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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Lun 4 Mar 2013 03:12 
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Alors que tu menaces le petit de la pointe de ta lance , une jolie et jeune femme s’approcha soudainement de vous deux , et s’adressa au petit.

« Ah, mais je te reconnais, toi… tu es le petit Théo. ! »

Puis méfiante, elle te jeta un bref coup d’œil, mais t’ignora et parla de nouveau à l’enfant.

« Ta maman n’est pas avec toi ? Elle doit être inquiète, tu es drôlement loin de chez toi. »

Le petit Théo ne prononça aucun mot, il regardait la jeune femme, les yeux tout ronds exprimant une peur irrationnelle.

Après avoir fait un tendre sourire à l’enfant, la jeune femme daigna enfin te regarder d'un regard très sévère.

« Lâchez le petit et partez, je vais m’ en occuper à présent. »

Ce disant, elle tendit sa main gantée à l’enfant qui l’ignora et lâcha enfin ta tunique pour envelopper ta main entre ses deux petites mains d'enfant, malgré la menace que tu lui avais proférée, c'est de la jolie dame qu'il avait peur. Et puis, un trait noir apparu dans la main gauche du petit. Cette ligne épaisse s’allonge bizarrement sur le poignet, puis se faufile sous les vêtements du bambin. Celui-ci semble alors envahit d'un calme étrange. Puis il te supplia de nouveau.

"Ne la laissez pas faire, elle est méchante, elle va la tuer, aidez-moi à la protéger. "

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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Lun 4 Mar 2013 16:53 
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Le gamin ne semble pas vraiment prendre ma menace au sérieux. Il semble en effet plus inquiété par autre chose. Le problème c'est qu'il me tient toujours et que l'odeur du pain chaud me saisit de nouveau les narines. J'ai peur qu'avec toute cette foule il n'en reste plus un seul malheureusement. Je continue de tenir la main de l'enfant quand une jeune femme s'adresse soudainement à lui. Je ne l'avais pas vu s'approcher de nous.

« Ah, mais je te reconnais, toi… tu es le petit Théo ! », dit la jolie silhouette de son visage angélique.


Elle lève les yeux pour me regarder, je ne bouge plus, je la fixe d'un air suffisant. Je suis surprise qu'elle remarque à peine la pointe de ma lance contre le poignet du mioche. Elle préfère détourner le regard et s'adresser à nouveau à ce dernier.

« Ta maman n’est pas avec toi ? Elle doit être inquiète, tu es drôlement loin de chez toi. »


J'observe alors l'enfant qui reste bouche bée, apeuré devant la femme. Je tire encore sur sa main qui pince encore et toujours ma précieuse tunique.

« Lâche-moi allez. », continue-je d'aboyer.

Théo ne bougeant toujours pas, figé par la peur, la jeune femme décide tout de même de m'adresser la parole.

« Lâchez le petit et partez, je vais m’en occuper à présent. », me dit-elle sèchement.

Son regard a changé et le doux visage angélique s'est transformé en un visage menaçant et austère. Je me redresse droite pour lui répondre tandis qu'elle tend sa main gantée vers l'enfant, mais je n'ai pas le temps de parler que le sale gamin libère sa prise mais décide de s'accrocher désormais ma main libre avec les deux siennes. Ces mains sales d'enfant touchent maintenant ma peau ! Quel affront ! Seulement, avant même que je tente de me libérer, une fois de plus, un étrange trait noir apparaît sur son poignet pour venir courir le long de son bras et disparaître sous ses vêtements. C'est alors que le gamin se calme aussitôt, comme apaisé, mais très vite il se tourne vers moi.

« Ne la laissez pas faire, elle est méchante, elle va la tuer, aidez-moi à la protéger. », me supplie-t-il de ses yeux mouillés.

Cependant, je reste encore figer par ce que je viens de voir. Ce trait sombre et étrange (Qu'est-ce que ça pouvait bien être ce truc ?), était-ce de la magie ? Ou pire, une maladie d'enfant ? Horrifiée par ce que pourrait me refiler l'enfant je le pousse brusquement vers la femme et tente de trancher sa main d'un coup sec de ma lance.

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Azra a écrit:
Kementari a écrit:
Enfant


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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Mar 5 Mar 2013 03:56 
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Jet de dés attaque AA: Echec (46)

Lorsque tu pousses l'enfant sous son regard horrifié, il perd l'équilibre et la pointe de ta lance rate son poignet, ne l'effleurant même pas. Si tu regardes ce poignet, tu remarqueras que la trace noire n'y est plus. Le petit semble affligé, alors que la jeune femme au contraire resplendit de joie un court moment avant de se ressaisir rapidement.

Affichant un air neutre, elle te fait une salutation tout juste polie te déclarant ceci:

"Vous avez fait le bon choix, connaissant le petit Mathias depuis sa tendre enfance, je suis la mieux placée pour ramener le petit à sa maman. "

Ceci dit, elle tourna rapidement les talons s'éloignant rapidement de toi. Le petit garçon dépité, semblant avoir abandonné la bataille, apparemment résigné, il ne pipa mot et n'offrit plus de résistance à la charmante jeune dame.

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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Mar 5 Mar 2013 18:06 
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Malheureusement, l'enfant trébuche quand je le pousse brusquement et je ne parviens pas à trancher son petit poignet, la lame de la lance l'effleurant seulement. Je reste encore sûrement troublée par cette apparition du trait noir sur la peau du gamin. Je m'aperçois que cette marque a d'ailleurs disparue. Paniquée, je regarde mes mains, les tournant devant moi, puis j'examine mes bras nus en espérant ne pas trouver une quelconque marque. Fort heureusement, je ne trouve rien sur ma blanche peau d'elfe.
D'abord effrayé, le petit se ressaisit et semble désormais désabusé. Il se relève doucement tandis que la femme offre un large sourire montrant une parfaite dentition. Elle arrête de sourire au moment même où je pose mes yeux sur elle, reprenant son air innocent.

« Vous avez fait le bon choix, connaissant le petit Mathias depuis sa tendre enfance, je suis la mieux placée pour ramener le petit à sa maman. », ajoute-t-elle en me lançant un léger signe de tête.

Je ne réponds pas à son salut et je me redresse, glissant plusieurs fois mes mains sur ma tunique pour la défroisser, cambrant le dos et prenant un air suffisant une fois de plus.
Le gamin s'avance vers la jeune femme, résigné, son regard plongé vers le sol, sans un mot. Ils se retournent tous les deux et s'éloignent de moi avant même que je tique sur le prénom de l'enfant. (Théo ? Mathias?). Je reste un moment sur place en réfléchissant à cela, défroissant toujours ma belle tunique. Vu la réaction de l'enfant, il disait sûrement vrai et il risque de passer un sale quart d'heure si cette femme est comme il l'a décrit, tant pis. Cependant, mon ventre gargouillant me sort de mes pensées et très vite, je me remets en quête des petits pains chauds.
Je pousse les gens pour me frayer un passage vers le côté de la rue, puis je regarde rapidement les différents étals. Je n'entant plus la voix de la boulangère mais l'odeur reste toujours dans l'air. Après quelques mètres, j'arrive enfin à trouver l'emplacement recherché. Horreur ! La boulangère est déjà en train de plier ses tables. J’accélère ma course et saute directement près de la vendeuse.

« Oui ! Du pain chaud, j'en veux quelques uns. », dis-je quelque peu essoufflée.

« Désolé, tout est partit », me répond la forte femme en rangeant son étal.

Déçue, je reste quelques secondes sans bouger, faisant la moue. Je lève la tête en espérant trouver une auberge ou quelque chose dans le genre, en vain. Je n'ai vraiment pas envie de parler à aux gens pour demander mon chemin. Puis je repense au gamin et à la jeune femme, peut-être qu'en le menaçant de nouveau il pourra m'héberger et me nourrir. Affichant de nouveau un large sourire, je reviens sur mes pas pour rattraper la femme et le mioche. Je pousse de nouveau les gens et arrive vite au point de notre rencontre. Evidemment, ils ne sont plus visibles maintenant. Je marque une pause, il m'a semblé apercevoir les deux personnes partir vers cette rue tout à l'heure. Pas tout à fait sure de moi, je me dirige quand même vers la ruelle beaucoup moins fréquentée.

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Azra a écrit:
Kementari a écrit:
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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Mer 6 Mar 2013 00:48 
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Jets de dés observation: Réussite

Alors que tu arpentes la ruelle déserte, sans trouver aucune trace de la jeune femme, ni du gamin, cependant cette ruelle débouche sur une autre rue.

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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Mar 16 Juil 2013 14:16 
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Chapitre I

1. Bête velue et calvitie
2. Rencontre Impromptue

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Le ciel s’assombrissait mais la chaleur ne fléchissait pas. Cape sous le bras, Eileen se frayait tant bien que mal un chemin dans la Grand-Rue kendrane encore bondée. Etouffée par la vie citadine et lassée des chambres d’auberge, elle se languissait de respirer l’air frais des bois et de contempler les étoiles. Néanmoins, l’affluence de monde si fréquente à Kendra Kâr lui plaisait. Elle lui permettait de se fondre facilement dans la masse et de s’adonner à ce qu’elle aimait le plus : observer. Elle scrutait les visages, les expressions, mais aussi les interactions entre individus. Elle apprenait à les cerner et à les comprendre, pour mieux s’en méfier peut-être.

A quelques mètres de là, assise sur un banc, se tenait une vieille dame à la posture recourbée. Malgré son âge avancé et les dents qu’il lui manquait, elle arborait un grand sourire et semblait heureuse. Elle parlait avec un jeune homme, assis à côté d’elle, son fils peut-être. Leur conservation se perdait dans le brouhaha général mais elle devait probablement être pleines de bons sentiments au vu de l’expression sereine de leurs visages. Un peu plus loin sur la gauche, un ménestrel faisait la cour à deux jeunes filles en grattant son luth. Les demoiselles semblaient timides et rougissaient naïvement, témoignant de leur inexpérience. Flattées d’être courtisées plus qu’intéressées par leur adulateur, elles finirent par tracer leur chemin, laissant le galant bredouille. Des enfants jouaient à se courir après ; des mendiants suppliaient les passants de leur octroyer quelques yus qu’ils dépenseraient probablement dans la taverne la plus proche ; la vie suivait son cours dans un manège permanent, et chacun tentait désespérément d’y trouver sa place.

(Moi aussi, j’en fais partie. Que je le veuille ou non. Peut-être même qu’on m’observe en ce moment même …)

Soudain, la semi-elfe eut le sentiment qu’on lui tournait autour, qu’on l’effleurait. Quelques secondes après, un garçon dévala la rue à toute vitesse en jetant de brefs regards en arrière, en direction d’Eileen. Elle tâta sa ceinture, sa bourse y était toujours attachée. Elle compris alors rapidement que sa fibule, qui servait d’attache à sa cape, avait disparu. C’était le seul objet qu’elle portait ayant un semblant de valeur.

(Mordiable ! Comment j’ai pu être aussi distraite ! Ma fibule … je dois absolument la récupérer.)

Le voleur s’était engagée dans une rue perpendiculaire, sur la droite. Impossible pour Eileen et son corps d’adulte de le rattraper en restant dans l’allée principale bouchonnée. Elle s’engagea dans une ruelle parallèle à la route du garçon, dans l’espoir de le rattraper de l’autre côté. Elle dévala la ruelle à grandes enjambées, en sautant par-dessus des caissettes et évitant les pots de chambre qui se déversaient des fenêtres. Arrivée au bout, elle manqua de glisser sur des excréments mais retrouva l’équilibre en s’appuyant aux murs de pierre des bâtisses. Elle aperçut alors le voleur, fibule à la main qui la regardait avec un air de défi, et cette assurance insolente énervait profondément Eileen.

La course poursuite reprit de plus belle. L’atmosphère devenait de plus en plus légère, et quand une délicate brise vint faire virevolter ses cheveux, Eileen comprit qu’ils se rapprochaient du port. Dans la rue où ils avaient atterri, un groupe de marchands en pleine transaction avec des clients bouchaient le passage, et le garçon se retrouva coincé. La semi-elfe l’attrapa par le col et le tira quelques mètres plus loin, dans un coin plus sombre.

« Je crois que tu as quelque chose qui m’appartient. »

Elle s’exprimait d’une voix ferme et rapidement de sorte que le voleur ne remarque pas qu’elle essayait de reprendre son souffle. Lui ne répondit rien.

Le garçon arrivait à peu près à la hauteur du nombril de la semi-elfe. Ses vêtements étaient sales, mais pas déchirés. Son visage et ses cheveux noirs aussi étaient recouverts de terre et seuls ses yeux verts perçaient à travers la saleté. Les billes d’émeraude emplis de faux regrets fixaient Eileen, mais elle ne se laissa pas berner. Elle tendit la main, comme elle l’avait fait plus tôt avec l’homme chauve, mais le garçon ne réagit pas.

« Rends-la moi. »

La semi-elfe s’accroupit de sorte que son visage soit à la hauteur de celui du malandrin.

« Rends-moi la fibule, gamin. »

Il ne réagissait toujours pas. Il ne semblait même pas effrayé. Après quelques minutes, il finit par révéler ses mains jusqu’alors dissimulées dans son dos. Elles étaient vides. En l’observant, Eileen constata qu’il n’avait pas de poche, et ses vêtements étaient trop larges aux extrémités pour qu’il ait pu y cacher le bijou sans qu’il ne tombe. Agacée, elle finit par céder et libérer le garçon qui partit en courant.

(Il l’a probablement balancée.)

Un peu plus loin, le groupe qui faisait sa transaction la regardaient, l’air surpris.

(C’est peut-être un enfant, mais c’est aussi un voleur ! Oh, ça va ! Je ne l’ai pas tant brusqué que ça non plus !)

Finalement, elle rebroussa chemin et continua sa route vers l’enceinte de la ville sans pouvoir ôter les billes d’émeraude de ses pensées. Il y avait quelque chose dans le regard de cet enfant qui la ramenait à des souvenirs lointains. Des odeurs, des sensations, des couleurs, mais son esprit pragmatique préférait n’y voir qu’une coïncidence.

Elle marcha pendant vingt minutes, prenant volontairement des détours pour contempler encore un peu la ville avant de rejoindre la Grand-Rue. Au-dessus de l’enceinte, on devinait déjà la cime des arbres de la Forêt du Nord. Elle franchit les grandes portes.

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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Ven 9 Aoû 2013 01:46 
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<-- Les écuries royales

C’est ainsi qu’à dos de Bella, je parcourus la grande rue de Kendra Kâr sans cesser de regarder droit devant, sans perdre de vue mon objectif: franchir les portes de la ville et puis m’en éloigner à jamais. Ma présence en ces lieux avait, comme je le craignais, ravivé une ancienne blessure amoureuse. Depuis mon arrivée dans cette cité, Angélie n’avait cessé d’hanter mes pensées et mes rêves. La vision de ce vieux couple de nains, toujours unis après toutes ces années m’avait troublé me rappelant ce rêve moralisateur où ma propre mère me prédisait une vieillesse triste et solitaire.

Perdu dans mes réflexions, je dus tirer rapidement sur les rennes de ma jument. Il s’en était fallu de peu que je heurte un petit groupe de passants qui avaient, sans prévenir, décidé de traverser cette rue trop fréquentée à ce moment de la journée. Cavaliers sur leur monture et charrettes tirées tantôt par des chevaux de trait, tantôt par de gros bœufs représentaient de graves dangers pour ceux qui s’y aventuraient à pied.

Devant cet arrêt obligé, je me mis à observer ces gens imprudents. J’en dénombrai six. Une grande dame, portant un grand chapeau et munie d’une canne malgré son jeune âge, prenait les devants, tout en parlant et gesticulant comme si elle servait de guide au reste de la petite troupe. À sa suite, un petit bout de femme nettement plus âgée qui, curieuse, écoutait le discours de la première, tout en regardant de tous les côtés comme si elle ne voulait rien manquer de ce qui l’environnait. Les deux suivants, un jeune couple dont le charme se comparait presque au mien écoutait la conversation des deux premières en émettant des commentaires aux moments appropriés ou en apportant de petites précisions. Le petit groupe se terminait par deux hommes. Le plus âgé, tout comme sa bien-aimée, parlait avec un accent étranger au dernier, le plus grand (sûrement le compagnon de la dame au chapeau) qui fermait la marche, tout en souriant et émettant de petits hop, hop, hop de temps en temps.

La voie enfin libre, j’allais commander à ma Bella d’avancer lorsque j’entendis une jolie voix cristalline qui m’était trop familière pour que je l’ignore.

(Angélie, ma belle Angélie)

Alors que quelques minutes plus tôt j’espérais ne point la rencontrer, je n’avais à présent que le désir de la retrouver. Le cœur battant plus rapidement, les mains moites, je déplaçai Bella sur le côté de la rue afin de libérer la voie, puis sans descendre de mon cheval, je me retournai.

(Ma belle Angélie ! )

À une extrémité de la rue, tout près de l’étal d’un marchand, se tenait la blonde demoiselle que je ne cessais de dévisager. À ses côtés, un homme aux cheveux noirs crépus, insipide, sans intérêt, dépourvu de toute beauté, qui n’était nul autre que son mari. La ravissante jeune femme dont l’épaisse chevelure descendait en cascade sur ses épaules s’entretenait avec un marchand, négociant le prix d’un pain en le pointant de la main droite, alors que la gauche en ramassa un autre et le fourra subtilement dans son sac. Il n’y avait aucun doute, ma douce Angélie, poursuivait même en mon absence une de nos petites activités préférées, en payer un et en prendre deux. J’admirais avec toujours autant de passion cette dynamique et jolie femme aux yeux bleus. Admiration vraisemblablement partagée avec son conjoint du moment si j’en jugeais par l’illumination qui régnait dans ses yeux lorsqu’il la regardait. À mon bonheur et soulagement, le regard pourtant si joli d’Angélie ne trahissait de sa part aucune passion digne de ce nom, il n’y avait pas cette étincelle que je décelais jadis lorsqu’elle plongeait son regard dans le mien. Et puis, après ces quelques mois de mariage, son ventre aussi plat signifiait qu’aucun rejeton ne se pointait à l’horizon, fait révélateur pour qui sait qu’Angélie réservait sa descendance à l’homme de sa vie.

Un poids de moins sur les épaules, je repris ma position sur mon cheval et poursuivis ma route, persuadé qu’Angélie était toujours amoureuse de moi et qu’elle m’attendrait. Je pouvais donc partir à l’aventure sans souci, sachant que je reviendrais un jour retrouver ma promise pour finir mes jours avec elle, laissant la solitude de côté.

--> Zone d'embarquement

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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Lun 19 Aoû 2013 10:30 
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Le soleil scintillait de milles feux, et le jeune elfe s'illuminait à ses rayons.

(Gaïa, j'ai obtenu ta magie, mais elle me fait peur... honte à moi ! Me montreras-tu la voie ?)


C'est alors qu'un étrange sentiment l'envahi. Le sentiment de l'échec.
Les ténèbres du doute pesaient sur son esprit. Comment retrouver Célimène ? Devait-il seulement la retrouver ? De sinistres pensées l'assaillaient. Et s'il était comme son père ?
Le soleil ne semblait plus briller si fort. Déambulant dans les ruelles, il se laissa porté par ses pas jusqu'à la sortit de la ville.

(Mon monde s'est effondré. Pourquoi continuer à le nier ? Celui qui fut mon père est une brute et un violeur. Ma mère est une magicienne intrigante qui cherche à me manipuler dans l'ombre. Mais que puis-je faire d'autre que rester ici ?)

Quel naïveté... Il avait vraiment besoin de Gaïa, mais pourquoi la déesse irait-elle aider celui qui n'est que le tentateur, l'infâme amant de nombre de ses prêtresses ?

(Je suis l'être le plus beau de ce monde, sans doute... mais à quoi cela sert-il ? A répandre le malheur ? Non ! La beauté et la joie doivent triompher !)

Mais ces paroles semblaient bien creuses. Il ignorait même s'il avait réussi à sauver son amie. Dégoûté, il sortit de la ville en pensant au soleil. S'il se concentrait dessus, il pourrait croire que la lumière guiderait encore ses pas...

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L'homme de toutes les femmes, la femme de tous les hommes
Lampadaire officiel de la quête 32

Le thème de Faëlis


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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Lun 16 Sep 2013 17:01 
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Les grandes portes

Les grandes portes franchies, c'est dans un nouveau monde que j'entrai. Devant moi s'étalaient des dizaines de bâtiments, aux tailles et aux formes variables. J'en fus tout émoustillé, même si cela pouvait paraître banal. Imitant la plupart de ceux qui rentraient, je continuai dans la rue, me dirigeant tout droit vers un espace relativement dégagé que j'aperçus plus loin. Une place supposai-je...Et au vue des tours qui dépassaient au dessus du toit des autres constructions, je sus que c'est là que se trouvais le château, et donc le plan de la ville. Je n'avais jusque là guère songé à ce que j'allais faire. La réponse donnée au garde à l'entrée de la ville n'étais pas fausse en elle même, mon but premier était bien l'étude de la magie...mais pas tout de suite. Je voulais faire quelque chose de différent, de nouveau. J'étais jeune, j'avais encore du temps avant de devoir retourner à Cuilnen...En plus je n'en avais pas vraiment envie. Pour l'instant du moins.

(Vivre des aventures !)

Il s'agissait précisément de l'objet de mes désirs. J'imaginais ça comme quelque chose de tellement épique. Devoir déjouer les plans de mauvaises personnes, les traquer à travers le monde, chevaucher par monts et par vaux pour remplir une mission de très haute importance, rendre les gens fiers et ses parents encore plus. Devenir quelqu'un de respecté et de connu. Voila ce que je me représentais en pensées. Et je trouvais que je commençais bien ma vie d'aventure, à Kendra Kâr, la plus grande ville !

Pour en revenir à cette dernière, j'avais donc franchis les portes. A l'intérieur, la circulation était meilleure, du fait, j'avançais plus rapidement. Et cela me ramena directement à mon confort personnel. En effet, faire le trajet Cuilnen à Kandra Kâr à pieds finissait vite par devenir douloureux. Surtout lorsque l'on avait pas l'habitude de marcher autant.

(D'abord...Un endroit où me reposer et dormir. Une auberge. Ensuite...Heu...On verra bien.)

Il ne me fallut pas bien longtemps pour arriver sur la place.

La place du château

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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Mer 6 Nov 2013 12:33 
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<précédemment>

Le soleil entamait son déclin lorsque Brookr sortit du poste de garde. Il était satisfait de son récit et conservait une pensée émue pour ses frères disparus. Il n’avait rien laissé paraître à l’homme mais, en son for intérieur, la remémoration de ces événements l’avait troublé. C’est dans cet esprit qu’il fit ses premiers pas dans la cité.

La Grande rue était recouverte d’une combinaison de pavés de grès et granit aux tailles sensiblement identiques et aux couleurs oscillants entre le marron et le gris. Elle était bordée par deux caniveaux dans lesquels s’écoulaient les déchets, aussi bien organiques que domestiques, de ses habitants.

La route était large, de nombreux acteurs occupaient l’artère centrale : commerçants avec leurs échoppes ambulantes, nobles et chevaliers perchés sur leur monture, voleurs à la tir, mendiants et autres peuples en tout genre. Si bien que notre nain étourdit ne prit gare à la charrette qui déviait sa trajectoire pour foncer vers lui.
C’est le fermier qui eut le réflexe de stopper ses bœufs, à quelques centimètres seulement du guerrier.

« Oh là troglodyt’ ! Fô bin resté den tin montagn’. Ché que ché la grand’ ville ichi ! »

Le sus nommé sortit de sa léthargie pour apercevoir en face de lui les museaux crotteux et pestilentiels d’une bête de somme. L’animal toisait le barbu de ses yeux vitreux ; il paraissait maladif avec des flancs pâlichons qui laissaient transparaître ses côtes saillantes et des pattes aussi sèches que le tronc d’un vieux chêne.

« Ayé cass’ toi d’la pauv’ cloch’ ! Retourn’ den tin trou ! »

Depuis le massacre, le jeune guerrier avait su neutraliser ce goût amer de rage et de tristesse mélangés que lui avait apporté la défaite. Cette douleur brûlante et dévorante ne demandait qu’à exploser à la première occasion. Et c’est justement à ce moment de la journée que cette colère décida de sortir de son enclos de chair.
Elle se concrétisa sous la forme d’un crochet au niveau de la tempe du bœuf. La violence du coup de poing l’envoya immédiatement à terre ; son agonie ne dura que quelques secondes avant que la mort ne suive.

Le paysan, une sorte de bûcheron costaud, sale et mal fagoté, resta abasourdi devant la scène. En un rien de temps son visage passa de l’état de stupeur à l’état de fureur ; des veines gonflées de sang sillonnaient son large front et sa robuste mâchoire s’ornait d’une bouche horriblement déformée.

« Va d’voir raqué ’ l’troglo’ ! D’abor’ ch'te rince enchuit’ tu paye ! »

Il semblait clair que l’homme ne portait pas dans son cœur les gens de petite taille. Quelques badauds curieux s’arrêtèrent autour des protagonistes pour suivre le spectacle qui se préparait : une baston offrait toujours un divertissement palpitant pour les gens, qu’ils soient de pauvre condition ou non.

Le bouseux releva les manches de sa chemine de toile laissant découvrir d’imposants avant-bras noircis par la crasse prolongés par des paluches robustes.
Le nain se préparait à la confrontation. Il se campa solidement sur ses deux jambes, les poings en position de défense. Il souriait :

« Alors chiure de géant, on descend de son carrosse pour venir discuter ? »

Le paysan, plus grand, profita de cet avantage pour bousculer son adversaire de quelques gauches bien senties à la tête, occasionnant une légère coupure à la pommette. De son côté, le Thorkin, plus mobile, essaya de terrasser l’homme en plaçant un uppercut droit qui fut immédiatement tenaillé dans une pogne puissante. L’étau se resserrant, Brokkr comprit qu’il était à la merci de son tortionnaire s’il restait dans cette position.

(Meno donne-moi ta force)

Le forgeron prit alors appui sur le bovin à terre et sauta, tête plongeante vers la maxillaire ennemie. Le choc, et la perte des dents qui s’en suivirent, déstabilisa quelque peu le géant et la pression se relâcha. Le forgeron poursuivit l’offensive et les deux combattants se donnaient coup pour coup.

Au milieu de la mêlée, des cliquetis d’armure et d’armes se firent entendre et se rapprochèrent rapidement. La milice s’était frayée un chemin au travers d’une foule grandissante pour séparer les deux acteurs.
Il ne fallut pas moins de 3 gardes pour arrêter le rural, et pour certains ce ne fut pas sans maux. Quant au barbu, il se calma plus rapidement, ne souhaitant pas provoquer la milice.

« Messieurs, je vous arrête pour voie de fait et perturbation de l’ordre public. Suivez-moi ! »

Flanqués de deux gardes et menottés de deux bandes d'acier courbées, les deux boxeurs remontèrent, sans être ménagés, la Grande rue pour être conduits et entendus dans le bâtiment de la milice.

(Par le grand forgeron, voilà une entrée fracassante ! Quel idiot de nain que je fais !)


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Dernière édition par exile le Mer 6 Nov 2013 17:54, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Mer 6 Nov 2013 15:43 
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Après quelques mètres de marche dans la rue, des bruits d'altercation se font entendre un peu plus loin. Valkazaar s'arrête et regarde, prudence est toujours bienfaitrice, inutile d'avancer davantage, les bastons sont toujours source d'ennuis.

Les coups s'intensifient mais pas pour longtemps, une petite milice dont fait partie le garde qui a interpellé Valkazaar à l'entrée arrive au pas de course sur les lieux pour calmer l'empoignade, Valkazaar s'écarte pour les laisser passer.

Il s'en suit 2 arrestations et les individus sont emmenés avec les gardes vers le poste de la milice.

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Je suis Valkazaar - semi-elfe - Guérisseur lvl1.
Pour moi, un RP inclue l'intéraction avec d'autres PJ, si vous me croisez quelque part de près ou de loin, n'hésitez pas à mettre votre grain de sel dans l'histoire, c'est plus sympa de trouver des éléments nous obligeant à s'adapter ! Merci d'avance


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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Sam 1 Fév 2014 17:18 
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[ les portes de la ville ]

L'artère principale de la ville offrait à un homme qui avait plus l'habitude de vivre dans un milieu sylvestre, un spectacle très prenant. Cendor ne savait plus où donner de la tête. Par ici des étals débordant de tissus aux mile couleurs, par là un boucher qui découpait sa viande avec dextérité et précision. Et le tout dans un brouhaha qui rendait chaque conversation presque impossible à tenir. De ce côté là il était plutôt tranquille car il voyageait seul.

Se remémorant les conseil de son père il gardait toujours une man posée sur sa bourse, au cas où. Pour le moment il ne savait pas trop par dans quelle direction se rendre. Il se laissait portait par le flot de la population qui se pressait, se poussait. De temps à autre un îlot de tranquillité se formait pour laisser la place à une patrouille qui passait par là. Les gens leur laissaient la place, sans bien y faire attention, ni les ignoraient non plus. Cendor se demandait si il pouvait compter sur l'honnêteté des forces de police. Se sentant un peu submergé par ce trop grand nombre de gens, il se sentait un peu mal à l'aise. Il se replia contre un mur d'une habitation et souffla un peu. Trop d'émotion pour une même journée. Il repéra une vieille dame qui allait s'appuyant sur sa canne. Il l'aborda.

-Bonjour l'ancienne. J'aimerai trouver une auberge pour me reposer et manger un morceau. Tu connaîtrais pas une adresse?

La vieille lui lança un regard mélangé de surprise et de colère d'être apostrophée de la sorte.

-Quel toupet! Pour qui vous prenez vous? Ne vous a t on pas appris la politesse? Jeune malotru!
-La paix! Je ne cherche qu'à me reposer. Je ne veux importuner personne.

La femme renifla un coup et détailla l'homme devant elle. Elle remarqua sa tenue qui n'avait rien à voir avec celle des jeunes hommes de la ville. * " Encore un pecnot "* se pensa t elle.

-Vous n'avez cas aller à l'auberge de la tortue guerrière. L'adresse a bonne réputation.
-Merci du renseignement. Dans quelle direction puis je la trouver?

La femme lui donna la direction à suivre et l'itinéraire et le quitta en maugréant sur l'irrespect des jeunes d'aujourd'hui.

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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Ven 16 Jan 2015 17:18 
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Localisation: En mer
<<<


Comme d'habitude, la rue est noire de monde. Bruyante, impolie et stupide. Des conditions exemplaires pour me mettre de mauvaise humeur. Je me fabrique une voie. A coups d'épaules, de coudes et d'une agilité commune à tous ceux qui emprunte cette rue quotidiennement. Mais malgré cela il y a des accidents. Des chariots qui se rentre dedans, des gens aussi. Comme cette gamine qui me fonce droit dans les jambes. Nous nous arrêtons tous les deux.

Elle, parce qu'elle se retrouve le cul par terre. Moi, parce que je résiste à la farouche envie de la piétiner. En la voyant ainsi, terrorisée, au bord des larmes, serrant contre elle sa stupide poupée, je ne peux m'empêcher de ressentir une immense sensation de supériorité. C'est comme ça que je veux voir les habitants de cette ville. Ramper sur le sol, me craignant moi et mon bienfaiteur.

Je me mets à genoux et l'attrape sous les aisselles pour la remettre sur pied. J'ébouriffe ses fins cheveux blonds et essuie d'un doigt la larme sur sa joue.

" Pas de bobo ? "

Une femme accoure, probablement son idiote de mère à en juger par la ressemblance. Elle s'excuse, sincèrement.

Je souris puis me redresse, signalant qu'il n'y a pas de mal. Cette mère me rappelle quelque chose de familier. Ce n'est pas son visage ni sa voix. Non, c'est son odeur. J'ai déjà senti l'odeur du parfum qu'elle porte et avant qu'elle ne disparaisse avec son abominable rejeton dans l'océan de chair, je n'hésite pas à lui demander le nom de son parfum.

>>>

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Dernière édition par Eldros Rougine le Mar 5 Jan 2016 16:54, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Ven 27 Fév 2015 06:01 
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Alors que tu t'approche de l'auberge, un tintamarre attire ton attention. Non loin de toi adossé sur le mur d’une auberge jusqu’alors inconnue, un mignon garçonnet aux yeux émeraude, à peine âgée de sept ans, frappe sur une vieille épaulière rouillée à l’aide d’une épée courte en mauvais état en criant à tue-tête :
Image


« Oyé, oyé nobles gens, aidez-nous à sauver les sinolgures, espèce menacée d’instinction ! Sauvez les sinolgures et une bourse pleine de yus vous sera remise en récompense. »

_________________
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À votre service, pour le plaisir de rp !


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 Sujet du message: Re: La Grand-Rue
MessagePosté: Ven 27 Fév 2015 14:08 
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Intervention 2 pour rp pré-quête 31

Pour Arliéron


Le garçon sourit en voyant l'homme, content d'avoir attiré l'attention.

«Il n'y a pas d'âges pour sauver les animaux en danger. Et non, ce n'est pas un jeu monsieurs. Nous sommes jeunes, c'est pourquoi nous avons besoin d'aide de combattants expérimentés... Les sinolgures sont de magnifiques bêtes... mais pour en savoir plus, vous n'avez qu'à passer cette porte » Dit-il en pointant du montant la porte de l'auberge à sa gauche.

_________________
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À votre service, pour le plaisir de rp !


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