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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mer 2 Juin 2010 13:59 
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Je ne suis pas surpris par les paroles du marchand, Pulinn m'ayant averti. Cela à même l'étrange conséquence de me faire sourire.

(Bien comme Pulinn me l'a dit, je dois tirer sur sa corde sensible. Voyons si il me considère tant que ça inférieur et si son sens des affaires est bien ce qu'elle m'a dit.)

« Oui, effectivement, Pourquoi engageriez vous une bête sauvage ? Ce serait inutile, idiot et dangereux. Mais engager une bête dressé est des plus intelligents. En effet elles ont des capacité physique bien supérieur à celle des humains : ils faut le reconnaître, les chiens courent plus vite que vous. Mais, ces bêtes, une fois bien éduquées, deviennent des bêtes féroces, dominants le combat pour vous, vous obéissant entièrement du moment que leur gamelle est pleine. »

Auparavant accoudé au bureau situé devant le marchand, je me relève, comme pour permettre au marchand de prendre du recul. Quand à mon apparence, je l'ai autant soigné que mon discours le long du chemin qui m'a mené ici. Mon allure est altière, buste redressé et poitrine bombé avec des oreilles redressé et sans la présence de mon filet de bave, tandis que mes rats ont pour ordre de rester hors de la boutique, et de me rejoindre en clandestins dès que possible. Quand à mon poil, il est un peu plus blanc que d'habitude suite à un bain dans l'eau des canalisations, dont l'odeur n'a pas adhéré à mon pelage, grâce a une ancienne technique de vieux chasseur qui ne veux pas dégager des relents de bière le lendemain d'une soirée arrosé, afin de ne pas faire fuir sa proie. Le tout me donnant une impression de grandeur, contrastant légèrement avec l'impression laissé mes crocs et mes griffes, mis en avant de façon menaçante. Bref, j'ai l'air d'un guerrier puissant et sauvage, mais droit et fier.

« Et c'est ainsi que pour quelques modestes morceaux de viande fraiche, me permettant de me restaurer, vous pourrez devenir le maitre d'une bête dressé de la manière ancestrale, qui est, vous le savez sans doute, la meilleur. »

(Bien entendu qu'il ne connait pas cette manière ancestrale, mais l'affublez de connaissance qu'il n'a pas peut m'aider. Et puis de toute façon il connaitra bien assez tôt la non efficacité de ce dressage. Je n'aime pas me rabaisser ainsi a l'état de petit chien domestique, mais si c'est ce qu'il veut, je vais lui en donner du petit chien domestique. Des petits crocs reste tout de même des crocs qui peuvent causer de grands dommages.)

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mer 2 Juin 2010 15:51 
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Le marchand te jauge une fois de plus, de la tête aux pieds, et lorsque tu évoques comme seul paiement la substance dont tu as besoin pour manger, son œil s’éclaire d’une lueur particulière…

« Allez, t’es une brave bête, j’te prends… Mais pas d’entourloupe hein ! Au moindre problème, je saurai te faire payer ! Vas m’attendre à l’extérieur, je termine les derniers préparatifs. J’te rejoins dans une dizaine de minutes. »

Il te fais un signe de la main pour te signifier que tu dois débarrasser le plancher. Lorsque tu es parti, le marchand se tourne vers l’homme et l’elfe présents dans la pièce (Dhaos et Jubaïr) :

« Hé, vous, ça vous dit de vous faire un peu de blé ? J’vous engage pour me protéger sur ma route, tant des bandits que de ce loup blanc, si ça vous dit. J’paie en espèce à l’arrivée, si rien ne m’est arrivé ! Et… j’vous en dirai plus en route, si vous voulez. Si vous acceptez, allez le rejoindre dehors, j’arrive. Départ dans dix minutes ! »

Et sans même attendre votre réponse, il s’en va dans son arrière boutique.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mer 2 Juin 2010 18:34 
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Le marchand vient d'interrompre la dispute que venait de commencer l'elfe impétueux qui m'a suivi jusqu'aux grandes portes, et de fort belle manière, car je n'ai pas eu besoin de me proposer pour qu'il flaire la bonne affaire avec deux hommes armés comme moi et Dhaos. Tout cela tombe à pic et s'enchaîne à la perfection, à croire que les dieux tiennent à ce que je rencontre ce loup blanc, cette "bête dressée" comme il s'est plu à l'affirmer. Dhaos et moi restons sans bouger pendant un moment, il n'a toujours pas relâché mon bras, et quand il repose son regard sur moi, je sens qu'il veut une réponse. Je me souviens de sa question, il m'a demandé pourquoi je montre depuis une heure tant d'acharnement à suivre un simple Lykior. En moi, la réponse est claire. Que sait-il de l'amour qu'on peut avoir pour ses proches ? Que sait-il de la douleur que l'on ressent quand on les perd ? Que sait-il de la culpabilité, des remords, de la tristesse, du besoin vital de venger un père adoptif ? Il est clair qu'il n'en sait rien du tout, je n'ai pas besoin de lui expliquer, mais je ne peux partir sans répondre. Je lui murmure, droit et le regard plein d'amertume, dans un voix à demi-rauque et à demi-brisée :

"La mémoire fait vivre les morts, mais elle ne les fait pas revenir. Mais que ferais-tu si tu a un jour la chance de les revoir, même dans une infime parcelle d'image ?"

Je rabats mon bras pour le lui faire lâcher de force. Avant qu'il ne me le reprenne et me propose une quelconque réponse, je lui dis, en lui tournant le dos.

"Question idiote... tu la garderais, évidemment."

Je me dirige vers les portes de la ville, en vue de sortir de Kendra Kâr pour rejoindre la charrette du marchand, rabaissant mon capuchon pour rester un inconnu aux yeux de Gi... non, suis-je bête... le Lykior, je ne lui connais encore aucun nom, en a t-il seulement un ? Ah, ma question n'a aucun sens, bien sûr qu'il en a un.
Je monte dans la charrette et m'assied dan un recoin bien tranquille, pinçant ma capuche pour la garder baissée. Je vois le loup d'un axe plus révélateur sur ses traits. Son poil est beaucoup plus blanc que l'heure d'avant, et il n'empeste pas la moisissure non plus, il s'est donc si bien préparé pour être accueilli d'un tel marchand ? Soit il est idiot et complétement désespéré, soit il y a autre chose, mais une chose est sûre cependant, où que ce chariot nous conduise, il ne m'empêchera pas de garder mes yeux fixés sur lui. La traversée d'Exech attendra, d'ailleurs, je n'ai pas de quoi la payer, autant récolter un salaire pour ce travail de bouseux.
Cependant, quelque chose me pique à ma ceinture. Je retire doucement la mystérieuse épine et ce que j'aperçois est étrange. Sous une couche de papier blanc, je sens quelque chose de dur, enroulé à l'intérieur comme un petit colis que je n'ai auparavant pas remarqué. J'ouvre ledit colis en déchirant le papier et le contenu n'est que des plus étranges. Une amulette avec un médaillon en forme de scarabée de bronze. Sur la feuille de papier qui le renfermait, je lis clairement :

"Qui te gênera sombrera dans la noirceur du sommeil pour un instant, n'hésite pas à t'en servir, sur quiconque qui puisse te venir à l'esprit."

Mais qu'est-ce que c'est ? Je prend le médaillon dans la paume de ma main, et en dessous de la carapace du scarabée, je vois sur son corps noir un dard replié. Je le déplie et le replie sans difficulté, c'est comme une aiguille. Je porte le dard de bronze à mes yeux, et je renifle l'odeur subtile du dard, ce qui me fait ressentir une légère nausée puis de une courte fatigue. Du poison ! D'après le message, ce poison devrait servir à endormir rapidement le piqué, mais comment ai-je pu obtenir ça ? Peu importe tout compte fait. Cachant l'amulette aux yeux de tous, je la dissimule sous ma ceinture, un tel objet pourrait m'être utile un jour, et puis le scarabée n'a pas mauvaise allure après tout. Je croise les jambes et me met à l'aise à l'arrière du chariot, n'approchant pas les peaux nauséabondes qui doivent servir de marchandise. Je mets mes bras derrière la tête et je fais mine de dormir, pas besoin d'attirer plus l'attention, surtout pas celle de ce Lykior. Quelque chose m'intrigue, je dois savoir qui il est et d'où il vient, je suis prêt à jurer que cette ressemblance n'est pas hasardeuse, aurait-il connu Giran'mak ?


Pendant ce temps, le voyage continue...

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"L'apocalypse a un nom pour mes nerfs : Windows."
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Dernière édition par Jubaïr le Lun 7 Juin 2010 18:15, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mer 2 Juin 2010 21:24 
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Un marchand vint vers nous deux et il nous fit une offre qui ne m'a déplu. Se faire des yus faciles, juste en l'escortant, pourquoi pas. Mais Jubaïr n'a toujours pas répondu à ma question. Quand il s'approcha de moi et me murmura :

"La mémoire fait vivre les morts, mais elle ne les fait pas revenir. Mais que ferais-tu si tu a un jour la chance de les revoir, même dans une infime parcelle d'image ?"

Il rabat son bras de force afin que je le lâche, puis il se retourne et me dit avant que je ne puisse lui répondre :

"Question idiote... tu la garderais, évidemment."

(Mais il m'énerve, qu'est-ce qu'il a ? Il ne pense qu'à ce lykior de malheur.)

"Ne me répond pas par une autre question ! Tu ne sais pas ce qu'il m'ait arrivé !"


Il ne réagit même pas à ma réponse, et il partit dehors, rejoindre le groupe qui devait faire office d'escorte. Il fallait que je le suive, afin que je découvre ce qu'il voulait à ce lykior dont je ne connais rien, même pas son nom. Je suivis Jubaïr quelques temps après lui, afin que je ne m'énerve pas une nouvelle fois. Une fois sorti de l'échoppe, Jubaïr vint s'installer dans une charrette où le lykior attendait.

(Bon allez, j'y vais, qui sait peut-être que j'aurai des indices à propos de mon agresseur.)

Je montai à mon tour dans la charrette et je m'installa dans le fond. Je me mis à penser au voyage. Quand je vis sur le sol de la charrette une pierre. Je décida de m'en servir pour limer mes armes. Je sortis ma dague et je commençai à la limer en attendant le marchand.

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Le succès se mesure au sang versé, le vôtre et celui de votre adversaire.


Dhaos/Voleur


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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Ven 4 Juin 2010 16:16 
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(Bien, je suis engagé. Maintenant il va falloir passer à la partie difficile : questionner le marchand. Sa haine envers les races comme la mienne et mon petit scénario me rabaissant moi même vont contribuer à ce qu'il m'adresse la parole comme à un inférieur et qu'il ne parle pas donc de choses sérieuses tel que celles-ci avec lui.)

Soudain deux humanoïdes encapuchonnés entrent dans la cour avant de se diriger vers le véhicule du marchand.

(Une autre preuve de son manque de confiance. Il m'est avis que ces deux gars soit là plus pour me surveiller que pour veiller à la marchandise et à la vie du marchand, même si les deux choses sont lié.)

Je souris une fois de plus inconsciemment. Sa disparition est presque aussi rapide que son apparition mais cela ne m'empêche de penser.

(Il faut vraiment que je m'en débarrasse. Ce sourire carnassier pourrait me trahir au moment opportun.)

Une légère brise forme de grandes vagues déferlantes sur mon pelage. Mais elle ne m'apporte pas que cette décoration, non elle m'apporte aussi deux odeurs qui me semblent familière.

(Je suis sur de connaître ce parfum. J'ai déjà eu l'occasion de sentir ces deux êtres, et ils doivent être assez important pour que je retienne leurs senteurs, mais qui sont-ils ? Je n'arrive pas à me souvenir. Sont-ils des alliés ou des ennemis ? Ils me faudrait voir leurs visage, mais ce mouvement pourrait être mal considéré par le marchand, et un seul faux pas conduirait à mon exclusion de la caravane, et seul contre deux mercenaires armés et sans doute redoutable si ils ont été engagé presque immédiatement après moi pour me surveiller. Je dois les avoir à l'œil.)

Je me dis qu'il ne sert à rien d'attendre debout et je viens, dans un silence absolue uniquement dérangé par les soupirs bruyant des immeubles environnent, je m'assois non loin des deux autres gardes du corps, et je porte mon regard au loin, lui perdu dans le vide et moi perdu dans mes pensées.

(Bien, tout cela s'est déroulé sans le moindre accroc, il n'y a pas de raison pour que la suite ne soit pas de même qualité.)

Dans ce genre de réflexion, la dérive est rapide, surtout lorsque des sujets intéressants y sont rattachés.

(La mise à mort sera la partie la plus intéressante de cette mission, mais la mise en scène doit être présente pour que j'en tire le maximum de plaisir. Comment cela sera t-il fait ? Il faut un lien avec sa profession ou sa nature ? Peut être le pendre avec sa bourse pour lui faire payer son avarice et son sens du commerce trop développé ? Tiens d'ailleurs, le voilà qui vient. Le voyage va commencer. Espérons que ce marchand soit plus loquace que moi et mes deux « compagnons » )

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Sam 5 Juin 2010 18:28 
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Sans que vous ayez à attendre trop longtemps, le marchand de fourrures, alias Birgen Thollias, sort finalement de son échoppe pour rejoindre sa charrette avec un paquetage assez conséquent, comprenant certainement du ravitaillement pour la route et tout son nécessaire de voyage.

« Allez, nous sommes partis. Nous voyagerons jusqu’à la tombée de ka nuit, ça nous laisse à peu près six heures de trajet pour aujourd’hui, ce qui est plutôt rentable. Ne feignassez pas en route, je vous paie au voyage, et non à l’heure. Toi le loup, t’auras ta viande ce soir si tout se passe bien. »

Il se hisse alors sur sa carriole, et il vous fait signe de vous y installer. La charrette en question est tirée par un gros cheval de trait solide.

« Si y’en a un de vous qui s’ennuie là derrière, il n’a qu’à aller se dégourdir les jambes, s’il parvient à tenir le rythme. »

Et quand vous êtes tous installés, il donne un coup de bâton sur l’arrière train de son cheval, qui se met à avancer. La sortie de la ville se fait sans encombre, et vous rejoignez vite la route vers Bouhen…

[HRP : Voilà, à vous de poster en semi-dirigé cette première partie de voyage, qui durera 6h, donc. Postez sur la route entre Kendra Kâr et Bouhen. Il ne se passe rien de notable pendant cette première partie, ni attaque ni rencontre particulière sur la route, hormis quelques marchands. Vous pouvez interagir entre vous, ou avec Birgen. Si vous vous adressez à lui, j’interviendrai en message PNJ. Sinon, je le ferai interagir lorsqu’il donnera l’ordre de l’arrêt de la charrette pour ce jour là. Si vous avez la moindre question, contactez-moi par MP !]

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Lun 19 Juil 2010 22:25 
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Et voilà qu'après plusieurs jours de marche depuis Cuilnen, j'arrivai enfin à Kendra Kâr. Je voyais déjà au loin les majestueux remparts qui protégeaient la majestueuse cité qu'est Kendra Kâr. J'aperçus également les grandes portes ainsi qu'une poignée de gardes qui surveillaient les allers et venus des marchands, des passants et des voyageurs. Après quelques minutes de marche, je parviens au pied des portes, devant les gardes. L'un des gardes m'interpela :

"Halte, que venez-vous faire ici étranger ?", me dit-il en me dévisageant.

"Vous savez, je ne suis qu'un simple voyageur, je veux juste un peu de repos après un long voyage.", lui répondis-je avec un petit sourire sur le coin des lèvres.

"Ah bon, un voyage ? Et d'où venez-vous ?", me questionna-t-il.

"Je viens de Cuilnen, la mythique cité des elfes blancs ! Mais vous ne devez pas connaître, je me trompe ?"

"Cuilnen vous dites ? Non cela ne me dit rien, mais bon je ne peux pas non plus tout savoir. Bon puisque que tout à l'air d'être en ordre, vous pouvez passer et bon séjour à Kendra Kâr."

"Merci bien mon brave et bonne soirée !"

Je donnai un petit coup de bâton afin de me donner de l'élan et je passai tranquillement les grandes portes de la majestueuse cité blanche et je m'engouffrai dans les rues de Kendra Kâr.

(Maintenant que je suis arrivé, je n'ai plus qu'à trouver une petite auberge avec une bonne ambiance et cela me conviendra parfaitement.)

Je m'arrêtai net, fit demi-tour et regardai à l'horizon. J'aperçus le soleil qui était en train de laisser sa place à la lune. La couleur du paysage était d'une couleur orangée, ce qui était magnifique à admirer. Je restai quelques instants à regarder ce spectacle qui s'offrait à moi, tout en restant planté comme un piqué appuyé sur son bâton.

--> Les rues de Kendra Kâr

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Fálad, l'aéromancien


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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Sam 14 Aoû 2010 01:16 
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Au milieu des charrettes, chargées à ra-bord de matériaux nécessaires à la reconstruction, et de la foule de voyageurs, je me sentais tout petit et un peu perdu. Un sentiment mêlé d'angoisse et de panique me gagnait, accentué encore un peu plus par le bruit que faisaient tous ces gens. La foule n'avançait pas assez vite et je me sentis écraser par elle. J'étouffais, je transpirai. J'avais la trouille, sans vraiment savoir pourquoi, je voulais fuir, mais un violent coup d'épaule dans le dos me poussa devant un sergent mal rasé qui avait les yeux gonflés par la fatigue.

« Halte là on passe pas ! Nom et raison de la visite! » le ton du sergent exigeait une réponse, je la lui donnai sans trop savoir si elle serait bonne.

« Je me nomme Rand Horne et je viens pour travailler.

-mouais... » il m'inspectant des pieds à la tête. « Il n'y a pas de tâche honnête pour ceux qui portent ça » il pointa du doigt l'épée qui pendait à ma ceinture.

« J... Je... C'est que.... »

Si prés de la première étape de ma nouvelle vie, loin des gens que j'aimais et de mon « pays » je me sentais bien seul et pourtant il fallait bien que je trouve refuge pour la nuit aussi, dans un sursaut de courage et après deux secondes interminables de silences je lui répondis avec un semblant d'aplomb:

« Donner-moi un marteau et j'écrabouille la face de la première crapule qui m'embête!

Va pas me créer des problèmes en ville et garde ton épée à la ceinture. Je t'ai à l'œil Rand Horne! »

J'avais compris le message et lui promis d'éviter les embrouilles. De toute façon il n'y avait pas en a s'en faire j'étais ici pour travailler pas pour finir dans une geôle ou exilé une seconde fois.

D'un signe de la tête il me laissa passer et je fis mes premiers pas de citadin.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mer 8 Sep 2010 18:09 
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texte précédent

Les portes de la ville sont impressionnantes. Une porte immense, des remparts qui paraissent infranchissables, et deux tours, surveillant l’entrée de la cité. Mais, pour le moment, le plus inquiétant est la forte présence de garde. Ils questionnent tout le monde, fouillant les chariots, semblant se souvenir de chaque visage. Inutile, dangereux même, d’essayer de passer inaperçue.

Plus on s’approche des portes, plus la foule semble impénétrable, et bruyante. N’étant pas particulièrement pressée après tout, je me place derrière un chariot qui m’ouvre le chemin. Après un temps à avancer à une vitesse désespérante, j’arrive enfin devant les gardes. L’un d’eux m’apostrophe :

D’où venez-vous, et que venez vous faire à Kendra Kâr, jeune fille ?

Je viens d’une ferme, qui se trouve à deux journée de marches d’ici. La récolte est finie, et je suis maintenant inutile là-bas. La vieille Olga m’a envoyé ici afin que je puisse travailler et lui rapporter un peu d’argent.


Et vous êtes venue sans aucun bagage ?

Je suis pauvre et aie peu d’affaires. Ma tenue est presque tout ce que je possède. C’est bien pour ça que je suis ici.

Bien. Vous pouvez passer. Vous devriez trouver du travail ici, on a pas eut le temps de tout reconstruire depuis la tempête. Vous pourrez sans doute aider. Mais méfiez-vous, la mendicité est mal vue par ici.

Merci du conseil. Je vais voir ça. Et je ne comptais pas mendier, rassurez-vous. Oh, et pouvez-vous m‘indiquer le temple de Gaïa ?

Allez voir le plan, là-bas. Je n’ai pas le temps de discuter.

Le garde se tourne vers l’homme derrière moi. Je suis un peu déçu : il ne m’a rien demandé sur Olga. J’aurais bien aimée lui raconter une histoire…

Je me dirige vers le plan indiqué par le garde. Les tavernes sont loin de l’entrée de la ville… Enfin, je me décide pour l’auberge de la Tortue Guerrière. Mieux vaut suivre les grandes artères.

texte suivant.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Ven 10 Sep 2010 12:41 
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Tips n’eut d’autre choix que de redescendre se planquer au cœur même de la paille protectrice qui avait fait son berceau de la nuit. Les portes menaçantes étaient désormais trop proches pour qu’il puisse ne pas y faire attention. Il n’en avait jamais vues de si grandes et imposantes, et ne volait plus jamais en voir de telles. Des coulées de sueur dégoulinaient le long de son dos, mais il tremblait, grelotait au cœur de son gros nid. Ses yeux étaient fermés, ses poings serrés, sa mâchoire crispée. Même l’arrêt soudain de la charrette et les voix qui retentirent à l’extérieur ne le déstressèrent pas. La peur avait envahi toutes ses pensées. Déjà qu’il n’avait pas beaucoup de place dans sa petite caboche pour penser naturellement…

« Holà manant, qu’as-tu à déclarer ? »

Un garde posté à la porte et posant la question usuelle de toute arrivée dans une cité confirmèrent au gobelin paniqué sa position désavantageuse et terriblement dangereuse. Il était blême, sur le point de pleurer…

« Hé Fredo, ça fait quat’ fois que j’livre mon foin en ville c’te semaine. »

La voix du fermier, qui semblait bien connaître le gardien, était à peine parvenue aux oreilles de Tips, tant il était nerveux.

« Ouais je sais bien, mais moi, je dois poser mes questions à tout le monde, c’est les ordres. »

Soudain, un petit chatouillis s’empara irrésistiblement de Tips. Un petit brin de paille s’était juché dans sa chausse de cuir, et remuait entre ses orteils sensibles. Toute sa peur disparut en une fois, comme s’il avait oublié totalement où il se trouvait. Plus rien n’existait, autre que son pied qui grattait horriblement. Il ne pouvait pas y résister, il ne savait pas laisser ça comme ça : il devait agir !

« Ah l’petit Fredo ! C’est pas ton boulot à la ville qui t’a rendu plus malin hein ! »

Le garde offusqué par les propos du vieux fermier, et également par son propre manque de répartie, remua d’un pied à l’autre sans savoir que dire, alors que le paysan riait grassement, remuant sur son siège de charretier. Aucun des deux ne remarqua la paille en train de remuer toute seule. En son sein, un gobelin se débattait avec ses propres chaussures, tentant de l’enlever maladroitement en remuant dans tous les sens, presque hystérique de ne savoir se gratouiller le dessous de pied. Hors de la charrette, le garde s’exclamait, avec une certaine irritation dans la voix.

« C’est bon, tu peux passer… »

Ça y était, il y était arrivé ! Après tant et tant de bataille acharnée, le gobelin était arrivé au but qu’il s’était fixé, et en soupirait d’aise, pleinement satisfait de son action d’éclat magnifique : il avait réussi à soulager son pied de ce brin de paille, grattant de ses petits ongles sale son entre-orteils avec zèle et délectation.

La charrette se mit alors en mouvement, sans même qu’il s’en rende compte, et fila droit dans les rues de la magnifique capitale…

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"Le coeur grossier de la prospérité ne peut comprendre les sentiments délicats de l'infortune..."

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mer 15 Sep 2010 17:43 
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(((Avant)))

La calèche se met bientôt en route et vu le bruit, ce n'est pas la seule. Me concentrant sur mon ouïe, j'écoute doucement le chant que font les roues sur les cailloux, ainsi que celui des sabots sur la route. Mais très vite je me détourne, même si dans le rythme on peut trouver une musicalité, ce n'est pas le genre de musique que j'apprécie. Je prends alors le temps de regarder les quatre autres passagers. Tout d'abord les trois elfes sévères que j'ai bousculé pour entrer dans la calèche.

Le premier est assez vieux, je lui donnerais dans les 1500 ans assez facilement. Il a le visage sombre, non pas de couleur mais bien d'attitude. Il n'a pas l'air heureux d'être là, ses sourcils se froncent quand il s'aperçoit que je le dévisage et je détourne mon regard pour m'attarder sur le second passager, assis à coté de lui.

C'est un elfe gris dans la force de l'âge, il doit avoir 700 ans. Ses yeux sont d'un gris acier lui donnant une sévérité qui me déplaît. Si j'en crois sa tenue et sa bague, c'est un enseignant. Je me demande ce qu'il enseigne, peut-être apprend-il à des jeunes nobles la musique et qu'il vient apprendre d'autres airs, un peu comme moi. Mais son apparence, ainsi que la longue rapière qu'il porte au coté gauche de sa ceinture, me fait plutôt penser à un maître d'arme.

En face de lui et à coté de moi se trouve la troisième passagère. Une jeune elfe grise, elle n'a pas 70 ans, c'est encore une enfant, qui rit d'un son cristallin à chaque chaos. Elle a les traits fins, les yeux bleus, les cheveux blancs tressés habilement, ornés de rubans d'or. Elle est très avenante, et vu sa manière de se tenir, il doit s'agir d'une noble. Mais à partir de là, que fait-elle, ici, apparemment seule, à moins qu'un des autres passagers l'accompagnent.

Enfin, le dernier personnage, celui à ma gauche est celui qui retient mon attention. Sans doute parce qu'il jure au moins autant que moi parmi les trois elfes gris. La première chose qui m'étonne chez lui c'est l'absence d'oreilles pointues, une peau mâte et plus sombre que celle des elfes blancs que j'ai pu voir. Ses traits sont grossiers, comme si le sculpteur qui l'avait taillé s'étaient trompé dans la taille des ciseaux. Il porte des cheveux courts, au raz de la nuque. Mais le plus surprenant, c'est qu'il porte des poils. Il est bien trop grand pour une aniathy, mais pourtant il a des poils au menton, court, plus éparses que ceux de mon corps. J'arrive pas à déterminer son âge, mais il a l'air dans la force de l'âge avec ses muscles épais qu'il arbore sous une tunique sans manche simplement retenue par une corde. Tout chez lui paraît grossier et je me demande ce que ce manant fait avec nous.

"Vous me regardez avec insistance depuis que nous avons quitté la plateforme. Que voulez-vous de moi?"

Sa voix est grave, pas des plus mélodieuse, mais pas cassante non plus. Mon maître m'avait appris à me méfier des voix cassantes qui ressemblent à des marteaux heurtant des roches. Mais il ne m'avait jamais dit qu'il existait des voix qui sans avoir la mélodie des elfes, n'avait pas le son heurtant. Il parle un parfait langage commun. Je prends le risque de le considérer comme un ami, ou du moins comme une aide potentielle.

"Rien, je n'ai jamais vu quelqu'un comme vous."

Je réponds dans la même langue, que mon maître a eu la bonne idée de m'apprendre avant de mourir.

"Tu viens du Naora n'est-ce pas ? Qu'es-tu ?"

Ses deux questions me paraissent stupides, mais j'y réponds quand même.

"Je viens de Tahelta. Et je suis une aniathy. Et toi, qu'es-tu ?"

Il a adopté le tutoiement, je décide de faire de même.

"Je t'avais dit que c'était une aniathy ! J'en veux une comme ça!"
"Ton père ne veut pas, il te l'a déjà dit. Les aniathys c'est pour les enfants!"
"Mais je SUIS une Enfant !"

L'interruption de la jeune fille me dérange au plus au point. Sa voix est mélodieuse, sauf quand elle se met à crier où le son ressemble plus à une crécerelle qu'à autre chose. Mais plus qu'autre chose, c'est la réaction de l'elfe à la rapière qui me dérange, traiter mon maître d'enfant parce qu'il avait une aniathy. Je ne peux m'empêcher de réagir et de répondre :

"Les aniathys, ce n'est pas que pour les enfants. Mon maître avait plus de 2000 ans vous savez."
"Tu vois, j'en veux une comme ça !"
"Ca coûte trop cher de toute façon!"
"Je peux t'adopter ?"

Ces deux Sindels m'ennuient, m'empêchant d'en découvrir plus sur l'être à coté de moi et qui n'a toujours pas pu répondre à ma question essentielle.

"Non, tu peux pas m'adopter! Et maintenant tu me laisses parler tranquillement."

L'énervement a fini par l'emporter et j'ai montré les crocs. Ils sont pas très grand et n'effrayeraient pas un chat, en revanche sur une jeune elfe, c'est efficace. En voyant la fille se tasser un peu, je retrouve directement le sourire, rendant encore moins crédible ma grimace de colère. Mon maître ne m'a pas conçu pour la haine et je suis incapable d'éprouver la moindre ire durant plus de quelques secondes et cela finit toujours par les rires et les sourires quoiqu'il arrive.

"Une aniathy ? J'en ai beaucoup entendu parler, mais c'est la première fois que j'en vois une. Je suis un humain, un homme pour être précis."

Ainsi c'est à ça que ressemble un être humain. Sans doute est-ce une race inférieure, en tout cas moins bien dessinée que nous autres les elfes. Ou alors c'est un cas raté et d'autres sont plus beaux. Mais les poils continuent à m'intriguer et je ne peux lâcher mon regard.

"Je peux toucher ?"
"Et moi je peux ?"
"Si c'est pour m'ébouriffer les poils, ça me dérange pas, j'aime bien ça !"
"Se faire toucher par un humain, c'est dégoûtant ça. Finalement, j'en veux plus."

Décidément, cette fille m'énerve, mais rien ne m'empêche de ronronner dès que l'homme a commencé à grattouiller l'arrière de mon oreille. Pour ma part, j'y vais plus doucement, tendant mon bras pour toucher son menton poilu. Pour mes doigts fins, cela n'est pas doux, même limite irritant comme certaines plantes qu'on peut trouver à l'extérieur de la ville.

Au milieu de ce moment agréable de découverte tactile, on s'arrête brutalement.

"Nous arrivons aux portes de la ville."

Un soldat, humain vu les poils et les traits, passe la tête par la fenêtre.

"Milice, que venez-vous faire à Kendra Kâr ?"
"Je reviens de voyage pour le compte de messire Dokan Alderan. Je peux vous montrer les papiers, si vous voulez."
"Ca ne sera pas la peine. Et les peaux de pierres ?"
"Nous venons, la demoiselle et moi, pour suivre certains cours particuliers de politiques étrangères."
"Et vous ?" dit-il en s'adressant au troisième elfe gris, le plus vieux d'entre nous.
"Je viens chercher des manuscrits à la bibliothèque et en porter d'autres."
"Et la poupée, elle est à qui ?"
"Elle est avec moi, c'est la raison du voyage. Messire Alderan en voulait à tout prix une pour sa fille."

Je n'ai pas eu le temps de répondre que l'humain s'était attribué ma possession. Je l'interroge du regard, cherchant à le rendre menaçant, chose quasiment impossible avec mes traits. La calèche se remet en route et un silence pesant tombe au milieu de nous. Tous les passagers regardent l'humain, moi y compris, avec des nuances d'incompréhension voire même de haine.

"Ne me regardez pas comme ça ! C'était juste pour rendre le passage plus simple. Une aniathy seule, c'est assez rare pour que ça vaille le coup de questionner durant plusieurs heures parfois."

C'est sur cette explication qui vaut ce qu'elle vaut que nous pénétrons dans Kendra Kâr...

(((Après)))

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La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. Nietzsche
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Là où est la musique, il n'y a pas de place pour le mal. Miguel de Cervantès


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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mer 22 Sep 2010 14:50 
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J’aide Loys à prendre place sur la selle de Xéolian. Quand je regarde la taille de ma compagne de voyage et la hauteur de mon fidèle cheval, il est vrai que toute seule, elle aurait été dans l’incapacité de monter dessus. Une fois en place, elle me regarde et me tend la main en me disant :

« En route vers Bouhen alors! »

Je saisis son avant-bras et lui rends un sourire en signe d’approbation. Je monte derrière Loys, par chance, ma selle est juste assez grande pour nous deux. Nous sommes quand même un peu serrés, mais je trouve ceci préférable pour la kender. En effet, si je monte devant elle, elle risquerait de tomber. Je donne un petit coup de talon dans les flancs de Xéolian pour commencer à avancer.

Nous déambulons au pas dans les rues de Kendra, je vois les gens nous regarder, certains nous regardent avec un grand sourire et d’autres toujours avec le regard emplit de haine. Des enfants s’approchent de Xéolian pour le toucher, je le laisse ralentir un peu pour que les jeunes humains puissent le caresser un peu.

(J’aurais tellement aimé fonder une famille, de ne pas devenir un mercenaire, un combattant et un donneur de mort.)

Je décide de repartir en remerciant les enfants et leur disant que mon cheval a apprécié cette douceur. Nous arrivons enfin aux portes de la ville, elles sont toujours aussi impressionnantes. Le bois massif, les renforts en acier, la garde qui est présente, cela fait vraiment Kendra Kar une cité imprenable. Les gens entrant s’écartent pour nous laisser entrer, sur un côté je peux voir une caravane de marchand.

(Ils ont souvent besoin de soldat pour les escorter, cela pourrait faire un bon début pour Loys, une mission simple)


Je dirige Xéolian vers, une fois à côté, je vois qu’il n’y a que trois personnes au total pour faire avancer la caravane. Je descends de cheval et aide Loys à en faire autant. Je me dirige vers le petit groupe, il y a un jeune humain au visage blanc comme la neige et des yeux verts comme les prés. Il a les cheveux couleur carotte, mais étrangement ses sourcils et son bouc semblent plutôt brun.

(Je n’ai jamais vu quelque chose de tel. Mais nous les elfes, nous sommes plutôt imberbes.)

Il porte des vêtements plutôt simples, il y a une écharpe ocre, une tunique en cuir maintenu par des lacets et des boucles. Je peux apercevoir une épée à sa ceinture, je n’arrive pas à m’imaginer cet homme comme un guerrier. Il n’en a pas l’allure, puis ses yeux semblent vraiment à ceux d’un roublard, de quelqu’un de malicieux. Après mon expérience m’a toujours appris à ne pas me fier à mes impressions, car il se peut que je me trompe lourdement.

Juste à côté de lui se trouve une jeune femme plutôt mignonne. Elle a les cheveux bruns et long, ils tombent jusqu’à sa poitrine. Qui au passage semble plutôt avantageuse grâce à un corset. Les pointes de ses cheveux sont d’un blanc les plus éclatants.

(Je me demande ce qu’est cette manie d’avoir des cheveux de différentes couleurs.)

Elle a plusieurs colliers autour du cou qui sont faits en or et avec des rubis. Elle a aussi une robe qui semble être dans une soie verte et en dessous, on peut voir un corset en cuir beige.

Je la vois s’approcher du jeune homme et le prendre par le bras. Ils seraient donc ensemble et lui serait alors un riche marchand, ce qui expliquerait donc la riche tenue de la jeune femme.

Enfin le dernier membre de leur trio fait vraiment contraste avec les deux autres. Il se dégage une grande puissance de cet homme. Je ne peux pas voir son visage car il porte une veste noire à grande capuche qui est mise. Par contre sa veste est ouverte laissant entrevoir sa puissante musculature.

(Si je devais miser sur quelqu’un, ce serais sur lui.)


Une fois assez proche du groupe, je me permets de les déranger.

« Veuillez m’excuser, vous auriez besoin d’une escorte ? »

Le trio se retourne et me regarde bizarrement, soudain le plus mystérieux du groupe me répond :

« Une escorte faite par un Shaakt ? Tu ne te moques pas de nous par hasard ?

-Non, je suis Daio Ichioama. Je ne vous propose mon aide que pour éviter tout problème avec votre marchandise. »

Je m’approche des trois chariots et jette un œil dedans. Il y a un peu de tout, des objets de ferronneries, des armes, des armures, des potions, des tissus et j’en passe. Puis je regarde le petit groupe pour leur répondre :

« Vous avez beaucoup de marchandises et de fortes valeurs. Personnellement, je m’en moque totalement, l’équipement que j’ai me suffi amplement. Je ne remets pas en question la qualité du matériel. Puis si vous avez un doute sur moi, il faut savoir que pour coincer un voleur, rien ne vaut quelqu’un de pire qu’un voleur. »

(Pourquoi c’est toujours la même chose ? Mais il est vrai que je dois être pire qu’un voleur.)

Ils se retirent un instant, le temps de discuter entre eux. Je regarde Loys et lui dis qu’ils vont certainement accepter ma proposition. C’est alors que le jeune homme s’approche et me répond :

« Cette marchandise m’appartient, combien voulez-vous pour une escorte et jusqu’où vous nous accompagnez ?

-Nous vous accompagnerons jusque Bouhen, ensuite nous vous laisserons. Pour un voyage qui devrait durer environ 2 jours si nous nous n’attardons pas de trop, je vous propose la somme de 500 yus pour chacun de nous.

-Je vous en propose 250 yus.


-Je ne descendrais pas en dessous de 300 yus. Vous avez un maître d’arme et une archère avec vous. Je vous garantis aussi que rien ne vous sera volé. »

Le marchand fini par accepter ma proposition. Je demande à ce que nous partions maintenant, j’aide Loys à remonter sur Xéolian, je lui conseille juste de tenir son arc dans ses mains, car un danger peut arriver très vite dans une escorte. J’enfourche ensuite mon cheval et nous place au milieu de la caravane, l’avantage de cette position, c’est qui si on se fait attaquer par devant Loys pourra tirer des flèches et pour l’arrière, j’ai demandé à l’homme fort qui se révèle être forgeron de bien vouloir m’avertir si un danger se présentait. Quand aux côtés, il me reste mon Rana Slash dans le pire des cas, si je n’arrivais pas à intervenir assez rapidement.

« Loys, si à un moment tu te sens vraiment en danger, appelle-moi. »

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Trois êtres distincts pour une seule âme et une destinée


Dernière édition par Daio Ichioama le Jeu 4 Nov 2010 08:56, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mer 22 Sep 2010 16:07 
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Avec agilité, Daio monta en selle derrière moi. Nous étions un peu serrés mais le dos de son cheval était confortable et nous trouvâmes rapidement une position agréable pour tout les deux. Au vu d'une petite plaque en métal gravée, je pus voir que son étalon se nommait Xéolian : un nom fier pour une fière monture.

Nous avançâmes ensuite au pas dans les rues de la si belle ville lumière, et s'agissant de la première fois que je montait à cheval, je dut reconnaître être un peu mal à l'aise. Daio en revanche semblait ne faire qu'un avec son ami : il avait tout les muscles du bassin détendus, et absorbait avec souplesse les mouvements réguliers et circulaires du cheval. Il tenait les rênes avec douceur, mais gardait tout de même un contact léger avec Xéolian. Je m'accrochai à la crinière de l'animal pour ne pas être déséquilibrée, et essayais de gêner le moins possible Daio dans ses mouvements.

Certaines personnes nous regardaient avec haine, alors que d'autres nous souriaient. Formions-nous vraiment un duo si insolite? Des enfants s'approchèrent du cheval et le caressèrent avec admiration, tandis que l'elfe indiqua à sa monture de ralentir le pas pour permettre aux enfants d'avoir le loisir de passer leurs mains sur la belle robe de l'animal.

Mon ami remercia les enfants en leur assurant que Xéolian avait aimé ces gestes affectueux, et demanda à sa monture de repartir au pas.

J'étais fière de me tenir sur une si noble monture, en compagnie d'un tel camarade de voyage. Je commençais doucement à découvrir les sensations de la monte équestre, et commençais même à apprécier ce léger balancement.

Nous arrivâmes finalement aux portes de la ville, majestueuses et représentant bien la richesse de la cité, gardées comme s'il s'agissait d'un rare trésor. Tandis que je m'amusais à grattouiller le garrot de Xéolian, Daio nous dirigea vers une caravane de marchands.

Avec adresse,il lança sa jambe droite au dessus de la croupe de sa monture, et descendit sur ses deux pieds. Il m'aida à descendre, et s'avança vers le groupe qui se tenait à coté de la caravane. Je tins les rênes de l'équidé pendant que mon ami s'engagea vers un des hommes du convoi.

L'homme était vêtu d'une tunique lacée, et avait enroulé une écharpe couleur argile autour de son cou. Il semblait plutôt calme, mais une étincelle de malice luisait dans ses yeux. Une jeune femme joliment vêtue et parée fit voler ses longs cheveux bruns et tint l'homme par le bras. J'en déduisit qu'il devait s'agir du marchant et de sa compagne.

Un peu plus en retrait se tenait un homme à la stature imposante, mais dont le visage était masqué par une large capuche.

Arrivé à leur hauteur, Daio leur proposa avec politesse une escorte. Les trois visages se braquèrent sur lui, méfiants.

« Une escorte faite par un Shaakt ? Tu ne te moques pas de nous par hasard ? » Calomnia l'homme encapuchonné. Mon ami ne cilla pas et répondit :

« Non, je suis Daio Ichioama. Je ne vous propose mon aide que pour éviter tout problème avec votre marchandise. »

Il jeta un oeil dans leur caravane et ajouta :

« Vous avez beaucoup de marchandises et de forte valeur. Personnellement, je m’en moque totalement, l’équipement que j’ai me suffi amplement. Je ne remets pas en question la qualité du matériel. Puis si vous avez un doute sur moi, il faut savoir que pour coincer un voleur, rien ne vaut quelqu’un de pire qu’un voleur. »

Les trois humains semblèrent se concerter, et Daio se tourna vers moi, me faisant signe qu'ils accepteraient sans doute. La marchant s'avança ensuite vers le Shaakt, et lui demanda son prix. Ils marchandèrent un peu, et il fut convenu que nous les accompagnions jusqu'à Bouhen, pour 300 yus chacun.

Je suivais la scène avec intérêt, intriguée par la démagogie de mon ami, mais je ne pus m'empêcher d'étouffer un petit rire quand Xéolian me chatouilla la nuque de son museau duveteux.

Daio me remonta ensuite en selle, et grimpa à son tour. Je trépignais d'impatience, et sous le conseil de l'elfe, je tins mon arc d'une main, et la crinière du cheval d'une autre. Daio avança sa monture jusqu'au milieu de la caravane, et lentement, toute la troupe se mit en route. Je regardais avec satisfaction les portes de la ville que j'allais enfin bientôt quitter. Tant l'émotion de plaisir était brûlante, je ne sentais pas la moindre nostalgie.

Avec assurance, le shaakt me confia :

« Loys, si à un moment tu te sens vraiment en danger, appelle-moi. »

Puis avec ironie, et sincérité tout de même, je lui glissai :

« Si toi aussi tu as besoin d'aide... appelle-moi. »

Nous avions parcouru presque un mile quand la jeune marchande s'adressa à nous :

« Quel joli cheval! Dites moi, faites-vous depuis longtemps l'escorte de caravanes marchandes? »

<Route entre Kendra Kar et Bouhen>

_________________


Dernière édition par Loys le Ven 8 Oct 2010 18:11, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Dim 26 Sep 2010 16:26 
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Comme je l'avais prévu avant de faire le chemin de la caserne à la ville même, j'étais arrivée entre la fin de matinée et le début d'après-midi. Malgré que ça devait être l'heure du déjeuner, la foule qui se pressait à la porte semblait déjà très importante. Un bruit peu élégant se fit entendre, venant de mon ventre qui criait famine ce qui se comprenait aisément avec les efforts que j'avais fournis et le petit-déjeuner léger que j'avais englouti assez vite. Je fis une rapide grimace tandis que j'avais l'impression que mes intestins se compressaient à l'intérieur de mon ventre et la vue de toutes les personnes attendant d'être fouillées et interrogées par les gardes de l'entrée me désespéra car elle était signe d'attente avant de pouvoir manger.

L'approche vers mon repas était aussi rapide qu'une idée à venir dans le cerveau d'un orque et mes pensées étaient occupées uniquement par des images des délicieux repas de la Taverne du Paladin qui serait très probablement ma prochaine destination. Mon impatience grandissait au fur et à mesure que le temps passait et quand j'arrivai enfin devant un des gardes de faction, je lui déclarai tout ce qu'il voulait savoir ou presque.


Je m'appelle Hylëna Amerra, je viens chercher une épée à la Forge d'Argaïe pour mon père qui est commandant dans l'armée kendrane et si je porte un arc c'est parce que je fais partie d'une compagnie d'archers de cette même armée.

Je finis ma tirade presque essoufflée tellement je parlais vite et repris ma respiration en inspirant exagérément ce qui fit sourire l'homme qui m'écoutait. C'était un garde on ne pouvait plus classique avec son uniforme aux couleurs de la ville. La seule chose qui pouvait choquer dans son apparence était sa petite taille qui le rendait peu impressionnant par ailleurs. La porte et la muraille, elles, l'étaient beaucoup plus par leur hauteur et leur blanc tirant vers le beige qui donnait son nom de cité blanche à la ville autant que sa dévotion envers Gaïa.

Bien vous pouvez donc entrer mademoiselle et bon appétit.

Mon ventre s'était remis à faire du bruit ce qui expliquait la réaction du garde et le sourire qu'il me faisait. Je le lui rendis volontiers mais ne m'attardai pas et commençai à courir dans les rues de la ville pour rejoindre enfin la taverne
.

_________________
ImageHylëna, archère


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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mar 26 Oct 2010 13:43 
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Silmeria avançait, mal reposée mais fraîche vers les grandes portes de la cité blanche. Elle faisait à elle toute seule l'éloge de l'aynore. C'était la première fois qu'elle empruntait ce moyen de transport et elle était sous le charme. C'était beau, rapide, pas cher et sécurisé. Que pouvait-elle souhaiter de plus. Avec l'aynore elle pourrait quitter un continent très rapidement pour se faire oublier pour un temps.

C'était d'ailleurs ce qui l'amena la première fois à Kendra Kâr. Suite à un attentat particulièrement bien mené elle voulait se faire oublier sous les ordres de Hrist pour y retourner presque aussi tôt. Tulorim allait probablement lui manquer, elle n'appréciait pas vraiment se séparer des repères de toute une vie de liberté mais c'était pour un ordre de mission. Rien de potentiellement très long du moins, elle en saurait plus d'ici peu.

Là, devant les portes immenses de la villes qui cachaient derrières de hauts rempart tout un peuple, elle se demandait comment l'homme allait la retrouver. Silmeria avait déjà soulevé plusieurs fois ces interrogations mais ne connaissait en rien les réponses.
" Continue d'avancer, je prendrai le relais quand on sera en ville. Reposes toi. "
Il était vrai que Silmeria était fatiguée moralement, Hrist elle avait disparu pour revenir. Elle sentait que l'aura de Hrist prenait plus de place à chaque fois qu'elle revenait. Sa présence était particulièrement rassurante. Silmeria ne tenait pas à être confrontée à l'homme elle même. Hrist saurait y faire.

Elles remarquèrent ensemble que la ville était très différente depuis leur départ. Les convois étaient très peu nombreux, les champs autrefois verts et qui grouillaient d'activité paysanne étaient aujourd'hui jaune et désertés. Les échoppes de la grande rue vide et la ville était silencieuse. On voyait un ballet incessant d'humains avançant las, sans trop savoir où aller. Désespérés et voûtés en avant comme si la misère pesait à leur cou comme un bloc de métal.

( La disette... )
( Je viens de nul part, je ne suis ni tranchante ni perçante, et pourtant je peux venir à bout de la plus grande des armées.)
( La faim. )
( Si comme les aventuriers le disaient, si un mage est derrière tout ça, je crains que ce ne soit que la partie visible d'un vaste complot. )
( Kendra Kâr pourrait être attaquée ? Ce ne serait que pour émousser la puissance de la ville ? )

Hrist ne répondit. Elle ravagea l'échine de Silmeria en un frisson intérieur et s'empara du contrôle de la Sindel qui aussitôt ne répondit. Arrachée à son corps, l'âme flottante de Silmeria tomba dans un sommeil immédiat. Elle puisait la force de rester éveillée dans le corps lui aussi fatigué, mais loin de celui-ci, elle n'avait plus rien pour tenir en s'endormit.

Hrist contemplait la foule à demi-morte de faim de ses yeux violets. Elle caressait les cheveux blonds qui tombait sur ses épaules. Elle n'était pas adepte des subterfuges du physiques mais elle aurait aimé que ses cheveux soient noirs lorsqu'elle prenait le contrôle de l'âme et du corps.

Elle passa les portes sous l'œil attentif de la garde qui fouillait de temps à autre les visiteurs. Hrist ralentissait la cadence, marchant au milieu de la rue de la façon la plus visible possible afin que l'homme qui lui proposait la mission puisse la voir sans trop de difficultés.

_________________
La petite ombre de la Mort à Elysian.

Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.


Némésis d'Heartless


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