A peine avais fini ma phrase, que je vis mon partenaire, partir tel un cheval au galop. Il ce déplaçait avec grâce et légèreté, pas étonnant pour un voleur ou un rôdeur, en plus ce n'est pas son cure dent, qui le freine.

Je comprend mieux ce que tu voulais dire par si tu veux me suivre

En moins de temps qu'il ne le faut pour le dire, mon compagnon ce retrouva sur un toit, il avait escaladé un mur, puis une façade, comme si il marchait sur un sol plat.

Après un certain temps, j'étais enfin sur ce toit, j'avais beaucoup de mal à reprendre mon souffle.

C'est ça tes informations, j'espère sincèrement, qu'elles sont bonnes, car je ne referais pas ça tous les jours, contrairement à toi, le déplacement n'est pas ma spécialité.

La bande qui compressait ma poitrine pour la cacher, m'empêchait de respirer normalement, j'avais de plus en plus de mal à reprendre correctement mon souffle.

Et pour ton repas ne t'en fais pas, si il le faut tu dîneras, chez mon oncle Ikabot Draines.

Ikabot Draines un nom très connu et redouté, un illustre guerrier, qui avait eu la mal chance, d'après lui de n'avoir qu'une fille, mais pas d'héritier.

Bon on fait quoi maintenant ?

Xytas regardait le jeune homme reprendre son souffle.

"Je vais te dire... J'en ai vu des gens dans ma vie et je sais reconnaître un visage d'homme ou de femme lorsque j'en vois un. Je ne sais pas vraiment pourquoi tu fais ça... Mais je trouve cela étrange quand même. Bon et bien maintenant... On attend. Le hasard a voulu que Grosse-Paluche John passe ses soirées à se saouler la gueule dans la taverne juste en face de ce bâtiment. Il faut donc attendre qu'il en sorte, généralement, pour aller pisser. Et c'est dans l'allée juste à coté de notre très cher toit. Un jeu d'enfant, hein ?"

Il sourit à nouveau, fixant la grande taverne en face. Celle-ci était faite de pierre et de bois. De nombreuses tuiles manquaient à son toit visiblement pas imperméable du tout et de nombreuses vitres étaient cassées, permettant d'entendre parfaitement ce qu'il se passait à l’intérieur. C'est à dire chants d'ivrognes, bagarres, beuveries générales et parties de jambe en l'air aux étages du dessus. Une chope volait par moment à l’extérieur, soit par la porte laissée grande ouverte soit par un carreau brisé.

"Je vais être franc avec toi. Ce type est costaud. On a l'avantage de l'effet de surprise et autant en profiter... Car si on ne le met pas au tapis des le premier coup, ce qui sera très difficile, on a presque aucune chance. Mais comme tu as l'air d'y tenir et que moi, j'ai besoin d'argent, on va tenter notre chance. Sache juste que briser des os de chiens ou humains, pour lui, ce n'est pas si différent. Laisse le t'attraper et je te jure que tes vertèbres vont déguster."

L'auberge avait l'avantage d'être répugnante et très peu attirante. Mais le défaut d'abriter les pires ripoux de la ville, ce qui en faisait un lieu difficilement fréquentable. Rares étaient les nobles venant y boire un verre, marchands faisant promotions sur leurs nombreux articles d'une qualité "exceptionnelle" ou enfants venant faire une partie de ballon. Les gardes eux-mêmes ne venaient plus par ici, préférant laisser les ivrognes se cogner sur la gueule entre eux et se tuant par la même occasion. Un cadavre venait justement d'être jeté par la porte, s'enfonçant avec lenteur dans une boue de sueur d'alcool et de sang.

"Charmant n'est ce pas ?"

Nark avait longtemps déambulé dans la rue, regardant les passants. Fier comme un coq de son acceptation dans la milice de Kendra Kâr, il paradait sur les grands boulevards de la plus grande ville du continent. Il était détendu.

Kendrâ Kar était réellement cosmopolite : humains de tous les peuples, elfes de toutes les couleurs, gobelins et orques, des races belliqueuses, et même des demi-elfes résidaient dans la cité. La plupart des gens étaient armés. Heureusement, des miliciens veillaient à ce que le calme règne.

« C'est vraiment un lieu fantastique » se dit Nark, songeur.

Nark arriva finalement à l’extrémité est de la ville. Résolu à fêter les bonnes nouvelles de la journée, le jeune milicien chercha une taverne et trouva rapidement la taverne des 7 sabres. Il ne connaissait pas cet endroit, mais il ne venait pratiquement jamais dans ce quartier de la ville, l'homme le trouvait trop mal famé et apte à faire de mauvaises rencontres. Notre protagoniste entra dans la taverne.

Bon, je devais me rendre à l'évidence je ne pouvais plus me faire passer pour un homme, cela d'un côté m'arrangeais, car je pouvais être moi et aussi j'allais pouvoir respirer normalement, en ôtant cette maudite bande. Mais d'un autre côté, j'avais pour idée de rentrer dans la milice de la ville et être une jeune femme n'arrangerais rien. Mais je devais bien me dire que Léandro ne serait peu être plus.

Bon c'est vrai je suis une femme, je suis Aléandra, si je me fais passer pour Léandro, c'est qu'il est plus facile pour un homme de combattre auprès d'un autre homme.

J'écoutais attentivement ce que mon compagnon me disait, à l'odeur je pouvais que le croire que des gens urinaient ans le coin.

Je sais qu'il est fort très fort même, mais il doit être stoppé, et ne t'en fais pas pour mes os, je ne le laisserais pas me les briser. Ha oui dernière chose peu tu te retourner s'il te plais.

J'en profita donc pour ôter cette maudite bande , je me sentais mieux, maintenant avec ma poitrine qui était apparente, qui à mon grand regret était trop généreuse, il n'y avait plus le moindre doute possible que j'étais bien une femme.

Puis je vis un corps inerte sortir de la taverne, je n'avais pas l'habitude de ce genre d'endroit et je me demandais comment allait réagir mon compagnon maintenant qu'il savait que j'étais une femme.

Bon allons y .

Je tente de descendre du mieux que je pouvais, en me cachant derrière des caisse en bois, ce trouvant près de la porte, je ne savais pas si mon compagnon voulait entrer ou non pour étudier les lieux.

Allongé à plat ventre, sur le toit, le menton posé sur ses mains elles mêmes l'une sur l'autre, Xytas continuait de fixer la taverne, à l'abri des regards du haut de son toit. Il vit un jeune garde y entrer, ce qui le fit sourire.

"Sans doute un bleu qui n'a pas froid aux yeux... Il va recevoir un accueil très... Chaleureux..."

Il regarda alors par l'une des fenêtres brisées ce qu'allaient lui réserver les piliers de l'établissement, se demandant s'il devait aller lui porter secours ou écouter sa conscience et laisser à ses yeux le spectacle d'une magnifique branlée en dehors de l'établissement, le tout laissant peut-être même une ouverture pour prendre Grosse-Paluche par surprise. Il opta pour la seconde solution et attendit donc, patient. Il suivit la jeune femme du regard dans sa descente cependant.

"Tu vas te faire griller... Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation..."

C'est vrai je suis trop pressée, mais je ne suis pas une voleuse, ni une rôdeuse, je suis une guerrière et je n'ai pas encore une bonne stratégie de combat, je suis plutôt impulsive.

De toute façon, j'avais vu que la descente était facile et je ne savais pas quand sortirais Grosse paluche John. Donc je décida de remonter, pour faire plus ample connaissance, avec mon compagnon d'un soir.

Et n'allez pas croire que quand je dit compagnon d'un soir, que je parle de faire la chose, non loin de moi cette pensée, pour être franche, je n'ai jamais pensé à plaire ou aux hommes, il faut dire que depuis petite, mon père me rabaisse et me dit que je vais finir engrossée par le premier venu.

Donc une fois en haut, je me posa, à côté de Xytas.

Oui tu as sans doute raison, je suis trop impatiente par moment et pardonnez moi pour ce petit mensonge, c'est juste que j'ai l'habitude de me faire passer pour Léandro, c'est le seul moyen pour que mon père me respecte et aussi merci, de ne pas avoir regardé.Au fait vous ne vous êtes pas présentez, il serait peu être judicieux que je connaisse votre nom .

Il l'observa donc remonter à nouveau, mais vit surtout Grosse-Paluche John entrer dans la taverne des Sept Sabres, juste en face, d'un pas traînant en entonnant un air payard et faux. Le jeune milicien était entré quelques instants plus tôt, ce qui n'avait pas échappé à Xytas, y voyant un nouvel élément jouant en leur faveur pour le combat à venir. Il espérait maintenant que ce dernier ait au moins des bases.

"Et bien ma jolie... On ne va pas avoir le temps de discuter très longtemps. Ton tueur de clebs vient d'entrer. Mais à nouveau, pas de précipitation... La moitié de la taverne vient de sortir. Alors soit il est de très mauvaise humeur, soit il a fait bonne chasse et a envie d'agrandir le tableau. Ce qui ne m'étonnerait guère, connaissant ce type. D'une seconde à l'autre, il va sortir. Il est réputé pour avoir une bonne descente, mais je pense pas que sa vessie apprécie... Mon nom, c'est Xytas."

Il était toujours en position allongée, sur le ventre, le menton bien calé. La ville s'endormait peu à peu, les passants désertant les rues, abandonnant les étales maintenant toutes fermées ou se rendant dans leurs domiciles respectifs. Les voleurs étaient maintenant de sortie, ainsi que les assassins. Certains partaient faire leur pêche nocturne, d'autres en revenaient, cherchant réconfort dans les tavernes auprès des filles de joie. Les rues alentours, elles, étaient complètement désertes à présent.

Moi qui voulais parler avec mon compagnon, je fus vite prise au dépourvu. Et puis pourquoi avais je envie de lui parler, après tout je le connais à peine, c'est bizarre, mais Xytas car tel est son nom, avait quelque chose qui me .... heu, c'est plutôt difficile à décrire, ce n'est pas qu'il m'attirait ou me plaisait, de toute façon, qui pourrait bien s’intéresser à moi, car comme le dit mon père, je suis une bonne à rien. Mais bon pour le moment, j'ai autre chose en tête, lorsque Xytas, me fit remarquer, que Grosse Paluches John, venait d'arriver, je me mise à observer la scène . Cet homme enfin si on peut l'appeler ainsi, était immense, chauve avec une iroquoise noire et il dégageait une odeur nauséabonde. En observant mieux l'endroit , je vis que la rue n'était pas des mieux éclairée, un avantage pour tendre une embuscade, en revanche, le sol qui était recouvert de boue, d'urine et de sang n'aidait en rien pour une bonne stabilité.

Oui nous devons mettre au point un plan, en plus du fait que tout le monde soit sortis, va nous faciliter, la tâche.

Enfin presque tout le monde, car un jeune soldat imprudent était encore à l'intérieur.
Cela pourrait être un atout supplémentaire pour nous, pour le prendre à revers. Mais bon pour ça il nous faut de la chance. Puis après 15 minutes à attendre, Grosse Paluches John expulsa manu militari un orque. Ce que je peux vous dire sur les orques, c'est qu'ils sont grands, forts et pas très intelligents, mais au vu de la scène j'avais plutôt l'impression que Mr l'orque était un simple petit gnome des montagnes. Il traversa la ruelle et s'écrasa lourdement au sol, son visage baignant, dans ce mélange fétide de boue de sang et d'urine.

Grosse Paluches quand à lui ce mit à rire, il avait l'air heureux, d'avoir fait valdinguer cet orque, puis il lâcha un rot d'une puissance à décorner un boeuf

* Beurk, il est répugnant ce type, il pourrait ce retenir*

Puis il ce mit dos à nous, c'était le bon moment, pour l'attaquer. Mais en même temps il était venait de commencer à uriner et je ne voulais pas me retrouver avec son urine sur moi.

*Ho arrête de penser à ça, tu te dois de le stopper, alors agis*

Impulsive, impatiente, oui je le suis mais je ne supporte pas, que l'on fasse souffrir les plus faible que soi.

Je me retournai vers Xytas et lui fis un sourire navré. Je lui dis à voix basse, tout en sortant délicatement, mon épée à deux mains de mon dos.

Désolée

Puis je sautai l'épée en avant visant la crâne chauve de Grosse Paluche, je savais que je ne pourrais pas le tuer, mais peux être l'étourdir un peu, le temps que Xytas me rejoigne.

J'allais donc me retrouver toute seule face à ce monstre. Je n'avais jamais participé à un combat, même en tant que Léandro, enfin si, mais j'étais toujours avec d'autre soldats, j'avais peur, durant mon saut je pouvais entendre battre mon coeur, j'avais l'impression qu'il voulait sortir de ma poitrine, pour me dire de ne rien tenter, mais c'était trop tard, l'impact contre Grosse Paluche John, ne pouvait plus être évitée . Que Gaïa me vienne en aide

*Ho toi Déesse de toutes les divinités, je m'en remets à toi, je t'ai toujours honoré et je te demande en retour d'accorder ta protection à Xytas*

Je ne demandais rien pour moi, mais je ne savais pas pourquoi je tenais tant à ce que Xytas soit protégé, je ne comprenais pas pourquoi, je pensais tant à lui, un sentiment étrange naissait en moi, je ne savais pas encore ce qu'il représentait, mais le serais-je un jour ?

A peine l'orque expulsé, Xytas savait que la personne qui allait suivre serait Grosse-Paluche, et il ne se trompa pas. Le rot énorme qu'il lâcha confirma les doutes du jeune homme. John alla se coller contre un mur, juste sous le toit sur lequel étaient perchés les deux compères mais Xytas ne bougea pas d'un poil pour autant, attendant le moment qui lui conviendrait le mieux, celui ou sa cible retournerait vers la taverne, le dos complètement tourné et plongé dans l'ombre.
Cependant, il vit que sa partenaire adoptait pour le fameux "on cogne d'abord et on pose les questions ensuite". Il se contenta de tourner la tête vers elle et la regarder plonger dans les ténèbres. Il n'ajouta pas le moindre mot ou protestation, ne voulant pas se faire repérer et trouver un nouveau moyen de battre son adversaire le plus rapidement possible. Il évalua tout ce qui pouvait jouer en sa faveur. Et le garde à l’intérieur était l'un des meilleurs atouts, sans compter sur l'obscurité présente qui lui offrait un avantage certain et le manque de cervelle de son ennemi du soir.
Il ne devait cependant pas oublier le moindre facteur pouvant jouer contre sa faveur.

John était de dos, exposé, un simple coup à l'aide de la garde de sa rapière suffirait. Mais un mouvement au-dessus de l'homme attira l'attention de Nark : une jeune femme dotée d'une énorme épée à deux mains, se trouvait à quelques mètres du tueur de chien, sur le toit de l'immeuble où John urinait. Elle était debout, d'une beauté étincelante, ses cheveux d'une couleur bleue se fondant dans la nuit, son corps était doté de courbes très féminines, mais l'élément chez la femme qu'il préférait, c'était ses yeux, transperçant la nuit, d'un bleu profond, telle un lac qui renfermerait tout le savoir du monde. Ebahi par la vision miraculeuse de l'inconnue aux yeux bleus, Nark ne remarqua que quelques secondes après l'homme allongé à côté d'elle. Ce n'était qu'un voleur, au mieux un rôdeur, des gens particulièrement inutiles, nuisant à la société.
" Peut-être était-elle marié avec lui ? Ils pouvaient être fiancés? ", s'affola Nark
Il devait se ressaisir, et ne pas laisser ses sentiments intervenir dans sa mission. Il sortit sa rapière et se dirigea vers Grosses paluches John.

Intervention gmique pour Xytas, Aléandras et Nark

Jet de dés attaque d’Aléandra : Échec (43)
Jet de riposte de John : Échec (30)


Le saut d’Aléandra ne fut pas précis et son épée manqua sa cible. Interrompu dans son action, John se détourna brusquement et par réflexe balança un coup de poing. Heureusement pour la jeune dame, son poing fendit l’air.

Il dévisagea celle qui avait ainsi osé l’attaquer par derrière, et après un court de moment de réflexion il lui dit d’un ton menaçant :


« Déguerpis ou je démolis ta jolie petite gueule ! »

Bon, okay, faisons un bref résumé, ce grosse paluche, fait 2 fois mon poids, il est plus grand et mon coup magistral, enfin que je pensais être magistral, eu l'effet d'une simple brise, sur Grosse Paluche, car j'avais mal négocié la distance, mais à ma décharge, je peux dire que c'est à cause de ce jeune soldat, qui me regardait d'une étrange façon.

Puis je sentis l'air sur mon visage, mes genoux en tremblaient encore, Grosse Paluche, venait de décocher un coup de poing si violent qu'il aurait facilement décrocher ma jolie petite tête, de mon magnifique corps de jeune femme. Quoi comment ça je me flatte et qui as dit sale menteuse. J'ai bien le droit de me faire des compliments, surtout que personne ne m'en fait et surtout pas mon père l'illustre guerrier Ikabot Draines. Pour lui je ne suis rien, je suis inutile et je n'aurais jamais du naître.

mais revenons à Grosse Paluche, son coup de poing, ne me toucha pas, certes nous étions face à face maintenant, mais je me disais d'une que Xytas interviendrait et de deux que ce jeune soldat ferait quelque chose.

Vous pensez bien que si j'ai tenté de vous attaquer, je ne vais pas déguerpir comme ça, j'y suis j'y reste.

Ha ce maudit caractère des Draines, un héritage dont je me serais grandement passé. En général je suis douce, gentille, naïve voir cruche. Mais devant un combat un Draines ne recule point, bien au contraire.

La pointe de Grandeek, mon épée était au sol, je mis un coup de pied dedans afin de tenter d'envoyer dans le visage de Grosse Paluche un mélange de boue, de sang et d'urine, j'espérais que ma tentative viendrais en aide au deux autres hommes qui étaient à mes côtés.

Elle venait de croiser son regard. La jeune femme dont Nark avait eu un coup de foudre venait de croiser son regard. Ses yeux étaient vraiment magnifiques, certainement les plus beaux yeux que notre héros ait vu de sa vie. Le jeune milicien sentit son cœur fondre sous l'intensité du regard de la jeune femme, alors qu'elle était encore dans les airs. Nark compris qu'il n'aimerait que cette personne durant toute son existence, qu'il ne pouvait en être autrement. Il devait la conquérir par tous les moyens possibles, ou sinon il sentirait un vide dans sa poitrine toute sa vie.

La jeune femme aux longs cheveux bleus attaqua John, mais elle avait mal calculé la distance, et la longue lame se contenta de fouetter l'air. Nark n'avait jamais vu une offensive menée avec autant de grâce, et de beauté. Mais John tenta de lui asséner un coup de poing magistral, qui loupa son adversaire heureusement, mais fit trembler l'atmosphère. La jeune femme qui faisait battre le cœur de Nark semblait effaré par une telle puissance. Il était temps pour lui d’intervenir, ou le combat risquait de se finir tragiquement pour l'inconnue. Le jeune homme se trouvait à 3 mètres de John, et il chargea (CC charge armée).

((( HRP: A la suite d'un mail que j'ai reçus, je tiens à préciser , au cas où, que je peux effacer mon post si vous trouvez que je m'incruste, ou l'effacer et le recommencer après si vous jugez que c'est trop irréaliste (quoique je ne pense pas...) )))


(Et bien, voilà une situation forte ennuyante!)

Ssar errait dans les rues de la grande Kendar Kâr, légèrement perdu et déboussolé par autant de monde. Il faut dire qu'une telle population était pour lui une nouveauté...

( En tout cas, quelle surprise! Je n'imaginais pas, en arrivant ici, que ma première vision serait celle d'une jeune fille en pleur sur son chien... C'est bien insolite...)

Ssar soupira, ce qui fit se retourner quelques passants intrigués, et scruta les environs

(Sérieusement, je n'imaginais pas que ma première quête en arrivant ici serait de trouver un de ces criminels qui sévissent dans les villes... Un certain Grosse miche ou quelque chose d'approchant... J'imaginais quelque chose de plus aventureux, moi,... Une chasse au trésor par exemple, tiens.
Tsss, moi qui suis venus jusqu'ici depuis Eniod, dans une traversée difficile sur une cargaison d'or en partance pour le continent!)

Le visage en pleur de la jeune fille qui le suppliait de l'aider à mettre enfin ce criminel hors d'état de nuire le mettait mal à l'aise, même en souvenir

(Bon, arrête de penser Ssar, et agis!... Hum? Où je suis moi?)

Perdu dans ses pensées, Ssar avait tourné et tourné dans les rues, si bien qu'il était encore plus perdu qu'il ne l'était auparavant. S'apprêtant à rebrousser chemin, il entendit des légers bruits de combats portés par le vent.

Mais qu'est ce que c'est que sa?

Le vent ne donnant pas plus de réponse que de légers bruits de métal et de cris, Ssar s'élança dans les rues, tentant de retrouver la source de l'événement. Au fur à mesure de sa course, sa cape claquant au vent, les bruits se firent plus intense.
Ssar déboucha alors dans une ruelle annexe menant vers une rue plus imposante où se tenait une taverne. Et devant cette taverne, plusieurs combattants faisaient face à l'humain le plus imposant que Ssar n'est jamais vu.
Ce qui lui fit stopper nette sa course.

Et sa, c'est quoi encore?, se murmura Ssar

Les coups s'échangeaient devant lui, mêlée de menaces et de paroles braves. Ssar ne savait pas trop s'il devait intervenir ou partir. Mais la brute lui rappelait quelque chose...

...Un vrai géant, très musclé, chauve. Il est vraiment méchant, vous savez, et il...

Oui, c'était sa. La description que lui avez fait la jeune fille collait parfaitement. C'était le seul à proférer des menaces (grossières qui plus est), et le physique était là.

J'imagine que je peux bien les aider... Ils ont l'air de ne pas l'avoir dans la peau, ce type là, ces gens qui se battent contre lui...

Restant dans une ombre à l'embouchure de la ruelle où il se tenait, Ssar s'enroula dans sa cape. Aussitôt, il sentit les motifs sur le tissus glisser, changeant de forme et de position, prenant les teintes gris sales de la roche de la ruelle. Ssar sortit son arc et prit lentement une flèche de son carquois contre son flanc, guettant d'éventuel alliés de Grosse palourde. Il encocha la flèche et, banda lentement l'arc, entreprit de viser méticuleusement sa cible, guettant l'occasion pour faire mouche [Tir Précis]. A cette distance, difficile de tuer, surtout avec les combattant qui tournaient autour de la cible. Mais viser une épaule, une main ou un pied devrait être de l'ordre du possible...

Au fond, il n'a pas l'air bien différent de ces tigres que je chassais ... Sauvage mais prévisible.