Poussé au trot par un milicien hilare, le petit couple s’était à présent bien éloigné des portes de la Cité Blanche. Libéré du pesant carcan citadin, la vue sur l’horizon s’était dégagée et dévoilait l’immensité de mers ocre et ondoyantes des champs céréaliers qui cerclaient les murs extérieurs. Quelques fermes solitaires, à la manière de navires isolés jetaient l’ancre de çà et de là dans cet océan nourricier. La belle saison venue, leur pêche serait fructueuse, et ils rentreraient alors au port afin d’en gaver les bonnes gens de Kendra Kâr. Le labeur de toute une saison en échange de quelques désuets disques métalliques, frappés à l’image d’un personnage qui n’avait rien fait d’autre que de naître pour obtenir tout ce dont ces misérables avaient toujours rêvé. La nature humaine était ainsi faite. La naissance demeurerait l’éternel clivage entre la noblesse… et les autres.
Et Stein vit que cela était bon.
« Vous souriez. » Lui fit doucement remarquer la demoiselle, qui, haletante, s’était arrêtée à quelques pas derrière lui afin de reprendre son souffle, ses mains graciles appuyées sur ses genoux. Déliés par leur course, ses cheveux blonds s’étaient affranchis de l’anneau d’argent dont elle les avait capturés. Ils filaient désormais libres, traçant myriades de filaments dorés sur son visage laiteux, délicatement humecté par la sueur et l’effort. Son regard animé du discret scintillement de la curiosité, Stella releva vers le milicien l’acier bleui des yeux Kendrans.
Fourrant ses poings gantés dans les poches de son pantalon d’uniforme, Stein daigna poser sur elle l’iris. Il l’avait forcée à courir de longues minutes, et se surprenait de ne la voir céder à la fatigue que maintenant. L’oie blanche était plus coriace qu’elle n’en avait l’air. Cette idée renouvelait chez lui un rien de respect* à son égard, et peut-être était-ce pour cette raison qu’il condescendit à donner une réponse sincère à ce commentaire tant oisif que navrant.
« Je songeais à quelque chose d’amusant. »
La jouvencelle s’abstint de quémander ce dont il s’agissait et marqua encore quelques points. Décidément, l’avait-il finalement bien dressée ? Peut-être finirait-elle-même par devenir une dame convenable ? Elle touchait désormais du doigt le top cinquante de sa liste des femelles de bonnes mœurs.
« En vérité… je ne pensais pas vous voir afficher de telles expressions. Vous entendre rire fut une véritable surprise… »
Diling diling. Chute drastique dans le classement. Dégringolade puissamment critique même, pire que de lui permettre de s’aviser de la sottise de la dame, cette nouvelle fadaise le mettait en danger ! Ces quelques paroles nonchalantes maintenant lancées, un badinage sans finalité ni substance ouvrait désormais au couple ses bras avides, désireux de les engouffrer au plus profond des sombres spirales du commérage. Steiner n’était pas dupe. Il contemplait l’infâme nébuleuse de la frivolité droit dans les yeux, comme on guette une bête féroce, un léger filet de sueur à la naissance de l’échine. S’il se laissait happer, c’en serait fini de lui. Entre ces crocs noirâtres et dentelés, les heures de sa vie jailliraient dans un flot sanglant, son esprit capturé de l’immonde mélasse de la futilité s’engourdissant à mesure que jaserait et confabulerait la dinde. Monsieur Michou porte une nouvelle cravate ? Vert petit-pois, voyez vous ça ! C’est du goût de sa femme, pensez-vous….
…nooooon… !
Pensées abominables. Grotesques. Véreuses. Son regard, acéré, se tourna de nouveau vers la délicieuse jeune femme, qu’il fixa dans un glacial mutisme. Malgré cette silencieuse réprimande, les saphirs dont se paraient les yeux de Stella ne perdirent guère de leur éclat. Nulle honte, nulle faiblesse, elle l’affrontait, croisait le fer de son regard de cet immaculé bouclier de dignité dont savait s’armer la noblesse. Combattive, elle faisait montre de son courage, lui prouvait que la précédente mise au pas n’avait eu raison de sa volonté. Bien que contrainte à poser le genou à terre, elle ne s’était pas pour autant soumise, et entendait bien le défier ! Stein eut un sourire froid. Plus que cette beauté lascive qu’elle cultivait avec un soin presqu’obsessionnel, il commençait à haïr cette bravoure qu’il lui découvrait. La femelle s’effaçait devant le mâle. Le nourrissait, procréait puis décédait. C’était pourtant un schématique tellement simple et efficace… qu’est-ce que ce crâne de piaf ne pigeait pas là-dedans ? Avait-on idée de vouloir ainsi bouleverser le cours naturel des choses ?
Les joues gonflées par la prise d’une inspiration courageuse, lui donnant par là même l’air d’un charmant crapaud, Stella bomba sottement du buste. Normal. Il est de notoriété publique que plus l’on se fait grand, plus l’on est pertinent, pas vrai ?
« Ecoutez-moi, Stein… » Mais ledit milicien n’avait pas de ce zeste d’ingénuité qui vous poussait à croire que ce que votre prochain souhaitait vous dire avait une quelconque importance. Non, sérieusement… D’expérience, une phrase qui commençait par « Ecoutez-moi, Stein… » n’était de toute façon jamais de bon augure. Qu’elle soit prononcée par une jolie frimousse ou pas, il savait reconnaître l’inflexion particulière dont se dotait tout bon sermon. Là, en l’occurrence, on lui en préparait un de singulièrement corsé. C’était gentil. Mais non, merci.
« Stella. S’étant exprimé d’une voix aux accents curieusement empreints de gravité, Steiner, de marbre et d’une absolue componction, attendit –augustéen- que se fasse le silence. Il était certain d’avoir capté toute son attention. Il la tenait, captive de cette atmosphère suave et électrique que déclenche une tonalité profonde, sérieuse et masculine au sortir d’une confrontation entre l’homme et la femme. Gavée d’inquiétants romans à l’eau de rose, une jouvencelle suspendait tout mouvement, retenait toute parole lorsqu’était prononcé son nom de la voix chaude du personnage principal type de toute mauvaise histoire maritale. Sachez-le. Regard de braise et silence languide, rien de mieux pour couper son sifflet au sexe faible.
Cessez donc de japper. »
Une réplique qui tomba comme un funeste couperet de boucher sur son cou de dinde (élégant… mais Stein semblait tenir à cette comparaison). Le sang monta aussitôt aux joues de l’animal alors que saisi d’un spasme, ses yeux s’exorbitèrent pour le fixer d’une indignation incrédule et pétrifiée. Stella demeura immobile de brèves secondes, figée dans son état de douce demoiselle poignardée dans son orgueil sur cette petite voie terreuse cerclée de hauts champs de blé ondoyants sous la caresse légère de la bise et rutilant sous le radieux regard solaire. C’était étrange… presque mystérieux, car c’était comme si ces vastes étendues cultivées devenaient soudainement belles et attrayantes lorsque se faisait le silence ! Les plants céréaliers rendaient leur sourire au soleil et s’engageaient, pour lui, dans une valse majestueuse et tourbillonnante, chorégraphiée avec grâce de ces mêmes vents charmants qui animaient dans le ciel les nuages ! Tant de beautés soudainement révélées… qui fatalement s’évaporaient lorsque jacassaient les dindes.
En face de lui, la jeune femme persistait dans sa stase. Les noirs nuages de la colère enflaient terriblement en elle alors que déjà ses yeux lançaient des éclairs, Stein n’attendait plus que le terrible bombardement qui surviendrait lorsque de sa bouche bruirait amplement le tonnerre. Sa prévision était cependant erronée. La jeune femme tourna talon en s’enfermant dans une glaciale et meurtrière aphasie, le précédant sur le fin sentier qui les mèneraient vraisemblablement au petit bois où reposait son défunt époux. Son absence de réaction prit légèrement au dépourvu le milicien, à qui le silence convenait toutefois parfaitement. A y réfléchir un peu… la réaction de Stella était logique. Jusqu’ici, n’avait-il pas toujours férocement réprimé la combattivité qu’elle manifestait ? N’ayant ni physiquement le dessus ni la possibilité de faire valoir verbalement son point de vue, il était tout à fait naturel qu’elle se taise. C’était même plaisant en quelque sorte !
Le milicien suivit donc la noble à l’orgueil froissé et au menton boudeur pendant de longues et paisibles minutes. Des minutes trop longues et trop paisibles… le milicien n’aimait pas cela. D’expérience, il savait la fierté être une émotion étrange et répandue, qui faisait un drôle d’effet aux gens, elle leur apprenait à ne jamais ne soumettre, à rendre chacun des coups reçus, immédiatement, brutalement. Les gens fiers ne ravalaient pas leur bile en courbant l’échine, ils remâchaient leur venin jusqu’à saigner des gencives, et au moment où leur agresseur s’y attendait le moins, leur crachait toute leur haine en plein visage. Lui-même était ainsi, et il sentait que la femme à l’apparente docilité qui cheminait juste devant lui était aussi de ce genre là.
« Où allons-nous ? » Demanda-t-il, arctique et suspicieux, d’une voix où perçait toute son acide misogynie.
« Par ici. » Répondit-elle, d’un ton égal.
La demoiselle désigna dans un petit sentier terreux à l’écart de la route ample et dégagée qui reliait Kendra Kâr au probable reste du monde. Sans attendre son bon vouloir, Stella le devança avec empressement, puis ne fut bientôt plus qu’une mince silhouette de soierie noire, noyée de l’ondulation lumineuse des épis de blé bordant la piste. Le milicien pesta aussitôt. Sa protégée lui offrait là une vengeance mesquine, et pour la rattraper, il fila à son tour sur le discret et pâle sillon de terre calcaire.
La chieuse ! N’avait-on pas idée de se vexer de l’inimitié d’un unique regard ! Elle ferait bien de rapidement prendre exemple sur sa propre réserve et distinction car il n’aurait guère la patience de supporter une autre frasque infantile de ce genre ! Steiner, rageur, repoussa d’une brasse colérique les confuses vagues dorées venues déferler auprès des brisants d’acier de son armure. Etant à sa façon, d’humeur champêtre, il prononça entre ses dents serrées une virulente imprécation, métaphorisée et stylisée sur ce que pouvait bien faire de pis une vache laitière dans son genre, et alors que disparaissaient finalement de son champ de vision les délicates dentelures blanches qui bordaient le jupon de la demoiselle, le milicien, embarrassé du métal dont il s’harnachait, courut de toute sa force.
Phaïtos le damne… qu’adviendrait-il de lui s’il échouait encore à accomplir une mission si grotesque ! On l’affecterait à la régulation de la circulation des charrettes ? Voire pis, à faire du gras aux archives ? Bah… ce ne serait peut-être pas plus mal que cela en fait… Après tout, ce n’était pas comme s’il avait un intérêt particulier pour la fonction. Tout n’avait jamais été que concours de circonstances. Stein se sentit faiblement ralentir. La dinde ne méritait guère ses efforts, et peut-être ferait vraiment un bon archiviste… Sauf que… Diantre ! Il était certain qu’il lui restait assez, juste assez d’estime de soi pour tout mettre en œuvre afin que cela n’arrive jamais !
Les muscles de ses jambes, mal étirés et alourdis par l’acier, redoublèrent soudainement d’ardeur. Allons, une dinde en escarpins ne pouvait tout de même pas courir plus rapidement qu’un milicien entraîné au sommet de sa forme, non ? Il finirait forcément par la rattraper, probablement au détour prochain d’une boucle de ce petit sentier rocailleux… Bon, pas à ce virage, mais au prochain. Ou au suivant…
Baissant la tête et soufflant, les fines mèches frangées de sa chevelure brune vinrent faire écran à son regard, et de dépit, Steiner murmura quelques mots qui se perdirent dans le vent furieux qui hurlait à ses oreilles. Comme en réponse à sa faible prière, il aperçut une main, fine et délicate, au détour des fluctuantes ondulations du blé. Ni une, ni deux, son bras cuirassé se détendit à la manière d’un fouet, dans un cruel crissement métallique. D’une poigne gantelée d’acier, il enchaîna ces doigts graciles, entendit une brève exclamation de surprise, et raffermissant sa prise, attira à lui sa proie d’une rude torsion. La jeune femme s’écrasa contre son torse dans un cri de douleur étouffé. Elle parut chercher à se débattre, mais fut aussitôt soumise par les deux poings dont il lui agrippait durement les épaules. Leurs regards se croisèrent, et devant l’enténébrée promesse qu’elle lut dans les yeux de son geôlier, la défiance qu’elle tenta d’afficher vola en éclat. Livide et spectral, le rictus à son visage s’était figé de cette haine qu’il ne parvenait plus à contenir. Dieux… que n’aurait-il pas donné pour la frapper… la battre… la réduire à l’état de pulpe sanguinolente… Pouvait-elle seulement comprendre -en le regardant- à quel point son existence l’insupportait ? Le dégoût que recelaient ses yeux glacés et son sourire crispé ? Les mains du milicien tremblèrent légèrement contre les épaules menues de la jeune femme.
« Maîtrisez vos humeurs… n’est-ce pas maintenant que ma présence vous est nécessaire ? » Sa voix, légère, contrastait avec le caractère rigide et tendu de son expression. Fébrilement, il la relâcha en lui tapotant doucement l’épaule, avant de la précéder.
Dans son avancée brutale à travers champs, Stein discernait sans réellement voir les pousses ocre et généreuses du blé qu’il balayait et déracinait rageusement, percevait sans entendre les faibles pas et bruissements soyeux de Stella qui le suivait piteusement. En son for intérieur, une colère sourde alimentait le brasier aveugle de sa haine, péniblement contenue dans ce carcan de moralité apyre que l’on nommait « Le Devoir », dont filtrait fatalement l’épaisse fumée noire qui lui empoisonnait les sens. Les flammes de ses pensées tourbillonnaient avec une douloureuse violence dans son esprit, dans une tourmente infernale où brûlait allégrement le faible combustible qu’était la raison. Cependant, malgré cette exaltée fureur qui le ravageait, le visage du milicien demeurait un impassible masque de glace, figé dans un sordide rictus où palpitait parfois sa lèvre supérieure. Ses yeux seuls trahissaient la bestiale intensité de son courroux, chaque iris d’acier ayant tout de la pointe d’une lame frémissante, dardée et avide de poignarder dans sa chair la première âme venue. Prisonnier de cet ouragan de colère irraisonnée, Stein ne se rendit guère compte que ses bras caparaçonnés ne fauchaient plus les abondantes plantations céréalières, que sa protégée, livide et le souffle coupé, ahanait laborieusement à sa suite, que le petit bois giboyeux qui était leur destination déroulait à présent sa fresque au vert sombre et aux touches doucement marronnées sur ce fin morceau de lande jaune pâle.
Néanmoins, le bruit de chute et le cri de douleur aigu qu’il entendit derrière lui le décidèrent à jeter un coup d’œil en arrière, où il découvrit Stella étalée sur le sol, transfigurée par la souffrance. La peur, l’effroi est un cruel facteur de maladresse, et la pauvresse épouvantée n’avait pas vu, sous le couvert d’une touffe d’herbes hautes, le creux dans le sol qui devait servir de terrier à un quelconque animal fouisseur. Lancée dans une marche effrénée pour demeurer à distance respectable du milicien, elle avait posé le pied dans la cavité, et déséquilibrée, s’était probablement foulée la cheville en basculant. Le pitoyable spectacle de cette misérable dans ses atours éclatants, mordant la poussière et se tortillant sur le sol tel un ver, eut l’effet d’apaiser cette vague de sourde colère qui déferlait nerveusement dans son être. Stella connaissait, subissait un sort digne d’elle. Contempler son expression larmoyante et rongée par la détresse calmait un peu cette fureur dont il aurait voulu la heurter.
Les pensées un tantinet plus claires et pragmatiques, Stein s’approcha de la dame gémissante pour refermer son poing ganté sur le bras fin de la maladroite. Il la releva sans douceur, et posant par terre son pied blessé, la belle émit un cri perçant qui fit se contracter d’irritation la mâchoire du milicien.
« Vous ne pouvez plus marcher ? » Lâcha-t-il dans un soupir incrédule.
Et le geignement apparemment négatif qui lui parvint en guise de réponse le convainquit que c’était le cas. Les yeux plissés et les dents serrés tant il se réjouissait de devoir lui servir de porteur, Stein lui prêta l’épaule pour que le membre blessé n’entre plus en contact avec le sol.
Du fait de la maladresse de cette gourde, la situation venait encore de changer. Au vu de son état, le plus sage était très certainement qu’ils rebroussent chemin afin qu’elle puisse se reposer, et faire venir un guérisseur si nécessaire, ce qui reporterait probablement la mission jusqu’à ce que sa blessure soit traitée. Il y avait d’ailleurs fort à parier que le sergent ou la dinde fasse de nouveau appel à lui pour la prochaine escapade en forêt… sa tâche n’était pas accomplie après tout. Finir ce qu’ils avaient commencé, ici et maintenant, était de loin préférable, mais si la milice apprenait qu’il l’avait traînée contre son gré jusqu’à la tombe de son époux alors qu’elle réclamait à cor et à cri à ce qu’on lui amène un rebouteux… Non, ça ne serait pas bon du tout pour lui… Puisqu’il avait les mains liées, Stein n’avait d’autre choix que de quémander à la dame de nouvelles directives.
« Devons-nous continuer ou bien rebrousser chemin ? » Interrogea-t-il, la voix neutre, le regard vide et les lèvres molles. Au vu du sentiment d’urgence qu’il exprimait, il aurait tout aussi bien pu demander à ce que l’on reprise ses chaussettes. Il devait y attacher, approximativement, la même importance, mais les socquettes avaient l’avantage de tenir ses pieds au chaud.
« Continuons… » Répondit la douce invalide, des trémolos plein la voix. La pauvresse semblait souffrir le martyre, mais Stein n’aurait su déterminer si la cause de cette évidente souffrance était liée à sa cheville douloureuse, ou bien aux somptueux habits qu’elle venait de souiller. Non… c’était vraiment méchant de penser ainsi… il était tout de même évident que la blessure était sérieuse ! Même avec une bonne lessive, la boue humide, c’était tenace sur la soie ! Et puis, mine de rien, quand on passe des heures à ordonner sa coiffure et à se poudrer le visage, c’est se prendre un coup sévère que de voir tous ses efforts gâchés à cause d’un blaireau un peu trop assidu ! D’une empathie exemplaire, Steiner D’Expellion comprenait et partageait sa douleur. Sur son honneur, il l’épaulerait sans faillir jusqu’à ce qu’elle surmonte ce cruel moment d’affliction. Et ainsi, le milicien, solennellement chargé de son fardeau, progressait lentement vers l’orée de la forêt.
*De l’addition de valeurs nulles résulte toujours le néant.
_________________ Steiner D'Expellion, sur le vif et plein de morgue. Les satires de Stein sont toutes classifiées dans son Apologie, disponible sous sa fiche de personnage. Si le cœur vous en dit...?
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