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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 30 Juin 2011 13:50 
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Et voici, que dans cette rue, tout au fond, une maison attire ton regard, elle est étroite et haute, attirante, bien entretenue, mais modeste. Son devant est bordé par un petit jardin tout fleuri. Curieusement, cette simple demeure est gardée par deux immenses gargouilles de pierre, mais encore plus curieux, un petit groupe assez hétéroclite de gens s'y retrouvent également.

(((Tu es maintenant prêt à entrer dans la quête : Sois le bienvenu, il ne te reste plus qu’à poster dans le topic de la quête : maison des gargouilles)))

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 30 Juin 2011 23:53 
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(Les Grandes Portes)

Nandòr arriva dans les rues de Kendra Kâr, où la foule grouillait un peu partout.

Il ne savait pas trop par où commencer. N'ayant pas vraiment d'appétit, il décida plutôt de faire un tour dans les rues. Voulant continuer seul pour des raisons qu'il n'expliquerait pas, il salua ses compagnons et disparut dans la foule après leur avoir proposé de se rejoindre devant les portes en début de soirée mais sans avoir attendu de réponse.

Ainsi, il partit seul et déambula dans les rues des heures durant. Il avait pu repérer une auberge où il pourrait passer la nuit et quelques boutiques qu'il pourrait visiter une fois sa bourse réapprovisionnée.

Les heures passèrent ainsi. Nandòr tenta de prendre doucement des repères et peut-être le lendemain pourrait-il commencer à rechercher ce pourquoi il était venu ...

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 30 Juin 2011 23:55 
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(Message pour Nandòr)


Et voici, que dans cette rue, tout au fond, une maison attire ton regard, elle est étroite et haute, attirante, bien entretenue, mais modeste. Son devant est bordé par un petit jardin tout fleuri. Curieusement, cette simple demeure est gardée par deux immenses gargouilles de pierre, mais encore plus curieux, un petit groupe assez hétéroclite de gens s'y retrouvent également.

(((Tu es maintenant prêt à entrer dans la quête : Sois le bienvenu, il ne te reste plus qu’à poster dans le topic de la quête : maison des gargouilles)))

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 7 Juil 2011 07:03 
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Alors que je sors du Temple des Plaisir et que, lentement, je commence à me diriger vers les grandes portes de la cité blanche, j'entends quelqu'un m'interpeler. L'un des gardes de la Rose, qui protège l'entrée du domaine de Dame Pulinn, s'approche de moi et montre un cheval d'une rare beauté. Une robe aussi blanche que la neige la plus pure, une crinière soyeuse et délicatement tressée. Je n'ai pour ainsi dire, jamais vu d'animal aussi élégant, avec un tel charisme, une telle prestance. Le cadeau de Dame Pulinn est, je ne trouve pas de mot, c'est fantastique. Prenant délicatement les rênes, je ne peux m'empêcher de regarder longuement le cadeau qui m'est fait. Le lien qui unit un cavalier et sa monture est fort, important, et d'un simple regard, je sais maintenant que ce sera le cas avec cette jument. Bien sûr, avant toute chose, il lui faut un nom et il y en a un qui s'impose à moi, comme une évidence.

"Miyuki"

Je monte sur ma nouvelle compagne de route et m'installe correctement sur la selle confortable. De base, je suis grand, mais juché ainsi sur Miyuki, j'ai l'impression d'être un géant. Moi, que l'on a souvent brimé dans les rues d'Oranan pour ma taille, sur mon cheval, je dois avoir l'air imposant et forcer le respect malgré moi. Prêt à partir, je me retourne une dernière fois vers les gardes du Temple.

"Vous présenterez mes respects à Dame Pulinn et la remercierez pour moi. Que la Roue du Destin tourne en votre faveur."

Faisant avancer Miyuki au pas, je me dirige tranquillement vers les portes de la ville. Cela fait plusieurs années que je n'ai plus monté, je dois retrouver mes bons vieux réflexes. Au bout de quelques minutes, je passe les portes de Kendra Kâr, la route ne sera pas vraiment longue.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Sam 9 Juil 2011 17:37 
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Après cette expérience pour le moins surprenante, je décidai de sortir de l'enceinte du temple pour me rendre au magasin du mage Moboutou. J'avais dans l'idée de revendre mes anciens parchemins, pour en obtenir de nouveaux plus efficaces comme me l'avait fait savoir le prêtre. Apparemment, j'aurais plus de facilités pour apprendre de nouveaux sorts ce qui n'était pas pour me déplaire vu le cataclysme que j'avais créé lors de mon entraînement. Bon, il était vrai que ce n'était pas non plus ma faute, en tout cas pas complètement. Comment aurais-je pu savoir que la clairière était emplie d'une puissante magie qui s'était réveillée lorsque j'avais appris le sortilège ? D'ailleurs, une minorité des habitants de ce temple devait être au courant des forces élémentaires qui imprégnaient ce lieu ce qui me rassura. Finalement je n'étais pas si incompétent que ça, juste un peu ignorant, deux choses tout à fait différentes à mes yeux.

Les gens s'occupaient dans les rues, les mendiants s'approchaient de moi pour tenter de récupérer quelques yus, mais je ne leur en donnai pas. Cela m'irritait vraiment de devoir partager ma bourse avec ces personnes. Après tout ne les avais-je pas gagnés difficilement ? J'étais parti dans une sorte de quête de laquelle j'avais failli ne pas revenir et ils désiraient que je leur en fasse profiter. Non, vraiment cela n'était pas très aimable de leur part, s'ils avaient vraiment besoin d'argent, ils n'avaient qu'à faire comme moi : partir à l'aventure !

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Lun 11 Juil 2011 12:24 
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<Vers une première mission>

Lorsque Adeim était sorti de la faculté de magie il n'avait aucune idée de l'endroit où se rendre. Dame Lucina venait de lui demander de trouver un objet dont il n'avait jamais entendu parlé. Il chercha le rapport avec se tatouages et il avait beau se remuer la cervelle, il ne voyait pas.

"Adeim ! Attends-moi ! lui criait au loin Lester, son « parrain » de la faculté. Par tous les dieux qu'est ce qui s'est passé ?"

Ce fut à ce moment que le jeune humain des désert se rendit compte qu'il était sorti furibond du bureau de Lucina et qu'il était parti sans tenir compte de son ami qui l'attendait. Adeim était en colère et il fallait absolument qu'il trouve un moyen de se calmer sinon Thimoros seul savait quel malheur il pouvait arriver.

(Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!!!! J'en ai marre !)

Il fallait qu'il trouve un moyen de s'occuper en attendant de trouver une piste sur ce fameux objet. La lame du prêtre obscure ? C'était quoi encore cette relique perdue ! Si Dame Lucina en avait besoin, qu'elle bouge ses jolies fesses de son confortable fauteuil et qu'elle se débrouille. Lui, il n'avait pas de temps à perdre. Kaesa et Erora comptaient sur lui pour leur venir en aide et à cause des folies de cette vieille bique, il se retrouvait coincé ! Sa colère commençant à passer, il s'adressa à son ami qui était en train de le regarder avec inquiétude.

"Cette folle veut que je parte à la recherche d'un objet perdu ! Plus je perds de temps, moins ma soeur et la femme que j'aime, ont des chances de s'en sortir tu comprends ?
Je...
Il faut que je trouve un moyen..., dit Adeim plus pour lui-même que pour Lester.
Tu pourrais faire des recherches à la bibliothèque de la faculté ?
Je ne veux pas revenir dans ce bâtiment sans cette lame et puis il me faut de l'action, car sinon je risque de faire péter ta chère faculté !"

Soudain, Adeim lu la peine sur le visage de son ami. Lester s'était beaucoup attaché au jeune homme des déserts, il ne voulait pas le voir partir et il ne se voyait pas quitter la faculté. Adeim s'en aperçut et s'en excusa aussitôt.

"Pardonne-moi... Je... Je ne voulais pas te blesser mais je...
Je me doute... Je ne peux pas te dire que je comprends, car je ne connais pas ça... Je..."

Les deux amis gardèrent un silence de mort pendant deux grosses minutes, puis Lester prit la parole.

"Je te suivrai ! Où que tu te rendes, je viendrai avec toi !
Tu es fou ! C'est ta maison ici, dit Adeim en désignant l'imposant bâtiment. Tu ne peux pas tout quitter comme ça...
Et pourtant je le ferai ! Écoute j'ai attendu un signe pour partir à l'aventure au-dehors de cette enceinte protectrice et tu es ce signe ! Alors, où va-t-on ?"

Adeim considéra son ami pendant quelques secondes et reconnut pour lui-même que la présence de Lester lui ferait du bien.

"À la milice de Kendra Kâr demander une mission. Ça te botte ?
Pas qu'un peu mon pote ! Attends-moi, je vais chercher mon bâton et j'arrive."

Le jeune homme s'exécuta et réapparut à peine cinq minutes après. Il était tout équipé de son bâton en bois, d'une gourde et d'un petit sac bien pratique pour y mettre différents objets.

"Prêt?
À fond mon commandant !" dit Lester sur un ton humoristique.

Adeim ne réussit pas se retenir de rire à l'empressement de son ami et les deux compères partirent ensemble vers la milice qui l'avait déjà vu une fois.

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"La vengeance est un plat qui se mange froid"


Dernière édition par Adeim le Mer 10 Aoû 2011 19:14, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Lun 11 Juil 2011 20:09 
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Ce fut ainsi, alourdi de puissants enchantements que je me rendis de nouveau au temple de Yuimen où j'allais m'empresser de les apprendre. Apparemment d'après ce que j'avais compris, il suffisait de les ouvrir et de les lire pour que je devienne capable d'utiliser ces sorts. Hé bien moi qui n'étais pas encore très doué dans l'usage des forces occultes, j'allais devenir en un rien de temps un grand shaman ! Déjà, j'avais absorbé quelques fluides, je m'étais entraîné avec des sorts et pour couronner le tout, j'avais appris à changer de forme ! J'étais enchanté par mes progrès et pour terminer, j'avais laissé de côté toute cette terrible tristesse qui m'avait tant fait souffrir lorsque j'avais débarqué sur le sol de Kendra Kâr après cet étrange voyage. Je n'avais pas réussi à sauver le Marionnettiste et je m'en voulais toujours autant. Néanmoins, cela m'avait permis de comprendre mes idéaux, mes envies les plus profondes : débusquer les démons et leur faire leur fête ! Dès que j'aurais terminé de m'entraîner, je me mettrai à leur recherche quitte à en mourir s'il le fallait.

Non ! Je ne mourrais pas, j'avais acquis pas mal d'expérience contre ces forces maléfiques et je comptais bien les mettre à contribution. D'ailleurs, j'étais en train de penser que mes fluides ne s'absorberaient pas tout seul ! Ça c'était plus qu'évident ! Dès que j'aurais appris mes nouveaux sortilèges, je m'occuperai d'accroître l'énergie environnante du monde spirituel dans lequel je vivais.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 18:11 
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<Le pourquoi du comment>

Il n'avait pas bougé pendant que je le suppliais de m'aider. Je m'attendais à ce qu'il me rétorque que je n'étais qu'une folle, que me baser sur un simple rêve, qui revenait en boucle, était une piste bien mince, trop même. Il allait sans doute me laisser ici comme l'imbécile que j'étais de croire à ce rêve fou. Mais il n'en fut rien et ce à ma plus grande surprise. Il était près à ce que nous nous mettions en route immédiatement, me rétorquant que sur le chemin, un détail me reviendrait peut-être. Je restais complètement muette de stupéfaction, mais heureuse qu'il ne me laisse pas tomber.

Nous sortîmes du Temple pour retrouver l'air frais du milieu de l'après-midi. Malgré tous les malades qui nous entouraient, je n'avais d'yeux que pour le colosse qui m'accompagnait et qui me fit une remarque pertinente. Je n'avais pas cherché à savoir qui il était et qu'il était surprit que je lui accorde si aveuglement ma confiance. Certes la confiance était essentielle, mais il ne fallait pas non plus tomber dans la naïveté totale. Il m'invita donc à lui poser des questions.

"Je suppose que je n'ai rien demandé par...correction on va dire. Ça n'excuse en rien mon inconscience surtout qu'avec votre imposante stature vous ne feriez qu'une seule bouchée de moi."

Je ne savais pas trop quoi demander à Hidekazu. Son histoire lui appartenait et chercher à en savoir plus était à mes yeux une mauvaise action, Yuimen seul savait pourquoi.

"Très bien ! Alors d'où venez-vous ? Et quel est votre métier précisément ?"

Je marchais à ses côtés, attendant un réponse. Puis il me vint une idée.

"Je commencerai par un endroit plutôt portuaire... L'eau, c'et l'élément qu'il maîtrise et j'ai vu beaucoup d'eau dans mes rêves... C'est un début !" dis-je avec enthousiasme.

Qu'allait-il me dire et surtout comment allait-il me percevoir...

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~¤~¤~¤~Où que tu sois je te retrouverai...~¤~¤~¤~



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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Mer 13 Juil 2011 19:30 
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Quête 21

Ezak ouvrait la marche avec Karz , le maître d'arme fanfaronnait tel un roi rentrant de campagne. Les ruelles de kendra Kâr semblaient s'ouvrir sur le groupe. Ezak connaissait bien la ville et Sirat aussi, ils se dirigeaient tout deux avec aisance, l'un ouvrant la marche l'autre, portant la petite lutine dans ses mains, posté à l'arrière. Celle-ci était épuisé, Sirat l'observa dans sa paume, luttant pour ne pas sombrer. Il la gratifia d'un sourire et comme pour l'aider à penser à autres chose qu'a la lourdeur de son corps il lui parla d'un ton chaleureux.

"Vois tu Guasina, ici c'est ma ville"

Il évita un villageois, instinctivement, sans réellement perdre le fil de ce qu'il disait.

"Elle n'est pas parfaite, mais qui peut se targuer de l'être."

La mine toujours prévenante l'humoran, ouvrit mieux ses mains pour qu'elle puisse profiter de la population et de l'architecture des ruelles. Les gens observaient le groupe avec circonspection. L'audace naturel d'Ezak, l'air de Karz et la stature de cet humoran portant une lutine, ne semblaient pas plaire à tout le monde, et des messes basses naissaient déjà sur leur passage.

"Nous serons bientôt à une taverne,je vais te prendre un bon repas et un lit. Je vais aller fêter mon retour dans la cité avec les deux zouaves."

Un rictus de satisfaction se dessina sur ses lèvres, rien qu'à la pensée des catins et de la bière fraiche le désaltérant. L'enchanteur rechercha l'accord de la lutine sur son visage.

"Demain nous irons au marché faire quelques emplettes, si cela te dit."


Ils étaient arrivé devant la taverne, l'enseigne était propre et cette maison s'élevant sur plusieurs étage dégageait un parfum hospitalier, mélange de bonne tenue et de simplicité.
Sirat s'empressa d'ouvrir la porte, passant sa large carcasse à travers l'encablure du passage.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Mer 13 Juil 2011 20:28 
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Tout était bel et bien terminé. Cette sombre expédition qui avait commencé bien innocemment sous la forme d’un inopiné voyage de plaisance et puis qui avait soudainement tourné au cauchemar venait enfin de prendre fin. Je ne regrettais rien. Si d’aventures, une petite fée se présentait à moi, m’offrant un billet gratuit pour une excursion en aynore, c’est sans hésitation que j’accepterais cette séduisante invitation.

Ma grand-mère avait des dictons pour toutes les occasions, et pour la situation qui nous préoccupe elle aurait sûrement décrété : « À quelque chose, malheur est bon. » Et elle aurait eu encore une fois raison. J’étais certes en piteuse état et j’avais frôlé la mort à plusieurs reprises, mais j’avais aussi vécu des péripéties inoubliables, vu des paysages incroyables et connu des gens particuliers, singuliers, mais formidables. Je me souviendrai toujours du nain nommé Araksis qui ne faisait que rechigner au moindre petit incident, qui ne pensait qu’à jouer de vilains tours, mais dont je m’étais attachée et déplorais sa disparition. Je garderai aussi dans mes souvenirs une place toute spéciale pour Lilo, la belle, grande et fière elfe bleue, avec qui j’avais partagé, combats, souffrances et confidences. Je me refusais de croire à sa mort. Elle était disparue une première fois et nous était miraculeusement revenue, salie, vêtements déchirés, mais en un seul morceau. Je savais, ou du moins j’espérais, qu’une fois encore, elle s’en était sortie indemne ou à peu près et qu’au moment où je m’en attendrais le moins, je la verrais réapparaître.
Pendant ces quelques jours passés sur cette mystérieuse île flottante, je m’étais faits de nombreux amis et heureusement, je ne les avais pas tous perdus, il me restait Aenaria, Ezak, Karz, Eliss, mais aussi le plus précieux de tous, Sirat, mon grand ami humoran aux manières un peu trop cavalières, mais dont le cœur et le courage n’avaient pas de limites.

C’est effectivement dans les bras de ce dernier que je me laissai porter, sans aucune crainte, ni appréhension.Terriblement affaiblie par le dernier combat que nous avions livré, je me sentais en sécurité, bien à l’abri dans le creux de cette grosse main poilue et orangée.

Tout en me portant délicatement, d’une voix douce, Sirat me présentait, avec une fierté non-dissimulée, sa ville, la grande cité blanche. Je l’écoutais attentivement les yeux clos, m’abreuvant du moindre de ses mots comme d’une douce berceuse, étant trop épuisée pour observer par moi-même. Je lui esquissai tout de même un petit sourire pour lui faire comprendre que j’étais, malgré tout, attentive à ses propos.

Il était fier de sa ville et avec raison et je savais de quoi il parlait puisque j’y avais séjourné quelques jours avant notre départ. J’avais même eu l’opportunité de visiter la bise d’Ynorie à dos de caméléon et en compagnie d’un vieux lutin nommé Gwerz Porsal.

Rendu à destination, mon ami me fit part de son intention de me trouver repas et gite avant de m’exposer ses plans pour le lendemain. J’étais heureuse à l’idée que j’en faisais partie. Les yeux fermés, un sourire toujours affiché à mes lèvres, je lui répondis :

« Un bon lit sera suffisant, je t’en remercie. Pour le repas, je le prendrai à mon réveil et en ta compagnie, si tu es revenu. »

Je me permis un petit moment de repos avant de rajouter :

« Et profites-bien de ta soirée, demain, je me ferai une joie de t’accompagner au marché. »

J’avais dit ces paroles sans trop y croire, non pas que je ne désirais pas l’accompagner, au contraire, j’étais heureuse juste à y penser. C’est plutôt que je me sentais si faible que je doutais pouvoir me rétablir aussi rapidement. Je m’étais cependant bien gardée de lui en faire part, je ne voulais absolument pas l’inquiéter sur mon état de santé. Et qui sait, ce que le lendemain me réservait.

J’entendis ensuite une porte s’ouvrir, nous étions sûrement arrivés à destination.


--> Auberge de la Tortue guerrière

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Guasina, protectrice d'âme


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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 14 Juil 2011 08:37 
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On y était. Kendra-Kar, la civilisation. Est-ce qu’à cet instant je pouvais être plus heureux ? Peut-être. Je n’étais pas encore tout à fait chez moi, mais c’était tout comme. La cité blanche restait la ville d'une partie de mes ancêtres et je la connaissais plus ou moins. Plusieurs fois, j’avais fais le voyage depuis Oranan, avec mon père, et c’était également la deuxième ville à m’avoir ouvert ses bras. Mais au final, je devais bien avouer que ma ville natale me manquait. Certes, j’étais extase devant la magnifique Kendra-Kâr. Ces imposants monuments de pierres blanches, cet amas de luxe et cette noblesse qui se dégageait à chaque coin de rues. De la démesure à l’état pur. Tout avait été fait ici pour que je m’y plaise. En même temps, comment cela pouvait être autrement ? Mon père avait tout fait pour que j’aie une éducation à la mode de ses nobles ancêtres. Mais malgré tous cela, j’avais un pincement au cœur en repensant à mes autres racines. J’étais un Ynorien à part entière et fier de l’être. En fait en y réfléchissant, j’étais une sorte de dualité à moi tout seul.

Enfin, ma joie devrait-elle être altérer sous prétexte que ma patrie me manquait ? Assurément pas ! D’ailleurs, j’étais si heureux à cet instant que je ne pouvais m’empêcher d’étaler ma joie à tout le monde. Je contais haut et fort mes exploits sur l’ile interdite à Eliss, en prenant bien garde à ce qu’ils arrivent aux oreilles de tous les passants. Je détaillais l’épisode ou j’avais poussé une armée de Woran à charger contre des sauvages deux fois plus nombreux. Ou encore ma bataille contre un dragon mauve en chevauchant un dragon blanc deux fois plus petit. Tout y passait. Bien sûr, je ne manquais pas d’extrapoler certains évènements et d’en omettre d’autres moins avouables. Tout était fait pour me mettre bien en valeur. Au final, c’était comme si cette aventure n’aurait pu être glorieuse qu’avec ma seule présence.

Chose qui amusait beaucoup Eliss qui ne manquait pas de pouffer à chacun de mes mots. D’ailleurs, ce spectacle avait l’air de ne pas plaire aux badauds qui me jetaient des regards noirs. Dans mon fort intérieur, je pris cela pour de la jalousie. Quoi de plus normal ? Un aventurier armé jusqu’aux dents, la bourse bien remplie, contant ses actes glorieux avec à son bras une jolie hôtesse de la compagnie Air Gris. En fait, je ne voyais pas de mal à laisser les envieux m'admirer. Au moins, ils aduleraient autre chose que leurs dieux misérables. Et bien, sûr avec mon arrogance naturel, je les toisais à peine avant de reporter rapidement mon attention sur Eliss.

Prenant un air faussement vexé, je tournais la tête vers ma belle qui se tordait maintenant de rire.

« Hey ! C’est très sérieux ce que je te raconte. »


Reprenant tant bien que mal son sérieux, ma dulcinée tourna un regard encore humide vers moi :

« Oh, je n’en doutes pas. C’est juste que je ne t’aie jamais vu comme ça. Tu sembles si différent de l’image du guerrier sans cœur que tu aimais exposer sur l’ile. »

« Mademoiselle Natharandil, sachez que je ne mélange jamais travail et vie quotidienne. Aventurier est un métier dès plus difficile. D’ailleurs… »

Et j’étais reparti de plus belle, enjolivant encore d’autres passages de cette dangereuse aventure. Au final, toute cette mascarade n’avait qu’un but : Amuser ma compagne et continuer à importuner les passants croisant notre route. Il ne fallait tout de même pas croire qu’un enquiquineur de mon espèce aurait raté si belle occasion. Oh non, ça jamais ! Au final, je m’enfonçais dans mes récits alors que nous traversions la cité sous le soleil d’après-midi qui déclinait à vu d’œil. La nuit ne tarderait pas à tomber. Une heure parfaite pour nôtre arrivé à la taverne. J’en avais presque oublié que nous devions faire un saut par l’auberge et c’est Eliss qui dû me le rappelé. Il était vrai que j’avais, de façon non délibéré, complètement ignoré mes compagnons. Je dû faire demi-tour pour voir qu’ils étaient déjà devant La Tortue Guerrière que j’avais dépassé depuis une bonne vingtaine de mètres. Il est vrai que la petite Guasina était très mal en point. De plus, je n’avais même pas remarqué qu’Aenaria ne nous avaient pas suivit. Elle avait dû décliner l’invitation de Sirat, et trop occupé à me faire voir, je ne l’avais même pas remarqué. Au moins, nous n’aurions pas à nous faire des adieux. Pour tout avouer, je détestais ça. Je regrettais juste de ne pas avoir pu traiter la sindel de lâcheuse, une dernière fois. Tant pis…

« Je vais y aller moi aussi. »

Dubitatif, je ne pus m’empêcher de lever un sourcil aux paroles d’Eliss.

« Déjà ? Mais la soirée n’a même pas encore commencé. »

« Il ne vaudrait mieux pas laisser Guasina toute seule dans son état. Et puis, j’ai encore un rapport à faire à la compagnie. » Me dit-elle me regardant d’une moue désolée."

Pour tout avouer, j’étais un peu triste de cette nouvelle. Je n’avais pas encore pu profiter de ma belle avec tous ce qui s’était passé et je comptais bien passer cette soirée avec elle. Eliss du le remarquer car elle me gratifia d’un baiser avant de reprendre :

« Allez y entre hommes. Nous, on se donne rendez vous dès demain à l’auberge. »

En vérité, je n’étais pas réellement d’accord, mais que voulez vous ? Les mâles semblent avoir perdu leurs positions de dominants. C’était bien la preuve que ce monde était en perdition. Ou qu’Eliss avait sur moi des pouvoirs que d’autres ne possédaient pas. J’hésitais entre les deux réponses, mais je la gratifiai tout de même d’un sourire avant de poser une dernière fois mes lèvres sur les siennes.

« Allez file ! On se voit demain. »


Elle s’en alla alors, enjouée, à la suite de Sirat et Guasina qui pénétraient dans l’auberge. Je ne pus m’empêcher de me dire gentiment, que ce brin de femme allait finir par m’épuiser. Mais je n’en me, plaindrais sûrement pas. Après tout, j’avais choisis moi même mon malheur.

« Sirat, rendez vous au paladin ! »

J’espérais que l’humoran avait entendu ce que je lui avais crié et qu’il ne se perdrait pas en nous cherchant dans toute la ville. Enfin, je ne m’inquiétais pas pour lui. C’était un grand garçon. Il ne restait donc plus que Karz et moi. Mon fidèle partenaire qui m’avait aidé à mettre à mal cette garce de Tihanna. L’occasion était trop belle et continuant à marcher en direction de la taverne je me permis une petite pique.

« Elle était pas mal ta petite transformation. Je savais bien qu’il y avait quelque chose d’affreusement laid en toi. Enfin, je dois avouer que la petite pleurnicheuse que tu es en réalité avait presque finit par me manqué. »


Je ponctuai ma phrase par un clin d’œil provocateur. Nous avions commencé un défi là bas, sur l’ile, et pour moi, il était loin d’être terminé.

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"L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien."

- George Smith Patton


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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 14 Juil 2011 23:41 
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Localisation: Kandra-Kâr
-->Les portes de la ville<--

Harmonie était enfin arrivé à Kandra-Kâr, elle avait décidé avec les autres de se disperser afin de poursuivre des chemin différents, Nandór était parti dans une maison étrange, Dinab était resté à Yarthiss, et c'est tout naturellement qu'elle était parti à Kandra-Kâr afin de tenir sa promesse envers sa famille. Elle aperçut beaucoup de marchands. Ainsi que le regard méfiant que lui jetaient certains gardes. Elle ne s'en inquiéta pas, c'est vrai qu'à son allure elle faisait penser à une vulgaire courtisane venu troubler l'ordre. Bien qu'admirative devant l'architecture de la ville , elle se dirigea sans tarder vers le château royal de Kandra-Kâr. Alors qu'elle s'en approchait elle eu la désagréable impression d'être suivi. Elle se hâta donc dans la rue où les gens exerçaient leurs professions devant des étales remplient de poissons, fruits , étoffes et milles autres marchandises. Elle commença à grimper les marches quand elle put voir les personne qui la suivaient, un individu vêtu d'une robe blanche et deux autre personnes plus larges vêtu d'armure en argent. Elle marcha suivi de ce trio et arriva finalement devant un panneau, qui indiquait le château qui se trouvait proximité. Elle comprit qu'elle était suivit lorsqu'une main gantée de fer se posa sur son épaule

" - Mademoiselle veuillez nous suivre...."

Harmonie se retourna brusquement prête à écraser son poing sur la figure de la personne qui l'avait interpellé quand elle reconnut l'uniforme des gardes de Kandra-Kâr qu'elle avait vu à la porte , ça n'allait pas être en blessant un de ces soldats qu'elle allait repartir du bon pied dans cette ville . Elle se contenta donc d'un mouvement d'épaule afin que le garde la lâche.

" - Et pourquoi ? "

L'individu encapuchonné répondit à la place de son collègue.

" - Votre visage ne nous revient pas et nous n'avons pas l'habitude de faire rentrer des personnes inconnu dans la Grande rue sans un minimum d'information sur vous. "

" - Je n'en ai pas l'air mais j'ai 75 ans, il est normal que vous ne me connaissiez pas car je n'habite pas dans la ville même mais à l'extérieur. "

Sa voix laissait transparaitre son agacement. Elle ne connaissait pas les lois de la cité et il serait bien en peine de se défendre. Et cela n'était pas la première fois que son tempérament de feu ne lui attirait des ennuis

" - Et vous voulez me faire croire ça."

Les deux gardes appuyèrent sur les épaules d'Harmonie la forçant à se mettre à genoux et lui enlevèrent son arc et ses flèches , cette dernière jeta un coups d'œil aux alentours. Personne à part quelques nobliaux paré de leurs atours qui observait la scène et des collègues de ceux qui était en train de la maitriser. Elle aurait pu se dégager mais cela aurait impliqué de blesser les deux gardes et elle n'était pas venu pour ça et pourtant....Sa rage augmenta contre ses idiots qui faisaient une erreur,contre ces nobles qui observaient la scène engoncés dans leur soierie tandis qu'elle souffrait... Ses yeux commencèrent à virer au rouge mais elle se contint. Un homme , qui parraisait noble de par son accoutrement tenta de l'aider mais en vain. Elle l'observait d'un regard inquisiteur et n'était pas près de dire aux gardes de la lâcher...Elle n'avait évidemment aucune chance de s'échapper ..Dans un élan de lucidité elle cria:

"- JE VEUX VOIR LE ROI ! "

Les gardes l'on donc emmener au château du roi.

-->Le château royal de Kandra-Kâr et sa grande place<--

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Ven 15 Juil 2011 04:08 
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Localisation: Quête 35
L'aynore de Mâk repart pour l'île et nous laisse là, au milieu de la zone d'embarcation où quelques badauds nous dévisagent. Une impression étrange s'empare alors de moi, comme si tout ce que nous venions de vivre n'avait jamais eu lieu, comme si tout n'avait été qu'un simple rêve. Il y a quelques jours, ici même, nous avons embarqué dans un aynore pour une croisière, les gens nous acclamaient, nous admiraient et nous voilà de retour, au même endroit et les passants nous regarde maintenant d'une tout autre façon. Peut-être est-ce à cause de l'arrogance de messire Ezak, ou de l'imposant humoran, mais peu importe, nous sommes maintenant que de simples étrangers aux yeux de la population Kendranne, de vulgaires touristes.

Alors que nous nous mettons en route pour la taverne, j'en profite pour admirer le paysage. C'est la première fois que je mets les pieds à Kendra Kâr et que je prends le temps de visiter, pour être honnête, avant de rencontrer Guasina et de recevoir cette invitation pour la croisière, je n'avais alors jamais quitté le continent d'Imiftil. Encore perturbé par les récents évènements et accablé par la fatigue, je dois faire peur à voir, pourtant, je suis ébloui par la cité blanche. Ce que je vois m'émerveille et je me demande pourquoi je ne suis pas venu ici plus tôt. Ici, la population semble sereine, en sécurité et j'aurai sans aucun doute pu éviter plus facilement mes poursuivants dans cette ville. Je suis tellement absorbé par ma contemplation que je ne fais plus attention à mes compagnons, à ce qu’ils font, ce qu’ils disent et je manque de rentrer dans Ezak quand celui-ci s’arrête brusquement. Nous avons tous les deux dépassé l’auberge où Sirat et Guasina décident de rester. N’aimant pas particulièrement les adieux, je regarde Ezak rebrousser chemin en compagnie d’Eliss. Certes, c’est sans doute malpoli d’agir ainsi, mais c’est ma façon de faire. Oui, sur cette étrange île, j’ai changé, je appris l’importance des autres et je ne cherche plus vraiment à les fuir, pourtant, maintenant que nous sommes de nouveau sur le plancher de vaches, mes vieilles manies essayent de refaire surface. Je ne veux pas redevenir celui que j’étais, mais les gens ne changent pas aussi facilement je présume.

Je regarde Ezak et Eliss se séparer et intérieurement, je me demande ce que va donner ce couple qui s’est formé dans le chaos. Comment vont-ils s’en sortir dans la vie de tous les jours, alors que depuis qu’ils se sont rencontrés, les quelques jours qu’ils ont passé ensemble n’ont été qu’une suite de problèmes en tous genres ? Enfin, je n’ai pas vraiment le temps d’y penser plus en profondeur, puisque Ezak débarque et se remet en route. Ne connaissant pas la ville, je le suis, tranquillement, jusqu’à qu’il me lance une des piques dont il a le secret. Sur l’île, une certaine rivalité est née entre le guerrier et moi, ce qui bizarrement, n’est pas pour me déplaire.

Regardant Ezak, je fais mine de ne pas réagir et je lui réponds d’un ton calme.

« Moi, je n’ai pas été étonné de voir des ailes pousser dans ton dos, faut dire que ça va bien avec ta cervelle de moineau. »

Je ne souris pas, ne fait aucune grimace et essaye de garder une expression la plus naturelle possible. Je veux avoir l’air le plus sérieux possible pour donner encore plus d’effet à ma remarque. Peu de temps après, nous arrivons devant une porte. Au-dessus de celle-ci se trouve une petit enseigne : La taverne du paladin. Ayant une idée de la façon dont Ezak va réagir, j’entre le premier.

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Car celui qui aujourd'hui répand son sang avec le mien,sera mon frère. - William Shakespeare


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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Ven 15 Juil 2011 07:54 
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Quand tu fais allusion à son imposante stature, Hidekazu se met à rire de bon coeur.

"Il ne faut pas se fier aux apparences. La montagne arrête le vent, mais jamais ne gagnera contre la mer."

Il bouge la masse posée sur ses épaules qu'il tient toujours d'une main, pour être plus à l'aise, puis il poursuit.

"J'ai été élevé par les moines du Monastère de Khan, dans la région des Duchés des montagnes. Mon métier, je n'en ai pas vraiment, je suis une sorte de prêcheur dirons-nous. Je suis un simple moine qui voyage pour aider son prochain."

Il s'arrête un instant et regarde autour de lui, comme pour se repérer.

"Dans ce cas, direction le port!"

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Sam 16 Juil 2011 00:17 
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J’avance rapidement dans les ruelles de la ville, je préfère ne pas être mis sous le regard des citoyens. J’ai peur qu’ils me jugent à nouveau et qu’ils voient en moi un monstre et non un être doué de sentiment comme eux. Pourquoi les gens sont-ils aussi méchant envers les personnes qui diffèrent d’eux ? D’apparence je ne suis pas un humain, je suis woran alors j’ai envie de leur dire à chaque fois la belle faire.

( Peut-être que Gaïa a décidé de me faire subir ce que j’ai fait vivre à bon nombre de personne pendant ma dérive de l’alcool. Je me suis montré cruel avec les villageois d’Ishasor, ils étaient petits et un peu grassouillet sans non plus ressembler à un nain. Ils vivaient simplement, maintenant que j’y réfléchis j’aurais peut-être dû chercher à vivre aussi paisiblement qu’eux. )

Un soupir d’exaspération sort de ma bouche, je viens à me dégouter de moi-même et je comprends mieux que j’ai été moi aussi un être immonde. Je n’aie peut-être que le châtiment que j’ai toujours mérité, certains diraient que se retrouver dans un autre monde est une providence par rapport aux cages de Sukmal, mais quand est-il quant on arrive sur une terre inconnue pour subir le regard accusateur des citoyens ?

Je ralentis mon pas au fur à mesure de mes réflexions, je me dois d’affronter le jugement des hommes. Quand sera-t-il s’ils venaient à chercher à me nuire physiquement ou moralement ? Je n’aie qu’une seule envie à cet instant, c’est d’hurler en plein milieu de cette foule pour évacuer ma tourmente.

(Pourquoi souffres-tu tant ma boule de poil adorée ?)

Pourquoi j’ai de la souffrance en moi ? Je ne sais pas exactement quoi lui répondre, lui dire que je me retrouve dans un monde hostile et que pour le moment je n’y trouve rien qui ne me plaise vraiment. Peut-être que cette désapprobation envers les terres de Yuimen est liée à la peur que j’éprouve de recommencer les erreurs que j’ai commis sur Manostrie ou encore à la peur de ne jamais être accepté ici.

( Je ne sais pas trop Anyndra, que veux-tu que je te dise ? Je ne me sens pas à l’aise ici, j’ai l’impression d’être un animal de cirque ou encore une monstruosité. Voilà ce qui me fait souffrir ma douce Anyndra.

Je n’aime pas te voir souffrir mon doux félin. Que veux-tu dire par animal de cirque, qu’est-ce qu’un cirque aussi ? Et tu n’es pas une monstruosité, tu es beau, c’est juste que les gens ne te voient pas comme je te vois ?

Tu as eu accès à mes pensées dans la cellule et là tu préfères me demander ce qu’est un cirque ? Tu es un être plein de mystères ma douce. Le cirque dans mon monde est une troupe de personnes qui vivent comme des nomades. Ils présentent aux habitants de différentes cités des spectacles de diverses natures comme des tours de magie, quelque chose de rare chez moi, des funambules, des hommes très forts et aussi des animaux sortant de l’ordinaire. Par contre, je me permets aussi de t’expliquer le terme de monstruosité qui en vérité désigne des êtres humains atteint de difformités physiques surprenantes.

Je trouve cela tellement plus agréable quand tu me donnes les réponses à mes questions et c’est surtout que j’adore entendre le son de ta voix mielleuse. Puis il y a tellement d’informations dans ta tête, la même mienne exploserait certainement si je m’amusais à fouler ton passé. Sinon je vais répondre à une question que tu m’as posé tout à l’heure. Je suis un faera, un être fait uniquement de fluide par exemple moi je suis issue de fluide de lumière.
)

Après cette courte discussion Anyndra décide de se taire, mais en tout cas j’apprécie sa présence. Mon don de guérison et elle sont les meilleures choses que j’ai rencontrées sur Yuimen pour le moment. Cela me donne une bonne raison pour le moment de vouloir rester ici. J’aperçois un banc juste à côté d’un espace vert, je m’assois dessus et me place en tailleur. Je vois toujours le regard des gens, peut-être changera-t-il un jour ? Je l’espère désespérément.

Soudain j’aperçois une femme d’âge mûr m’observer. Je fuis son regard qui me paraît accusateur, mais je la vois se diriger vers moi d’un pas ferme et décidé. J’espère simplement qu’elle ne vient pas pour m’arroser de paroles sanglantes. Je soupire une dernière fois en la voyant se planter devant moi attendant que je la regarde.

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