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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Mer 13 Avr 2011 21:29 
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-Message Guilde pour Gally -


"Je suis heureuse de voir tant de bonne volonté. Si tu y trouves ta voie, je sais que tu sauras l'arpenter. Je ne sais pas à qui tu devrais t'annoncer, mais il y a dans cette université une Dame Firelia, qui serait quelqu'un d'important pour cette organisation."

Ayant expliqué tout cela, la vieille femme relâcha tes mains, passant ensuite la paume de sa main sur l'une de tes joues. Elle sourit chaleureusement, avant de te dire au-revoir:

"Puisse Gaïa te guider sur ton chemin, mon enfant. Va à présent, et vis heureuse."


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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Mer 13 Avr 2011 23:24 
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Elle me répond avec une telle simplicité, quelque chose qui tiendrait plus du surréalisme. Non, il s’agit juste de son innocente, j’ai maintenant 143 ans. Je suis encore qu’un jeune chez les elfes, mais je sais que j’ai vécu plus de choses intenses que beaucoup de mes frères. Aurais-je aimé vivre une vie tranquille sans rebondissement, sans combat, sans rien en somme, vivre en tant que veuf ? Je crois que je critique un peu ce que je vis, mais au final, je ne voudrais pas la changer.

Les paroles de la semi-elfe sont :

« Je suis heureuse de vous avoir trouvé, Daio. Votre but est tout à fait louable et je prierais pour que Gaïa vous accorde sa force dans votre quête. »

Mon but louable, il faudrait qu’elle prenne le temps d’expliquer tout ceci à mes frères et mes sœurs. La vision que l’on peut avoir de mon objectif et fonction de notre position. Je peux voir un malaise dans ses yeux. Est-ce qu’elle me mentirait ? Oserait-elle me sortir un mensonge afin de ne pas déclencher une quelconque réaction de ma part ? Je ne pense pas, elle a une telle innocence en elle, de la gentillesse à revendre et surtout la jeunesse pour elle.

Et bien, maître Daio, je ne saurai pas contre un peu de compagnie.

Le terme maître me fait rire directement, je ne serais jamais le maître de quelqu’un cela va à l’encontre de mes préceptes. Je veux libérer mon peuple d’esclavagistes et je me ferais passer pour un maître après, je n’aurais aucune crédibilité.

C’est d’accord, je ne peux souiller votre honneur en refusant votre aide et puis d’ailleurs, j’ai plus besoins de vous que vous de moi. J’ai encore quelques affaires à régler ici au temple, mais ce ne sera pas long, rassurez-vous. Je dois m’entretenir avec les prêtres du temple. Je ne veux pas vous faires perdre votre temps précieux, si vous avez quelques choses à faire, faites-le en mon absence. Vous m’avez l'air pleinement rétablit.

Elle ne veut pas souiller mon honneur, ceci expliquerait donc sa réaction par rapport à tout à l’heure. Mes phrases l’auraient donc dérangé, en même temps si elle est guérisseuse, c’est qu’elle le fait pour rendre service et non pour des services ou encore l’argent. Cette voie, qu’elle a choisie, doit découdre de son tempérament. Même si l’expérience m’a toujours démontré que les personnes les plus calmes sont souvent comme une rivière qui se déchaine lors des crues. Ils pourraient soulever des montagnes, mettre en déroute une armée. Beaucoup les compare à des fous alors qu’ils sont comme tout le monde, ils doivent évacuer la pression de temps en temps. La différence est qu’ils ont un seuil de tolérance bien plus élevé que la normal.

Elle me lâche un petit sourire que je lui rends en retour puis je la laisse partir. Je m’installe devant la porte d’entrée du temple comme un gardien, un garde du corps attentant son contrat, son ami,… Je m’assois sur le sol dur et froid, le marbre n’a jamais été réputé pour son confort en même temps. Le dos s’appuyant contre une colonne.

Une chaleur se crée au niveau de mon cœur, une douleur intense. Je me plie en deux sous la souffrance. Je pose mes mains sur mon torse, mes ongles ripent sur le métal de mon armure. Je défais les attaches du poitrail, l’acier tombant sur le marbre dans un grand fracas. A cet instant la douleur cesse aussitôt. J’en suis même surpris malgré le soulagement que j’éprouve. Je pose mes mains sur la pièce tombé.

J’observe le métal et à l’emplacement de mon cœur, je vois un motif se dessiner grâce à une vive lumière. Par endroit, l’acier s’est noirci. Il vient de former un dessin. Je peux voir des flammes en arrière-plan et devant un loup hurlant comme les nuits de pleine lune. Je n’arrive pas à comprendre le pourquoi du comment. Puis une voix me dit dans ma tête.

(Voici un cadeau pour toi et pour me faire pardonner de ma longue absence.)

C’est Michel, il cherche une sorte de rédemption au près de moi. Je ne sais pas quoi lui répondre à part un simple merci. Je remets l’armure et sens un pouvoir m’envahir. Je ne peux pas décrire cette sensation, c’est étrange, je me sens bien, détendu et content. Un sourire se dessine même sur mes lèvres. Je n’ai plus qu’à attendre la jeune demi-elfe.

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Sam 16 Avr 2011 19:03 
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Je m’endors en attendant la jeune demi-elfe.

Tant de vie mériterait de disparaître en un seul instant, car il y a sur les terres de Yuimen une telle putréfaction des âmes que cela en devient irrespirable. L’air en est devenu pestilentiel. Les cadavres des innocents jonchant les pavés des rues, la terre des champs, la mousse des bois et les herbes des prairies. Leur sang coulant de leurs blessures, le fluide vital s’écoule dans la même direction afin de former un ruisseau puis une rivière devenant un torrent pour enfin finir en une cascade gigantesque. Au pied de la cascade, des êtres sombres, non pas par la couleur de leur peau, mais par la noirceur de leur cœur. Il y a des elfes en tout genre, des humains, des nains, des oudios,… Le mal se moque bien des races, du moment qu’il peut poursuivre son action sur le monde.

Quand je vois un spectacle pareil, que ce soit dans mes rêves ou dans la réalité, je réagis de la même façon. Peu m’importe la nature du mal, du moment qu’il est présent mon corps commencera à vibrer. Mes doigts sont pris par des tremblements d’excitations, l’approche du combat donne toujours une sensation d’euphorie. Ce sentiment est peut-être lié à une envie de rédemption, de mort qui me fera rejoindre ma douce et charmante Flora. Chacune des phalanges effectuent des contractions de plus en plus rapides jusqu’à ce que le poing se referme. Les onglets entrant dans la chair sous l’immense pression, les phanères pénétrant la peau puis les muscles pour finir par trancher des vaisseaux sanguins. Les muscles pectoral se contractent, me comprimant contre l’acier dur et froid de mon armure. Les muscles se raccourcissant de plus en plus et ainsi mes épaules remontent. Ma nuque, elle aussi réagit de la même manière. Les veines deviennent saillantes, le sang circulant bouillant devant ces monstres assoiffés de sang.

Je décontracte tous mes muscles d’un seul et unique coup. Les bras partant avec violence vers l’arrière, ma tête basculant afin d’offrir un meilleur passage au son de ma voix. L’agressivité de mon esprit s’insinue en moi comme un poison, un alcool, elle ne fait aucune différence, qu’il s’agisse de muscles, de graisse ou encore des os. Je pourrai presque me sentir irradier de violence. Je ne sais pas si mes belligérants la ressentent, mais bientôt ils vont l’entendre. Tout se transforme en haine et en rage. J’arrive à un stade où l’on ne pourrait pas me distinguer des assassins, des violeurs,… Je suis tout comme eux, une bête. Mais dans les fondements de mon cœur, la différence se fait. Mon but est de réduire à néant le mal. Pour pouvoir le combattre, il faut parfois savoir devenir comme lui.

Un cri provenant du plus profond de mes entrailles, on peut même dire qu’il provient d’outre-tombe tellement il parait surréaliste. Je n’avais pas encore connu quelque chose de tel. Le cri de l’esprit de la cape n’est jamais arrivé à ce stade. Malgré que je sois le seul à hurler, on peut discerner de nombreuses fluctuations en même temps. Des cris de rages, des cris de colères, mais aussi des cris de souffrances remontent par ma gorge. Les complaintes des personnes assassinées dans ce lieu prennent la parole par ma voix. Le silence des lieux se retrouve complètement déchiré. Je surpasse même le chaos émis par la cascade. Si le ciel et la terre pouvaient se fendre en deux, cela se ferait à cet instant.

Les créatures de Thimoros, ses esclaves, tournent la tête vers moi. Leurs yeux brillent dans la nuit, quand j’arrête de pousser mon hurlement, mon regard se pose sur eux. Je suis seul contre un grand nombre d’ennemi. Je ressens de l’excitation mélangé à de la peur. Un subtil mélange qui a déjà montré ses preuves. Un combattant ne peut pas gagner s’il n’éprouve pas la peur. Ce sentiment régit toute notre vie, elle nous fait choisir des chemins qui nous mènera vers un futur plus ou moins bon.

Je dégaine mes lames avec lenteur, les reflets d’une lune rousse se diffusent sur l’acier brillant et noir de mes armes. La scène ressemble beaucoup au combat que j’ai fait contre un général Shaakt. Je suis seul devant une armée. Je fais tourner mes lames autour de mes mains et je commence à avancer vers mes ennemis. Le regard sombre, le visage grave et tout ceci se retrouve accentué par les traits de mon espèce.

Un petit nombre se détache de la masse pour m’attaquer. Il s’agit d’un groupe de gobelin, des lutins, des créatures insignifiantes qui ne savent que se battre en groupe et qu’une fois qu’ils sont seuls, ils se sauvent en courant. Les seuls muscles, qu’ils doivent posséder, sont ceux des cuisses. Ils ne portent que des guenilles, les lutins sont même habillés avec des sacs à pomme de terre. Leurs armes tiennent plus du matériel d’un marmiton que d’autres choses. Je peux voir que certains utilisent des louches, des cuillères en bois et pour les meilleurs au niveau de l’armement ont des hachoirs et des couteaux.

Quand je les observe, je ne vois pas la lueur de Thimoros briller aussi fort que dans les yeux des autres. Ils ont dut seulement débuter leur voyage vers les tréfonds maudits de l’âme que très récemment. Je ne sais ce qu’ils ont fait, mais ils ont certainement tués quelqu’un sur un coup de colère. Je vais leur montrer ce qu’est réellement une chose intimidante. Je plonge mes armes au milieu du groupe qui forme un arc de cercle devant moi. Puis J’écarte les bras vers les extérieurs. L’attaque ne dure qu’un battement de cœur. Comme je le pensai, ils n’étaient pas bien forts. Mes lames découpent des chairs, du sang ruisselle sur l’acier, des cris de douleur se font entendre.

Je vois un gobelin s’enfuir, il a évité le coup en se baissant. Il court comme un cabri s’enfuyant face à un chasseur. Quand il arrive au niveau de ses compagnons, le couard se fait attrapé par un Lykor qui le soulève et l’écartèle. Je peux entre les os se briser à la distance où je suis. J’éprouve de la pitié pour ce pauvre bougre. Puis je sens un coup dans les cuisses. Ce n’est pas particulièrement douloureux, cela ressemble plus à une gêne comme une branche d’osier venant me fouetter. Je regarde et j’aperçois un lutin me frapper avec une louche. Je lève mes deux armes au-dessus de moi pour le transpercer avec rage et dans un rire de démens.

Je commets une énorme erreur, j’ai ouvert ma défense. Le lutin en profite pour me frapper à la gorge avec la partie parabolique de l’ustensile de cuisine. Je lâche mes armes qui vont se planter dans le sol et je recule en me tenant la gorge de mes deux mains. J’ai le souffle cours, j’éprouve des difficultés pour respirer. J’entends des rires venir du groupe. Mon adversaire se jette sur moi pour me frapper à la tête. Heureusement pour moi, mon casque est solide. Je fais une roulade en arrière pour ensuite me jeter comme une lance sur le lutin. Je le heurte avec violence, il vole sur plusieurs pas en arrière. J’ai le temps de ramasser une de mes lames et un hachoir. Le belligérant se relève et je lui plante l’acier du matériel de cuisine dans le crâne. Un fin filet de sang s’écoule le long de la plaie béante, pas un bruit, pas un cri, rien. Il tombe en arrière, inanimé, mort. Je ramasse ma deuxième arme et les assemble.

Les esclaffassions se sont arrêtés juste après la mort de leur camarade. Je ne me déplace pas et je prends la parole :

Venez donc me voir, mais ayez le courage de faire ceci dans les règles de l’art. A un contre un. Je vous attends, j’ai dans l’idée que ceci va être intéressant.

Le Lykor commence à avancer vers moi, mais au dernier moment un être encapuchonné pose sa main sur son torse pour le retenir. Le loup grogne puis j’entends des murmures. Puis il se calme. L’être mystérieux avance vers moi, il retire sa capuche et à cet instant je reste stupéfait un bon moment. Je connais son visage.

(Il est mort normalement, je l’ai tué. Il y a plusieurs années même.)

Il s’agit d’un shaakt au visage remplit de cicatrice que je lui ai faites avec un poignard à lame courbe. Ce poignard était riche de signification. Il avait servi à tuer Flora, sa lame avait été rougie par le sang de ma douce. Je l’ai récupéré sur le premier assassin et je l’ai utilisé pour massacrer les autres. Il fut le dernier que j’ai tué. Il me dit avec une voix venu d’outre-tombe :

Alors Daio, surpris ? Quand tu essais de tuer quelqu’un, vérifie qu’il est bien mort. J’ai vécu longtemps dans les grottes proches de là où tu m’as laissé pour mort. Je me suis soigné avec les mousses, je me suis nourri avec des petits rongeurs et je suis revenu. Tu as l’air d’avoir changé, le temps semble avoir interagi avec toi. Tu es devenu plus fort. Mais de mon côté, je me suis moi aussi amélioré et surtout maintenant je manipule des arts que tu n’as même pas idée.

C’est bien lui, je n’avais donc pas oublié son visage. Je le vois tendre les mains vers moi, la seconde qui suit, je suis frappé par une ombre au niveau de mon épaule. Je me retrouve arraché du sol, je fais une rotation dans les airs pour finir par mordre la poussière. La colère m’envahi, je pose les mains sur le sol.(-20pv) La colère n’est jamais bonne conseillère, je referme mon poing et à cet instant, le fameux poignard apparaît dans mes mains. La lame est aussi longue que mon avant-bras. L’esprit de vengeance m’envahi, je me relève présentant toujours mon dos à mon ennemi. Je lui dis d’un ton grave :

En effet, toi,t’utilises la magie maintenant. Mais à vrai dire, j’ai complètement changé moi aussi. Je ne suis plus le gentil et pauvre fou de l’époque. Je porte encore les cicatrices des combats contre toi et tes amis. J’ai atteint un tout autre niveau de puissance. J’utilise moi-même une sorte de magie, la déesse Rana a bien voulu me prêter son pouvoir. Au fait, j’oubliais, je dois te remercier. Tu as créé un démon en moi avec le meurtre de Flora et tu as créé aussi son opposé. J’ai maintenant à mon service deux facettes de ma personnalité. Pour avoir détruit ma vie, je pense que tu vas le payer très chère, car aucuns de nous trois n’acceptent ce que tu as fait.

Je me retourne pour le regarder dans les yeux. On peut sentir la tension qu’il existe entre nous deux. Il tend à nouveau les mains vers moi, mais cette fois, je vois l’aura sombre de la magie de Thimoros apparaître. Je vois l’ombre fondre sur mon corps, je ne bouge pas d’un pas, je toise même mon adversaire du regard. Quand elle arrive à ma hauteur, une ombre se forme à mes pieds et se redresse pour la saisir. Elle explose dans la main obscure qui vient d’apparaître. Un être apparaît devant moi.

Je souris, car je sais de qui il s’agit. Des yeux s’ouvrent, un regard rouge écarlate me fixe puis un sourire se dessine laissant apparaître des dents d’une blancheur éclatante. Des cheveux, comme la neige, apparaissent et ils sont attachés avec un ruban noir pour former une queue de cheval. Une longue cape se profile, elle est déchirée en différents endroits laissant deviner une armure noire comme l’ébène. Je n’aime pas voir Jack avec ce sourire, mais je sais qu’il va se donner comme jamais pour assouvir sa soif de vengeance. Il écarte les bras d’un coup sec, ce qui a pour effet de faire voler sa cape sur le sol.

L’heure des comptes vient de retentir. Tu permets que je prennes ta lame avec Cramoisie Daio.

Je vois le Shaakt reculer de plusieurs pas pendant que Jack avance pour ramasser la lame qui va habituellement à ma main droite. Il l’a fait tourner dans ses mains puis demande :

Aurais-tu peur ? Toi qui viens de nous menacer de mort.

Jack revient vers moi avec un air narquois. Il a envie de se battre, mais il attend quelque chose. L’ennemi pose ses mains sur le sol, je vois nos ombres et toutes celles qui nous entourent se rapprocher de lui. Elles s’élèvent pour former un bouclier tout autour de lui. Une voix qui m’est connue se fait entendre :

Jusqu’où crois-tu que les ombres peuvent se cacher dans un lieu très éclairé.

Un flash lumineux nous aveugle puis il s’apaise pour laisser la place à Michel, il porte une armure blanche comme le marbre du temple de Gaïa. Je vois que les ombres du bouclier du Shaakt réduisent à vue d’œil. Michel me demande la même chose que Jack et j’accepte. Nous sommes maintenant à trois contre un. Le Lykor s’avance pour se mettre au côté de son compagnon. Jack se tourne vers moi, me sourit simplement. L’instant d’après, je le vois se lancer contre le loup. Il arrive sur lui avec une telle puissance que le duo se retrouve emmené bien plus loin. La différence numérique se réduit. Nous sommes maintenant à deux contre un. Michel me dit :

Le peu qui reste derrière n’est pas bien fort, je devrais pouvoir m’en charger tout seul. De toute façon Gaïa est avec moi. Bonne chance pour ton combat.

Je me retrouve face à l’assassin de ma femme, je suis armé du poignard qui a servi à la tuer. Je canalise ma rage afin qu’elle soit utilisé à bon escient. Je la fais sauter dans ma main gauche puis la rattrape de telle manière que la lame se retrouve vers le bas.

Je vais maintenant achever le travail que j’ai commencé, il y a environ trente ans. J’apprécie finir ce que j’ai commencé, sinon ce n’est pas très professionnel.

Je commence une prière à Rana.

(Je t’en supplie accepte que mon bras vengeur soit guidé par ton pouvoir. Je t’en prie donne-moi encore ta puissance pour que mes ennemis s’écroulent comme une maison de paille face à la tempête. Rana je t’en prie, donne-moi le courage et l’espoir d’en finir une bonne fois pour toute avec ce monstre qui a détruit ma vie.)

Une brise se lève dans un monde qui n’a jamais connu un vent doux. Des feuilles se font emportées pour tournoyer dans des mini-tornades. Tout s’arrête d’un coup, je me sens envahi à nouveau par le pouvoir de la déesse. Je cours vers le Shaakt, la lame de la dague commence à vibrer jusqu’à émettre un son bien distinct. Je me retrouve à quelques pas de mon adversaire et je relève ma dague un grand coup avant de l’atteindre. Je me stoppe net, juste après. Il n’y a pas la détonation habituelle pour cette technique.

Tu crois m’intimider avec un simple coup de dague dans l’air. Tu devrais savoir que pour tuer quelqu’un, il faut lui porter le coup.

Je reste immobile, je ne comprends. Rana m’aurait-elle abandonné ? Ne veut-elle plus me prêter sa force ? Je ne suis pas un bon fidèle ? Je ne fais pas assez pour elle. Je ressens une vive douleur sur le torse. Je tombe à genoux, les bras croisés sur ma poitrine. Je regarde autour de moi et vois que Jack vient de prendre un méchant coup. (-10pv) Il recule encore de plusieurs pas jusqu’à ce que j’entende quelque chose de terrifiant.

Je vais te réduire en cendre. Je vais devenir ton pire cauchemar, tu crois représenter Thimoros sur ce monde. Je suis le feu qu’il utilise pour brûler les âmes, la souffrance que tu vas éprouver n’est rien face à la douceur de la mort. Je dis BRÛLE, je dis CRAME, je dis BRASIER et enfin je dis ERUPTION.

A cet instant, une immense vague de flamme sort de la bouche de Cramoisie. Elle va dévorer le Lykor qui n’a pas le temps d’esquiver l’attaque. La surprise a fait son effet. Je te remercie ma petite poupée, tu me sauve la vie encore une fois toi aussi.

Je jette un œil sur Michel qui se bat comme un monstre, malgré qu’il soit habité par le pouvoir de Gaïa, il ne reste pas moins un excellent combattant. Je tranche dans le vif sans se poser de question. Je peux voir son visage, il ne prend pas de plaisir, il reste stoïque à la boucherie qu’il fait. Non, je me trompe, il n’est pas indifférent, je le vois verser des larmes. Il pleure pour la mort de ses adversaires. Ils leur offrent la rédemption par la mort et il est triste de devoir faire ainsi.

(Mes amis, à cause de moi nous allons mourir. Je n’ai pas été assez puissant.)

L’ennemi s’est avancé jusque moi et vient de poser ses mains sur ma tête. La surprise de mon échec, la douleur et l’inquiétude pour mes amis, vient de me tuer. Je le vois marmonner une formule magique. Je n’aurais pas joui longtemps de mon pouvoir. Quand soudain, quelque chose d’incroyable se produit. Un vent se lève, les feuilles se soulèvent ainsi que la poussière. Un nuage nous empêchant de voir quoique ce soit et apparu. Le petit vent se forcit de plus en plus jusqu’à devenir une véritable tempête. La poussière dessine une silhouette féminine avec une épée.

Le shaakt arrête tout de suite ce qu’il faisait. Il me regarde en hurlant pour se faire comprendre :

Quelle force viens-tu de déchainer ?

La silhouette, je la reconnais. C’est Rana, elle ne m’a pas abandonné. C’est juste le temps que mon attaque arrive à son paroxysme, je me relève en le bousculant de l’épaule pour le faire reculer encore d’un ou deux pas. Je peux voir que ses yeux s’écarquillent comme s’il venait de rencontrer la mort en face une nouvelle fois. Je lève mon poignard vers le ciel et hurle

RANA SLASH

Au moment où je fais retomber mon bras une détonation se fait entendre. Le sol en tremble tellement la technique a emmagasiné de puissance. Ma dague se plante dans son épaule, un premier hurlement se fait entendre. Puis le Rana slash vient le taillader. Je vois des morceaux d’ombres voler dans tous les sens ainsi que des morceaux de vêtements et d’armure. Il s’écroule sur son dos.

Je le regarde attentivement, sa poitrine se relève encore. De façon irrégulière, mais il respire encore. Il est vivant, mais mal en point. Je m’approche de lui en regardant mes amis. J’ai ressenti d’autres blessures, mais légères. Puis j’étais de l’excitation de mon attaque. (-5pvs) Michel avait mis en déroute les faibles et aller rejoindre Jack. Ils sont maintenant à deux contre un. Le combat ne dure pas longtemps. Ils se tournent vers moi et m’observent finir mon travail.

Mes pas commencent à résonner, l’acier de mon armure se fait entendre. Je suis au-dessus de mon ennemi. Je lève mon arme en la tenant à deux mains et en lui disant :

Accepte la mort comme un cadeau.

Et toi meurs comme un chien

Avant même que je fasse quoique ce soit, il me transperce en plein cœur avec une lame dissimulée dans son gant. J’ai un hoquet puis un gout de sang qui remonte dans la bouche. Le gout ferreux m’envahi, je vois la joie dans les yeux de mon ennemi. Je ferme les miens et plus rien.

Je me réveille en sueur dans le temple de Gaïa, ce n’était qu’un rêve. Rien d’autre. Un rêve ou plutôt un cauchemard.

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Lun 18 Avr 2011 16:36 
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Tournant les talons après des adieux difficiles, je faisais face maintenant à l’avenir. Mon avenir. Traversant le temple d’un pas décidé avec un pincement au cœur nostalgique, je fus envahit par des vagues et des vagues de souvenirs en ces lieux. Je n’étais pas encore totalement partis que déjà cet endroit était devenu souvenir. De toute façon, je reviendrais ici aussi régulièrement que possible. C’est ici la base de tout pour moi.

Arrivée à hauteur de l’entré du temple, je fus agréablement surprise de découvrir Daio, adossé contre une colonne patientant docilement, voir même visiblement un peu plus tendu que tout à l’heure.

J’espère que je vous ai pas fais trop attendre, Daio. Vous êtes vous assoupi ? Demandai-je le voyant un peu confus. Je suis désolé pour l’attente.
Je me suis longuement entretenu avec une de nos plus précieuse doyennes. Je dois me rendre à la Nouvelle Obédience de la Magie, dans cette ville même. Je dois partir de ce temple. Je n’ai plus guère à apprendre ici et je serais grandement rassuré de vous savoir à mes côté, Daio. Je remercie Gaïa de nous avoir réunis pour le chemin que nous aurons à parcourir. Une fois arrivé à la Nouvelle Obédience, je pense que les choses concrètes apparaîtront plus clairement. Mettons nous en route, mon ami.

Effectivement, la présence de cet honorable guerrier était réconfortante. C’est ainsi, aux côtés de Daio, que je quittais le temple de Gaïa, ce même temple si chargé en vécu et souvenir. Dorénavant, cette vie était derrière moi et je regardais l’avenir confiante.  

Citation:
[direction => La nouvelle obédience de la Magie]

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Lun 18 Avr 2011 17:35 
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Je vois la demi-elfe se diriger vers moi, elle a l’air contente. Je ne peux pas expliquer ce qui peut rendre quelqu’un heureux dans ce lieu. Je le trouve trop strict pour pouvoir en tirer quelque chose de joyeux. Elle me rappelle beaucoup de jeunes aventuriers que j’ai rencontrés dans ma vie. Pour le moment, elle connait les plaisirs de la jeunesse insouciante, mais bientôt elle va découvrir le monde dur et hostile qu’il y a en dehors des murs du temple.

Je me relève tranquillement, replace mon équipement comme il le faut. Je l’entends me dire :

« J’espère que je vous ai pas fait trop attendre, Daio. Vous êtes-vous assoupi ? Demandai-je le voyant un peu confus. Je suis désolé pour l’attente. Je me suis longuement entretenu avec une de nos plus précieuse doyennes. Je dois me rendre à la Nouvelle Obédience de la Magie, dans cette ville même. Je dois partir de ce temple. Je n’ai plus guère à apprendre ici et je serais grandement rassuré de vous savoir à mes côté, Daio. Je remercie Gaïa de nous avoir réunis pour le chemin que nous aurons à parcourir. Une fois arrivé à la Nouvelle Obédience, je pense que les choses concrètes apparaîtront plus clairement. Mettons nous en route, mon ami. »

Gaïa a certainement réuni nos chemins, mais je me demande quand même si Rana n’a pas aussi quelque chose à voir dedans. Peut-être que ma déesse me m’est à l’épreuve pour savoir si je suis vraiment digne de ses pouvoirs qui m’ont été transmis. Je ne sais pas s’il est bien raisonnable pour moi de mettre les pieds dans un bâtiment qui est sous les ordres des mages. Je ne serais certainement pas le bienvenu. Moi qui suis le reflet opposé parfait de la magie. J’ai appris et développé des techniques de combat basés sur la force et la maîtrise de l’énergie intérieur. Les techniques, que Rana m’a offertes, sont quand même proches de la magie. Peut-être que ceci leur suffira, du moins je l’espère.

Je pourrais peut-être comprendre les fondements même de la magie. J’ai toujours été loin de ce monde, pouvoir l’expliquer m’aidera à m’améliorer face à des ennemis utilisant la magie et voir peut être trouvé une solution à combattre les prêtresses de la déesse araignée. Je réponds à la jeune elfe que d’un simple sourire. Je crois que je n’ai pas besoin d’en dire plus. Nous partons du temple, avant d’en franchir les portes, je me retourne vers la statue de Gaïa et m’incline en signe de respect.

(Me voici à nouveau reparti vers l’inconnu)

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Jeu 16 Juin 2011 17:53 
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<Repas savoureux>

Sur le chemin qui m'avait mené au Temple de Gaïa j'avais demandé à plusieurs personnes si elles ne connaissaient pas l'homme que je cherchais et j'avais obtenu à chaque fois la même réponse : sans un nom, il allait m'être difficile de retrouvé quelqu'un dans l'immensité de Yuimen, autant chercher un lutin dans un tas de foin ! En arrivant au Temple j'étais désespérée, il fallait absolument que Gaïa me prête sa grâce et sa chance. Lorsque je pénétrais dans le Temple je fus surprise par sa splendeur. Le sol était fait de marbre blanc et des fontaines parsemaient ici où là l'immense salle de prière.

(Enfin le calme!)

J'allai me poser dans un coin isolé, m'assis en tailleur, mon bâton posé sur mes genoux. Je caressais la boule qui se trouvait en son sommet et me rappelais de la première fois où j'avais eu ce bâton en ma possession.

...Cela faisait deux jours que j'étais partit de mon foyer familiale pour accomplir mes cinq années de solitude, passage forcé pour une Sindel comme moi. Traditionnellement c'était au cours de cette période que l'adolescent terminait son passage à l'âge adulte en choisissant le métier qu'il accomplirait toute sa vie durant. Mon père m'avait laissé partir, persuadé que je me rendrais à l'académie militaire mais je pris un chemin tout autre.

Je me rendis au lieu traditionnel où l'on se formait au métier de mage. À mon arrivée, on me questionna sur mes motivations. Naturellement j'avais préparé tout un petit discours convainquant, avouer que je voulais devenir mage parce que plus tôt dans ma vie j'avais été sauvée par un elfe pratiquant la magie et que je voulais le retrouver car je l'aimais. C'était mon unique motivation mais elle risquait de ne pas être valable. J'avais donc raconté que j'étais très croyante et très pratiquante et que de plus je me montrerai une élève motivée et passionnée et qu'en plus je voulais aider mon prochain. Non sans difficulté je réussis à convaincre le directeur.

Ces années m'avaient sociabiliser si l'on pouvait le dire ainsi. J'avais des amis et je pratiquais la magie avec assiduité et rigueur tout au long des cinq années. La veille de mon départ, le directeur me convoqua dans son bureau soit disant pour essayer quelque chose. Intriguée je me rendis à son bureau où il était assis dans son grand fauteuil calme et à la fois très perplexe.


"Je suis très impressionné par ton parcours Synià."

Je le remerciais avec un grand respect puis il reprit la parole.

"Voilà des années que je possède un bâton magique qui semble-t-il est destiné à une personne et ce n'est pas moi."

Je ne voyais pas où il voulait en venir mais par politesse je me tus, le laissant continuer. Il attrapa le bâton en question ornée d'une magnifique boule blanche au sommet. Il était absolument splendide et mon esprit ne fit qu'un tour. Je me demandais bien pourquoi Maître Yhèmi pensait qu'il m'était destiné... Je n'avais rien d'exceptionnel...

"La boule est censé briller et désigner le fluide qui circule en « l'élu ». Je voudrais voir si..."

Et il me tendit le dit bâton. Dès que je le saisis, la boule s'illumina éclairant toute la pièce et quelques petits éclairs avaient jailli de cette dernière. Et justement j'avais travaillé pendant toute ces années sur toutes sortes de sort mais surtout sur ceux touchant à l'électricité. Le doyen parut extrêment satisfait et me sourit en m'intimant l'ordre de le garder car il était pour moi, il m'avait choisi...


Assise dans le Temple, j'apposai mes mains sur la boule et commençait à prier.

(Ô Gaïa, protectrice bienfaitrice de tous les êtres bons sur Yuimen, je te conjure de m'accorder chance et prospérité dans la quête que je poursuis. J'aime cet elfe même il n'y a pas de logique à tout ça. Il me faut le retrouver pour pouvoir parler avec lui et pour lui dire mes sentiments. Ô Gaïa je te pris de m'entendre et de m'apporter la chance que j'attends. J'ai déjà demandé à plusieurs personnes alors porte moi chance et fais en sorte que quelqu'un réponde à mon appel. En échange je promets de dévouer ma vie au bien et à ton service, à faire diffuser les pensées de ton culte.)

Je gardais les yeux clos en espérant que tôt ou tard une réponse arriverait du ciel. Je restais encore un peu dans le Temple.

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Mar 5 Juil 2011 19:24 
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Alors que tu pries quelque chose se produit. Rien de bien impressionnant cela dit, mais peut-être est-ce un signe. Un homme immense, mesurant bien 2 mètres au minimum et portant une immense massue en pierre vient s'asseoir près de toi en silence. Il pose son arme imposante devant lui et, assis en tailleur, ferme les yeux. Sans aucun doute se met-il lui aussi à prier. Tu ne sais pas pourquoi, mais quelque chose te pousse à regarder cet homme, à t'intéresser à lui.

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Mar 5 Juil 2011 22:18 
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<Prière nécessaire>

Alors que je me concentrais sur ma prière, je sentis une présence qui venait vers moi. Je n'ouvris pas les yeux, mais elle se fit de plus en plus forte et, perturbée par cette intrusion dans mon espace privé, je les ouvris pour poser mon regard sur celui qui venait me déranger dans un moment aussi crucial pour moi. J'étouffai un hoquet de stupeur face au colosse qui se tenait devant moi.

Un homme immense et, par rapport à moi ce n'était rien de le dire, qui devait mesurer au moins deux mètres de haut se tenait là. Pour arme, il possédait une imposante massue en pierre. Du moins je supposais qu'il s'agissait d'une arme. Son bras gauche ainsi que son torse étaient recouverts d'une puissante armure rouge et noire. Seul son bras droit laissait voir ses muscles saillants et la puissance qui devait se trouver dans sa force brute. Cependant, cela est bien connu, se sont souvent les colosses qui ont des pieds d'argiles, le tout était de trouver leur faiblesse, s'il en avait une.

Sans prononcer un seul mot il s'assit à mes côtés, envahissant davantage mon espace de prière. Cela m'énervait, car je voulais désespérément, retrouver l'homme qui m'avait sauvé il y avait de ça des années et il me fallait la grâce de la déesse, seulement dans ses conditions, il m'était impossible de me concentrer convenablement. Surprise je vis l'homme se mettre à prier. Je voulus me remettre à ma prière mais quelque chose chez cet homme m'attirait. Gaïa seule savait pourquoi !

Je le détaillais davantage, de la tête aux pieds. Il était chauve et ne possédais en rien la grâce de mon sauveur d’antan. Il était vêtu de son armure ainsi que d'un pantalon large noir avec des dorures représentants des symboles peu communs avec en plus des chausses rouges et noires en parfaite harmonie avec le reste de sa tenue.

Il y avait pour seule frontière entre cet homme et moi, son arme immense et visiblement très pesante. D'où, une fois de plus, mon interrogation sur le fait que cette massue de pierre était bel et bien son arme. Mais à part cet imposant et encombrant objet, il ne possédait aucune arme. Tout au moins pas visible. Puis il me vint à l'esprit quelque chose, un détail. Je venais de prier la déesse de m'envoyer un signe pour retrouver l'homme que je cherchais, mon amour disparut comme je me plaisais à l'appeler. Cet homme était-il le signe que j'attendais ? Allait-il m'aider ou au contraire... ? Beaucoup de questions se bousculèrent dans ma tête alors que des paroles, non contrôlées, jaillirent de ma bouche.

"Vous venez souvent prier avec cet... objet ? lui demandais-je en désignant la frontière entre nous. Cela n'est guère courant dans un temple vous en conviendrez."

Je voulus m'en retourner à ma prière, mais une force inconnue me poussa à parler encore. Était-ce la déesse qui, ayant placé ce signe sur ma route, voulait que je saisisse la chance qu'elle m'offrait ? Possible. Quoi qu'il en soit je repris la parole.

"Je me nomme Synià. Et vous ? demandais-je avant de marquer une pause et de reprendre. Connaissez-vous bien le continent ? Je recherche quelqu'un et..."

Réalisant que j'en dévoilais peut-être trop sur ma vie privée à un parfait inconnu, je me tus sans demander mon reste et fis comme si je n'avais jamais parlé.

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Mer 6 Juil 2011 07:31 
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Alors que tu t'adresses à lui, l'homme massif à tes côtés semble ne pas réagir. Il reste imperturbable, comme en pleine méditation. Plus rien ne semble l'atteindre et il émane de lui une sorte d'aura bienveillante. Au bout d'une bonne minute, sans même bouger, ni même ouvrir les yeux tu entends:

"Je me nomme Hidekazu."

Il ne semble pas encore décider à bouger, comme s'il n'était pas vraiment conscient, pourtant il continue de te parler.

"Je connais peu le continent, mais je le parcours pour aider mon prochains et les dieux ont guidés mes pas vers ce temple. Il m'ont guidé et me voilà ici, à côté de vous, ce n'est pas sans raison."

Sa voix et grave et agréable. Il parle calmement, et c'est apaisant.

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Mer 6 Juil 2011 09:36 
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<Perturbateur ou autre ?>

L'homme à mes côtés ne dit pas un mot. Un silence gêné s'installa entre nous deux. Enfin c'était le cas pour moi. Je me sentais idiote, car même si je croyais aux pouvoirs de la déesse, au fait qu'elle nous entendait, elle ne réalisait certainement pas aussi vite nos vœux, nos souhaits les plus chers. Pourtant, malgré ce silence, je n'arrivais pas à détacher mon regard de cet homme. Il semblait dans une méditation profonde et il était tranquille. Une aura rassurante l'entourait ce qui rendait mon détachement encore plus difficile. Je sentis le dépit m'envahir, comme lorsque que j'étais rentrée de mes cinq années de solitudes.

...Au départ j'avais été accueillie avec de grands sourires et un soulagement réel, mais lorsque mon père et le reste de la troupe, dont Matheny et son père, virent mon bâton magique qui m'avait choisi, tous restèrent stupéfaits. Puis mon père entra dans une colère noire me demandant quelle influence néfaste les dieux de Yuimen avaient-ils exercée sur moi pour que je me découvre une passion pour la magie. Cette nuit-là, celle de mon retour, fut la dernière fois où mon père m'adressa la parole...

Cette pensée avait dû durer une petite minute et je fus surprise d'entendre le colosse à mes côtés, parler. Il était toujours aussi immobile et ses yeux étaient toujours clos lorsqu'il se présenta sous le nom d'Hidekazu. Je trouvais ce prénom surprenant, car il ne ressemblait pas à ceux que j'avais l'habitude d'entendre. Même s'il reste parfaitement immobile, il continua de parler de sa voix grave, mais agréable et rassurante.

En l'écoutant je me dis que je pouvais lui faire confiance et je ne comprenais pas pourquoi. De plus il parlait d'un ton calme et apaisant et cela me mettait encore plus en confiance. Il me répondit qu'il ne connaissait pas énormément le continent mais qu'il le parcourait à la recherche de personnes qui avaient besoin d'aide. Pour lui, les dieux avaient guidé ses pas vers ce Temple et plus précisément vers moi, pour lui c'était le destin et je voulais le croire également.

"Enchantée Hidekazu. J'approuve ce que vous dîtes. Vous êtes arrivé alors que je venais de prier la déesse de m'envoyer un signe pour m'aider... Votre présence doit être ce signe..."

J'essayais de trouver mes mots, mais je devais l'avouer, j'avais du mal.

"Voulez-vous m'aider ? J'ai besoin d'aide et si notre rencontre n'est pas un hasard alors acceptez-vous de partir avec moi et de m'aider ?"

C'était dit, qu'il accepte ou non, au moins j'en aurais le cœur net et je pourrais passer à autre chose, mais au vu de son comportement, je doutais qu'il refuse.

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Mer 6 Juil 2011 17:27 
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Lentement, l'homme ouvre les yeux, mais il ne bouge toujours pas, comme s'il sortait d'un long sommeil.

"Je veux bien vous aider, mais avant de partir à la recherche d'une solution, il serait plus sage que vous m'exposiez le problème, vous ne croyez pas ?"

Son visage est neutre, impassible, pourtant, malgré l'absence de sourire sur le visage d'Hidekazu, sa voix transpire la bonté.

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Mer 6 Juil 2011 18:31 
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<Le signe>

Alors que j'attendais une réponse, je vis Hidekazu ouvrir lentement, mais sûrement ses yeux sans pour autant esquisser le moindre geste. L'imposant homme qui se trouvait près de moi respira avant de prendre la parole. Ce que je trouvais singulier s'était le fait qu'il était en train de me parler tout en paraissant complètement ailleurs. Il avait un niveau de concentration que j'admirais. Mon esprit étant trop souvent pollué par mes émotions, comme quand je repensais à mon passé et c'était très fréquent chez moi...

(Il faudrait que je m'en débarrasse...)

Je n'eus pas le loisir de m'étaler plus sur ce détail, écoutant attentivement ce que l'homme me disait. Pour mon plus grand bonheur il acceptait de m'aider. Je m'y attendais à moitié, mais ma surprise fut quand même notable. Cependant, il précisa qu'avant de se jeter dans la gueule du loup, il fallait peut-être que je lui explique le problème pour lequel je sollicitais son aide. J'étais une véritable idiote !

Il ne souriait pas, son visage était complètement neutre et personne n'aurait su dire ce qui se passait dans la tête d'Hidekazu, mais sa voix était toujours aussi douce et la confiance que je pouvais lui porter ne cessait de croitre. Cependant, la voix de la sagesse me disait de rester sur mes gardes tant qu'il ne m'aurait pas prouvé qu'il était véritablement de mon côté.

"Oh oui, c'est sûr ! Pardonnez-moi, je suis un peu..., lui dis-je n'arrivant pas à trouver un mot pour qualifier mon état. Je recherche quelqu'un, un elfe pour être précise qui pratique la magie. Mon seul problème est que je ne sais rien de lui, même pas son nom, ni sa race précise..."

L'entendre de ma bouche me fit réaliser à quel point mon entreprise était périlleuse. Comment cet homme allait-il pouvoir m'aider ?

"Je sais... Cela a l'air désespéré, mais je dois, il me faut absolument le retrouver ! affirmais-je pour montrer ma détermination. Quels que soient les dangers ! "

Qu'allait-il penser de moi ? Allait-il me laisser tomber face à cette tâche qui paraissait sans issue?

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Jeu 7 Juil 2011 20:12 
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Hidekazu ne bronche pas quand il t'écoute, il se relève et prend son imposante masse d'une main avant de la poser sur ses épaule. Il te tend sa main libre pour t'aider à te relever.

"Jeune fille, si un problème a une solution, alors il n'y a pas de problème, si un problème n'a pas de solution, alors s'inquiéter ne sert à rien."

Il fait alors quelques pas en direction de la sortie du temple puis il s'arrête et, sans se retourner te parle, du ton calme qui est le sien.

" Je suppose, arrêtez moi si je me trompe, que vous n'êtes pas d'ici, car vous ne connaissez pas la région et vous avez la grâce des elfes du Naora. Ma question sera celle-ci donc: Pourquoi être venue à Kendra Kâr ? Si vous ne savez absolument rien de la personne que vous cherchez, et si vous l'avez croisé sur Naora, qu'est-ce qui vous a poussé à venir ici ?"

Il décide finalement de se retourner, te dominant de son imposante stature, avant de poser un regard aimable et apaisant sur toi.

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Ven 8 Juil 2011 10:13 
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<Le fond du problème>

Le sage qui se trouvait près de moi m'écouta sans faire de remarques désagréables. Il était parfaitement à l'écoute et cela me soulageait. Pour la première fois depuis que j'avais quitté ma terre natale je pouvais parler à quelqu'un sans que ce dernier ne me juge ou quoi que ce soit d'autre. Il prit son temps pour se relever et mettre sur ses épaules son importante masse et il me tendit son autre main pour m'aider à me relever. Je la saisis et me mis debout à mon tour.

Il prit la parole pour me dire une phrase typique des sages. Il me dit que s'il y avait une solution alors il n'y avait pas de problème et que s'il y avait un problème sans solution alors cela ne servait à rien de s'inquiéter. N'ayant jamais connu de sages avant aujourd'hui j'avoue que j'étais complètement perdue. Je ne voyais pas du tout là où il voulait en venir, mais en y réfléchissant sa phrase semblait logique.

Il me tourna le dos pour amorcer une sortie du Temple mais sur le chemin il s'arrêta net et me parla sans pour autant se retourner. Sa voix était toujours aussi calme, toujours aussi sereine. Je me demandais comment il pouvait rester aussi calme... Il devina que je venais du Naora et il me demanda alors pourquoi avais-je choisi Kendra Kâr. Si je ne savais rien de celui que j'avais rencontré sur Naora comment pouvais-je savoir qu'il se trouvait à Kendra Kâr ou dans ses alentours ? Hidekazu soulevait une excellente question et il me revint alors un détail en mémoire.

...Cela faisait maintenant quatre jours que j'avais intégré la prestigieuse école de magie qui se trouvait sur mon continent. Je n'arrivais pas à me lier avec les autres, car mon esprit était accaparé pas une seule chose : celui dont qui m'avait sauvé, celui que j'aimais sans rien savoir de lui, mais comme l'on dit, l'amour ne se commande pas.

Lors de ma première nuit, j'avais fait un drôle de rêve me montrant une cité pure, blanche comme la lune de Naora. Dans cette cité je me voyais avec l'homme qui m'avait sauvé jadis près de chez moi. Il ne me regardait pas et peu de temps après je me retrouvais dans une forêt puis dans les montagnes, dans un port, dans des endroits sombres et d'autres lumineux. J'en étais venue à la conclusion qu'il était un nomade...


À aucun moment mon regard ne croisait le sien, mais ce rêve, qui s'était reproduit plusieurs fois dans ma vie, m'avait permis d'imprimer son image dans mon esprit. Mais si j'étais venue à Kendra Kâr s'était parce que c'était le premier lieu que j'avais vu en rêve. J'expliquais tout ça à Hidekazu pour finir par lui dire.

"Je pense que mes prières ont été entendues par la déesse... C'est elle qui m'a envoyé ses rêves et ces indices minimes certes, mais ils sont là ! lui dis-je avec conviction. J'ai foie en la déesse, elle me mènera jusqu'à lui mais j'ai besoin de plus d'aide."

Je m'avançais et pour me rapprochais de l'homme.

"Je ne suis pas du genre à supplier, mais il me faut ton aide Hidekazu. Ah ! Et tu peux me tutoyer, je ne suis pas à cheval sur les règles.

Je plongeais mon regard dans le sien, qui était toujours aussi bienveillant, en attendant sa réponse. Il savait tout, il était maintenant en mesure de prendre sa décision définitive.

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 07:51 
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Hidekazu t'écoute attentivement, et, une fois que tu as fini, se dirige vers les portes du temple.

" Un rêve hein? Bien mettons nous en route, peut-être que vous verrez quelque chose de familier. Pour ce qui est du vouvoiement, je vais essayer, mais les vieilles habitudes sont tenaces."

Il pousse d'un main une des portes du temple et sort dans la rue.

"Toutefois, je suis étonné par une chose. vous ne cherchez pas à savoir qui je suis, d'où je viens, ce que je fais ici. Faire confiance aux gens et à notre déesse est une chose, mais il faut être prudente. Donc si vous avez des questions...."

[HRP: Tu posteras ton prochain RP dans le topic des rues ]

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