L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Dim 29 Mai 2016 02:10 
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Localisation: Kendra Kâr
Lorsque Missen quitta pour de bon le Temple, cette fois-ci à dos de cheval, il fut à nouveau frappé par la moiteur ambiante ; l'après-midi touchait à sa fin, mais la température n'était toujours pas retombée.

(Combien de temps ai-je passé dans l'enceinte du Temple ? Dur à évaluer. Ce lieu est de ceux qui vous font vite perdre contact avec la réalité... Ce lieu, et celle qui s'y trouve.)

Le poète s'ébroua, son esprit toujours accaparé par le souvenir vivace de Pulinn. Jaugeant la densité de la populace devant lui, il se gratta le menton, pas mécontent de s'éviter la peine de devoir se frayer péniblement un chemin à travers la foule. D'un claquement de langue, il fit avancer Oblat, s'engageant dans la Grand-Rue qui filait jusqu'aux portes de la ville. Il avait pour projet de demander aux gardes en faction où il pourrait trouver la fameuse compagnie qu'il était chargé de rejoindre. Lesdits gardes étaient toujours au courant de tout ce qui se passait dans cette ville. Dans le domaine des potins et ragots de basse-cour, ils détrônaient probablement les propres espions du roi, voir peut-être même les lavandières, ; tout ce dont Missen avait besoin.


Le trajet se déroula sans encombres ; pour autant, Missen en ressortit tendu comme un arc. Voyant comme il était, juché sur son pur-sang, il éprouvait la crainte viscérale d'être reconnu par un homme de son père ou par un complice du Cendré, et de devoir se lancer dans un galop éperdu et voué à l'échec à travers les rues de la ville.

Fort heureusement, un tel désagrément ne se produisit pas ; le nobliau se détendit un brin en arrivant aux portes de la ville, son esprit désormais totalement focalisé sur la suite.



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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Ven 16 Sep 2016 23:58 
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Localisation: Kadren Kâr
<http://www.yuimen.net/univers/les-grandes-portes-de-la-ville-t113-210.html


La grande-rue, comme dans c'est souvenirs été surchargés par les habitants, les convois marchands et les petits commerçants faisant leurs occupation habituelle. Il sentaient enfin l'air de la ville parfumés pars les produits locaux des boutiquiers, Il préférer cela a l'odeur de campagne.

Okami abaissait sa capuche pour qu'il ne soit pas pas reconnue par une connaissance, il voulait effacé sa vie passée, maintenant il était dans la lumière (ou dans l'ombre) du grand Phaïtos.

Il approchait du quartier riche quand il fut percuté a une l'interception d'une petite rue. Par chance, il réussit a s'équilibrer mais l'autre qui l'avait bousculée était par terre sur le ventre. Okami s'approcha de lui et dit:

"Hé mon gars faut faire un peu plus attet..."

Il s’arrêta brusquement de parler quand il vue son interlocuteur. Il reconnu Virel son ancien ami d'enfance. Quand okami vivait encore a Kendra Kâr Virel était son meilleur amie, c'était un mec assez gentil mais très peureux.

"Désolée mais là je sui..."

Il se figea, alors en me regardant et balbutia.

"O...Okami c'est toi. T...T'es vivant?
-Ben, oui je suis vivant bougre d'âne."

Dans le même temps, ils entendirent un hurlement du cote de la ruelle:

"Ah, je tes retrouvé.
-Au non."

A ces mots, il se releva tout en commencent a courir pendant que l'homme qui avait hurlé le suivre en direction d'une autre artère.

"Mais quelle abruti, il faut toujours qu'il ai des problèmes."

Okami alors les suivis en direction de l'allés

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okami-fanatique-lvl-1-t7594.html#p623221Okami, fanatique, niveau 1


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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Dim 18 Sep 2016 19:24 
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Localisation: Kendra Kâr
Nous évoluèrent le long de la Grande Rue sous le soleil flamboyant qui parfois disparaissait sous d'énormes nuages alternant les phases d'ombre et de lumière sur la cité. Sans étonnement, la masse de peuple était toujours aussi épaisse mais je commençais étonnamment à m'y faire, m'extasiant sur sa diversité. Certains étaient d’ethnies dont je n'aurais jamais soupçonné l'existence comme cet homme-félin qui venait de passer à coté de moi et que je dévisageais sans ménagements. Il planta son regard dans le mien tandis que je continuais à le fixer intensément jusqu'à ce qu'il soit hors de ma vue puis je retournais aux côtés d' Oryon.

Ce dernier était décidé à me faire découvrir la place du château depuis que je lui avais dit que je n'étais jamais venue à Kendra Kâr et j’en étais terriblement impatiente. En passant devant les commerces de l'allée principale, de nombreux propriétaires et employés le saluaient par un signe de tête ou de la main desquels il répondait aimablement. Lorsque je l’avais questionné, il m'avait appris qu'il était un riche commerçant (comme mon père !) et qu'il était spécialisé dans la vente et la confection d'étoffes rares, ou pas, qu’il revendait au plus offrant à toute la bourgeoisie de la cité et ses alentours
.
Juste avant d’arriver à notre destination, un de ces commerçants interpella Oryon plus insistement que les autres:

"Messire Fëlys ! Bien le bonjour! Une éternité que j'essaye de vous contacter ! Oui, alors concernant les taxes sur l'importation de marchandises, vous savez bien que ma boutique, certe humble..."

(Génial. Un autre contre temps.)

Les dieux devaient en avoir contre moi ! Maintenant ce mâle accaparait mon guide et la dernière chose que je voulais faire était d'attendre ! Pour me consoler Abbo avait l'air aussi désespéré que moi bien que j'avais moins de scrupules à le cacher. Je voyais le profil d'Oryon qui se forçait à sourire poliment. Et l'homme parlait et parlait sans s’arrêter.

(C'est bon j'en ai marre, je m'en vais !)

Après tout la place était à quelques centaines de mètres seulement, et devait être assez ample et délimité pour que je ne m'y perde pas. Je regardais une dernière fois Abbo pour que je sois sûr qu'il m'ait vu partir et m'élança tête la première dans la rue bondée.

"Vous savez, ma femme, elle ne fait que parler de vous ! Si tu étais un peu plus comme Messire Félys nous ne vivrions pas dans une telle misère. Si ..."

Sans aucuns regrets

Je me dirigeais donc d'un pas décidé vers mon centre d'intérêt principal ici...jusqu'à ce que je me rende compte que je ne savais pas du tout où aller. Mon plan initial voulais que je suive le mouvement de foule mais tout le monde allait dans une direction différente !
Trop loin pour rebrousser chemin, je me mis de côté sur le pourtour d'une petite place avec une fontaine et décidais de demander à la première personne qui semblait disposée à me répondre. Par chance une femme à l'allure typiquement kendranne venait dans ma direction, sûrement pour se rendre dans la boutique qui me faisait dos. Je n'avais parlé à aucuns autochtones depuis Oryon; j'entrepris de mon montrer la plus aimable possible.

"Bonjour Madame, auriez-vous l'amabilité de bien vouloir me montrer la direction de la place du château ? "

Je ponctuais ma phrase d'un sourire à son égard. Il n'eut pas l'effet escompté car dès l'ouverture de ma bouche, l'humaine roula des yeux et souffla de tout son saoul, visiblement agacée de perdre ainsi son temps.

"Encore des étrangers ! On est chez soit nulle part..."Elle marmonna dans sa barbe.

Je la trouvais bien désagréable ! Après tout, je lui demandais seulement un simple renseignement. Devant mon regard insistant elle continua:

"Vous avez seulement à suivre la route principale ! Ou le mouvement de foule ! Les jeunes de nos jours...Maintenant si vous voulez bien m'excuser."

Elle repartie dans un jeu de robe théâtrale, la tête haute et les cheveux au vent, me tournant le dos et disparue dans la boutique. Ces informations étaient tellement utiles que me demandais si elle n'avait pas fait guide ! En plus elle était sûrement plus jeune que moi ! J'appréhendais de repartir seule, après tout il était très facile de se perdre avec toutes ces allées.J'allais attendre sagement ici le temps qu' Oryon passe par là. Il n'avait pas le choix non ?

Je m'asseyais en dessous d'un grand arbre en face de la fontaine dont les clapotis réguliers contrastait avec l'agitation de la ville. Les habitants continuaient à défiler mais de manière moins présente dans cette petite alcôve. Je profitais patiemment de l'ombre et du calme des alentours lorsque j'entendis lointainement une exclamation massive de joie provenant d'une des ruelles adjacentes à ma position. Le bruit repris une minute plus tard, résonnant de plus belle sur les murs lisses et sombres d'artères plus éloignées. Curieuse, je me levais et commençais timidement à avancer vers la source de cette agitation.

Les Ruelles

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"Nox", Shaakt, Guerrière


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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Jeu 20 Oct 2016 19:12 
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Localisation: Oranan
La Grande Rue de Kendra Kâr était encombrée - et c'était encore un euphémisme. Il te fallait louvoyer entre les passants, t'écarter brutalement ou pivoter brusquement, baisser d'un coup la tête de peur que tu te fisses décapiter, sans manquer, parfois, d'être obligé de sautiller pour éviter les bambins qui rentraient dans les jambes des grandes personnes comme s'ils se croyaient bucherons et qu'ils faisaient la course à qui en ferait tomber le plus possible. Mais cela ne t'énerva pas. Non, tu y trouvas, en fait, de l'amusement. Ton corps bougeait, toujours au dernier moment, par un réflexe plus que par une volonté d'éviter ce qui aurait pu perturber ton équilibre. Et tu te frayais ton chemin dans cette foule bariolée et blablatante. Tout était beau, tout était neuf, tout était grand ! Un certain optimiste, une certaine joie de vivre, provenant de cette population en mouvement constant te gagna. Tu semblas oublier tes préoccupations. Il fallait bien vivre ! Anonyme parmi ces gens, inaperçu passant, tu captais cependant, des regards parfois, des regards curieux, sourcil haussé, d'un homme à la forte carrure, regard scrutateur et intéressé d'un tavernier au seuil de son échoppe, regard curieux des enfants à moitié dénudés, regard bienveillant d'une pauvre vieille. Ici, tu étais inconnu. Ici, tu pouvais être qui tu voulais. Ici, personne ne viendrait te demander des comptes. Tu laissas un sourire s'égarer sur ton visage de bronze.

Tu remontais ainsi la Grande Rue, non à contre-courant car il ne pouvait y en avoir à la surface de la mer, mais suivant des groupes qui semblaient se diriger tous au même endroit. Non ; parfois, ils se décollaient du flot impétueux et s'engageaient dans des rues plus petites. Tu cessais alors de les suivre. Tu ne voyais pas l'intérêt d'aller te perdre dans cette ville. Le soleil était bien haut, presque éblouissant - on était encore en fin de matinée. Tu aurais la journée pour trouver une auberge. La journée pour dénicher l'argent nécessaire. Mais tu te refusais d'y penser. La curiosité t'avait embrasé et brûlait ardemment dans ton cœur. À cet instant, tu ne regrettais rien. Toi, tu voyais le monde. Et même si cela avait signifié être exclu de ton peuple, tu étais désormais convaincu que ça en valait largement la peine.

Bordant la Grande Rue, divers bâtiments dont tu étudiais distraitement l'architecture, évidemment à des lieux de celle à laquelle on t'avait habitué. Des habitations, des boutiques de toutes sortes, là, un espace découvert où il semblait que l'on s'y combattît, à droite un jardin. Bientôt tu arrivas à la cours du château. En face de cette dernière se trouvait ce qui paraissait être le quartier marchand. Ton ventre, à nouveau, gargouilla, te rappelant que tu n'avais pas mangé depuis longtemps. Mais la bourse dégonflé qui pendait, non loin de ta dague, constituait aussi un rappel ; comment manger sans argent ? Ton regard émeraude s'arrêta un instant sur la figure imposante du château, puis sur les quelques soldats qui patrouillaient devant et sur ceux, encore, qui arpentaient la large rue, prévention des crimes qui pourraient s'y commettre. Tes doigts s'agitèrent, signe que tu devenais nerveux. Tes pensées vinrent se poser sur ce qui se trouvait accroché dans ton dos : l'épée légendaire du roi Oborö. Un acte répréhensible, mais un exploit quand même ! Une pomme ; qu'était-ce que le vol d'une simple pomme ? Pourrait-on vraiment te pourchasser pour cette si légère rapine commandée impérieusement par ton estomac à l'agonie ?

(Personne ne s'en apercevra même !)

Tu avais faim. Tu avais beaucoup voyagé, usé tes pieds sur de longs chemins, traversé des mers et des pays ; qui pourrait t'en vouloir ? Un si petit crime, une si microscopique entorse aux lois... Tu serras les poings ; ta décision était prise. Respirant un bon coup, sortant de l'ombre, tu t'avança sur la place du château, te dirigeant avec détermination vers le quartier marchand.

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Multi d'Ædräs


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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Mer 26 Oct 2016 03:57 
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Sans vraiment s'en glorifier

La charrette basculait sur le pavé de la grande place. Le tumulte des passants et l'agitation urbaine diluèrent la concentration de Daemon qui, levant les yeux de son grimoire, réalisa qu'il était arrivé à Kendra Kar. Plongé entre ces étranges reliures, son esprit avait basculé dans un abîme d'une sapience si profonde, si reculée dans le temps, qu'il en avait oublié le trajet et son objectif.

« Kendra Kar ! » s'étonna-t-il en agrippant le garde-corps retenant la cargaison de citrouilles de son véhicule de fortune.

(Je dois rejoindre la milice.)

Il enroula le Nécronomicon dans une étoffe, qu'il garda sous le bras, et bondit du chariot. D'un coup d’œil panoramique, il put reprendre ses repères et se dirigea vers la milice à proximité des portes de la ville.

Il salua rapidement les gardes, qui ne répondirent pas, et s'engagea dans le bâtiment principal.

Prêt à faire mon rapport

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Multi : Erastos, Meraxès
Thème : Catacombae - Mussorgsky


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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Mar 22 Nov 2016 18:15 
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Alors qu'il traçait son chemin le long de la Grand-Rue, Sirius ne put s'empêcher de se sentir dépaysé. Le jour précédent, il quittait à peine l'Ynorie, et il s'était si vite retrouvé dans le royaume voisin. Il était passé des façades élégamment sculptées à l'admirable simplicité des murs de pierre à la kendrane, c'était comme si rien de tout cela n'était pas réel. Il pensa alors. Sans portail, combien de temps aurait-il fallu pour qu'il se rende à Aliaénon ? Sachant que, même après y être allé, il était incapable d'en trouver la moindre mention sur les cartes de Yuimen, il préféra ne pas y penser. Était-ce alors comme Mazhui lui avait dit ? Que d'autres mondes, semblables à Aliaénon par leur étrangeté, se trouvaient à une distance incalculable de Yuimen, tellement lointains qu'on pouvait les confondre avec les étoiles dans le ciel ?

Ses pensées se recentrèrent sur le moment présent lorsqu'il arriva à la grand-place, au bord de laquelle se trouvait l'imposante bâtisse, le château royal.

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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Lun 28 Nov 2016 01:52 
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Trajet en cynore

Après avoir récupéré Bella, je déposais Praline dans l'une des sacoches prenant soin de ne pas fermer le rabat, la laissant se mettre à son aise.

Il était toujours agréable de revenir chez soi. Et cette fois, j'y revenais sans remord, sans fatigue, mais en tant que sauveur d'un autre monde et j'en étais assez fier. Moi, Mathis simple fils de marchand, j'avais accompli de grandes choses, sur Yuimen et ailleurs.

Je jetai quelques coups d'oeil au ciel qui miroitait sous ses aurores boréales très colorées, même en pleins jours.

Sans perdre une minute, je dirigeai mon cheval vers la grande place, ou parait-il les aventuriers volontaires devaient se rendre.

--> Le chateau royal et sa grande place

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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Mar 29 Nov 2016 02:34 
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Localisation: Quête 35
<-- La grande place et le chateau

Le pas rapide, les poings serrés, le regard fixé sur le pavé, très contrariée Sibelle avait traversé la grande place sans répondre aux salutations que lui faisaient les passants. D’un geste brusque, elle avait chiffonnée et jetée par terre l’annonce du roi de Kendra Kâr tout en marmonnant pour elle-même, mais d’un ton suffisamment fort pour que son entourage l’entende :
« Mission diplomatique… très peu pour moi. »

Son visage s’empourprait, ses sourcils se fronçaient et son regard s’embrasait. Les quelques badauds qui la croisaient s’empressaient de lui libérer la voie. Sibelle n’en voulait à personne, mais sa déception de s’être rendue là inutilement et de plus avoir de projets la rendait colérique.

Elle avait déjà plus de la moitié de la grande rue de traversée lorsqu’elle avisa un long [url=Annonce.jpg]parchemin[/url] sur le sol de pierre. Le vent qui sévissait depuis quelques minutes avait sans doute arraché l’affiche de là où il avait été placardé. Sibelle lui donna un coup de botte puis marcha dessus et passa son chemin.

Quelques secondes à peine plus tard, intriguée par le message inscrit sur le papier malmené, elle rebroussa chemin, le ramassa et le lut à voix haute.

« Le conseil d’Or d’Aliéanon requiert l’aide d’aventuriers courageux et volontaires pour l’aider à gérer une crise de nouvel ordre. Pour plus d’informations, s’adresser au capitaine Usuhiko de la milice d’Oranan. N.S »

Ses sourcils reprirent peu à peu leur position normale, la couleur de sa peau reprit peu à peu une couleur habituelle, c’est-à-dire très blanche.

« En route vers Oranan ! » Dit-elle à voix haute tout en fourrant le parchemin dans son sac, ne se souciant guère de ce que les passants penseraient d’une femme qui se parle toute seule. »

(((--> vers la zone d’embarcation)))

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Sibelle, Maître d'armes


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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Sam 18 Fév 2017 23:53 
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Localisation: Duchés des Montagnes sur Nirtim
Livre I
Chapitre 1 Partie 1


Immobile au milieu des passants, caché sous la capuche profonde de sa bure, Mormegil observait, impassible malgré la pluie incessante.
Il venait de passer la journée à chercher une auberge pour la nuit, sans succès, tous les aubergistes à qui il avait parlé ne voulaient pas d'un semi-elfe dans une de leurs chambres sous prétexte que les semi-elfes étaient des émissaires de l'ombre envoyés par les dieux jumeaux, Phaïtos et Thimoros.

(Je vais leur donner une raison de me détester, ils verront ces sales rats) pensa Mormegil.

(Oui ! Il faut leur montrer qui nous sommes !) dit une voix résonnant dans sa tête.

C'était la deuxième personnalité du semi-elfe qui se manifestait. En effet, depuis sa première apparition fracassante, « L'Autre », comme Mormegil avait fini par l'appeler, c'était développé jusqu'à devenir indépendant. Cette personnalité avait pour habitude de commenter les faits et gestes de tout le monde mais seul Mormegil pouvait l'entendre et lui répondre tant que cette autre partie de lui n'était pas aux commandes. L'Autre ne prenait le contrôle que quant son hôte le lui permettait ou alors quand celui-ci était dans un état de rage intense. Inutile de dire qu'à chacune de ses apparitions, il y avait un ou plusieurs morts.

Mormegil, qui commençait à être mouillé malgré sa capuche, décida de se rendre à la Taverne du Paladin avec l'espoir que peut-être là-bas il n'y aura pas de préjugés.

(Si il nous rejete, on a qu'à le tuer Morme) suggéra L'Autre.

(Non ! La garde traîne partout en ville nous nous ferions tuer)

(J'admire toujours autant tes analyses mon petit Morme)

Sans répondre, Mormegil quitta la Grande Place du Château par laquelle passait la Grande Rue et, sans prêter attention aux gens de la cité, s'engouffra entre deux pâtés de maisons, la cape au vent...

Suite...

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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Jeu 23 Fév 2017 21:31 
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précédemment


Lors de ses voyages et de ses lectures, Maltar a beaucoup entendu parler de Kendra Kâr. Il avait beaucoup retenu quant a de ses débits de boissons, auberges, troquets, tripots, assommoirs, comptoirs, bouis-bouis, troquets, zincs, estaminets, gargotes, marchants de vins, spiritueux et volupté, cafetons, rade, bref, lieux de goguette, de bectage et de repos de en tout genre. La mauvaise vie, toujours ! Deux places avaient particulièrement retenu son attention. La taverne des sept sabres avait gagné la réputation d’être un sordide aimant à tire laine, le lieu parfait où faire des affaires. Il a donc toutes les raisons d'aller y faire un tour.
Mais de même qu'on ne baffre pas où on chie, on ne dort pas où on "commerce". Maltar pense donc plutôt aller prendre ses quartiers pour un temps à l'auberge de la tortue guerrière, dont on dit les clients dociles, les communs calmes, les chambres douillettes, la tambouille honnête et les tauliers arrangeants.

Pour cela, il doit suivre la grande rue en direction de la grande porte du port, l'auberge devant finir par apparaitre à sa droite.

Chemin faisant, il en profite pour noter mentalement la localisation des lieux importants de la cité qu'il peut apercevoir depuis la grand’rue. D'abord à sa gauche, l'imposante arène de la ville et ses arches qui dominent les mansardes de leur gigantisme. Un peu plus loin, il longe, toujours à gauche, la place du marché et ses innombrables auvents d'étoffes de toutes couleurs et de tout motifs. Le plus grand rassemblement de commerçants du continent, au moins, du monde même sans doute. On dit que l'on trouve dans ce marché tout ce qui existe, tout ce qui a existé et tout ce qui existera.
Sans ralentir son pas, sa carne derrière lui et près à ruiner les pavés à coup de crâne du premier abruti qui n'aurait pas compris qu'il ne faut pas trop balader ses mains vers ses affaires, le gobelin traverse la grand’place de la ville. A sa gauche, il dépasse le château de Kendra Kâr, qui lui semble encore plus grand que les arènes. Chaque tour lui semble assez haute pour contenir cinq ou six étages et les murailles semblent assez épaisses pour permettre de rassembler sur chaque tronçon un régiment d'archer. Partout où il porte son regard, ils voit pendre les étendards au blason de la famille royale : de forme ordinaire, un soleil d'or sur argent parti d'azur. Toujours à sa gauche, la forteresse finit par laisser vu aux jardins de la ville, communément appelés de "la bise d'Yornie" ou un truc de ce genre, un endroit à poinçonner des couples d'amoureux une fois la nuit tombée.
Maltar passe ensuite devant la cour des duels, qui ressemble aux arènes en plus petit et moins bien entretenu. Un lieu où les stupides risquaient leur vie à s'affronter à la loyale. Ses portes sont closes maintenant.

Enfin, il arrive devant l'auberge de la tortue guerrière, une haute bâtisse de trois étages, avec d'épais volets d'une lazure verte sombre de part et d'autre de chaque fenêtre. Ce détail finit de le convaincre. S'il prend chambre ici, il n'aura à se méfier que de la porte, et personnes ne pourrait venir fouiner dans ses affaires par les fenêtres en son absence, ce qui limite fortement les risques d'embrouilles.. Il accroche les rennes de sa monture, prend quelques affaires et rentre.

la suite

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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Mer 5 Avr 2017 17:20 
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Localisation: Duchés des Montagnes sur Nirtim
Livre I
Chapitre 2 Partie 5


Précédemment...

Cela faisait maintenant un quart d'heure que la charrette était arrêtée dans une file de convois marchands qui partait des Grandes Portes de la ville et allait jusqu'au marché.

« Rooh ! C'est quoi cet embouteillage de merde ? Ça n'arrive jamais normalement ça ! Surtout pour SORTIR de la ville !» tonna le vieux marchand assis aux côtés de Mormegil qui restait impassible.

Et alors que l'homme commençait à insulter les protocoles de contrôle d'entrée et de sortie de la ville, deux bataillons de miliciens s'avancèrent en formant deux lignes de gardes en armure, englobant ainsi la longue file de charrettes marchandes. Mormegil, observait la garde s'avancer vers les portes. Certains miliciens se détachaient des deux files qu'ils formaient et interrogeaient les propriétaires de certains convois. Il essaya d'écouter ce qu'ils disaient, mais le bruit alentour était bien trop important pour qu'il entende quoi que ce soit.

« Bonjour voyageur, déclinez votre identité ainsi que la raison de votre venue et la raison de votre départ s’il vous plait. »

Mormegil, qui était trop concentré à essayer d'écouter ce que disaient les miliciens aux marchands devant lui, sursauta quand il entendit la voix de l'homme en armure qui se tenait maintenant à côté de la charrette.

« Ah c'est toi Beren ? Ça fait un bail !» intervint le vieux marchand.

« Tiens, salut Egnor, il est avec toi ? » répondit le milicien en voyant la tête du vieil homme.

« Oui ! C'est un de mes petits fils, c'est… euh… excuse moi j'ai oublié ton prénom mon garçon… »

« Mormegil » continua le semi-elfe.

« C'est ça ! Mormegil ! Je commence à perdre la mémoire à mon âge ah ah ! Mais dis-moi Beren, c'est quoi ce cirque ? Vous faites un exercice de déploiement de grande envergure ? »

« Non, je ne suis pas censé le dire, mais on recherche un étranger, un semi-elfe aux yeux violet, il porte un grand manteau noir. D'ailleurs, la description correspond bien à ton petit rejeton même s'il n'a pas de bure, tu devrais faire attention… »

« Il a fait quoi ce bougre pour que vous le cherchiez comme ça ? »

« Il a tué un homme hier soir devant le temple noir de Phaïtos et ce matin il a tué un de nos hommes. »

Egnor regarda Mormegil d'un œil interrogateur avant de continuer sa conversation.

« Oh… J'en suis désolé. Dis-moi ? Tu ne pourrais pas nous escorter jusqu'à l'extérieur de la ville ? Je n'ai pas envie de passer ma journée à être contrôlé étant donné que Morme ressemble à ce fou furieux… »

« Morme ?… Ah ton petit-fils ! dit le garde en pointant le semi-elfe. Oui, je pense pouvoir t'aider. Sergent ! J'escorte ceux-là jusqu'à la porte ! »

Un des miliciens se tourna vers Beren et lui fit un signe de main.

« Bon, c'est bon je peux le faire, suis moi vieil homme » continua le garde en faisant signe aux autres hommes de se décaler pour les laisser passer.

Ainsi, Mormegil, qui était resté passif, vit, au fur et à mesure qu'ils avançaient, toutes les charrettes être fouillées par les miliciens qui ouvraient la moindre boîte, le moindre tonneau à la recherche d'un tueur qui n'était personne d'autre que lui.

(Merci Phaïtos pour ta bienveillance !) pensa le semi-elfe en levant les yeux au ciel.

Le petit cortège passa la Grande Porte sans encombres supplémentaires grâce à Beren, le milicien qui se portait garant de son ami, Egnor. Cette épreuve passée, Mormegil se laissa sombrer dans un sommeil qu'il jugea nécessaire au vu des ressources qu'il avait dû utiliser pour tuer le garde qui l'avait repéré plus tôt dans une des maisons du quartier riche.

Suite...

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 Sujet du message: Re: La grand-rue
MessagePosté: Dim 20 Aoû 2017 12:00 
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Localisation: La taverne du paladin (Kendra-Kâr)


Je suis enfin arrivé dans la fameuse grande ville de Kendra-Kâr. Sa réputation ne failli pas au regard de ce que je peux voir. Cette ville est tout simplement énorme, et qui dit ville énorme, dit beaucoup de monde. Malgré le temps plus vieux, la cohue dans cette rue est extraordinaire !

(J'passerai bien mon temps à r'garder la vie qui habit' ces lieux mais j'ai d'autres choses à fair'.)

J'aperçois un plan de la ville sur un mur non loin de moi. Je décide d'aller l'inspecter afin de décider ou me rendre pour la suite.

(Ah le temple de Valyus ! J'y vais d'ce p... Ho mais l'auberge du paladin n'est pas si loin, j'rêve d'une bière d'puis mon départ de Mertar. J'mérite bien une p'tite chopine, j'meurt de soif et de faim!)

Après m'être décidé quel chemin emprunter, je me remets en marche sans perdre de temps vers l'auberge du paladin. Le nom de l'auberge ne me laisse pas de marbre étant donné mon objectif de carrière, de plus, cette auberge est à deux pas du temple de Valyus. La première chose importante que je dois faire est de rendre grâce à mon Dieu.

« Allez, une p'tite bière avec un bon gueuleton et une p'tite sieste et j'serai paré pour aller au temple. »

Je suis maintenant à quelques pas de l'auberge et je peux entendre un brouhaha qui ne me semble pas étranger. Étant donné qu'à Mertar, on faisait la fête chaque soir après les cours.
La lumière du jour commence à fléchir et je suis toujours ruisselant de cette puie qui ne cesse pas. Sans hésiter, j'entre alors dans l'auberge.

~La taverne du paladin~


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 Sujet du message: Re: La grand-rue
MessagePosté: Mar 19 Sep 2017 16:30 
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Une fourmilière grouillante et sensiblement puante, voilà à quoi me fait penser Kendra-Kâr lorsque j'y entre. La cité est gigantesque, plus grande que toutes celles que j'ai vues, Omyre exceptée peut-être. Les gens se pressent, se bousculent parfois, la plupart des visages sont fermés, ou concentrés sur tout autre chose que leurs pas, je n'en sais rien mais l'ambiance n'est de loin pas aussi conviviale que celle des villages des duchés. Il y a un net avantage à être accompagné d'un fauve de la taille d'un poney: la foule s'écarte devant nous comme la terre devant le soc d'une charrue. Quelque chose au fond de moi s'en réjouit, considère finalement que c'est dans l'ordre naturel des choses. Une autre s'offusque de cette pensée qui ressurgit de mon éducation Sindel, chassez le naturel il revient au galop diraient certains.

Quoi qu'il en soit cela me permet d'avancer d'un bon pas dans la longue et large rue qui semble diviser la ville en deux et conduire à un château dont je ne distingue pour le moment que les tours crénelées. J'aperçois aussi une grande arène sur ma droite, le haut du moins car les maisons accolées les unes aux autres limitent largement la vue. Quelques instants plus tard je passe à côté d'un quartier nettement commercial, je note sa situation dans ma tête afin de pouvoir y revenir facilement mais, pour l'heure, c'est d'une bonne auberge dont j'ai besoin. J'en croise quelques-unes, mais leur aspect et le vacarme qui en émane ne me convainc pas d'y entrer, Sinwaë a besoin d'un lieu calme avec suffisamment d'espace.

Je parviens finalement devant le château royal, demeure du puissant roi Kendran, bordé d'une vaste place. Les demeures qui la bordent sont luxueuses, tout ce quartier transpire la richesse et l'opulence, mais il en faudrait plus pour m'intimider car j'ai grandi dans un quartier similaire, encore que largement plus harmonieux de mon point de vue très partial. Détail notable, il y a un grand panneau avec un plan de la ville près du château, je m'empresse de le rejoindre et l'examine d'un regard de plus en plus perplexe. Il est relativement sommaire et ne précise nullement la qualité des auberges qui y sont mentionnées, si bien que j'interpelle un bedonnant humain vêtu de soieries si colorées qu'il pourrait rivaliser avec un paon:

"Excusez-moi messire, je cherche une auberge, vaste et calme, pourriez-vous me conseiller?"

L'homme, un marchand parvenu probablement, me jauge des pieds à la tête d'un petit air supérieur avant de répondre en désignant l'autre bout de la place d'un doigt boudiné et chargé de bagues ostentatoire:

"L'auberge du Lion se trouve par là-bas, c'est la meilleure de la ville, pour autant que vous ayez les moyens."

Il semble sérieusement en douter si j'en juge par le regard un peu dégoûté qu'il lance sur mon équipement militaire terni par la poussière de la route, mais je n'ai cure de son opinion ou de ses doutes et me contente de le remercier sobrement avant de me diriger dans la direction indiquée. Je ne tarde pas à parvenir devant ladite auberge, luxueuse au possible en vérité, et hors de prix sans le moindre doute. Mais je ne manque pas de fonds et, après ce mois passé sur les routes, un peu de confort n'a rien pour me déplaire, bien au contraire.


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 Sujet du message: Re: La grand-rue
MessagePosté: Jeu 21 Sep 2017 23:18 
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L'aube me trouve dans la salle commune de l'auberge après quelques courtes heures de méditation, harnaché cette fois de tout mon attirail guerrier, prêt au départ. Sinwaë se tient à mes côtés, impatient de retrouver l'air libre, j'ai le plus grand mal à l'empêcher d'aller fureter partout et je dois batailler ferme pour le convaincre de lâcher ma main qu'il mordille allégrement pour jouer. C'est dans cette position cocasse qu'Isil me découvre, une arrivée qui attire aussitôt l'attention de mon Ithilartëa, qui libère ma main pour aller saluer l'Hinïonne à sa manière. J'adresse pour ma part un discret sourire à l'Elfe, visiblement amusée par la scène:

"Bonjour Isil. Votre nuit fut-elle apaisante?"

"Bonjour, Tanaëth. J’ai bien dormi, merci. Et vous ?"

Avisant de la présence de Lhyrr, le compagnon Loykarme d'Isil auquel je dois d'être vivant, je le salue d'un signe de tête et m'approche de lui pour lui tendre ma main à sentir s'il le souhaite, main qu'il regarde d'une façon qui m'indique clairement qu'il n'en a rien à faire, puis je la pose respectueusement sur son cou en murmurant:

"Bonjour, Lhyrr, heureux de te revoir. Belle armure que vous avez trouvée là...elle te va bien."

Il semble s'illuminer à ce compliment et doit converser avec Isil car elle lève soudain les yeux au ciel comme s'il venait de lui dire quelque chose d'un peu excessif. Puis je me tourne vers l'Elfe pour lui répondre en souriant:

"Fort bien, oui, je vous remercie. Nous mettons-nous en route?"

Elle approuve ce départ, si bien que nous ne tardons pas à arpenter les rues de la capitale Kendrane, hantées à cette heure par les derniers noctambules, avinés pour certains, ainsi que les premiers lève-tôt. Quelques minutes plus tard, nous franchissons les portes de la cité pour nous diriger vers l'aire d'embarquement des Aynores et Cynores, un moyen de transport que je n'ai pas utilisé depuis une éternité.


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 Sujet du message: Re: La grand-rue
MessagePosté: Dim 22 Avr 2018 09:22 
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Précédemment: Quittant la ville


Capuche rabattue sur la tête, Oryash avançait droit devant elle de son pas assuré, ignorant la foule qui l'entourait. Les rues étaient bondées et les étales prisent d'assaut pas les passants désireux de faire des achats. La milice sillonnait la grande rue comme à l'accoutumé. Des années qu'elle n'était pas revenue à Kendra-kâr et rien n'avait changé. Elle fut bousculée par un homme de forte corpulence entouré de larbins qui oeuvraient pour son bon plaisir. L'homme s'indigna.

-Comment ?!! Mais quelle audace ! Me bousculer de la sorte, moi un notable de la cité ! Je m'indigne ! Excusez-vous !

L'homme comme beaucoup dans son genre, jouait les outrés afin de se faire remarquer.
Un rire léger glacial se fit entendre avant que la jeune femme n'ôte sa capuche révélant alors une chevelure et une peau plus blanche que la neige. Son regard rubis se posa sur l'homme bedonnant s'en sourciller.
Devant la peau blanche de nombreuses personnes se mirent à murmurer, d'autres quittèrent les lieux avec empressement comme s'ils avaient vu la mort en personne. Des enfants étonnés la montraient du doigt alors que d'autres s'approchaient curieux.

-Maman, maman, regarde la dame, elle est toute blanche ; dit un gamin en tirant sur les jupes de sa mère.

Bientôt Oryash et l'homme furent le centre d'attention de cette partie de la rue.

-M'excusez ! Vous êtes sûr ?

La voix était sèche et tranchante et Oryash ne lâchait pas l'individu des yeux. L'homme corpulent déglutit en constatant que se tenait devant lui une Phalange de Fenris. Leur réputation les précédaient et de loin, aussi s'empressa-t-il de quitter les lieux avec ses serviteurs. Il n'avait même pas cherché à discuter.
Plusieurs gamins s'étaient approchés de Oryash et lui tournaient autour comme si elle était la chose la plus fabuleuse qu'ils n'aient jamais vu. Agacée, la peau blanche émit un grognement sinistre qui les fit détaler comme des lapins. Elle remit sa capuche et poursuivit son chemin.

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