L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mar 28 Juin 2011 22:57 
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Localisation: Entre Kendra Kâr et Bouhen
La porte, la voici.
Cela faisait un moment que Xytas était passé par cette partie de la ville, mais cette fois ci, il le fallait, car il la quittait. Réajustant sa nouvelle cape par dessus ses épaules, tirant son capuchon sur ses yeux et relevant son masque par dessus son nez, le voleur avança à la rencontre de la milice, qui ne tarda pas à faire son travail. Un jeune homme d'environ vingt-cinq ans, arborant fièrement le blason de Kendra Kâr fit face à Xytas, puis, sur un timbre à la limite de l'impérial, prit la parole.

Vous sortez de la ville, citoyen ? Quelles en sont les raisons ?

Il releva sa capuche et baissa son masque, répondant d'une voix neutre, et posée.

Je me rend à Bouhen, aider mon père forgeron dans son dur labeur. Je suis armé d'une simple dague et ne transporte aucunes marchandises illicites.

Il écarta les pans de sa cape, dévoilant sa tenue de tissu. Il ne pouvait absolument rien dissimuler à travers la toile qui était extrêmement fine. Son sac en bandoulière fut ensuite ouvert, dévoilant quelques bourses contenant exclusivement des yus, des bandages, et des fruits. Le garde n'eut absolument le temps de rien faire. Décontenancé, il s'adressa à Xytas.

Oh euh... Je ne souhaitais pas vous offenser. Comprenez bien que c'est la mon travail que je fais, et nous devons fouiller minutieusement chaque personne entrant ou sortant de la ville pour des questions de sécurité.


Souriant, le voleur cacha à nouveau son visage sous capuchon et masque, puis rassura le garde.

Ne vous en faîtes pas. Je comprend parfaitement que vous faîtes ce que vous avez à faire. Je ne peux pas vous blâmer pour ça. Je peux ?

Il pointa ses index vers la sortie.

Mais allez-y ! Passez une bonne journée.

La même pour vous.

Il eut à peine le temps de faire un pas en dehors de la ville, qu'il aperçut une silhouette, quelques mètres derrière lui, le pas pressé, fixant Xytas. Le colosse ! Un frisson monta le long de son dos. Il ne s'en souciait même plus, de cet homme qu'il avait roulé dans la farine plus tôt. C'était seulement quelques instants d'avance que Xytas avait sur son poursuivant, et il ne réfléchit pas une seconde de plus. Après avoir détalé une dizaine de mètres, aussi vite que ses jambes le lui permettaient, il tourna sur la gauche, direction Bouhen.

Il est plus lent, c'est obligé ! Plus lent mais sans doute plus endurant ! Bon sang quelle poisse !

C'est ainsi que, sous la pluie, deux silhouettes quittèrent Kendra Kâr au pas de course, vers la ville de Bouhen. Une traque venait de s'engager, et le voleur était en forte mauvaise posture, car il était la proie.

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Xytas,Voleur,Kendran


Dernière édition par Xytas le Mar 12 Juil 2011 05:08, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Jeu 30 Juin 2011 22:11 
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Messages: 2608
Localisation: Quête 30 : Fan-Ming
Nous chevauchons à travers les rues. Si moi je n'ai manifestement aucun sens de l'orientation ce n'est pas le cas de Naémin qui nous guide à travers la ville jusqu'aux hautes portes, que j'ai passé il y a à peine quelques heures. Dans la fraîcheur de l'aube, nous fendons la foule des travailleurs matinaux qui permettent à la ville de vivre. Nous chevauchons paisiblement, le temps qu'ils préparent l'aynore, nous avons le temps d'arriver à destination sans pousser nos montures outre mesure.

Patiemment, nous faisons la file, assez courte pour sortir, un peu plus longue pour entrer. Quand nous arrivons devant les gardes, ceux-ci se redressent pour nous laisser passer. Je souris en songeant que c'est bien la première fois que je passe les portes sans être interroger.

"Revenez-nous vite, Naémin. Un archer comme vous manquera à la milice !"
"Je reviendrais, mais je doute que je me batte encore à vos cotés."

Nous passons les portes, direction le champ d'aynore. Le chemin est court et nous y parvenons rapidement.

_________________


Je suis aussi GM14, Hailindra, Gwylin, Naya et Syletha


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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Jeu 30 Juin 2011 23:42 
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Localisation: Kendra Kâr [Quête 24]
(Voyage en Aynore depuis Tulorim)

Nandòr arriva devant les portes de Kendra Kâr en fin de matinée.

Il fut pris de vertiges devant les hautes remparts, sur lesquelles circulaient des gardes aux aguets.
D'autres surveillaient les entrées et sorties de la population.

Ce long voyage touchait à sa fin. Il touchait son but du bout des doigts.
Il était temps, à présent. Il jeta un coup d'oeil à ses compagnons et entreprit de parcourir les quelques dizaines de mètres qui les séparaient encore des portes.

D'un pas décidé, il franchit les portes et s'engouffra dans les rues de la Grande Cité ...

(Les Rues de Kendra Kâr)

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mar 5 Juil 2011 21:10 
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Messages: 79
Localisation: Kandra-Kâr
-->Trajet depuis Tulorim<--


Harmonie arrivé à bon port, était sur le point de franchir les grandes portes de la cité . Cependant , un garde la stoppa net dans son hélant.

« - Alors ma petite dame , que venez vous faire ici ? Vous ne pensiez quand même pas franchir les portes de la ville comme ça ? Allez hop ! Nom , prénom et région d'origine. »

Harmonie était surprise par le comportement du garde , bien sûr elle avait déjà eu à faire avec quel que garde mais jamais personne ne lui avait demandé son identité.

« - Hum...Je viens pour des raison personnelles....Je pensais que l'on pouvait passer sans encombre....Je m'appelle Harmonie Kaliona et je vient d'ici mais je suis parti quelque temps à Yarthiss....

- Bien , bien , tu peux passer »

Harmonie passa donc , maintenant sans encombre les portes de la ville. Elle se dirigea ensuite vers la millice Kendran

-->La Millice Kendrân<--

_________________


Dernière édition par Harmonie le Sam 16 Juil 2011 20:49, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Ven 15 Juil 2011 14:45 
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Lorsque nous arrivâmes enfin aux portes de Kendra Kâr, le soleil commençait à peine à se lever ce qui allait jouer en notre faveur. Enfin, je l'espérais. Elles étaient ouvertes, sans doute depuis peu de temps car un grand nombre de fermiers voulait rentrer dans la ville pour tenter leur chance au marché et vendre leur culture. Mais, dès que les gardes m'aperçurent, un enfant inconscient dans les bras, ils se jetèrent sur moi épée à la main.
«Halte ! Identité et qu'est-ce que cela ?
- Je me prénomme Dôraliës, je reviens de la forêt kendrane où j'ai dû sauver cet enfant enlevé. Je dois le ramener au temple de Yuimen pour que les prêtres nous soignent.»


Ma couleur bleue ne devait pas jouer en ma faveur, mais que pouvais-je bien faire pour me rendre au temple avant qu'il ne soit trop tard. Mes blessures laissaient encore et toujours fuir mon propre sang et Méta et Inayel n'étaient pas au meilleur de leur forme. Ces gardes devaient nous laisser passer et rapidement !
«Hum... On vous accompagne et nous déciderons avec les prêtres de votre sort. S'il s'avère que vos dires sont réels alors soit, dans le cas contraire : au trou !
- Ai-je l'air de plaisanter ?
- L'air non. Mais, de plus en plus de maraudeurs cherchent à rentrer dans la cité. Nous sommes seulement ici pour faire respecter la justice. Allez, donnez-moi cet enfant vous êtes épuisé.»


Il n'avait pas tort et j'avais réellement envie de le lâcher et de m'écrouler sur le sol comme une bouse. Malgré tout, je ne pouvais me laisser aller, pas encore, je devais être sûr qu'ils étaient en sécurité. Enfin, le mot «sécurité» n'avait plus vraiment de sens à mes yeux depuis qu'un monstre était parvenu à pénétrer dans l'enceinte du temple pour crucifier un prêtre et enlever un enfant. Toutefois, les gardes avaient l'air d'avoir compris que l'heure était grave et ils s'engouffrèrent avec moi dans les rues de la ville.

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Maître musicien pour vous servir...


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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Ven 22 Juil 2011 00:38 
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En approchant de la capitale, je pris la précaution d’enlever mon armure et mes autres protections qui marquaient ostensiblement mon identité en tant qu’aventurier, voir même mon identité de cryomancien et gladiateur de l’arène. Je les rangeai dans mon sac et passai devant les gardes au niveau des portes en baissant les yeux et en montrant une humilité de paysan. Les gardes n’étaient pas trop regardants et j’entrai dans Kendra-Kar sans m’inquiéter d’être repérer.

(Après ce que j’ai vécu, il faut que je fasse preuve de prudence.)

J’étais tenté de rejoindre ma chambre chez Dame Margot, mais elle n’était pas mon alliée la plus puissante. Avant d’envisager autre chose, je devais contacter Pulinn. Elle saura me conseiller. Filant dans les rues avant que le soleil descende, je rejoignis rapidement le temple des plaisirs.


> Suite

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* Lillith, humain, Aurion et Cryomancien nv23 *
En mission pour les Amants de la Rose Sombre


Feu Ellana : morte dans les flammes du Purgatoir, hantant les lieux à jamais
et arborant ses tendancieux 6969 messages dans les archives de Yuimen


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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mar 26 Juil 2011 17:01 
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Localisation: Aux alentours d'Oranan
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Je sautai dans les bras de mon amour. Il me souleva déposant un baiser dans mon cou et en y enfouissant sa tête. Nos deux chevelure blonde s'entremêlèrent, ne formant plus qu'une masse. Mes pieds n'avaient toujours pas retrouvé le sol alors que je penchai ma tête pour l'embrasser avec fougue.

"Comme tu m'as manqué !

Toi aussi. Blanche m'a dit que vous ne deviez plus tarder à revenir et cela fait deux jours que j'attends ici le moment où je verrais ta silhouette belle et..."

Je ne le laissai pas finir l'embrassant de nouveau. Je savais parfaitement ce qu'il pensait de moi, rien de ce que je pouvais dire ou faire n'entachait ce qu'il pensait de moi. Il était un véritable amour avec moi. Comment pouvais-je mériter autant d'amour ? Peu importait au final, nous étions ce que nous étions et nous nous aimions.

Je fis rapidement les présentations entre lui et Cromax avant de m'excuser auprès de ce dernier.

"Excusez-moi, mais j'aimerais faire deux trois achats après avoir déposé Ranyà aux écuries. Je vous retrouve tous au Temple avant la nuit. À plus tard !"

Je saisis les rennes de Ranyà dans une main et la main d'Amhalak dans l'autre.

"Ranyà... elle est à toi ?

Oui, je te raconterai", lui dis-je en déposant un baiser sur ses lèvres avant de rentrer dans la cité kendranne.


=> Les écuries

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Dim 31 Juil 2011 12:06 
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<Mise au point !>

Arrivés aux portes de la ville, les deux compères se mirent en quête d'une personne pouvant les renseigner. Adeim repéra très vite deux convois prêts à partir. Ils leur fallaient trouver un moyen de se faire enrôler avec l'équipe ! Adeim, bien que déterminé, était complètement exaspéré à l'idée de remettre à plus tard sa quête principale. Il essaya inutilement de se calmer, mais rien n'y faisait. La colère l'habitait et il sentait qu'elle l'habiterait toujours, où qu'il aille, quoi qu'il fasse.

Il repéra un homme avec un papier sur lequel il notait Yuimen savait quoi. Adeim dégaina son épée et réprima sa colère pour éviter que ses tatouages ne luisent. Un petit homme grassouillet se tenait devant lui, occupé à remplir de nombreux papiers. Il était tellement pris par ses tâches et sa paperasse qu'il n'avait pas remarqué Lester et Adeim qui se tenaient là attendant un signe quelconque du bonhomme.

"Eh ! fit Adeim en donnant en faisant claquer ses doigts. Vous pouvez nous accorder deux minutes !
Non, mais oh ! Vous allez vous calmer mon petit !" avait-il dit sans quitter les papiers des yeux.

Adeim le saisit par l'encolure et Lester recula d'un pas. Adeim le maudit en cet instant, mais il n'avait pas le temps de s'en préoccuper. Pour le moment il lui fallait faire bonne figure, être crédible pour pouvoir être recruté dans le convois qu'il visait.

J'ai votre attention maintenant ?
Ou.. Oui, mais pitié lâchez-moi ! dit-il avec une angoisse chronique dans la voix. Adeim s'exécuta. Que voulez-vous ?
Nous voulons nous engager et aider à transporter la marchandise à destination de Bouhen.
Sachez que ce n'est pas à vous de..."

En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Adeim saisit l'homme et plaça sa lame sous la gorge de ce dernier qui lâcha tous ses papiers. La sueur coulait le long du front de Lester qui une fois de plus avait fait un pas en arrière. Pour remédier à la situation, Adeim l'interpella. Contrairement à ce qu'ils avaient convenu plus tôt, son compagnon s'avança prudemment, comme s'il avait peur du jeune homme des déserts.

"Oui..
Regardes moi ce porc ? Crois-tu que ce soit lui qui va nous donner des ordres ?
Non ! Certainement pas ! Nous voulons ce convois et nous l'obtiendront ! dit Lester qui s'était légèrement ressaisit.
Vous voyez ! dit Adeim en relâchant violemment le responsable des recrutements. Écoutez, on n'a pas de temps à perdre ! On nous a confié une mission très importante à Bouhen et il faut nous y rendre au plus vite ! Et si vous ne voulez pas, vous goûterez ma lame !
Ça va, ça va ! Le convois qui se trouve là à droite, part pour Bouhen où il doit effectuer une livraison. C'est celui qui part le plus tôt ! Prenez-le et laissez-moi en paix ! 
Parfait !"

Adeim s'empara de Lester par le bras et l'entraîna loin du petit homme qui ramassait ses documents pour lui parler.

"Il faut que tu te reprennes ! La violence est l'un des moyens les plus sûr d'obtenir ce que l'on veut ! J'avais cru être clair en venant ici ?
Parfaitement clair, mais je ne m'attendais pas à ce que ça me choque autant... Je suis désolée.
Ce n'est rien ! Maintenant enlève cette expression terrorisée sur ton visage, on va se présenter."

Lester se contenta d'un hochement de tête, mais Adeim ne voulait pas perdre plus de temps que nécessaire ! Sur ces paroles ils se dirigèrent vers le groupe qu'on leur avait indiqué.

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Dernière édition par Adeim le Mer 10 Aoû 2011 19:25, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Dim 31 Juil 2011 12:20 
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<Recrutement>

Adeim et Lester montèrent s'avancèrent et ils furent accueillis par un colosse d'au moins deux mètres et tout en muscles. Adeim sentit que son compagnon était impressionné par la « bête » qui se trouvait devant eux. À dire vrai Adeim l'était aussi, mais contrairement à Lester, il ne laissa rien paraître. Le jeune humain qui avait pensé que son ami serait un atout, s'était lourdement trompé. Et cela ne tarda pas à se vérifier.

"Quoi !? Qu'est-ce qu'tu regardes le gamin ?!
Rien !

Lester avait répondu avec tellement de panique dans la voix, pour le plus grand malheur d'Adeim, que ce dernier dut prendre la parole. L'entrée discrète qu'il avait prévu tombait à l'eau.

"Cap'taine, dit-il en adoptant le langage rude de l'homme. Faites pas gaffe à mon frère, il a le cerveau dérangé depuis qu'il m'a vu assassiner sauvagement nos parents sous le coup de la colère.
Ton frère ?, fit le responsable suspicieux. Il est blond et toi roux, c'pas crédible..."

Adeim n'avait plus pensé à la couleur des cheveux. En effet Lester avait une magnifique chevelure blonde alors qu'Adeim portait sur lui la marque des humains des déserts.

"M'père s'était remarié, inventa-t-il sans demander son reste.
Hmmmm.... Très bien, allez placer vos affaires dans la carriole. Interdiction formelle, dit-il en insistant sur le dernier mot, de toucher à nos marchandises, c'est clair !?
Parfaitement m'ssieur !
Oui ! répondit Lester gaga, pour coller au rôle de débile que venait tout juste de lui attribuer Adeim.
Ok ! Allez poser vos affaires et revenez me voir pour nous aider à partir."

Sur ces paroles il s'éloigna pour aller parler à l'homme des recrutements. Derrière Adeim, Lester poussa un soupir de soulagement où l'on pouvait sentir toute la peur qu'il avait ressentie. Adeim le prit par le bras ce qui rassura le jeune homme et l'entraîna vers le lieu indiqué par le capitaine. Arrivés devant la carriole, Adeim eut le déplaisir de constater qu'ils n'étaient pas seuls. Il déposa leurs affaires tout au fond pensant que ceci serait plus pratique pour voir ce que contenait réellement la marchandise. En passant il cria :

"Salut l'compagnie ! Oubliez-le, il est toqué !"

Il partit d'un rire gras et fut rapidement suivit par les deux autres hommes qui se trouvaient là. Un homme petit et grassouillet ainsi qu'un autre monsieur muscle. Cette mission s'annonçait mal, plus que mal même. Grâce à Thimoros, les deux ne tardèrent pas à partir et Adeim put de nouveau faire le point avec Lester, mais en parlant à voix basse.

Bon, on y est ! Maintenant on ne rigole plus Lester ! Le coup de tout à l'heure, tu ne peux pas me le refaire !
Je sais... Adeim excuse-moi je t'en prie, mais je...
Tu veux partir ?
Non...
Alors quoi ?
Je... Rien, laisse tomber, je vais jouer au débile pendant le trajet... c'est simple et ça me va bien."

Adeim se sentit soudainement peiné, car il savait que son ami lui cachait quelque chose, mais Lester refusait de se confier à lui. Pourquoi ? Alors qu'ils étaient si proches avant ? Cette mission allait-elle gâcher leur belle amitié naissante ? Adeim se releva et posa une main sur l'épaule de son ami dont les yeux s'étaient remplis de larmes.

"Cesses de pleurer, il faut que l'on y retourne... Ne t'en fais pas mon ami, je serai là pour te protéger.
Adeim, dit Lester en serrant la main du jeune humain des déserts, je... Je suis prêt."

Sur ces mots il releva sa tête arborant une parfaite tête d'idiot. Adeim s'esclaffa avant de se ressaisir et de retourner voir le responsable pour aider.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Ven 12 Aoû 2011 16:48 
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Argaie décide de se montrer et je suis honoré de sa présence face à moi. Il est toujours aussi impressionnant, un ancien maître d’arme reconvertit en forgeron. Il semble avoir été surpris par ma demande, je ne savais pas que demander du meilleur équipement pouvait le surprendre autant. Je lui ai toujours fait confiance et toujours été satisfait de son matériel puis sa réponse m’étonne d’autant plus. Il me dit d’aller voir les nains, car ils ont un savoir-faire très reconnu.

(Il est bien rare qu’une personne reconnaisse que d’autres font du meilleur travail.)

Je remercie le forgeron quand soudain j’entends la voix de Jack me dire qu’il sentait la présence d’un danger imminent. Je ne bouge même pas en entendant le cliquetis de l’acier des armures à chaque mouvement. Je me retrouve rapidement entouré par des soldats, ils ont tous dégainés leurs armes et ils les pointent sur moi. A nouveau j’ai l’impression d’être un hérisson puis ils s’écartent pour laisser passer un homme blond qui tient fermement un bouclier et une épée.

(Apparemment j’aurais commis une erreur.
Normal tu n’es pas parti tout de suite de Kendra Kar
)

Quand je les observe tous, je peux déduire rapidement qu’il ne s’agit pas de nouveaux engagés. Ils ont tous une lueur dans les yeux qui n’est pas celle de la peur et aucun d’entre eux ne tremblent. Je peux même apercevoir qu’il y a encore plus de gardes dehors. Je ne dois pas faire de gestes inconsidérés sinon ils vont attaquer et Adweinna risque d’être blessée. En plus un nouveau combat ne ferait qu’empirer ma situation actuelle au sein de la politique judiciaire du coin. Je déteste me retrouver dans une position pareille, je comprends pourquoi Jack dit que je suis faible. Ma faiblesse ne vient pas de moi, mais le fait que j’ai un entourage. Je ne veux pas que quelqu’un meurt tant que je serais là et je ne le permettrais pas. Michel me rattrape rapidement en me disant que les amis et l’amour sont des forces que personne ne peut maîtriser une fois qu’elles sont déchainées.

Le chef me rappelle que je devais partir directement de la ville en sortant du tribunal. Il me demande même d’être calme et de le suivre. Il fut agréable avec Adweinna, il ne l’oblige pas de partir directement elle aussi. Il y a peut-être des hommes sympathiques dans la milice, ils ne sont peut-être pas que des mercenaires avides de sang.

(En tout cas le gros porc ne plaisante pas sur mon bannissement.)

Je regarde le chef de la milice est hoche la tête en signe d’approbation. Je remercie le forgeron et me dirige vers la sortie entouré des gardes. Je leur demande aimablement de ranger leurs armes et je promets de ne pas faire d’esclandre. Une fois dans les ruelles, je reprends les rennes de Xéolian et je vois Adweinna arriver juste derrière. Je la saisis sous les bras et la soulève jusqu’à la selle. Une fois qu’elle est à califourchon sur le cuir de mon compagnon, nous avançons vers la sortie de Kendra Kar. Je regarde Anorynn, il semble d’être en bonne santé, Xéolian aussi et Adweinna semble prête. Il est important que nous soyons au maximum de nos capacités avant de partir pour Caïx Imoros. Le voyage sera long et épuisant surtout que nous allons passer par Mertar.

Nous sommes enfin devant les lourdes portes en bois de la ville de lumière, notre garde ne nous accompagne pas jusque dehors. Ils se mettent en arc de cercle pour nous laisser sortir. Je me retourne vers eux en tenant toujours les rennes de Xéolian puis je leur dis :

Je reviendrais messieurs, non pas en paria, mais en héro. Je n’en veux à aucun d’entre vous. Chef, je vous remercie de votre gentillesse.

J’emmène Adweinna un peu plus loin pour que nous soyons un peu plus tranquille surtout quand on voit le monde qui veut entrer. Nous sommes justes au bord de la route et maintenant nous nous devons d’attendre nos compagnons.

Je sens que notre voyage va être long et difficile. Espérons que nous ayons d’autres compagnons de voyages.

Je m’assois en tailleur sur le sol, je respire calmement et observe tout ce qui m’entoure. Je cherche une solution pour pouvoir entrer dans Caïx sans être trop facilement repérable par les gardes à début de la grotte et encore moins par mes frères et sœurs qui sont à l’intérieur.

_________________
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Trois êtres distincts pour une seule âme et une destinée


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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Ven 12 Aoû 2011 17:37 
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Tout naturellement, le forgeron s’occupa d’abord de la demande de mon compagnon. Cependant, cette dernière ne semblait pas dans les cordes d’Argaïe qui conseilla à Daio de se rendre chez les nains de Mertar qui, selon lui, avaient un savoir plus grand. Je crus qu’il allait s’occuper de moi juste après, mais rapidement le chaos s’installa dans la forge.

Toute une équipe de miliciens apparut dans l’antre du forgeron et le chef de ce groupe fit remarquer à Daio qu’il devait immédiatement quitter la ville et qu’il pourrait faire ses courses ailleurs. Je voulus répliquer de manière cinglante, mais une petit voix m’en empêcha.

(N’aggraves pas la situation…)
(Si je dis quelque chose c’est moi qui aurais des ennuits, pas lui !)
(Crois-tu ? Il t’aime sombre idiote, te savoir en prison sera une torture pour lui ! C’est ça que tu veux ?)
(Non… Non tu as raison.)

Je me tus. Complètement paniqué, Argaïe me donna ma commande et Daio me saisit la pour quitter la forge sans faire de vague. Il me souleva pour me placer sur la selle de sa monture et je ne protestais pas. Avec toutes ces personnes armées, mieux valait pour nous faire profil bas. Anorynn suivit le cheval de l’elfe noir au petit trot visiblement pas ravi du tout de la situation. Mais il resta calme et en cela je l’admirais.

Assise sur le dos de Xéalion, j’eus tout le loisir d’examiner la garde qui nous escortait. Ils étaient tous vêtus de la même façon et étaient tous armés jusqu’au dent. Je jetai des regards furtifs à Daio et l’examinai de haut. J’aurais voulu pouvoir passer mes bras autour de sa taille, mais à défaut, je me contentai de passer l’une de mes mains dans ses longs cheveux doux et soyeux.

Arrivés aux portes de la cité blanche, les gardes restèrent pour vérifier que l’on quittait bien la cité. Daio leur précisa qu’il reviendrait en héros, ce que je trouvais inutile, il en était déjà un pour moi. Un héros déchiré. Mon héro nous emmena un peu plus loin et à l’écart de la route où il s’assit en tailleur. Il me fait part de ses craintes au sujet de la mission qui nous attend. Ma présence était-elle néfaste pour lui ?

Je sautai du cheval pour aller m’asseoir à ses côtés, Anorynn lui, mangeait des brins d’herbes. Je pris la main de Daio dans la mienne, mais ne le fixais pas du regard, sans doute pas peur d’y lire quelque chose de néfaste.

"J’espère aussi que nos compagnons vont venir…"

Je marquais une pause. Je voulais qu’il retienne que j’étais là, mais je ne voulais pas qu’il me prenne pour un poids.

"Daio je… Saches que je vais t’accompagner, mais je ne veux pas que tu me considère comme un poids ! Je retiendrais tes leçons et ne vit pas dans la crainte de me perdre, je tiens trop à la vie et à toi pour t’infliger cela !"

Là je tournai mon regard plein de détermination vers lui. Bien sûr, une mission périlleuse nous attendait, mais il ne fallait pas céder à la peur.

"Si tu as un plan, tu peux m’en faire part et je te dirais ce que j’en pense. Ne crois pas que mon rôle se limite à faire la jolie poupée à tes côtés ! Je suis loin d’avoir ta force, mais moi aussi j’ai à cœur de te protéger et ce parce que je t’aime !"

Ma voix était ferme et clair. Il fallait qu’il cesse de vivre dans la peur. Et pour clôturer mon petit discours je l’embrassai avidement.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Ven 12 Aoû 2011 19:46 
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Ma compagne s’assoit à mes côtés pendant que son loup se purge avec de l’herbe. Elle se saisi de ma main puis elle me dit ce qu’elle a sur le cœur pour le moment. Elle a peur que je la prenne pour un boulet durant l’aventure, qu’elle fera tout pour apprendre de mes techniques de combat et de mon style. Les Fenrirs sont réputés pour être des grands soldats, mais sont-ils au même niveau que les Shaakts ? Je ne pense pas, nous vivons des centaines d’années, nous pouvons parfaire nos techniques, notre style jusqu’à trouver des astuces de combat pouvant réduire à néant nos ennemis.

(L’entrainement sera rude, je pense qu’elle en a conscience. Elle souffrira, je lui apprendrais comme j’ai appris. Les muscles seront douleur et son esprit sera brisé pour lui faire atteindre ses derniers retranchements et là je pourrais voir ses véritables capacités.

SI l’autre énergumène se pointe avec nous, je me charge de son entrainement. J’ai envie de finir sa coupe de cheveux.

Oui ben évite de le tuer et je te signale que nous pouvons apparaître que dans certaines conditions.

Tu n’en as pas marre de jouer ta matrone.)


Ma vie est un combat perpétuel et j’en vie un autre dans ma tête, il y a vraiment de quoi devenir complètement fou des jours comme ça. Adweinna me fixe dans les yeux, je peux y voir une ferme détermination elle désire en démordre pour réussir. Elle vient me faire sous-entendre que je la prendrais juste pour une jolie femme et rien d’autre. Juste après sa petite agression elle m’embrasse sauvagement. Je lui réponds par un baiser tout aussi langoureux puis je la regarde en souriant et lui répondant :

Bien souvent les êtres qui semblent les moins dangereux sont les pires. Après je te dis juste que nous allons partir pour un monde plus proche de l’empire de Phaïtos que de celui de Gaia. Ce qui me pose énormément de problèmes pour le moment, c’est de savoir que vous risquez d’être entrainé dans mon sillage et surtout rencontrer des combattants comme vous n’en avez encore jamais rencontrés. Je pourrais vous entrainer avant, mais on ne peut pas espérer de miracles en sept jours sauf si vous acceptez de franchir certaines limites.

Vont-ils accepter d’effleurer le seuil de la mort pour atteindre des limites qu’ils ne soupçonnent même pas ? J’ai pu découvrir ma véritable force en frôlant la mort plus d’une fois, mais aller à Caïx pour une première aventure me semble vraiment osé. Je vais devoir les entrainer sérieusement, nous passerons des nuits courtes pour pouvoir nous améliorer.

Pour entrer dans Caïx, j’ai déjà une idée pour moi. Vous devriez pouvoir entrer sans trop de problèmes si vous vous faites passer pour des marchands d’armes ou d’esclaves. Pour moi, je vais devoir apprendre mon sort de modification de voix et après il me faudra énormément de culot et de rage pour entrer sans être fouiller. Ou j’emprunte les tunnels, mais je vais prendre énormément de risques par là. Il faut que je vous apprenne ma langue à tout prix si vous voulez survivre. Sept jours de voyage, c’est trop court. Je n’ai pas de solution pour le moment.

Soudain j’entends un hurlement dans ma tête.

(Tu arrêtes de geindre tout le temps. Tu n’utilises pas toutes tes techniques, tu m’exaspère à force. Penses à la chose qui te terrifie le plus en ce bas monde et laisse le souvenir t’envahir et à la fin tu l’expulse hors de toi comme un vulgaire glaire. Et ce fois, tu ne réfléchis pas cent sept ans, tu agis tout de suite.)
Jack semble être d’une humeur massacrante aujourd’hui. Je recherche au plus profond de moi la chose me terrifiant le plus. Je pense tout d’abord à la mort de Flora, mais c’est un sentiment de rage et non de peur. Je dois remonter encore plus loin dans ma mémoire, je me remémore toute ma jeunesse. Je devrais y trouver un évènement terrifiant Soudain quelque chose d’horrible remonte dans ma tête, j’avais croisé un monstre immonde. Il ressemblait à un ours géant avec un dessin d’arc en ciel sur le ventre et le pire de tout c’est qu’il hurlait sans cesse, je suis un bisou. Il a essayé de m’attraper pour me faire je ne sais quoi. J’ai presque l’impression de retourner en enfance, mes membres tremblent, je commence à sentir de la transpiration couler le long de mon cou. Mon souffle s’accélère jusqu’à devenir aussi rapide que lorsque je combats.

Je suis complètement envahir par ce sentiment, quand j’entends de nouveau la voix de Jack me hurlant de cracher tout. Je relâche la main d’Adweinna pour la poser sur ma tête, mais à ce moment je sens ma terreur fuir de moi. Je regarde partout autour de moi. Les gens ne semblent pas être affectés quand tout à coup je vois des visages se déchirer de peur. J’entends des hurlements, une panique générale commence à s’installer ici.

(Daio, tu peux enlever la peur grâce à l’amour, dépêche-toi avant qu’il n’y arrive un malheur.)

Je me ressaisis et me concentre sur mon amour pour Flora et Adweinna. Je me laisse envahir à nouveau puis j’expulse mon senti comme tout à l’heure. Tout le monde se regarde se demandant certainement ce qui vient de se passer. Je regarde Adweinna en espérant qu’elle n’a pas été touché.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Sam 13 Aoû 2011 10:29 
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Daio semblait perdu dans ses pensées. Réfléchissait-il à un moyen sympathique de m’évincer et de me faire comprendre que le voyage qui s’annonçait n’était pas pour moi ? Cela était une possibilité et si tel était le cas, je ferais tout pour le convaincre du contraire, mais je ne voulais pas non plus être un fardeau. Un dilemme prenait place dans mon esprit déjà si encombré par des pensées complètement différente.

Malgré cela, Daio répondit avec passion à mon baiser et en cet instant j’aurais voulut qu’il ne cesse pas, se moquer des gens qui pouvaient nous voir et continuer. Il mit fin au baiser et me regarda en souriant. Il m’explique alors que c’était souvent ceux que l’on croyait les plus innocents, qui pouvaient nous frapper dans le dos. En cela, j’étais parfaitement d’accord avec lui. Il m’expliqua alors qu’il était prêt à m’entraîner, mais que pour cela, il allait falloir que je dépasse mes limites.

"Tu ne connais rien de mon passé Daio…, lui dis-je solennellement. Mon père m’a abandonné dans les monts de Nosvéris et pendant des mois je n’ai rien eu à manger, mais j’ai survécu ! Je me suis débrouillée, puisant dans mes dernières forces parce que je voulais vivre… L’entraînement ne me fait pas peur, même si je sais que cela ne sera pas de tout repos", conclus-je en rigolant.

Soudain, un drôle d’odeur envahit mes narines. Je pouvais clairement sentir l’herbe fraîche, comme si l’on agitait un brin d’herbe juste sous mon nez. Je regardai de tous les côtés, mais il n’y avait personne. Bizarre...

(Je préfère la viande, mais ça attendra.)

Je sursautai. Qui avait dit ça ? Je regardais tour à tour Daio, Anorynn, qui s’était allongée à présent, la foule qui passait.

(Hanià ?)
(Oui… ?)
(C’est toi qui viens de me parler de viande ?)
(Non, j’étais partie voir où en était les autres…)

Décidément, tout cela n’était pas naturel. Daio souleva son inquiétude à l’idée que l’un de nous meurt à cause de lui. Je lui saisis le visage pour le forcer à me regarder.

"Tu ne nous as pas forcé à venir ! On te suit ne de notre plein gré et tu n’es pas responsable de nos choix. Si tu t’encombres trop l’esprit avec ce genre de pensées, c’est toi qui vas y rester !"

Et je pensais ce que je disais. Il pouvait nous former, même si sept jours ne suffirait pas à faire de nous des combattants comme lui, mais s’il passait plus de temps à s’inquiéter pour nous que pour lui, je le perdrais à coup sûr et ce que je suive son entraînement ou pas ! Il souleva aussi le fait qu’il alait nous falloir un plan pour entrer discrètement dans Caïx.

(Je pourrais peut-être vous être utile… Je t’en reparlerai lorsque j’en serais sûre !)

Autant mettre le peu de ressources que je possédais au service de tous. Soudain je vis que l’elfe noir était en proie à un véritable conflit intérieur. Après quelques minutes il lâcha même ma main pour se prendre la tête. Et là, une vague de terreur m’envahit.

(Bordel qu’est-ce qu’il nous fait celui-là ?)
(Qui êtes-vous ? Au nom de Yuimen répondez !)

C’est à ce moment que mes yeux se posèrent sur Anorynn qui regardait Daio et qui arrêta son regard sur moi.

(Anorynn… ?)
(Qui d’autre ?)
(Comment… ? Comment est-ce possible ?)
(Les dieux t’ont offerts un magnifique cadeau ! Tu peux partager pleins de trucs avec Anorynn, Adweinna ! Vous étiez déjà très proche, n’est-ce pas ?)
(Oui mais…)
(J’ai juste attendu le bon moment.)
(Donc je peux parler avec vous deux ?)
(Grrrrrrrrrr…..)

Anorynn se mit à grogner et la peur que je ressentais se fit de plus en plus forte. Par Yuimen que se passait-il ? Soudain j’aperçus le cadavre de ma mère et ni une ni deux, je sortis mon épée prête à en découdre avec le responsable de ce mauvais tour ! J’étais à la hauteur d’Anorynn, au niveau du sol et je m’efforçais de faire abstraction du cadavre en sang de ma mère qui se trouvait juste devant moi. Au lieu de quoi, je regardai partout, affolée, cherchant le responsable.

Après une minute de terreur insupportable, une vague de calme et d’amour m’envahit. La vision disparut et tout redevint calme. Les gens tout autour de moi semblaient eux aussi avoir subit ce même phénomène. Mon souffle revenait petit à petit à la normal, mais je ne baissais pas ma garde pour autant. L’auteur pouvait très bien recommencer. C’est alors que Daio me regarda avec un regard inquiet et là je compris. C’était lui l’auteur de cette vague de peur. Je me mis à rire nerveusement.

"C’était ton premier test ? Tu voulais voir si j’allai me cacher derrière Anorynn ou si j’allai rester vigilante ?"

Je marquai une pause et rangeais mon épée.

"Très fort ! Alors, ais-je réussi le test ?"

Je le regardai avec un sourire sincère avant de déposer ma tête sur son épaule.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Sam 13 Aoû 2011 21:44 
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Adweinna semble avoir un lourd passé elle aussi, par contre elle a dû survivre car elle pouvait mourir de faim. Elle n’a pas mené des combats enragés, elle n’a pas eu une lame collée contre sa gorge, l’acier froid pénétrant dans les chairs, les déchirants,… Mais elle a quand même appris à puiser dans ses dernières forces. Ce second souffle est-il aussi efficace quand il s’agit de chercher de quoi se nourrir que lorsque l’on est dans une guerre ?

Il est vrai que si d’autres compagnons viennent ils auront fait le choix de venir et pas parce que je les ai forcé. L’encombrement de mon esprit est courant, j’ai tellement d’informations que le traversent ou encore de grandes discussions avec moi-même. J’ai appris à vivre avec ce que je ne dois surtout pas avoir c’est l’idée de vengeance, je me dois d’évacuer ce sentiment de ma tête et de mon cœur.

Pendant l’utilisation de ma technique, j’entends Anorynn grogner et ma compagne dégaine son arme et se lève prête à affronter un ennemi qui n’existe pas. Puis ils se calment tranquillement, Adweinna se met même à rire. Que lui dire à part qu’elle est splendide et surtout que la fureur du combat semble lui aller comme un gant.

(Personne ne devrait mener une vie de combat et là je suis sur le point d’entrainer des amis et une personne qui m’est cher dans une spirale infernale.)

Elle a même l’audace de me demander s’il s’agit d’un premier test. Elle rengaine son épée puis pose sa tête contre mon épaule. Je prends mon temps pour lui répondre, car je ne sais pas quoi lui dire exactement.

Tu as vu l’existence des deux facettes de mon âme dans la maison de fou. Disons qu’ils me confèrent un pouvoir fort intéressant. Je peux insuffler la terreur comme le bonheur dans le cœur des êtres vivants. Je voulais juste voir jusqu’où s’étendait mon pouvoir. Vu que nous devons avoir encore un peu de temps devant nous avant que nos compagnons arrivent, nous pouvons le mettre à profit.

Je regarde sur le sol et ramasse un long morceau de bois pouvant faire office d’épée puis me place en position de défense. Je ne vais me battre qu’avec ce morceau de bois afin de me rendre compte des capacités d’Adweinna et cela sans la blesser.

Prends ton arme et attaque-moi de toutes tes forces, ne t’inquiète pas pour moi, ce morceau de bois est une arme très efficace.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Sam 13 Aoû 2011 23:11 
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Alors que j’étais tranquillement posée contre l’épaule de mon bien aimé, un silence s’installa entre nous. Je profitais de ce moment, de ce contact, de ce partage. Cependant, j’étais encore très troublée par ce que je venais de découvrir. Je pouvais communiquer avec Anorynn. Quelle puissante magie pouvait réaliser cela ?

(Te pose pas trop de question et profites de ce cadeau.)
(Là je voudrais surtout un morceau de viande.)
(Silence vous deux ! Excusez-moi, mais il me faut un minimum de temps pour assimiler le truc.)
(Ok.)

J’avais mis du temps à m’habitué à la présence d’Hanià et à nos conversation mentale et voilà que maintenant, Anorynn venait s’y rajouter. Je ne m’en plaignais pas, bien au contraire, depuis le jour où je l’avais rencontré, j’avais souhaité ce moment. Mais comme pour tout changement, il allait me falloir du temps pour l’assimiler.

Daio prit alors la parole pour me dire que j’avais pu voir deux facettes de son âme lors de cette nuit dans la maison de toutes les folies. En y repensant, deux êtres, que je n’avais pas revus après, étaient venus à mon secours. L’un avait été d’une grossièreté sans nom, l’autre, plus doux, s’était contenté de me sauver la vie.

"S’agit-il des deux hommes qui m’ont sauvé lorsque j’étais dans le tableau ?"

Même si je me doutais de la réponse, il fallait que j’en ais le cœur net. Il m’expliqua que c’était ces deux entités qui lui permettaient de faire déferler une vague de terreur ou de bonheur. Pas difficile de savoir lequel des deux insufflait la terreur ! Il baissa son regard vers le sol et je le vis ramasser un bâton de bois et se lever. Que voulait-il faire ? Allumer un feu ? C’était loin d’être l’heure…

(Si tu veux mon avis, tu ferrais mieux de te préparer.)

Anorynn ne s’était pas trompé. À peine avait-il prononcé ces mots, que Daio se plaça en position de défense, armé de ce seul bâton. Je me levai à mon tour et dégainai mon épée. Je voyais très bien là où il voulait en venir. Il m’intima l’ordre de sortir mon arme, mais cela était déjà fait et de l’attaquer de toutes mes forces. Je le fixai, me sentant incapable de m’en prendre à lui. Comment faire ?

(Penses à quelqu’un que tu hais !)

Le conseil d’Hanià était loin d’être idiot. Je fermai les yeux et tentais de revoir le visage du chef de ma meute lors de ma naissance. Un monstre de la pire espèce qui avait tué mon oncle et par là-même, provoqué le suicide de ma mère ce qui avait radicalement changé ma vie. Je haïssais cet homme et avais juré de le retrouver pour le tuer ! Lorsque je rouvris les yeux, la colère m’avait envahit.

J’examinai la situation sachant forcément que j’allai finir sur le sol, mais la colère qui m’habitait ne diminuait pas et il me fallait frapper. En position d’attaque, je cherchais le meilleur moyen de le toucher, peu importait le résultat. Les Phalanges étant connus pour leur souplesse, j’appliquai une technique peu commune que m’avait un jour montré mon oncle avant de trépasser.

Je m’élançai à toute vitesse vers le shaakt, à la dernière seconde, je me baissai et glissai sur le sol pour passer entre ses jambes de manière à me retrouver derrière lui. Je me relevai dans un mouvement fluide pendant qu’Anorynn grognait et me transmettait sa soif de sang. Je me retournai vivement espérant réussir à atteindre Daio.

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