Je m’endors en attendant la jeune demi-elfe.
Tant de vie mériterait de disparaître en un seul instant, car il y a sur les terres de Yuimen une telle putréfaction des âmes que cela en devient irrespirable. L’air en est devenu pestilentiel. Les cadavres des innocents jonchant les pavés des rues, la terre des champs, la mousse des bois et les herbes des prairies. Leur sang coulant de leurs blessures, le fluide vital s’écoule dans la même direction afin de former un ruisseau puis une rivière devenant un torrent pour enfin finir en une cascade gigantesque. Au pied de la cascade, des êtres sombres, non pas par la couleur de leur peau, mais par la noirceur de leur cœur. Il y a des elfes en tout genre, des humains, des nains, des oudios,… Le mal se moque bien des races, du moment qu’il peut poursuivre son action sur le monde.
Quand je vois un spectacle pareil, que ce soit dans mes rêves ou dans la réalité, je réagis de la même façon. Peu m’importe la nature du mal, du moment qu’il est présent mon corps commencera à vibrer. Mes doigts sont pris par des tremblements d’excitations, l’approche du combat donne toujours une sensation d’euphorie. Ce sentiment est peut-être lié à une envie de rédemption, de mort qui me fera rejoindre ma douce et charmante Flora. Chacune des phalanges effectuent des contractions de plus en plus rapides jusqu’à ce que le poing se referme. Les onglets entrant dans la chair sous l’immense pression, les phanères pénétrant la peau puis les muscles pour finir par trancher des vaisseaux sanguins. Les muscles pectoral se contractent, me comprimant contre l’acier dur et froid de mon armure. Les muscles se raccourcissant de plus en plus et ainsi mes épaules remontent. Ma nuque, elle aussi réagit de la même manière. Les veines deviennent saillantes, le sang circulant bouillant devant ces monstres assoiffés de sang.
Je décontracte tous mes muscles d’un seul et unique coup. Les bras partant avec violence vers l’arrière, ma tête basculant afin d’offrir un meilleur passage au son de ma voix. L’agressivité de mon esprit s’insinue en moi comme un poison, un alcool, elle ne fait aucune différence, qu’il s’agisse de muscles, de graisse ou encore des os. Je pourrai presque me sentir irradier de violence. Je ne sais pas si mes belligérants la ressentent, mais bientôt ils vont l’entendre. Tout se transforme en haine et en rage. J’arrive à un stade où l’on ne pourrait pas me distinguer des assassins, des violeurs,… Je suis tout comme eux, une bête. Mais dans les fondements de mon cœur, la différence se fait. Mon but est de réduire à néant le mal. Pour pouvoir le combattre, il faut parfois savoir devenir comme lui.
Un cri provenant du plus profond de mes entrailles, on peut même dire qu’il provient d’outre-tombe tellement il parait surréaliste. Je n’avais pas encore connu quelque chose de tel. Le cri de l’esprit de la cape n’est jamais arrivé à ce stade. Malgré que je sois le seul à hurler, on peut discerner de nombreuses fluctuations en même temps. Des cris de rages, des cris de colères, mais aussi des cris de souffrances remontent par ma gorge. Les complaintes des personnes assassinées dans ce lieu prennent la parole par ma voix. Le silence des lieux se retrouve complètement déchiré. Je surpasse même le chaos émis par la cascade. Si le ciel et la terre pouvaient se fendre en deux, cela se ferait à cet instant.
Les créatures de Thimoros, ses esclaves, tournent la tête vers moi. Leurs yeux brillent dans la nuit, quand j’arrête de pousser mon hurlement, mon regard se pose sur eux. Je suis seul contre un grand nombre d’ennemi. Je ressens de l’excitation mélangé à de la peur. Un subtil mélange qui a déjà montré ses preuves. Un combattant ne peut pas gagner s’il n’éprouve pas la peur. Ce sentiment régit toute notre vie, elle nous fait choisir des chemins qui nous mènera vers un futur plus ou moins bon.
Je dégaine mes lames avec lenteur, les reflets d’une lune rousse se diffusent sur l’acier brillant et noir de mes armes. La scène ressemble beaucoup au combat que j’ai fait contre un général Shaakt. Je suis seul devant une armée. Je fais tourner mes lames autour de mes mains et je commence à avancer vers mes ennemis. Le regard sombre, le visage grave et tout ceci se retrouve accentué par les traits de mon espèce.
Un petit nombre se détache de la masse pour m’attaquer. Il s’agit d’un groupe de gobelin, des lutins, des créatures insignifiantes qui ne savent que se battre en groupe et qu’une fois qu’ils sont seuls, ils se sauvent en courant. Les seuls muscles, qu’ils doivent posséder, sont ceux des cuisses. Ils ne portent que des guenilles, les lutins sont même habillés avec des sacs à pomme de terre. Leurs armes tiennent plus du matériel d’un marmiton que d’autres choses. Je peux voir que certains utilisent des louches, des cuillères en bois et pour les meilleurs au niveau de l’armement ont des hachoirs et des couteaux.
Quand je les observe, je ne vois pas la lueur de Thimoros briller aussi fort que dans les yeux des autres. Ils ont dut seulement débuter leur voyage vers les tréfonds maudits de l’âme que très récemment. Je ne sais ce qu’ils ont fait, mais ils ont certainement tués quelqu’un sur un coup de colère. Je vais leur montrer ce qu’est réellement une chose intimidante. Je plonge mes armes au milieu du groupe qui forme un arc de cercle devant moi. Puis J’écarte les bras vers les extérieurs. L’attaque ne dure qu’un battement de cœur. Comme je le pensai, ils n’étaient pas bien forts. Mes lames découpent des chairs, du sang ruisselle sur l’acier, des cris de douleur se font entendre.
Je vois un gobelin s’enfuir, il a évité le coup en se baissant. Il court comme un cabri s’enfuyant face à un chasseur. Quand il arrive au niveau de ses compagnons, le couard se fait attrapé par un Lykor qui le soulève et l’écartèle. Je peux entre les os se briser à la distance où je suis. J’éprouve de la pitié pour ce pauvre bougre. Puis je sens un coup dans les cuisses. Ce n’est pas particulièrement douloureux, cela ressemble plus à une gêne comme une branche d’osier venant me fouetter. Je regarde et j’aperçois un lutin me frapper avec une louche. Je lève mes deux armes au-dessus de moi pour le transpercer avec rage et dans un rire de démens.
Je commets une énorme erreur, j’ai ouvert ma défense. Le lutin en profite pour me frapper à la gorge avec la partie parabolique de l’ustensile de cuisine. Je lâche mes armes qui vont se planter dans le sol et je recule en me tenant la gorge de mes deux mains. J’ai le souffle cours, j’éprouve des difficultés pour respirer. J’entends des rires venir du groupe. Mon adversaire se jette sur moi pour me frapper à la tête. Heureusement pour moi, mon casque est solide. Je fais une roulade en arrière pour ensuite me jeter comme une lance sur le lutin. Je le heurte avec violence, il vole sur plusieurs pas en arrière. J’ai le temps de ramasser une de mes lames et un hachoir. Le belligérant se relève et je lui plante l’acier du matériel de cuisine dans le crâne. Un fin filet de sang s’écoule le long de la plaie béante, pas un bruit, pas un cri, rien. Il tombe en arrière, inanimé, mort. Je ramasse ma deuxième arme et les assemble.
Les esclaffassions se sont arrêtés juste après la mort de leur camarade. Je ne me déplace pas et je prends la parole :
Venez donc me voir, mais ayez le courage de faire ceci dans les règles de l’art. A un contre un. Je vous attends, j’ai dans l’idée que ceci va être intéressant.
Le Lykor commence à avancer vers moi, mais au dernier moment un être encapuchonné pose sa main sur son torse pour le retenir. Le loup grogne puis j’entends des murmures. Puis il se calme. L’être mystérieux avance vers moi, il retire sa capuche et à cet instant je reste stupéfait un bon moment. Je connais son visage.
(Il est mort normalement, je l’ai tué. Il y a plusieurs années même.)
Il s’agit d’un shaakt au visage remplit de cicatrice que je lui ai faites avec un poignard à lame courbe. Ce poignard était riche de signification. Il avait servi à tuer Flora, sa lame avait été rougie par le sang de ma douce. Je l’ai récupéré sur le premier assassin et je l’ai utilisé pour massacrer les autres. Il fut le dernier que j’ai tué. Il me dit avec une voix venu d’outre-tombe :
Alors Daio, surpris ? Quand tu essais de tuer quelqu’un, vérifie qu’il est bien mort. J’ai vécu longtemps dans les grottes proches de là où tu m’as laissé pour mort. Je me suis soigné avec les mousses, je me suis nourri avec des petits rongeurs et je suis revenu. Tu as l’air d’avoir changé, le temps semble avoir interagi avec toi. Tu es devenu plus fort. Mais de mon côté, je me suis moi aussi amélioré et surtout maintenant je manipule des arts que tu n’as même pas idée.
C’est bien lui, je n’avais donc pas oublié son visage. Je le vois tendre les mains vers moi, la seconde qui suit, je suis frappé par une ombre au niveau de mon épaule. Je me retrouve arraché du sol, je fais une rotation dans les airs pour finir par mordre la poussière. La colère m’envahi, je pose les mains sur le sol.(-20pv) La colère n’est jamais bonne conseillère, je referme mon poing et à cet instant, le fameux poignard apparaît dans mes mains. La lame est aussi longue que mon avant-bras. L’esprit de vengeance m’envahi, je me relève présentant toujours mon dos à mon ennemi. Je lui dis d’un ton grave :
En effet, toi,t’utilises la magie maintenant. Mais à vrai dire, j’ai complètement changé moi aussi. Je ne suis plus le gentil et pauvre fou de l’époque. Je porte encore les cicatrices des combats contre toi et tes amis. J’ai atteint un tout autre niveau de puissance. J’utilise moi-même une sorte de magie, la déesse Rana a bien voulu me prêter son pouvoir. Au fait, j’oubliais, je dois te remercier. Tu as créé un démon en moi avec le meurtre de Flora et tu as créé aussi son opposé. J’ai maintenant à mon service deux facettes de ma personnalité. Pour avoir détruit ma vie, je pense que tu vas le payer très chère, car aucuns de nous trois n’acceptent ce que tu as fait.
Je me retourne pour le regarder dans les yeux. On peut sentir la tension qu’il existe entre nous deux. Il tend à nouveau les mains vers moi, mais cette fois, je vois l’aura sombre de la magie de Thimoros apparaître. Je vois l’ombre fondre sur mon corps, je ne bouge pas d’un pas, je toise même mon adversaire du regard. Quand elle arrive à ma hauteur, une ombre se forme à mes pieds et se redresse pour la saisir. Elle explose dans la main obscure qui vient d’apparaître. Un être apparaît devant moi.
Je souris, car je sais de qui il s’agit. Des yeux s’ouvrent, un regard rouge écarlate me fixe puis un sourire se dessine laissant apparaître des dents d’une blancheur éclatante. Des cheveux, comme la neige, apparaissent et ils sont attachés avec un ruban noir pour former une queue de cheval. Une longue cape se profile, elle est déchirée en différents endroits laissant deviner une armure noire comme l’ébène. Je n’aime pas voir Jack avec ce sourire, mais je sais qu’il va se donner comme jamais pour assouvir sa soif de vengeance. Il écarte les bras d’un coup sec, ce qui a pour effet de faire voler sa cape sur le sol.
L’heure des comptes vient de retentir. Tu permets que je prennes ta lame avec Cramoisie Daio.
Je vois le Shaakt reculer de plusieurs pas pendant que Jack avance pour ramasser la lame qui va habituellement à ma main droite. Il l’a fait tourner dans ses mains puis demande :
Aurais-tu peur ? Toi qui viens de nous menacer de mort.
Jack revient vers moi avec un air narquois. Il a envie de se battre, mais il attend quelque chose. L’ennemi pose ses mains sur le sol, je vois nos ombres et toutes celles qui nous entourent se rapprocher de lui. Elles s’élèvent pour former un bouclier tout autour de lui. Une voix qui m’est connue se fait entendre :
Jusqu’où crois-tu que les ombres peuvent se cacher dans un lieu très éclairé.
Un flash lumineux nous aveugle puis il s’apaise pour laisser la place à Michel, il porte une armure blanche comme le marbre du temple de Gaïa. Je vois que les ombres du bouclier du Shaakt réduisent à vue d’œil. Michel me demande la même chose que Jack et j’accepte. Nous sommes maintenant à trois contre un. Le Lykor s’avance pour se mettre au côté de son compagnon. Jack se tourne vers moi, me sourit simplement. L’instant d’après, je le vois se lancer contre le loup. Il arrive sur lui avec une telle puissance que le duo se retrouve emmené bien plus loin. La différence numérique se réduit. Nous sommes maintenant à deux contre un. Michel me dit :
Le peu qui reste derrière n’est pas bien fort, je devrais pouvoir m’en charger tout seul. De toute façon Gaïa est avec moi. Bonne chance pour ton combat.
Je me retrouve face à l’assassin de ma femme, je suis armé du poignard qui a servi à la tuer. Je canalise ma rage afin qu’elle soit utilisé à bon escient. Je la fais sauter dans ma main gauche puis la rattrape de telle manière que la lame se retrouve vers le bas.
Je vais maintenant achever le travail que j’ai commencé, il y a environ trente ans. J’apprécie finir ce que j’ai commencé, sinon ce n’est pas très professionnel.
Je commence une prière à Rana.
(Je t’en supplie accepte que mon bras vengeur soit guidé par ton pouvoir. Je t’en prie donne-moi encore ta puissance pour que mes ennemis s’écroulent comme une maison de paille face à la tempête. Rana je t’en prie, donne-moi le courage et l’espoir d’en finir une bonne fois pour toute avec ce monstre qui a détruit ma vie.)
Une brise se lève dans un monde qui n’a jamais connu un vent doux. Des feuilles se font emportées pour tournoyer dans des mini-tornades. Tout s’arrête d’un coup, je me sens envahi à nouveau par le pouvoir de la déesse. Je cours vers le Shaakt, la lame de la dague commence à vibrer jusqu’à émettre un son bien distinct. Je me retrouve à quelques pas de mon adversaire et je relève ma dague un grand coup avant de l’atteindre. Je me stoppe net, juste après. Il n’y a pas la détonation habituelle pour cette technique.
Tu crois m’intimider avec un simple coup de dague dans l’air. Tu devrais savoir que pour tuer quelqu’un, il faut lui porter le coup.
Je reste immobile, je ne comprends. Rana m’aurait-elle abandonné ? Ne veut-elle plus me prêter sa force ? Je ne suis pas un bon fidèle ? Je ne fais pas assez pour elle. Je ressens une vive douleur sur le torse. Je tombe à genoux, les bras croisés sur ma poitrine. Je regarde autour de moi et vois que Jack vient de prendre un méchant coup. (-10pv) Il recule encore de plusieurs pas jusqu’à ce que j’entende quelque chose de terrifiant.
Je vais te réduire en cendre. Je vais devenir ton pire cauchemar, tu crois représenter Thimoros sur ce monde. Je suis le feu qu’il utilise pour brûler les âmes, la souffrance que tu vas éprouver n’est rien face à la douceur de la mort. Je dis BRÛLE, je dis CRAME, je dis BRASIER et enfin je dis ERUPTION.
A cet instant, une immense vague de flamme sort de la bouche de Cramoisie. Elle va dévorer le Lykor qui n’a pas le temps d’esquiver l’attaque. La surprise a fait son effet. Je te remercie ma petite poupée, tu me sauve la vie encore une fois toi aussi.
Je jette un œil sur Michel qui se bat comme un monstre, malgré qu’il soit habité par le pouvoir de Gaïa, il ne reste pas moins un excellent combattant. Je tranche dans le vif sans se poser de question. Je peux voir son visage, il ne prend pas de plaisir, il reste stoïque à la boucherie qu’il fait. Non, je me trompe, il n’est pas indifférent, je le vois verser des larmes. Il pleure pour la mort de ses adversaires. Ils leur offrent la rédemption par la mort et il est triste de devoir faire ainsi.
(Mes amis, à cause de moi nous allons mourir. Je n’ai pas été assez puissant.)
L’ennemi s’est avancé jusque moi et vient de poser ses mains sur ma tête. La surprise de mon échec, la douleur et l’inquiétude pour mes amis, vient de me tuer. Je le vois marmonner une formule magique. Je n’aurais pas joui longtemps de mon pouvoir. Quand soudain, quelque chose d’incroyable se produit. Un vent se lève, les feuilles se soulèvent ainsi que la poussière. Un nuage nous empêchant de voir quoique ce soit et apparu. Le petit vent se forcit de plus en plus jusqu’à devenir une véritable tempête. La poussière dessine une silhouette féminine avec une épée.
Le shaakt arrête tout de suite ce qu’il faisait. Il me regarde en hurlant pour se faire comprendre :
Quelle force viens-tu de déchainer ?
La silhouette, je la reconnais. C’est Rana, elle ne m’a pas abandonné. C’est juste le temps que mon attaque arrive à son paroxysme, je me relève en le bousculant de l’épaule pour le faire reculer encore d’un ou deux pas. Je peux voir que ses yeux s’écarquillent comme s’il venait de rencontrer la mort en face une nouvelle fois. Je lève mon poignard vers le ciel et hurle
RANA SLASH
Au moment où je fais retomber mon bras une détonation se fait entendre. Le sol en tremble tellement la technique a emmagasiné de puissance. Ma dague se plante dans son épaule, un premier hurlement se fait entendre. Puis le Rana slash vient le taillader. Je vois des morceaux d’ombres voler dans tous les sens ainsi que des morceaux de vêtements et d’armure. Il s’écroule sur son dos.
Je le regarde attentivement, sa poitrine se relève encore. De façon irrégulière, mais il respire encore. Il est vivant, mais mal en point. Je m’approche de lui en regardant mes amis. J’ai ressenti d’autres blessures, mais légères. Puis j’étais de l’excitation de mon attaque. (-5pvs) Michel avait mis en déroute les faibles et aller rejoindre Jack. Ils sont maintenant à deux contre un. Le combat ne dure pas longtemps. Ils se tournent vers moi et m’observent finir mon travail.
Mes pas commencent à résonner, l’acier de mon armure se fait entendre. Je suis au-dessus de mon ennemi. Je lève mon arme en la tenant à deux mains et en lui disant :
Accepte la mort comme un cadeau.
Et toi meurs comme un chien
Avant même que je fasse quoique ce soit, il me transperce en plein cœur avec une lame dissimulée dans son gant. J’ai un hoquet puis un gout de sang qui remonte dans la bouche. Le gout ferreux m’envahi, je vois la joie dans les yeux de mon ennemi. Je ferme les miens et plus rien.
Je me réveille en sueur dans le temple de Gaïa, ce n’était qu’un rêve. Rien d’autre. Un rêve ou plutôt un cauchemard.
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Trois êtres distincts pour une seule âme et une destinée
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