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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Lun 17 Jan 2011 07:20 
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Le prêtre parut perplexe face à ta demande, et tout en réfléchissant, il répéta tes mots d’un air songeur, pour lui-même.

« Des temples sans dieux… Les auberges et tavernes sont parfois considérées comme telles. Ou le clocher, peut-être ? Hmmm non… »

Son visage s’éclaira soudain d’une lueur satisfaite :

« Oh, ça pourrait être le Temple des plaisirs, peut-être ? Ces débauchés libertins aiment à donner le nom de temple à ce palais de la luxure et du vice. Si c’est ce que vous cherchez, je doute que nous ayons ici un livre entier concernant ce bâtiment. En revanche, je peux vous rediriger vers deux ouvrages qui en parlent certainement. Le premier s’intitule : ‘Essai sur l’architecture Kendranne : monuments de la Cité’ par le constructeur Morm Walneu. Il traite des différents édifices publics ou privés, mais célèbres, de la cité, quant à leur disposition architecturale et leur structure interne… Le second se nomme ‘Traité de démographie tome 3 : Les groupes et sociétés de la capitale’, par l’historien Ar Hansort. »

Il te précisa ensuite les deux positions de ces livres, le premier étant dans la troisième rangée de droite, troisième étage, et le second dans la deuxième rangée de droite, quatrième étage. Il poursuivit, sans plus attendre, visiblement satisfait d’avoir pu répondre à ta demande…

« Quant à cette rumeur de voleur, je n’en ai pas du tout entendu parler. Merci de m’en avoir informé, j’ouvrirai l’œil ! Bonnes recherches ! »

Et il reprit sa lecture, non sans avoir au préalable jeté un coup d’œil suspect vers les escaliers qui menaient à la bibliothèque où vous vous trouviez.

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Mar 18 Jan 2011 23:55 
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Deux ouvrages. Traitant chacun d'un sujet différent. Lequel choisir ? Lequel contient, comme Dame Pulinn me l'a indiqué, des informations importantes ? Et bien, je crois que je suis bon pour lire les deux. Lire, en voilà une activité que j'apprécie particulièrement, mais autre chose m'interpelle sur le moment. Les remarques du prêtre quant aux Temple des plaisirs. Débauchés libertins ? Luxure et vice ? Est-ce à ce point ? Le comportement de Dame Pulinn s'explique maintenant, mais de ce fait, je me pose des questions sur la place que je peux occuper parmi eux. Je n'ai pas vraiment de penchant pour la luxure et la débauche. Il faudra absolument que j'en parle à la maitresse des lieux, si bien sûr, elle daigne répondre à mes questions. Toujours est-il que j'ai un "travail" qui m'attends et il vaut mieux que je ne traine pas. Avant tout, je m'incline profondément devant le prêtre afin de le remercier, on peut dire qu'il m'a ôté une sacrée épine du pied en m'indiquant où trouver les ouvrages qui m'intéressent, mais aussi en croyant à mon mensonge honteux.

"Merci mon père ."

Les choses sérieuses commencent si je puis me permettre et mon cœur bat la chamade. C'est admiratif, mais la boule au ventre que je parcours la bibliothèque à la recherche des ouvrages sur le Temple de Pulinn. Une réserve de savoir digne de la grande Déesse Gaia. Des livres et des parchemins traitant de tous les sujets possibles et imaginables, mais parmi tous ceux-là, seuls deux m'intéressent. Je dois me retenir pour ne pas feuilleter tous les livres. Un tel endroit est un paradis pour moi. Je peux m'évader et apprendre toujours plus de choses sans avoir à parler à quiconque. Juste moi et de l'encre sur du papier, mais bon, je dois me faire violence. N'ai-je pas entrepris mon voyage pour vaincre ma timidité ? Bon...C'est ici que je suis censé trouver le livre sur l'architecture Kendranne. Voilà! Morm Walneu, Essai sur l'architecture Kendranne. Et bien au travail alors! Maniant le livre délicatement, je ne peux m'empêcher d'en caresser la couverture, de sentir le parfum du vieux papier, d'admirer la reliure, mais trêve de rêvasseries. Me relevant délicatement, je me rends vers une table proche pour m'installer et entamer ma lecture. C'est tout excité de pouvoir lire et en même temps inquiet de ce que je risque de découvrir sur le Temple des plaisir que j'ouvre lentement le livre et que je commence à le parcourir, attentif.

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Mer 19 Jan 2011 19:53 
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En parcourant le livre sur l’architecture kendrane, tu tombas sur un article détaillant l’architecture du grand Temple des Plaisirs. Seules quelques entrées étaient réellement pertinentes :

Citation:
« Le Temple des Plaisirs a été bâti par vague successives. Au début, il n’était constitué que d’une tour unique, celle-là même que l’on peut encore admirer aujourd’hui. Nul ne sait l’origine de celle-ci, par qui ou pourquoi elle a été construite. (…) S’ensuivit la construction de l’immense salle du Temple, vaste et aérée, haute, véritable chef d’œuvre architectural néo-classique entremêlé de baroque flamboyant (…) »


L’auteur se perdait alors dans une description précise et assez peu pertinente de l’architecture complexe et admirable de la grande salle du temple, décrivant avec force détail les colonnades, alcôves et autres fenêtres hautes et portes anciennes… Puis, un passage intéressant refit surface.

Citation:
« (…) Ce n’est que bien plus tard que furent construites les ailes du bâtiment, abritant désormais ce que l’on pourrait appeler, d’une part, la salle à manger, jouxtant des cuisines en sous-sol, et la salle de musique et de danse, à l’étage, toutes les deux accessibles via la salle principale. Cette manière de décentrer l’édifice original, la tour, peut être perçu comme une tentative de mettre à l’écart cette tour mystérieuse dont l’accès est formellement gardé. L’autre aile, opposée à la salle à manger, n’est constituée que d’un rez-de-chaussée assez étendu et long, ainsi que d’un sous-sol à l’accès invisible, à partir de la salle principale du temple ce qui prédestine presque ce corps de bâtiment à servir de logis pour ses occupants. Les pièces du rez-de-chaussée sont plus vastes et grandes que celles du sous-sol. Ceci pourrait amener à croire que le sous-sol est le lieu d’habitation des nombreux gardes et serviteurs du Temple, ou peut-être des cellules de détention éventuelles, rien que rien ne pourrait être prouvé. Ces deux ailes, donc, sont construites selon une architecture bien plus récente et moins esthétique que la salle principale du Temple. (…) »


Là encore, une longue description sur les différentes architectures internes aux deux pièces visitables, ainsi qu’un bref descriptif de la disposition des pièces autour du couloir de l’aile en pied-à-terre. Une chose intéressante à relever, toutefois :

Citation:
« (…) Il est à noter que l’épaisseur hors norme des murs, semblable à celle des plus grandes forteresses militaires, ou des remparts de Kendra Kâr, est étrange, en plein cœur d’une ville déjà fortifiée. Nous pouvons donc supposer là plusieurs hypothèses : Soit le bâtiment a été construit afin de se préserver d’un assaut au sein même de la Cité Blanche, soit il est muni de nombreuses caches et passages secrets aux accès invisibles… »


La conclusion de l’article n’était, elle non plus, pas très intéressante en soi… l était cependant à noter que l’article concernant le temple était bien plus court que ceux d’autres bâtiments publics, temples ou édifices anciens, par manque d’informations sur celui-ci.

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Dim 6 Fév 2011 06:55 
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Les minutes passent, les informations affluent et je prends de plus en plus de plaisir à lire ce livre.Je sais bien que je dois chercher principalement des renseignements sur le Temple des Plaisirs, mais chaque mot écrit dans ce livre capte mon attention d'une manière assez impressionnante, je suis littéralement absorbé et rien ne peut me tirer de ma concentration. Jusqu'au moment ou je finis la dernière page. Je referme le livre, délicatement et essaye de faire le tri dans tout ce que je viens d'assimiler. Ce que j'en ai retenu ? Le domaine de Dame Pulinn est un endroit bien étrange, entouré de mystères. Mais je m'interroge surtout sur les dernières informations. Pourquoi des murs si épais ? Des passages secrets, probablement, mais pourquoi ? Quelle utilité peuvent-ils avoir ? Et si, comme l'auteur l'a supposé, ce n'était que de simple murs. Pourquoi ? Les intérêts du Temple vont-ils à l'encontre de ceux du royaume kendran ? Ont-ils prévu le déclin du Kendra-Kâr et ils veulent se protéger, de manière assez égoïste je dois l'admettre, ou au contraire, veulent-ils faire chuter la Cité Blanche eux-même ? Je cherchais, j'espérais trouver des réponses dans ces livres, mais tout ce que j'ai lu ne m'a apporté que d'avantages de questions.

Je reste là, assis sur ma chaise en regardant le plafond, essayant de mettre de l'ordre dans mes idées, mais les choses ne sont pas aussi simples. Dans quoi me suis-je embarqué ? Que va-t-il advenir de moi ? Plus j'en apprends sur ce Temple, plus il y a de mystères, et plus j'ai de doutes. J'étais heureux à Oranan, ma vie était simple, faite de travaux honnêtes et de prières, rien de plus, jusqu'à que je croise la route de Rewolf. J'ai beau me convaincre que c'est la voie que mes dieux ont choisi pour moi, je ne peux m'empêcher de douter, d'avoir des craintes quant à mon avenir. Si seulement j'avais regardé où je marchais et que je n'avais pas percuté cet homme abject, ma vie serait la même. Maintenant, me voilà plongé dans une bien étrange histoire, qui pourtant, reste la mienne. Je ne contrôle plus rien. Je ne suis plus celui qui écrit l'histoire, mais un simple lecteur et la plume glissant sur les pages du livre de ma vie passe de main en main, m'obligeant à vivre des choses inimaginables, à aller contre mes principes, à survivre au lieu de vivre. La récupèrerai-je un jour ? Où la Roue du Destin va-t-elle s'arrêter ensuite ? Trop de questions, toujours, et aucune réponse, jamais. Mais cela vaut-il la peine de se prendre la tête ? Comme je suis incapable de contrôler ce qui m'arrive, peut-être devrai-je me laisser guider, suivre le courant jusqu'à ce que la plume revienne en ma possession, oui, je n'ai pas vraiment le choix. J'espère juste me tromper sur le Temple des Plaisirs, mais peut-être que le second ouvrage m'ôtera quelques doutes.

Laissant le livre sur l'architecture Kendranne sur la table, je me relève lentement et frotte mon fessier meurtri, avant de me diriger vers le rayon ou je suis censé trouver le Traité sur la démographie. Je ne pense déjà plus au fait que je dois les voler, ou du moins, j'essaye de ne pas trop y penser, car je ne sais pas du tout comment m'y prendre. Enfin, j'aviserai le moment venu, pour le moment, je dois de nouveau me plonger dans un livre, celui que je viens à l'instant de sortir de l'étagère. L'ouvrage est dans un bon état, et pour cause, il ne doit pas être ouvert bien souvent. Et pourtant, il semble avoir une importance capitale pour quelques personnes, et je m'apprête à savoir pourquoi. De retour à ma table, je m'installe quand une idée me vient. Et si je les subtilisait maintenant, si je trouve un moyen tout de suite, je pourrais lire un peu plus tranquillement, un poids de moins sur mes épaules. Oui, je pense que c'est la solution.

Récupérant les deux livres, je me rends dans un rayon isolé, m'assure que personne ne regarde et cache les ouvrages dans mes tuniques tout en m'assurant que cela ne se voit pas trop. Et maintenant ? Que faire ? Je risque de me faire prendre si je sors comme ça, que dois-je faire ? Les idées fusent dans mon esprit, mais aucune ne me semble judicieuse, adéquate. Tant pis, je dois agir. Inspirant profondément, je prends un peu d'élan avant de me jeter violemment contre une étagère, dans le but de faire du bruit et pourquoi pas, faire tomber une pile de livres sur moi. Ajoutant à ça un " Au voleur !" poussé à haute voix et cela devrait marcher...Je l'espère. Heureusement, je n'aurai pas à feindre l'air paniqué, parce que c'est un fait, je panique.

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Dim 6 Fév 2011 22:33 
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La tentative de Duncan pour faire s’écrouler une pile de livres sur lui marcha à merveille : l’étagère sur laquelle il venait de se jeter vacilla un instant, et une dizaine de gros volumes et autres parchemins isolés dégringolèrent sur lui, lui causant quelques douleurs.

L’instant d’après, le gardien de la bibliothèque, ce vieux barbu en robe, arriva avec un air surpris.

« Tout va bien ? Que se passe-t-il ? »

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Mar 8 Fév 2011 03:31 
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Mon plan a fonctionné, peut-être même trop bien, tant et si bien que je me retrouve sous un dizaine de bouquins après que ceux-ci m'aient fait mal. Bon, c'était le but bien sûr, mais je ne m'attendais pas à ce que ça soit si douloureux. Je suis un peu sonné et c'est avec un réalisme involontairement criant de vérité que je peux répondre au prêtre. J'ai mal, je vais probablement avoir pas mal de bleus et ma voix, aussi bien à cause de la douleur que de la situation dans laquelle je me trouve laisse transparaitre de la peur.

" Je..C'est...Le voleur ? Il m'a arraché un livre des mains et il m'a..bousculé avant de partir en courant ."

Je me relève, difficilement, tout en frottant les parties endolories de mon corps et en m'assurant que les livres dans ma tunique soient bien en place, que l'on ne les voit pas. Que faire maintenant ? Je suis bloqué dans ce rayonnage, des livres volés sur moi et je ne peux pas trainer, pas maintenant que la Roue du Destin est lancée. Je dois agir, comment ? Je sais, le vrai voleur va poursuivre le faux. Ça peut marcher.

" Mon père, je vais essayer de le rattraper, je sais plus ou moins à quoi il ressemble. Faites moi confiance, je vais vous ramener ces précieux ouvrages ."

Et me voilà, parti en courant vers les escaliers qui m'ont permis d'accéder à ce puits de savoir. C'est dommage, j'aurais bien aimé resté plus longtemps.

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Lun 14 Fév 2011 17:36 
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Jet de persuasion : réussite.

Le prêtre bibliothécaire parut surpris de ton affirmation, mais semblait ne vouloir prendre aucun risque de perdre un de ses précieux ouvrages… Un peu naïvement, peut-être…

« Allez-y, je vais voir s’il ne se cache pas parmi les rayonnages ! »

Et aussitôt, il se carapata pour fouiller la bibliothèque à la recherche d’un hypothétique voleur, qu’il avait devant les yeux l’instant d’avant…

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Lun 14 Fév 2011 21:13 
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Peu de gens sont dans les ruelles mal fréquentées de l’est de Kendra Kâr. Comme d’habitude, ce ne sont que des imbéciles qui passent leur journée à boire, qui savent que leur vie n’a aucun sens, aucun intérêt, aucun but réel, seulement une existence misérable. Ils boivent donc, puisque la boisson coûte peu et l’enivrement est le meilleur moyen d’oublier. Mais pourquoi s’acharnent-ils à survivre, ces êtres inférieurs ? Autant mourir si c’est pour exister en tant qu’ivrogne. Si cela ne tenait qu’à moi, je les éliminerais tous à un à un. Mais d’abord, je dois tuer ce Blémard, guérisseur au service de Gaïa.

Je me dirige donc vers le temple du dieu de la lumière, certain que notre protecteur des faibles se trouve dans les alentours. J’aperçois le plus beau et le plus majestueux des temples de cette ville. Il est ouvert malgré la nuit tombante, de multiples flambeaux illuminant la pierre blanche du bâtiment. Je passe les deux statues de Gaïa, représentée sous deux de ses formes : la combattante et la voyageuse. De nombreux prêtres sont présents, et je tente de passer pour un homme appréciable et honnête, ce qui n’est malheureusement pas facile étant donné mon apparence qui apeure la plupart des gens :

« Bonjour, Messire, je cherche un homme qui ne doit pas vous être inconnu : il se nomme Blémard, et il est guérisseur. On m’a dit qu’il était l’un des fidèles de Gaïa et qu’il venait souvent par ici. »

« Eh bien, désolé, mais je ne connais pas cet homme »

Je le prends par le bras et l’attire vers un coin obscur du sanctuaire, où aucune torche ne brille.

« Venez par ici je vous prie »

« Mais…messire… »

Je mets ma main sur la bouche de l'homme, pour éviter que cet idiot ne soit entendu, ce qui ferait rater tout mon plan. De l'autre main, je sors ma dague, que je lui plante dans les côtes. Une tâche de sang apparaît sur la robe du prêtre, qui fait une petite grimace de douleur. Je dis d’une voix grave qui se veut terrifiante :

« Ecoute maintenant, vieil idiot. Si tu cries, je t’ouvre tellement qu’aucun souffle de Gaïa ou un de ces sorts ne pourra te sauver. Maintenant, tu vas me dire qui est Blémard et où je peux le trouver. » J'enlève ma main, pour qu'il puisse parler.

« Très bien…très bien, cal…cal…calmez-vous, je ne vous veux aucun mal. Blémard est un homme qui habite non loin, mais qui ne vient jamais au temple, que je connais très mal. Néanmoins, je l'ai vu plusieurs fois à la taverne du Paladin. Il…Il doit y être. Je vous en prie, je vous ai aidé, ne me faites pas de mal. »

Il ne venait jamais au temple ? Ce n'était donc pas un fidèle de Gaïa ? Mais peu importe, j'obéis aux ordres, sans me poser aucune question. Mon père me dit de faire quelque chose, je le fais, un point c'est tout. Quant à l'imploration du prêtre pour lui laisser la vie sauve, c’est vraiment le genre de réaction qui me donne envie de tuer celui qui me parle. Il me supplie de le laisser vivre, comme si j’étais capable de générosité.

« Bien sûr. »

« Oh merci, merci Monseigneur, vous êtes un homme bon ! »

« Chacun son avis »

Je plante profondément ma dague entre les côtes, puis je lui tranche la gorge. Une mare de sang s’étend à mes pieds, et un gargouillis immonde résonne dans la salle silencieuse. Je regarde le cadavre de cet idiot qui croyait que moi, Isidor, serviteur de Thimoros, allait lui laisser la vie sauve. Le monde est vraiment rempli de crétins.

Un moine hurle. Il est temps pour moi de quitter l’endroit, si je ne veux pas être capturé. Je sème rapidement mes rares poursuivants, incapable de courir avec leur robe.

J’ai mes informations, et je suis content. Un autre homme va mourir ce soir.

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Isidor, assassin sans remords


Dernière édition par Isidor le Ven 11 Mar 2011 14:55, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Jeu 17 Fév 2011 06:14 
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Incroyable! Vraiment incroyable ! Je l'ai fait! Ca a marché. Je ne sais pas comment, mais j'ai le champ libre maintenant et je ne dois pas trainer non. Je dois vite partir, pour pouvoir enfin être tranquille pour de bon, même si c'est pour un bref instant parce que oui, ne l'oublions pas, mais je vais devoir faire la même dans une autre bibliothèque. Fichtre! Dire que je suis heureux d'avoir réussi. Mais j'ai commis un vol bon sang, qu'est ce qui me prend ? Puis je ne suis pas encore sorti de l'auberge, enfin de la bibliothèque.

" Comptez sur moi mon père ."


Quelle ironie. On me demande de courir après le voleur, mais étrangement, la choses est loin d'être fausse. Oui, je me cours après. Afin de rattraper les principes que j'ai toujours chéri, mon honneur, mais je ne suis pas prêt de les rattraper. Non, pas tout de suite. Sortant de la bibliothèque en courant, je dévale les escaliers, ne prêtant aucune attention aux possibles regards qui se posent sur moi, non, je cours, droit devant moi. Je pousse finalement les grandes portes du temple, les ouvrant le plus rapidement possible. J'emprunte une rue, puis une autre et enfin une dernière. Je suis essoufflé. J'ai l'impression que je passe mon temps à courir dernièrement, mais trêve de tergiversation. Il est temps de lire. Un traité de démographie...Les renseignements s'y trouvant méritent-ils vraiment que je prenne ces risques ?

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Lun 28 Fév 2011 16:05 
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Le livre « Traité de Démographie, tome 3 : Les groupes et sociétés de la Capitale » entre tes mains, tu pus le parcourir en toute quiétude. La longue introduction parlait de la population de Kendra Kâr au sens large, et s’étendait sur des textes et schémas narrant la proportion d’espèces différentes au sein de la Cité Blanche, ainsi que des différentes ethnies humaines en présence. S’ensuivait un relaté des différentes évolutions démographiques de la ville depuis sa création.

Ce n’était pas vraiment la partie qui t’intéressait. C’est au sein d’un autre chapitre que tu trouvas ce que tu cherchais, au milieu d’informations sur des guildes de mage, sur la milice, sur des sociétés secrètes officielles ou non… Les passages évoquant le Temple des Plaisirs n’étaient pas bien longs, mais pouvaient se montrer révélateurs…

Citation:
« D’aucun affirment que le Temple des Plaisirs de Kendra Kâr est un lieu de rencontre pour les épicuriens de tous bords, où ils peuvent profite de la vie et de ses plaisirs divers sans se soucier du regard d’autrui. Une étude plus approfondie du système de fonctionnement du temple fait se poser davantage de question sur leurs activités réelles. Tout le luxe du bâtiment et de ses services vient de quelque part, et même si certains donateurs existent sans doute, cela n’expliquerait pas un tel rendement dans leurs activités. Certains affirment qu’une société secrète aux buts inavouables siègerait au sein de cet étrange bâtiment entouré de mystère. (…) »


Plus loin, un nouveau paragraphe énonçait quelque chose autour d’un certain « culte de la Rose ».

Citation:
« Il est presque certain que ce groupement se reconnait autour d’une entité spécifique et invisible qu’ils surnomment « La Rose » ou la « Rose Sombre ». Divinité, autorité, symbole, nul ne permet de l’identifier réellement. Cependant, il existe une hiérarchie claire dans leur système. L’existence des ‘Gardes de la Rose’, tels qu’ils se nomment eux-mêmes, en est la preuve irréfutable. Certains de mes informateurs m’ont même rapporté l’existence de plusieurs ‘prêtres et prêtresses de la Rose’ au sein de cette société secrète. (…) à cela, nous pouvons ajouter un potentiel attachement entre le Temple des Plaisirs et le Clan des Roses, situé dans les Duchés des Montagnes, et dont j’ai récolté très peu d’information… »


Tout ça manquait de précision, à n’en pas douter… mais ça mettait sur la piste de nombreux éléments…

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Ven 4 Mar 2011 20:15 
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La Grand-Rue

Petit. Voilà comment se sentit Leoj en entrant dans l’immense pièce, tout simplement petit. Que d’artifices et de mise en scène pour plaire à une divinité : sculptures, peintures, gravures et autres enluminures s’étalaient sous ses yeux. C’était beau ça oui, mais le jeune homme n’y prêta qu’une attention réduite, tout à son objectif. Il demanda au premier moine qui passa à sa portée où il pourrait trouver le prêtre répondant au nom de Taduss. Le moine sembla surpris dans un premier temps, après un instant d’hésitation il désigna un escalier en colimaçon non loin.

"A cette heure ci, le père Taduss doit déjà être à la bibliothèque."

Après que Leoj lu remercier il ajouta quelques mots d’un ton plutôt léger pour un ecclésiastique. "Bonne chance pour lui faire lever le nez de ses bouquins."

Le jeune homme gravissait déjà les marches de l’escalier quatre à quatre. Son pouls accélérant à chaque seconde. Son capuchon retomba sur ses épaules suite au rythme rapide qu’il s’imposait inconsciemment. Bientôt il aurait les réponses aux questions qu’il se posait. Solution ou impasse, quel tournant ses dernières semaines allaient prendre ? Le souffle court, il gravit la dernière marche le séparant d’une immense salle pleine d’étagères. On aurait dit un labyrinthe de bois et de papier, les étagères massives s’élevaient jusqu’au plafond et s’enchaînaient en suivant une logique échappant aux néophytes. Après plusieurs minutes à chercher son chemin dans ce dédale, il arriva à une intersection où quelques étagères avaient laissé place à une grande table. Piles de livres et de parchemins s’entassaient anarchiquement sur ce qui semblait être le bureau improvisé d’une personne particulièrement brouillonne. Derrière cet imposant monticule de papier, un moine rachitique lisait et prenait des notes. Devant lui une demi-douzaine de livres était ouvert, le regard du vieux moine passait rapidement de l’un à l’autre, ne s’arrêtant que pour écrire quelques annotations dans un petit carnet. Il ne prêta nulle attention au visiteur comme s’il n’avait même pas remarqué sa présence.

"Père Taduss ?"

Aucune réponse ne se fit entendre de la part du religieux. Leoj dut réitérer ces quelques mots plusieurs fois avant d’en obtenir une et elle n’était pas exactement celle qu’il espérait.

"… pas le temps pour prendre un petit déjeuner … c’est un travail important … revenez plus tard …"

Le vieil homme n’avait même pas daigné lever les yeux de ses livres mais cette réponse suffit à Leoj pour se forger la conviction qu’il était en face de l’homme qu’il recherchait. Il sortit alors de l’intérieur de sa veste la lettre que Niran lui avait remis à Yarthiss. Elle avait souffert du voyage et des événements de Tulorim mais le cachet était heureusement encore intact.

"J’ai là une lettre de maître Niran pour vous, mon père."

Le moine réagit au nom que le jeune homme venait de prononcer, il leva ses yeux de ses livres pour jauger un bref instant le messager avant de s’emparer de la missive qui lui était présentée. Il ôta rapidement le cachet et survola la lettre une première fois avant d’en entreprendre une lecture plus approfondie. Le jeune homme ne dut pas attendre bien longtemps, l’homme eut en effet vite finit de lire.

"Ainsi vous recherchez une source de puissance non divine, vous vous rendez compte de la rareté de la chose, mon garçon ?"

"A vrai dire … non. Mais c’est probablement le seul moyen pour moi de pouvoir atteindre l’idéal que je me suis fixé. Aussi je ne peut pas me permettre d’échouer."

Taduss fixa un temps son visiteur comme pour juger de sa détermination, puis il prit un vieux carnet d’une pile voisine, la faisant chuter au passage. Il soupira puis se mit à chercher quelque chose dans les pages de son carnet.

"Avant de vous dire ce que je sais à propos de cette magie, j’ai besoin de savoir une chose. Avez-vous déjà été pris d’un accès de folie ?"

"Hein ? … Mais comment ? …"

" « … Il fait partit des gens dont le type de magie qu’ils utilisent influence les émotions et je crains que cela ne fasse sombrer son esprit. … » Alors je répète : avez-vous déjà été pris d’un accès de folie ?"

Leoj hésita l’espace d’une minute, il se tenait face à un prêtre du culte de la déesse de la lumière et celui-ci pourrait ne pas vouloir l’aider s’il apprenait quel type de magie il utilisait. Lui mentir serait tout aussi risqué. Mais Niran lui faisait confiance alors pourquoi il ne pourrait pas en faire autant ? Aussi Leoj lui narra-t-il l’épisode des pirates de Tulorim, comment la douleur réveilla en lui haine et cruauté, le menant à ôter la vie à ses bourreaux. Il n’oublia pas de citer le rôle qu’avait eu la larme de lune dans son retour à la normale. Un silence lourd de conséquence s’établit après qu’il eu terminé son récit. Le serviteur de la lumière semblait plongé dans ses pensées, en face de lui Leoj ne cessait de se demander s’il allait regretter de tels aveux. Après quelques pesantes minutes de réflexion Taduss prit de nouveau la parole.

"Votre esprit est embrumé dans par la magie des ténèbres, mais puisque vous n’en servez pas les dieux je pense pouvoir vous aider à corriger cela. J’imagine que vous ne comptez pas perdre ce pouvoir, je me trompe ?"

"Il est la raison pour laquelle j’ai prit la route. Je ne compte pas l’abandonner sans quoi j’aurai traversé tout cela pour rien."

"Dans ce cas, une seule option s’offre à vous. J’ai émis une théorie dans ma jeunesse mais elle n’a jamais put être prouvée car les personnes comme vous sont bien rares depuis quelques décennies. Désormais un mage maîtrise sa magie au même titre qu’un soldat son arme." Tout en expliquant l’homme semblait gagner en aplomb, comme s’il tenait enfin une chance de prouver sa théorie. "Si votre seule source de pouvoir révèle vos plus viles émotions, alors une seconde d’une nature plus apaisante devrais pouvoir équilibrer la balance. L’eau ?… Peut-être … ou bien la terre … oui, cela me semble être les solutions les plus efficaces, à vous de choisir celui qui vous semble le mieux vous convenir. Quant à votre boucle d'oreille elle serait, en quelques sortes, votre garde-fou en cas de problèmes."

Maîtriser un second élément ? Leoj n’y avait jamais vraiment songé, se trouvant déjà chanceux d’être apte à la magie. Cela lui sembla bancal comme solution au premier abord. Mais s’il s’agissait bien de la seule voix envisageable alors il ne pouvait faire autrement, sans quoi il ne pourrait utiliser sa magie sans craindre de sombrer une fois de plus. Et puis une nouvelle source de pouvoir ouvre de nouvelles portes, alors pourquoi hésiter ?

"D’accord, je suivrai votre conseil et j’apprendrai une de ces magie dès que j’en saurais davantage au sujet de ce que je cherche."

La mine de l’ecclésiastique s’assombrit alors. Il reprit en mains le petit carnet qu’il avait délaissé un peu plus tôt, en tourna quelques pages et soupira. "Je ne sais malheureusement que bien peu de choses au sujet de cette magie. Je n’ai put poursuivre mes recherches correctement après mon arrivée à Kendra Kâr. Il s’agirait là d’une très ancienne forme de magie qui aurait était créer par la main de l’homme. Elle n’est plus pratiquée depuis de nombreux siècles. Trop peu d’informations ont filtrées depuis lors et nul ouvrage ici présent n’en fait mention ouvertement. Aussi je ne peux vous indiquer quelle est sa nature ou ses effets. Néanmoins, au fil des années j’ai put trouver ça et là quelques bribes de textes y faisant vaguement allusion et les termes « pendants élémentaires » reviennent dans presque tous. Je ne sais rien de plus à ce propos, désolé."

Toute cette route pour si peu d’informations. Leoj désespéra l’espace d’une seconde et s’affala sur une chaise non loin. L’érudit interrompit bien vite ce flot de sombres pensées en faisant suivre ses excuses d’une faible lueur d’espoir.

"Dans cette ville, il existe une autre bibliothèque à laquelle je n’ai jamais eu accès. Elle appartient à une riche guilde de mages et n’a rien à envier à celle-ci. Si vous voulez mon avis, s’il existe des informations sur cette forme de magie il y a de fortes chances qu’elles se trouvent là-bas."

A ces mots, le mage se redressa d’un bond et empoigna le moine, sa voix témoignant de la vive émotion lui enserrant la poitrine. "Quelle est cette guilde ?"


Faculté de Magie

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Leoj / Fanatique / Humain (Wiehl)
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"Si on ne prend pas son destin en main, nul ne le fera à notre place."


Dernière édition par Leoj le Jeu 19 Mai 2011 16:47, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Mer 16 Mar 2011 20:30 
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Je me réveille avec un mal de tête comme-ci j’avais un énorme coup de masse derrière mon crâne. J’ai l’impression que les cloches d’une cathédrale sonnent à l’intérieur de mon corps et en rythme avec mon cœur. Je me redresse et passe mes mains contre mon visage pour le frotter afin de me réveiller complètement. Je me masse les tempes, ceci m’a été donné, conseillé même par un ancien de mon village pour faire passer une migraine. Je regarde autour de moi, je ne me rappelle pas de mettre endormi ici. J’essaie de me remémoré ce que j’ai vécu avant de m’endormir. J’étais sur un vaisseau volant avec différentes personnes de différentes races, nous avons été attaqués par un dragon. Nous nous sommes écrasés sur une île volante. J’ai discuté avec des voyageurs, un aubergiste, un étrange être bleu. Je me rappelle être monté me coucher et puis plus rien.

Je me relève, je suis dans un temple. Je suis dans le temple de Gaïa à Kendra kar. Qu’est-ce que je fais ici ? Je ne suis pas encore fou, du moins je le crois. Quand je regarde à mes côtés, je trouve l’épée et le bouclier que j’avais obtenu dans la taverne de l’île. Mais qu’est-ce que ce délire ? Que m’est-il arrivé ? La migraine est encore violente, je plonge mon visage dans ma main. J’en retombe sur mon postérieur. La seule chose qui n’a pas évolué, c’est que je suis resté un woran. Un prête s’approche de moi et pose une main sur mon épaule. J’entre-ouvre mes doigts pour regarder dans la direction de l’homme qui vient m’offrir son aide. Ses yeux sont d’un bleu glacial, son visage respire la confiance, ses cheveux sont d’un blanc neige. Je n’ai jamais vu quelque chose respirant autant la clarté et la pureté. Je suis sûr que si je pouvais voir son âme, elle m’éblouirait.

Je sens ses yeux sonder mon être. Je ne pouvais pas me cacher dans le moindre recoin de mon esprit pour y dissimuler mon passé sombre et assassin. J’ai l’impression d’être violé, non pas physiquement, mais mentalement. Je ne suis pas capable de me défendre contre ce genre d’agression. Je ne sais pas si on peut parler d’une attaque dans ce genre de cas, mais le malaise s’installe en moi. J’ai la sensation d’être mis à nu sur une place publique afin que les gens puissent me juger. Il me sourit simplement. J’écarquille les yeux surpris d’avoir le droit à un sourire. Pourquoi cette réaction envers moi ? Qu’a-t-il vu ? Je tremble comme une feuille devant un simple prêtre alors que je suis une armoire à moi tout seul. Je pourrais certainement le pourfendre, le déchirer d’un simple coup de patte et pourtant je suis terrifié comme un enfant face à un énorme chien. Puis il commence à me parler avec une voix calme, douce et comme venant d’un autre monde :

« Vous allez bien mon fils ? Vous vous êtes évanoui, il y a un bon moment. Je vous observe depuis une demi-journée. Je n’arrivais pas à savoir si vous étiez un vagabond qui avait cherché refuge, un mercenaire ou encore un assassin déguisé en novice pour tuer un de mes frères. Mais au final, vous n’êtes qu’une âme errante qui Gaïa a bien voulu sauver. Elle cherche à donner un sens à votre vie.

-Peut-être bien ; répondis-je en me relevant de toute ma stature.

-Si je vous le dis, ce que je ressens la protection de Gaïa en vous. Par contre, il y a quelque chose que je trouve assez étrange, c’est qu’il y a une parcelle au fond de vous qui appartient à Phaïtos. Une ombre noire plane sur une partie de votre âme. J’ai aussi perçu un morceau de vous qui a l’air refoulé ce que vous êtes.

-Qui est ce Phaïtos ? Je ne le connais pas. »

A ma question, le prêtre fut pris d’étonnement. J’ai dû dire quelque chose qui pourrait être étrange. Je ne suis pas encore habitué aux us et coutumes de ce monde. Tout est encore nouveau pour moi. J’espère juste que je n’ai rien dis de trop étrange, je décide de me reprendre en lui disant :

« Excusez-moi, je ne suis pas réellement de ce monde. Je viens de très loin, les mers et l’océan ne suffiraient certainement pas pouvoir imaginer le lieu d’où je viens. La terre que j’ai pu fouler, il y a quelques jours, était morte et stérile. Plus rien ne pouvait y pousser, la vie disparaissait progressivement.

-Mon fils, Phaïtos est le dieu du mal, il anime le cœur des monstres, des assassins,… Une part de votre âme lui appartient. Votre âme se retrouve quand même plus souvent dans la partie illuminé par Gaïa que dans l’ombre. Le mal s’est certainement insinué en vous quand vous marchiez dans ce lieu que vous parlez. Mais quel est le nom de votre pays ou ville d’origine ?

-Je vais de Manostrie mon père. J’étais devenu un monstre, je tuais, j’avais plongé dans l’alcool, j’étais bagarreur. J’ai été emprisonné par un être encore pire que moi. Son pouvoir s’est étendu sur les terres où je vivais aussi vite qu’un raz de marée. Comme les vagues gigantesques son pouvoir balayait la vie. Je suis resté de longues années à l’intérieur de geôles et un jour j’ai réussi à m’enfuir. Je me suis réveillé tout proche de Kendra Kar. Un pouvoir était né en moi. Celui de soigner et de sauver la vie. J’ai vu dans ce don, une rédemption, un espoir de racheter mes crimes. La déesse Gaïa comme vous l’appelez à bien voulue me donner une dernière chance. J’en suis heureux, je n’aurais jamais cru possible un tel pouvoir. Je vais offrir mon pouvoir à la justice, à la veuve et à l’orphelin. »

A peine mes mots terminés, des larmes perlèrent. La tristesse m’envahi le cœur, je ne sais pas comment j’ai pu devenir un tel monstre. Je pose ma main sur mon cœur comme si quelque chose venait le serrer jusqu’à une douleur extrême. Ma patte tentant de retirer cette main invisible. Malgré mon apparence, je me sens encore plus humain que jamais. Je ressens à nouveau la douleur, la tristesse et l’amour. L’amour que je ressens envers Zephreina, la seule personne qui m’a considéré comme j’étais au fond de moi et non comme ce que je montre.

Le prêtre pose sa main sur mon épaule en signe de compréhension, pas un seul mot ne sort de sa bouche. Par contre son regard parle à sa place. Il comprend ma douleur, il me pardonne et m’expie de mes fautes. Il me fait confiance, a-t-il raison ? Je ne sais pas. Un seul moment pourrait me faire rebasculer dans l’horreur, dans l’ignoble créature que j’ai été. Je pourrais à nouveau marcher sur des dalles de sang au lieu de marcher sur celle de lumière. Je marche sur un fil aussi fin que le moindre déséquilibre pourrait me faire choir dans un camp ou dans un autre. Quand je regarde mes mains qui ont été blanchi par le pouvoir de Gaïa, je me dis que je dois m’accrocher à cette rédemption. Que plus jamais une chance pareille ne me sera offerte.

Je me saisis du bouclier et l’épée qui sont miens, tout du moins je le crois. Je les ai obtenus dans mon rêve. Je ne suis pas encore familier avec ce qui se passe dans ce monde. Je regarde le prêtre pour enfin lui dire :

« Mon père, je suis là pour expier mes fautes et je ferais tout pour aider les plus démunis de Kendra Kar. Je vous souhaite une agréable journée mon père. »

Je me retire en faisant un simple geste de la tête. Je laisse derrière moi le temple de Gaïa afin de me jeter à bras ouverts dans la dure réalité de ce monde.

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Ven 18 Mar 2011 19:52 
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Encore une fois, mes yeux parcourent les pages du livres avec délectation, déchiffrant les fines lettres manuscrites, mais cette fois, j'avoue avoir un peu plus de mal à rester concentré et attentif. Je ne peux m'empêcher de regarder autour de moi régulièrement, dans la crainte qu'un prêtre ou une tout autre personne ayant assisté à la scène dans la bibliothèque ne me remarque. Instinctivement, j'accélère le rythme de ma lecture, cherchant rapidement les passages concernant le temps et ses habitants. Encore une fois, les renseignements sont vagues et apportent leur lot de questions qui viennent s'ajouter à la masses de celles n'ayant pas encore trouvé leurs réponses.

Un lieu où l'on peut profiter de la vie ? Soit, rien de bien original, mais alors pourquoi autant de mystères ? Et ce Culte de la Rose....Que vénèrent-ils ? Mon instinct me dit de tout de suite aller voir Dame Pulinn, de ne pas aller dans la seconde bibliothèque. Où sont les renseignements importants que personne ne doit lire ? Pour le moment, je n'ai trouvé que quelques bribes d'informations incertaines, qu'un ramassis de suppositions sur le temple et ses occupants,. Je veux de réponses, mais d'un autre côté, je serais sans aucun doute mort à l'heure qu'il est sans les Temple et je me dois de payer ma dette...Sans doute. Je ne sais pas, je ne sais plus, tout ça m'embrouille. Malgré moi, alors que je suis toujours indécis, mes pas me guident vers la grande bibliothèque de Kendra-Kâr, non loin du tempe de Gaïa. Je cache du mieux que je peux les deux ouvrages que j'ai subtilisés et je pousse les porte du bâtiment, prêt à répéter les même gestes et les mêmes paroles que dans le temple.

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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Sam 2 Avr 2011 19:51 
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Je suis dans le temple, les personnes circulent à leurs guises. Ils discutent avec des prêtres, ils font leurs prières, ils brûlent des cierges comme si ces lumières allaient expier leurs fautes. Un bruit de murmure se fait entendre, il y a tellement de personnes qu’un simple murmure devient vite aussi bruyant qu’une foule dans un amphithéâtre.

A chacun des pas que je fais, je peux voir que les gens s’écartent pour me laisser passer. J’ai l’impression d’être un pestiféré. L’avantage dans ma solitude et dans la crainte que j’inspire, c’est que l’on me laisse passer tranquillement. Des regards qui me transperceraient comme des dagues ou encore des flèches, se dirigent sur moi à chaque instant.

(Si l’envie m’en prenait, je pourrais tuer tout le monde en quelques battements de cœur. Je ne suis pas un monstre, juste un incompris.)

Je regarde dans toutes les directions à la recherche d’un prêtre qui pourrait m’aider. Il faut que le pouvoir de Gaïa traverse l’esprit maudit, qu’il le bannisse aux plus profonds des limbes. Je n’en peux plus de vivre avec cette envie de sang. J’en deviendrais fou ci-cela continu encore longtemps. J’entends cette âme tourmentée hurler tout au fond de moi. Elle disait, du sang, du sang du sang, DU SANG. A chaque minute, il prend un peu plus d’emprise sur moi, j’essaie de freiner au maximum son envie. Mais à un moment, je ne peux plus tenir le coup. Il prend le dessus, il puise dans mon énergie, ma vitalité. Si je ne me dépêche pas, il va bientôt falloir que je me remette à tuer, si je veux survivre.

Je m’empêche de poser une de mes mains sur un des pommeaux d’épées. Si je fais ceci, dans la seconde qui suit, je suis dans le meilleur des cas enchaîné par un quelconque sort et dans le pire, la garde viendra me tuer.

Je finis par trouver un prêtre. Je m’en approche et lui dis :

« Je vous prie de m’excuser mon père, j’ai à vous parler.


-Vous êtes dans la maison de Gaïa, je suis là pour vous aider mon fils. Peu importe votre race.

- je sais mon père, Gaïa m’a déjà sauvé la vie un bon nombre de fois. »

Je ressens un mensonge dans sa voix. Ma présence semble le déranger. Même si je suis dans un temple, je ne suis pas forcément le bienvenu. Il se force tout bêtement à m’accepter malgré ma différence, car il est un prêtre de la déesse bienfaitrice.

« – Mon père, ma cape est possédé par un être malfaisant. En échange d’une grande puissance, il me prélève ma vie si je ne le nourris pas de sang. Je ne supporte plus de vivre ainsi. Jusqu’à maintenant, j’ai évité les villes et je tuais des animaux afin d’étancher sa soif. Je ne veux pas vivre reclus de toute civilisation. »

Le prêtre me fait signe de le suivre, nous nous retirons dans une autre pièce. Elle est toute petite, une statue de Gaïa la voyageuse se trouve en son centre. La pièce est éclairée par la lumière extérieure à travers des vitraux. Chacun d’eux représente la déesse entrain de combattre les forces du mal. Sur certains vitraux, on peut voir des Shaakts au service de Phaïtos attaquer des villes qui sont sous la protection de Gaïa. Le prêtre referme la porte en partant. Que ce passe-t-il ? J’entends le bruit d’un verrou se fermant.

(Comment veulent-ils que l’on accepte mon peuple, si l’on voit ce genre de scène dans un temple. Et surtout si les prêtres réagissent comme ça, qu’il m’enferme.)

Je m’approche de la porte, je passe la main sur le bois afin de trouver une imperfection qui pourrait m’aider à l’ouvrir. Rien, même pas un nœud dans le bois. Je donne des petits coups avec la phalange de mon index pour essayer d’estimer l’épaisseur de la porte. Un bruit sourd se fait entendre. Je ne pourrais pas l’ouvrir facilement. Je pourrais toujours la défoncer avec un Rana Slash, mais est-ce que ceci serait bien intelligent de ma part. Non, si je fais quoique ce soit, je commencerais par m’attirer les foudres de Gaïa et je ferais penser que je suis hostile au temple.

Je piétine dans la pièce, je tourne et retourne autour de la statue. Plus je l’observe, plus je remarque de choses. Les vêtements sont tellement bien taillés que l’on pourrait croire qu’ils sont en mouvement et réel. La sphère qu’elle tient dans la main représente en fait les terres de yuimen. Je peux voir les montagnes de Mertar ou encore les duchés des montagnes. Puis je regarde ses yeux. Ils sont profonds, ils ont l’air vivant. Ils sont surréalistes, je deviens complètement fou. Ils me fixent, je ne me sens pas à l’aise. Je marche encore quelques instants dans la salle puis l’envie me prend de vouloir toucher la sphère. Je mets en contact ma main avec la pierre en fixant la statue dans ses organes visuels.

A cet instant précis, je sens une chaleur me parcourir. Puis des hurlements se font retentir. Je regarde dans toutes les directions, il n’y a personne. Les cris sont de plus en plus fort, il n’y a toujours personne. Je sens la cape se resserrer contre ma peau, des fils pénètrent ma peau. Les hurlements sont ceux de l’esprit maudit. C’est de pire en pire, je tombe à genoux, ma main reste collé à la sphère, je n’arrive pas à la retirer. Je regarde sur le sol, je vois du sang coulé, pas n’importe lequel, le mien. Je serre les dents afin de ne pas hurler.

Je commence à revoir tous les crimes que j’ai commis dans ma vie. Des formes aux visages de ces hommes ou ces femmes apparaissent. Je tourne la tête, les âmes de ces morts m’entourent, chacun a un regard de tueur. Il s’approche de plus en plus, leurs mains tendues vers moi. Je suis incapable de bouger, une main est bloquée par la sphère et l’autre ne veut pas bouger. Les ramifications de la cape ont pénétrés tout mon corps.

Tout s’arrête d’un coup, les âmes, ma main collée et les effets de la cape. La serrure vient de s’ouvrir, la porte s’ouvre d’un grand coup. Je tombe à la renverse, je me retourne pour voir ce qui pénètre dans la pièce. Un vieil homme habillé de blanc avec une grande barbe blanche, des cheveux grisonnants et des yeux d’un bleu glacial. Je me relève en m’appuyant sur la stèle de la statue. Mon armure est tachée de mon sang. Le vieil homme prend la parole :

« Que s’est-il passé ici ?

- Je suis désolé mon père. J’ai touché la statue de la déesse Gaïa et à cet instant ma cape a réagi. Elle est habitée par un monstre, un ancien shaakt qui a changé la couleur de sa cape grâce au sang de tous ceux qu’elle a tué. Je vous en prie, expédier son âme dans les limbes profonds du pays de Phaïtos. Je ne veux pas tuer, je veux vivre normalement, comme vous ou comme vos fidèles.

- Je vais vous aider, jeune shaakt. Si vous aviez été habité par l’esprit de Thimoros, vous auriez été tué par la statue de la déesse. Ecartez les bras et les jambes car je vois que ceci ne va pas être de tout repos.. »

Je ne réponds rien et m’exécute immédiatement. Il sort des chaines de petites cavités du mur. Il m’attache les bracelets aux poignets et aux chevilles. Si je ne lui faisais pas confiance, je croirais qu’il veut m’emprisonner. Il me retire mes armes, les pose dans un coin. Il m’explique qu’il préfère qu’elles soient loin pour éviter tous problèmes au cas où l’esprit prendrait le dessus sur moi. Puis il prend le temps de m’expliquer ce qui va se passer.

« Voilà, je vais apposer mes mains sur la cape. Le pouvoir de Gaïa qui se trouve en moi va vous traverser. Le but est que l’esprit qui habite votre habit soit complètement inondé de lumière. Le but est d’expier ses fautes et de lui accorder le pardon afin qu’il trouve le repos éternel. Cela risque d’être vraiment douloureux. L’âme va fouloir s’infiltrer en vous, pour se cacher au plus profond de vous, elle va chercher à se terrer pour survivre. La douleur que vous allez éprouver, ne sera pas comparable à tout ce que vous avez connu.

-[color#BF0000] Je suis prêt si cela peut me libérer, j’en durerais toutes les douleurs possibles.[/color] »

Le prêtre fait un signe de la tête pour dire qu’il était d’accord. Je serre les dents, je sens ses mains se poser contre moi. Il commence à prononcer des paroles qui me sont incompréhensibles. La pièce devient de plus en plus lumineuse, de l’énergie parcourt toute la pièce. La statue de la déesse commence à rayonner. La cape se rétracte sur ma peau et de nouveau des ramifications pénètrent mon corps. Mes muscles se contractent, mais les chaines m’empêchent de plier mes bras. Les hurlements de l’esprit résonnent à nouveau dans ma tête. Le douleur se repend en moi comme de l’alcool se faufilant par mon sang. Les incantations sont dites de plus en plus fort, tout devient trouble à mes yeux, je pousse des hurlements. Du moins, je crois, car ma bouche est ouverte, mais plus un autre son que les incantations et les cris de l’âme se font entendre.

Mes doigts se crispent ainsi que mon visage. Des tremblements me secouent le corps, des spasmes incontrôlables. Mes membres à se mouvoir tout seul, la cape prend le contrôle sur moi. Quand tout à coup, j’entends en éco un hurlement, non plutôt un cri, une protestation.

« Non, jamais tu prends le contrôle. Nous sommes trois et nous sommes bientôt le déchiré. »

Les voix de Jack et Michel prennent le dessus sur les hurlements de l’âme. Le prêtre relâche son attention pendant une petite seconde. La cape en a profité pour prendre encore plus le contrôle, mon corps ne répond plus à aucun des ordres de mon cerveau. Je lutte encore quelques instants puis je tombe dans une espèce de coma.

[i]((((Même si je tombe dans le coma, mon esprit reste toujours conscient. Je suis dans les confins de mon être. J’entends de bruits de combat. Quand j’avance, je vois Jack et Michel combattre ensemble contre un être, un autre Shaakt équipé d’une armure noire et d’une arme de l’hast. Il gère parfaitement son combat, il donne de la difficulté à mes doubles. Les trois personnes sont mutilées, quand je regarde l’emplacement des blessures de Jack ou de Michel. Je pose mes doigts sur mon corps et remarque à l’instant que leurs taillades et les miennes sont placés aux mêmes endroits. Ils sont moi et je suis eux. Mon destin et le leurs sont liés. Je dégaine moi aussi mes lames et me lance dans le combat.

Les coups pleuvent sur l’esprit. Il éprouve des difficultés maintenant pour se défendre. A trois contre un, le combat est complètement inégal. Sur quatre coups, il doit arriver à en bloquer trois. Mais chacun des coups qu’il prend et des plus meurtriers. Nous n’avons quasiment plus de blessures qui apparaissent sur nous. A un moment, je hurle :

« Que le pouvoir de Gaïa te transperce. »

Les paroles du prêtre arrive jusqu’à moi. Mes lames commencent à rayonner d’une lumière blanche pendant quelques instants. Puis la seconde d’après, la lueur devient noire en partie. Je ne comprends pas pourquoi, mais je repère une ouverture dans la défense de l’esprit. Je plante mes deux lames dans son corps en espérant qu’il disparaisse. ))))

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Trois êtres distincts pour une seule âme et une destinée


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 Sujet du message: Re: Temple de Gaïa
MessagePosté: Dim 3 Avr 2011 01:16 
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Messages: 13066
Jets de dés pour Diao


Jets de dés: Réussite.

Aussitôt tes lames plantées dans son corps, l'esprit s'effondre en lâchant le plus terrible cri que tu aies entendu de ta vie.

Et puis, les paroles du prêtre te semblent plus fortes et te parviennent plus facilement, tu es sortie de ton coma. Après s'être assuré que l'esprit malfaisant n'était plus présent, il retira ses mains, puis t'enleva tes liens.

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À votre service, pour le plaisir de rp !


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