous les convois marchands. Elle traverse toute la cité en ligne droite, menant des grande portes aux ports de Kendra Kâr en passant par la grande place du château du Roi.

Le bruit et l'agitation sont plus que présents tout le long du trajet et les soldats passent leurs journées à courir après les nombreux voleurs s'en prenant aux voyageurs fortunés.
C'est seulement à la tombée de la nuit, lors de la fermeture des portes, que la rue redevient calme. Seuls quelques gardes patrouillent lalors, assurant le couvre-feu. Soyez sage ! La Milice est très présente et n’hésite pas à intervenir !

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Chibi-Gm, à votre service !


La règle à lire pour bien débuter : c'est ICI !
Pour toutes questions: C'est ici !
Pour vos demandes d'interventions GMiques ponctuelles et jets de dés : Ici !
Pour vos demandes de corrections : C'est là !
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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Lun 24 Nov 2008 22:04 
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< Portes de Kendra Kâr >

Alors qu'on venait de passer un long moment de manière statique, avançant au rythme d'un escargot paralytique, dès que les portes furent passées, ce fut une toute autre ambiance qui me déstabilisa pendant quelques instants. Déconcertée, je découvris cette cohue permanente, ces clameurs assourdissantes qui envahissaient tout mon espace, me donnant presque le vertige. Je n'étais vraiment pas habituée à une telle foule, moi qui avais vécu jusque là la majorité du temps dans le domaine familial.

Totalement perdue, j'hésitai même à faire le moindre mouvement, craignant d'être bousculée ou sursautant sous le cri soudain d'un milicien hélant un Kendran qui fuyait à toute allure.

(Ô belle Sithi ! Il n'est guère étonnant que tes Enfants ne vivent pas ici ! On n'a pas un instant pour lever les yeux vers Toi ...)

Je sentis la main de maman prendre la mienne, rassurante. D'un sourire blasé, elle me fit comprendre que c'était toujours ainsi, à Kendra Kâr. Je voulais du changement, il y en avait ! La belle Sindel s'arrangea pour que nous circulions près des murs des bâtisses, autant pour éviter la cohue de la foule et le passage soudain de cavaliers que pour m'indiquer au fur et à mesure des repères visuels afin que je puisse me retrouver dans toute cette immensité.

Nous avancions à grand peine, nous arrêtant parfois le temps qu'un chemin se dégage pour que nous puissions passer. Mais de minutes en minutes, nous parvenions quand même à garder notre cap : le château.

"Si tu dois te rendre quelque part, je te conseille dans un premier temps de toujours prendre les plus grandes rues et de te repérer par rapport au château. Les trajets seront peut-être plus longs mais au moins tu ne te perdras pas facilement ..."

Elle n'oublia pas de me recommander d'éviter certains quartiers, vraiment pas fréquentables voire même dangereux. Je m'efforçai donc de mémoriser chaque indication ou conseil que maman me donnait, déjà effrayée par l'ambiance survoltée qui régnait ici. Lorsque nous arrivâmes aux pieds du château, nous fîmes une pause. L'Elfe Grise me mena alors dans un grand panneau où était peint un plan de la cité avec les principales références.

Patiemment, maman m'indiqua quelques lieux à connaître, boutiques, auberge et notamment les thermes et le temple de Gaïa. Toutes ces informations commençaient à s'amalgamer dans ma tête dans un fouillis digne des tours des plus illustres magiciens. Devinant mon désarroi, elle se mit à rire.

"L'important est de se souvenir où est le château puisque là, tu auras le plan ...
- Heureusement qu'il est grand ! D'ailleurs, cela a peut-être été fait exprès." plaisantai-je pour essayer de me détendre et d'oublier le chaos qui m'entourait.

Après un dernier coup d'oeil sur le plan, pour essayer de mémoriser le trajet jusqu'au temple, nous nous mîmes en route. Il ne fallait pas trop nous attarder : si le temple était ouvert à toute heure, il y avait malgré tout des horaires de principe à respecter quand il ne s'agissait pas d'affaire urgente. Malgré tout, je demandai à ma mère :

"Est-ce que nous avons tout de même le temps pour que j'essaye de m'orienter par moi-même, d'après le plan, comme si j'étais toute seule ?
- Humm, oui je pense. Mais je ne te laisserai pas te perdre pour autant. Le soleil est déjà bien bas."

J'opinai silencieusement de la tête et repris sa main, de peur de la perdre parmi tous ces gens qui allaient et venaient en tout sens. Prenant alors mon courage à deux mains, je me lançai dans ma première aventure urbaine.

< Les rues >

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L'image du personnage est issue d'une des oeuvres de Marek.
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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Sam 6 Déc 2008 10:54 
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Ombre grise, j'avançais en un frôlement soigné. La ville était calme, sous l'ivresse du jour naissant.

(Ou vais-je aller... Quel endroit me liera à ce nouveau monde, ce continent qui m'est si inconnu?)

L'air humide pesait sur mes épaules fatiguées, inaccoutumées à l'univers marin que je venais de quitter.

(Une journée encore, puis une nouvelle nuit. Quel endroit, pour un être comme moi? Où, enfin, pourrais-je à nouveau dormir dans la tourmente de ma déesse Haine sans être inquiété du monde extérieur?)

Je le savais, et que trop bien: mes différences étaient marquantes et visibles. Je ne pouvais qu'être inquiété dans un lieu trop malfamé, en quête de repos...
Soudain, un endroit silencieux, et une bonne idée : La bibliothèque!

(Les rangées de livres : mesures du savoir, étalages de richesses...)

J'arrivai à un jardin. Pour l'avoir lu sur un plan, vue en représentation, je savais son nom: La bise d’Ynorie. Je le contournai, apercevant ce vert qui me répugnait tant, ces arabesques émeraudes.
Je l'aimais, pourtant, cette nature: J'aimais son innocence...
Une odeur fraîche rehaussée par la pluie, mélange de senteurs parfumées arrachèrent à mon nez une soudaine gaité, appréciée puis rapidement réprimée : j'avais d'autres choses faire, plus pressantes, plus importantes - j'avais à découvrir et me reposer de mon voyage.

Je tournai à droite, disparaissant à l'angle d'une rue plus étroite.

(Kendra Kar, tu m'étonnerais donc déjà...?)

Un grand bâtiment, des colonnes blanches : me voici devant l'antre du savoir de la ville. Sa mémoire...

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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Dim 14 Déc 2008 20:05 
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Une fois sortie de l’auberge, je regarde l’enseigne … La tortue guerrière.

(Charmant petit établissement)

Je rehausse mon col afin de me protéger de la fraicheur matinale. Puis me dirige vers la gauche suivant les indications de l’inconnu. Mes pas .. les talons résonnent à ma suite, quelques passant, voleurs et marchants à la sauvette sont de sorties, lorsque l’un d’entre eux m’accoste pour me vendre je ne sais qu’elle bricole…

Pas le temps de m’arrêter, je lui fais un petit signe de tête de gauche à droite qui se veut négatif, je trace ma route et l’entend à l’arrière continuer son bagout de vendeur.. Jusqu’à ce qu’il trouve de nouveau une nouvelle victime.

Posant mon regards un peu plus en hauteur.. j’aperçois les tours des portes de la ville . et m’y dirige. Après quelque minute à dévaler la grande rue, me voilà sur la grande place.

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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Dim 18 Jan 2009 02:43 
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< Port de Kendra Kâr>

Arrivé aux portes des docks, mon état s’améliorait doucement. Désormais, l’odeur agressive du poisson pourrissant ne me mettait plus le cœur au bord des lèvres. Elle me dégoûtait simplement.
Je constatai qu’une petite file d’attente s’était formée devant deux gardes qui filtraient les entrées de la ville. Ils avaient l’air aguerris et leur équipement marqué de couleurs bleue et rouge imposait le respect. Les voyageurs étaient fouillés minutieusement et se voyaient poser les questions d’usage. Je profitai de l’attente pour passer en revue ce que je possédais : quelques yus, des vêtements usés, ma baguette et ma cape. L’inspection ne durerait pas longtemps. Je me passai une main dans les cheveux, piteuse tentative de paraître en meilleur état. Ce fut enfin mon tour :

« Nom, origine, et but de votre visite ? »

La voix était rugueuse et un peu agressive. Sous l’œil inquisiteur de ce garde, n’importe qui se serait senti coupable. Mon cas ne fut pas différent. Je répliquai humblement :

« Corwin, je viens d’Eniod et je me rends auprès…. d’une visite… d’une connaissance »

Ma langue balbutiait et les mots s’engluaient dans mon esprit. Ma diction, sous l’effet de la peur, s’alourdissait. C’était parfaitement stupide car je n’avais rien à me reprocher. Mais l’œil glacial du garde me faisait perdre mes moyens.
Pendant ce temps, le second garde me fouillait fermement. Il fronça le nez en inspectant les vêtements. Je ne m’étais pas lavé depuis près de dix jours et le remugle de sueur et de bile aurait indisposé même le garde le plus enrhumé de cette ville.

« Nom de cette connaissance ? »

« Euh, sir Elone, dépeceur de son état »

La question m’avait pris de court. J’espérais mon mensonge suffisamment convaincant.

« Mouais, lavez-vous et tenez-vous correctement et on ne se reverra plus. Compris ? »

Je pris mon air le plus sérieux possible :

« Parfaitement compris »

Il me regarda, semblant douter de l’utilité de sa prochaine phrase :

« Parfait et si vous recherchez un peu de travail, renseignez-vous auprès de la Milice, un peu plus loin sur la grande rue. Vous pouvez entrer. »

Sur ce, le second garde s’écarta me laissant pénétrer dans l’enceinte de Kendra Kâr. Les deux gardes s’affairaient déjà auprès du voyageur suivant sans plus me prêter attention.

La grande rue fut pour moi un choc encore plus troublant que le port. Tout semblait en mouvement. Des chariots passaient brutalement en grinçant de toutes pièces, des gens de toutes races hurlaient, dormaient, riaient, vomissaient. C’était comme si toutes les activités humaines avaient été réunies en un seul endroit. La tête me tournait à nouveau mais j’essayais de ne pas y prêter attention. Je remarquai à quelques mètres deux hommes bedonnants occupés à discuter de l’intérêt d’un outil qui m’était complètement étranger :

« Pardonnez-moi messieurs mais je cherche une échoppe où acheter quelques outils. Sauriez-vous me renseigner ? »

S’arrêtant de discuter brusquement, ils me dévisagèrent froidement. Mon aspect devait être encore fort peu avenant car ils eurent une moue de dégoût que ne leur aurait pas arrachée une mouette chiant dans leur ragoût. Ils m’indiquèrent vaguement une direction en marmonnant quelques indications et s’éloignèrent rapidement. Il était évident qu’il fallait que je règle ce problème d’aspect au plus vite.
La direction qu’ils m’avaient donnée était celle de la grande rue que j’empruntai aussitôt. Un peu plus loin sur la gauche se dessinaient les contours d’une grande bâtisse qui semblait neuve. Elle était décorée des armoiries que les deux gardes de l’entrée affichaient. Cela devait vraisemblablement être la Milice de la ville. Je classai cette information en gardant à l’esprit qu’en dernier recours il me serait toujours possible de m’y adresser pour gagner quelques Yus.

Pendant que je progressais dans la rue, je contemplais les habitations de cette ville. Celles de droite étaient en très mauvais état. Certaines, totalement écroulées, étaient manifestement à l’abandon. D’autres tenaient encore debout mais étaient totalement insalubres. Leurs portes éventrées indiquaient clairement qu’elles étaient vides, mais je crus apercevoir quelques mouvements furtifs qui me firent douter de cette conclusion. D’autres encore étaient barricadées tant bien que mal, les habitants craignant vraisemblablement des intrusions. Cette dernière observation me fit resserrer mon étreinte sur la petite bourse qui contenait mes maigres richesses. Il n’était pas question de me la faire voler.
Le vent du sud charriait des odeurs en provenance de ces habitations qui faisaient presque regretter le port. Je hâtais le pas instinctivement.

Enfin après avoir parcouru quelques dizaines de mètres, je distinguai une grande bâtisse de trois étages sur ma gauche. Au dessus de la porte cochère qui permettait d’y entrer, le vent faisait grincer une plaque métallique sur laquelle on distinguait encore, malgré la rouille et le gouano : Auberge de la Tortue Guerrière.
D’après les indications que j’avais obtenues, l’échoppe que je recherchais devait se trouver juste en face. Et en effet, au fond d’une cour dont le centre était occupé par une fontaine finement travaillée, se trouvait une boutique dont la devanture était composée de différents objets manifestement à vendre.
Je délaissai provisoirement l’auberge et me dirigeai vers la boutique. Il semblait régner sur cette place, une ambiance électrique. On pouvait distinguer un petit attroupement dont s’échappaient des exclamations particulièrement véhémentes.

< Devant la boutique de chez Lilo>

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N'est pas mort qui à jamais dort et au cours de ères peut mourir même la mort

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Dernière édition par Arrakis le Dim 8 Fév 2009 23:54, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Ven 23 Jan 2009 00:55 
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< L'auberge de la tortue guerrière >

Quand je sortis de l’auberge de la Tortue Guerrière, l’air était frais et le ciel était d'un magnifique bleu composé de cumulus épars illuminés par un soleil puissant : un ciel de traîne, ce qui supposait que l’orage avait dû tonner cette nuit. Je pris rapidement mes repères, il me suffisait de continuer le long de la grande rue. Je laissai donc la boutique de Lilo, apparemment fermée aujourd'hui, derrière moi et m’enfonçai plus en avant dans Kendra Kâr.

Je croisai une foule bigarrée de marchands, miliciens, badauds en tout genre et de gamins qui couraient dans tous les sens sous le regard réprobateur de leurs parents. Arrivée devant un grand clocher, la rue bifurquait à gauche.

Plus j’avançais dans la ville et plus la puanteur devenait supportable. Les maisons semblaient propres et bien entretenues, je pénétrais incontestablement les quartiers les plus nobles de la ville. La rue aboutissait sur une sorte de grande place bordée de jardins magnifiques s’étendant plus au nord. Le vert éclatant de leur pelouse contrastait avec la boue charriée par la grande rue. Je me promis d’y retourner plus tard pour peindre, la lumière devait y être magnifique.
A droite se tenait le château de la ville gardé par une magnifique porte d’un blanc étincelant et une ribambelle de gardes fortement armés.

Je poursuivis ma route vers l’est jusqu’à voir dépasser des maisons un bâtiment ancien qui semblait en tout point correspondre avec la description que m’avait faite l’aubergiste. J'étais parvenu à la bibliothèque.

< La bibliothèque >

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Corwin, Peuple de Varrock, Mage


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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Ven 1 Mai 2009 21:31 
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Nous étions fort embarrassés par les chevaux pour suivre les brusques changements de fluidité d’une telle affluence dans la plus grande artère de la ville. Et beaucoup de gens lançaient des regards noirs dans notre direction après s’être écartés de justesse tandis qu’un sabot menaçait d’écraser un pied ou un coup de croupe les jeter à terre. Malheureusement, trop nombreux étaient ceux qui ravalaient leurs critiques quand ils apercevaient qui étaient les propriétaires de ces magnifiques pur-sang. Il n’y avait pas à dire, jamais je ne pourrais trouver d’aide tant que ces Hiniöns ne seraient pas descendus de leur piédestal. Je ne comprenais pas plus pourquoi nous restions dans la grand-rue qui était surchargée alors que le temple de Meno se situé dans les petites rues sur notre droite, où il serait sûrement bien plus aisé de circuler. A moins que nous n’y allions pas justement, dans cette direction, je savais que nous pouvions rejoindre les écuries royales où maints aventuriers y conduisaient leur monture lors de leur séjour dans la ville. Mais trêve de plaisanterie, tout cela n’apportait pas la solution au fait que j’avais toujours les mains liées au pommeau de la selle. Comment m’en défaire sans être repérée ? Peu avant d’arriver sur la place du château, la foule m’offrit une issue en obligeant le novice à s’écarter, nous retrouvant ainsi de l’autre côté de l’avenue par rapport au prêtre et au garde. Loin de ces deux derniers, j’étais sûre pouvoir prendre le dessus sur le blondinet. Je décidai alors de forcer un peu la chance :
« A l’aide ! Ces prêtres m’ont enlevées ! A l’aide !… S’il vous plaît ! » criai-je à la ronde.

Puis je me débattis pour que tout le monde pût voir que j’étais bel et bien attachée, le jeune Hiniön tentant de se maintenir en selle, chose extrêmement dure quand une tierce personne se démenait pour vous en empêcher. Mais il était tenace le bougre, sans conteste un cavalier émérite. Si je m’étais arrêtée une seconde, j’aurais pu voir les visages levés vers moi, me fixant, masques figés par les doutes et la crainte, les questions défilant dans leur esprit comme écrites en lettre de feu sur leur front. Qui devaient-ils croire ? La prisonnière ou les prêtres ? Et s’ils intervenaient, que leur arriveraient-ils ?
« Garce ! » hurla le guerrier alors qu’il s’escrimait à repousser sans ménagement, et en les vitupérant, les badauds afin de revenir à mon niveau.
« Je vous en prie, vous voyez bien que ces elfes sont fous ! » suppliai-je alors, rageuse devant un tel manque de réactivité face à la détresse d’une personne.

Toujours rien, la vie de la grand-rue s’était comme figée, dans l’attente de la suite à l’inverse des quatre protagonistes de ce spectacle affligeant en cette journée de liesse générale. Je me désespérais d’obtenir l’aide dont j’avais besoin quand je sentis le novice être tiré en arrière, suivis d’une sensation froide sur le poignet avant que la corde ne cédât. Un rapide coup d’œil vers la croupe du cheval me permit d’apercevoir un solide gaillard qui me fit un clin d’œil avant d’inciter le cheval à partir vers les ruelles transversales. Si ce dernier détail ne m’avait pas posé un soucis majeur – et oui, je ne savais pas comment le guider ce cheval-, j’aurais pu reconnaître dans mon sauveteur un des jeunes serviteurs de maître Asored.

Suite

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"Ne crains pas d'avancer lentement,
Crains seulement de t'arrêter."

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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Sam 2 Mai 2009 03:27 
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Une fois arrivé dans ce que la mégère avait appelé "la grande rue" je compris que la-dite rue n'avait pas voler son appellation, à peu près deux fois plus grande que la rue de la milice elle semblait capable de voir trois charrettes passer de front et malgré l'heure matinale les marchands était déjà sur le pied de guerre et commençait à circuler avec chariots, porteurs et autres moyens d'acheminer les marchandises au travers de la ville. Encore trop tôt pour que le trafic soit favorable aux coupe-bourses Draast n'en fit pas moins attention alors qu'il suivait un convois, il s'en félicita d'ailleurs lorsque celui-ci tourne.
(Une grande rue qui n'est pas droite! Voilà bien une ville humaine!)
Après un moment à suivre un meneur d'oies qui faisait la queue d'un convoie de bestiaux il déboucha sur un grand bâtiment qui faisait face à ce qui était vraisemblablement des jardins.
(De la nature en pleine cité, peut être les humains ne sont-ils pas si barbares que cela!)
Et derrière les jardins il aperçut le haut d'un immense bâtiment qui ne pouvait être que le château, aussi longea-t-il les jardins en se promettant d'y revenir un jour pour les admirer et arriva-t-il devant le fameux château royal de Kendra Kâr, le lieux où le dirigeant du royaume réside sembla à la mesure de son poste pour le peu qu'il lui accorda d'attention. Il trouva facilement le plan de la cité et sous le regard vigilant des gardes de la milice il l'observa pendant un très long moment... D'une part parce qu'il ne voulait pas se tromper sur ce qu'il lisait et d'autre part parce qu'il ne trouvait pas le lieu qu'il cherchait, nulle part on ne voyait dans la légende où se trouvait le tatoueur magique.
(C'est bien ma veine je cherche un des seuls commerce qui n'es pas indiqué sur ce fichu plan...)
Derrière lui à mesure que la journée avançait la foule semblait croître spontanément et se précipiter le long de la grand-rue dans la direction d'où il était venu, en inspectant le plan il se rendit compte que celle-ci menait au port et qu'apparemment il s'y passait quelque chose de suffisamment extraordinaire pour qu'un bon paquet de gens veuillent s'y précipité. Enfin peut être était-ce une coutume humaine que de passer quelques moments près de l'eau avant l'heure la plus chaude de la journée, aussi demanda-t-il à un des gardes le plus proche de lui ce qui pouvait bien causer tout ce remue-ménage, légèrement réticent à une fois de plus demander quelque chose pour risquer de se faire envoyer sur les roses.

"Messires excusez-moi mais ce remue-ménage est-il une chose habituelle à la cité?"

Le garde était un jeune homme dont la carrure bombait son uniforme, ses cheveux couleur paille lui tombait sur les épaules et sa taille lui permis de faire se rencontrer leurs yeux d'égale couleur en lui répondant avec un air boudeur.

"Oh ça? Il parait qu'une chasse au trésor démarre de notre port! Eh oui mon brave comme je vous le dis! On raconte même qu'un bateau pirate a accosté non loin d'un de nos prestigieux bateau... J'aurais bien aimé le voir..."

(Un bateau pirate! Faute de trouver les renseignements chez le tatoueur peut être que ce pirate aura eu vent du Léviathan et que je pourrais glaner des informations sur le redoutable équipage de mon géniteur...)
(Comme si un équipage pratiquant la magie noir pouvait passer inaperçu!)
Draast remercia brièvement le garde avant de s'immerger dans la foule qui convergeait visiblement vers le port, chose très difficile à faire que de supporter cette promiscuité de plus en plus étouffante avec les humains.
(Pourtant j'en suis un au moins partiellement...)
(Ils ne sont pas comme moi!)
(Encore une fois personne n'est comme moi...)
La journée avançait inexorablement alors qu'il se frayait péniblement un chemin au travers de la foule grandissante, une troupe de gamin en profita pour lui jouer un mauvais tour et le faire tomber à la renverse avant de disparaitre happés par le monde environnant, soupirant et grinçant des dents il ne put que s'épousseter sommairement et continuer à avancer avec difficulté vers le port.


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"Il est mort!"
A ce cri désespéré je ne pus que répondre avec simplicité, de ma voix dont la neutralité tranchais de manière criante avec l'affolement de la jeune femme.
"La Mort c'est la vie..."



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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Dim 6 Sep 2009 13:57 
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-->> Les grandes portes de la villes

- Bien on va-t-on maintenant ?

Malehën me répond simplement d’un haussement des épaules puis nous quittons les grandes portes de la ville pour nous engouffrez plus profondément dans la cité. L’air se rafraichit doucement et malgré le monde, le vent parvient à s’engouffrer et me donne un frisson dans le dos.

- On reste longtemps ici ?

- Je ne sais pas mais il y a des chances, le mieux serait de trouver un coin où dormir.

- Mais comment font-ils ? Il n’y a pas d’arbres.


Malehën échappe un petit rire malicieux.

- Mais non, t’es sotte. Les humains dorment dans leur maisons sur terre où encore dans des auberges.


Je la dévisage le regard vide, l’incompréhension dominant tout mon être. Mon amie soupire longuement.

- Que fais-je faire de toi ? Les auberges c’est un bâtiment où se rejoignent pleins de gens pour manger et boire. Il est aussi possible d’y dormir dans des chambres à pièce unique.

- Aah…


J’essaye de mon mieux d’imaginer à quoi pourrait ressembler une auberge. J’ai l’impression de ne pas être à ma place ici. Il y a trop de choses, tout est l’un sur l’autre, les gens sont irrespectueux et trop bruyants, ça sent mauvais, je me sens toute petite, écrasée par tant d’entassement.

- Mais tu sais où tu vas en trouver une ?


- Bof, ça ne doit pas être trop dur à trouver, sinon on demandera.


Demander, moi qui suis plutôt sociable d’habitude, je n’aime pas du tout l’idée de me mélanger à ces gens, j’ai trop de crainte, je me sens oppressée. En tout cas je ne risque pas de rencontrer des moutons ici, d’une part je n’en ai pas vu, d’autre part cette ville n’éveille pas du tout ma curiosité, mais bon on ne sait jamais… Justement, alors que je songe, je ne vois pas arriver le cochon gras et sale qui passe à côté de moi d’un pas nonchalant. Je saute en criant derrière mon amie en observant le porc qui se laisse tomber sur le côté, à l’ombre du bâtiment à quelques pas de nous.


- Rha, Mérédith, ce n’est qu’un cochon

- Il m’a fait peur…

- C’est courant les animaux dans les villes.


Au moins quelque chose que j’aime bien ici, ils ne refusent pas les animaux et apparemment ils les laissent tranquille mais je n’ai pas l’impression qu’ils s’en soucient ou s’en occupent.

(Pff, les humains sont étranges)

Je m’approche du cochon qui semble dormir, je m’accroupis et tend la main pour le caresser. Je prends soin de choir la partie la plus propre de son flanc qui tremblote légèrement au contact de ma main. Il est bien gras et sa peau est dure et tendue. Je m’amuse à grogner comme un cochon mais il ne semble pas intéresser par ma petite personne. Je rigole puis me relève en direction de Malehën.


- T’es contente, t’as touché ton cochon ? hin hin

- Oui. Mais ce n’est pas mon cochon, on dirait qu’il n’est à personne.


Mon amie acquiesce puis me lance un « allez » pour me faire comprendre qu’il faudrait commencer à rechercher une auberge.

-->> Les rues de Kendra Kâr

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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Lun 12 Oct 2009 23:09 
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Localisation: Duchés
<< Les rues de Kendra-Kâr

La Grand Rue n'est qu'à quelques pas du temple de Yuia, et je ne peux manquer le marché qui, même sous le ciel obscur, déploie ses nombreux étals, silencieux pour l'heure. J'arpente lentement cette voie où Belkas m'a dit vivre, sans trop espérer découvrir sa demeure ; mais c'est sans compter l'espièglerie du jeune garçon dont j'entends subitement la voix fluette percer l'obscurité d'un porche situé un peu en arrière sur ma droite.

"J'ai raconté à ma mère comment t'avais fait pour que l'autre Marben me laisse tranquille. Alors elle a bien voulu que j'attende un peu sur l'perron au cas où tu viendrais."

Un sourire naît sur mon visage fatigué, tandis que j'opère un demi-tour pour revenir vers l'endroit où le petit Belkas doit se trouver. Ce dernier confirme mes pensées en sortant de l'ombre d'une des multiples bâtisses de Kendra-Kâr.

"Bonsoir Belkas, content de te voir."

Arrivé à ma hauteur, le jeune kendran attrape ma main et me tire en avant, le visage rayonnant.

"Viens, nous n'avons pas encore mangé, j'étais sûr que tu viendrais !"

Sans m'étonner de l'aplomb du jeune homme, je le suis avec plaisir vers une petite résidence de pierre où la lumière brille à travers l'une des deux fenêtres qui ouvrent sur la rue. La porte en bois est entrouverte et Belkas la pousse avec enthousiasme, criant déjà à l'adresse de sa mère alors qu'il n'est pas encore totalement entré.

"Il est là maman ! Rurik va rester cette nuit à la maison !"

Riant devant la frénésie simple et contagieuse du petit, je pénètre à mon tour dans la modeste demeure.

>> Les habitations

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Dernière édition par Rurik le Mar 22 Déc 2009 13:43, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Lun 19 Oct 2009 18:07 
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Inscription: Sam 7 Mar 2009 11:53
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Localisation: Duchés
<< Les habitations

Sur ma gauche, les marchands kendrans commencent déjà à installer leurs étals afin d'être prêts à recevoir les éventuels clients matinaux ; laissant derrière moi cette activité naissante je m'engage dans la Grand-Rue en direction du nord-est. Les portes de la cité, qui doivent donner sur la route des Duchés que m'a indiquée le prêtre, sont visibles au loin, malgré la légère brume du matin. Seuls quelques passants affairés croisent mon chemin, certains à l'allure bien moins pressée mettent avec difficulté un pied devant l'autre pour parcourir la route qui sépare leur demeure de la taverne qu'ils viennent tout juste de quitter. Je marche sans me préoccuper du monde qui m'entoure, la tête pleine d'images de ces dix-huit derniers jours.

(Seulement !)

J'ai pourtant l'impression d'avoir quitté mes montagnes depuis bien plus longtemps, et espérant que les Duchés pourront effacer ce sentiment de manque, j'accélère le pas en passant sous les grandes portes de Kendra-Kâr, adressant un salut aux gardes en faction, qui se contentent de me jeter un regard indifférent.

>> Route entre Kendra-Kâr et les Duchés des montagnes

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Dernière édition par Rurik le Jeu 31 Mar 2011 14:38, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Ven 11 Déc 2009 00:17 
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Inscription: Mer 9 Déc 2009 19:54
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(LIBRE aux GM's ou aux joueurs)

Achalandée et aussi populaire que bondée, la Grand-Rue est emprunté par bien des gens afin d'entrer ou de sortir de la grande cité de Kandra Kâr. Quand on porte un peu attention, on peut remarqué bien des sortes de gens. La majorité étant huamin, on repère plus facilement les autres races de ces terres. Rangdor, lui, à une grande peur: les foules...Il les détestent. Peut-être à cause de sa misanthropie avancée ou de son trouble de personnalité antisocial. Peu importe car il les déteste.

(Ils ne vivent que pour me servir, voilà tout. Bientôt je leur prouverai.)

Habillé d'une toge et d'un manteau noir, il était dur à remarqué. Ses cheveux d'ébène lui tombant finement sur ses épaules qui s'attachaient à son corps svelte et ses yeux bicolores lui donnait un air d'ange tombé du ciel. Seul lui savait que ce n'était pas le cas. Il avait en tête depuis quelque temps de trouver un école de magie afin d'approfondir ses connaissances rapidement. Bientôt tout cela serait à lui: toutes les maisons et les personnes qui y vivent. Ce n'était qu'un question de temps.

Déambulant cette grande route, il remarqua alors une jeune femme, seule et assise sur un banc devant une échoppe quelonque, ses cheveux d'or se perdaient dans son dos en queu de cheval. Des yeux bleu regardaient un peu partout et nulle part à la fois. Le mage s'avança vers elle en souriant, masquant alors sa vraie personnalité qui pourrait déranger le commun des mortels. Sur un ton doux mais posé, il accrocha la femme pour discuter:

''N'est-ce pas une belle journée ma dame ? Je m'excuse, je n'ai aucune courtoisie. Je sieur de Montbard, seigneur de mes propres terres. Puis-je demander à une aussi belle jeune femme comme vous son prénom ?, dit-il en s'asséyant près de la dame.''

''Vous en avez le droit, mon seigneur. Je suis Milédie et je suis ravie de faire votre connaissance.''

''J'en suis de même, dame Milédie, affirma-t-il en lui baisant la main. Je suis nouveau en ces terres. Pourriez-vous m'indiquer le chemin de l'endroit où l'on s'entraîne dans les domaine de l'arcane ?''

La femme sembla désarçonnée par la question du mage. Elle resta silencieuse une petite seconde pour enchaîner rapidement.

''Je... Je ne sais malheureusement pas, mon cher monsieur. Mais peut-être pourriez-vous...''

''Merci, ça ira, dit-il en s'éloignant rapidement sans même regarder derrière lui, laissant une jeune femme ne comprenant pas ce qui venait de se passer.''

(Quelle peau de vache, personne ne sait donc rien aujourd'hui ?)

Le mage continua à déambuler la rue sans s'arrêter et finit par aboutir dans la place marchande de la cité où il trouverait surement quelqu'un pour le renseigner.

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Rangdor D'Irifuse

And from the flames as chance would have it, the soulforged, the stainless will rise.


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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Sam 12 Déc 2009 13:31 
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Inscription: Lun 20 Oct 2008 21:22
Messages: 22817
Localisation: Chez moi^^
Intervention GMique

Ceci est juste une brève interruption dans la vie de ton PJ. Libre à toi de gérer comme tu veux la situation en fonction de ton PJ.


Au moment où tu arrives sur la place, tu entends un hurlement et la foule se rassemble brutalement en un groupe compact de badauds. Si tu t'approches, tu verras une personne morte au centre du cercle avec un homme, manifestement étranger à la ville. La foule s'apprête à proprement le limoger pour le crime. La personne au sol est une femme, elle semble être morte littéralement de peur.

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Alors il y a une règle que je veux que vous observiez pendant que vous êtes dans ma maison : Ne grandissez pas. Arrêtez, arrêtez dès cet instant. Wendy dans "hook" (petit hommage à Robin Williams)
Pour toute question: Service d'aide
Pour les services d'un GM: Demande de service


Je suis aussi Lothindil, Hailindra, Gwylin, Naya et Syletha


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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Dim 7 Fév 2010 20:11 
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Inscription: Sam 6 Fév 2010 16:55
Messages: 77
< de l’auberge de la tortue guerrière >
Arganon sort de l’auberge, se plaquant contre le mur il laisse passer un chariot qui visiblement peine à avancer tant la rue est encombrée. Il en profite pour poser une de ses mains sur sa nuque et dessine un cercle avec sa tête, un léger craquement retentit alors.

(Toujours cette vieille douleur, il faudra que je fasse examiner ça un de ces jours)

Il fait quelques pas en direction de la grande porte, suivant le chemin qui lui avait conseillé l’aubergiste. Il sourit quand il croise deux charrettes dont les propriétaires ont un débat houleux. Ils s'interpellent a distance.

" Hey, t’avances oui, pépé ??? T’as fini de Fatrouiller ??"

" Tu vois pas que je suis coincé bric !!? "

" Quoi ? Bric ? Tu veux une de mes salades dans ta figure, pauvre coquebert va ! "

" Patate !! "

( Il y a une certaine… Constance dans la patience des marchands, quelques soit la ville)

Il s’éloigne aussi vite que se faire se peu, se déplaçant entre la foule, les gens s’écartent le plus souvent de son passage. Ils n'ont pas envie d’avoir une altercation avec un gaillard de sa taille, ni de se heurter à lui par mégarde. Il arrive finalement devant le château et il laisse échapper un petit sifflement entre ses dents. Il s’exclame :

" Ca s’est du bel ouvrage ! "

Croisant les bras, il reste quelques minutes à contempler l’édifice. Sa porte massive est particulièrement impressionnante, Arganon juge qu’il doit s’agir d’un marbre ou d’un granite très fin, sculpté d’une façon somptueuse.

Reprenant son chemin il tourne à gauche au bout de la route et s’enfonce dans une des petites rues sinueuses de la citée, n’aillant rien vu de l’attroupement sur la place, il ne s’en préoccupe pas.

< vers rues>

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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Dim 18 Avr 2010 18:08 
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Inscription: Jeu 15 Avr 2010 13:04
Messages: 21
<Les grandes porte de la ville>

Le semi elfe avança dans la rue principale de la cité. La foule et les bâtiments morts avait de quoi être intimidant.
( Pourquoi je suis venu en ville? Un village aurait tout aussi bien convenu pour comprendre les humains. )

Mais dans le fond, Galen savait que ce n'est qu'au cœur de cette multitude qu'il pourrait à la fois apprendre et surtout vivre les aventures que son sang ou sa jeunesse exigeait.

Il brava donc son premier obstacle intérieur et continua, très vite la route divergea et le flot de personne de divisa l'un à droite l'autre droit devant. Pour être franc le jeune homme se laissa plus porté par la marée humaine sur la véritable grande route que par un choix délibérer.

Continuant son chemin, souriant parfois à la vision d'un enfant qui jouait avec un soldat. Plusieurs fois il repéra le petit manège. Un enfant s'approchait d'un voyageur, prélevait un sac qui finissait dans une seconde paire de main alors que le voyageur en question lorsqu'il s'apercevait de sa perte criait "au vol" ce qui faisait accourir les soldats et lançait un nouvelle course...

La rue s'ouvrait sur d'innombrables ruelles plus sombre. A première vue les interstices entre les bâtiments pouvaient être utiliser pour ce déplacer. Ce genre d'information pouvait avoir son importance.



Au bout d'un certain temps la route sembla tout d'abord s'ouvrir sur la droite. Dévoilant une multitude d'étalage et son flots de marchandises et de crie.
( Ces marchands semblent pensées que plus ils crient fort meilleurs est leur marchandise. étrange cela se reflète-il à tout les humains?)

Galen resta en bordure de la route principale a sa frontière avec le marché. Et lorsqu'il vit un étalage renversé il alla naturellement donner un coup de mains pour ramasser les fruits tombés à terre. Alors que le marchand ventripotent redressait l'étalage, à grand renfort de comparaison entre les sangliers et les hommes d'armes, sa jeune femme au joue rose ramassait les fruits qu'elle déposait dans des paniers en osier. Lorsque celle-ci avisa Galen qui ramassait et déposait les fruits un par un elle le garda à l'œil sans mot dire.

Le plus naturellement du monde après avoir déposer le dernier fruit qu'il avait ramasser Galen se retourna pour continuer son chemin. Ce fut sans compté sur la jeune femme qu'il l'interpella et lui donna une pomme "pour son aide". Le jeune homme accepta le présent et continua sa route pour arrivé à proximité d'un affreux bâtiment. Au mur de pierre nue avec de grosses tours rondes aux angles. Certes c'est le palais royal, vu le nombre de garde ce n'est pas étonnant mais l'extérieur ne donnait pas envi d'y entré ni même de resté à proximité.

C'est quelque peu déprimé que le jeune homme dépassa le château, heureusement son moral remonta en voyant des arbres.


-->Parc "la bise d'Ynorie"

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Galen rodeur 4


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