(((Avant)))

Le grand à la peau noire se propose pour s'occuper de moi. Ca me permettrait de savoir ce que ça peut être que ça comme créature encore. Manifestement, ça doit être un elfe, mais j'ai jamais vu un elfe avec une peau de Gardien du Roi. Mes oreilles pivotent en tout sens, signe d'une incompréhension que j'accentue encore en penchant la tête. Il m'ouvre la porte, et je me précipite devant lui, non sans lui demander d'un air franc avec un grand sourire :

"Euh, dites... Qu'est-ce que vous êtes ? Vous êtes un elfe ? J'ai jamais vu d'Hiniön ou de Sindel avec une peau noire moi..."

(((Après)))

La créature se place devant moi et me pose une question bien surprenante. Je souris et me retiens d'éclater de rire. C'est bien la première fois que j'entends quelqu'un me demander à quelle race d'elfe j'appartiens. Je lui dis le plus simplement possible:

"Je suis un Shaakt, nous sommes des elfes noirs. Mon peuple vit reclu des autres races. Nous sommes connu pour notre soif de guerre et de sang. Nous sommes d'excellents guerriers et mercenaires en tout genre. Rien ne nous arrête. Mais nous ne sommes pas tous comme ce que je viens de décrire, un certain nombre d'entre nous souhaite vivre en paix avec tout le monde. Ceci demande des efforts et un long travail."

Je n'aime pas décrire mon peuple, car je ne veux pas mentir sur la réalité des choses.

Daio lui répondit avec politesse :

« Je suis ravi de revenir dans cette forge, je n’ai jamais été déçu des achats que j’ai pu y faire. De l’excellente qualité. Je suis venu avec mon amie ci présente pour lui acheter du matériel avant de partir à l’aventure. Que pouvez-vous nous proposer ? Mais je souhaite juste que sachiez que je veux une bonne armure, légère et résistante pour son torse et ses bras. Et voir si vous n’avez pas un meilleur arc que celui-ci. »

Et pendant que l'assistante partit chercher quelques produits qui correspondaient à sa demande et à mon gabarit, l'elfe essaya un casque terrifiant, en métal, en forme d'une tête de loup. Il esssaya également des brassards en métal, puis me demanda ce que j'en pensais.

« Il est vraiment superbe, et semble vraiment très résistant. ! » affirmai-je. On jurerait que ce casque avait été forgé spécialement pour lui.

Pendant ce temps là, la première assistante revint de la réserve avec mon matériel.

« Loys, je t’en prie essai tout ceci. »

« Voici tout d'abord un corset en cuir rigide et teint, très résistant, confortable et joli. Il confère une bonne protection, mais ne gène pas le mouvement. Je vous aide? »

La jeune femme m'aida à nouer la protection pour torse, au dessus de mon chemisier blanc. Daio, visiblement pas très attiré par les séances d'essayage, paya et s'éloigna un peu pour regarder les autres armes exposées. Je touche le cuir du corset. Il est en effet très rigide, et pourtant il est vraiment léger.

J'entends Daio s'adresser à moi, et à peine eus-je le temps de me retourner qu'il m'expliqua :

« Mademoiselle, je vais vous l’indiquer. Loys, je reviens dans quelques instants, j’ai juste une petite course à faire. Attends-moi là. »

En face de lui se tenait une étrange créature, une enfant woran sans doute, mais je n'eus pas le loisir de l'observer à mon aise : tout deux sortirent de la forge.

« Il est vraiment agréable à porter » constatai-je.
« Bien sûr. Vous souhaitez essayer les protections de bras ? »

Elle me les tendit et je les passai donc à mes poignets.

« Il sont vraiment légers, en cuir renforcé par une plaque de métal. Réalisés spécialement pour les archers : ils ne gêneront pas vos mouvements lors du tir, au contraire ils vous aideront à soutenir le poignet. Et l'anneau au milieu est magique, pour assurer une bonne résistance. »

Je les aime beaucoup, je vais les prendre également je pense. Vous avez également amené un arc? J'essayai l'arc qu'elle m'avait apporté, et puisqu'il me convenait parfaitement, je décidai de le prendre également.

« 114yus pour l'arc, 146 pour le corset, et 146 également pour les brassards. Cela fera un total de 406 yus mademoiselle. »

Sous ma demande, elle examina rapidement mon ancien arc, et accepta de le récupérer pour 17 yus.

« Ce qui nous fait donc avec la revente, un total à payer de 389 yus, et nous vous offrons ces 10 flèches. »

Je la remerciai et prit les flèches qu'elle me tendit. Elles étaient plus aiguisées et mieux équilibrées que mes précédentes. Je déposai la somme totale sur le comptoir, et ma bourse me parut soudainement bien vide.

Nouvellement vêtue et armée, je saluai les deux charmantes assistantes et le forgeron, puis sortis de la forge.

Quitter la chaleur de la boutique me fit l'effet d'une vague de froid. Je m'accroupis, dos contre le mur de la forge, en attendant le retour de Daio.

Après avoir attendu quelques temps, je commençais à m'ennuyer. Allait-il vraiment revenir? Peut-être avait-il changé d'avis, qu'il ne voulait pas avoir à me supporter. Peut-être encore n'était-il pas de confiance. Quelque chose me convainquait que je pouvais avoir confiance en lui. Tord ou pas, je suivis mon instinct.

Pour rendre l'attente moins longue, je m'amusais à faire cliqueter ma montre à gousset. S'il ne revenait pas avant la tombée de la nuit, je partirai seule.


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GM2 : Achat validé !
Merci beaucoup !

<Les rues de Kendra-Kar>

<Des rues de KK>

A cette heure de la matinée, il y avait encore peu de client, voir pas du tout, et les allées entre les très nombreuses pièces d’équipements étaient à l’entière disposition du nain. Il s’arrêta pourtant à deux pas de la porte, bouche bée devant la quantité d’armures présentées dans cette salle.

« Par les moustaches de Kubï !!! C’est grand !!! Et moi qui voulais faire vite, c’est mal parti. »

Des harnois, des cottes de mailles et d’écailles voisinaient les boucliers ronds, les pavois et les casques. Une allée était entièrement consacrée aux armures de plaques complètes et une autre présentait des carapaces de fer reluisant sur des mannequins d’équidés. Cela en était presque aveuglant, une telle concentration d’acier poli et miroitant.

Il y en avait pour tous les gouts ici et nul doute que même les plus sélectifs devaient trouver leur bonheur. Svengar se secoua et se dirigea directement vers un alignement de casques de toutes les formes et de toutes les tailles. Il se força difficilement à ne pas flâner dans ces allées car il ne voulait pas perdre de temps, fermant presque les yeux en passant devant un alignement de boucliers robustes.

« C’est une véritable torture de voir tout ce bel équipement de métal et de ne pas pouvoir l’acheter. »

« MOUAAAAAAAAAHHHHHHHH…Ablrf…quoi ? Excuse moi je somnolais… »
Le lutin bailla une seconde fois à s’en décrocher la mâchoire. Svengar ne savait pas trop s’il ne portait vraiment aucun intérêt à toutes ces armures ou s’il jouait la comédie.

« Tu disais ? » Asséna le lutin, en s’étirant plus que de raison et, surtout, avec un bon gros sourire moqueur sur les lèvres.

« Grmblbl…rien. Voilà les casques. Sang et cendres il y en a beaucoup. »

Cela allait de la simple cagoule de cuir cousue d’anneaux de fer au grand heaume cerclé d’acier doté d’une visière rabattable et de courroie de maintien. Le comportement du lutin lui avait sapé toute velléité de s’ébahir des heures devant une cotte de maille bien ouvragée aussi il se rembrunit. La sélection du casque ne dura que deux minutes, le temps d’en prendre un en fer, assez simple mais solide, de l’essayer, d’acquiescer, de grommeler et de demander le prix.
La réponse ne le surprit pas lorsque le marchand, un petit homme maigre et osseux avec une tête de fouine, lui indiqua, car la marchandise était de bonne qualité ici.

« 434 Yus pour ce casque ? »

Svengar le considéra un instant, c’était son premier gros investissement en équipement et cela ne faisait que commencer. Discuter les prix dans une telle structure était inutile, il le savait et, de toutes façons, le casque n’avait aucun défaut.

« Vendu. »

<Vers la forge>

<De la forge>

Son nouveau casque sur la tête, il passa dans la salle d’à côté par une lourde porte en chêne au-dessus de laquelle était écrit ‘vente d’armes’. Dans cette pièce, tout aussi grande que celle qui contenait les armures, s’alignaient des centaines d’armes de tous types.

Des dizaines d’épées de toutes les tailles et de toutes les formes reposaient contre une demi-douzaine de râteliers et ceci valait également pour les lances, les haches, les fléaux d’armes, les pics, les hallebardes et bien d’autres encore.

Svengar se dirigea d’emblée vers les haches lorsqu’une petite voix l’interrompit dans son élan.

« Nan mais attends la, tu veux ENCORE une hache ?! » S’étonna le lutin.

« Biiiiiiiiin… » Fit Svengar, comme s’il avait été pris la tête dans un tonneau de bière.

« Je croyais que tu voulais acheter quelque chose d’utile ; Une hache l’est de toute manière, certes, mais deux… »

Svengar se rembrunit à nouveau. Décidément, ce lutin devenait agaçant à réfuter ce qu’il entreprenait.

« Bon, je vais prendre une machette alors. C’est pratique une machette, ça coupe n’importe quoi sans avoir à frapper comme une brute. J’ai le droit de prendre une machette ? »

Le ton de Svengar était clairement sarcastique sur la fin. Izakimak répondit sur la défensive, sans colère ni ironie dans la voix.

« Ola hé, du calme. Hin. Moi je te donne mon avis. Si t’as envie de prendre une deuxième hache, libre à toi. Mais celle que tu as ne convient pas ? D’autant plus que le Capitaine te l’a faite affuter hier, elle tranche terriblement maintenant. »

« Grmblblmouai…t’as raison de toutes façons. Une deuxième hache ne serait pas utile. Mais je reste sur mon idée de la machette. »

« T’en as de ce côté apparemment. »

Izakimak avait grimpé sur le casque de Svengar et tenait le rôle de vigie à présent. Regardant difficilement au-dessus des râteliers. Sa propre taille ne rajoutait pas beaucoup à l’affaire, et force est de constater qu’un lutin sur un nain, ça ne vole pas bien haut.

Svengar changea d’allée et se retrouva presque à la fin de celle des épées. Ici se trouvaient les épées courtes et plutôt lourdes. Il trouva une machette pas trop longue pour lui dans un solide étui de cuir. Il la soupesa quelques secondes et estima que cela suffirait aussi il l’emporta.

« Bon, ça c’est fait. Maintenant, si on va en forêt, il me faudrait peut être une arme de jet non ? »

« J’allais te le proposer ! Un arc serait idéal. »

« Complètement et irrémédiablement hors de question. »

Svengar avait répondu sur le ton de la conversation, avec calme et retenu ce qui perturba le lutin.

« Attends, quoi ? »

« J’ai dit que non, pas d’arc. »

« Mais pourqu… »

« Je laisse ça aux elfes. Voilà ce que je vais prendre. »

Il s’était dirigé dans le même temps vers une allée apparemment dédiée aux armes de jet. S’y trouvait là des arcs de toutes les tailles, des frondes et des arbalètes mais aussi des javelots, boomerangs, haches de lancer et autres dagues de jet.

Il avait pris en main une grosse arbalète.

« Une arbalète ??? Mais c’est beaucoup trop lou… »

Svengar parla fort, sans tenir compte du commentaire du lutin, à l’adresse du vendeur, un gros homme au nez crochu et à la bouille graisseuse qui somnolait, accoudé qu’il était à son comptoir non loin de là.

« Hey l’ami !!! Combien pour cette arbalète et cette machette ? »

Le gros homme réagit rapidement, à la surprise de Svengar. Il examina de loin les deux armes que brandissait bien haut le nain et répondit sur le même ton sans hésitation.

« 194 Yus…Chacune, l’ami ! »

« Vendu !!! Et je voudrais pour 50 Yus de carreaux d’arbalète aussi, dans un carquois de cuir avec courroie simple. »

« Immédiatement, mon bon nain. »

<Vers les rues de KK>

Tisis avait été attirée par le son reconnaissable du marteau qui frappait l'enclume, symbole des compagnons forgerons. Dame Odeline lui avait avancé quelques finances et, si elle devait véritablement devenir une guerrière, un arc ne suffirait pas. Pour attirer la reconnaissance elle se devait d'être crédible, de vraiment devenir la Dame Chevalier qu'elle comptait incarner

C'est pourquoi elle entra dans la petite boutique attenant à la forge, observant un instant les nombreuses armes et pièces d'armures qui y étaient exposées. Il y avait des lances, des épées courtes et longues, des écus, des cottes de maille, tout l'arsenal d'un chevalier. Elle s'arrêta quelques peu sur une épée, dont la lame était marquée des insignes d'une famille de la cité blanche. C'était bien là la preuve que le forgeron était réputé.

Tisis s'adressa à la tenancière des lieux, une jeune femme un peu plus âgée qu'elle, qui n'avait sans doute pas compris que la duchesse était là pour affaires et non par simple curiosité:

"Bonjour. J'aurais besoin d'une épée ainsi que d'un pavois, aux armes de ma famille. Une cotte de maille et son pourpoint aussi, là encore à mes armes. Combien de temps vous faudrait-il?"

La jeune fille n'avait pas pris de gants, exposant ce qu'elle voulait sans prendre le temps d'ouvrir la discussion. Elle était fatiguée de sa journée et n'était pas d'humeur à passer encore des heures dans la ville.

Intervention Gmique de Tisis

Ravie d'avoir à prendre une commande, la femme se proposa de te faire un tour de l'échoppe, elle vantait les mérites et la qualité du travail de son maître forgeron. Celui-ci pourrait te fournir en arme et armures de qualité en moins de deux semaines, à supposer de motiver en payant une partie à l'avance.

Choix 1 - Attaque -
150 Yus épée + 5 for
410 Yus bouclier +2 end
146 Yus cote de mailles +2 end
706 au total

Choix 2 - défense et équilibre -
266 Yus cote de mailles + 3 end
300 Yus Bouclier+1 end +1 esq AA
86 Yus épée + 3 for
652 Yus au total

Choix 3 - finesse -
150 Yus épée +3 for +3 maitrise AA
300 Yus bouclier +1 end +1 esq AA
200 Yus Cote de maille + 2 end + 1 esq AA + 1 esq AJ
650 Yus au total

La jeune femme montra à Victoire plusieurs pièces très différentes, lui expliquant à chaque fois d'où venait la différence dans la qualité et donnant des indication sur ce que le forgeron, à savoir son père, pouvait créer. Ainsi elle commença par les épées, lui en montrant une dans un alliage solide mais lourd. La duchesse saisit la lame, donnant un ou deux coups dans le vide, se rendant compte qu'en effet elle devait faire de lourds dégâts, mais sa maniabilité était rédhibitoire.

Après plusieurs essais, son choix s'arrêta sur une lame un peu plus fine. Il s'agissait toujours d'une épée de chevalier, mais dont la garde avait été particulièrement travaillée pour être prise en main par une femme. Elle était ainsi plus légère, mais de suffisamment belle facture pour ne pas risquer le bris.

"Je vous prendrai un modèle similaire. Pour le fourreau, veillez bien à ce que celui-ci soit rembourré. Ce n'est pas pour de l'apparat et je n'aimerais guère que les orques m'entendent dégainer à une lieue."

Elle ne voulait pas que les gardes de son ennemi ne l'entendent non plus, mais elle préféra garder ce détail sous silence. Vint ensuite le choix de l'écu. Il lui fallait quelque chose là encore adapté à sa taille et à sa force, mais suffisamment efficace pour encaisser les chocs. Elle ne pouvait pas se permettre qu'il soit trop petit, devant ressembler à celui qu'avait son père.

Son choix s'arrêta là encore sur un compromis entre la maniabilité et le poids. Il s'agissait en effet d'un bouclier long de forme ogivale, en bois résistant cerclé de fer. Il supporterait certes moins un coup de lance montée qu'un écu en fer, mais suffirait dans la plupart des cas.

Enfin, vint le moment de choisir la maille et le pourpoint qui la recouvrirait. Le choix était crucial, car Tisis risquait de beaucoup voyager et ne pouvait s'encombrer d'une armure trop épaisse. D'un autre côté, quand elle devrait mener des hommes, elle ne pourrait le faire en maille légère, le premier coup qu'elle recevrait risquant alors de la tuer.

La tenancière lui passa en revue différents type de mailles, de celles en simples anneaux à celles recouvertes de plaques, tout en lui expliquant que l'effet de la maille pouvait être coupée avec un rembourrage de coton, qui serait d'ailleurs bien plus utile pour les projectiles et les coups perforants.

Ce fut finalement ce que Victoire retint: une maille simple mais légère et solide, coupée à un pourpoint de cuir léger rembourré de coton. C'était certes un peu pesant, mais le rapport entre la protection et la manœuvrabilité plaisait à la duchesse.

Son choix fait, elle laissa la jeune femme prendre ses mesures, se faisant expliquer qu'elle n'avait rien à craindre, le forgeron ayant déjà plusieurs fois réalisé ce type de protection pour les femmes et qu'elle n'aurait donc pas une vulgaire adaptation. Pour le blason, qui devait à la fois figurer sur la lame en simplifié, sur le pourpoint noir et sur le bouclier belle qualité, elle laissa la femme regarder attentivement sa chevalière, réalisant de premiers croquis sur une feuille de mauvaise qualité:

"Je ferai chercher le tout dans une semaine. Je suis consciente que c'est un délai très court, aussi vous paierai-je la totalité d'avance. Si bien sûr c'est prêt avant, je séjourne chez Dame Odeline, l'hôtel à la devanture ocre, en face du puits clair, près du temple de Zewen."

Sortant sa bourse, elle compta les yus, les déposant sur le comptoir de bois.


(Choix 3 - finesse )

J’arrive dans la matinée dans la ville, je passe tranquillement les portes d’entrées. Il n’y a pas bien longtemps que je suis parti de Kendra Kar, cinq petits jours voir six au grand maximum. Les gardes doivent encore avoir mon visage en tête, surtout que j’ai l’impression de voir les mêmes aux portes à chaque fois que je passe. Des marchands, des visiteurs, des mercenaires entrent et sortent. Un flux de personnes important passe par cette ville. En même temps, il s’agit d’une des plus grandes de ce continent. Je vais en profiter pour faire mes achats et mes ventes, réduire ce que j’ai dans ma besace.

Je renfile mes protections d’avant-bras et les rajuste avec les lanières en cuir. Une fois correctement mise, j’enfile mon armure, encore une chance pour moi qu’elle est facile à mettre contrairement à des armures lourdes ou complètes. Les sangles se règlent comme un ceinturon, je me saisis de mon casque et le pose sur le pommeau de ma selle. Je circule tranquillement, laissant les gens prendre leur temps pour s’écarter et daigner m’ouvrir un passage.

J’arrive devant la forge du bon vieux Argaïe, je n’ai jamais eu à me plaindre de l’équipement qu’il m’a fourni. Je descends de Xéolian, prends mon casque sous le bras et pousse la porte d’entrée. Les armes, armures, casques,… ornent les murs. Je vois les deux vendeuses du forgeron. Je les salue puis pose mon casque sur le comptoir. Je commence à fouler dans mon sac et pose différent objets sur une tablette. Je leur dis :

« Je viens vous vendre ce matériel qui est devenu futile à mes yeux. Une potion d’endurance qui ne m’a toujours pas servi, un collier de perles noires qui m’a permis de sauter beaucoup plus haut et loin que d’habitude, une corne magique qui soigne quand on souffle à l’intérieur. La dent d’un vieux loup que j’ai combattu, il y a des lustres et des runes que je n’utiliserais jamais car je ne sais pas comment les utiliser. Enfin des bottes qui permettent de faire des énormes bonds. Par contre, j’aimerais changer mon armure actuelle contre une, un peu plus résistante, plus légère et surtout estampillé ou en forme de loup. »

Je la vois partir dans l’arrière-boutique et revenir après avec une armure dans les mains. Elle est magnifique, des morceaux d’acier finement ouvragé, des épaulettes qui remontent jusqu’au sommet du crâne. Trois couleurs l’ornent, du rouge, bleu et acier. Des manches en côte de mailles complètes l’armure, la rendant aussi ravissante que certainement légère et résistante. Elle l’avait à peine posé sur le comptoir que je retire mon ancienne et enfile la nouvelle. Elle est d’une légèreté incroyable, elle est agréable à porter, elle a été doublé avec du lin. Argaïe est vraiment un forgeron hors pair.

Je règle la note que j’ai pour me retirer ensuite en les remerciant pour ce travail magnifique. Avant que je partes, la vendeuse me rend tout ce que j'ai voulu lui rendre, car il s'agit de matériel magique.

Intervention GMique pour Daio :

(((N.B. : Je t'invite à aller jeter un coup d'oeil aux différentes annonces officielles qui ont été postés ces derniers temps durant ton absence ^^. Tu y trouveras l'indication selon laquelle les joueurs venant faire du commerce avec des marchands doivent demander une intervention GMiques : Le GM joue maintenant systématiquement le marchand. C'est donc ce que je vais faire ici ))

Durant la transaction, le commerçant repousse aimablement les objets que tu lui présentes, t'expliquant qu'il ne s'y connait absolument pas en magie et qu'il ne saurait donc pas estimer ni les pouvoir des objets que tu lui proposes, ni les prix auquels ils devraient être repris ou revendus. Il te conseille alors de te rendre dans une boutique magique.

(((Je te valide l'achat de l'armure, qui au passage, n'a pas le droit de recouvrir la tête ni les bras, sinon il faut payer le prix en plus pour un nouveau casque et de nouvelles protections pour les bras. 2455yus, prix de vente à Kendra Kâr pour une armure end+11 - prix de rachat de ton ancienne protection de torse)))

"Elle a bon goût en plus. Ce ne sont certes pas les objets les plus puissants de maître Argaïe, mais ils sont magnifiques."


Elle quitte son comptoir et va chercher les trois objets, retourne à son comptoir et regarde dans un grand livre.

"Vous en avez pour 460 yus pour le lot."


(((Dague for+6 et bracelets de protection end+3)))

Adweinna me demande de ne pas oublier que maintenant je ne suis plus seul qu’elle est avec moi. Elle sera à mes côtés pour longtemps, mais je ne pense pas qu’elle se rend réellement compte que je me dirige vers une terre de désolation et que les combats risquent d’être enragés. Il faut que je la forme au combat avant que nous arrivions à Caïx Imoros, nous aurions le temps car cela représente environ huit jours de voyage.

Elle m’embrasse et se blotti dans mes bras. Je ne sais pas quoi lui dire, je ne peux pas refuser son aide et son soutien. Elle me parle de mon forgeron fétiche en disant qu’elle avait besoin d’équipement. Une armure légère et résistante ne serait pas un mauvais investissement pour elle. Quant à moi je ferais bien d’acheter des nouvelles armes plus discrètes que mes actuelles. Si jamais je suis capturé, je ne me retrouverais pas désarmé et je pourrais soutenir mes doubles dans ce cas.

Je tiens les rennes de Xéolian dans une main et celle d’Adweinna dans l’autre. Nous avançons dans les rues, je presse même le pas. Je ne veux pas que la milice m’évacue avant que je puisse faire mes achats. Nous arrivons rapidement devant la porte de la forge, je la pousse et pénètre à l’intérieur en laissant Xéolian à l’extérieur.

Les deux vendeuses m’accueillent avec un sourire que je leur rends puis je m’approche du comptoir pour leur dire :

Bonjour mesdames. Je souhaiterais savoir si vous pouviez me dire si vous avez des boucliers d’avant-bras plus efficace que ceux-ci et je souhaiterais avec deux lames rétractables que l’on puisse insérer dans mes boucliers. Il faudrait que les lames fassent une longueur approximative de mon avant-bras.

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(((Si possible pour le plastron j'aimerai (end +3, for +2) et pour les bracelets (for +5), le tout devrait faire 400 yus, mais je ne suis pas sûre )))