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 Sujet du message: La taverne du Paladin
MessagePosté: Dim 26 Oct 2008 20:35 
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La taverne du Paladin


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Une des nombreuses tavernes de Kendra Kâr. Celle-ci est plus particulièrement fréquentée pour son ambiance joviale même si, bien évidemment, il finit parfois par y avoir des bagarres qui éclatent. Nombreux voyageurs voulant faire la fête sont de passage. Un petit orchestre improvisé dans le fond de la salle joue une musique enjouée qui se propage jusque dans la rue.

Peter Rhel, le tavernier rondouillard, est considéré comme la personne la plus bavarde de tout Kendra Kâr. Quand on le lance dans une discussion, plus rien ne peut l'empêcher d'agiter sa langue. Ce tavernier est réputé pour sa colère en cas de règlements de comptes physiques dans son établissement ! Gare à vos humeurs !

Les Yus dépensés ici ne seront pas diminués de votre bourse.

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Chibi-Gm, à votre service !


La règle à lire pour bien débuter : c'est ICI !
Pour toutes questions: C'est ici !
Pour vos demandes d'interventions GMiques ponctuelles et jets de dés : Ici !
Pour vos demandes de corrections : C'est là !
Joueurs cherchant joueurs pour RP ensemble : Contactez vous ici !


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 Sujet du message: Re: La Taverne du Paladin
MessagePosté: Jeu 1 Jan 2009 22:48 
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< Rues de Kendra Kâr>

Nathùlcien entra dans cette taverne en fredonnant toujours d’un air enjoué et regarda autour d'elle d'un air perdu. Elle s'avança maladroitement vers le comptoir. Du mouvement d'une enfant observant sa mère en train de préparer une pâtisserie elle s'appuya sur celui-ci et se pencha d'un air taquin mais timide. Elle s'adressa alors au tavernier d’une voix cristalline:

" Euh... Excusez-moi mais, pourrais-je avoir une coupe d'hydromel s'il vous plait?"

Le tavernier se retourna vers elle et lui répondit d'un air sympathique:

"Mais bien sur mademoiselle..."

Il la servit tranquillement tout en jacassant sur Monsieur Untel qui avait dit à Unautre que sa viande laissait à désirer. Nathùlcien se contentait de le regarder en souriant et en acquiescant jusqu'à ce qu'il lui pose le verre devant elle.

"Je vous remercie monsieur."

Elle alla enfin s'asseoir dans un coin sombre avec sa coupe à la main puis se remit à fredonner et à savourer la chaleur de la pièce. La musique jouée par l'orchestre la berçait tranquillement mais elle continuait à chanter doucement cette chanson qui l'obsédait depuis son... "réveil" dans cette lointaine forêt.
Après avoir fini sa coupe elle s'endormit profondément, la tête posée sur ses bras croisés, sur le bois sombre de la table se laissant emporter par des songes sans-queue-ni-tête qui l'habitaient chaque nuit...
Des éclats de rire, des enfants dans des arbres... Du feu! NON! Courrez les enfants! Des hurlement bestiaux puis enfin ces ricanements horribles. Ils approche... Une hurlement strident, son hurlement... La douleur et puis plus rien... Juste l'inconscience mais son esprit sans cesse aux aguets...


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 Sujet du message: Re: La Taverne du Paladin
MessagePosté: Mar 10 Fév 2009 20:03 
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Nous entrâmes dans la chaude atmosphère du lieu fréquenté, taverne que j'avais pris soin d'éviter toute la journée pour écarter les questions qui suivaient mon sillage si étrange; questions à la méfiance grandissante, même informulées, parsemées de sentiments de dégoût et d'hostilité dont je préférais me passer. Pourtant, j'étais là, tiré en avant par une jolie jeune femme tout à fait à son aise dans une grande salle bondée.
Je soupirai : après tout, que faire, maintenant? Reculer m'était inacceptable; ce serait une grande défaite.

Un groupe au fond de la salle jouait une musique pour le moins dans l'humeur des occupants; occupants assis autours de lourdes tables de bois usé et noirci par les années de services. Quelques bougies disposées çà et là complétaient l'éclairage de deux grands lustres aux flammes vacillantes dans la fumée de l'établissement.
La taverne du Paladin me fit frissonner d'un soudain dégoût: tant d'odeurs, d'espaces souillés par les relents sombres de faibles qui trouvaient dans l'alcool leur seule rédemption.

Émeline me fit signe d'avancer, remarquant que j'étais redevenu aussi sombre que dans le parc, attitude que je ne cherchais plus à cacher. Je me trouvais devant la porte, parcourant la salle des yeux. L'humaine m'indiqua une table près de l'estrade où un jeune couple discutait autours de bières. Elle leur fit signe, et ils la saluèrent d'un sourire : elle devait donc les connaître. Nous n'étions pas là par hasard...

Je m'avançai, sans aucun sourire de sympathie, tandis que la jeune femme me montrait déjà du doigt à ses amis. Ces derniers me regardèrent d'un œil surpris où se côtoyaient également crainte et intérêt. Le jeune homme semblait plutôt sur de lui. Il avait un visage aux traits épais, des yeux renfoncés et verts. Quant à ses cheveux, ils étaient si courts que son crâne perçait au-travers.
Sa compagne m'invita à m'asseoir, ample habit de cuir noir soutenant une poitrine charnue, surmontée d'un visage souriant aux joues roses et aux cheveux blonds, attachés derrière sa tête.
Je m'assis. Émeline n'avait cessé de montrer sa bonne humeur, soufflant quelques mots à ses amis que je n'avais pu entendre : la musque et le bruit de fond des rires et des paroles couvraient tout. Cette dernière se pencha au-dessus de la table, voulant s'adresser à tous :


"- Anarazel, je te présente Thilac et Oleasa, deux amis avec qui j'aime passer mon temps. Elle se tourna vers Oleasa qui n'avait cessé de sourire. Anarazel est nouveau à Kendra Kâr, je lui ai promis de lui faire visiter celle-ci et de lui présenter ses habitants."

Malgré le poids qui en moi oppressait ma foi, je senti naitre le sourire de ma Sombre Déesse sous mon masque enfin emboité. Ainsi, la jeune femme avait décidé de me présenter à ses amis; moi, créature pour le moins étrange. Je décidai de ne pas perdre une seule minute. Le plan qui en moi avait germé des suites de mon échec au cloché s'était vite adapté, encore plus sournois et plus sombre.

(...Et derrière-moi naissent la discorde et le désordre. Devant n'est que l'illusion de l'ordre. En tout et pour tout, je suis l'émissaire du changement, et du temps qui passe : un souffle de vengeance!)

Je me penchai à mon tour après avoir commandé au tavernier une chope de bière, le regard rouge plus malicieux que jamais, mon immuable sourire en coin:

"- Il y a une chose qu'Émeline n'a pas précisée à mon propos : je ne suis que peu enclin à me montrer dans des lieux publics, et vous comprendrez aisément pourquoi. Cependant maintenant que je suis ici, que j'ai commandé à boire, vous me voyez contraint d'accepter un tel lieu, une telle ambiance festive. Mais une question en moi monte soudain lorsque je vois la gratuité qu'offre l'alcool, triste acteur de l'oisiveté : vibrez-vous sur le même rythme qu'eux?"

J'embrassai la salle des deux mains. Les sourires avaient disparût sur le visage d'Émeline et d'Oleasa, laissant place à une attitude de surprise défaite. Ce fut alors que je pris conscience de ce que je jouais ici : j'étais différent, et déjà je m'attaquai à ceux qui auraient très bien pu m'accepter. Cela ne fit qu'affermir ma détermination : il me fallait plus de compagnons rejetés et déchirés, plus de solitude. Ma Sombre Déesse était mon guide, à tout jamais.
Ce fut Thilac qui prit la parole, voix grave. lui seul semblait avoir saisi mes paroles; les deux jeunes femmes ne revenant toujours pas de mes premier mots.

"- Nous sommes de cette ville, nous sommes étudiants : notre oisiveté est une récompense bien méritée face à nos longues heures de travail..."

Je le coupai net :

"- Une récompense? travaillez-vous ainsi pour être oisif, vous noyer dans la bière? Ne travaillez-vous que pour avoir le droit d'oublier, et plus encore, vos labeurs vous donnent donc le droit d'agir de manière plus libre? Prenez l'exemple extrême du héros : voudriez-vous faire des actes héroïques dans le seul but d'avoir de justes compensations, et ainsi tout vous permettre? "

Il voulu répondre, mais je rehaussai le ton, couvrant presque le vacarme :

"- Voyez ce que je déteste donc chez les gens de votre race; ils n'agissent et ne créent que pour pouvoir en contre partie se laisser aller. Mais vous n'irez ainsi jamais bien loin..."

Je me tus, le visage dans le vague. L'attitude de chacun avait viré à la consternation. Bien sur, ce que je disais n'était formulé que dans le but de les énerver.

( Mais que de vérités les plus grands sages n'ont cherchées à assouplir en les relativisant! Ce que je dis est sans doute plus fondé que leur propre vision de ce qu'ils sont...)

Émeline, en proie à un quelconque sentiment d'obligation face à ses amis, me prit le bras, le secouant gentiment :

"- Pourquoi ne pas prendre du bon temps, plutôt que vouloir parler sérieusement: je te montre ici la véritable humeur festive de la citée!"

Je ris à gorge déployée, ce qui fit se retourner quelques occupants de tables voisines. Le tavernier m'apporta une bière, que je bu d'un trait, une pensée sombre à l'esprit : quel paradoxe j'affichais ici!
Puis je répondis à Émeline, d'une voix grave :

"- C'est justement de bon temps dont nous parlons; et je soulignai à l'instant que je n'avais que faire de celui-ci : il n'est que mode de l'oisiveté et de la paresse!"

Embarrassée et désolée, Émeline se renfonça sur sa chaise, tandis qu'Oleasa se levait, prétextant un besoin urgent pour quitter la table devenue champ de bataille sous l'impulsion d'un être difforme. A ses yeux je devais maintenant mériter la haine que la plus part des gens pourraient me vouer de part mes différences.
Thilac et Émeline me regardèrent, les yeux pleins de reproches informulés. Puis l'homme se tourna vers la jeune femme, et parla doucement. Mais pas assez pour que je ne puisse l'entendre :

"- Qui est-il? regarde, déjà il pose une mauvaise ambiance... S'il te plaît, dis-lui quelque chose !"

Je saisissais la balle au bond : c'était là une trop belle occasion d'achever mon œuvre :

"- Je ne suis que le souffle tendre et innocent de votre vérité, mon cher ami. Que je pourrisse ou non votre soirée, peut me chaut : l'innocence peut se passer de tout justificatif!"

Et s'en fut trop. Il se leva, jura, et d'un air déçu aboya :

"- Être immonde, voudrais-tu donc régler cela à la loyale? Un combat en face à face est-il donc ton but?"

"- Que Non, répondis-je. Mon ami, je suis comme la conscience qui virevolte : les éclairs de ma lucidité ne sont que passagers, aussi puisqu'enfin j'ai la certitude de ce que j'avance, à savoir que vous êtes des êtres terrassés par le monde dont vous vous refusez à entendre le point de vue, je m'en vais vous laisser dans votre crasse puante - ces relents nauséeux qui finiront par vous étouffer."

je me levai d'un coup brusque, envoyant la chaise heurter la table, ce qui manqua de déstabiliser l'humain aux yeux maintenant exorbités. Je saluai ce dernier d'un grand geste théâtrale, excluant Émeline, et me faufilai entre les tables sans même me retourner.
Ce ne fut que dehors, que j'extériorisai ma grande satisfaction.

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Ecrire, c'est tuer, prier, délirer. Pour combler l'écart. Abolir l'Entre. Et n'y parvenir jamais. [Michèle Mailhot]


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 Sujet du message: Re: La Taverne du Paladin
MessagePosté: Mer 2 Déc 2009 02:17 
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Après avoir demandé aux riverains quelle était la taverne la plus proche, nos deux amis s'y rendirent aussitôt, à la cadence soutenue de Zephreïna, folle d'impatience de s'asseoir à une table pour entretenir son apôtre de la mission qui leur incombait à tous les deux. C'est alors qu'ils poussèrent les portes de la Taverne du Paladin, apparemment fière enseigne où régnaient chansons entraînantes et naïve gaieté d'aventuriers ronds comme des poires.

"Un cadre fort bien choisi pour y tenir conférence, mon ami. Je sens que de grandes choses vont se jouer autour de cette table, que Zewen lui même m'en apporte l'indéniable preuve du contraire que je ne saurais le croire!"

Zephreïna désigna ainsi une table bancale, la seule qu'il restait de libre, encore maculée de taches de quelque succulent vin rouge et de restes de gras de volaille, dont la qualité, à n'en douter, était telle qu'il commençaient à faire partie de la table elle-même. Nul doute ne faisait que cet établissement était des plus respectables, considérons juste que les serveuses avaient quelque mal à se dépêtrer des charmants jeunes hommes leur glissant intimement les mots doux que l'on donne généralement aux animaux, voire aux monstres, et qui, par un excès de galanterie, leur balançaient affectueusement des gerbes de bière en guise de remerciement de leurs avances refusées.

Effectivement, il y avait du pain sur la planche pour ces si chanceuses serveuses.
Notre admirable Wiehle s'enquit alors d'aller chercher le tenancier lui-même pour lui faire sa commande, sans même vraiment demander à son "apôtre" ce qu'il désirait:

"Deux plats du jour, tavernier, ainsi que deux Hypocras, à la table du fond! Tiens, voici pour les consommations."

Le tenancier acquiesça, tout en posant derrière lui un verre qu'il terminait de nettoyer - et oui, messieurs dames, le gérant d'une taverne se doit continuellement d'être en train d'essuyer un verre, car, au grand diable, si nous le voyions faire autre chose, il perdrait totalement en crédibilité - :
"Sans problèmes ma p'tite dame! Ce sera sur ta table aussi vite qu'il m'en faut pour dire mon nom en entier, et je peux te dire qu'il est court! C'est normal ça, au fil des générations, il s'est raccourci, avant c'était..."

Zephreïna avait déjà tourné les talons lorsqu'il se retourna, ce qui coupa net la conversation - si conversation il y pût avoir - , et d'un pas prompt, se dirigea vers les cuisines.

Zephreïna revint alors auprès d'Hawk, une (ou deux) question(s) la turlupinait:

"Hawk, avant de commencer à parler de notre mission, j'ai une question à te poser... As-tu des nouvelles des autres apôtres? Ou sont-ils? Quand et où dois-je les rencontrer? M'attendiez-vous depuis longtemps? Comment dois-je les trouver? Est-ce eux qui viendront me chercher?..."


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 Sujet du message: Re: La Taverne du Paladin
MessagePosté: Ven 4 Déc 2009 22:42 
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Je regarde Zephreina devant moi, ses hanches se balançant de gauche à droite dans un rythme qui m’envoûte progressivement. Mon esprit s’embrume, je ne vois plus qu’elle dans les rues, c’est comme si les passants se sont volatilisés. Elle s’arrête pour demander notre chemin aux passants, sa douce et mielleuse voix vient charmer mes oreilles, le son faisant vibrer de façon harmonieuse mes tympans comme la douce brise d’été venant caresser mon visage quand j’étais allongé sur les plages de l’océan du guerrier oublié.

(Je n’ai jamais su pourquoi cet océan s’appelait ainsi, mais il était d’un bleu azur, le bleu qui fait penser au paradis, à la liberté et à la paix intérieur.)

Puis elle repartit, je suis à quelques pas derrière elle, mais je ne perçois pas son parfum et mon esprit me remémore son odeur suave, attirante, charmeuse et rêveuse. Je ne peux pas dévier mes yeux une seule seconde de sa somptueuse silhouette. Je n’ai jamais vu une femme comme elle, j’ai encore du mal à y croire et j’en arrive même à vouloir me pincer le bras pour me réveiller.

(Mais supposons que je rêve. Si je me réveille où me réveillerais-je ? Dans les geôles du château de Sukmal ou bien encore dans une vieille taverne où je décuite.)

Nous arrivons enfin devant une taverne, j’ouvre la porte à Zephreina puis la suis. Une fois à l’intérieur, des chansons festives se font entendre dans tous les recoins de la pièce et il y a même plusieurs aventuriers qui sont éméchés. Cela me rappelle bien des souvenirs, quand j’étais à leurs places, il n’y a pas encore très longtemps. J’ai sombré dans l’alcoolisme quand je me suis vraiment senti seul dans mon monde. L’isolement me poussa à boire pour me changer les idées, mais la boisson me faisait me sentir encore plus seul et donc je buvais encore plus, j’étais entré dans une spirale sans fin.

(La seule chose de bien dans mon emprisonnement se fut que je n’ai pas pu toucher une seule goutte d’alcool pendant quelques années. J’y ai suivi une cure en somme.)

Zephreina me regarde, ses yeux sont magnifiques et elle me dit :

"Un cadre fort bien choisi pour y tenir conférence, mon ami. Je sens que de grandes choses vont se jouer autour de cette table, que Zewen lui-même m'en apporte l'indéniable preuve du contraire que je ne saurais le croire!"

Elle me montre une table où nous pouvons nous asseoir. En m’approchant, je peux voir que la propreté de celle-ci laisse un peu à désirer. Il y a des restes de nourriture et de boisons, certainement du vin rouge vu la couleur. Je regarde autour de moi et vois des serveuses certes mignonnes, mais pas digne de la beauté de Zephreina. Je ne m’occupe plus que regarder la somptueuse femme qui se trouve à mes côtés, je souhaiterais à nouveau la serrer dans mes bras et pourvoir à nouveau sentir son corps contre le mien pour que mon énergie nous traverse à nouveau. Je m’installe à la table et ma douce compagne part voir le tavernier.

(Que va-t-elle me commander sans connaître mes goûts ?)

Je ne peux pas entendre ce qu’elle dit au tavernier avec le bruit présent dans la salle. Après quelques instants, elle revient vers moi et s’installe à la table pour me demander :

"Hawk, avant de commencer à parler de notre mission, j'ai une question à te poser... As-tu des nouvelles des autres apôtres? Où sont-ils? Quand et où dois-je les rencontrer? M'attendiez-vous depuis longtemps? Comment dois-je les trouver? Est-ce eux qui viendront me chercher?..."

(De quoi me parle-t-elle ? Je viens juste d’arriver ici moi, je ne sais pas qui est le Zewen dont elle me parle à par qu’il s’agit de son dieu. Puis de quels apôtres me parle-elle ?)

Je plonge mes yeux à l’intérieur des yeux et lui réponds :

« Je ne sais pas du tout de quoi tu me parles. Je ne suis ici que depuis tôt ce matin, je ne peux pas t’aider ou donner des réponses à tes questions. Ton dieu devrait pouvoir t’aider pour ceci. »

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 Sujet du message: Re: La Taverne du Paladin
MessagePosté: Mar 16 Fév 2010 21:12 
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Face aux innombrables questions existentielles que lui posait Zephreïna, son charmant interlocuteur semblait perplexe, et sa réponse le fut tout autant :

« Je ne sais pas du tout de quoi tu me parles. Je ne suis ici que depuis tôt ce matin, je ne peux pas t’aider ou donner des réponses à tes questions. Ton dieu devrait pouvoir t’aider pour ceci. »

Tout un monde s’effondra pour la voleuse. Elle qui n’aspirait qu’à entreprendre cette mission entourée de ses apôtres, en tout cas du premier, et voici que celui-ci est amnésique et n’a plus aucune conscience de Zewen, et du Grand Plan.

(Quel gâchis, autant de possibilités anéanties par une défaillance mémorielle ! C’est injuste, mais ce n’est pas grave, je passerais du temps avec lui, et la mémoire lui reviendra, sans doute est-ce encore une épreuve de Zewen l’Unique, sûrement veut-il me mettre à l’épreuve une fois de plus.)

« Et bien excuses-moi, je suis allée un peu vite en besogne, j’ai dû te confondre avec mon apôtre, qui te ressemble comme deux gouttes d’eau je dois dire (Il ne va pas croire à ça, à moins d’un miracle…) »


Alors qu’elle se justifiait tant bien que mal, on servit ce qu’elle avait commandé : deux belles assiettes fissurées, emplies d’une charmante mélasse verte parmi laquelle on pouvait avec un peu d’imagination deviner blettes et céleri accompagné d’un monceau de viandes pourpres dont la lutte pour leur existence physique en ce monde semblait se traduire par des formes tant complexes qu’irréelles et inaccessibles. Tout ce succulent amas d’aliments laissait dégager un fumet des plus délectables, entre la subtile douleur funeste du trépas et l’acide picotement que l’on ressent à l’entrée des latrines. Le tout saupoudré allègrement des « couverts », deux bons gros morceaux de gras de jambons et de blancs d’œufs sur lesquels on aurait négligemment laissé quelques éclats de bois mal vernis et craquelés.

Le vin aux épices semblait être aussi bon que les matériaux solides présentées devant ses yeux et narines. Nous ne nous étendrons pas dessus, quoi que ce pût être instructif. A l’arrivée des assiettes et verres, accompagnés d’un
« bon appétit » encourageant de la serveuse, Zephreïna, saisissant les couverts , s’écria : « Hmmm ! Je vais me régaler ! » et en avala une bouchée avant de reprendre la discussion là ou elle l’avait laissée :

« Excuses-moi, il fallait que je goute absolument cela, ça sentait si bon ! je disais donc, comme tu n’as apparemment pas l’air d’être la personne que je cherche, veux –tu au moins m’aider à la chercher ? J’en serais ravie ! »

Alors que Zephreïna terminait sa phrase, et attendant sa réponse, elle rattaqua de plus belle son écuelle emplie du plat du jour qui n’était autre qu’un « faux-filet de porc à la sauce tartare et sa garniture de concassés de tomates à la Kendrane ».

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 Sujet du message: Re: La Taverne du Paladin
MessagePosté: Jeu 25 Fév 2010 13:07 
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La douce et belle Zephreina semble anéanti, confuse à mes paroles comme-ci tout ce qui l’entourait venait de disparaître subitement. Je ne voulais pas lui faire de mal, je me sens fautif maintenant, j’ai détruit les doux rêves d’une jeune femme. Ceci est impardonnable de ma part, je dois me racheter au près d’elle, mais je ne sais pas comment faire. Je regarde ses yeux, ils sont emplit de tristesse, ceci les rendant encore plus beau et plus froid en même temps. Ils me transpercent le cœur et l’âme, comme-ci j’avais reçu une lance en plein cœur et mon corps tombant à genoux, inerte et sans vie. Elle me dit :

« Et bien excuses-moi, je suis allée un peu vite en besogne, j’ai dû te confondre avec mon apôtre, qui te ressemble comme deux gouttes d’eau je dois dire»

Avant que je ne puisse répondre, on nous apporte notre repas. Je regarde le tavernier qui semble être un bon vivant car il est quelque peu rondouillard et les joues sont un peu rouges, ceci étant certainement lié à la consommation partiellement abusive. La jeune serveuse qui en passant et ravissante elle aussi nous sert. La pitance nous est apportée dans deux assiettes fissurées, ce que je trouve quand même inadmissible dans une auberge, mais je ne vais pas faire la fine bouche. Voilà des années que je n’ai pas eues de vrai repas, je reste retissant en voyant une bouillie verdâtre. Je n’essai même pas de deviner ce qu’il s’agit, en plus l’odeur me donne des envies de vomir. Je prends ma fourchette et donne des coups dans ce qui semble être un morceau de viande.

(J’ai l’impression d’être un gosse devant une assiette que sa mère vient de lui présenter tout en sachant que son fils n’aime pas ceci.)

Le vin qui nous est servi me semble tout de même plus agréable que la nourriture, mais je ne dois pas non plus que me nourrir de liquide. La demoiselle nous souhaite un bon appétit mais le mien risque quand même d’être limité. Je regarde Zephreina prendre ses couverts comme une enfant heureuse d’avoir un repas et s’exclama : « Hmmm ! Je vais me régaler ! » Puis elle porte de la nourriture à ses lèvres pulpeuses et tendres. Je peux voir le parcours de la fourchette jusqu’à ses lèvres, j’ai l’impression que cela dure une éternité puis elle referme sa bouche sur les dents de l’ustensile puis le retire. Une fois sa mastication et déglutition terminé, elle me dit :


« Excuses-moi, il fallait que je goute absolument cela, ça sentait si bon ! Je disais donc, comme tu n’as apparemment pas l’air d’être la personne que je cherche, veux –tu au moins m’aider à la chercher ? J’en serais ravie ! »

Je peux voir un sourire apparaître sur son visage, ce sourire vient me réchauffer le cœur. Elle m’enlève le poids que je me suis mis sur les épaules, je ferais tout pour elle, je donnerais ma vie si cela est nécessaire. En attendant ma réponse, elle se remet à manger de façon encore plus joviale comme s’il s’agissait de son dernier repas. Je décide de lui donner immédiatement ma réponse :

« Ne t’excuses pas, fais-toi plaisir en mangeant. Pour tout te dire, je ne sais pas qui je suis réellement moi-même. Pour moi, hier j’étais un être humain et aujourd’hui je suis cette créature recouverte de poils. J’étais en prison, je m’évadais et là je me retrouve à côté de toi, je me sens bien, je me sens revivre, tu me donnes l’envie de profiter de cette liberté. Mais pour ce qui d’être un de tes apôtres, je ne suis pas capable de te dire si je le suis ou non. Je serais ravi moi aussi de rester au près de toi. »

Je pose ma main sur la sienne et la regarde dans les yeux, des larmes de joie emplirent mes yeux, je me sens soudainement faible comme une fourmi entre les mains d’un enfant.

(Zephreina, je ne sais qui tu es mais tu as capturé mon âme et je souhaite que tu l’as garde pour la chérir.)

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 Sujet du message: Re: La Taverne du Paladin
MessagePosté: Mar 13 Avr 2010 02:18 
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(Puff qu’est-ce que je fais ici ?)

Ilios regardait l’enseigne «La Taverne du Paladin en se demanda s’il avait fait le bon choix. Il avait depuis peu sortie de la forêt pour traverser le lac de Hynim et finalement trouver une route menant à Kendra Kâr. Sur son chemin, il avait capté les dialogues des voyageurs à propos de cette ville affirmant qu’elle était tranquille et charmante. Il fallait qu’il se repose un peu de plus, le temps annonçais un orage pour la nuit et s’il retournait dans la forêt il serait tremper avant d’avoir fabriqué un abri donc il décida d’opter pour la ville.

Maintenant, il était là devant la porte de la taverne hésitant à entrer et à retourner en sécurité dans la forêt malgré l’orage qu’il allait bientôt tomber. Ilios n’aimait vraiment pas l’ambiance de la ville, ceci le rendait très nerveux, tant de personne dans un endroit si restreint. Il voyait des commerçants vendant leurs camelotes, des jeunes voleurs sans expérience qui essayait de dérober quelques pièces aux passants et même des gardes qui tentaient de faire leur travail comme ils le pouvaient; C’était pathétique. Cependant, les paroles qu’il avait entendu sur la ville était fondé : une ville propre (plus ou moins), accueillante, sympathique, pour l’instant personne n’avait prêté attention sur lui. Un record s’il comparait avec le peu de chemin qu’il avait parcouru depuis le sentier au porte de la ville.

Ilios prit une grande respiration et pénétra dans le bâtiment. Il arriva ce qu’il devait surement arriver, tous les visages se tournaient sur lui et une atmosphère au goût amère transperça la taverne durant quelques secondes, ce qui parut une éternité pour Ilios. Lorsqu’il recommença à marcher en direction du tavernier l’ambiance repris tant bien que mal son ambiance normale, mais sur son passage il entendit plusieurs murmurer :

-C’est un elfe
-Non impossible
-Mais regarde ses oreilles
-Ce bidule doit être un croisé


(«Un bidule », «un croisé»: Génial je ne suis qu’un objet. Voilà qui fera changement)

Il alla voir le tavernier et il lui demanda avec une voix désemparer de conviction :

-Une chope d’hydromel s’il vous plait

Le tavernier lui jeta à peine un coup d’œil :

-Il faut avoir l’âge.

-Je suis déjà plus vieux que vous.

Le tavernier dévisagea et l’examina de la tête aux pieds avant de lui servir son verre en lui demanda :

-Qu’est ce qui amène une chose comme toi à Kendra Kâr? Ce n’est vraiment pas ta place ici.

Ilios prit une gorgé et sourit :

-Il faudrait que je le sache moi-même et pour répondre à votre affirmation : Je n’ai aucune place sur cette terre.

Le tavernier esquissa un léger sourire puis retourna à ses occupations tandis qu’Ilios s’assit à une table pour finir sa chope. La taverne était composée majoritairement d’hommes souls chantant et dansant d’une façon non chancelante. Il vit aussi plusieurs tables de gens en pleine conversation, mais l’une d’elles l’attira plus que les autres, car le groupe d’humain l‘observait et riait à plein poumons. Ilios se dit qu’il était mieux de partir avant d’avoir des ennuis. Il vida sa chope cul sec et se dirigea vers la sortie suivit de près par le groupe d’étranger. Rendu à l’extérieur il entendit un des humains bafouiller :

-Et toi llle bâ-bâtard viens ici espèce de-de voll-voleur.

Ilios l’ignora et continua de marcher. Soudain il le pris par le bras.

-Et je je t’ai parlé, rend moi mon ar-argent.

-Je ne vois pas de quoi vous parler?

-C’est ça ça, tu me vols et et maintenant tu me ment.

-Vous êtes soul allez-vous couché humain.

Le bafouilleur sorti un couteau de sa main et attaqua, il l’esquiva la majeure partie de l’assaut mais la lame atteint sans problème le derme de son bras. L’un continua ses attaques, Ilios réussi à éviter la majeure partie des assauts, mais e tout de même plusieurs coupure.Cette action attira l’attention de plusieurs citoyens et ils commencèrent à faire un cercle autour de l’humain soul et d’Ilios et plusieurs cris retentir de tous les alentours du cercle.

-Et-vous là-bas

(Ouf les gardes)
En voyant les gardes arriver les humains s’entaillèrent une partie de leurs bras gauche.

-Qu’est-ce qui se passe ici ?

-Ce monstre nous a attaqués et nous nous sommes défendu du mieux que nous pouvons.

-Mensonge ce n’est pas vrai se sont eux qui m’ont attaqué d’après vous pourquoi j’ai toutes ces blessures.

Les gardes ne semblaient pas convaincu et vu qu’il n’était pas humain n’aidait pas à sa cause.

-Et bien Monsieur l’hybride elfe vous allez nous suivre.

-Mais je n’ai rien fait je n’ai même pas d’arme pouvant causé ce genre de dégâts.

L’un des gardes donna un coup de pommeau dans les cotes d’Ilios. Il en perdit le souffle et les gardes partirent avec lui. Sous le regard pesant des citoyens il cria :

-Personne n’est lucide dans cette ville

Et il reçut un coup de poing au visage.

(Et bien, la journée commence bien)

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 Sujet du message: Re: La Taverne du Paladin
MessagePosté: Mer 21 Avr 2010 12:06 
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Quelques cris venus de la rue le tirèrent de sa somnolence. Il regarda un temps la poutre noircie soutenant un plafond décrépi.


« Chambre miteuse pour une taverne miteuse »

Combien de temps avait-il dormi ? Sûrement un nombre d’heures assez restreint si on le comparait à celui de chopes bues la veille.
Le jeune loup se dirigea d’un pas lent vers la fenêtre d’où provenaient les éclats de voix. C’est à ce moment précis qu’il se rendit compte de l‘ampleur de sa migraine. Il doubla donc le nombre hypothétique d’hydromels commandés s’approchant ainsi du résultat final qu’il atteignit en rajoutant six chopes de plus : trois par jeune femme à demi nue sous les draps blancs de son lit. Il ne se souvenait même plus si il avait payé pour avoir ses deux beaux oiseaux de nuits ou bien si il avait du usé de ses charmes.

Dans la rue, un groupe se dispersait et une poignée de gardes emmenait un elf qui clamait son innocence convainquant peut la foule. Zéphyr s’en fichait un peu, il ne pensait pas à grand-chose. Malgré le froid, il ouvrit la fenêtre et s’assit en travers du rebord. Il sortie d’un pochette en cuir la flute noir qu’il aimait tant.

Ses doigts se posant avec légèreté sur l’ébène, il fermait les yeux. Une musique douce et lancinante envahit la chambre puis la rue et bientôt, il aimait à y croire, le cœur de la citée.


Il était temps de mettre son manteau et de quitter la chambre.




Vers : "Les rues de Kendra Kâr"

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 Sujet du message: Re: La Taverne du Paladin
MessagePosté: Mer 2 Juin 2010 19:10 
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Soudain un groupe armé arrive dans la taverne, je n’ai pas le temps de comprendre ce qui se passe ,car à la différence des autres, ils sont rentrés dans un fracas des plus assourdissant. L’un des hommes regarde dans toute la salle, je ne m’en préoccupe pas me disant qu’il s’agit certainement d’un groupe de soûlard qui cherche un nouvel endroit pour consommer de l’alcool. Je me replonge dans les yeux gris bleu de ma charmante Zephreina. J’aimerais pouvoir passer ma main dans ses cheveux, mais mes mains d’être humain et non de cette créature même s’il s’agit apparemment de ce que je suis réellement. Je n’arrive toujours pas à me faire à cette nouvelle apparence, ces pattes, ces poils, ces oreilles,… je tiens complètement de l’animal, je n’ai plus rien d’humain.

(Zephreina j’aimerais tellement que tu me vois comme j’étais avant et non comme je suis maintenant.)

Je commence à vouloir dire quelque chose à la charmante demoiselle qui daigne être à mes côtés. Une femme qui accepte de surmonter les regards qui sont tournés vers nous tout ceci à cause de moi. Tout ceci parce que je suis différent. Je sens un choc à l’arrière de mon crâne comme si je m’étais pris une enclume. Ma vision se trouble petit à petit, je vois le visage de ma Zephreina être pris de surprise puis tout devient noir plus un bruit, plus une image. Je revois des images de la vie de vagabond que j’ai vécue sur Manostrie, quand j’errais de ville en ville pour boire jusqu’à en perdre la raison. Ma seule amie étant mon épée et mon seul ami le temps qui s’écoulait m’amenant petit à petit vers la fatalité qu’était ma mort. Mais le temps m’a certainement guidé vers ce destin qui voulait que je sois capturé et enfermé pendant plusieurs années. Que je finisse dans ce monde inconnu et que je devienne cette chose. Ma condition de vie est quand même beaucoup plus intéressante ici malgré la peur de la population, mais être en vie et rejeté, est-il mieux que d’être à l’article de la mort ? Je ne sais pas, à l’heure actuelle je suis en vie et j’ai Zephreina qui me donne un point d’attache dans ce monde inconnu.

Soudain un flot d’eau comme un raz de marée me ramène du pays des songes. J’ouvre les yeux et d’un sursaut, je relève mon buste, je ne sais pas ce qui s’était passé. Je vois que des tables ont été renversées, il règne un certain chaos ici comme si une bagarre avait éclatée. Une serveuse se penche au-dessus de moi et commence à me demander quelque chose, je ne lui laisse même pas le temps de finir sa phrase que je l’agrippe par le col et la ramène au plus proche de mon visage pour lui dire :

« Où est Zephreina ? Où est la femme qui m’accompagnait ? »

Je peux voir une lueur de terreur dans les yeux de la jeune femme, je la sens tremblée entre mes mains. Je peux sentir le regard pesant des clients, des autres employés et du patron sur moi. Ils ont peur eux aussi, peur que je la tue d’un simple coup de griffes. Je relâche mon emprise sur la serveuse, la pression dans la pièce retombe quelque peu. Je m’excuse immédiatement en expliquant que je ne voulais pas réagir ainsi et que je tenais à Zephreina.

« Ils… ils l’ont emmenés avec eux. »

A cet instant précis, la lueur de la rage se mit à brûler à l’intérieur de mes yeux. La serveuse recula et les autres formèrent un cercle autour de moi. Je frappe le sol avec force la main ouverte puis je la referme lentement de rage. J’entends un cri de stupeur dans l’assemblée. Mes griffes raclent la crase et un peu de bois du plancher.

[i](Reste calme, ne t’énerve pas. Tu vas les effrayer encore plus qu’ils le sont.)

« Veuillez m’excuser. Je suis énervé de m’être fait avoir aussi facilement. Je tiens beaucoup à cette femme, c’est la première personne que j’ai rencontrée dans cette ville et qui a bien voulu me parler. Je pense comprendre votre peur face à moi, je suis complètement différent de vous. Moi aussi j’aurais peur si j’étais à votre place. Mais je pense que nous nous ressemblons tous quand il s’agit de sauver quelqu’un qui nous est cher. Je vous en prie dites moi vers où ils sont partis que je puisse la sauver. »

Tout le monde se regarde surpris, mes paroles auraient touché leurs cœurs. J’entends des murmures puis à nouveau un silence. J’en profite pour me relever, la rage s’est vite changé tristesse. Je ne sais pas si je pourrais retrouver Zephreina, mais je la rechercherais même si cela doit me prendre du temps d’autant plus dans un monde qui m’est inconnu. C’est à mon tour d’être pris d’étonnement quand la serveuse attrape ma patte entre ses deux mains pour me dire :

« Personne d’entre nous peut vous dire où ils l’ont emmenés. C’est la première fois que nous les voyons ici. Peut être qu’en cherchant et demandant en ville, on pourra vous répondre. Je peux seulement vous dire qu’un des hommes avait un tatouage en forme d’Azurion sur l’avant bras gauche.

- Je vous en remercie, je ne sais pas comment vous remercier pour votre aide.

- Je pense que la retrouver sera amplement suffisant. Par contre, je pense qu’il serait bien que vous alliez vous achetez des affaires pour votre périple. Car ne se promenez qu’habillé comme vous l’êtes ne doit pas aider les gens à vous faire confiance. »

J’ai un sourire un peu gêné qui se dessine, il est vrai que se promener en pagne ne doit pas aider. Je ressens à nouveau la chaleur douce et apaisante monté en moi, mes mains se retrouvent entourées du halo blanc de la dernière fois. Puis la main de la serveuse se retrouve entourée du halo à son tour. Elle ne bouge pas, je vois qu’il n’y a plus de peur dans ses yeux, mais de la joie. Tout fini par disparaître, elle me regarda avec un grand sourire puis me dit :

« Vous avez été béni par Gaïa, vous avez son don. Prenez soin de vous jeune guérisseur. Je vous conseille d’aller chez le vieux Moboutou. »

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 Sujet du message: Re: La Taverne du Paladin
MessagePosté: Mar 6 Juil 2010 18:55 
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La première chose que l'on vois quand on pénètre ici, c'est cet énorme bar. Il est en bois massif, couleur miel. Il est superbe, c'est le plus beau meuble de la taverne. Peter en est très fier. Il occupe toute la longueur de la pièce. Cette dernière est chaleureuse, les tables propres, le sol aussi. Un homme dans un coin joue au violon d'un air entrainant en tapant du pied. Il est accompagné par les clients enthousiastes qui tapent dans leurs mains.
D'un mouvement de tête, je cherche une table libre. J'en trouve une près du bar, et assez éloignée des autres clients.

(Parfait.)

J'ai à peine le temps de m'asseoir, que déjà Peter est là, son carnet et son crayon à la main.

"Bonsoir!"

"Bonsoir."

"Vous désirez?"

"Un steak s'il vous plais."

"La cuisson?"

"Bleue. Je vais prendre un pichet de vin aussi."

"Pas de problèmes. Je vous apporte ça."


Il s'éloigne en sifflotant par dessus le violon. Pour patienter, je passe un regard rapide sur chaque personnes présentes. La plupart sont des hommes, à grandes carrures, virils, et brutaux. Il y a tout de même quelques femmes.
Après coup, j'écoute le violon. J'aime beaucoup ce que le petit homme joue. C'est vraiment agréable, et joyeux. Il a l'air en transe, de vivre sa musique.

"Un steak cuisson bleue, et un pichet de vin. Tenez."


"Merci beaucoup. Êtes vous occupés, ou pouvez vous rester ici ? J'ai quelques renseignements à vous demander."

"Oui, j'ai quelques trucs à faire et je reviens de suite."

"Merci à vous."

Il s'en va. D'un geste gourmand et pressé, je saisis ma fourchette, mon couteau, et entame ce magnifique morceau de viande. Il est goûtus, parfaitement bien cuit. J'en ferme les yeux de plaisirs. Je savoure ce moment, car je sais que bientôt je me contenterais de maigres repas sur la route vers Bouhen.
Peter reviens, saisi une chaise, et me regarde attentif.

"Bien. Voila j'aimerais savoir si vous connaissiez Adalbert Derolis."

"Oui évidemment. C'est un de mes clients."

"Que pouvez vous me dire sur lui?"

"Il est grand, deux tresses rousses qui lui retombent sur les épaules et une grosse barbe. Il vis seul, et n'est vraiment pas un type agréable. Il cherche souvent les ennuis. Il habite près de la boutique de Lilo. D'ailleurs c'est bizarre je ne l'est pas encore vu se soir... Il ne devrais pas tarder à venir; c'est un habitué. Je suppose que vous ne lui voulez pas du bien, ce qui peut se comprendre facilement. Seulement c'est homme est très fort, donc méfiez vous tout de même. Voila je vous est dis tout ce que je savais sur lui."

"D'accord merci beaucoup."

Mon repas fini, je paye la note avec un petit surplus pour remercier Peter de ces informations, me remplis un verre de vin, et attends. Si il ne doit pas tarder, alors c'est parfait. Je n'ai plus qu'à attendre, et le suivre jusqu'à chez lui.
Après une heure d'attente, un homme immense correspondant à la description faite d'Adalbert entre. Je jette un coup d'œil à Peter qui me fait signe de la tête que c'est bien lui. Espérons qu'il ne sera pas trop long. L'homme imposant commande une énorme bière, qu'il sirote tout en jetant des regards noir sur les clients. Il s'arrête sur le violoniste, et grimace comme si la musique lui agressais les oreilles. Il descend la bière d'un coup, frappe la chope sur le comptoir et en réclame une autre. Il en bois cinq autres de la même manière, puis paye sa note et s'en va chez lui. Du moins j'espère qu'il s'en va chez lui.

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"Voici deux voleurs. Celui-ci est pauvre, et vole les riches.[...] Cet autre est riche et vole les pauvres." (Victor Hugo)

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 Sujet du message: Re: La Taverne du Paladin
MessagePosté: Sam 21 Aoû 2010 14:16 
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--> Les rues de Kendra Kâr

Des Hommes .... Imposants.
Des Elfes .... Gigantesques.
Des Lyikors .... Impressionnants.

Un Hobbit ... Et celui-ci en plus d'être petit était ridicule.

Oui je l'étais, avec mon visage d'enfant, ma taille de poney et ces ... Poils aux pieds!
Mais peu importait! Vêtu de mes haillons je m'avançai jusqu'au comptoir et commandai:

" - Une chope s'il vous plait!"

Mais personne ne répondit. Ca se bousculait de part à d'autre de la taverne; des vagues de rires s'ensuivaient et on pouvait apprécier le son des chopes qui s'entrechoquaient ça et là.
L'euphorie générale masquait avec aisance le chant de l'orchestre, qui s'entendait si bien dehors quelques minutes auparavant, au point de m'envelopper moi aussi.
Je m'approchai encore plus près du comptoir, bénissant ma petite taille qui me permettait de me faufiler entre les corps puissants des autres clients, excités par l'ambiance et déjà enivrés par l'alcool.
Mon agilité de Hobbit me fit parvenir jusqu'à un tabouret face au comptoir, sur lequel je m'assis avec autant de disgrâce que possible.

" - Une chope s'il vous plait!" Réitérais-je.

Mais tout continuait. Les hommes chantaient à tue-tête des chansons paillardes. Les femmes cherchaient leurs étreintes et riaient à s'en déchirer les poumons.
Tous les corps se mêlaient et chacun d'eux dégageaient une aura chaleureuse.
Je ne pouvais m'empêcher de sourire et de découvrir aux yeux de tous, ce sourire d'enfance innocente.
Pourtant j'avais soif et force était de constater qu'on ne m'avait pas entendu.
Raclant le fond de ma gorge, aspirant un grand coup, je m'exclamai d'une voix (voulue) grave:

" - Une chope !!!!!
- Oui petit, un instant! "

Un homme énorme, gras comme un lard, probablement le tavernier, s'était approché de moi. D'une voix cinglante il me dit :

"- Ici c'est moi le patron. Le chef. Tu vois ? Et eux, ce sont mes plus fidèles clients."

Il désignait de son gros doigt tous ces gens qui ressemblaient plus à une masse difforme tant ils étaient collés les uns aux autres. Ce n’était pas des gens ensembles, c’était une foule informe et trop compacte.

« - Moi c’est Peter Rhel, et comme je suis le chef, eux ils passent avant. Alors, le nain, t’attendra !
- Moi ? Un nain ! Je ne vous permets pas ! Foi de Hobbit ! »

Et je me trouvai ridicule. J’essayais désespérément de m’imposer parmi toutes ces grandes personnes, mais je n’y arrivais pas. Même assis sur le tabouret face au comptoir, ma tête dépassait à peine. Faisant de moi un être risible. On aurait cru à un enfant imitant son père. Essayant de se faire homme avant l’âge, c’était quelque part mon cas. Je n’avais que 49 ans. Je n’étais pas encore majeure.
Enfoui dans mes pensées, je rêvais à ce que j’aurais pu vivre et être ou ne pas être. Mais tout me rapportait à ma condition de Hobbit. Inutile de dire à quel point ma taille m’humiliait.
J’étais petit. Et personne n’écoutait les petits. Dorénavant je ne jouerais plus à ce jeu de dur à cuir. Je ne l’étais pas et il me fallait l’accepter. J’étais un Hobbit et il me fallait me comporter comme tel. Chasser ces idées noires, jouer de ma taille minime pour faire ma place.
Oui c’est cela !
Je serais Willow ! Willow le Hobbit!

« - Petit, voilà ta bière. Et bien mousseuse en plus ! Offerte par la maison.
- Ah enfin une bonne nouvelle ! Y a toujours autant de monde ici ?
- Oui. Ca te plait petit ? Y a de l’ambiance chez Pet’ hein ? »

Petit … N’avait-il pas d’autre mot à la bouche ?

« - Sympa de voir qu' y a pas que les Hobbits qui savent servir de bonnes chopes et faire la fête !
- Oui, mais faut se méfier ici. Toujours surveiller. Les gens deviennent violents sous l’effet de ma bonne brune !
- Ah vous êtes mariés ? Quelle joie d’avoir une femme! non ? Est-elle bonne avec vous ?
- Je parlais de la bière, petit … Notre spécialité ici, à la Taverne du Paladin, c’est la brune. Allez, trempes moi tes petites lèvres dans cette mousse ! Allez, m’incita-t-il. »

Je m’exécutai … La mousse sortit de la chope comme une vague onctueuse …
Une seule gorgée suffit à me sortir de cette torpeur psychologique. Le tavernier me fixait intensément, me sollicitant à donner mon avis. Un sourire déformé glissa sur son visage pour finir en une banane énorme quand je m’exclamai :

« - Enorme ! »

La soirée continua ainsi. A chaque chope que je goutais en tant que fin connaisseur, il attendait de moi que je commente cette chère boisson.
J’en oubliais presque l’alliance, le billet et le fait que je venais d’abandonner mon père. Comme ma mère 49 ans plus tôt.
La musique, les rires, le bruit de la bière versée dans les chopes, tout cela m’enveloppait et les rares femmes présente ici m’entraînèrent dans leur danse …
Ce fut une nuit vécue, folklorique, magique …
Ce fut la première nuit de Willow le Hobbit !

---> La Taverne du Paladin (RP avec Loys)

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 Sujet du message: Re: La Taverne du Paladin
MessagePosté: Sam 21 Aoû 2010 21:13 
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Alex et moi pénétrâmes dans l'auberge du paladin. Alors que mon ami se dirigeait vers le comptoir, pour commander des plats, je regardais autour de moi. Quelques personnes mangeaient déjà, d'autres étaient accoudées au bar, mais l'auberge était relativement calme. Je devinai en revanche que le soir il devait y régner un joyeux tintamarre.
Au fond de la pièce, des instruments étaient posés contre le mur. Sans doute ceux d'un orchestre de la veille. Je m'avançais pour les observer de près, passai entre deux tables vides, mais mon attention fut reportée sur autre chose. Quelque chose, ou plutôt quelqu'un, était allongé sur un banc. Il devait être un peu plus grand que moi, et au vu de sa position, il avait du apprécier la bière de l'auberge ce dernier soir. Il ronflait bruyamment, faisant vibrer ses narines dans un bruit disgracieux. De sa bouche ouverte s'écoulait un léger filet de salive. Vêtu plutôt chichement, il n'avait pas de chaussures. En un sens c'était plutôt logique : ses gros pieds nus étaient sales et poilus, et semblaient durs comme du cuir. J'en déduisit qu'il s'agissait d'un hobbit.
Je me penchais vers lui, il sentait l'alcool, mais contrairement a ce que j'aurai pensé, il ne sentait pas mauvais.

« Eh ? Eh ? » l'appellais-je en le secouant doucement par l'épaule.

Alex qui s'était glissé derrière moi ajouta :

« Qu'est ce que c'est que ce vilain hobbit saoul et ronflant? »

<Réponse de Willow>

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 Sujet du message: Re: La Taverne du Paladin
MessagePosté: Sam 21 Aoû 2010 21:44 
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---> La taverne du Paladin (Loys)


Saoul !? Ronflant ?!
Non je ne rêvais plus, on me traitait de sale Hobbit …
Comme si je pressentais la présence d’un danger, j’ouvris rapidement les yeux et sautait habilement sur mes pieds, bien en place pour combattre, la dague déjà brandie.
Pourtant ce fut une enfant, au visage si doux qui m’accueillit dans cette nouvelle journée.
Ces cheveux roux, ce fin nez et ces petits yeux verts malicieux faisait d’elle une enfant inquiétante.
Elle me dévisageait, attendant probablement que je parle.
Mais je ne savais toujours pas comment me comporter ni quoi dire étant donné avec quel dégoût me reluquait son camarade.
Je trouvais enfin quelqu’un de ma taille. Même plus petite ! Cela apaisa mes inquiétudes et tandis que j’abaissais ma garde et par la même occasion ma dague, un petit sourire de réconfort vint s’installer sur mon visage.
Ils continuaient de me fixer avec insistance.
L’un avec une curiosité palpable, l’autre avec un certain mépris.

La Taverne du Paladin (suite vue par Loys)

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 Sujet du message: Re: La Taverne du Paladin
MessagePosté: Sam 21 Aoû 2010 23:41 
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<Post de Willow>
-Ecrit avec Willow-

Je regardai avec stupeur le hobbit qui, en deux temps trois mouvements avait pointé sa dague vers nous. Il nous observa un peu et abaissa sa garde. Apaisé, il me fit découvrir toute la sympathie des hobbits.

Il me tendit chaleureusement la main en s'introduisant :
« Willow, votre ami. »
Un peu hésitante, je lui rendis sa poignée de main, et me présentai : « Loys, enchantée »
Il tendit également la main a Alex, qui le toisa et, sans réagir à son salut, répondit : « Alex »

«  Alex... Et vous êtes le père de mademoiselle ? »
Le jeune Kendran, d'abord outré, puis vexé croyant plus à une moquerie volontaire du Hobbit qu'à une maladresse, lui lança avec mépris:
« Hum. Je ne suis pas son père. Et cette jeune Kender n'a point à avoir honte de sa taille. Contrairement à vous ... »
Je regardai alternativement l'humain et le Hobbit sans vraiment comprendre l'origine de cette altercation. Alex regardait Willow hostilement et ce dernier répondit:

« Qui suis plus grand que mademoiselle. »
« Mais plus petit que moi » Asséna Alex.
La tension montait mot à mot, comme des coups portés précisément sur l'orgueil de chacun.
« Je suis un Hobbit! »
« Oui j'avais remarqué avec ta petite taille et tes pieds poilus. »
« Je suis un Hobbit! »
« Je sais, on ne peut reconnaître en toi un riche Kendran tel que moi. » Lâcha Alex avec condescendance, une main sur la hanche.

Un peu perdue, j'essayai de m'imposer entre eux deux :
« Arrêtez, arrêtez... Allons, c'est un malentendu! »
Mais ils étaient bien trop occupés à se lancer des railleries pour remarquer ma présence.

« Ta prétention te perdra, ami humain! »
« Et toi ta dague toute rouillée et ébréchée! Regarde moi ça! » Cingla Alex en sortant l'arme de son fourreau. Il l'examinait, riant presque. Je souriais également malgré moi. Mon ami avait raison, cette dague était ridicule.

« Venez vous attabler en attendant le repas. Je vous offre le pichet de vin! »
Le tavernier avait crié de son comptoir et marchait déjà en direction d'une table sur laquelle il posa la boisson.

« Asseyons-nous! Willow … Nous ferez-vous le plaisir de vous joindre à nous ? »
« Pour sûr! »

Je lançai un regard évocateur à Alex le sommant de se tenir tandis que Willow demandait au tavernier d'ajouter un couvert à la table.
Et c'est ainsi que nous nous retrouvâmes tous trois ensemble pour déjeuner.
Il y eu d'abord un long silence, mais il s'estompa vite tant le vin et la soupe servie étaient bons.
C'est dans la bonne humeur que nous fîmes connaissance, moi et Willow alors que mon ami Kendran restait plus en retrait.

<Post de Willow>

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Dernière édition par Loys le Dim 22 Aoû 2010 01:08, édité 1 fois.

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