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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 24 Oct 2010 16:29 
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La caisse entre mes mains, je me met à courir, plus lentement qu'à l'aller, afin que la caisse ne m'échappe pas des mains.
(Alors, où dois-je aller déjà ? Le m.... le marché !)
Je me mis en direction du marché, plein de fougue à l'idée d'avoir trouvé mon premier petit boulot.
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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Mar 26 Oct 2010 08:37 
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<De la grande forge d'Argaïe>

Les achats réglés et, en deux temps trois mouvements, Svengar fut dehors, se dirigeant d’un pas décidé vers la boutique de Lilo. Il plongea dans la foule plus dense à cette heure avancée de la matinée et remarqua à nouveau le nombre considérable de chariots qui se croisaient sur la route. En général, le nombre de chariots diminuait une fois que les livraisons matinales aux marchés étaient effectuées. Mais pas ce matin, au contraire et à tel point qu’ils formaient une double file sur les pavés et que les piétons circulaient de part et d’autres de ces deux files.

Svengar tenta de jeter un œil à leur cargaison mais un nain dans une marée d’humains avait autant de chance de voir par-dessus leurs épaules que de croiser un Elfe Blanc dans une taverne Naine. Il profita cependant de ce qu’une charrette s’arrêtait sur le côté de la route, au pied d’un bâtiment entouré d’échafaudages, pour constater qu‘elle était pleine de briques et de tuiles.

La charrette s’était stationnée devant l’échoppe d’un tanneur et un grand homme maigre au visage carré, aux cheveux coupés courts et à la moustache noire, sortit avec un air mi-soulagé mi-agacé.

« Enfin vous m’apportez ce qu’il faut pour réparer mon toit !! Vous avez bien de la chance qu’il ne pleuve pas, sinon, vous auriez eu de mes nouvelles !! »

Le livreur, qui se levait à présent de son siège, où il avait bloqué les rênes de ses chevaux de bats, avait la mine renfrognée de celui qui entend ce discours trop souvent. Il répliqua rapidement, comme si c’était une tirade bien rôdée, d’une voix chevrotante, presque agacée.

« Toute la ville me commande des briques et des tuiles, monsieur. Je ne peux pas en fabriquer plus et plus rapidement que ne me le permettent mes mains et celles de mes ouvriers. Il y a ici de quoi réparer votre toiture comme prévu. Dites à vos gens de décharger rapidement, j’ai encore beaucoup de livraison à honorer. »

Svengar s’éloigna de la charrette et le bruit du déchargement se perdit dans le brouhaha de la foule. Mais une scène similaire se déroulait un peu plus loin ; des hommes déchargeaient des briques d’une charrette tirée par des bœufs cette fois-ci et les montaient au niveau du toit grâce à un treuil à bras. En haut, sur la toiture, des couvreurs s’activaient avec leurs marteaux pour clouer les tuiles, d’autres rebâtissaient la cheminée.

Et ce fut ainsi tout du long des rues que Svengar emprunta pour se rendre à la boutique de Lilo à tel point que sur la fin du trajet, lui tout comme la plupart des passants avançaient le nez en l’air tant pour regarder l’activité de fourmilière qui régnait en haut, tant pour se prémunir d’une éventuelle chute de matériaux quelconque.

(Deux jours après la tempête et il règne en ville une activité fébrile. J’irais presque jusqu’à dire que la tempête a été bénéfique en donnant un grand bol d’oxygène au monde des travaux de bâtiment.)

A trois reprises, le nain aperçut un ramoneur, tout de noir vêtu et portant avec lui un seau de fer blanc et une grosse brosse aux poils métalliques dont le manche était un câble enroulé en larges anneaux sur son épaule. La couleur de sa peau était indistinctement noire, brune ou blanche.

« Sang et cendres, voilà bien un métier que je n’aimerais pas exercer. Toujours dans la suie et la poussière de bois avec cette vieille odeur de combustion mal terminée dans les narines. POUAAAAAH »

« Tu préfères peut-être l’odeur des égouts ? Ton Capitaine te trouve très fan de cet endroit. »

Le lutin, perché sur le nouveau casque et qui observait aussi l’activité sur les toits, avait répondu du tac au tac avec un franc accent ironique dans la voix et un sourire gentiment moqueur jusque derrière les oreilles.

« Aaaaah, toi hin !!!»

Svengar bougea la tête pour déséquilibrer le lutin et, lorsqu’il eut entendu assez de ‘héééééé’, de ‘wowowowowow’ et de ‘oula oula oula’ il se pencha en avant, les mains plaquées sur le rebord de la fontaine se trouvant en face de la boutique de Lilo.

Un petit plouf et quelques secondes sous l’eau claire plus tard, le lutin remonta à la surface en riant, de même que le nain riait à gorge déployée !
Izakimak nagea pour faire le tour complet de la fontaine et revint devant Svengar d’où il s’extirpa de l’eau fraiche sous les yeux des passants. Certains arboraient une mine scandalisée quand d’autres souriaient mais aucun n’intervint.

« Bon, c’est le grand moment d’aller régler mon ardoise au Nom de Valyus. Je te laisse te sécher ici pendant que j’y vais ? »

« Tu rigoles, je ne veux pour rien au monde manquer le baisé entre un nain et un elfe !!! Je viens avec toi, et c’est non négociable !!! De toutes façons, il te faut un témoin pour un si grand événement. »

« Gnia gnia gnia gnia gniaaaaaa. Bon allez, montes, qu’on en finisse !!! »

C’est donc un Nain résigné et un lutin dégoulinant sur l’épaule du premier qui entrèrent de concert dans la boutique de Lilo.

<Vers la boutique de Lilo>

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Car ils ont toujours été les meilleurs alliés des Nains


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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Mar 26 Oct 2010 08:58 
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Méroel avait passé environ une demi-heure sur sa chaise avant de décider de sortir de la Tour. Il était encore un peu fatigué de son apprentissage, mais il ne voulait pas perdre son après-midi en restant assis à ne rien faire. Il s'était donc lentement dirigé vers l'extérieur, passant devant tout un tas de personnes de la Tour qui ne lui prêtaient même pas attention. Une fois à l'extérieur, il était passé devant les gardes, sans même les regarder et s'était retrouvé dans les rues de la ville. Il avait remarqué le regard étonné d'une jeune femme, en passant les grilles de la tour, mais n'y avait pas prêté attention et avait continué son chemin.
Il pensait à ce qui lui arrivait depuis quelques temps, il était parti de chez lui pour apprendre la magie et avait galéré pour atteindre une grande ville, ou plutôt il avait eu du mal à persuader un vieil homme de le faire monter dans sa charrette. Une fois qu'il y avait été, il avait erré dans la ville pendant deux jours, avant de finalement faire une rencontre qui lui avait permis de découvrir la tour. Il n'y était que depuis la veille et pourtant il sentait que quelque chose en lui avait changé, il avait plus de connaissance, plus de pouvoir, mais aussi autre chose, sur laquelle il n'arrivait pas vraiment à mettre de nom, c'était une sensation étrange.

Méroel ne marchait pas depuis longtemps et déjà il se sentait fatigué, il n'était pas complètement remis de son entraînement de la matinée, même s'il avait pensé le contraire. Il regarda autour de lui pour trouver un lieu pour s'installer, ça ne le dérangeait pas lui de s'asseoir en plein milieu de la rue, mais sans adulte à côté pour prétexter un caprice, ça risquerait de faire trop bizarre. Il se souvînt qu'il y avait un jardin pas trop loin du lieu où il était, il commençait à connaître la ville tout de même, à force d'y avoir erré longtemps. Le seul soucis, c'était qu'il l'avait justement trouvé en se perdant et qu'il n'était pas sûr du lieu précis où il se trouvait. Il aurait très bien pu demander son chemin à un passant, mais il n'avait pas envie de parler, il voulait juste s'asseoir et, pourquoi pas, faire une sieste.

Il marcha encore un peu et aperçut le château de Kendra Kâr au loin au bout de la rue. En farfouillant dans le bordel que pouvait être sa mémoire, il se rappela que le jardin n'était pas trop loin, pour le coup, il était donc sur la bonne voie. Il s'avança de plus en plus, jusqu'à se retrouver avec le château devant lui et deux possibilités: gauche ou droite. Sachant qu'il fallait qu'il soit de l'autre côté du château, il savait que d'un côté ou de l'autre, ça ne changerait rien, il prit donc à gauche. Marchant encore, il passa devant un grand domaine, qui avait l'air très jolie, mais dont il ne connaissait pas le nom et enfin, il vit le lieu où il voulait aller et s'y dirigea presque en courant, s'il en avait eu la force.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Mar 26 Oct 2010 15:33 
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[:attention:] Tout n'est pas beau et rose dans ce texte : Sanglant. [:attention:]

Arrivée à Kendra Kâr. La foule se dissipait, les miliciens erraient comme des âmes en peine et au milieu de ces tristes sires...
L'homme. Un personnage à la même allure, même taille et même démarche. Ce genre de personne qu'on ne croise pas à chaque coin de rue. Il y avait peu de chance que ça ne soit pas lui. Or, au lieu de s'approcher de Hrist, il tourna les talons à sa grande surprise et avança lentement. Elle marchait en sa direction en pressant le pas. Elle venait de faire quelques mètres et l'homme accélérait déjà la cadence. Hrist s'interrogeait.
" Mais... Qu'est ce que cet imbécile est en train de faire?! "

L'ombre noire marchait de plus en plus vite. Hrist trottinait pour le rattraper. Un chariot passait alors entre elle et lui. Hrist perdait l'homme durant quelques secondes et lorsque son champ de vision était dégagé elle le vit en train de courir au loin de la grande rue pour s'engouffrer dans une ruelle.
Hrist, frappée d'une rage et contrariété soudaine sortit immédiatement la lame violette de son fourreau et couru après l'homme qui était la cause de son déplacement. Il s'amusait ouvertement avec elle et la Frémissante ne saurait le tolérer.

" Sale vermine !"

Elle entamait la course tandis qu'il s'engouffrait dans les ruelles de la cité blanche. Hrist bouscula une femme qui portait un panier de pommes soigneusement cachées sous un morceau de toile. La femme tombait à la renverse et les pommes roulèrent dans la rue attirant les affamés qui se piétinèrent pour les précieux fruits.
L'homme à la cape sombre courrait assez vite pour son âge mais était facilement reconnaissable au loin de part sa longue cape noire qui flottait dans les airs. Les cheveux d'or au vent, elle tentait opiniâtrement de le rattraper mais sa connaissance des ruelles et de la ville lui faisait cruellement défaut et elle se faisait peu à peu distancer.
Plus l'homme gagnait de la distance à chaque tournant, plus la colère de la frémissante grimpait en son âme. Elle ignorait totalement ce qu'elle allait bien pouvoir lui faire s'il n'avait pas une excuse valable à cette pitrerie!
Après avoir tourné deux fois à gauche et une fois à droite elle s'aventurait dans une ruelle où marchaient vers elle deux hommes visiblement ivres. L'un deux, voyant une femme qui courait en sa direction plaisanta avec son camarade et cria à Hrist, en ouvrant grand les bras :

" Moi aussi je t'attendais mon amour, viens donc m'embrasser !"
Hrist qui n'appréciait guère cette plaisanterie, songeait à passer à côté de l'homme, plus intéressée par sa cible que l'ivrogne. Celui ci désirant mener sa plaisanterie plus loin et aidé des relents de l'alcool saisit la Frémissante par le bras pour tenter de la coller à lui. Mauvaise pioche car elle n'avait pas rangé l'arme dans son fourreau.

Ivre de colère et d'agacement face à la bêtise humaine elle planta par réflexe l'intégralité dans la lame dans les bourses de son agresseur qui vit son visage rieur fondre dans une expression de souffrance immense. La colère s'exorcisait sur cet homme qui serrait le bras gauche de la femme à cause de la douleur. Il hurlait au point d'alarmer la ville entière. Son compère dans son dos n'avait pas vu la lame plonger dans son corps mais était effrayé et choqué de voir du sang sortir du pantalon de son ami au point qu'il ne su rien faire d'autre que te reculer.

Hrist forçait sur la dague, elle montait le plus possible jusqu'à atteindre le ventre. Le déchirement de la tenue de cuir et des viscères de l'ivrogne se mêlait à ses hurlements, il se pliait en deux lâchant la jeune femme qui dégageait la lame de ses entrailles. Elle administra un violent coup de genou en plein visage de l'homme penché à bonne hauteur. Il tomba en arrière grattant son ventre qui saignait abondamment par spasmes avant de s'éteindre dans un râlement. Face à la dépouille à la fois émasculée et éventrée de son compagnon, l'autre ivrogne se collait dos au mur, visiblement plus pâle que d'habitude et dépourvu de la moindre arme, il balbutiait des excuses, prétextant famille et enfants à nourrir dans l'espoir d'être épargné.
Hrist avait mieux à faire que de dissimuler un témoin, l'homme en noir avait passé depuis quelques secondes le coin de la ruelle. Elle recommençait sa course. La rage à demi-libérée suite à l'infamie qu'elle venait de commettre elle sentait des picotements dans tout son corps. Elle ne pouvait plus voir, à cause de son retard une simple ombre passer les ruelles à gauche ou à droite. Aucun indices supplémentaires ne lui permettait de le retrouver.

C'était une course relativement courte, mais par le manque d'habitude, elle fatiguait légèrement. Le corps de Silmeria était pincé de douleur dans les côtés à cause d'une mauvaise respiration dû à l'énervement de Hrist. La seule chose qu'elle put voir, c'était une porte se refermer dans une bâtisse. Une des seules qu'elle connaissait d'ailleurs. L'auberge où elle avait passé son séjour à Kendra Kâr. La rue était déserte. Si elle avait prit trop de retard au point de rater l'homme alors qu'il passait un tournant, elle avait peu de chance de le retrouver. Il ne lui restait plus qu'une solution : Entrer dans la taverne silencieuse.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Mar 26 Oct 2010 22:16 
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Méroel était en train de courir comme un fou dans les rues de la ville. La "fée" lui avait dit qu'une tempête allait avoir lieu et même s'il ne pouvait en être sûr, le vent qui se levait et la pluie qui était de plus en plus forte tendaient à lui donner raison. N'ayant pas trop envie d'être complètement trempé, encore moins de s'envoler, il courait à la recherche d'un abri.
Se rendant compte que la plupart des personnes continuaient leur train-train quotidien, mais avec un parapluie, Méroel se mit à crier.

-Va y avoir une tempête ! Va y avoir une tempête !

Le vent et le fait de courir faisaient que peu de personnes semblait entendre ce qu'il disait. De toute manière, qui croirait un enfant en train de courir dans la ville tout en hurlant ? Il y en avait tellement qui jouait à crier n'importe quoi, que les habitants avaient appris à ne plus entendre leurs bêtises.
Malgré ça, il ne pouvait s'empêcher de continuer à crier, en se disant qu'au bout d'un moment, quelqu'un d'autre allait bien donner l'alerte. Pendant ce temps, le vent continuait toujours de souffler, de plus en plus fort. Certains marchants commençaient à ranger leurs étales, pour ne pas voir leurs marchandise s'envoler, d'autres essayaient tant bien que mal de tout attacher. Une certaine tension commençait à se faire ressentir dans la rue, comme si les gens se rendaient compte que ce vent n'allait pas se calmer de suite et même, que ce n'était que le début.
Méroel, à force de courir n'importe comment, finit par trouver un endroit qu'il jugea parfait, qui allait tenir le coup et qui, en plus, allait pouvoir l'occuper durant toute la tempête : la bibliothèque. L'idée lui était venue sans raison, il savait juste que c'était un lieu qui avait dû en voir d'autres et qui, du coup, allait sûrement pouvoir tenir face à une tempête. Le seul soucis, c'était qu'il était allé totalement dans l'autre sens et qu'il ne connaissait pas assez la ville pour changer ses plans. Il savait où c'était environ, il ne lui restait plus qu'à y aller.
Il fit alors demi-tour et se mit à courir, dans l'autre sens. Le vent était encore un peu plus fort et il commençait à ne plus être trop supportable, par contre, il n'était pas encore assez fort pour risquer qu'il s'envole. Il se maudissait juste de ne pas savoir maîtriser suffisamment les fluides d'air, il aurait sûrement pu trouver un moyen de ne plus avoir à supporter ça.
Les gens tout autour de lui commençaient à disparaître, pour aller se mettre eux aussi à l'abri, les enfants se mettaient à brailler et les animaux à s'agiter de plus en plus. Ça ne promettait vraiment rien de bon pour la suite.
Coup de chance pour lui, il arrivait en vue de la bibliothèque, qui ne semblait pas vraiment être un point de regroupement important pour le moment. Il devait avoir été le seul à avoir pensé à ce lieu pour se planquer, les autres visiteurs et touristes avaient dû rester dans leur auberge de toute manière.
Il était enfin devant la bibliothèque alors même qu'il avait du mal à ne pas s'envoler et il était complètement trempé à cause de la pluie, mais c'était fini pour aujourd'hui. Il se retourna une dernière fois avant d'y entrer, pour voir quelques bricoles qui traînaient encore à terre qui étaient en train d'être malmené par le vent. La tempête allait sûrement causer un tas de dégâts... Décidant qu'il ne pouvait de toute façon rien faire de plus, il entra dans la bibliothèque.

=> La grande Bibliothèque

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Dernière édition par Meroel le Sam 30 Oct 2010 09:44, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 28 Oct 2010 02:29 
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C'est de là qu'elle vient.

Silmeria avait conservé le monopole du corps. C'est en quittant l'auberge de la tortue et après s'être rincé la gorge à l'hydromel et avoir dérobé un chiffon propre qu'elle avait trempé dans l'eau pour sa gorge qu'elle avançait paisiblement dans les ruelles.
Hrist devait être fatiguée, l'âme de Silmeria était en pleine forme mais le corps en lui même passerait bien une nuit de sommeil. Cependant, elle n'avait pas le temps. L'étranger avait demandé à ce qu'elle le rejoigne à la grande rue. Il avait sans doute ses raisons de ne pas être accompagné par la Sindel. D'autant plus que s'il ne pouvait approcher la cible, il pourrait compromettre le statut jusqu'à présent " neutre " de la femme.
Elle se colla dos au mur à un coin de ruelle et sortit l'épée. Elle utilisait la lame comme miroir pour inspecter la trace qu'elle avait à la gorge et la masquer au mieux à l'aide de ses cheveux.
Son visage n'avait pas les traits de fatigue qu'elle craignait, aucune cernes même légères, les lèvres conservaient leur couleur et ses yeux restaient vifs.

" Parfait. "
La Douce regardait le réseau sinueux des ruelles de Kendra Kâr et cherchait à ne pas retomber dans la même ruelle que celle où la Frémissante avait tué l'homme. La milice serait peut être dans le coin. Il fallait être discrète. Pour la dissimulation elle avait la cape avec le capuchon sombre. Ce dernier ne serait pas obligatoire, la capuche de la cape suffirait à cacher ce qui pourrait la trahir. Elle dégageait la cape de son sac en faisant tomber la fiole de soin à terre. A la grâce divine, elle ne s'était pas brisée sur le sol. La blonde avait beau ne pas être pessimiste, elle pensait bien que ce soin magique finirait par être très utile. De l'ongle elle tâtait la coupure, le sang avait coagulait mais elle désirait éviter que les cheveux ne restent dans le sang une fois dur. Silmeria ferma son sac solidement et le raccrocha à la ceinture. En enfilant la cape, elle s'assurait de dissimuler les éléments de son armure qui serait susceptible de trahir son identité. Les plumes notamment. Une fois prête et après s'être inspectée une nouvelle fois à la surface de son épée provoquant les râlements de Hrist quant à sa coquetterie démesurée elle se mit enfin en route.

Les ruelles étaient franchement mieux tenues que celles de Tulorim. D'ailleurs elle n'avait pas tué le traqueur qui lui en voulait, c'était dommage un combat de temps en temps pourrait lui permettre d'améliorer ses réflexes et d'éviter la situation passée à la taverne. Un corps de milice s'avançait dans la ruelle droit devant elle. Facilement reconnaissable, ils inspiraient probablement le respect et la force car la plupart des passants s'écartaient pour leur laisser le passage libre. Silmeria, elle, devait se mêler à la population, ne rester qu'une ombre. C'est donc comme les autres qu'elle se colla au mur laissait aux hommes armés le loisir de passer devant elle sans même la regarder.

La discrétion était quelque chose de complexe mais de réellement jouissif lorsque ça fonctionnait. Rien de très difficile pour cette fois, mais d'autres occasions viendraient probablement titiller ses talents de voleuse... Ou de tueuse, et c'était ce qui s'annonçait pour les prochaines heures. L'âme de Hrist perdait de son aura et Silmeria comprit qu'elle s'endormait doucement bercée par la promenade. Elle était donc seule et allait devoir traiter avec l'homme sans le soutien de la femme aux yeux de violette.

L'animation qui attendait à bras ouvert au bout de la rue indiquait la grande rue. Du moins, elle l'espérait car elle empruntait les rues au hasard sans trop avoir idée d'où elles pourraient bien la conduire.
Kendra Kâr était vaste et elle mettrait probablement du temps avant d'en connaître les recoins et les passages sûrs.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 11 Nov 2010 19:13 
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Le groupe de brigand ne bougeait pas et ne se méfiait même pas. Thorn contourna un étalage de fruit et légume et lança un regard au deux miliciens, ceux-ci répondirent au signal et s'élancèrent en même temps. Le premier garde frappa avec son bouclier un des brigand en plein visage. Le pauvre homme était inconscient par terre. Le deuxième garde rata son attaque et les brigands se sentant menaçaient sortir leurs armes. Il restait quatre brigands et Thorn engagea le combat avec l'un d'eux.

Il était grand et avait un lourd gourdin en bois dans à la main il semblait être en colère et voulait venger son comparse. Il s'élança sur Thorn qui esquiva sans mal l'attaque frontal. Il en profita pour blesser la jambe de son adversaire avec le manche de sa hache. Le brigand lança un cri de douleur, tout en tenant sa jambe. Thorn n'avait pas remarqué au début mais les gens du marché s'était écarté et formé un cercle autour du combat. Le nain lança un regard à ses deux alliés qui semblaient gérer le combat de leur côté. Thorn prit l'initiative et tenta une attaque sur le flanc de son adversaire. Le combat était difficile car il ne fallait pas tuer la cible. Cependant si le coups du manche de la hache arrivait à destination le bandit serait à terre. Cependant tous ne se passe pas comme Thorn l'espérait et un autre brigand aida son compagnon et donna un coups de poignard sur l'épaule de Thorn. Une légère entaille sur l'épaule se dessina laissant couler un peu de sang. La douleur lui faisait horriblement mal mais il ne pouvait pas abandonner se combat n'y même fuir il fallait qu'il continue. Son instinct de survie prit vite le dessus et Thorn entama une technique qu'on lui avait apprit il y à bien longtemps, la charge armée. Le nain couru très vite et mit sa hache horizontalement le long de son corps et poussa un long cri. Il frappa de chaque bouts de la hache un ennemis. Les deux hommes se retrouvèrent à terre en faisant une pirouette. L'impact avait était violent et ne laissait guère de chance à une parade. Thorn était satisfait de lui, mais la blessure la ramena très vite à la réalité. Les deux miliciens avait mit un autre brigand à terre, et celui-ci semblait légèrement blessé au flanc. Mais le dernier partit à toute allure, essayant de s'échapper.

Thorn entama alors une course poursuite suivit des gardes. Bousculant les passants, Thorn rattrapait le bandit petit à petit, les miliciens par contre se perdirent dans la foule. Un jour un nain célèbre à dit « Les nains sont d'excellent sprinteur, rapide sur le courte distance... » et c'était bien vrai Thorn attrapa le dernier malfrat dans une petite ruelle et le fit trébucher au sol. Celui-ci sortit une dague et Thorn parvint de justesse à arrêter le coups qu'y lui portait. Il fit une roulade sur le côté et donna un coups de manche juste derrière le genou du bandits celui-ci tomba à terre. Mais il tenta de lancé sa dague et Thorn esquiva de justesse la dague qui alla se planter dans un tonneau. Thorn se leva rapidement et prit un air menaçant.

- Vous misérables parasites empêchaient la prospérité dans Kendra Kâr, tout les brigands seront châtier si ils continuent leur méfaits !

Thorn prit sa hache la leva bien haut et frappa la main du brigand, lui coupant trois doigts. Un long cri de souffrance et de plainte emplit la ruelle, faisant froid dans le dos. Une éclaboussure de sang gicla un peu partout. Thorn se rapprocha un peu plus près de l'homme qui tenait sa main ensanglantée et qui était terrifié.

-Que tout les malfrats cessent leurs délits dans la rue où ils auront un sort bien pire.

Thorn donna alors un coups de pied dans la mâchoire du brigand et sorti de la ruelle. L'homme partit aussitôt en titubant et en tremblant, laissant une coulé de sang s'échapper de sa main. Thorn essuya sa hache délicatement et rejoignit les gardes.
Il fut surprit de voir Thorn sans l'homme et lui demandèrent se qui c'était passé. Thorn leur expliqua calmement se qu'il avait fait sous le regard médusait des deux miliciens.

- Si j'ai fait sa c'est pour que la mission soit une total réussite. Si on avait arrêter quelques malfrats d'autres auraient prit leur place et ainsi de suite. Se que j'ai fait là c'est rétablir l'ordre. La peur, voilà seulement se qu'ils comprennent. Notre « ami » va tout raconter aux autres et montrer sa main, la peur les fera arrêter tout leurs actes illégaux.

Thorn était sur de son plan et il est vrai qu'il était indéniable qu'il marcherait, cependant, ce plan était cruelle et bafouait tout ordre morale. Le sang froid qu'avait eu Thorn à prononçait son récit faisait pâlir les gardes. Ils emmenèrent les prisonniers ligotés jusqu'à la milice, le chemin fût silencieux. Les deux gardes ne parlèrent pas de l'acte affreux de Thorn dans leur rapport, l'ont-il fait par crainte ou parce qu'ils furent finalement d'accord avec les idées du nain sur la vrai réalité de la vie. Thorn demanda à se que son salaire soit envoyé à la taverne de la Tortue guerrière. Lui même si rendit immédiatement et monta dans sa chambre pour soigner sa plaie et se reposer. Thorn n'avait aucun remord pour se qu'il avait fait, après tout il avait perdu tout sentiments depuis ce fameux jour... et puis la mission avant tout se disait-il. Thorn avait comme idée la « tolérance zéro » de plus il était emplit de vengeance et la vie d'un homme n'avait aucun sens à ses yeux si il arrivait à ses fin.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 18 Nov 2010 20:13 
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Quelques minutes ; si on en croit leurs dires ; s'étaient écoulées avant que je reprenne plus ou moins conscience. Nous avions quittés le port et je me retrouvais assise contre un mur. Mon cerveau avait dû entre temps inviter un orchestre débutant à venir tester la fiabilité de ma boîte crânienne, et cette dernière déversait son trop plein de vibrations vers mon estomac qui manquait de déborder à chaque respiration, qui elles ne faisaient que me rappeler à quel point mes côtes avaient souffert de ma rencontre avec le mur pendant le combat.
Les jumeaux me trainaient plus qu'ils ne me portaient, moins par manque de force qu'à cause de mon entêtement à marcher seule sans l'aide de personne. Je les entendais jurer contre mon comportement et l'on se disputât à propos de rejoindre un endroit où je pourrais être soignée correctement et rapidement. Je refusais catégoriquement d'être vue dans cet état par personne d'autre qu'eux ou des personnes de confiance … qui dans une ville inconnue se résumait au prêtre du temple de Rana. Et leur théorie que dans une ville aussi grande une blessée parmi d'autre pendant la même nuit que le vol d'un navire par une bande de pirate n'attirerait pas l'attention ne me convainquit que de m'éloigner encore plus vite de la rue menant au port.

Ce qui se termina par un nouveau réveil contre un mur, dû à une claque en pleine figure que je rendis dans la seconde en puisant dans ce qui me restait de conscience et d'énergie.
- Bordel, on essaye de t'aider et toi tu … ça fait mal merde. Je ne me souvins plus lequel des deux j'avais frappé mais il se tenait le nez pendant que l'autre m'aidait à me redresser, trop fatiguée pour lui répondre quoi que ce soit je baragouinais un mot d'excuse et une question qu'ils durent mieux comprendre d'instinct que d'ouïe.
- Tu rigoles, si on laissait en plan la poule aux œufs d'or, autant fermer boutique de suite … tu ferais pas pareil dans le cas inverse ?
J'hésitais une seconde à leur répondre par la négative, autant pour ne pas les encourager à faire de même que parce qu'à l'aube d'une vie nouvelle je ne pouvais guère savoir ce que j'étais censée répondre … allais-je continuer à être comme dans le passé, un outil capable du pire sans un remord sur simple demande ? Pourrais-je seulement être capable de changer ?
Par devoir il était clair que je ne les laisserais pas derrière moi, mais un poids mort restait un poids mort, même pour eux. "La poule aux œufs d'or" … à défaut d'être une question d'honneur ou d'altruisme, le fait de me trainer dans les rues en pleine nuit n'était une question de profit.

- Ça dépend des circonstances j'imagine, répondis-je difficilement en titubant
Où est-ce qu'on va, lançais-je subitement en remarquant la blancheur du château de Kandra-Kar surgir de la pénombre, c'est pas le chemin du temple
- C'est un autre temple. Tu te souviens du paiement pour notre coup de main ce soir.
- J'vais pas mourir dans la nuit.
- On sait, mais là bas c'est surement plus confortable que chez ton prêtre. Tu vas pas crever, mais autant te faire gagner du temps.

J'avais comme un mauvais pressentiment qui non seulement m'évoquait l'avenir proche sous un voile sombre où la trahison serait mon compagnon mais s'amusait à mettre en avant mon incapacité physique à lutter contre. Mes jambes me portaient mais n'auraient aucune longévité en pleine course, mes côtes n'étaient plus, en exagérant à peine, que des pieux qui rongeaient ma chair de l'intérieur, sans parler des vertiges qui assiégeaient ma tête et berçaient mon estomac à chaque fois que je levais la tête.


*suivant*

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Madoka


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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Lun 22 Nov 2010 01:13 
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<-- Les grandes portes de la ville

« (On dirait que les rumeurs disaient vrai, on est bel et bien dans les ruelles de Kendra Kâr.) »

Il faisait déjà nuit, mais Kinsuke se promenait encore dans la ville suivant le trajet de John. Les parents de Kinsuke lui donnaient beaucoup de liberté: il pouvait sortir et entrer dans la maison à n'importe quelle heure, et n'était jamais privé de sortir. Ce n'est pas qu'ils ne s'inquiétaient pas pour lui, juste qu'ils n'étaient pas très autoritaires. Kinsuke n'avait jamais eu de mal à les convaincre pour quoi que ce soit.

Les ruelles de Kendra Kâr n'étaient pas très bien éclairées, rendant difficile la poursuite de l'étrangleur. En plus, il connaissait mal les rues où il se trouvait. En d'autres mots, il savait que plus il avançait derrière John, plus il aurait de mal à retrouver son chemin Malgré tout, il ne cessait d'avancer, en faisant attention à ce que John ne le remarque pas. Il se faufilait entre les maisons et essayait de garder le plus de distance possible de l'assassin, mais le silence de la nuit n'aidait pas le jeune garçon. Ses beaux yeux aussi bleus que la mer brillaient dans l'obscurité des ruelles, et ses cheveux secouaient encore au peu de vent qui courait. Ce dernier mettait Kinsuke dans un état de calme et de tranquillité. En plus, il n'avait jamais eu peur de la nuit. C'était d'ailleurs son moment préféré de la journée, pendant lequel l'absence de gens lui donnait l'impression que le monde lui appartenait, qu'il pouvait y faire ce dont il avait envie.

L'étrangleur avançait de plus en plus vite, comme s'il avait hâte de se retrouver dans sa cachette. Kinsuke en déduisait qu'ils ne s'y trouvaient plus très loin. Il avait un peu de mal à suivre en restant suffisamment silencieux, mais cela ne dura pas longtemps: John s'arrêta en faisant le phare pour être sûr qu'il ne se fasse pas repérer, puis fit mine d'ouvrir une trappe parterre se trouvant derrière une vieille maison inhabitée, jusqu'à ce qu'il voie un reflet sur le le sol.

« (Merde!) »

C'était la faux de Kinsuke qui avait reflété le peu de lumière qui s'échappait du seul lampadaire qui se trouvait sur le lieu. Kinsuke ne se sentait plus à l'aise du tout. La panique l'envahissait doucement, le faisant penser à toutes les possibilités de choses terribles qui pourraient lui arriver s'il se faisait repérer. Il entendait les pas de John s'approcher de la maison derrière laquelle il était caché. Il ne savait plus quoi faire... puis il sut.

« Kinsuke! Ne sois pas idiot! Tu ne pourras jamais le... (Elle se tût d'un seul coup) »

Il se tenait là, devant Kinsuke. Les deux se regardaient dans les yeux, l'un plus décidé que l'autre à tuer son ennemi. Cependant, John était sans aucun doute beaucoup plus fort que Kinsuke.

« Ta deuxième personnalité te surestime, Kinsuke! Tu le sais très bien! Tu dois apprendre à la contrôler! »
« Cesse. C'est toi qui me sous-estimes. »

L'homme avançait lentement en direction de Kinsuke...
« Kinsuke, s'il te plaît! Tu ne peux rien faire contre lui! Kinsuke, réveille-toi! »
Kinsuke ne bougea pas d'un pouce, et ne perdit pas en assurance.
« Très bien, j'aurais voulu ne jamais avoir à faire ça... »

Kinsuke fut pris d'une sensation bizarre, son petit doigt commençait à bouger malgré lui, puis sa main, puis son bras. Il s'efforçait de contrôler son corps, inutilement. Son corps se tourna brusquement et se mit à courir à toute vitesse, fuyant John, sachant exactement où il voulait aller. En temps normal il ne courait pas aussi vite: c'était l'emprise de la femme de son rêve sur lui. Mais enfin... de quel droit manipulait-elle le corps de Kinsuke? Cette femme n'était pas qu'un personnage inventé par son imagination, ni une petite voix intérieure qui disait ce qui était correct. Elle était plus que ça, bien plus...

Une chose était sûre: Kinsuke connaissait à présent l'emplacement exact de la cachette de John.



-------------------------------------------------




Ah, un très beau matin! Les rayons de soleil traversant la fenêtre de sa chambre éblouissaient Kinsuke dans son lit. C'était une journée idéale pour sortir se promener, mais Kinsuke avait de quoi faire. Son planning de la journée était déjà prévu il attendrait la tombée de la nuit pour enquêter dans la cachette de l'étrangleur. En attendant, il avait quelque chose à régler...

« Ok, tu m'as sauvé la vie. Et alors? Tu m'as quand même... (il ne trouvait pas ses mots) utilisé. »
« Je suis désolée, j'étais aussi paniquée que toi. J'ai agit sans réfléchir. »
« J'm'en fous. D'abord tu apparais dans tous mes rêves, puis tu commences à me chuchoter des trucs à longueur de journée, et là tu utilises mon corps sans même en avoir mon accord! Je pense que je mérite un minimum d'explications! »
« Je peux pas Kinsuke... Je ne peux pas te dire qui je suis. Pas pour l'instant. Je sais que tu ne peux pas comprendre et que... »
« D'accord (il lui coupa la parole). Après-tout, t'as fait que de m'aider, hein. Donc t'es pardonnée pour cette fois, mais que ça ne se reproduise plus! »
« Merci. »


La voix surgissant de nulle part cessa. Le nombre de questions que se posait Kinsuke se multipliait, et sa tête était déjà remplie de magma en fusion, prêt à entrer en éruption. Il sortit prendre de l'air, se changer les idées. Il n'y avait pas de vent aujourd'hui, mais le soleil brillait très fort. C'était réconfortant. L'air était parfait: ni trop chaud, ni trop froid. Encore une journée agréable qui se présentait à Kinsuke exactement quand il en avait besoin. Il marchait dans les ruelles, essayant de se rappeler du chemin exact vers le stock de John. Une fois la nuit tombée, il n'aurait pas une seconde à perdre. Mais une fois que Kinsuke aurait découvert ce que faisait John avec ses chiens et dans quel but, que se passerait-il après? Encore une question qui tournait en boucle dans la tête de Kinsuke.

Les oiseaux chantaient haut et fort, ce matin. Toujours aussi accordés que d'habitude, dans une harmonie si parfaite que même Kinsuke ne saurait imiter sur son piano. Le garçon essayait de se repérer, en revenant parfois sur ses pas et en répondant aux « Bonjours » du voisinage qui connaissait bien ses parents. Kinsuke ne se rappelait pas de la moitié des gens qui le saluaient. Il n'avait jamais été très fort pour mémoriser des visages. Il n'avait cependant pas de mal à mémoriser ses morceaux de musique, et se rappelait plutôt bien des prénoms. Certains passants lui demandaient parfois s'il était perdu, et Kinsuke répondait que non en se trouvant des excuses banales, du genre « J'ai cru voir un truc passer », ou « Je croyais que c'était quelqu'un que je connaissais ».

Après quelques difficultés à se repérer, il retrouva enfin maison délabrée de la veille, derrière laquelle il trouva la trappe. Celle-ci était grand ouverte. C'était plutôt tentant. Après quelques secondes d'hésitation, Kinsuke décida de changer de plan, et d'y entrer discrètement. On entendait encore le brouhaha de la journée à proximité, mais personne en vue à l'endroit où se trouvait la trappe. Le garçon jeta un coup d'oeil dedans: il faisait noir et on n'y distinguait pas grand chose. Il descendit l'échelle qui menait au sous-sol, à l'intérieur de la trappe. Il avança dans un petit couloir s'éloignant de la sortie. Au bout, la lumière était beaucoup trop faible pour voir quoi que ce soit. Kinsuke sortit de sa poche gauche un petit bâtonnet en bois carbonisé à une extrémité, qu'il frotta parterre pour éclairer la pièce. Seule une étincelle sortit, ayant éclairé l'endroit pendant une petite fraction de seconde. Celle-ci suffit à Kinsuke pour apercevoir les cadavres de chien, tous entassés juste en face de lui. Il fit un bond en arrière en lâchant maladroitement l'allumette. L'obscurité envahi à nouveau la pièce. Kinsuke commença à tapoter par terre pour retrouver son bâtonnet en bois, jusqu'à ce qu'il entende des bruits de pas. Ils devenaient de plus en plus intenses. C'était John.

« Je suis foutu. »
« Garde ton calme, Kinsuke. C'est la seule solution. »


Il se leva en tremblotant et se cacha derrière les cadavres dont il visualisait encore approximativement la position. Il entendit la trappe se fermer. Kinsuke se retrouvait à présent enfermé dans cet endroit, tout seul avec John et des cadavres. Une lumière venant du couloir s'approchait, puis on aperçut John, avec un autre cadavre à la main droite, et une torche à la gauche. Il jeta un oeil au tas de cadavre et pensa à haute voix:

« J'en ai pas assez, il m'en faut plus! J'ai du boulot. »

John jeta le chien qu'il tenait à la main sur le tas. Celui-ci perdit en équilibre et un cadavre tomba sur Kinsuke qui poussa aussitôt un cri court et rauque.

« Qui est là ?! »

John regardait dans toute la pièce pointant sa torche dans tous les sens.

« Montre-toi! Tu ne vas pas t'échapper! »
« (Garder le calme... garder le calme... y'a sûrement une solution...) »


John commença à fouiller dans les recoins de la pièce, puis se dirigea vers le tas de cadavres.

« (Non... il y a forcément quelque chose que je puisse faire...) »

John était devant la pile, puis il aperçut Kinsuke et le prit par le bras gauche.

« Te voilà, petit! »
« Lâche-moi! »


Le garçon poussa un grand coup avec le manche de sa faux sur le tas de cadavres, dont une partie qui tomba sur la tête de John. Kinsuke profita du court instant où l'étrangleur l'avait lâché pour courir en direction de la sortie en empruntant le couloir. Il monta les échelles en vitesse et réussit à ouvrir la trappe à temps. Une fois sorti et éloigné de 2 ou 3 mètres de la trappe, il se retourna pour s'assurer que John ne l'avait pas suivi. Surprise. John était juste derrière lui, à quelques centimètres de lui. John lui courait après. Dans les ruelles il n'y avait pas assez de monde pour se fondre dans la foule. Kinsuke ne pouvait que courir en espérant que son prédateur trébuche.

« (Je vois le port depuis là. Il me reste plus qu'à prier pour qu'il y ait du monde là-bas...) »

Port de Kendra Kâr -->

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Légende:
-CornflowerBlue (#6495ED): Kinsuke
-SlateGray (#708090): La Femme Mystérieuse


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 Sujet du message: La Cité Blanche...
MessagePosté: Sam 27 Nov 2010 02:04 
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La Cité Blanche...


La petite rue par laquelle elle gagnait la ville se trouvait de l'autre côté d'entrepôts de brique. Elle franchissait un gros pont de pierre massive et noirâtres. L'air était gris et lourd, comme si un orage allait éclater dans ce ciel obscur. Le cours d'eau qui passait sous le pont devait servir d'égout, car il émettait une odeur chargée de relents douteux. Au delà du pont, s'y trouvait d'étroites ruelles pavées. Les chemins étaient raides, une véritable escalade. A cause de cette particularité, cet endroit était fermé aux charrettes et abandonné des commerçants. C'était d'ailleurs ce qu'elle recherchait avidement. Un magasin où elle pouvait acheter quelque chose. La Sindel connaissait assez mal la cité blanche, mais à force d'écouter les conversations des gens, elle avait entendu parler d'un magasin : la boutique de Lilo, assez réputé malgré les tarifs hauts placés.

Roséa couinait stupidement ce qui ne tardait pas à attirer le regard des femmes émerveillées de cette petite bouille ronde et béate. La main de Silmeria posée sur les fesses de l'enfant sentit alors une vibration malvenue accompagnée d'une chaleur moite...

« Cèles... Tu n'as pas un sort magique pour nettoyer ça? »
« Hey hey hey! La magie n'est pas faite pour asservir tu sais. Quoique dans ton cas, il te faudrait plutôt un bouchon en liège. »
« Très amusant... »
« Tralalalalaaaaa, et si nous lavions cette petite crotte sur patte làààà ? Voyeez! De l'eau. Tu saiiis le liqui... »
« Je vois, merci. »
« C'est très aimable de me couper la parole, déjà que je ne parle pas fort. Pfeuh! »

Silmeria s'approchait du bac qui contenait l'eau et vit à quel point elle était sale. Elle ne pouvait pas se permettre de laver l'enfant ici. Une pluie violente tomba sans prévenir, l'idée de s'abriter pour que la petite crotte ne prenne pas froid prima et elle se dirigea hâtivement chez Lilo pour acheter quelques produits et espérer qu'il lui permette de changer l'enfant... Moyennant finance, elle ne se faisait plus d'illusions.

_________________
La petite ombre de la Mort à Elysian.

Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.


Némésis d'Heartless


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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 28 Nov 2010 20:09 
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Une fois à l'extérieur des cachots, je me retrouvais devant les portes de la milice, gigantesques, impénétrables. Un frisson me parcourut le dos lorsque je me rendis compte que l'on m'avait enfermée à l'intérieur d'une manière totalement injuste. Je doutais du fait que je me remettrai un jour d'un tel affront, mais ce n'était pas vraiment le moment d'y penser. Je devais quitter ce lieu au plus vite avant que mon époux ne vienne fouiner dans les environs pour retrouver ma trace. Telle une voleuse, je me mis à marcher à pas rapides, jetant des regards désabusés dans tous les sens, espérant de tout mon cœur ne pas tomber sur cet être abject. Je m'enfonçai toujours plus dans les ruelles, jusqu'à ce que je me rende compte que j'étais complètement perdue. Mais je n'en avais que faire, après tout mon seul toit était la ville, j'allais devoir errer comme une moins que rien pendant le restant de ma vie à moins que je ne trouve quelque chose à faire. Dans ma fuite précipitée, je cherchais en vain un endroit où je pourrais passer la nuit, mais aucun des lieux que j'aperçus ne me permettrait de me trouver en sécurité une fois le soleil couché.

(Oh Moura ! Que vais-je devenir ?)

J'étais sur le point de m'effondrer une nouvelle fois, lorsque je vis une antique fontaine de laquelle coulait un mince filet d'eau. Je m'approchai donc de l'onde réconfortante pour me rafraîchir un instant afin de retrouver un semblant de sang-froid. Trempant mes mains dans le fluide, je me les passai sur le visage fébrilement pour me détendre un petit peu. Malgré tout, je n'arrivai pas à m'enlever de la tête l'idée que ce vil pervers pourrait surgir d'une ruelle sombre pour me ramener à la maison où je serais contrainte de le satisfaire. Oh ! J'allais devoir vivre comme une fugitive ! Mais qu'avais-je fait pour mériter un tel châtiment ? Pourquoi les Dieux m'en voulaient à ce point ? Tout ceci était grotesque ! Je me devais de vaincre mes peurs ou je ne réussirai pas à vivre convenablement.
«Gabrielle, tu dois faire face !» lançai-je au destin.

Toutefois un phénomène étrange se produisit sous mes yeux sans que je ne m'en rende compte. Ma main était restée posée à quelques centimètres de l'eau cristalline lorsque je vis que le liquide s'élevait vers mes doigts tendus comme si elle cherchait à rentrer en contact avec moi, bravant toutes les lois de la physique les plus rudimentaires. Je n'en croyais pas mes yeux ! Je n'avais rien demandé à personne et pourtant une orbe aquatique s'approchait inexorablement de ma main. Effrayée par cet étrange phénomène je la retirai rapidement, l'éloignant le plus loin possible. L'orbe resta en suspension quelques secondes avant de retomber dans le récipient en granit d'où elle provenait. J'étais droite comme un i et ne cessais de regarder la scène sans qu'il ne se produise plus rien. Cette péripétie me laissa coi et à ce moment précis je sus que je devais me renseigner au plus vite sur les mécanismes qui étaient à l'œuvre. Effectivement, je ne voulais faire de mal à personne et encore moins à mon corps déjà si frêle.

(Il est temps de trouver un lieu où je pourrai apprendre les rouages de mes dons.)

Je me mis à déambuler lentement dans les rues, oubliant mon époux vu ce qu'il venait de se produire. Une seule pensée m'obsédait : trouver un lieu qui m'aiderait à contrôler cette magie. Le temps était venu pour moi de développer ces dons malgré tout ce que l'on pouvait en dire. J'étais persuadée que mon père serait désespéré s'il apprenait ce que je m'apprêtais à faire, pourtant, il le fallait. Cette partie de moi ne demandait qu'à croître et à prendre le pas sur mes présentes aptitudes. Le temps était venu pour moi de devenir une femme respectée;jamais plus je ne laisserai quelqu'un me faire souffrir !

Les rues de Kendra Kâr était peuplée, des marchands ambulants essayaient de vendre leur camelote aux honnêtes citoyens, mais j'étais bien trop pauvre pour m'acheter quoique ce soit. Ainsi je vagabondais cherchant le lieu de ma convoitise où je pourrai enfin étendre ma magie. Mais rien... Seules quelques tavernes et des habitations observaient les passants, parfois un magasin en piteux état faisait son apparition, mais rien d'autre... Je commençais à désespérer lorsque j'aperçus une devanture qui me fit tourner le cœur : «Faculté de magie». C'était exactement ce que je recherchais et ce qu'il me fallait pour comprendre mes dons ! Décidée, je m'avançai vers l'édifice où je pourrai sans doute poser quelques questions aux maîtres des lieux.

_________________
Gabrielle ~ Mage ~ Dans l'espoir d'éteindre les flammes qui la consumment à petit feu


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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 28 Nov 2010 20:56 
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< Les grandes portes de la ville

Tout en se frayant un chemin à travers la foule qui déambulait le long de la Grand Rue. Amenth ne pouvait s'empêcher de penser à la situation dans laquelle il venait de se mettre. Le soldat qu'il venait de rencontrer lui filait la chair de poule. Il doutait fort qu'il pourrait le retrouver parmi la population de la cité, mais … si il disait vrai. Si il le retrouvait ? Il n'aurait jamais assez d'argent pour rassasier le cupide garde, et même si celui-ci lui prenait tout ce qu'il avait, il le tabasserai sûrement et s'arrangerait pour le jeter au cachot …

(Si je me fais quelque bourses peut-être que je …)

Plongé dans ses pensées, le voleur ne vu pas le colossal humain qui lui faisait face. Ce dernier le bouscula violemment en lui lançant :

« Dégage de là demi-portion ! »

Le colosse lui lança un regard noir et se détourna. Amenth eut le temps de remarquer une immonde cicatrice qui lui parcourait le visage. A ses cotés un nain ventru se traînait d'une démarche lourde. Son sur-poids l'empêchait de se mouvoir normalement et sa respiration n'était qu'un sifflement irrégulier. Alors qu'ils se trouvaient à un croisement avec une petite ruelle perpendiculaire à la Grand Rue, il entendit le nain dire :

« Passons par ici Tak. ».

Puis ils disparurent de son champ de vision.

(Charmant …) pensa l'elfe. (Oublions les bourses, je sens que ce n'est pas mon jour de veine. Allons voir à la taverne peut-être que j'y trouverai quelque-chose d'intéressant … Ou quelqu'un).

Il reprit donc sa route vers la taverne dans laquelle il avait l'habitude d'aller avec la troupe lorsqu'ils faisaient halte dans la somptueuse cité.

> Taverne des Sept sabres.

_________________
Amenth Loora, Elfe Blanc, Voleur

«Je suis aveugle, mais on trouve toujours plus malheureux que soi... J'aurais pu être noir.»
Ray Charles


Dernière édition par Amenth Loora le Lun 29 Nov 2010 08:17, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 28 Nov 2010 22:54 
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-Message Guilde pour Delaynna-


La cité à cette heure fourmillait d'activité. Si les portes de la ville offraient déjà un spectacle à elles-seules, les rues voyaient circuler une foule d'individus cosmopolites, majoritairement humains mais pas seulement. Il n'était d'ailleurs pas facile de garder le rythme, chacun évoluant dans la cité selon un code implicite, marchant vite et bousculant ceux qui, comme toi, n'étaient guère habitués aux lieux.

Autour des artères, des artistes donnaient libre court à leur expression, parfois jonglant, parfois chantant, le tout dans un chahut-bahut étourdissant. Aux sons se mêlait aussi une foule d'odeur: de la nourriture, des chevaux, les effluves de la mer ou encore les nombreux détritus qui jonchaient le sol.

Alors que tu progressait difficilement, un jeune homme ma foi fort charmant s'approcha de toi. Une fois à ton niveau il se mit à marcher dans le même sens que toi, les doigts passés entre la ceinture et les braies. Il parla, fort pour se faire entendre:

"Vous êtes perdue mademoiselle?"


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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 28 Nov 2010 23:04 
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La jeune femme s'était retrouvé dans une ruelle. Elle arpentait tranquillement, tout en se créant un petit chemin.

Dès qu'elle entendit quelqu'un l'interpellé, elle se retourna et aperçut le jeune homme qui semblait lui adressé la parole. Elle s'approcha de lui.


-Bonjour, je dois avoué que je suis eu peu perdu. Je viens tout juste d'arrivé. Et je crois qu'il y est beaucoup de festivité aujourd'hui. Est-ce ainsi tout le temps ?

_________________
Delaynna

Le temps mûrit toutes choses ; par le temps toutes choses viennent en évidence ; le temps est père de la vérité.


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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 28 Nov 2010 23:20 
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-Message Guilde pour Delaynna-


Le jeune homme fit un beau sourire, qui aurait été bien plus charmant si ses dents avaient été en meilleur état. Il répondit, toujours suffisamment fort pour que tu puisses l'entendre distinctement:

"Oui mademoiselle, à cette heure là c'est noir de monde. C'est même plutôt dangereux vous savez, certains se sont déjà fait piétiner sans que la garde intervienne."

Il souriait toujours, marquant une très légère pause avant de reprendre:

"Où c'est que vous allez? Je connais la ville comme ma poche, je vous trouverai un raccourci en moins de deux!"


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