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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mar 26 Oct 2010 14:36 
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Dirigé de pré-quête 23 Silmeria


Kendra-Kâr n'est plus que l'ombre de ce qu'elle était lors de ta dernière visite, les maladies frappent, les mendiants sont de plus en plus nombreux, à l'inverse des miliciens, qui, malgré leur faible présence dans les rues, font tout leur possible pour aider et rassurer la population. Les malfrats en profitent bien évidemment, pour délester les nobles de leurs richesses, bien souvent par nécessité il est vrai.

Au milieu de ce spectacle, loin devant toi, se tient un homme tout de noir vêtu, est-ce l'homme qui t'as demandé de venir? Rien ne peut l'affirmer, mais il lui ressemble étrangement, dans son attitude, dans l'aura néfaste invisible qui émane de lui. Toujours est-il qu'en te voyant, l'homme se retourne et s'en va, d'un pas lent, puis de plus en plus rapide. Si tu le suis, la course se poursuivra ainsi jusqu'à ce que l'homme entre dans l'auberge de la Tortue Guerrière, où il aura disparu...

(((Voila, c'est là que débutera ta mini aventure, les posts précédents sont un morceau du dirigé de pré-quête qui sera corrigé sur 6, tu peux tout poster dans les rues de la ville ou directement poster dans l'auberge pour ce qui est de la poursuite, c'est comme tu veux! Bon RP!)))

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mer 27 Oct 2010 08:48 
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<De la boutique de Lilo>

Svengar courut sur une centaine de mètres sans s’arrêter. Tantôt il se faufilait entre les paquets de passants tantôt il fonçait dans le tas en bousculant tout le monde. Puis la raison reprit le dessus sur la peur panique et il ralentit le rythme.

Après tout, il n’avait rien volé et il fuyait à toutes jambes uniquement par peur des représailles de Lilo. A présent qu’il était bien à l’abri dans la foule, il n’avait plus rien à craindre. Il marcha donc tranquillement jusqu’à la grande porte, ne s’arrêtant qu’une seule fois pour attacher sa toile de tente sur son sac et pour remplir sa gourde à une fontaine.

Tout le long du chemin, il pouvait observer les mêmes scènes de reconstruction. Le ballet incessant des chariots livrant des cargaisons entières de tuiles et de briques, de mortiers et de clous, que des couvreurs et leurs apprentis s’empressaient d’utiliser pour remplacer une cheminée éboulée ou un trou dans un toit meurtri par les vents violents qui soufflèrent l’avant-veille.

Ils arrivèrent enfin à la grande porte. La faune était un peu moins dense ici mais plus hétéroclite. Il y avait par exemple ce cavalier solitaire qui approchait de la cité. Il était enveloppé dans une lourde cape de voyage et montait un cheval rouan à poils longs doté d’un long nez et d’yeux plats et vicieux. Le voyageur était un homme de haute taille, tout en os et en articulations, plutôt décharné.
Il avait le cheveu rare et noir, et son nez avait jadis du être cassé car il pointait, tordu, au milieu d’un visage raviné. Il chevauchait tranquillement, mais avec la vigilance particulière du guerrier.

« Bon, t’arrêtes de rêver ? On peut y aller ? » La voix cristalline du lutin stoppa net l’imagination du nain qui en était à songer que ce cavalier était un chevalier rappelé d’un long exil auprès de sa reine, empoisonnée par un fanatique.

« Ablrf bouai, pardon…Ce cavalier à l’air louche en fait. »

Izakimak ne considéra le cavalier qui s’éloignait qu’une poignée de secondes, et encore, puis haussa les épaules et se tourna vers l’extérieur de la ville.

« C’est un cavalier, point barre. On a un mois de récréation devant nous, on en profite ou bien tu veux continuer de rêver ? »

Svengar se secoua, l’idée de ce mois en forêt avec Izakimak pour apprendre les tenants et avenants de la chasse, du pistage, de l’orientation et du camouflage lui fit oublier toutes ses rêveries et il partit d’un bon pas vers l’extérieur. Les miliciens de garde, dans leur baraquement et debout sous l’immense arche surveillaient principalement les personnes qui entraient et jetaient un coup d’œil rapide à ceux qui sortaient.
Un nain et un lutin sur son épaule n’était certes pas un duo habituel, même si les deux sifflaient et riaient, mais n’étaient que deux personnes de plus dans un flot ininterrompu de passants.

<Vers les rues>

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Svengar Aventurier Nain lvl 7


Place ta confiance dans le fer et la pierre
Car ils ont toujours été les meilleurs alliés des Nains


Dernière édition par Svengar le Dim 2 Jan 2011 13:52, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Dim 21 Nov 2010 23:16 
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<-- La forêt du Nord Kendran

Kinsuke se trouvait à présent aux grandes portes de Kendra Kâr. Il aimait voir les marchands qui entraient et sortaient sans cesse de la ville, mais étonnamment, leur nombre était largement restreint par rapport à ce qu'on y voyait habituellement. Le nombre de gardes, cependant, avait l'air plus grand que d'habitude. Kinsuke ne mit pas plus que quelques secondes pour comprendre qu'il se passait quelque chose à Kendra Kâr. Est-ce que cela aurait un lien avec le cadavre de chien qu'il avait vu à la forêt? Quelques instants plus tard, Kinsuke aperçut une femme discuter avec l'un des gardes sur le pont:

« Si vous aviez vu ce qu'il a fait à mon chien... c'est terrible (elle sanglotait)! Pourquoi mon chien? Pourquoi? »
« Je suis désolé madame (il mâchait ses mots), si j'avais pu faire quelque chose, je... »
« Ce n'est pas de votre faute... C'est John!
Le garde plissa les yeux en avançant légèrement avec la tête. La femme poursuivit:
« Grosse-Paluche John! Vous n'êtes pas au courant? On raconte que depuis quelques jours il traîne à Kendra Kâr et qu'il étrangle les chiens, puis les stocke dans une cachette dont personne ne connaît l'emplacement précis. On dit que celle-ci trouve quelque part dans les ruelles de Kendra Kâr, mais enfin, ce n'est qu'une rumeur... »
« Curieux, vraiment curieux. Mais que fait-il avec les cadavres de chien qu'il stocke? »
« Ah, ça... Il n'y a que Gaïa pour le savoir. »


« (Ca voudrait donc dire qu'il se trouvait encore dans la forêt lorsque je me suis retrouvé face au cadavre! Il attendait sûrement que je m'en aille pour le ramasser et l'amener dans sa cachette, mais... comment va-t-il faire pour passer les portes de Kendra Kâr avec un cadavre de chien sans se faire remarquer?) »

Kinsuke était plutôt rusé. Il était prêt à poursuivre discrètement le premier passant suspect. Quelqu'un comme un homme avec un gros sac et à l'air inquiet au passage des portes.
Après quelques minutes d'attente sur le pont, il aperçut un grand homme assez baraque avec le cadavre du chien à la main, le chien de tout à l'heure. En le voyant approcher, on distinguait ses beaux yeux bruns comme le bois.

« (C'est lui.) »

Il n'y avait plus de doute là-dessus. En tout cas pas pour Kinsuke. Ce n'était cependant pas le cas du garde qui l'avait arrêté pour lui demander ce qu'il faisait avec un cadavre de chien. John était plutôt malin, au contraire de ce que laissaient croire les apparences: il avait simplement répondu que c'était son chien qui venait de se faire tuer. Ses faux sanglotements étaient plutôt réalistes et donnaient presque pitié de lui. Bien sûr, John n'oublia pas de dire que c'était la faute de « John ». Plutôt paradoxal. Le garde le laissa passer sans autre en le consolant avec deux petits tapotements sur son épaule gauche, où se trouvait une énorme cicatrice morsure. Un signe de plus.

Sans plus attendre, Kinsuke entama sa poursuite.

Les rues de Kendra Kâr -->

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Légende:
-CornflowerBlue (#6495ED): Kinsuke
-SlateGray (#708090): La Femme Mystérieuse


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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Dim 28 Nov 2010 20:44 
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< Biographie


Une silhouette se détacha à l'horizon. Le jeune elfe arpentait la route pavée menant aux portes de la grande cité. Sa démarche était légère malgré la route qu'il avait dû endurer. Lorsqu'il aperçut enfin les portes de son œil perçant, l'elfe accéléra le pas. Il était pressé d'y arriver. La route avait été longue et ennuyeuse, et il n'aimait pas vraiment la campagne.

(Kendra Kâr ! Enfin te voilà ! Tu es toujours aussi belle et majestueuse. T'as puissance n'a d'égal que la diversité et la détermination de ton peuple. Je sais que tu saura me donner ce que j'attends … Même si je ne sais pas encore ce que c'est …) pensa-t-il en levant la tête pour observer les murailles de la cité.

Il parvint finalement au pont-levis. La moitié du royaume semblait s'y être donné rendez-vous. Des marchands itinérants avec leurs marchandises, des voyageurs et leur famille, des aventuriers et leur baluchon, des paysans et leurs bêtes, des bourgeois montés sur d'élégants équidés, toute les classes sociales étaient représentées. Tous attendaient de pouvoir passer les portes et le trafic était largement ralenti par les interminables fouilles et interrogatoires des gardes. Le voleur soupira.

(Je vais encore avoir à faire avec ces crétins de gardes)

Lorsqu'il atteignit le pont, il s'arrêta un moment, retenant sa respiration puis la contrôlant, s'efforçant de respirer doucement. Il ne pouvait s'empêcher de jeter un œil vers l'eau verte et stagnante des douves qui s'étendaient une dizaine de mètres plus bas et un frisson lui parcourra l'échine, suivi d'une sensation de vertige. Il s'en détourna finalement et posa le pied sur le pont-levis. Tout en fixant droit devant lui, l'arrière d'une charrette remplie de tonneau, il s'avança et se mêla à la foule jusqu'à ce que les douves soient hors de vue, cachées par les silhouettes serrées des badauds en attente. Il attendit là plusieurs heures avant de se retrouver face à face avec un des gardes à la porte.

Le garde lisant un parchemin, ne semblait pas avoir remarqué sa présence, mais lorsque le voleur voulu la lui signaler d'un raclement de gorge, le garde lui lança d'une voix monotone, les yeux toujours rivés sur son parchemin :

« Nom. Prénom. Profession. Raison de votre visite. »

L'elfe fut dans un premier temps quelque peu vexé de ce manque d'attention mais se décida tout de même à répondre :

« Je m'appelle Amenth Loora. Et je viens voir un ami qui habite dans le port » mentit-il.

Le garde dédaigna enfin lever la tête vers le voleur et un rictus malsain vint déformer son visage déjà disgracieux. Amenth n'éprouvait que mépris pour cet être, il avait toujours entretenu avec les représentants de la loi une relation plus ou moins haineuse. Ce sentiment se renforça lorsque l'homme rétorqua :

« Très bien, et vous avez de quoi payer le droit de passage ? »

A présent le voleur sentait monter en lui une colère qu'il eut du mal a contenir. Ces gens se disent des protecteurs loyaux et justes alors qu'ils agissent comme de vulgaires bandits de grand chemin. Il ne valent pas mieux que lui, même si c'est ce qu'ils aiment croire. Néanmoins il répondit d'une voix calme :

« Je suis désolé, mais je ne vis que très simplement, je n'ai pas grand chose à offrir ! »

Le rictus s'effaça du visage du garde, puis il dit d'une voix forte en faisant un geste exaspéré de la main :

« Alors dégage ! On n'accepte pas les mendiants ici ! »

Le voleur se rattrapa tant bien que mal :

« Sauf votre respect, je crois que vous m'avez mal compris, messire » et il insista sur le dernier mot. « Je viens rendre visite à mon ami qui me doit de l'argent, si vous me laissez passer, vous en avez une partie. »

L'homme le fixa longuement, comme pour voir à travers lui la vérité qu'il cherchait. Il fini par lui dire plus bas :

« Tu me retrouve demain, à midi, au clocher. Sans faute ! Si tu n'as pas les 200 yus que tu me dois ... » Le garde rapprocha sa sale face près de celle d'Amenth. « Gare à toi ! ».

Puis muni de nouveau de son rictus à faire froid dans le dos, il s'écarta et laissa passer le voleur. Mais lorsque celui-ci fini par entrer dans la cité, il fut retenu à l'épaule par une puissante poigne. C'était le garde qui lui murmura :

« Et si tu n'es pas là demain. Je te retrouverais, soi-en sûr. Et tu passera un mauvais moment ... »

Puis il s'en retourna à sa besogne. Amenth devint blême, il s'était mis dans un drôle de pétrin, et c'était la première fois. La première fois aussi où il devait se débrouiller seul dans cette ville, sans y connaître personne … Personne ? Il y avait bien quelques ménestrels et malandrins, des gens à qui il valait mieux ne pas faire confiance … Il recouvrit sa tête de son capuchon et s'enfonça dans les ruelles de la cité.

Les ruelles de Kendra Kâr >

_________________
Amenth Loora, Elfe Blanc, Voleur

«Je suis aveugle, mais on trouve toujours plus malheureux que soi... J'aurais pu être noir.»
Ray Charles


Dernière édition par Amenth Loora le Lun 29 Nov 2010 08:13, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Dim 28 Nov 2010 22:29 
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Chapitre 1

Le soleil avait enfin décidé de montrer le bout de son nez, en se début d'après-midi, glacial. Delaynna avait décidé d'abaissé son capuchon pour profité de la chaleur qu'offrait le soleil.

Elle arpentait la petite route de terre battue qui menait à la citée de Kendra Kâr. Elle fut surprise de ne point avoir rencontré des voyageurs dans ses régions si peuplé, comme elle en avait entendu parler.

Enfin, ce n'est que vers le milieu de l'après-midi qu'elle atteignit enfin Kendra Kâr. Dès qu'elle aperçut les portes imposantes, elle fut émerveillé par la splendeur de cette citée. Elle prit une bonne inspiration et traversa les portes.

Delaynna fut émerveillé par l'ambiance chaleureuse que dégageait cette citée. Même si le temps était froid, les gens ne restaient pas encabanés dans leurs maisons pour profiter de la chaleur d'un bond feu crépitant. Il y avait des amuseurs de foule qui amusait certain enfant, en crachant du feu ou en jonglant. En voyant cela, un petit sourire en coin se dessina au bord de ces lèvres.

_________________
Delaynna

Le temps mûrit toutes choses ; par le temps toutes choses viennent en évidence ; le temps est père de la vérité.


Dernière édition par Delaynna le Ven 4 Mar 2011 17:30, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Jeu 9 Déc 2010 00:06 
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UNE ENTREE MOUVEMENTEE


LES ALENTOURS DE KENDRA KAR


Alors que la jeune Humoran tirée par son amie s’approchait des portes, pressée, bousculée de toute part par les badauds voulant comme elles pénétrer, son regard monta loin au-dessus de sa tête sur l’écrasante et imposante tour de garde.
N’Kpa en avait la bouche bée, le souffle coupé, le cœur chaviré. Elle n’avait jamais vu de construction si grande si haute… si imposante. Tout son univers n’avait été que nature et même si les arbres de la forêt profonde pouvaient avoir des tailles imposantes, jamais elle n’avait eu le sentiment de claustrophobie.

Ce sentiment s’accentua lorsqu’elles s’engagèrent sous l’arche de la poterne, que l’ombre devint plus imposante toute deux prises dans la foule, harcelées par les mélanges d’odeurs diverses, les cris, la chaleur et es bousculades. l’Humoran ne se sentait pas très bien. Seul réconfort, la main dans la sienne de son amie et sa voix rieuse qui résonnait à ses oreilles comme une clochette lointaine.
Le jour réapparut rapidement aveuglant mais réconfortant lorsqu’elles franchirent la sortie du passage dans la muraille.
N’Kpa s’arrêta et força Ilda à stopper sa course, fit la moue à son amie et aspira une grande goulée d’air pour reprendre son souffle. . Même si l’air était nauséabond pour elle, sentir enfin le soleil et un peu de brise sur son pelage léger la réconfortait. Autour d’elles les gens se diluaient sur la place, marchant, courant en tout sens, le tout dans un vacarme assourdissant de cris et de bruits divers. Quantités de marchandises s’entassaient de-ci de-là et de nombreux commerçants semblaient pris dans des tractations importantes. Les chariots et les animaux devenus inutiles étaient parqués plus loin dans des enclos à cet effet. Au milieu de ce caravansérail couraient des commis en tout sens, parfois charger comme des mules, des cris en langues étrangères fusaient de toutes par. En périphérie de tout cela, étaient visibles les hommes d’armes de la ville facilement reconnaissable à leur chasuble bariolée des couleurs de la cité.
A côté d’elle Ilda jubilait, rigolait. Ses yeux pétillaient de joie… elle dansait sur place comme pouvait le faire un cabri.


Hey ! N’Kpa regarde, c’est ma ville et je vais te présenter à mes parents… Tu ne peux pas savoir comme je suis heureuse et tout ça grâce à toi !

N’Kpa lui retourna un sourire crispé, deux doigts pinçant son nez. Elle se résigna et expira avec force. Sa décision était prise, elle ne voulait pas rester trop longtemps ici, ce n’était pas son monde. Elle ne comprenait pas comment les gens pouvaient se concentrer dans un capharnaüm aussi répugnant, puant et bruyant. D’un autre coté, était-il possible que son père biologique soit venu ici ?… Elle n’en savait rien et en doutait… Elle ne savait pas encore comment annoncer sa décision à son amie. Pour l’heure elle se sentait fatiguée et affamée.

Autour d’elles l’attention devenait plus insistante, l’Humoran attirait l’œil, la curiosité, les questions étaient dans de nombreux regards et certaines bouches… mais il y avait aussi un sentiment moins noble, plus ancien et plus odieux, souvenir lointain d’une période plus austère, dramatique même pour les étrangers et les races non humaines.
Les gens qui regardaient la jeune femme et sa compagne étaient partagés entre animosité dédain ou admiration, certaines messes basses circulaient de bouches à oreilles, enflant jusqu’à devenir audibles.
Plusieurs personnes allèrent même voir la milice, qui à son tour reporta son attention sur le couple. Un groupe de garde prenait leur direction sans les quitter des yeux. Ilda s’en aperçut et craignit pour son amie, même si elles n’avaient rien fait de mal. La jeune fille sentait l’urgence de la situation. Elle fronça les sourcils, jeta un ou deux regards à droite à gauche, prit la main de son amie et lui coupa la parole ...


Ilda… je…


Ce n’est pas le moment N’Kpa, nous allons bouger, rester ici peut-être dangereux… je t’expliquerai, suis-moi filons…

Dans la cohue il était facile de se fondre. Passer ente les étalages, les stocks à même le sol, se fondre au milieu du monde était facile et Ilda savait y faire. N’kpa perdue troublée désorientée dans ce milieu, bousculait de temps en temps les badauds, soulevait parfois les indignations de surprise.
Elles abordaient enfin une ruelle quittant la grande place, lorsque devant elle un doigt pointé sur elle deux gardes leur barraient le chemin. Ilda se tourna et compris trop tard qu’elles étaient tombées dans un piège très simple. Etrangement comme si la foule avait été de connivence avec la milice, elle s’écarta pour laisser passer les hommes d’armes, avant de se refermer autour d’eux avide de curiosité malsaine. Une ronde de cinq hommes armés et menaçant de leur lance courte encadra les deux jeunes filles soudain aculées.

Un homme de forte carrure grisonnant, balafré arborant l’emblème du royaume sur sa cote s’avance les bras ouverts en signe d’apaisement. Son regard ne quitte pas N’Kpa. A sa ceinture en cuir usagé sur son côté gauche pend une lourde épée large et de l’autre une longue dague fine. Il arbore un visage souriant affable que ses yeux porcins malveillants trahissent et s’adresse à l’Humoran d’une voix moqueuse :


Tien ? tien ! tien ! mais qu’avons nous là mes amis ? Je ne sais pas pour vous, mais je ne pensais pas revoir de toute ma vie un bâtard de l’humanité, une erreur de la nature... pardon « UNE » Humoran vous ne devez même pas connaître ça vous autre trop jeune n’est-ce pas?
Je pensais que nous les avions tous exterminés dans le temps, mais apparemment non… Il en reste et qui plus est pas des plus laids spécimens, n’est-ce pas ? Ha ! Ha ! Ha !


Un large ricanement stupide retentit dans l’assemblée pour accompagner celui du sergent. Mais il coupa court à la mascarade improvisée d’un geste impatient, reprenant un visage sans expression et se retourna vers ses victimes.

Bien ses belles damoiselles vont nous dire ce qu’elles font ici et pourquoi elles ont tenté de nous échapper? … Auraient-elles des choses à se reprocher ? Enfin surtout celle-ci ?

Il désigne N’Kpa d’un doigt inquisiteur. Derrière les hommes d’armes la foule c’était rassemblée, commentait, discutait et même quelques paris audacieux fleurissaient à peine cachés. Du temps qu’il parlait l’homme s’était rapproché et tournait autour de la jeune humanoïde frôlant de ses doigts sa toison douce délaissant sa compagne humaine, comme si elle n’avait pas existée.

N’Kpa c’était crispée et recentrée sur elle même. Ilda l’avait attrapé par le bras et c’était collée à elle la suppliant du regard d’accepter cette humiliation et surtout de garder son contrôle. La jeune fille tremblait sachant parfois que la milice était odieuse, accusée parfois de débordements ou d’abus de pouvoir.
La jeune Humoran grondait, feulait doucement comme un chat. Ces pupilles dilatées reflétaient la peur, la colère, l’indignation et l’incompréhension. Ses oreilles rabattues témoignaient de son état.
Le sergent en vieux briscard expérimenté savait, connaissait les réactions violentes que pouvaient avoir les Humorans, ou les Worans, pour les avoir chassé et combattu par le passé. Il restait sur ses gardes une main sur sa dague. En cet instant, il jouissait du pouvoir de sa position et en profitait.
Karferix tel était son nom avait gravi les échelons, pas par bravoure, mais bien plus par opportunité. Il aimait qu’on le craigne et le respecte. Évidemment cette étrangère n’avait rien fait et cependant faisait remonter à la surface de sa mémoire de profondes blessures, frustrations et d’humiliations du passé.
En avoir une sous sa main était pour lui jubilatoire. Il avait un plan et si cela se passait bien il pourrait gagner une jolie rente qui lui permettrait de faire ce que jamais sa solde ne lui avait offrait. Il était facile de provoquer l’incident et du coup de passer outre des lois de libre circulation entre les peuples, de foutu respect mutuel et de tolérance…
Cependant, un fantasme le taraudait et la jolie fille exotique devant ses yeux l’enflammait. Il riait sous cape, pour lui seul, s’il pouvait faire d’une pierre deux coups? … Il lui suffisait d’être un peu trop… collant, trop curieux audacieux pour que, il en était persuadé, la métisse craque et commette l’irréparable qui l’aiderai à lui mettre le grappin dessus et…
Le jeu était risqué au milieu de la foule et de ses hommes et aussi pour lui. Il avait une chance de prendre une raclée et d’être blessé, mais il était joueur.
Il se colla à la jeune Humoran tout contre son dos, à l’oreille il lui souffla une question qu’elle seule pouvait entendre ; sa main au même moment glissa discrètement le long de son dos jusqu’à sa croupe… Il la sentit frissonner, ses muscles saillants sous son pelage se crisper.
N’Kpa surprise du geste se mordit les lèvres pour ne pas hurler, ses pupilles dilatées témoignèrent de sa stupeur, ses oreilles vibrèrent…


Je ne sais pas ce que tu es venue faire, mais ici beaucoup de gens ne vous aiment pas. Cette ville recèle de millier de dangers et bien des quartiers mal famés sont des pièges pour une étrangère comme toi. Alors, si tu acceptes sagement un petit câlin, en échange tu auras une protection, le droit de passage, les conseils, les relations nécessaires pour ne pas être ennuyée ma belle et si tu te tiens à carreau tout se passera bien pour toi et ta copine… autrement… !

Il n’eut pas à attendre une réponse que, l’ouragan se déchaîna plus violent et imprévisible que prévu. Ilda sentit une seconde l’hésitation de son amie, puis elle fut soulevée de terre pour retomber sur deux jeunes gardes qui s’effondrèrent sous son poids.
Les cris au milieu de la foule fusèrent de toute part. Le cercle alors resserré s’étiola plus vite que le temps à une châtaigne de tomber de sa branche.
Karferix eu le souffle coupé, le pied de l’Humoran venait de s’enfoncer dans son estomac. Il tomba à la renverse les mains sur son ventre, les yeux exorbités.
Les deux soldats restant se jetèrent sur la sauvage croyant la maîtriser d’un coup de lance. Mais celle-ci plus vive d’un revers de jambe désarma l’un d’eux et griffa la face du second.
Profitant de la stupeur générale, de la confusion, N’Kpa bondit par dessus les corps, attrapa la main d’Ilda et l’attira à elle pour l’aider à se relever.


Ilda… vite… relève toi fuyons !

Autour d’elles des spectateurs applaudirent l’exploit et même en rirent alors que d’autres criaient au scandale. N’Kpa et Ilda n’attendirent pas et couraient devant elle s’enfonçant de plus en plus dans les méandres de la ville basse. Par deux fois Ilda tenta de freiner la course éperdue de son amie. Mais celle-ci n’en n’avait cure et telle un chat en fuite fonçait droit devant elle sous les quolibets, injures, protestations des bousculés et des badauds.
Alors qu’elles progressaient dans des ruelles presque désertes, de plus en plus étroites et désertes, soudain au détour de l’une plus rétrécie, en pente forte, alors que l’humidité semblait régner ici plus qu’ailleurs, que les marches étaient glissantes et trompeuses, que les façades des masures portaient les stigmates du temps attaquées par la moisissure, N’Kpa heurta de plein fouet un mur de chair…

… L’homme ne broncha pas d’un pouce et sembla presque ne pas avoir senti le moindre choc. Il regardait ces deux péronnelles de ses petits yeux marrons profondément enfouis sous deux arcades proéminentes et fournies de sourcils épais et broussailleux. Ses lèvres épaisses arboraient un sourire carnassier aux gencives rougeâtres et dents saillantes. Dans ce renfoncement sombre, il ressemblait à un géant, son expression à celle d’un ogre. Sa mâchoire carrée ne reflétait rien d’autre que le pouvoir de broyer un os sans effort.
Il tenait un cadavre informe d’un animal, un chien probablement dans une main, le cou de la pauvre bête formait un angle étrange. De l’autre, du sang dégoulinait le long de son bras.

Ilda s’effondra paralyser de peur les mains sur sa bouche, aucun cri n’en sorti. Aux yeux de la jeune humaine, la face de l’homme était hideuse toute droite sortie d’un cauchemar ou d’une histoire d’enfance.

Il jouait de ses muscles noueux et proéminents, faisant rouler ses pectoraux et ses biceps comme des machines à écraser. Les vilaines cicatrices qui ornaient ses épaules et ses bras comme des tatouages et des scarifications augmentaient la répugnance qu’inspirait cet être. La dernière touche était sa coiffure étrange, alors que son crâne était rasé, il maintenait des pics sur le dessus de son crâne tenus droits avec de la graisse. Il puait la charogne, la transpiration et l’odeur canine.
L’homme les regarda tour à tour et leva un doigt vers sa bouche en signe de silence. Il s’avança en direction de N’Kpa estomaqué comme son amie, sa main libre aux doigts gros comme des boudins se portaient au-devant de la gorge de l’Humoran.


N’Kpa secoua la tête, réagit très vite et plongea entre ses jambes grosses comme des poteaux. Elle tenta de le faucher d’un large balayage. Mais l’homme était une armoire solide et ne fut que déséquilibré. Il se raccrocha au mur au-dessus de la jeune femme et lui décocha en retour un formidable coup de pied qui l’envoya défoncer le mur de torchis et de bois.
Ilda, sortit de sa torpeur s’écarta en longeant la façade de la maison en face et ce mis à crier au secours. L’homme se retourna entendit des pas descendre les marches. Il frappa Ilda d’un revers de main l’envoyant inconsciente valser dans les escaliers plus bas.

Un regard en arrière, il rit se retourne et jette sur ses épaules N’Kpa assommée avant de s’enfuir vers une direction connue de lui seul …



LES EGOUTS

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mer 29 Déc 2010 03:57 
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Aïla s'était couverte d'une cape couvrant son corps et le capuchon lui couvrait la tête et le visage. Elle marchait d'un pas rapide, se faisant bousculer par plusieurs passants qui sortaient de la ville. Aïla désespérait d'y entrer un jour, il y avait tellement de personne qu'elle devait forcer pour réussir à passer. Elle dû même s'accoupir pour éviter le coude d'un villageois qui faillit la frapper. Elle gromella en se promettant que la prochaine fois, elle choisirait un moment moins achalander pour arriver en ville.

Enfin, elle réussit à passer les grandes portes, poussant un soupir de soulagement. Elle hésita à retirer son capuchon et décida finalement de ne pas le faire. Elle détestait le regard curieux des humains sur ses oreilles ou encore leurs questions incessantes sur son peuple. Aïla se sentit soudain bousculer et tomba à la renverse. Elle releva la tête pour voir l'homme qui l'avait bousculer partir sans même s'en être rendu compte. Elle se releva, mécontente de cette impolitesse. Elle sentit une main se poser sur son épaule et sursauta.

"Vous allez bien?"

Aïla ne répondit pas, voyant cet jeune humain devant elle. Elle recula d'un pas et regarda autour.

"Oui"

Et elle partit sans plus un mot. L'homme essaya de l'arrêter, mais elle se mit à marcher plus vite. Moins elle parlerait, mieux elle se sentirait. Finalement, elle prit un chemin droit devant elle, s'éloignant des portes de la vie


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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Lun 24 Jan 2011 01:56 
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" [:attention:] Certaines scènes de ce rp sont à forte connotation sexuelle/violente/gore, aussi est-il recommandé aux lecteurs sensibles d'y réfléchir à deux fois avant d'en entamer la lecture."



Tard dans la journée, un badaud passe tranquillement sur la route afin de passer la nuit dans une auberge, songeant déjà à un bon bain afin de se décrasser de ces journées de marche exaspérantes qui lui auront tout de même rapportées quelques piécettes, piécettes bien cachées dans une bourse qu'un honnête archer à la peau vert-pâle semble fixer, bien planqué dans un buisson.

Dans un hurlement guerrier, ce dernier jaillit de sa cachette, hurlant en bombant le torse, brandissant fièrement en l'air son chasseur d'elfe sous le regard intrigué du marchand : pour le coup il passe pour un con. Et passer pour un con est très énervant chez un gobelin essayant de faire de l'effet, c'est pourquoi ce dernier ne cherche pas à lui énoncer ses droits (pour peu qu'un gobelin les connaisse) et bande, bande très fort avant de tout relâcher pour qu'un jet un peu hasardeux n'aille se ficher aux pieds du pauvre marchand ambulant qui semble enfin comprendre qu'il est attaqué, se mettant à courir en abandonnant son chariot sous l'oeil ravi d'un gobelin ayant acquis ce qu'il voulait, mais qui se devait tout de même de laver son honneur.

Le chariot était soit plein de victuailles intéressantes, de légumes aux couleurs chatoyantes, d'épices remplissant le nez d'une odeur si fine qu'on l'eut crû divine, des vivres venus de loin, probablement, mais qui n'intéressaient guère l'archer, trop occupé à observer sa proie grassouillette courir comme un porc afin de sauver sa bedaine...


Oui oui oui ! Moi tuer lui puis égorger lui ! Puis manger lui ! Oui oui oui oui !

Accompagnant le geste à la parole, le chasseur d'elfe se mit à tirer en cloche, d'une manière extrêmement peu précise mais avec une cadence de tir augmentée par la facilité de l'action : une flèche parvint tout de même à transpercer le talon, une flèche-harpon, qui se planta donc facilement dans la terre, ne permettant même pas au martyr de sauver sa peau en se relevant.

Cela pouvait paraître comme étant une belle attaque, mais tout le carquois y était tout de même passé pour une malheureuse flèche, quelque chose qui en fait rire mais moins lorsqu'une atteint partiellement son objectif.
C'est à ce moment là qu'un nouveau compagnon fit son entrée dans un claquement de doigt de Granak, un loup, au pelage gris, imposant et courant à vive allure vers le malheureux blessé, lui arrachant la jambe blessée de son emprise pour finalement le traîner, avec difficulté vu le poids du bonhomme, tandis que l'archer préparait un feu à l'écart de la route où il avait également déplacé le petit chariot (qu'un mulet transportait, mulet dont la carcasse se vidait de son sang dans le buisson où l'être vert s'était précédemment planqué) et attisait les flammes en soufflant dessus.

Son compagnon loup fut visiblement satisfait de se débarrasser de la dépouille sanguinolente et hurlante, préférant s'attaquer au mulet égorgé laissé plus loin, se fichant ostensiblement de la suite éventuelle des évènements : tout travail mérite repos.

C'est là la partie rigolote, la partie préférée du gobelin sadique, celle où l'on tient une bestiole l'implorant avant de la tuer, mais il voulait faire dans la finesse, puisqu'il allait le manger. Il fit donc l'inventaire de son garde-manger même pas encore mort, bras, jambes, tête...ah, tiens, il ne mangeait pas ça, la tête ! Comment régler ça ? Facile, une bonne grosse pierre qui traîne là bas et...il ne peut pas la soulever. Vexé comme cela, le pauvre marchand allait prendre très cher, et Granak passa de la grosse pierre aux flèches qu'il avait pris soin de ramasser et remettre dans l'os troué recouvert de peaux de bêtes qui lui servait de carquois. Une flèche dans l'oeil à bout portant, autant dire que la tête du cadavre ne ressemblait plus à grand chose, c'était simple mais au moins il n'hurlait plus, permettant ainsi au cannibale d'entamer sa besogne, lui ouvrant chirurgicalement le ventre, jetant les entrailles au feu, histoire que ça brûle, tandis qu'il gardait le coeur pour le manger cru en l'honneur de Ter Zignok, chose à laquelle il tenait tout particulièrement. Puis il passa à ce qu'il restait, détachant les bras et les jambes du reste du corps, dont il mit le tronc et les habits dans le feu, avec les entrailles, une odeur de chair brûlée épouvantable mais succulente embaumait maintenant les alentours, c'était soit peu discret mais il s'en foutait complétement, le Granak, puisqu'il coupait déjà de fines tranches de viandes provenant des membres restant, bras et jambes, qu'il empalait sur une flèche avant de les faire cuire doucement au dessus du feu, les dégustant finalement comme on mangerait du porc ou de la volaille, un met de choix bien qu'un peu graisseux, mais la graisse n'a-t-elle pas bon goût ?

Une quinzaine de minutes plus tard, les restants de son repas cuisaient avec le reste du corps dont il n'avait pas voulu et la carcasse de mulet habilement nettoyée par la monture du chasseur d'elfe, et celui-ci entreprenait de reprendre son chemin, arrivant bien vite aux portes de la ville...


Wouaaah, Grozendroa ! Grozendroa ! Oui oui oui ! Beaucoup gens dans Grozendroa ! Beaucoup gens, beaucoup pièces kibrilles ! Beaucoup viande, beaucoup manger, beaucoup tout plein choses ! Yaaaah ! Yaaah !

Maintenant, inspirez profondément, expirez, et imaginez vous à la place des gardes et des archers de la porte, voir un archer gobelin à dos de loup foncer vers vous...

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mer 26 Jan 2011 19:43 
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Alors que Granak fonce sur les porte à dos de loup, deux hommes se dressent devant lui, lances en avant dans l'espoir d'empaler le sekteg s'il fait un pas de plus. Le tout en criant à l'unisson, comme n'importe quel garde le ferait un "Halte-là!" d'une voix puissante. C'est alors qu'un grand homme de forte stature fait son apparition. Mal rasé, quelques cicatrices barrant son visage, il n'en reste pas moins charismatique (((Je te laisse l'imaginer et le décrire plus en détail à ta guise, tout comme les deux lanciers))). L'homme se tient droit comme un i, les bras croisés et invective le gobelin ( si toutefois ce dernier ne s'est pas empalé): "Que vient faire une peau verte dans notre Cité Blanche ?!"

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mer 26 Jan 2011 20:20 
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Si, chez un cavalier ordinaire, tirer les rennes suffit à arrêter un cheval, c'est assez différent lorsqu'on est à dos de loup de guerre, aussi le gobelin enserra-t-il le cou du warg tout en le faisant tourner légèrement, causant une roulade qui n'acheva sa course qu'a quelques mètres à peine des lanciers et leurs jouets menaçants...

Cependant, l'habile conducteur étalé de tout son long sur le sol se releva, ignorant les grognements du warg envers les soldats, observant le goliath balafré en face de lui avec une peur assez faible, ayant souvent croisé la route d'orcs nettement plus imposants, c'est donc le torse bombé qu'il s'adressa à celui qui lui parlait, ignorant les deux types en armure légère :


Moi Granak ! Moi pas Powert ! Moi vouloir entrer dans Grozendroa ! Beaucoup gens dans Grozendroa, et Granak pas être difficile sur la nourriture, non non non !

On pouvait tout de même sentir que cet amas de pierres plein de vie l'excitait autant qu'un orc berzerk devant un champ de bataille, il piétinait sur place, bondissant d'un pied à l'autre, montrant son warg :

Vous pas avoir peur, moi gentil, moi très gentil, moi pas aimer gâchis nourriture, non non non ! Lui Warg ! Lui très gentil, sauf si vous pas gentil, si vous pas gentils lui pas gentil.

Le gobelin remonta alors dessus, afin de gagner quelques centimètres, vérifiant au passage que son chasse-elfe n'était pas âbimé :

Alors ? Coupaing ?

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Jeu 27 Jan 2011 21:24 
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Le gradé regarde Granak d'un air dur et continue son interrogatoire.

"Et tu viens faire quoi par ici à part manger ?! D'ailleurs, je suppose que les choses comme toi ne mange pas de l'herbe."


Les deux gardes n'ont pas bougé d'un pouce et menacent toujours le gobelin de leur lance.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Ven 28 Jan 2011 00:24 
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Le gobelin considéra un moment le type en face de lui. Une question existentielle venait de submerger sa conscience, le secouant du plus profond de sa pensée. Que pouvait-il faire à part manger et boire ? Respirer ? Trop facile ! Ce fut donc profondément perturbé qu'il répondit au capitaine, lieutenant où que sais-je encore :

Moi venir voir Grozendroa, peut-être joli, oui oui, grosse maisons, gens grassouillets partout ! Moi pas manger herbe, non, moi manger viande, bonne viande, mais moi capricieux ! Moi sûr avoir bonne viande dans Grozendroa ! Moi pouvoir venir, coupaing ? Si tu veux, moi pouvoir inviter toa pour venir dans Grozendroa !

Ignorant royalement les lanciers, le sekteg ravisa sa main tendue, montant de nouveau sur son warg qui venait enfin de cesser de grogner, pour son plus grand plaisir.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Ven 28 Jan 2011 18:49 
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Le gradé reste silencieux un instant puis se retourne pour partir.

" C'est bon, tu peux rentrer, mais je ne te fais pas confiance la peau verte. Un de mes hommes va rester avec toi pendant un jour ou deux, pour te surveiller. Alors tiens toi à carreau !"

(((Et voilà, c'est fini pour l'intervention, ce fut rapide car tu as bien joué avec les dialogues de Granak.)))

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Ven 28 Jan 2011 22:07 
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Le gobelin se tritura un moment les mains, n'ayant pas vraiment compris, attendant de voir le reste. Finalement, un garde vint à lui, lui expliquant un peu plus clairement mais tout aussi sèchement la situation. Reniflant, l'archer lui lança un vague "Okidaki" avant d'entreprendre de passer les portes massives, bombant le torse face aux gardes qui le menaçaient plus tôt.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Lun 7 Fév 2011 21:14 
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Marchant à la suite de quelques pêcheurs et de leur mulet chargé de poisson, Leoj avançait vers l’imposante porte close. A l’approche des marins, les battants givrés semblèrent s’ouvrir d’eux-mêmes. Après quelques instants, quatre ou cinq gardes mal réveillés apparurent pour achever leur ouverture. L’un d’eux, probablement un gradé, ne s’intéressa pas le moins du monde aux efforts de ses camarades. Il échangea quelques banalités avec les pêcheurs en jetant un rapide regard au contenu des paniers. Cette attention ressemblait davantage à un regard sur le plat du jour d’une auberge qu’à une véritable inspection de la garde. Après un rapide signe de la main du gradé les pêcheurs reprirent leur route en entrant dans la ville encore assoupie.

(Autant jouer la carte du touriste, cela ne devrais pas trop soulever de soupçons.)

Le jeune homme s’approcha le plus simplement du monde du groupe de garde. La petite troupe, ayant finit leur tâche de portier, s’était réunit autour de leur chef pour recevoir leurs postes pour la journée. Après avoir attendu patiemment qu’il ait finit de donner ces ordres, Leoj s’adressa d’un ton faussement gêné au gradé.

"Euh excusez-moi, pourriez-vous m’indiquer mon chemin s’il vous plaît ?"

Le garde à l’allure pataude se tourna vers le nouveau venu et le dévisagea un instant. Leoj avait rabattu son capuchon pour afficher sa bonne foi, se disant qu'une personne cherchant à dissimuler ses traits à la garde à forcemment quelques chose à se reprocher. De plus, nulle arme ne trônait à son coté. Durant la nuit, sa dague avait en effet rejoint un emplacement plus discret pour circuler en ville. Aussi avait-il dû modifier légèrement sa botte droite pour qu’elle puisse accueillir son arme sans qu’elle ne soit trop hors d’atteinte. Pour parachever cette apparence inoffensive, Leoj s’était légèrement recroquevillé et se frottait les mains pour simuler une certaine faiblesse au froid ambiant.

Ce comportement donna au garde un léger sentiment de supériorité face à l’étranger. Après tout, comparé à ce dernier il était armé et disposait de plusieurs hommes sous ses ordres. Il n’aurait aucun mal à s’en débarrasser s’il lui en prenait l’envie. De plus, l’homme face à lui semblait bien plus sensible aux basses températures que lui. Même la nature semblait l’avoir favorisé en comparaison. Qu’avait-il à craindre de quelqu’un que même le froid semblait pouvoir vaincre seul ? Il prit alors inconsciemment un air légèrement condescendant pour s’adresser au visiteur.

"Tout dépend d’où vous voulez aller étranger."

"Je souhaiterez me rendre au temple de Gaïa."

Le garde hésita l’espace d’une seconde, mais n’estimant pas le visiteur dangereux il daigna lui répondre.

"Suivez la rue principale jusqu’au château, de là-bas vous devriez apercevoir un grand dôme dépassant des toits sur votre droite, c’est là."

"Merci bien pour votre aide."

Après s’être éloigné hors de vue de la porte, Leoj abandonna son rôle et reprit son attitude habituelle en suivant les indications du garde.

(Décidemment, l’esprit humain est facilement influençable par les apparences. J’imagine que sans cette petite farce, j’aurais suscité davantage d’appréhension de leur part et j’aurais eu à répondre à davantage de questions quant à ma présence ici. Cela m’aura au moins évité de perdre du temps à rechercher par moi-même le temple.)


La Grand-Rue

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Leoj / Fanatique / Humain (Wiehl)
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"Si on ne prend pas son destin en main, nul ne le fera à notre place."


Dernière édition par Leoj le Mer 16 Fév 2011 16:43, édité 1 fois.

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