L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Les terres cultivées autour de Kendra Kâr
MessagePosté: Mer 18 Nov 2009 18:37 
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La première d'une longue série...


J'étais sortit de Kendra Kâr depuis peu, les gardes de la porte ne me posant pas trop de soucis, enfin moins que pour rentrer. Je me dirigeais déjà vers mon objectif. Le soleil était haut dans le ciel, il devait être à peu près midi... L'heure tardive à laquelle je m'étais levé n'arrangerait pas le voyage... La discussion de la veille me revenait en mémoire :

(Aux alentours de cette ville, à quelques lieux de marche, tu trouveras un … caveau, voilà ce qu'il m'a dit ...)

Il savait qui j'étais, bien qu'il ne m'ait pas nommé lors de notre échange :

(Tu te méfies toujours de moi ? Si j'avais voulu te tuer, je l'aurais fait depuis longtemps, avant même de t'adresser la parole ! Non, je suis véritablement de ton côté. Tu as une puissance que je ne souhaite pas voir entre les griffes du mal... Je ne serais en rien ton chef, mais si un jour tu dois choisir, j'espère que tu te souviendras de ce que j'ai fait pour toi ! Ainsi donc, d'après ses dires, il essaie de m'aider ? Je me demande bien pourquoi ...)

En effet, le sujet de son apparition demeurait pour moi un mystère, tout ce que je savais, c'est qu'il avait la puissance de me retirer mon élément.

-(Il faudrait donc être prudent à l'avenir, peut être d'autres créatures ont elles le même pouvoir, je ne voudrais pas être privé du Froid lors d'un moment critique ...)

Le vent battait le chemin que je parcourais. Il faut dire qu'un chemin autant à découvert n'offre pas beaucoup de coupe-vent. Le sable qui voletait autours de moi me gênait, je rabattis donc ma capuche à hauteur de mes yeux, et je me servis de la Souveraine des Glaces comme canne. Les murailles de Kendra Kâr diminuaient à mesure que j'avançais dans la lande. Dans les champs, des dizaines de paysans travaillaient la terre, la retournant pour l'aérer et plantant la future récolte.

Le voyage en lui même ne fut pas très ... intéressant. Le jour avait fortement diminué lorsque j'aperçus au loin la silhouette de ce qui semblait être une crypte. Pourquoi, si bien était-ce ce que je cherchais, pourquoi m'emmener réciter quelques mots dans une crypte ? Malgré ma perspicacité et ma lucidité, je n'arrivais pas à trouver la raison.

Lorsque la nuit commença à tomber, lorsque le soleil laissa place à la lune, une sombre obscurité se projeta dans la campagne. Les ténèbres, à la base un espace aussi bienveillant que le jour, était devenus synonyme de terreur à cause de toutes les créatures les hantant. Les mêmes ténèbres qui hantent mon cœur depuis la disparition de ma mie ... A quelques mètres, j'entendis quelques cris, rien de grave car la plupart étaient poussés par des hiboux et autres oiseaux nocturnes. La caveau semblait briller d'une lumière inquiétante, comme brillant de l'intérieur ... Étrange, c'est le premier mot qui me vint à l'esprit.
La puissante magie qui émanait de ce lieu ne me terrorisait point, moi qui avait l'impression d'avoir vécu tous les hivers de la terre.

Montant mon camp de fortune proche du caveau, je sentais un souffle mortuaire. Rupert, collé dans mon cou, semblait avoir peur de quelque chose, mais de quoi ?


-(Je le saurais une fois à l'intérieur, mais pour l'instant essayons de nous reposer. Après la journée que j'ai passé, ça ne me fera pas de mal !)

Sortant de mon sac un peu de viande séchée et du pain, que j'avais comme qui dirait emprunté à l'auberge ce matin, j'entamai mon repas. Je me rafraîchis le gosier en buvant un peu d'eau.

-(Comme c'est bon ... J'avais la gorge trop sèche pour continuer ainsi de toute manière !)

Caressant Ruperth pour tenter de le calmer, je commençai à succomber au sommeil.

... ... ... "Raeven, prend garde à ce que tu trouveras dans cette crypte ! Je ne veux pas te perdre comme tu m'as perdu !
-Maëlëstria ? Mais que fais-tu là ? Je ... Tu ...
-Chut mon amour. Je suis juste venu te prévenir de faire attention à toi. Je suis toujours à tes côtés, et j'ai confiance en toi !"

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 Sujet du message: Re: Les terres cultivées autour de Kendra Kâr
MessagePosté: Mer 18 Nov 2009 22:17 
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Chapitre 1 : Une chose dans l'ombre.


Me réveillant en sursaut au beau milieu de la nuit, Ruperth dormant en boule sur mon ventre me poussa des petits cris, se demandant pourquoi je l'avais réveillé, alors qu'habituellement, c'est lui qui me réveille à grands coups de langue rappeuse !

-"Je suis désolé Ruperth ..." me repentissant de ce changement brusque d'habitude de plusieurs décennies. "Nous devons y aller Ruperth, nous serons fort à deux !"

Des gémissements sortirent de sa gueule, et il se précipita vers l'entrée.

-"Pas si vite, garnement !" lui répondis-je à son geste, sur mon ton naturellement blasé."On ne sait même pas ce qui se trouve là et tu désires y entrer avant moi ? Comme tu veux !"

Comme je m'y attendais, Ruperth recula derrière moi, puis me poussa de son petit bec pour me dire d'y aller.

Le passage de la porte créa comme un vide en moi. Comme si mon âme avait était aspirée. Un plus faible que moi psychologiquement aurait sûrement tourné les talons, mais pas moi, j'étais déterminé à mener cette mission à bien. Au fond de moi, ma partie violente hurlait des
"HOURRA !". Tentant de ne pas y prendre garde, je descendis l'escalier. Les marches en bois étaient vermoulus et certaines manquaient par endroit. Le faible éclairage vert des lieux me suffisait amplement, mes yeux ayant acquit la vision nocturne de ma mère. Les bougies sentaient le souffre, et une épaisse fumée noirâtre s'en dégageaient à mesure qu'elles se consumaient. Après quelques instants de descente, j'arrivais dans une pièce circulaire. Le granit noir était percé d'alcôves dont les intérieurs étaient remplit de squelettes, cadavres millénaires dont les pilleurs ont défait de leur possessions. Quatre tentures pendaient là où aucun trou n'avait était pratiqué. Le long du bas du mur était gravé de scènes mortuaires, et d'après mes connaissances dans ce domaine, elles représentaient les étapes de la mort physique jusqu'à l'entré au jardin des morts. Bref, rien de bien intéressant...

Le long couloir qui sortait de la pièce n'était éclairé que par deux pierres, étranges, qui émettaient elles aussi une lueur verte. Ce lieu sentait la mort, la peur et la pourriture, et j'aurai mit ma main au feu si elle n'avait pas était pleine de cadavres ambulants.
Lorsque, alerté par un sixième sens, j'ai sentis quelque chose, derrière moi. Une âme noire et maléfique, mais j'ignorais ce que c'était précisément.

La pièce suivante était semblable à la première, bien que plus petite, elle contenait en son centre un autel de pierre grise, sur lequel le sang séché s'était incrusté dans les moulures. Cependant, un détail titilla ma curiosité. Trois gouttes de sang frais venaient d'apparaître.


-(Quelque chose ne tourne pas rond ici ! Et j'ai bien l'intention de découvrir ce que c'est !)

Me parant au combat, la Souveraine des Glaces vibra, probablement avide des esprits du givre qu'elle pourrait combattre et absorber. Bien que je pense qu'il n'y en aura pas ici...
Soudain, un
"ploc" très léger résonna dans le fond de la salle.
"Ploc" ... Encore un !

"Ch'ai fwaim !" hurla une voix dans la direction du "ploc". Puis des bruits de pas s'approchant de moi. Doucement, mais sûrement, la créature venait à moi. Je vis dans le noir deux points rouge se détacher de l'obscurité. Reculant derrière l'autel, je sentais la puissance de la Souveraine des Glaces s'ouvrir aux esprits glacées alentours.
Au même moment, la créature sortit de l'ombre et entra dans une zone lumineuse. C'était une bête hideuse, de la taille d'un homme, mais courbée, les bras pendants presque au sol, et les jambes recourbées. D'ici, on aurait dit une grenouille. Sa peau, légèrement grisée, était zébrée par des marques rougeâtres, comme si sa vie était faite de galeries dans lesquelles ramper, et des griffures lui tailladant le torse et les épaules. Dans sa main gauche, elle tenait un crâne, sûrement prit sur l'un des cadavres qui pullulent ici. Mais le pire était sa bouche. Les lèvres inférieur et supérieur n'étaient plus là, comme si elles avaient était coupées, et laissaient apparaître deux rangées de dents jaunes, sales, et pour certaines, manquantes. Sa gueule, car c'est l'un des seuls mots utilisables ici, était entouré de sang frais, qui gouttait au sol régulièrement.

Elle se précipita sur moi en sautant. Pris d'un réflexe foudroyant, j'eus le temps d'esquiver ses griffes, entendant simplement un
"viouf" devant ma tête

-(Il s'en ai fallut de peu !) Mais à peine avait elle finit qu'elle me relança sa main gauche. Cette fois-ci, une claque monumental me tapa dans la tête.
-(Cette créature est puissante ! Mais je le suis également .) Avec neutralité totale, je lui lança un "Tu as finit ?", avant de la piquer par le côté tranchant de la Souveraine des glaces. Avec un bond extraordinaire, la créature sauta sur l'autel, me dardant de ses yeux infernales avant de me dire.
-"Toi fwort, ça bon !" et repartit à l'assaut. Difficilement, je parais chacun de ses coups avec une grâce qu'elle n'égalerait jamais. Ayant probablement, et je l'espérais, plus d'endurance qu'elle, je me mis à tourner autours de la pièce pour qu'elle s'épuise.
Voyant que j'étais toujours debout, ses coups se firent plus rude. Chaque fois, elle me jetait sa main griffue à la tête, et je ne l'arrêtais qu'à quelques centimètres de mon visage grâce à la Souveraine des Glaces. Mais, lors d'un pas, elle trébucha dans un trou et se vautra magistralement à mes pieds. Sans demander mon reste, je lui assenai un puissant coup de bâton sur le bras, qui fut percé de part en part. En le retirant pour me reculer, je vis que deux cônes de glace venaient de se former là où je l'avais blessée juste à l'instant.

Faisant montre de son agilité, elle sauta de dos sur ses pieds, puis continua de se rapprocher de moi. Cela faisait bientôt dix minutes qu'elle était apparut et que je la faisais tourner, mais rien ne semblait indiquer sur elle qu'elle souffrait de la prolongation du combat.

S'arrêtant pour pencher l'oreille, elle ria d'un rire rauque et profond, puis continua de s'approcher de moi. La piquant et la tapant de mon bâton, elle continuait de geler, peu à peu. De son côté, elle m'assenait de puissants coups de griffes, dont certains me griffaient le visage, et dont d'autres me lacerait ma robe. Cependant, elle semblait ralentit. Dois-je croire par là que c'est un autre pouvoir de la Souveraine des glaces ? Probablement pas...
Ses pas se faisaient de plus en plus lourds, ses attaques de plus en plus hésitantes, elle s'épuisait, tout comme moi. Au bout de mes bras, la Souveraine des Glaces semblait peser des kilos entiers ! Ma gorge me brûlait, mes poumons étaient, j'en avais l'impression, sur le point d'exploser.



-(Maintenant, je dois saisir sa faiblesse et surpasser la mienne !)


Ces mots résonnèrent dans ma tête pendant toute la durée de l'action. A un mètre de moi se trouvait la, ce que j'ai vu dans les livres, goule. Je fis un demi-tour net de façon à me retrouver derrière elle.
Ne s'attendant aucunement à cette manœuvre de créature qualifiable d'intelligente, elle fut prit au dépourvus. Cette fois-ci, plutôt que d'utiliser la Souveraine des Glaces, j'utiliserais le Froid. Dans mes mains se déversa le pouvoir que j'invoquais. Je façonnais ce froid sous la forme d'une pointe de glace acérée. La pointe de glace reflétait à terre, sous la forme d'une myriade de paillettes lumineuses multicolores, la faible lumière que projetaient les bougies de l'autel. J'ai mit dans ce pique de glace toute ma force, tout le pouvoir que j'y ai pu, avant de la projeter sur un ordre mental dans la tête de la goule.

Bien que relativement rapide, cette dernière ne put esquiver mon sort, parfait pour ainsi dire. S'écroulant au sol, la tête gelée sous l'impacte et la libération des énergies contenu de ce pique.



-(Enfin, s'en est terminé ! Jamais je n'y aurais pensé, je n'en voyais plus la fin !)



Haletant rapidement et fortement j'analysais la situation. Ce premier combat m'avais épuisé ! Je sortis ma gourde de mon sac pour me rafraichir, puis un morceau de viande séchée pour me remettre avant de continuer ma descente.
Pour la première fois depuis que je l'ai, j'avais utilisé dans un véritable combat la Souveraine des Glaces.


-(Son potentiel est impressionnant, et si j'en crois mon maître, ce n'est là qu'un fragment de ce qu'elle possédait autrefois.)

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Dernière édition par Raeven le Lun 15 Nov 2010 00:47, édité 6 fois.

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 Sujet du message: Re: Les terres cultivées autour de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 19 Nov 2009 01:07 
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Chapitre deux : Lieu hanté...

-(Pendant combien de temps vais-je encore devoir marcher ??)

En effet, depuis ma victoire sur la goule, je marchais dans ce couloir et dans la même direction depuis presque vingt minutes. Cette crypte semblait immense, à part peut être était-ce mon esprit qui me jouait des tours...

Tout en marchant, je faisais le point. A cet endroit, les bloc de granit empilés laissaient leurs places à de la pierre calcaire au naturel. L'humidité montait de plus en plus, mais peut être n'était-ce que dans ce passage là. Soudain, alors que mes pensées étaient encore fixées sur mon rêve de la nuit, j'entendis des clapotis d'eau.



-(Serait-ce une rivière souterraine ?)
me demandais-je, surpris. En m'approchant plus, je vis un immense lac souterrain, avec un gigantesque stalactite en son centre, laissant tomber goutte par goutte ce qui permettait au lac d'exister. Je me suis demandé comment faire pour aller de l'autre côté.

-(Je n'ai pas suffisamment de pouvoir pour être capable de geler et de maintenir toute cette eau, je vais ...)
-"Tu vas simplement demander gentiment à Carl de t'emmener de l'autre côté" me répondit une voix venant du vide."

Restant de marbre, je voulais voir d'où venait cette voix et si elle représentait une menace. En ayant marre, je lançai une conversation, n'étant pas certain qu'elle aboutirait à quelque chose.

-"Qui êtes vous ?"

sur un ton neutre, mais puissant et strict. Pas de réponse pendant quelques secondes, un grand vide au cours duquel je me sentis seul, avec seulement les battements d'ailes de Ruperth et les "flic-floc" de l'eau. La voix tardait à répondre, et cela m'énervait. J'étais sur le point de partir lorsque :

-"Tu ne m'as pas écouté, mortel. Je suis Carl, et je suis le seul capable de te faire traverser ! Je ne demande rien en échange, mais tu devras répondre à une série d'énigme. A chacune, tu avanceras de cinq mètres. Le lac fait environ cinquante mètres de long. En faisant un rapide calcul tu arrives à ...
-"Dix ! Voyons, mon cher esprit, ne me prenez pas pour un débutant... J'ai vu plus de chose dans ma vie de mortel, en reprenant vos mots, que vous ne pourrez le voir sur toute votre éternité !"

Surprit par mon assurance, l'esprit ne me répondit pas. Au lieu de cela, une barque apparut sur ma rive. Cette barque, de bois noir, était à première vue vermoulue. Elle n'aurait jamais pu flotter, mais j'avais d'autres choses à faire que de perdre du temps avec ça. Relevant doucement ma robe, je montais dans la barque. Il y eu soudain un changement énorme. La barque, qui de l'extérieur semblait sur le point de rompre, était d'un blanc immaculé une fois que je m'y étais installé. Au milieu, il y avait un petit autel, sur lequel était disposé une couronne de fleurs noires. Au fond, je vis une silhouette recroquevillée, cachée dans un grand manteau beige sale. Dans ses mains, si je peux utiliser ce mot, qui avaient de longs doigts squelettiques et crochus, il portait un long bâton lisse de couleur blanche, avec des marbrures verdâtres par endroit, dont l'extrémité était recouverte de métal ternit.
Prenant, comme j'en avais l'habitude, le temps de voir et de mémoriser tout ce qui était autour de moi, la silhouette me parut quelque peu agacée.


-"Monsieur a t-il fini ? Habituellement, je ne fais traverser que les morts, mais ils jonchent aujourd'hui le fond de ce lac noir et glacé. J'espère juste qu'en tant qu'être vivant, votre intelligence est suffisante pour vous permettes de passer. Bien, je vous explique plus amplement les règles. Je vous poserais une série de dix énigmes, toutes plus difficiles les unes que les autres. A chaque bonne réponse, vous avancerez de 5 mètres. Si à un moment une réponse vous manques, je mets à votre disposition ces deux pièces de bronze. Elles vous permettront d'acheter votre réponse, et donc de parcourir cinq mètres comme si vous aviez bien répondu."

Il jeta les pièces sur l'autel, me faisant signe de les ramasser. Sachant que ma survie en dépendait, j'avais plutôt intérêt à les utiliser à bons escient.

-''Nous pouvons commencer'' lui ai-je rétorqué. Soudainement, sans pour autant que cela ne me choque le moins du monde, il souleva sa tête. Une cascade de cheveux blanc coula sur ses épaules. Deux yeux verts lumineux pointaient à travers l'ombre de la capuche, et ses lèves se mirent à gesticuler.

-''Bien, première énigme. Facile si j'en crois les voix qui me parle de vous ! En vous réveillant, vous vous trouvez dans une salle vide, avec pour unique décoration des murs, du sol et du plafond des miroirs. La question est la suivant : Combien de reflets de vous même pouvez contempler dans cette pièce ? Vous avez le droit de me posez trois questions.''


Réfléchissant rapidement, je me doutais qu'il y avait un piège. La solution était simple. Si il n'avait pas parlé de fenêtre, y en avait-il une ? Concrètement, est-ce qu'un peu de lumière arrivait dans cette pièce ?

-(Je vais lui poser cette question.)
''Vous n'avez pas stipulé l'existence d'un passage pour la lumière. Dois-je en conclure qu'il n'y en a aucun ? Si tel est le cas, je ne peux voir absolument aucun reflet de moi, car la lumière est la source de vie de tous reflets !''

Un silence de mort tomba dans la barque. Me fixant longuement, le passeur voulait me faire craquer. Puis, au bout d'un instant, me demanda si j'étais sûr de ma réponse.


-''Evidemment !
-"Bien, alors la réponse est exacte !''

La barque se mit à bouger, se déplaçant à une vitesse pitoyable. Elle s'arrêta peu de temps après. Soudain, le décor changea brusquement. La barque qui l'instant d'avant était blanche devint noir comme la nuit, et les fleurs de l'autel furent remplacé par une potence miniature. L'expression de Carl avait également changée. Passant d'une neutralité à un énervement, ses restes de muscle se contractaient sous sa peau. Ses yeux virèrent instantanément au rouge profond. Il sourit, dévoilant une série de dents pointus.

-''Bien … Seconde question. Attention ! On peut lire sur un écriteau : Le voleur fut décapité et les deux moines eurent la tête tranchée. Pourtant il n'y eût qu'un seul mort. Comment ?''


Un rire étouffé me prit, chose que je n'avais pas ressentit depuis longtemps. En fait, je riais de la stupidité et de la facilité des deux premières énigmes. Si elles étaient toutes identiques, je serais vite traversé !


-''Facile. Seul le brigand fut décapité, et on a donné aux deux moines la tête de ce brigand. S'il vous plait Carl, corsait un peu les énigmes …
-Bien, vos désires sont des ordres ! Si vous voulez de la difficulté, vous en aurez !''

Se mouvant grâce à une force invisible, la barque allait, droite, vers la rive opposée, s'arrêtant de nouveau lorsque le distance fut parcourut.
Ce manège dura assez longtemps, temps durant lequel les énigmes me parurent de plus en plus lourdes, faciles et mal posées. Mais était-ce pour me donner une trop grande confiance en moi ? Pour me faire rater la réponse fatidique ? Il me restait toujours mes deux pièces, et je n'avais absolument pas l'intention de les utiliser !
Au cours de mon voyage, la barque avait de nombreuses fois changée. Passant du vert au bleu, puis au rouge, en reprenant entre temps sa couleur d'avant que je ne monte dedans.
Enfin bref, j'approchais du bord, et de la dernière énigme. Soudain, je vis deux rives, et deux passages différents. Le passeur disparut pour réapparaître sur les deux rives à la fois.


-''Attention, cette énigme est la plus compliquée de toute. Il te faudra réfléchir sérieusement pour espérer t'en sortir. Bien, tu es près ? L'un des Esprit que tu vois devant toi dit toujours la vérité, tandis que l'autre ne cesse de mentir. Un seul chemin est le bon, l'autre mène vers la damnation éternelle. Tu n'as le droit qu'à une seule question pour trouver le bon chemin. Réfléchis bien mortel !''

Un rire épouvantable retentit dans la caverne. En face, les deux esprit me fixaient, stoïques, attendant patiemment ma question. Je mis à profil toute ma cervelle, toute ma matière grise. Je devais trouver la réponse !
Pendant une éternité, je réfléchissais à la réponse que j'allais donner. Les esprit avaient disparus depuis un certain temps déjà. Quand, subitement, la réponse me sauta aux yeux.


-''Esprits Immortels qui hantent et gardent ce lieu, j'ai la réponse !''


Apparaissant dans un tourbillon de fumée verte, il se rapprochèrent de moi.
-''Nous t'écoutons, mortel !'' Je pointai du doigt celui de gauche, indiquant que je m'adressais à lui.
-''Toi, va demander à ton frère quel est le bon chemin !''

Suivant ce que j'avais demandé, il alla voir l'autre esprit, lui demandant, en chuchotant, le bon chemin. L'esprit de droite m'indiqua la gauche.
Carl reparut immédiatement, m'adressant un sourire sympathique, et me demanda :


-''Où souhaites tu te rendre, mortel ?
-A droite …

-Bien !'''

La barque avança des cinq derniers mètres vers la droite. En arrivant sur le rive, le Passeur me demanda comment j'avais trouvé la bonne réponse :

-''Simplement ! En demandant à l'un des deux d'aller demander à son frère quel est le bon chemin, j'avais toutes mes chances. En effet, si j'avais posé la question au menteur, il aurait était dire à son frère quel est le mauvais chemin. Disant toujours la vérité, l'autre me l'aurait indiqué.
Mais si j'avais était poser la question au diseur de vérité, il aurait demandé à son frère le bon chemin. Celui-ci, menteur éternel, m'aurait indiqué le mauvais chemin, car il aurait sinon dit la vérité. Dans tous les cas, il suffit de prendre le chemin qui n'est pas indiqué, car c'est le bon !

-"En effet, si les mort-vivant pouvaient être aussi intelligent que toi...
-"Mais certain le sont. Prenons par exemple un passeur du nom de Carl''

Sur ces mots, je m'enfonçai dans l'obscurité. Qu'est-ce qui m'attendait dans l'ombre ? Quel monstres allait-je encore devoir affronter ? Je l'ignore, mais Ruperth était fier de moi, j'en avais la certitude.

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Dernière édition par Raeven le Jeu 19 Nov 2009 23:53, édité 4 fois.

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 Sujet du message: Re: Les terres cultivées autour de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 19 Nov 2009 19:36 
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Chapitre 3 : La Grotte de l'Hiver.


Encore les ténèbres ... J'avais l'impression de ne voir que ça depuis ma rentrée dans ce caveau. Mais quelque chose ne m'échappait pas. A mesure que j'avançais, je sentais le Froid augmenter, chose qui me satisfaisait de plus en plus, car j'avais à moins dépenser de forces pour garder ma température extra-corporelle à 30°C. Au loin, une lumière bleue émanait et augmentait à mesure que j'avançais. Au bout de cinq minutes, j'arrivais dans une grotte en forme de dôme. Les parois étaient couvertes de glace. Plusieurs centimètres d'épaisseur. En son centre, un petit escalier, d'une dizaine de marches glacées, montait vers une stèle. Cette stèle, de glace bleue, était couverte de neige. Mais … Je sentais autre chose. La puissance du lieu, la résonance du froid se faisait plus puissante... La Souveraine des Glaces commença à vibrer dans mes mains. La stèle, à son tour, laissait apparaître une aura blanchâtre.

-(Que se passe t-il ici ? En ce lieu, il y a une … puissance incommensurable, je sens … le Froid, la force de ma Souveraine des Glaces...)

Soudain, elle quitta mes mains pour aller vers la stèle. Autours d'elle apparut un spectre, ce spectre ressemblait à … un homme, vêtu de blanc immaculé, aux cheveux aussi blanc. Sa peau, marbrée de gris, était marquée par la vieillesse. Ses yeux tout aussi blanc reflétaient la sagesse, la connaissance du monde, de sa vie à sa mort.

-''Tu es l'élu ? Mon maître actuel ? Si tu es parvenus jusqu'ici, c'est que tu as réussi à tuer le gardien de la crypte, et déjouer les énigmes de Carl ? Ces deux premières épreuves t'ont rendu un peu plus puissant. Mais je vois dans tes yeux des questions. Qui suis-je ? Pourquoi m'adresse-je à toi ? Dans quel but ? Tu connais toutes les réponses à tes questions. Je suis Al'zham, le créateur de la Souveraine des Glaces. Ce que t'as dis Wellish est faux. Son mentor n'était pas le premier détenteur de ce sceptre, bien au contraire. Cela fait des milliers d'années qu'elle parcoure le monde, change de maîtres, voie des choses. Si je m'adresse à toi, c'est que la Souveraine des Glaces t'as choisit pour lui rendre sa puissance passée. Et je ne veux que t'aider. Il te suffit simplement de réciter les mots de la Grotte de l'Hiver, et son pouvoir sera en partie restauré. Alors ? As-tu de tels mots sur toi ?''

J'étais surprit. J'avais pour arme le plus grand Cryomancien que le monde est connu. Du moins son esprit. Mais pourquoi avais-je était choisit ? Et quels sont les mots de pouvoir dont il me parlait ? Serait-ce ceux inscrit sur le parchemin que m'a donné la silhouette ? N'étant sûr de rien, je sortis le parchemin, et commença à psalmodier ce qui y était écrit. A mesure que j'avançais dans le texte, une tempête de neige se levait. Les mots de pouvoir déchainaient une ère glacière entière dans cette grotte coupée du monde. Soudain, quatre éclairs jaillirent des parois, et foncèrent sur la Souveraine des Glaces. Le flash blanc qui en résultat me coupa de la réalité... Le noir total pendant ce qui sembla être une éternité.

Les plaines des Neiges … J'étais dans les plaines de Neiges...


-''Ah … Te voilà, si tu es ici, c'est que tu as réussi la première partie de la restauration. Je vais devoir te renvoyer dans ton monde. La Souveraine de Glace sera de nouveau à tes côtés, plus puissante.
-Mais … que fais-...''

Je réintégrais brutalement mon corps. J'étais près du caveau. En sueur, je me demandais si ce n'étais pas là un rêve que j'avais fait... Avais-je réellement fait ce que je venais de vivre ? Probablement, la puissance qui émanait de la Souveraine des Glaces était plus puissante qu'avant. Je dois à présent retourné à Kendrâ Kar... Pour revoir cette silhouette encapuchonnée qui pourrait m'aider de nouveau.

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 Sujet du message: Re: Les terres cultivées autour de Kendra Kâr
MessagePosté: Sam 26 Déc 2009 02:10 
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- Drôle d’idée…

Halkmir marmonnait, seul, pendant sa marche. Cela faisait quelques heures maintenant qu’il avait passé les portes de la ville. La journée était belle et n’en rendait ce séjour en pleine nature que plus agréable…pour quiconque sachant apprécier les promenades dans ce genre de milieu. Évidemment, pour l’apprenti mage, il faisait trop froid, ses chausses dorées se couvraient de boue et les fermiers qui le regardaient passer avaient un air peu accueillant.

- Si on m’avait dit que pour devenir mage il fallait courir après des lézards…pff... Il se fiche de moi, si ça se trouve…

C’est vrai que l’idée était saugrenue… Le vieux Baldy lui avait demandé de trouvé un Véroce et de le mettre dans une petite cage qu’il lui avait confié et qui pendait maintenant à sa ceinture, créant un très désagréable bruit de ferraille à chaque pas. Cependant, en quoi cet animal allait l’aider à maitriser le feu ? Il Ne cessait d’y songer alors que ses pas le guidaient peu à peu loin de Kendra Kâr. Le soleil entamait lentement sa descente quand il entra dans un bois. De loin, l’endroit lui paraissait quelconque, mais à mesure qu’il y progressait, il se sentit de moins en moins rassuré. Pour un petit garçon qui n’avait toujours connu qu’Exech ou ses environs désertiques, la pénombre de la forêt, ses bruits, sa vie, s’avéraient oppressants.

Un mouvement dans les fourrés le fit sursauter. Il ne s’agissait pourtant que d’un simple écureuil. Halkmir laissa échapper un long soupir de soulagement, quoique l’étrange petite créature attisa un peu sa curiosité, mais surtout sa méfiance. Après tout, c’était peut être le petit d’une plus grosse bestiole bien moins charmante. Le mage se rendit compte alors qu’il n’y connaissait rien en ce qui concerne les milieux naturels comme les zones boisées, les campagnes... En fait, tout ce qui n’était pas un désert ou un taudis (Même si on peut difficilement juger un taudis comme milieu naturel. Cependant, la notion est assez floue pour Halkmir.).

Finalement, Ce n’est qu’a cet instant, planté au milieu de ce qui lui paraissait maintenant être un vrai enfer vert, qu’il réalisa qu’il n’avait aucune idée de ce qu’il devait faire. Il ne savait même pas où il était sensé chercher ce Véroce. Il se dit même qu’il était tout à fait possible qu’il se fasse dévorer par une sale bête bien avant de tomber sur ce dernier. Le petit mage avait parfois entendu parler les marchands et les voyageurs à propos des nombreuses créatures vivant dans ce genre d’endroits… Il ne voulait pas finir dans le ventre d’un loup, d’un ours ou d’une biche (Après tout, quand on dit que la biche a une viande délicieuse, on ne précise jamais si elle sait la défendre chèrement !).
Ce chemin dans les bois ne semblait jamais vouloir prendre fin, malgré les efforts du garçon pour accélérer le pas. De plus, la lumière du jour se dissipait et ses angoisses, dignes des plus grandes peurs enfantines, prenaient des proportions préoccupantes. C’est à ce moment précis que le destin eu la fort amusante idée de faire à nouveau surgir de quelques buissons une sombre silhouette qui se retrouva sur la route juste devant l’apprenti. Ce dernier bondit en arrière, atterrissant les fesses dans la boue, en criant quelque chose qui ressemblait à peu près à :

- Warrgliaa !!!

Le cœur prèt à exploser, les yeux ronds et le souffle court, Il laissa les derniers rayons de soleil exposer à son regard la terrible bête qui venait de surgir…

La silhouette n’était pas bien grande. Sa forme rappelait celle d’un humanoïde, muni d’affreux tentacules sur le crane. Elle demeurait immobile, seuls ses habits mal taillés se mouvant dans la légère brise. Halkmir et elle passèrent un moment à s’observer, et après quelques instants, ce monstre finit par lui rappeler furieusement une petite fille. Mais c’était stupide. De toutes les rencontres monstrueuses qu’un aventurier puisse faire, une petite fille était peut être la plus improbable…

- Ou alors un petit garçon. Marmonna l’apprenti à lui-même.

- Hein ? Lui répondit aussitôt la créature.

A cette instant, cette dernière, qui s’avérait être effectivement une simple gamine en haillons et aux nombreuses tresses blondes se vit rejoint par un garçon qui faisait une tête de moins qu’elle, aussi mal habillé, à la tignasse brune et crasseuse et avec un doigt planté dans le nez. Les choses devenaient de plus en plus bizarres. Puis, quand Halkmir se rendit compte que les deux étaient assez semblables aux nombreux paysans qu’il avait croisé en route, à travailler dans leurs champs, une femme plutôt forte se joint à eux. Elle tenait dans chaque main un panier en osier remplis à raz bord de champignons.

Le jeune mage finit par comprendre qu’il était tout bêtement tombé sur des gens du coin en pleine cueillette…et vu l’état du chignon de la dame et sa mine fatiguée, Il était temps que la journée se finisse. De fait, l’arrivée inopinée d’un drôle de petit bonhomme trimballant une cage, vêtu d’un costume criard et balbutiant des choses étranges, risquait d’être assez malvenue.

Il y eu un long silence. Puis le petit garçon pris la parole.

- C’est un lutin ?

- Bah non, répondit la fillette, Il est trop grand... Et il n’a pas l’air très futé.

- Dites pas de bêtises, les enfants, coupa la grosse dame, c’est encore un de ces rigolos de la ville…

Elle s’approcha et se pencha sur Halkmir qui commençait à se relever. Face à elle, il faisait ridiculement petit.

- Il se promène ? Continua-t-elle. Il cherche des petits oiseaux ?

- Nan, un gros lézard, rétorqua le mage sans réfléchir, ça s’appelle heu… un véroce ! Vous savez où je peux le trouver ?

Il y eu un nouveau flottement. A la mine à la fois surprise et effrayée de ses interlocuteurs, l’apprenti songea qu’il avait surement dit une bêtise. Puis le gamin pris de nouveau la parole en mâchonnant son doigt enfin sortis de son nez.

- Voui, il a pas l’air futé…

...

A quelques lieux d’ici, dans d’autres bois, une petite équipe marchait en file indienne à travers la végétation. Leurs armures faisaient un brouhaha particulièrement audible en ces lieux, mais qui ne masquaient pas hélas les grognements et les plaintes des hommes.

- Ca fait des heures qu’on marche, râla un premier, et il va bientôt faire nuit !

-En plus on est perdus, marmonna un second

- Qu’est ce qu’on fait, capitaine ?

En tête de file, le capitaine Jeanfal de ce groupe de milicien laissa échapper un énième long soupir. Ses hommes se plaignaient depuis leur départ, mais il fallait admettre que, à mesure que la nuit approchait, leurs griefs se faisaient de plus en plus pertinents.

-J’ai compris, lâcha t’il, en se tournant vers les soldats. Mais je vous signale qu’on est de toute façon allés trop loin pour rentrer maintenant. Autant finir le boulot ! Les gens comptent sur nous.

- Comment on sait si on est trop loin puisqu’on est perdus ?

Le chef du groupe grinça des dents. De plus en plus pertinents, c’était indéniable. Il se demanda un moment pour quoi, même dans la milice de Kendra Kâr, il devait se retrouver à gérer des troupes sans manières ni disciplines comme il en a commandé des tas dans les divers villages et garnisons dans lesquelles il avait œuvré.
L’un des guerriers leva la voix.

- Et puis... Pourquoi on nous demande d’aller tuer ces bestioles ? D’habitude, les bêtes sauvages, on ne s’en occupe pas.

- Pour la vingtième fois, railla le capitaine, c’est parce que des fermiers son venus en nombres se plaindre des dégâts que qu'une meute de véroces particulièrement hargneuse ont causés à leurs cultures et leurs habitations. Ce n’est pas un simple sanglier qui a volé trois choux ! C’est des vrais monstres ! Et pendant que des stupides lézards se font un nom, nous on passe pour des tirs-au-flanc incapables de faire leur travail et défendre les honnêtes gens! Alors on les trouve, on les découpe et on en parle plus. Vu ?

Aucun de ses hommes ne jugea bon de le contrarier d’avantage. Après un court silence, il fit signe de reprendre la marche.

- N’empêche, maugréa l’un des miliciens, tout ça pour des véroces…
La troupe disparue dans la nuit, dans un constant vacarme de ferraille.




Après une longue apnée, Halkmir repris son souffle et posa son bol de soupe, parfaitement vide, sur la table. Après avoir tenté d’expliquer pendant de longues minutes à Lorla, la fermière qu’il avait rencontré dans la forêt, ainsi qu’a ses deux enfants, Soline et Jabé, pourquoi il était venu si près de leur exploitation, il avait mis la pauvre femme dans un tel état de confusion et de fatigue qu’elle préféra l’amener avec eux dans leur ferme, qu’il raconte son histoire à son époux, Coren, pendant le repas.

Cependant, le brave fermier, au corps musclé, sculpté par des années de labeurs, avait trouvé là un sacré défi pour son esprit très ordonné et rationnel. Il avait tenté, avec ses enfants, qui ne s’en lassaient apparemment pas, de comprendre l’histoire très décousue du petit mage. A présent, le pauvre homme cachait son visage et ses moustaches blondes derrière ses grosses mains qui soutenaient déjà sa tête devenue bien lourde depuis le début du récit.

- Heu, hésita l’homme, donc… si j’ai bien compris, un bonhomme en ville t’a demandé de capturer un véroce, en échange de quoi, il fera de toi un grand paromachin ?

- Pyromancien, corrigea Halkmir, Oui, c’est à peu près ça. C’est une étape de mon apprentissage…

- Mais… Quel rapport entre capturer cette bête et apprendre la magie ?

Le jeune mage n’ayant lui-même pas compris quel était l’intérêt de cette quête, il ne put que laisser s’imposer un silence pesant. C’est Soline qui, heureusement, brisa la glace.

- Mais donc heu… Tu sais faire de la magie ?

Son petit frère acquiesça vivement pour faire comprendre que la question l’intéressait tout autant. Apparemment, c’est ce détail qui les captivait à ce point, tout les deux.

Le cœur d’Halkmir se gonfla un instant. Parler de ses talents lui faisait toujours plaisir. A fortiori lorsque cela attisait la curiosité et l’admiration comme ce fut le cas lors de la première épreuve que lui avait donné le vieux maitre, quand il alluma un brasier au sommet de l’une des tours de Kendra Kâr. Il se racla la gorge.

- Et ben... Je me débrouille, oui, admit-il avec fausse modestie.

- Montre, montre ! Lâchèrent les deux bambins en chœur.

- Héla, on se calme, lança alors Coren, Ce n’est pas de la magie comme à la foire, les enfants.

Lorla, qui s’attelait jusque là à préparer une paillasse pour le jeune voyageur, jugea bon de venir soutenir son époux.

- Si j’ai bien compris, c’est du feu, que tu fais, avec ta magie… C’est dangereux, ton histoire.

- Mais non, mais non, Les rassura Halkmir, ne vous en faites pas, je ne suis pas un parfait débutant.

Il rangea dans un coin de sa mémoire ses très nombreux souvenirs d’essais, quand il était encore à Exech, qui avait à peu près tous mal finis. Il tendit la main devant lui, paume vers le ciel et se concentra plutôt sur son expérience sur le toit de la tour, sur ce grand feu qu’il avait maitrisé à la perfection, ou presque. En quelques instants, et pendant seulement une poignée de secondes, il créa une version miniature de ce brasier quelques centimètres au dessus de sa main. Il fit ainsi très forte impression sur son auditoire. Halkmir était lui-même ravi. D’une part, de l’effet que sa démonstration avait eu, d’autre part car il ne s’était ni brulé, ni mis le feu à la ferme.

Le grand fermier pris le temps d’observer ses enfants qui applaudissaient, et même sa femme qui semblait assez surprise qu’un si petit bout d’homme soit capable de ce genre de prodiges. Il devait admettre que lui-même ne s’attendait pas à quelque chose de concret quand l’enfant lui avait affirmé d’être mage. Cependant, quelque chose l’ennuyait.

- Hum, c’est bien joli, tout ça…Mais si tu compte te frotter à un véroce, j’espère que tu as mieux que tes flammèches…

Comme à chaque fois que le nom de l’animal était évoqué, l’ambiance pris un coup dans l’aile. Ne comprenant pas où il voulait en venir, Halkmir lui demanda pourquoi.

-Et bien, répondit Coren d’un ton grave, ces temps ci, les véroces se comportent bizarrement… Ils ont commencé à faire parler d'eux il y a quelques mois. Il s'agirait de toute une meute, mais bien différente de ce qu'on a l'habitude de voir. On croise ces bestioles de temps en temps dans certaines forêts de la région. Elles ne sont pas bien aimables, mais la plupart du temps, il suffit de les contourner en marchant un peu vite pour avoir la paix. Mais ceux-là sont de vraies brutes, et vont jusque sur nos champs, ruiner les cultures et même s’en prendre à nous autres…

- On dit qu’ils ont détruit une étable après avoir mangé toutes les bêtes à l’intérieur, souffla Soline, rien que pour la casser.

- Et même qu’ils sont rentrés chez un fermier, pépia son petit frère, pour le dévorer dans son lit !

- tssst, Gronda leur mère, pas d’histoires comme ça, vous deux.

- Ceci dit, ils n’ont pas tout à fait tord, les petits, remarqua leur père, Il y a eu des blessés et du bétail tué. Certains des nôtres ont bien tentés d’aller les chasser… Mais ça ne s’est pas très bien passé. La garde a été prévenue, mais ces idiots n’y font hélas rien.

Cette fois ci, l’ambiance était aussi lourde que possible. Tout compte fait, un incendie aurait peut être été plus festif. Halkmir chassa vite cette idée et lança, sur le ton de la plaisanterie, afin de cacher au mieux sa subite angoisse :

- Eh ben... Tout un programme !

- Tu rigole, mais…Tu pense être de taille, gamin ? Lui demanda Coren, plutôt hésitant.

-Ceci dit, suggéra Lorla, rien ne l'oblige à aller chercher ces sales bêtes. Il peut très bien farfouiller dans les bois environnant pour en trouver un tout seul et moins méchant, ce serait moins dur de l'attraper.

- Bah, j’ai connu pire, fanfaronna le petit mage. Tenez, je vais vous raconter la fois ou j’ai combattu un orc à trois bras… C’était…

- On verra une autre fois pour les histoires, le coupa aussitôt Lorla, qui craignait qu’un nouveau récit du garçon ne vienne à bout des neurones de toute la famille réunie, c’est l’heure de se coucher.

- Ouais… ça attendra demain, ajouta Coren qui avait pensé la même chose que son épouse.

- Euh… Demain ? Je... ne reprends pas ma route, demain ?

Le couple se regarda. Après avoir appris ce qu’il comptait faire, l’idée que le jeune garçon ne reprenne son périple, sans savoir où il allait, en prime, leur paraissait tout à fait saugrenue.

- Hem, répondit enfin l’homme, écoute, petit… C’est pas pour te décourager, mais tu ne connais pas la région, tu n’as pas de vivres… Je te vois mal parcourir les bois encore bien longtemps avant de comprendre que tu fais une erreur et renoncer. Et franchement, vu ce que tu compte trouver dans ces bois, c’est peut être pas plus mal. Il faudrait cependant que tu ne sois pas trop loin de chez toi à ce moment là.

Halkmir parut gêné. Il chercha quoi répondre, mais c’est Jabé qui s’exclama le premier :

- Ben pourquoi tu ne le guide pas, papa ?

- Ben oui, renchérit sa grande sœur, tu pourrais l’emmener au bois où se cache les grosses bêtes, pour qu’il se perde pas !

- Mais… Hésita le mage.

Les parents eurent du mal à faire comprendre à leurs enfants que l’idée, outre qu’elle impliquait d’emmener leur père un peu trop près du danger à son goût, et Halkmir encore plus près, était assez mauvaise.

- Je passe mes journées aux récoltes, rétorqua le fermier, et j’en ai encore pour une semaine. Je ne peux pas me permettre d’aller me balader, enfin.

- Ben, osa le petit garçon, il reste avec nous cette semaine !

- Bien sûr, une bouche de plus à nourrir pendant toute une semaine, lâcha leur mère, Et puis quoi encore ?

- Euh…

- Il n’a qu’à nous aider, conclue finalement Soline. Ca fera un cueilleur et un pêcheur de plus ! Ça remplira bien son assiette, nan ?

Tout le monde se tût, y compris Halkmir qui était subitement un peu perdu. Devant l’insistance de leurs enfants, Coren et Lorla finirent enfin par céder. En effet, pendant les récoltes, une paire de bras supplémentaire, même s’ils sont aussi chétifs que ceux de ce gringalet, n’était pas de refus.

- Bon, bon… laissa échapper le fermier, abattu. D’accord... S’il travaille bien, je le conduirai jusqu'à sa sale bête.

Les enfants se congratulèrent. Même s’il n’avait pas tout compris, Halkmir était lui aussi assez content. Il avait un toit pour une semaine, au bout de laquelle on l’aiderait à accomplir sa mission. La soirée s’acheva peu après, sur ordre du chef de famille qui se dit que tout le monde avait grand besoin de se reposer l’esprit.

Les jours suivants, Halkmir s’improvisa donc fermier. Il fut initié à la pêche et à la cueillette. On lui apprit même à cuisiner un peu. Il fut forcé d’admettre que les champignons, c’est meilleur cuit. Coren et Lorla découvrirent que le garçon était aussi efficace qu’agréable quand on passait outre son comportement lunatique et pas toujours compréhensible. Lorla se risqua même à lui demander s’il était possible que le feu magique puisse apparaitre accidentellement dans la cervelle d’un lanceur de sort. Une mésaventure de ce genre pouvait éventuellement expliquer bien des choses, selon elle.

Malgré cela, il s’intégra bien à cette famille et se surpris à s’imaginer parfois en fermier, laissant de côté sa jeune carrière d’aventurier. Chaque soir, il leur racontait un de ses hauts faits, parfois un peu arrangé pour sembler plus héroïque, parfois complètement inventé. Ils furent néanmoins tous heureux de constater qu’avec le temps, ils le comprenaient de mieux en mieux.

Un incident survint cependant, dès le premier jour, lorsque Lorla voulu lui faire prendre un bain. Ses deux enfants, qui sortaient de la rivière tout proche et se séchaient, s’amusaient à voir leur mère lutter avec le mage qui faisait alors preuve d’une dextérité surprenante pour échapper à la poigne de cette forte femme. L’heure ne fut cependant plus aux rires quand elle parvint enfin à retirer les amples habits du garçon…

La vie à Exech est souvent dure, surtout pour un gamin des rues. Des années de survie avaient laissé sur son corps de nombreuses marques, certaines vraisemblablement acquises lors de moments particulièrement douloureux. Après cela, Halkmir s’empressa de se laver, et se rhabiller, sans rien laisser paraître de sa honte. Pour les jours suivants, il fut convenu qu’il prendrait un bain chaque jour, seul.

Vint enfin le jour du départ. Lorla avait préparé deux paquetages, pour son mari et le mage. Le brave homme s’était également discrètement emparé de sa lourde hache, au cas où… Il n’avait pas vraiment envie d’y aller. Mais après cette semaine, il s’était rendu compte qu’il avait encore moins envie de laisser le jeune garçon partir seul affronter le danger. Ils quittèrent donc la ferme et partirent vers la forêt dans laquelle se terrait la meute de véroces.
Le voyage dura une journée entière. Ils décidèrent de monter un bivouac à la lisière du bois. Malgré la situation, la bonne humeur régnait. L’apprenti et ses histoires étaient devenus un divertissement efficace pour son nouvel ami, et évitaient à ce dernier de trop songer à ce qui attendait le jeune homme, quand il plongeait son regard dans la pénombre de la forêt.




Quelques heures plus tard, non loin, dans ces mêmes bois le capitaine Jeanfal commençait à se demander s’il n’allait pas devenir fou. Plus que jamais, ses hommes lui donnaient des envies de meurtres. Ils avaient été finalement forcés de revenir à Kendra Kâr bredouille il y a quelques jours, quand il apprit que les fermiers avaient clairement indiqué la position du repaire des véroces vindicatifs lorsqu’ils s’en étaient plaints. Mais les officiers qui les avaient écoutés, visiblement aussi stupides que ses soldats, n’avaient pas jugé utile de lui transmettre l’information, sous prétexte que les dires des paysans n’étaient que très rarement fiables…

Il avait donc aussitôt rassemblé sa troupe pour repartir. Ces derniers s’étant imaginés avoir la paix au moins une journée, la perspective de repartir avec, cette fois, l’assurance de devoir en découdre, les rendit plus râleurs et pénibles qu’a l’accoutumée. Jeanfal était persuadé qu’ils faisaient exprès de se trainer, si bien qu’il leur fallu une éternité pour rejoindre enfin leur objectif.

Mais c’était finalement là que le cauchemar avait commencé pour lui. Organiser et mener la battue à la recherche de la meute c’était avéré d’une affreuse difficulté. Il lui fallu une journée de plus pour obtenir un résultat : une piste relativement fraiche trahissant la présence des lézards. Il était grand temps, car les remarques répétées de ses hommes sur le fait qu’il était étrange que des animaux faisant autant parler de lui était si dur à trouver sur son propre territoire commençaient à sérieusement faire douter leur supérieur.

Maintenant, le capitaine était sous l’effet de l’adrénaline et se ruait à travers la piste, laissant les rares hommes qui n’étaient pas déjà perdus à travers la forêt loin derrière, dans un excès de confiance et surtout l’intense désir d’en finir avec ce travail. Il ne tarda pas à déchanter…

Ses hommes ,qui peinaient à suivre, commencèrent à ralentir le pas en percevant les premiers cris et bruits de bataille…



Ces mêmes bruits réveillèrent Coren. Il ouvrit les yeux et remarqua que l’aube se levait à peine. Péniblement, il se redressa pour constater qu’Halkmir avait une vision très particulière du tour de garde. Emmitouflé dans ses habits amples, il aurait pu passer pour un petit tas de linge qui émettait un léger ronflement. Le fermier soupira, puis se leva. Tandis qu’il jetait un œil méfiant au bois d’où provenaient les sons, il ramassa sa hache puis tapota le bonnet de son compagnon pour le réveiller.

Il y eu un moment de flottement, puis garçon s’éveilla dans un sursaut en dépliant ses membres, tel un diable sortant de sa boite.

- Hein !? Ha ! Coren, Debout ! Il se passe quelque chose !

- Je sais, soupira de nouveau le fermier, heureusement que t’es là, dis donc…

Il désigna la forêt de la main.

- Ça vient de par là…j’ai dans l’idée que ta bestiole est déjà occupée…

Le jeune mage fit volte face, puis fut pris d’une légère panique.

-Quoi ? Ha non hein ! C’est le mien ! Personne n’y touche !

En regardant le jeune garçon s’échauffer une seconde avant de se jeter à corps perdu dans la pénombre du bois, Coren resongea à cette théorie de feu magique invoquée dans la cervelle par accident. Puis, inquiet pour le petit mage, il partit à sa suite, hache en main, d’un pas prudent.

Pris dans une course folle, sa petite cage accrochée à sa ceinture virevoltant en émettant un boucan terrible, le jeune apprenti ne craignait plus la pénombre de ces lieux, ni son étrange ambiance sonore. Une semaine à vivre si près de cette nature dont il ne connaissait alors rien avait mis Halkmir en confiance. Un peu trop, peut être. Ainsi, après avoir trébuché trois fois sur des racines et reçu deux branches dans la figure, laissant ainsi à Coren largement le temps de le rattraper, il arriva à la source des hurlements et bruits de coups qui avaient réveillé le fermier :

Dans une petite clairière, à l’intérieur de laquelle les rayons d’un soleil naissant éclairaient l’entrée de ce qui ressemblait à une grotte, ou une fosse, un homme, visiblement un soldat, était aux prises avec plusieurs créatures. Des bêtes féroces, aux écailles rouge sang, sauf l’un d’eux, plus gros que ses congénères, vraisemblablement le chef de meute.

L’apprenti reconnu en elles des véroces. Cependant, l’estimation du vieux Baldy vis-à-vis du nombre de créatures qu’il aurait à affronter était assez éloignée de la vérité. En fait de trois ou quatre, c’était près d’une dizaine de ces sales bêtes qui malmenaient le pauvre homme. De plus, leur taille, proche de celle d’un chien, l’inquiétait un peu.

- Il ne rentrera jamais dans la cage…

Cette exclamation inspira un nouveau soupir désespéré à Coren qui comptait plutôt demeurer discret. Elle eut cependant l’avantage d’offrir un court répit au capitaine qui était alors en fâcheuse posture. Il avait bien vaincu quelques uns de ces monstres, mais leur meneur et les quelques autres molosses à sang froid restants lui menaient la vie dure.

C’était après s’être jeté sans réfléchir dans la grotte à laquelle menait sa piste, réveillé les véroces dans de grands cris menaçant, reçu de nombreux coup et beuglé en vain plusieurs ordres qu’il jugeait pourtant clair qu’il avait réalisé qu’il s’était lancé dans la bataille sans s’assurer que ses hommes étaient bien derrière lui et qu’il était maintenant seul face à la menace. Il avait tenté de battre en retraite, mais les reptiles se montraient assez hargneux.

Quelque chose d’étrange se passa. Quand le chef de meute vit le jeune garçon, et sa tenue ample, aux couleurs vives, il fut comme pris d’une rage incontrôlable et se rua vers les deux nouveaux arrivants, laissant à ses derniers compères le loisir d’en finir avec l’abruti qui était venu interrompre leur nuit en hurlant.

Réprimant au mieux la peur qu’un tel événement puisse susciter chez un pauvre paysan, Coren leva sa garde. Cela ne servit à rien, toutefois, puisque le jeune mage eu quand à lui pour réflexe de s’éloigner de son camarade et retourner au milieu des arbres, espérant gêner ainsi la course de la bestiole. Cette dernière se détourna alors, oubliant totalement le fermier, pour se concentrer sur sa proie. Voyant cela, Coren songea que c’était peut être une chose normale, en rapport avec la fameuse étape d’apprentissage de garçon. Ce dernier semblait d’ailleurs assez confiant et sûr de lui. Il se décida donc à venir en aide au milicien en péril.

En vérité, à cet instant précis, la cervelle d’Halkmir était en proie à la panique la plus totale : Il n’avait jamais combattu d’animaux, encore moins dans une forêt et la présence apaisante de toits par lesquels il aurait pu fuir lui manquait cruellement. De plus, le véroce, qui chargeait dans sa direction, était vraiment moche. C’était un détail, certes, mais ça n’aidait pas du tout le garçon à contenir sa frousse. Armé de sa seule cage, il freina sa course, fit front, inspira un grand coup et tâcha de se concentrer. Il devait arrêter l’animal dans son assaut et il savait au moins une chose : les animaux n’aiment pas le feu.

Aidé par le paysan, Jeanfal parvint malgré tout à tenir contre la meute. Assez longtemps en tout cas pour qu’une poignée de ses soldats ne les rattrapent enfin et se joignent à la lutte dont le dénouement arriva alors très vite. Tandis que le capitaine hésitait entre remercier Coren et réprimander ses hommes, ils furent survolés par une grande forme en feu.

Une seconde plus tôt, Halkmir s’était juste souvenu, alors qu’il visait le véroce en préparant son sort, qu’il devait capturer ce monstre. Or, Le vieux Baldy n’aurait surement pas apprécié qu’il lui ramène un lézard carbonisé. Il avait donc levé la main au dernier moment, déviant la direction du grossier nuage de feu qui en jaillit.
En temps normal, une flamme de ce genre n’aurait causé aucun dommage. Cette décision était parfaitement futile. Mais en la créant d’une façon si grossière et maladroite, le garçon manqua de peu d’en perdre totalement le contrôle et d’embraser les arbres. Le nuage partit vers les airs, passant au dessus du véroce qui s’arrêta, stupéfait, et se changea à une boule de moins en moins dense, survolant Coren et les miliciens.

Les hommes de Jeanfal se regardèrent. Ils étaient payés pour veiller sur Kendra Kâr et ses environs. Ils n’avaient pas signés pour chasser des monstres. De plus, si ces missions impliquaient de se frotter à la magie, ils se dirent que ça ne valait franchement pas la solde qu’ils recevaient. C’est ainsi qu’ils prirent leurs jambes à leur cou, sous le regard médusé de leur supérieur. Coren ne parut pas surpris. Il n’appréciait pas vraiment les miliciens… Il se sentait pour le moment plus concerné par le duel entre Halkmir et la bête. Déjà à bout de souffle après la bataille, il couru du mieux qu’il pu vers le l’endroit d’où venait le sort.

Le jeune mage n’avait pas perdu de temps. Profitant de la stupeur du véroce, il avait presque surgit à la suite du nuage de feu pour abattre l’entrée ouverte de la cage sur la tête du lézard. Cela n’eut pas l’effet escompté, à savoir faire entrer le monstre d’un coup dans la cage. Cependant, le choc sonna la créature.

Surpris, l’apprenti recommença aussitôt, une fois, puis deux, et ainsi de suite jusqu'à assommer l’animal pour de bon. Il tomba à genou devant son adversaire vaincu. Son cœur battait encore la chamade. Il ne s’attendait pas à gagner si aisément. Tranquillement, le véroce terminait maintenant sa nuit.

Coren les rejoignit, puis Jeanfal, qui vit là une magnifique occasion de planter son arme dans le crâne de cette sale bête. Comprenant son intention, Halkmir leva les bras pour l’arrêter. Le capitaine cru alors que l’étrange garçon, qui avait surement crée ce nuage de flammes plus tôt, comptait réitérer son coup. Alors que les deux s’apprêtaient à commettre une grave erreur, le fermier s’interposa de justesse pour empêcher le désastre. Cela surpris le mage. Il n’avait pas l’habitude qu’on se place entre lui et les sources d’ennuis. Jeanfal gronda alors.

-Qu’est ce que vous fichez là, vous deux ? Fichez le camp ! Vous interférez avec une affaire de la milice !

-Il me semble que ça ne vous dérangeait pas tant que ça quand je suis venu sauver vos fesses, rétorqua Coren.

Le soldat grogna, puis regarda tour à tour le paysan, le mage et l’animal.

-Qu’est ce que vous voulez ?

Halkmir, qui avait ramassé la cage, se demandait maintenant comment il allait pouvoir y faire entrer le lézard.

-J’suis venu ici capturer cette bestiole, lança t’il sans même regarder Jeanfal. Ordre du mage… Baldy. Vous feriez mieux de ne pas « interférer » avec cette affaire.

Cette réponse surpris le capitaine un instant, mais il ne la jugea pas satisfaisante.

-Cette créature est une menace et doit être abattue sur le champ. C’est pour ça que nous sommes là.

-Il vous a fallu tout ce temps pour vous remuer enfin ? Lança Coren, furieux. Cela fait des semaines que nous vous demandons d’intervenir, pour vous voir pris de vitesse par un gamin ? Vous vous rendez compte que plusieurs de mes amis ont subis de gros dommages à cause de cette bestiole, pendant que vous vous tourniez les pouces ?

-Ce… n’est pas une raison ! Maintenant que nous en avons l’occasion, je ne vais pas épargner cet animal !

Après réflexion, Halkmir se décida à chipper le sac de Coren. Avec l’aide de linges fraichement déchirés (ce qui fit grincer des dents l’agriculteur), il entrava les pattes du véroce et le fourra dans le sac.

-C’est ça, marmonna t-il, faites donc ça, qu’on raconte à tout le monde comment vous l’avez vaillamment achevé après qu’un enfant l’ai assommé pendant qu’un fermier vous sauvait la vie alors que sa meute se faisait les dents sur votre postérieur.

Même si le visage du jeune mage était en grande partie caché par ses mèches rousses, son bonnet et son col, le capitaine pouvait voir qu’il se fendait d’un large sourire. Gêné, il ne sut pas quoi répondre. Le fermier se tourna vers son compagnon, amusé et surpris de son sens de la repartie. Il observa ensuite Jeanfal.

-Ou alors, vous nous laissez partir, nous ne dirons rien de toute cette histoire fort humiliante pour la milice, et nous vous promettons que cette bestiole ne fera plus le moindre mal.

Songeur, le capitaine ressentis soudainement toute la fatigue accumulée par ces jours de traque, ce combat pénible et surtout, l’épuisement du à la présence de ses hommes. Il fut pris d’une terrible envie d’aller se coucher et d’oublier cette fâcheuse histoire.

Lui-même assez las, mais aussi content d’avoir capturé sa proie, et surtout pressé de s’éloigner de ce milicien, Halkmir n’avait pas attendu sa réponse pour s’éloigner de la clairière. Peu après, Coren le rejoignit, souriant. Il avait laissé l’officier planté au milieu de la clairière. Ils ne parlèrent pas pendant un moment, mais il était visiblement assez content, peut être fier, de ce qui c’était passé. Il se disait qu’en rentrant, lui aussi aurait une histoire à raconter à ses enfants, et songeait même déjà à comment l’embellir. Il finit d’ailleurs par évoquer l’idée à son jeune compagnon. Ce dernier lui donna d’ailleurs quelques conseils pour changer ce petit incident en bataille épique. Au soir, Ce sont deux Larrons rieurs qu’accueillirent Lorla et ses enfants, soulagés.

Halkmir Passa une dernière nuit à la ferme. Le mage fut autorisé à nourrir sa prise, mais il devait le garder les pattes liées, dans l’étable, et les enfants n’eurent pas le droit de le voir de près. L’apprenti dormit d’ailleurs aux coté du sac contenant son prisonnier, ne voulant pas qu’il profite de la nuit pour s’échapper.

Au lendemain, après des adieux certes rapides, mais assez difficiles, et la promesse qu’ils se reverraient un jour, Halkmir pris la route pour Kendra Kar avec son lourd bagage.

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Dernière édition par Keyzarh le Sam 9 Jan 2010 23:10, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les terres cultivées autour de Kendra Kâr
MessagePosté: Sam 9 Jan 2010 13:53 
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(((<<Temples des plaisirs)))

Le nez au vent, j’avance vers l’emplacement de cette cabane. Les seuls bruits dans les alentours immédiats sont ceux produit par les vents dans les arbres et deux ou trois couinements de rats par occasion. J’arrive très tôt à proximité de la cabane, sous le couvert des arbres. J’entends une discussion animé en provenance de cette cabane. Il m’est possible de voir les cinq compères. Ils discutent autour d’un pichet de bière déjà bien entamé.

« Paraitrait que Laertek a été descendu, on a trouvé que les os. »

Celui qui a parlé était Losh, une sorte de petit bonhomme suffisant sachant manier le fouet avec une grande dextérité. Il aimait agiter de la nourriture devant mes yeux afin d’attiser ma faim avant de la donner à manger à la bestiole d’à côté. C’est le chasseur dénommé Zaer qui lui répond :

« Et alors ? Y en a-t-il un ici qui l’aimait bien ? »

Aucune réaction. Enfin si, celle de la chaise de Jarl, le trappeur, excellent à la pose des pièges, mais tellement plein de graisse que chacun de ses mouvement produit une vague à la surface de son corps, qui grinçait sous son poids.

« Il n’était notre chef que parce qu’il possédait le sens des affaires, rien d’autre. Il était nul à la chasse. Tiens d’ailleurs Jarl, ça serait pas l’heure d’aller vérifier les collets, voir si on n’a pas trouvé quelque chose pour le diner ? »

« Ouais,ouais, j’y vais. »

Il se lève et part en direction du bois, disparaissant bientôt de la vue de ses camarades. La discussion reprend, mais je n’y prête pas attention.

(Il est tout seul. Il est tout seul, et il ne se méfie pas de moi. Une bonne occasion de lui faire payer. C’est principalement sa faute si j’ai été capturé, je suis tombé dans un de ses pièges, il paiera pour ça, il le paiera.)

Je le suis discrètement, sans être repérée. Je le devance même, je sais déjà quelle est son meilleur coin de chasse, c’est là que j’ai été capturé car c’était aussi le mien. Je me juche sur un arbre, j’enfile ma cape de dissimulation et je prépare mon arc. Je l’entends arriver de loin, les buissons craquent sous son gras. Il est même en train de siffler une chanson. Il a capturé deux Ratissas avec ses pièges. Je les plains et j’ai envie de les libérer, mais je ne le fais pas tout de suite car le fait qu’ils soient piégés peut me servir à retenir l’attention du gros.

(Te voila, approche toi un peu plus de mes appâts. Viens par là ma proie que je te cloue sur ma porte d’entré. Un petit peu plus s’il te plait. C’est ça, bien de profil, je ne veux surtout pas te tuer du premier coup, cela serait une trop belle fin pour toi, oui, une bien trop belle fin.)

J’encoche une flèche et tire sur la corde. Tout est parfait. Je vise sa main gauche, vu que si je vise la droite, je pourrais blesser le ratissa qu’il libère de son piège pour le mettre dans son garde-manger. Au dernier moment filtre un rayon de soleil. La pointe de ma flèche brille devant cette nouvelle source de lumière malheureusement pour moi. D’un brusque mouvement de bras, trois couteaux volent dans ma direction, se fichant dans ma cape, ils m’en dévêtissent en m’arrachant quelques touffes de poil au passage.

(Maudit soleil, moi qui d’habitude trouve sa lumière réconfortante.)

« Même le meilleur chasseur peut devenir une proie. »

Je saute à bas de mon arbre afin qu’il me reconnaisse. Une expression de surprise et de peur, très douce à mes yeux, passe sur son visage, signe qu’il m’a reconnue.

« Tu l’as dit Jarl ! »

Même expression de surprise que sur le visage de son chef. Lui aussi est étonné par le fait que je possède la parole.

« Pou … Pourquoi es-tu là ? »

« Tu ne l’as pas deviné ? Et bien, je suis là pour te tuer ! »

De nouveau trois couteaux jaillissent de nulle part pour venir me transpercer. La dernière fois, je n’avais pas bougé par surprise, mais cette fois je le fais par volonté. Il a peur et cela se voit. Malgré que seulement cinq petit mètre nous sépare, pas un seul de ces couteaux ne fait jaillir une goutte de sang, tout au plus me coupent-ils quelques poils. Je marche sereinement vers lui, un air mauvais sur les lèvres. De nouveaux couteaux volent. Très peu précis eux aussi, l’on sent bien que seul la peur dicte la conduite de cette homme, et l’on ne fait jamais rien de bien sous le coup de la peur. Mais la distance rapetissant petit à petit, les couteaux sont forcement plus précis. J’en esquive la plupart mais je suis obliger de parer l’un d’entre eux avec mon bras, faisant perler une goutte écarlate. Je le retire de mon bras et le jette au loin. Au bout d’un moment, il n’a plus de couteau sur lui. Il ne fait aucun bruit, il sait que ses camarades sont trop loin pour l’entendre. Je me rapproche de plus en plus.

(Enfin, un autre des leurs va mourir, sa mort est proche, très proche, et il le sait. Ma vengeance ne fait que commencer, il souffrira, et les autres aussi.)

Soudain Jarl lance une attaque désespérée, il s’élance vers moi, poing brandis. Dans toute ma suffisance je me contente de l’esquiver, mais le sourire qui s’affiche sur ses lèvres me semblent anormale. Il me montre quelque chose du doigt, sur le point de pouffer de rire.

(Une corde !)

Je m’élance en avant mais je suis tout de même trop lent, quand le chasseur active le piège, ma jambe droite se trouve prise dans le filet, la vitesse à laquelle celui-ci remonte a pour effet de dégager ma jambe, mais aussi celui de me faire tomber lamentablement au sol et de me sonner un peu. Ce gros lourdaud de Jarl pose un pied sur mon torse, ce qui vu son poids aura pour effet de me broyer les côtes au bout d’un peu de temps, mais la douleur est vive, et je ne pense pas que mes os puissent résister longtemps. Pendant ce temps, mon ancien geôlier est en train de se curer les ongles avec son dernier couteau.

(Comment ai-je pu être à ce point stupide. Argh. Maudite douleur. Il faut que je trouve quelque chose … vite. Et mon arc qui est resté sous moi, Argh. Comment je vais faire ? Je ne vais plus tenir très longtemps, et son vêtement qui est trop épais pour mes griffes.)

Soudain c’est l’illumination, l’arc est sous mon dos, mais les flèches sont éparpillées à côté de moi. Je tâtonne sur ma gauche avant de resserrer ma main sur l’une d’entre elles. Cette flèche a tôt fait de se retrouver planté dans le mollet de cet affreux personnage qui m’écrasait il y a deux seconde. Est-ce le relâchement de la pression sur mon torse ou cette flèche enfoncé dans le gras de mon chasseur détesté mais je ressens une immense sensation de plaisir, d’un genre que je n’ai jamais ressenti. En tout cas, je ne m’éternise pas dessus et me relève immédiatement. Mon imbécile de chasseur est en train de sautiller sur place en se tenant la jambe. J’ai un immense mal de crâne à cause des souffrances que m’a infligé cet abruti, alors j’ai envie qu’il souffre autant. Je joins mes mains et lui assène un coup ascendant sur le coin du crâne. Il vacille et titube avant de tomber près d’un collet inoccupé. Cela me donne une idée. Il commence à se relever tant bien que mal, vu qu’il ne peut se tenir que sur une jambe. Je lui décoche un crochet qui le jette de nouveau à terre. En deux temps trois mouvements, j’attrape le collet et bientôt le trappeur se retrouve piégé à son propre piège. Je regarde le spectacle morbide du chasseur qui se débat un peu de temps avant de songer que d’innocent animaux sont en train de souffrir eux aussi, un piège les serrant alors que seul celui qui les a posés mérite cette souffrance. Je libère ces pauvres animaux et les regardes partir, nostalgique, vers leurs lieux d’origine. Le chasseur ayant maintenant changé de couleur je me dis que je pourrais peut être passer le mot à ses compères histoire qu’il soit au courant que quelqu’un est derrière eux près à les poignarder à chaque instant. Leur mort n’en serait que plus divertissante. C’est avec le sourire aux lèvres que je repars en direction de la cabane, non sans avoir pansé ma plaie avec quelque herbes medicinale poussant dans le coin, afin d'eviter l'infection et surtout le saignement qui pourrait me faire repérer.

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 Sujet du message: Re: Les terres cultivées autour de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 31 Jan 2010 14:04 
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Je suis de retour à la cabane. Les membres de ce groupe de chasseurs commencent à s’inquiéter. D’après ce que j’ai compris, ils ont l’habitude que Jarl traine la patte, mais certains trouvent que là, c’est un peu exagéré.

(J’hésite à les prévenir de la mort de leur compagnon. Il y a le risque de me faire repérer si je le fais, mais si jamais il parte à sa recherche ou trouve son cadavre, ils vont sans doute se diviser pour trouver le coupable. Et bien évidement, le coupable a très, très envie qu’on le trouve, afin de faire la peau aux enquêteurs. Ce n’est pas le moment de divaguer. Je trouve qu’ils sont trop lents. On va un peu accélérer la manœuvre.)

Aussi silencieux que d’habitude, prêtant attention au moindre bruit de leur part ainsi que de la mienne je me dirige vers le chemin encombré de buisson qu’a pris le trappeur pour aller relever ses pièges. Une fois là, je me redirige vers le coin de chasse en faisant bouger le plus possible les buissons, chose qui évidemment ne passe pas inaperçue aux yeux des chasseurs.

« Quelque chose a bougé là. Regardez, ce n’est pas normal. Allons voir. ! »

Et moi je ris à ces propos, si seulement ils savaient ce qui les attend plus loin sur le chemin. J’accélère la marche, de façon à ce que les chasseurs à mes trousses soient loin derrière moi, mais pas trop quand même car il faut qu’ils voient mon déplacement. J’arrive au dernier lieu de repos de mon cher ami poseur de piège et me cache immédiatement en haut d’un arbre, cape de dissimulation sur les épaules. Je vois la scène de haut. Les quatre chasseurs arrive et voit ce qui est arrivé à leur associé.

« C’est quoi cette embrouille ? Qu’est-ce qui a bien pu se passer ici ? »

« Ca se voit, non ? On l’a tué. Regardes-le, il ne saigne pas, et pourtant je vois quelque gouttes sur le sol. Quelqu’un est passé par ici, quelqu’un qui l’a tué avant de s’enfuir. Il est blessé, je ne sais pas où, mais il est blessé. Allez les gars, il faut le trouver. On se sépare et on fait la peau du fumier qu’à fait ça. »

«Ouais ! »

Et ils se séparent, comme je l’avais prédit.

(Qui vais-je suivre, Losh, Zaer, Erok, ou l’autre dont je ne connais pas le nom ? Lequel va mourir en premier ? Je crois que je vais suivre Losh, c’est le plus petit et celui qui sens le moins mauvais, Il serait le plus dur à pister si j’en choisissais un autre. Allez, va pour Losh. En plus c’est celui que j’aimais le moins. Ca lui apprendra à me donner de faux espoirs alors que je suis en captivité. Et puis, il crie fort aussi, ça va ameuter les autres, j’aurais peut être même pas à les pister, juste à les attendre. Tiens, cet idiot a pris la direction du nord ouest, en plein dans le vent, je pourrais être loin derrière lui et savoir où il est sans qu’il n’ai aucune chance de me repérer. Les arbres sont verts en cette période de l’année et surtout bien touffues. La lumière ne passe pas où très peu donnant un aspect sinistre à ce lieu. Au bout d’un petit moment, je pense que la distance mise entre Losh et ses compagnons est suffisante, bien qu’il marche très lentement, tout ses sens aux aguets. J’accélère donc mon pas ou plutôt mon saut de branche en branche afin de le rejoindre. Il vient d’entrer dans une clairière d’un aspect des plus lugubres. La lumière filtre mieux à travers les arbres, révélant ce lieu sombre, l’herbe oscille entre le marron et le vert foncé. Tout à l’air mauvais ici.

(Un lieu parfait pour une mise à mort)

C’est exactement ce que je pense. Il vient à peine de pénétrer dans cette clairière, que je suis déjà à sa bordure, épiant ce stupide personnage. Il est visiblement sur les nerfs, et franchement, je le comprends. Il donne des coups de fouets dans le vide, avant de se rendre compte qu’il n’y avait rien là où il a frappé. J’avance un peu et m’apprête à sortir de ces maudits buisson plein de ronce qui m’empêchent de sortir efficacement mon arc. Mon visage se tord d’un rictus qui fait encore plus peur que ce lieu, et je sors le museau dehors.

Un simple sifflement, et la morsure du cuir se fait sentir à gauche de mon épaule. J’avais oublié cette délicate blessure, qui me fut si souvent infligé pendant l’an passé. Je tente de me souvenir que la douleur n’est qu’une information, mais visiblement, cela ne marche pas beaucoup.

« Non, ce n’est rien, sans doute une petite bête. Calme toi mon vieux ! Il faut que tu te calme, il n’y a rien ici, et l’assassin de Jarl a sans doute déjà pris la fuite. D’ailleurs, je vais retourner en arrière, il n’y a rien ici, absolument rien. Je vais retourner à la cabane et dire que je n’ai rien trouvé. »

(Parfait, allez retourne-toi, j’ai un cadeau pour toi. Tu souffriras autant que moi au niveau de cette épaule.)

Mon arc est bandé et mon trait n’attend plus que d’aller se ficher là où je l’aurais désiré. Il se retourne, désormais plus confiant, même un peu heureux, sans doute la pensée de quitter cet endroit. S’il savait que ce lieu serait en fait sa tombe. Je vois à son œil qu’il à reconnu le bruit caractéristique d’une corde, juste avant que mon tir ne s’empourpre. Il pousse un cri de douleur à réveiller un mort. Les humains sont vraiment douillet, j’ai enduré son fouet sans même broncher moi, a part peut être un léger sifflement de douleur. Il tombe à genoux avant de retirer l’instrument de ma vengeance de sa chair. Je tire la corde de mon arc une fois de plus, cette fois, c’est le bas du ventre que je vise. Je sors de ma position accroupie et sors des buissons afin que la victime connaisse le nom de son assassin, afin que la proie connaisse le nom de son chasseur.

« Toi ? »

Bien évidemment même réaction de surprise que chez les autres. Cela commence à me lasser. J’ai envie de ne pas lui répondre, afin d’éviter de vaines paroles, mais il semble plus intelligent que les autres, et comprend que je ne suis pas un simple animal.

« Tu es intelligent ? Je le savais, je le savais ! Tu es venue accomplir ta vengeance, allez avoue ! Quoi, qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce que tu attends ? Allez, tue-moi ! »

A la prononciation de ces mots, il se lève et écarte les bras comme si il attendait que je le frappe.

(Il est encore plus stupide que ce que je pensais ou quoi ?)

Je crois qu’il prend mon temps de réflexion pour un temps d’hésitation. En tout cas, c’est ce que je déduis de ses paroles.

« C’est bien ce que je pensais, t’as pas de tripes ! Je me demande bien comment t’as pu tuer Jarl et Laertek. Allez, pose ton arc petite bête, je vais te mater moi ! »

Un vif mouvement du poignet et la lanière de cuir vient cogner le mien. Je lâche mon arc à cause de la douleur. Je suis en mauvaise position, et il le sait, il peut me frapper avec son fouet, mais moi je ne peux l’atteindre avec mes griffes. Et si jamais je me baisse pour ramasser mon arc, il peut me frapper sur le dos. Il fait tournoyer son fouet et le fait claquer à mes oreilles, m’assourdissant et me sonnant, tout en me terrifiant.

A en croire par sa longueur, le manège est à son goût. La sueur qui se dégage de mon cou aurait suffi à me débarrasser de toute la crasse accumulée dans mon superbe pelage. Lui qui aurait été courir se réfugier dans les jupons de sa mère il y a moins de cinq minutes, le voilà maintenant en train de glousser. Je n’avais aucun avantage face à lui, mis a part le fait qu’il a une flèche non loin de l’épaule droite, ce qui doit considérablement réduire la puissance de son bras. La blessure qu’il m’a infligée est quand à elle très superficielle. Une perle sombre tombe de son épaule et alors se produit le déclic.

(Mais pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ? Cette assurance est fausse, il ne doit supporter qu’à grand peine chaque coup de fouet qu’il donne dans le vide. Tout cela n’est que de l’intimidation !)

Fort de mon idée je m’élance vers lui, espérant esquiver ses coups de fouets par un déplacement rapide, car bien que de puissance amoindris, ce coups de fouets n’en demeure pas moins précis et se baisser pour récupérer mon arc serait une preuve évidente de manque d’intelligence.Le fouet me trace une zébrure sur le dos, mais sinon tout se passe bien. La distance qui nous sépare est très courte, seul deux petits mètres nous séparent. C’est toutes griffes dehors que je fonds sur lui. Il n’a pas l’air d’apprécier les motifs écarlates que je lui trace sur le ventre. Il est démunis, son fouet lui est inutile à si petite distance. Décidant d’en finir avec ce combat, je place l’artefact de sa mort sous son cœur. A cet instant même, je ressens un sentiment que je n’avais jamais connu jusque alors, un sentiment de plaisir intense et infiniment plus, une sensation que je n’oublierais jamais. Ce sentiment semble venir à moi par à-coups, il disparait quasi instantanément et revient tous les treize battements de mon cœur qui battait la chamade, en une vague semblant vouloir m’engloutir à tout jamais.

« Haha, t’as gagné le muet ! »

« Crève charogne ! »

Un semblant de joie dû à curiosité assouvie se dessine dans son œil avant que celui-ci ne devienne vitreux. Je retire ma main et le laisse tomber. La sensation revient d’un coup et diminue de plus en plus, en même temps que les battements de mon cœur. Soudain, un assaut mené par la souffrance de mon épaule me ramène à la réalité de cet instant. Heureusement pour moi, il avait frappé au hasard, et la blessure est en surface, le sang ne coule pas de ma plaie, malgré que les nerfs aient bien senti le coup.Quant à mon dos, il ne me fait étrangement pas souffrir, malheureusement, j'ai un peu de mal à voir la blessure par moi-même. J’espère que cela va passer, car il faut me remettre en chasse.

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 Sujet du message: Re: Les terres cultivées autour de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 11 Fév 2010 22:52 
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Le temps était beau, les oiseaux chantaient, la vie était belle et Bélundir était heureux.
Pourquoi heureux ? Il ne le savait pas, mais après son dixième jours de voyage sans arrêt marquant il allait bien. Certes, il n'avait plus beaucoup d'argent, et la faim commençait à se sentir.


Le relief était plat, avec une étrange impression que le terre était travaillée afin d'avoir des cultures.
En continuant le chemin, Bélundir aperçu un pommier d'une taille respectable, avide de manger, il y grimpa et prit plusieurs pommes dans son petit sac dont une qu'il mit directement à la bouche.
Il fut immédiatement prit d'un plaisir de manger. Cela fait plus de trois jours qu'il n'avait pas mangé, alors il prit toutes les pommes.

Mais une personne arriva, les cheveux sales, le dos courbé, une moustache saillante et des vêtements où même les mouches ne s'y aventurait pas. Il avait en sa possession une fourche, où des feuilles étaient encore accroché dessus.

-Qu'est-ce tu fais toi ? Tu me voles, c'est ça ? Je vais t'apprendre à voler les honnêtes hommes. disait le paysan.

-Oh, c'est à vous ? Prenez-les alors, je m'en excuse entièrement, j'ignorais que cela appartenait à quelqu'un... répondit Bélundir.


-Hum... Qu'est-ce tu me racontes là ? Tu veux que je te pardonne ? Hum...

-S'il vous plaît... Je n'avais que faim, ce n'était pas voulu...

-D'accord, mais tu vas devoir travailler pour moi.

-A votre service !

-Tu vas me cueillir toutes les pommes et poires de mon champ.

-Est-il grand votre champ ?

-Très.

-Dans ce cas, je commence. Mais... Puis-je vous demander une seule petite chose ? Je voudrai un peu d'eau, car je suis en voyage depuis près de deux semaines, et je n'ai pas grand chose... Si vous voyez ce que je veux dire...

-Humpf... Aller oui. Au travail !

Bélundir montait alors sur les arbres afin de récupérer les beaux fruits qui étaient accrochés, quand le paysan ne le regardait pas il en croquait quelques-uns afin de reprendre des forces.
Deux bonnes heures après, il avait vidé une belle moitié des arbre de la plaine, il était épuisé et voulait dormir avant toutes choses.
Soudain, quand Bélundir grimpa sur un arbre, le paysan crit comme si on voulait de tuer, en disant qu'il fallait que Bélundir descende de l'arbre.

-Mais pourquoi ? disait Bélundir, innocent.

-Parce que !

Un chien arriva en trombe, avec un autre paysan, mieux soigné que l'autre et semblait être beaucoup plus riche. Un homme fort avec une épée le suivit derrière.

-Alors comme ça tu me voles ? Tu ne tiens pas à ta vie Garoupf. Et tu vas me le payer très cher ! Mais heureusement, je suis de bonne humeur aujourd'hui. Et puis, tu as engagé un domestique, c'est bien. Pour ton avancée intellectuelle je te laisse la vie sauve. Par contre, tu vas me devoir cinquante yuimens. disait le paysan riche.

-Cinquante ?! Autant mourir, ça me coûtera moins cher ! répondit l'autre paysan, étonné.

-Je reviendrai ce soir, tache d'avoir l'argent sur toi, sinon toi et ton champ vont périr ensemble.

-Oui...

Il repartit avec son chien et son homme de main, arrogant et orgueilleux de sa puissance, qui semblait venir directement de son argent.

-Je suis perdu... soupirait le paysan, déconfit.

-Je suis désolé... Si je peux vous être utile, dites-le moi... disait timidement Bélundir.

-Non tu peux partir, merci, tu trouveras de l'eau vers la droite, et tu peux prendre des fruits si tu veux.

-J'insiste ! Tout cela est à cause de moi, alors je devrai être dans la galère et pas vous, c'est pourquoi je vais la partager avec vous.

-Naïf... Voilà ce que tu es. Aller, viens dans ma maison, je t'offre le dîner.

-Merci...

Arrivé dans la maison, qui n'était pas très grande, mais suffisant pour cet homme seul, ils commençaient à manger, dans un silence religieux.
Le paysan s'arrêtait d'un coup de manger, et il se leva de table.

-C'est l'heure...

Il prit de l'argent dessous une poutre, il y avait trente deux yuimens.
Et partit de la maison, sans même dire quelque chose à son invité.
Mais Bélundir le suivait de loin.

Arrivé dans le point de rendez-vous, le paysan riche avait allumé un feu, son homme d'arme était encore présent, muni cette fois une épée plus longue, et aussi d'un arc. Son chien était aussi présent, mais il se faisait discret.

-Tien tien, te voilà toi. As-tu mon argent ?

-Oui... Le voilà.

Il tendit sa vielle bourse à son rival.

-Quoi ?! Que trente deux yuimens ?

-Oui, je n'ai que ça, une économie de trois ans. Je n'ai pas comme toi un père riche, le mien est mort avant ma naissance et ma mère est morte pendant ma naissance.

-Alors, tu le payeras de ton sang ! C'est à toi Redlaf, tues-le qu'il voie son sang couler en même temps que sa vie !


L'homme puissant couru vers le paysan sans défense, qui commençait à dire des prières, mais celui-ci s'entrava sur le chien, et il tomba sur le sol comme un arbre tomberai.

-Nooooon ! Mon chien ! Que ton âme part au diable, tu as blessé mon chien !

Soudain, un elfe blanc arrivait, de nulle part.

-Je peux le soigner.

C'était Bélundir. Avec sa branche de pernambouc à la main.
Les trois hommes le regardaient comme une apparition.

-Oui, je vous l'ai dis, je peux le soigner... Mais une et seule condition.

-Laquelle ? Je peux vous donner tout l'argent que vous voulez, je vous le promet, sur la vie de mon père ! Si vous plaît faites vite...

-Non, je veux que vous laissez ce pauvre paysan tranquille.

-Promit, je ne le toucherai plus !

-Dans ce cas, marché conclu.

Bélundir utilise son souffle de Gaïa sur le chien.

-Il faudra que vous le laissez se reposer. Maintenant, partez !


Le paysan riche et son homme de main partirent en courant. En laissant l'argent.

-Je vous dois la vie noble elfe blanc !

-Ce n'est rien. Maintenant, vous devez croire en vous.

-Oui... Et vraiment navré pour tout ce travail ! j'ignorais que vous étiez guérisseur...

-Il faut que je continu mon chemin. Prenez soin de vous.

Bélundir partit, le sac plein de pomme, le cœur serré, et une belle joie d'avoir sauvé la vie d'un homme.
Le paysan quant à lui, il pleurait à chaude larme.

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 Sujet du message: Re: Les terres cultivées autour de Kendra Kâr
MessagePosté: Mar 23 Fév 2010 20:48 
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Chapitre 1: La ferme

Ghork fui Kendra Kâr suivit par les gardes. Lorsque le gobelins eut franchi les portes de celle-ci, les gardes le laissèrent s'enfuir, excédés par la poursuite dans la ville. Ils ne savaient même plus pourquoi ils lui courraient après. La seul chose à laquelle ils pansaient, c'était leurs bon lits douillés, et leurs femmes qui les y attendaient.

Il courrait, sans se retourné, ses dagues toujours à la main, au cas ou. Ses jambes musclés n'avait pas ressenti la moindre faiblesse durant la courses, mais la fatigue commencer à se montrer. Mais il ne pouvait s'arrêter, il ne savait pas s'il était encore coursé, mais il ne se retournerai pas pour le savoir.

Il continua son chemin pendant plus de d'une heur, jusqu'à être certain d'avoir échappé à ses poursuivants. Il arriva près d'une ferme qui semblait calme, paisible... Ses habitants devait dormir à une telle heur.La nuit était encore noir, et le seul bruit que l'on pouvait entendre était celui du vent qui giflait le visage de Ghork.

Son corps réclamait deux choses. Tout d'abord, il avait sommeille. Mais il avait aussi une irrésistible faim. Et la ferme lui donnait tout cela. Il y avait non loin une jument, très appétissante. Il s'approcha lentement de sa proie, accroupi dans l'herbe, les dagues sorties de leurs fourreau. Il devait la tué le plus rapidement possible, pour qu'elle ne fasse pas trop de bruit, ce qui alerterait les habitants de la ferme.

Arrivé à moins de deux mètres de sa cible, il bondit sur elle, sans ne lui laisser aucune chance. Il enfonça sa dague la plus longue dans son encolure, et sa dague la plus courte dans son flan gauche.
La jument hennie quelques secondes, puis se raidit et tomba au sol, morte.
Ghork se mit tout de suite à découpé des morceaux dans la chère de l'animal, et à les manger crue.

Il se passa quelques secondes avant qu'un bruit sourd retentisse. Le fermier avait été réveillé par les bruit, et était sortie regarder ce qui se passait. Le gobelin se retourna, et fît fasse, à un grand homme, d'environ 1m90, d'une petite fillette qui devait avoir au alentours de 7 ou 8ans, et d'une femme de taille moyenne.

L'homme tenait dans ses mains une grande fourche en fer, qui aurait peut transpercé une vache. Son regard était à la fois choqué, terrorisé, et plein de rages.

Ghork n'hésita pas une seconde, il fondit sur sa cible, les dagues en avant. Mais le combat de fasse n'était pas son fort, c'était un assassin de premier ordre, mais il n'était pas aussi fort qu'un guerrier, et ses dagues n'était pas aussi longues qu'un claymore.

Le fermier bloqua l'attaque du gobelin avec sa fourche, mais l'une des lames lui transperça une côte. La gamine et sa mère crière enssemble, affolé. Elles allèrent se caché dans la grange, pandant que l'homme était au prise avec le gobelin.

Mais le combat était inégal, le gobelin rapide et agile, dominé largement le grand fermier et sa fourche pas très maniable et lente. Le gobelin fini par réussir un de ses coups, qui alla se logé dans la gorge de pauvre homme.

Il s'effondra sous les yeux de sa femme et de sa fille, qui criait de plus belle. La mère fît alors quelque chose que Ghork n'avait pas prévu. Elle se jeta à ses pied, les larmes au yeux, et elle le supplia:

"Prenez moi! Prenez moi si vous voulez, mais laissez ma fille! Sil vous plait, laissez ma fille!"

Le gobelin abasourdi, hésita quelques temps, puis lui répondît avec une voie calme, paisible, mais aussi, déterminé:

"Je n'ai nullement l'intention de supprimé une autre vie ce soir. Une était déjà suffisante."

Il retourna sur le cadavre de la jument, découpa quelques morceaux de viande, pendant que Maleck grignotait les yeux de l'animal. Il enveloppa ensuite les morceaux de viande fraîche dans un morceau de tissu, puis parti sans dire mot...

Chapitre 2: La meute

Ghork marcha pendant quelques heurs pour trouvé un abris où dormir. La nuit avait été longue, et éprouvante. Il ne pouvait continué son chemin sans un peu de repos.
Il trouva une petite forêt dans laquelle il pourrait enfin s'arrêter.
Il avança précautionneusement dedans, tout ses sens en alerte, pour ne pas être surpris par une mauvaise surprise.
Après quelque minutes de marche, il trouva un arbre creux dont il pourrait se servir pour dormir à l'abri. Il s'y lova, ferma les yeux, lentement, et sombra dans le sommeille.

[Il faisait noir, il pleuvait. Ghork ouvrit les yeux, il était dans une forêt si danse qu'on ne voyait pas à plus de trois mètres. Il mit ses mains devant son visage pour les voir. Il était lisse, doux, comme la peau d'un nourrisson. Il avança quelques pas, s'approcha d'une flaque pour y regardé son reflet, et y vu un gobelin qu'y semblait venir de naître. Il paniqua, regarda autour de lui affolé. Il ne comprenait pas. Il ressenti alors une terrible douleur à la main gauche.]

Il se réveilla.

(Ce n'était qu'un rève.)

Soudain, sa main le refît souffrir. Il la regarda, et vu un loup accroché à son bras, les crocs planté dans sa chaire, le sang coulant le long de son triceps. Il ne mit que quelques centièmes de secondes à ce rendre compte qu'il était encerclé par six loups qui le fixait, prêt à lui sauté dessus. Il saisit sa dague de sa main restante, et la planta dans la gueule du loup qui l'avait attaqué. Il se releva tant bien que mal, les loup lui sautant dessus. Sa lame toujours brandit, il la planta dans l'animal le plus proche. Les autres le mordaient, leurs dents pénétrant ses muscles et sa chaire. Il se défenda comme il pût, donnant des coups de dague dans le tas, baissant un ou deux canidés, mais ils étaient trop nombreux...

Il était perdu...Plus aucun espoir.Ils était trop, et ils l'avait eut par surprise.

( La mort arrive vraiment quand on s'y attend le moins...Ce soir j'ai survécu à une meute de villageois en colère, à une milice entière, à un fermier déterminé, mais je vais mourir tué par quelques petites bêtes idiotes?!)

C'est alors qu'une flèche vint se planté dans la bouche du plus gros des loup, qui était en train d'attaquer Ghork. Suivit d'une séries d'éclair bleu. Dans un dernier effort, le gobelin dirigea son regard vers le point d'où venait la flèche. Il y vit quatre silhouettes, puis referma les yeux épuisé.

Il se réveilla quelques jours plus tard, dans une tente. Il essaya de se levé, mais il ressenti une douleur abominable, et émit un petit cri de douleur. Il se regarda, et vit qu'il avait des bandages sur une bonne partie du corps.

Une voie féminine retentit alors:

"Il c'est réveillé!!"

"Impossible, pas déja?! Il était dans un profond coma!"

La seconde voie était masculine. Elle était grave, forte, et imposante.
Il vit alors le rideau de la tente s'ouvrir, et rentrer deux personne.
L'un était un homme grand, à la musculature puissante, l'autre était une elfe blanche gracieuse, au regard divin, et à la voie enchanteresse.
Son arrivé dans la tente ne laissa pas Ghork indifférent. Ils lui expliquère qu'il était rester dans le coma pendant près de cinq jours, et que ses blessures était trop grave pour qu'il puisse repartir tout de suite, ce qui leurs donna droit à une série de jurons spécial gobelin, que seul lui comprenait.

Les deux autres membres de leur équipe ne tardèrent pas à arrivé. Il s'agissait d'un nain à la barbe aussi longue que sa hache, et d'un elfe gris qui portait une robe violette qui devait surement signifié qu'il était un mage hors paire.

Ils campèrent dans les plaines de Kendra Kâr pendant une semaine, le temps que Ghork reprenne de ses blessures, puis partirent en direction de Bouhen.

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"Dans la vie, une seule chose est sur! Une règle qui régit ce monde, et à laquelle personne ne peut échapper...C'est que dans n'importe quel cas, on est toujours seul...C'est se que l'expérience de la vie ma apprise."

"L'histoire d'une âme torturer...C'est la mienne!"


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 Sujet du message: Re: Les terres cultivées autour de Kendra Kâr
MessagePosté: Sam 6 Mar 2010 20:25 
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(Enfin ! Enfin je vais pouvoir me reposer après une harassante journée de travail dans cette maudite ferme ! Toute la journée a transporter du raisin dans un gros panier accroché dans mon dos pieds et poings liés. J’aurais préféré tomber sur un dragon affamé plutôt que sur une ville humaine, remarque, la flèche que j’avais dans le dos a été retirée et la blessure a été pansée. Mais je n’ai pas l’intention de moisir ici, je dors sur du foin qui gratte horriblement et on ne me donne que du bouillon à manger ! Du bouillon ! Ils me prennent pour une de ces lopette elfique ou quoi ? J’ai besoin de viande pour vivre moi ! Sa m’étonne pas que le vieux fêlé a qui appartient cette bicoque soit si maigre, il doit s’envoler avec le vent celui la ! Bon ! je vais essayer de dormir un peu quand meme.)

Je me couche alors sur le sol humide et poisseux de ce qui semble être une ancienne écurie, je me sens seul et abandonné de tous, rejeté par les miens et esclave chez les hommes.

Il fait déjà très sombre, les nuits tombent vite sur Kendra kâr, rien de bien gênant pour quelqu’un qui a passer le plus clair de son temps dans une sombre caverne a peine éclairée. Rien ne bougeais a l’horizon tout était calme… Enfin non mes oreilles entendaient un son a vrai dire, mais c’était plutôt lointain, comme si quelqu’un était en train de râler après quelque chose.
C’est alors que j’aperçus bien difficilement au loin un petit être, jamais je n’avais vu si petit individu et il était trop massif pour être un jeune humain ou un jeune elfe, mais mon père me parlait parfois d’une race de petite taille semblable aux humains et très gouteuse disait il : Les hobbits.

(J’y gouterai bien si je n’étais pas enchainé de la tête aux pieds !) Pensais-je alors que j'avais a peine touché a mon « repas ».

Le petit humanoïde se rapprochait de moi de plus en plus il titubait dans les chemins boueux qui traversent la ferme, tout en chantant et en se battant contre un poteau… étrange… peut être une coutume locale, qui sait…

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 Sujet du message: Re: Les terres cultivées autour de Kendra Kâr
MessagePosté: Sam 6 Mar 2010 23:50 
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[:attention:] contient des scène et des termes choquants [:attention:]




(Comment je suis arriver ici moi ? Ah oui c'est vrai: je suis aller boire un coup à la taverne, j'ai commencer à picoler et le tavernier ma servit un vin étrange. Il avait un goût de chaussette. Je lui est demander l'adresse du type qui fabriquait ce breuvage qui a failli me fair vomir. Et me voila en pleine campagne et en plus il fait nuit)

Je marche sur un sentier boueux, j'ai la tête qui tourne, j'ai mal au coeur.

(Ce vin était vraiment dégueulasse)

Je continue à marcher pendant une bonne heure, je suis tomber trois fois, vomit deux fois, et pisser neuf fois…

(Ce picrate devait être pourrit depuis un certains temps, ce vignoble va m'entendre!!)

C'est à ce moment la que je me suis pris un poteaux en bois en pleine figure

"Et merde, put** de poteau de mes couill**, encul** ça fait mal"

A ce moment un vieux moisis sortie de la maison qui ce trouver à six mètres devant moi.

(JJe suis tellement bourer que j'ai même pas vue cette petite chaumière.)

"Quesque tu fait gamin ? Tu va foutre le camp de chez moi ou tu va te prendre un coup de fourche !"

"Gamin? Tu va creuver !"

Je pris ma hache que j'avais à la ceinture, le vieux saisie sa fourche. Je voulu lui mettre un coup vertical pour l'ouvrir en deux mais il esquivat. Emporté par ma force ma hache continua sa course jusqu'au mur de la maisonnée deux mètres plus loin. Ma lame toucha un espèce de clou planter au mur. Celui-ci bloquer une chaîne qui elle même dètené prisonnier une créature verte.

(Oh non j'ai libérer un elfe ! )

Le vieux ce retourna et couru pour me porter un coup, il trébuchat sur la chaîne qui trainait parterre et s'empalat sur sa fourche. J'entendi un bruit métallique dernière moi, c'était l'elfe qui s'échapper. Je me mis à lui courire après, jamais un nain ne devait laisser en vie un elfe. Je devait le rattrapé.

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 Sujet du message: Re: Les terres cultivées autour de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 7 Mar 2010 15:57 
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C’est alors que le vieu propriétaire sorti de sa cahute pour voir la cause de ce tapage nocturne. Il aperçut le petit hobbit qui avait apparemment forcé sur la boisson, il brandit sa fourche et s’exclamât :

"Quesque tu fait gamin ? Tu va foutre le camp de chez moi ou tu va te prendre un coup de fourche !"

La petite créature ne se démonte pas et réplique :

"Gamin? Tu va crever !"

Il sort sa hache et prépare un grand coup tout en courant vers le pécore. Ce dernier conforte sa prise sur sa fourche et la pointe vers le hobbit mais celui-ci complètement ivre rate complètement sa cible il passe bien un mètre a coté du paysan, finit sa course dans l'écurie et abat sa hache violement tout près de moi, explosant littéralement mes chaines.

Ni une ni deux j’en profite pour déguerpir a toute jambe en direction d’un petit bois a une centaine de mètres de la ferme. La petite chose qui a mon avis n’est pas vraiment un hobbit ne semble pas me prendre en chasse mais le vieillard lança contre lui une attaque plutôt malhabile et tomba sur sa propre fourche…

le courtaud me prit alors en chasse mais tant il tanguait de droite a gauche il devait parcourir au moins deux fois plus de distance et ses jambes courtes ne lui permettait pas de courir très vite. J’avais une bonne longueur d’avance lorsque j’atteignis le petit bois, j’en profitais pour me cachez dans les fourrés et lui tendre une embuscade,
mais derrière moi un buisson bougeait et a peine quelque secondes après en sorti un oiseau, un corbeau je dirais, assez imposant pour un piaf. Il fonçât vers moi et m’assena de nombreux coups de becs sur le crâne puis il disparût. Je scrutais attentivement les alentours pour m’assurer qu’il était bien parti mais il me chargeait par derrière et tenta de me picorer la tête à nouveau, sa tactique était parfaitement adaptée au milieu forestier, je devais sortir du bois et vite si je tenais a mes yeux.

Heureusement je ne m’étais pas enfoncé profondément et je pus ressortir facilement. Maintenant à découvert il ne pouvais plus se cacher et un coup bien placé suffira surement à l’assommer. Le corbeau ne tarda pas à sortir et se retrouva a découvert le combat serai plus aisé alors enfin je le pensais du moins…

« YYYYYYYAAAARRRGGGGGHH ! » hurla une voie derrière moi.

(Ah mince ! je l’avais oublié lui.)

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 Sujet du message: Re: Les terres cultivées autour de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 7 Mar 2010 17:32 
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(((Ecrit avec goltardz.)))
[:attention:] contient des scène et des termes choquants [:attention:]


Goltardz :

Je cours après cet enfoiré d’elfe mais il a déjà pas mal d’avance et il a des grandes jambes lui ! Il s’est vite fait planqué dans la forêt, et moi les arbres… bah j’aime pas !

(Comme tous les bouffeurs de salades c’lui la !)

« EH ! Reviens la espèce de raclure d’elfe ! Je vais te poutrer ta face ! »

Je cours a travers le champ boueux pour allez choper l’autre lopette, et la je trébuche sur une saleté de caillasse mais bon heureusement je suis un nain quand on tombe nous on passe pas deux heures a chialez alors direct je me relève. Je continue à courir vers la forêt et la qu’est ce que j’vois ? L’autre con en train de se faire courser par une bande de piafs !

(Haha trop énorme !)

Alors sa ma bien fait rire parce que voir un elfe se faire maltraiter c’est toujours marrant et la par des piafs en plus ! Mais c’est bizarre quand même d’habitude les elfes ils sont potes avec ces connards d’oiseaux, m’enfin bon moi j’suis un guerrier alors je sors ma hache et je commence à taper dans le tas en gueulant parce que c’est toujours bon de s’entrainer sur des vrais ennemis. Je donne des coups dans tous les sens je me retourne et tout je fais des supers trucs.

(Trop la classe ! c’est pas un elfe qui pourrait faire sa ! mais nous les nains ont est super fort a la hache c’est bien connu !)

Et la il y en a un super gros qui arrive sur moi sa doit être leur chef alors je lui mets un gros coup de hache a l’horizontale et coupez en deux le machin ! Décidément j’assure ! Y’a le reste de la horde qui s’en va après que j’ai tué leurs chef, mais bon je me suis battu comme un dingue et je suis bien crever et la plus proche auberge est a bien une heure de marche alors j’vais allez dans la ferme d’ l’autre con et piquez un p’tit roupillon !



Ghraak :

Le hobbit toujours aussi bourré apparemment couru dans la direction du volatile et frappais dans tout les sens, il tapait comme une bête enragé mais il ne touchait jamais l’oiseau, loin de la il tapait dans le vide se débattant comme un diable, mais au moins il attira l’attention de mon poursuivant.
Je profitai de ce moment de répit pour m’éloigner et ramasser quelques pierres que je lançais sur le corbeau, sans grand succès malgré sa taille impressionnante, mais je persévérai et par chance un cailloux touchât le corbeau relativement fort, ce dernier parvint a rester en l’air mais fut sonné quelques instants, mais quand il reprit ses esprits il déversa tout sa colère sur moi, il me fonçait dessus a une vitesse impressionnante mais manifestement les dieux étaient avec moi et le nain qui par un hasard incroyable croisa sa trajectoire en moulinant comme un sac le tranchât littéralement en deux !
Le petit être qui possédait en fait une longue barbe d’au moins la moitié de sa taille semblait tout fier de son « exploit » et estima qu’il avait mérité un bon repos il m’avait complètement oublié manifestement et vu comment il trébuchait a chaque caillasse il ne devait pas voir a deux pieds devant lui.
Je saisis ma chance me munissant d’une grosse pierre je la lance dans sa direction, un magnifique lancé qui vint percuter le derrière de son crane, il tomba de suite et ne se releva pas…
Pendant ce temps j’arrachais a la dépouille du volatile ses plus belles plumes qui me serviraient a faire des flèches, je traina le nain jusqu'à la petite forêt je le ligotai a un arbre. Une fois cette besogne accomplie, je parti a la recherche d’une belle branche pour me confectionner un arc de fortune.
Au bout de quelques mètres je suis tombé sur un magnifique if d’une bonne dizaine de mètre ou je repéra quelques branches qui convieraient tout à fait pour confectionner un arc et des flèches. J’entrepris d’escalader l’arbre et de couper les branches avec la hache du petit bonhomme assommé plus tôt, puis je revins près de mon prisonnier pour tailler le bois je n’eu pas de mal a trouver du lierre pour faire office de corde, l’arme était rudimentaire mais toujours plus efficace et précise que des pierres…
La nuit était profonde désormais et j’étais extenué je posai mon arc et mes flèches près de moi et m’endormi au pied d’un chêne voisin a celui auquel était accroché le courtaud.

(je m’occuperais de lui demain.)

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 Sujet du message: Re: Les terres cultivées autour de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 7 Mar 2010 21:16 
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Je sens le soleil taper sur mon visage ce qui me réveilla. J’ai un mal de dos affreux et les oreilles qui bourdonnes. J’arrive à peine à ouvrir les yeux et je me rend compte que je suis debout. Inquiéter par cette dernière découverte je me force à ouvrir mes paupières et qu‘ai-je devant moi?

( Ho non pas lui, mais… je suis attacher et je suis attacher à un arbre dans cette saloperie de forêt en plus.)

 « DEBOUT LA DEDANS ET QUE ÇA SAUTE » 

La réaction de la chose verte fut immédiate, il ce réveilla en sursaut.

 «Hein !? Qu‘est-ce qui ce passe ? Ah la ferme le hobbit!» 

 « QUOI ??? Moi un hobbit ? Ta pas vue ma barbe? Il y a vraiment qu‘un imbécile d‘elfe, un bouffeur de salade, une fiote pour dire de pareil conneries ! Je suis un NAIN merde!»

 « Je ne suis pas plus elfe que toi tu est hobbit. Je suis un orque, je vois vraiment pas ce que j’ai en commun avec un elfe. »

 « Ba t’es grand, t’es vert, ta les oreilles pointues et ta un air bête! »

 « Un air bête? Je te signale que tu es toujours attacher et que je peut faire ce que je veux de toi. »

(Ha merde il ma bien eu ce con, en plus il m’a pris ma hache)

 « je te propose un truc: tu n’aime pas les elfes et moi non plus, on a pas la force ni toi ni moi, surtout toi, de vaincre un elfe, c'est qu'iis sont fort ces baltringues . Aussi je te propose une espèce de coopération entre nous deux pour botter le cul des elfes. Ca te va ?»

 « Ouai pas mal, tu promet de ne pas me voler ma bourse pendant mon sommeille par ce que j'ai entendue le vieux de la ferme dire un jours que les nains étaient des voleur mais je n'avais jamais vu un représentent de ton espèce  »


 « Promit détache moi maintenant. »

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 Sujet du message: Re: Les terres cultivées autour de Kendra Kâr
MessagePosté: Lun 8 Mar 2010 00:03 
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"Eh ! Debout la dedans et que sa saute !"

(Réveillé en sursaut par un cri atroce… la journée commençait bien !)

« Hein !? Qu‘est-ce qui ce passe ? Ah… La ferme le hobbit ! Répliquais-je sèchement »

« QUOI ??? Moi un hobbit ? Ta pas vue ma barbe? Il y a vraiment qu‘un imbécile d‘elfe, un bouffeur de salade, une fiote pour dire de pareil conneries ! Je suis un NAIN merde! » S’énervât le prétendu nain

« Je ne suis pas plus elfe que toi tu es hobbit. Je suis un orque, je vois vraiment pas ce que j’ai en commun avec un elfe. »

« Ba t’es grand, t’es vert, ta les oreilles pointues et ta un air bête! »


« Un air bête? Je te signale que tu es toujours attaché et que je peux faire ce que je veux de toi. »

Le nain observât alors un court silence comme si il venait de prendre conscience de la situation dans la quelle il se trouvait mais il reprit très vite :

« je te propose un truc: tu n’aime pas les elfes et moi non plus, on a pas la force ni toi ni moi, surtout toi, de vaincre un elfe, c'est qu'ils sont fort ces baltringues. Aussi je te propose une espèce de coopération entre nous deux pour botter le cul des elfes. Ca te va ?»

« Ouai pas mal, tu promets de ne pas me voler ma bourse pendant mon sommeil par ce que j'ai entendue le vieux de la ferme dire un jour que les nains étaient des voleur mais je n'avais jamais vu un représentent de ton espèce »


« Promit détache moi maintenant. »

"Mouais de toute façon tu m’a parut plus efficace comme moulin a air qu’a autre chose hier soir… »

"quand on ressemble a une fiote d'elfe on la ramène pas !"

(Il doit pas être très dangereux celui la… il m’arrive a peine a la taille… enfin bon on va voir ce que sa donne)

Je saisis mon arc et une flèche, visa précisément et décochât la flèche qui vin se planter dans la corde qui retenais le courtaud.

(Sa a dut lui en mettre plein la vue ! il s’attendait surement a ce que je me serve de sa hache !)

Il se releva, époussetât un peu ses vêtements et ramassa sa hache qui trainait un peu plus loin

« Bon il faut pas restez la ! sa grouille de bestioles bizarres par ici ! »

« Ouaip… comme… des elfes par exemple ! hahaha ! »

je ris de bon coeur a la plaisanterie du nain

« j’ai besoin de deux trois trucs, avec toi a mes cotés je devrais pouvoir rentrer en ville sans trop de problèmes et acheter ce qu’il me faut au marché. »

« Ouais moi je dois m’acheter une nouvelle hache ! Faudra allez a l’armurerie ! J’espère que sa sera un bon forgeron ! parce qui est important dans une hache c’est que le métal… »

C’est en écoutant la longue description du nain m'expliquant la différence entre les haches en fer et les haches en acier trempé que je quittai la forêt et me dirigeais vers les portes de la ville désormais accompagné d’un « nain ».

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