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 Sujet du message: Milice Kendrâne
MessagePosté: Dim 26 Oct 2008 20:10 
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Milice Kendrâne


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Emblème de la ville et de la milice aux couleurs du roi


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Bâtiment principal, au sud


Les gradé(e)s enrôlent les aventuriers ! Ils sont devant les bâtiments de la milice ou dans leurs bureaux. Vous les trouverez facilement dans leurs uniformes spéciaux, ou serez conduit à eux par des recrues.

Présentation : Elle a son siège à Kendra Kâr, dans deux bâtiments distincts car la ville et son territoire, très vastes, ont besoin de plus de miliciens encore que dans les autres villes. Le bâtiment principal de la milice se trouve près du port. C'est une grande bâtisse reconstruite après avoir été ravagée. Le second se trouve à l'entrée nord.

La milice de Kendra Kâr étend son action aux régions entourant Shory et Bouhen où se trouvent des bâtiments annexes. On trouve aussi des miliciens Kendrans dans les Duchés des Montagnes, mais en bien moins grande quantité. Ces hommes de la cité blanche n'aiment pas du tout les Shaakts, les Orques et les Gobelins, ni les fanatiques. Il leur est toujours possible de postuler, mais il ne faut pas s'attendre à être bien considéré par les Kendrans. Cette milice s'occupe d'absolument tout, de l'aide à la personne aux raids et grandes expéditions militaires en passant par l'espionnage et la surveillance.

Au sous-sol des deux bâtiments se trouvent également les cachots, où sont envoyés les malfrats.

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Comment s'engager ?

En jeu, vous devez contacter un milicien gradé qui vous inscrira sur une liste secrète. Il vous fournira si besoin du matériel (cf point IV /) aux couleurs de la ville et si possible un premier ordre de mission. La réponse du milicien sera faite par un GM !

HRP: N'OUBLIEZ PAS de demandez dans le SOS GM qu'un GM s'occupant de la milice s'occupe de votre inscription

Comment faire sa mission ?

Une mission vous sera envoyée sur votre fiche de milice et elle se remplit par rp. Ca sera donc à vous de la gérer, en imaginant des péripéties et des aventures mouvementées, des rebondissements et surprises, avec combat si possible. Plus la mission sera complexe, meilleures seront vos récompenses !

Rappel : Les règles de milices

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 Sujet du message: Re: La milice de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 18 Déc 2008 04:38 
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Rosie regarda le Liykor sombrer dans un sommeil profond tandis que la patte qu’il venait de poser sur elle glissait doucement pour le rejoindre sur le sol. Elle se perdit un instant dans la contemplation de l’homme-loup, surprise de voir pour la première fois ses traits aussi détendus. Cela lui donnait un air plus tendre et beaucoup moins stoïque qu’à l’habitude. La jeune fille détacha doucement ses yeux du milicien endormi pour constater que le médecin avait réclamé de l’aide. Apparemment, ils avaient l’intention de transporter Larc ailleurs, ce qui était tout à fait normal. Il était peu recommandable de laisser choir là un Liykor blessé susceptible de faire peur aux passants. Ils se mirent à plusieurs pour le soulever. Rosie surveilla leurs manœuvres d’un œil attentif, s’inquiétant du bien-être de l’homme loup.

(Où est-ce qu’ils l’emmènent? )

Comme si elle avait entendu les pensées de la jeune fille, une elfe blanche s’approcha d’elle avec un sourire qui se voulait des plus rassurants et lui tapota doucement l’épaule.

« Ne t’inquiète pas pour lui, on ne fait que le transporter dans un lieu un peu plus confortable. On s’occupe de lui.»

La semi-elfe ne répondit pas, se contentant de regarder les hommes qui s’affairaient autour de Larc. Elle était triste de le voir dans cet état, lui qui avait tant de fierté. Il aurait détesté apprendre qu’on l’ait transporté ainsi. La jeune fille détourna les yeux de Larc pour les plonger dans ceux de l’elfe au teint clair.

« Et c’est où ce lieu un peu plus confortable? »

Non pas qu’elle ne faisait pas confiance aux miliciens, elle ne doutait pas de leurs capacités, mais elle voulait savoir. Même s’il n’y avait rien à craindre, elle aimait se sentir rassurée.

« On l’emmène à peu près au même endroit que toi.»

Rosie fronça légèrement les sourcils. Elle ne comprenait pas pourquoi elle devait aller là.

« M..Moi ? »

« Il faut s’occuper de toi maintenant. Regarde l’état de ta jambe. C’est surprenant que tu tiennes encore debout!»

Rosie baissa les yeux pour constater qu’effectivement sa jambe gauche était dans un sale état. Son mollet tremblant était complètement rouge, taché par le sang qui s’écoulait de ses nombreuses coupures faites à son genou, ainsi qu’à sa cuisse. Les gobelins avaient pris un malin plaisir à la taillader.

«Aller viens.»

L’elfe l’entraîna dans un long corridor puis dans une chambre. Rosie retira ses bottes ainsi que sa cape et ses armes à la demande de la guérisseuse question de lui faciliter la tâche. Elle la laissa examiner et nettoyer ses plaies. De toute façon que pouvait-elle faire d’autre?

Rosie ouvrit doucement les yeux. L’obscurité régnait dans la pièce à un tel point que la jeune fille n’en voyait même pas le bout de son nez. Elle était étendue sur le sol dur et poussiéreux, joue contre terre. Elle aurait voulu se lever, mais son corps ne lui obéissait plus et demeurait immobile. Un liquide chaud émanait de son front et traversait son visage en de minces filets.

(Du sang… mon sang.)

Encore une fois, elle tenta de se redresser mais ses muscles ne répondaient toujours pas. C’est alors que des cris retentirent à l’extérieur. Du même coup, un des murs de la pièce se tapissa de flammes éclatantes en moins de temps qu’il ne le fallut pour le dire. Malgré la panique qui consumait son corps, Rosie ne parvint toujours pas à bouger. C’est alors qu’une ombre apparut dans l’entrebâillement de la porte. Un elfe aux cheveux sombres entra précipitamment dans la pièce et s’empara du corps inerte de la jeune fille. Elle aurait voulu demander le nom de son sauveur mais aucun son ne traversait la frontière de ses lèvres. Le couloir qu’ils traversèrent était dévoré de toute part par le feu rugissant. Les murs menaçaient de s’écrouler à tout moment.

« Ne t’inquiète pas Rosie, je vais te sortir de la.»

La voix de l’homme était empreinte d’inquiétude, mais aussi de colère. Des larmes roulaient sur ses joues blanches. La jeune fille se sentit impuissante devant cette scène. Elle aurait voulu juste lui glisser une parole réconfortante. Le décor changea alors brusquement pour laisser place à une forêt de conifères. L’elfe aux cheveux noirs la tenait toujours contre lui, accroupi derrière des buissons et observait quelque chose. Enfin, Rosie parvint à bouger un tant soit peu. Elle réussi à tourner la tête pour voir ce que l’homme observait avec un regard aussi acide. Non loin de là, une chaumière brûlait sous les hurlements de monstres poilus, visiblement heureux du sort funeste de la maison. La semi-elfe tendit une main faible et agrippa le collet de l’elfe. Celui-ci sursauta et posa les yeux sur elle.

« Enfin tu reprends conscience.»

(Quoi? Mais j’étais réveillée, j’étais là!)

Elle tenta de lui dire qu’elle n’avait jamais perdu connaissance mais elle ne parvint qu’à faire sortir des sons inintelligibles. Il l’a couva d’un regard tendre, la serra encore plus fort et lui dit d’une voix qui se voulait assurée :


« Ne t’inquiète pas. Papa te protège. »

« Pa..papa ? »

À peine eut-elle le temps de laisser sortir ce mot que les ténèbres l’envahirent. Elle se sentit tomber dans un gouffre sombre, froid et éternellement profond.

Le cœur battant, Rosie ouvrit finalement les yeux, couverte de sueur froide. Jamais elle n’avait fait un rêve aussi réel. Elle essaya de se redresser sur ses coudes mais dès qu’elle tenta un seul mouvement, sa tête se mit à tourner horriblement. Elle se contenta alors de rester étendue un instant à contempler le plafond le temps que ça passe, réfléchissant à son rêve. Cet elfe qu’elle avait vu, elle savait désormais de qui il s’agissait. Elle en était sûre et c’est justement ça qui lui crevait le cœur. La jeune fille retint les larmes qui lui montaient aux yeux. Elle ignorait ce qu’il était advenu de lui et il était impossible de le savoir sans ses souvenirs. Elle se sentait si impuissante face à son amnésie qui ne faisait que gruger jour après jour ses espoirs. L’adolescente ignorait comment faire pour retrouver sa précieuse mémoire. La vieille femme qu’elle avait rencontrée semblait effectivement en mesure de l’aider, mais la jeune fille ne lui faisait pas confiance. Qui sait quel pouvoir cette sorcière étrange pouvait bien posséder et quel mensonge pouvait-elle bien inventer?

L’apprentie milicienne serra les poings avec comme seul désir de frapper quelqu’un ou de mordre dans quelque chose, juste pour évacuer cette soudaine colère qui grandissait en elle. Cette frustration qui l’envahissait à chaque fois qu’elle réalisait qu’elle n’arrivait jamais à avancer dans sa quête de souvenirs. Pourquoi était-elle incapable d’entreprendre quelque chose? Pourquoi rejetait-elle toujours l’idée de sortir de la cité blanche pour partir trouver de l’aide ailleurs? Au fond d’elle, elle savait très bien que ce n’était pas dans Kendra Kâr qu’elle avait vécu et elle savait que ce n’est pas là qu’elle trouverait les réponses, malgré le fait qu’une vieille femme semble détenir la solution.

C’est alors qu’elle sentit naître une douleur nouvelle dans sa paume. Elle ne s’était pas rendue compte qu’elle tenait quelque chose au creux de sa main et qu’elle était en train de s’entailler la peau en serrant cet objet avec autant de force. Entraîner par sa curiosité, elle s’assit péniblement dans le lit, la tête un peu moins lourde, tout en se frottant les yeux pour essayer d’y voir un peu plus clair. Autour d’elle, la chambre n’avait pas changé depuis qu’elle l’avait laissé juste avant de sombrer dans un sommeil profond. Les murs étaient toujours aussi blancs, ce qui s’avérait être aussi le cas pour tous les objets qui figuraient dans la pièce. Seules ses affaires, posées sur la table juste à côté du lit, donnaient un peu de couleur à l’endroit, en particulier la cape rouge qui flamboyait. Justement, Rosie sourit à la vue de cet héritage auquel elle tenait tant, puis posa doucement les yeux sur sa main qu’elle ouvrit lentement pour y découvrir une dent. Elle devait atteindre trois centimètres si ce n’était pas plus. Un mauvais pressentiment l’envahit soudainement lorsqu’elle devina le propriétaire de la molaire. Elle se leva aussi rapidement que son genou lui permettait, pour se diriger vers la sortie de la chambre. Elle devait en être sûr. Ses doigts eurent à peine le temps de toucher la poignée de la porte que celle-ci s’ouvrit. L’elfe qui se trouvait de l’autre côté dévisagea la jeune fille.

« Tu vas où comme ça ? »

Le ton qu’elle avait pris était direct et sévère. Rosie avala sa salive.

« Je voulais juste voir Larc.

- C’est inutile, il est parti. »

La semi-elfe continua de fixer la femme tout en serrant un peu plus fort la dent de Liykor, puis finit par baisser les yeux.

(C’est bien ce que je croyais.)

La guérisseuse lui fit signe de regagner le lit, ce que Rosie fit sans broncher. Elle s’assit, laissant l’elfe examiner sa jambe, pendant qu’elle continuait de contempler l’impressionnante molaire posée dans le creux de sa main. Elle ne put empêcher un petit sourire en coin. Elle se sentait fière d’avoir combattu aux cotés d’un aussi grand guerrier. Son seul regret était qu’elle aurait voulu lui dire merci avant qu’il ne parte. Juste Merci.

(Je suis sûr qu’on se reverra Larc et ce jour là, tu pourras être fier de ce que je serai devenu, un peu grâce à toi.)

« C’est presque guéri, les plaies commencent déjà à se refermer. Un simple bandage suffira. Juste pour éviter de rouvrir les blessures. »

Rosie hocha rêveusement la tête, elle continuait de fixer la molaire. C’est alors que son regard fut attiré par le pan de sa robe qu’elle avait déchiré dernièrement d’où un long fil pendait. La jeune fille le saisit et tira dessus en faisant bien attention pour ne pas arracher un autre bout de sa robe déjà assez amochée comme cela. D’une main elle tenait le long bout de ficelle improvisée et de l’autre la dent de Larc. Pendant que l’elfe lui bandait soigneusement la jambe, Rosie attacha solidement le présent du fil blanc puis se l’accrocha au cou. Là où il était, il serait en toute sécurité à condition que le fil tienne le coup.

« Et voilà! C’est fait. Tu peux partir maintenant, mais avant prends ça.»

La guérisseuse lui tendit une trousse de premier soin très rudimentaire mais ô combien pratique.

« Au cas où. C’est toujours utile.»

Rosie hocha la tête et pris le présent de bonne grâce.

« Merci beaucoup. Merci pour tout. »

L’elfe blanche lui ébouriffa les cheveux et lui jeta un dernier sourire avant de quitter la pièce d’une démarche toujours aussi élégante. L’adolescente attendit qu’elle eut refermé la porte avant de ramasser ses affaires. Elle prit délicatement la cape rouge si précieuse à ses yeux et la posa sur ses épaules lentement. Elle s’assit sur le lit et sortit sa lanterne aux fées.

« Vous êtes très jolies vous le savez ça ? »

Soudain son regard fut attiré par un bout de papier qui reposait sur le meuble. Étonnée, elle s’en saisit pour découvrir une écriture grossière et carrée.

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Pendant qu’elle lisait ces mots, des larmes s’échappèrent de ses yeux lui brouillant la vue. Elle ne voulait pas pleurer. Elle n’était plus une petite fille, mais cette dernière marque laissée par Larc la touchait beaucoup. Elle sortit un deuxième bout de papier de ses poches, celui que Jakadi lui avait laissé avant de partir lui aussi. S’en était trop, la semi-elfe éclata en un sanglot silencieux. Elle se rendit compte qu’elle n’avait jamais pu dire au revoir à qui que ce soit. Ni ses parents, ni Jakadi, ni Larc. Même Vrank était parti si précipitamment qu’elle n’avait même pas eu le temps de poser un mot. Elle fourra les bouts de parchemin dans ses affaires et essuya ses yeux rougis.


( C’est absurde de pleurer pour ça. Tu savais Rosie qu’ils partiraient tous un jour ou l’autre. Tu ne cessais de te le répéter. Alors pourquoi tu réagis comme ça hein ? )

De doux petits sons cristallins parvinrent alors à son oreille. La jeune fille sourit et s’empara de nouveau de la petite lanterne. Les fées chantaient d’une langue inconnue mais tellement agréable. Rosie les gratifia d’un sourire.

« Oui c’est vrai que je vous ai encore. Je ne suis pas complètement seule.»

L’adolescente se releva et sortit de la pièce sans même jeter un dernier coup d’œil.

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Rosie Skufita
Une Coureuse des plaines semi-elfique accompagnée par l'ours Mérové
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Lvl 12


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 Sujet du message: Re: La milice de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 29 Mar 2009 21:42 
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Le sergent t’écoute avec attention puis lorsque tu as fini, il te dévisage littéralement, essayant de discerner sur les traits de ton visage les traces d’un fieffé mensonge. Manque de pot, il n’a pas l’habitude de lire les pensées des Humorans sur leur visage et se garde donc de tout commentaire sur ce que tu viens de lui dire, ne sachant pas vraiment s’il s’agissait là de la vérité ou bien plutôt d’une histoire inventée pour le mettre dans ta poche.

« Bien… Bien, que dire de tout ça si ce n’est que pour commencer, j’apprécie l’humilité dont vous témoignez et le respect que vous faite preuve à mon égare. J’aime ça… ouai, ça me plait… »

Il regarde un bref instant les autres gens derrières comme pour essayer de juger à vu de nez s’il n’y aurait pas de meilleur individu à recruter que cet Humoran qu’il a sous les yeux pour la tâche qu’il doit confier, et finit par se résigner, et à parler…

« C’est donc d’accord, au fond de la salle, demandez votre équipement de milice au soldat qui s’occupe de l’armurerie mais ne vous attendez pas à avoir du gros matos. Vous êtes en… période d’essai, si je puis m’exprimer ainsi ! A vous de faire vos preuves. »

Il se frotte quelque peu les mains et sortant le parchemin qu’il tient sous son aisselle, il se met à le dérouler avant de lire de façon quelque peu hésitante…

« Alors voilà : Nianiania… oui donc voilà, c’est là ! C’est un marchand bah… du marché, qui dit que ‘Je suis dans l’obligation de faire appel aux services de vos braves hommes pour un problème existentiel concernant ma marchandise. Après m’être fait livrer la dernière fois une soi-disant cinquantaine de potions magiques, j’ai voulu faire étalage de ces produits seulement il se trouvait qu’il en manquait six. J’aimerai que justice soit faite et qu’on condamne ce truand nommé Albedo Bretor en qui je croyais pouvoir avoir confiance ! Je compte sur vous pour que cette histoire ne s’ébruite pas trop’, qu’il ajoute. Je trouve ça un peu étrange, personnellement, alors gardez le également à l’œil, celui-ci. Il signe Mr. Fred Direk. Dans tout les cas, moi, ce que je vous demande, c’est de découvrir la vérité et de me rapporter le ou les coupables de cette drôle d’histoire de disparition de potions ou au moins des preuves si vous avez peur de vous y frotter de trop près… »

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 Sujet du message: Re: La milice de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 14 Juin 2009 15:12 
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Dans les rues de Kendra Kâr, la foule se déverse, coule sur les pavés de pierre en une trombe compacte et humaine, pleine de bruits, pleine de cris. C’est une marée de chair, dont l’écume se tisse d’étoffes colorées, bariolées même ! Des ancres bien particulières sous la forme d’étals ou de marchés touchent le fond, leurs capitaines hurlent et s’égosillent pour émouvoir le chaland !

Dans les rues de Kendra Kâr, multitudes et myriades s’éparpillent, roulent sur le sol comme un… jeu de billes ? Sphères de teinte ternie, déambulant sans but ni raison sur le dallage escarpé… que les joueurs avisés amusent de pichenettes à leur seul gré… Billes que l’œil le plus aiguisé ne saurait distinguer.

Quelle poésie, ce lyrisme enivrant que tu transpires, Stein, me met la larme à l’œil ! Car telles sont là tes pensées, dérivant dans le trouble océan de ton esprit, où nombreuses se fracassent vagues de noires colères et de silencieuses mélancolies, toutes aussi violentes et déferlantes, les unes que les autres !


Le cerveau en cet état d’ébullition tumultueuse dont l’ouragan ne trouvait reflet contre le masque lui composant un visage, Steiner D’Expellion, l’épée claquant à son côté, se frayait un chemin au travers de l’afflux matinal de la population.
N’était-il pas beau ? N’était-il pas fier ? Chevelure courte au vent et tête coiffée de sa seule superbe ? Fringuant comme le seigneur le plus exquis dans cette tunique blanche immaculée aux broderies couleur de nuit ? Arrêtez-vous sur ces broderies, paysans, péquenots et miséreux que vous êtes ! Croyez-vous que de la dentelle puisse broder les vêtements de Stein le magnifique ? Que nenni ! C’est de l’hermine, plus douce que le plumage soyeux du caneton nouveau-né et suffisamment précieuse pour racheter la toiture vulgaire de vos maisons de bouseux !

Bavez donc d’envie alors qu’il parade auprès de vous, car quand bien même est-il d’une incompétence rare lorsqu’on en vient à sa profession, il pourrait goûter du luxe le plus détonnant qui soit en abandonnant son métier et en vivant aux crochets de papa !


Le regard aussi vide d’expression qu’une poupée de porcelaine, ou peut-être peut-il être simplement décrit comme morne, Stein quitta les ruelles bondées pour l’imposant office de la milice de Kendra Kâr, respectable géant de pierre blanche –peut-être de marbre ?- dont il se précipitait dans la gueule béante. Les gardes en faction saluèrent le jeune homme d’un sec mouvement de la tête, pas plus, il ne méritait pas que l’on gâche de sa salive après tout, cependant… leurs yeux fureteurs s’égarèrent sur son poignet gauche, luisant de curiosité malsaine et déplacée… Etait-il encore blessé ? Devaient-ils se demander… Deux semaines pour récupérer d’un tel combat, quel héros !

Bien évidemment, bien évidemment… quittant l’épaisse chaleur du soleil au profit de l’ombre rafraîchissante des Quartiers de la milice, Stein éclata d’un petit sec, aussi acide et corrosif que tout le poison que véhiculait son cerveau. Le couloir, brillant de sobriété, défilait sous les pas du jeune homme alors que son regard guettait la plaque de cuivre singulière qui marquait la porte au bois marbré qu’il recherchait.
Il croisa une recrue qui trottinait en sa direction, les jambes vives, à laquelle il prêta rapidement attention. Un gamin, blond, au visage poupin qui portait encore les traces indélébiles de la jeunesse rêveuse et chimérique. Des yeux bleus qui étincelaient d’espérance et des taches de rousseur qui évoquaient les problèmes d’une peau peu résistante au soleil. Un brave Kendran comme on en faisait plus ! Un espoir pour le royaume ! Amen, sanctifions Gaïa es lumina et patatra…
Stein s’immobilisa, renifla devant la plaque de cuivre gravée du grade et du nom de son propriétaire, et frappa trois coups secs du poing gauche.

Le milicien n’eut pas à attendre longtemps. Le sergent Avan, phénomène de rigueur, s’imposait à lui-même la discipline qu’il exigeait d’autrui. Même les types comme lui avaient des qualités… sa voix grave aux sonorités chantantes traversa rapidement le pan boisé.
« Entrez. »

Ce que Steiner fit sans marquer une seule hésitation.

Le bureau du sergent Avan était ce que l’on pouvait appeler un modèle d’ordre et de propreté. L’éclat du plancher de ce type ferait baver d’envie les petites grosses ménagères de Kendra Kâr, celles ayant passé la quarantaine et commençant à s’empâter. Que dire ? Ca brille, quel lustre ! Aussi étourdissant que celui de la cotte de maille dont était flanqué le brave homme. Dépassant de peu la trentaine, il n’était pas trop tard pour lui suggérer de changer de métier…

Le sergent était assis à son impeccable bureau, son menton –rasé de frais- reposant dans son poing gauche. A l’autre main, il tenait une liasse de rapports qu’il devait parcourir avant cette visite impromptue, faute de pouvoir se laisser égarer dans sa paperasse, il releva vers Stein son regard vert pétillant.

Il y en avait des choses à lire dans ces yeux là ! Honnêteté, bravoure, contrariété, la recette miracle.

« Monsieur, la recrue Steiner D’Expellion vous salue. » Déclama le jeune homme d’un ton solennel. Le sergent adorait son ton solennel.

« Remis de mes blessures, je viens reprendre mes fonctions. »

La réponse ? Le son du papier qui bruisse, rapidement feuilleté par une main rude. Armé de son incroyable patience, la recrue conserva son impeccable garde-à-vous. « Recrue »… ce mot se gonflait d’ironique amertume entre ses lèvres. En service depuis si longtemps et aucune promotion… mieux encore, preuve incontestable du talent de sieur D’Expellion : aucun succès en mission.

Grandiose.

Sous son masque de marbre, ce vil faquin de milicien souriait allègrement de sa propre incompétence. Ho ho ho.

« Rompez. » Premières paroles du sergent, même pas dites d’un ton trop sec. Il avait pourtant l’air d’avoir trouvé le document concernant son visiteur… sa seule lecture avait de quoi faire rougir d’indignation, grimacer de frustration, ordonner l’excommunication à un vieux soldat comprimé dans son uniforme comme celui-ci… mais sur le coup, Avan semblait le prendre calmement. Il devait être de bonne humeur, hé !

Le sergent se leva, se dégageant de sa chaise avec une souplesse presque féline et rappela à son subordonné à quel point cet aguerri homme d’arme filiforme était grand. Le gaillard, haut de plus d’une toise et d’un pied, lui filait toujours un début de torticolis. Avan se rapprocha, le rapport de sa mission précédente au poing.

« Il y a deux semaines, lut-il à haute voix, et quelle voix de stentor ! vous avez, sous mon ordre direct, investigué dans les quartiers commerçants afin de lever le voile sur les vols et saccages que subissaient le magasin de monsieur Kermin. »

Grossièrement : un barbon bigleux qui tenait une épicerie.

« Grâce au témoignage du voisinage et à celui du propriétaire, vous avez identifié la marchandise ciblée ainsi que le mode opératoire du brigand et vous êtes posé en embuscade afin de procéder à l’arrestation. »

Attention, Stein mène l’enquête ! Recrue, toujours sur la brèche !

L’expression tant estampillée d’indifférence que celle de son subordonné, le sergent poursuivait sa lecture.

« Vous avez débusqué un gobelin, légèrement armé d’un poignard, à qui vous avez donné la chasse une fois débusqué. »

Ni l’un, ni l’autre ne bronche. L’histoire atteint son pic excitatif, la tension est à son comble. La suite se présage épique.

« Mal nourri et épuisé, la mâchoire du sergent se crispa, vous l’avez combattu de brefs instants puis désarmé. Vous avez alors tenté de lui passer les fers… et avez échoué…
Un gobelin malingre armé d’un couteau !
»
La voix vibrante de colère et le regard furibond titillèrent vaguement l’imagination de Steiner.

Un couteau ? Non, il avait aussi des dents, sergent. Vous oubliez trop souvent les dents. Une sacrée paire de canines, et même –frisson d’horreur- des molaires cariées…!

« Vous avez mentionné avoir eu… je cite : le poignet gauche férocement laminé par les crocs d’une créature exsangue et avide dont la morsure se trouvait très probablement toxique. Diablement marqué dans ma chair, je n’ai eu d’autre choix que de tourner talons pour trouver du secours. »

…et il savait diantrement bien s’en servir !

« Ce qui nous a conduit à… deux semaines de convalescence… Phaïtos vous pince le derrière, Steiner ! Est-ce que c’est une plaisanterie !? »

« Non monsieur ! » Répondit du tac-au-tac le milicien, rigide et au summum de la formalité. Toujours aucune trace sur son visage, la bataille étant perdue d’avance, les émotions avaient déserté.

« Être milicien, c’était bien votre décision, non ? Fulmina le sergent. Dans tout autre cas, pourquoi avoir refusé tout autre poste et assignation ? Il hurlait fort, le bougre. Quelle option croyez-vous qu’il me reste avec des résultats pareils ? On se demande depuis trop longtemps pourquoi je ne vous ai pas encore mis à la porte ! »

Ah, là, il fallait répondre dans l’ordre.
« Oui, monsieur ! Je suis ferme dans mes aspirations, monsieur ! Je l’ignore, monsieur ! Je suis navré d’être source de déception, monsieur ! »

Un imposant soupir quitta les lèvres du sergent. Son regard émeraude se figea sur son subordonné, deux yeux acérés, sagaces et suffisamment pénétrants pour écailler cette carapace vide qu’il portait en permanence en guise de visage. Steiner cilla et refusa d’affronter un tel regard. Le sergent était brûlant de détermination… avec une énergie incroyable il se détourna et pilonna sa table du poing pour en extirper un document chiffonné. Pauvre papier.

« J’ai une mission pour vous, recrue. » Tonna Avan. Et là, ça allait barder.

_________________
Steiner D'Expellion, sur le vif et plein de morgue.
Les satires de Stein sont toutes classifiées dans son Apologie, disponible sous sa fiche de personnage. Si le cœur vous en dit...?


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 Sujet du message: Re: La milice de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 14 Juin 2009 19:15 
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Localisation: Entre le voile de la réalité et votre vie, prête à corriger vos erreurs...
Le regard torve, l’instructeur laisse sa phrase quelques secondes suspens avant de reprendre avec une voix toute militaire :

« Une jeune femme hystérique est venue demander notre aide ce matin, et …hum …. Elle nous a demandé de lui fournir une escorte pour aller dans la forêt demain. Elle aurait peur de se faire agresser par un des seigneurs du comté des environs parce qu’elle aurait rejetée ses avances… Enfin bref, on est tous sceptique sur ce sujet là parce qu’elle a essayé de charmer un portier en sortant. Je te laisse le soin d’apprécier la véracité des faits et des paroles de cette …. Comment déjà ? Ah oui, Mme Desgour ! Elle a aussi ajouté qu’on pouvait envoyer quelqu’un dès aujourd’hui et qu’elle s’en occuperait…. Voilà, tu sais tout, tu n’as plus qu’à aller t’équiper et accomplir ta mission. J’espère qu’elle sera à ta portée cette fois. Bonne chance et à demain ! »

Il claque des talons dans un salut militaire et un dernier regard avant de se replonger dans ses dossiers qui semblent eux plus important que la mission que l’on t’a confiée. Ce serait sans doute l’occasion rêvée de faire tes preuves…

_________________
Quatrinette pour les intimes, n'hésitez pas à poser des questions, je suis là pour y répondre ;)
Merci à Itsvara
Et surtout, bon jeu à tous !


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 Sujet du message: Re: La milice de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 14 Juin 2009 22:56 
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A cet instant, tous (en l’occurrence le sergent) purent lire sur le visage de la recrue Steiner D’Expellion son inébranlable détermination. Cette volonté qui le poussait, ardente et terrible, à combattre ce tiraillement facial lui gagnant la joue gauche. Non... ! Il ne devait pas céder ! Ses zygomatiques n’auraient pas le dernier mot, par la Grâce, il lui fallait résister !

Comme mu par une envie tant soudaine que pressante, le jeune homme se détourna.
« Bien monsieur, lâcha le milicien mis au supplice, je vais maintenant me retirer. »

Mince, ses jambes tremblaient ! Le guerrier porta rapidement le poing à son visage afin de contenir le rictus hilare qui agitait ses lèvres. Stein quitta l’office de son supérieur aussi vite que possible pour laisser mourir son alacrité dans le couloir, heureusement vide.

Gaïa lui en soit témoin, qu’est-ce que c’était que cette mission ? Au nom de quoi devait-il jouer les gardes misères ? La milice en était-elle réduite à cela ? Lui coller dans les pattes une pouilleuse trop prodigue de ses appâts !

Le sol défilant sous ses pas et le regard assombri par la colère, Steiner frappa violement du poing contre le mur. Les phalanges rosies par la douleur, le jeune homme cracha sur le tapis avant de reprendre sa route vers la salle d’arme du bâtiment.

S’être si légèrement défoulé ne lui avait malheureusement pas épuré l’esprit. De qui se moquait-on... l’envoyer frayer avec une mégère ! Avan lui-même le pensait-il donc si... si... inutile... ?
Certes... comment pourrait-il en être autrement, il avait toujours échoué jusqu’ici ! Toujours pour des raisons si triviales ! Mais par le feu, il n’était pas là de son plein gré ! Tssk... ces imbéciles, puissent-ils tous attraper des arpions...

Face à la réserve, Stein souffla un grand coup, se débarrassant du relief émotionnel lui salissant le visage, expirant colère et frustration pour paraître de marbre. A quoi bon se laisser aller ainsi ? Massant son poing meurtri, le milicien poussa de l’épaule la porte et s’engouffra dans la salle d’arme.

« Eyh, si ce n’est pas Steiner ! » Persifla un petit homme rabougri nonchalamment ramassé sur sa chaise.

« C’est. » Répartit sobrement le guerrier, jetant à peine un regard au gardien barbichu pour se diriger vers l’armoire contenant son uniforme.

« Remis de tes blessures ? Ca faisait un moment qu’on t’avait plus vu dans l’coin ! Y’a Hezam qui s’demandait si t’avais pas clamsé, té-hé-hé ! »

Ho ho ho. Cet humour délicat et cette odeur de bière rance.
Non, Harold le gardien ne lui avait pas manqué. Passant de peu la quarantaine, pratiquement chauve et entretenant impeccable une longue barbe poivre et sel, ce milicien prenait en quelque sorte la poussière avec le reste de l’équipement des recrues. On tâchait toutefois de le mettre au placard quand se pointaient de nouvelles têtes, histoire de ne pas effrayer le chaland. Logique, ce sac à bière avait un air sur le visage qui vous tournait la tête, difficile à décrire, juste comme si il avait l’air trop heureux de vivre... Méditez là-dessus.

Stein se fendit tout de même d’une réponse du même acabit.
« Té-hé-hé, aussi. »

Et pendant ce temps, monsieur le milicien enfilait ledit uniforme. Cotte de mailles graisseuse et trop grande, bouclier blasonné pour avoir l’air chic dans les quartiers louches, des bottes poisseuses qui vous trempent les orteils et dans son pantalon de cuir, chance : des miettes de biscuit. Miam. Son préféré venait après : le tabard-sent-la-sueur-du-type-précédent, aux couleurs du roi s’il vous plait !

Quel honneur ! Il en mouillait ses chausses de plaisir.

« Pffft... » Les joies de la recrue, les siennes donc, et ce encore pour un petit moment. Un sourire las sur les lèvres, Stein vida doucement ses poches.

« Toujours aussi bavard. » Commenta Harold en se balançant sur son pose-fesses.

« C’est ce qui fait mon charme. » Lâcha Steiner en faisant des moulinets à vide avec l’une des épées du râtelier. Fin prêt, le milicien se débarrassa de ses affaires personnelles qu’il remit en vrac au gardien avant de s’éclipser.

« Reste causer plus longtemps la prochaine fois ! » Cria-t-on derrière lui.

Et modèle de courtoisie, il répondit.
« Bien sûr. » Que non.

Bien, presque fringant neuf, il était pratiquement prêt à se mettre au travail. Restait à rapidement faire un tour auprès du responsable afin de récupérer un document contenant les informations pratiques de la mission... à savoir, l’adresse de la pauvresse et autres menus détails.
Un détour que Steiner fit sans trop s’attarder. Pas de quoi fouetter un chat, un type bedonnant est là, en train de s’appliquer à étaler le moindre pouce de sa graisse sur son fauteuil fétiche. On lui donne le nom de l’affaire, il ouvre un tiroir et vous refile le papelard.
‘faut pas croire, y’en a qui bossent dur dans le coin.

Le document en main, Stein tâcha d’aller refaire le plein d’air frais.


~ Suite : La ballade des gens heureux ? ~

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Steiner D'Expellion, sur le vif et plein de morgue.
Les satires de Stein sont toutes classifiées dans son Apologie, disponible sous sa fiche de personnage. Si le cœur vous en dit...?


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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Jeu 3 Sep 2009 02:43 
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<Part 2: Une rencontre improbable: (scindés en 2 posts)>
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Part 3: Un engagement inoubliable:(2 posts)

C'est celui de la milice Kendrâne. Le bâtiment est refait à neuf, Golrim m'explique que c'est dû à une attaque qu'avait subi la milice. La bâtisse avait été touchée; puis elle avait été reconstruite petite à petite. J'admire le courage des hommes qui leur permettait de surmonter toutes les épreuves subies et que l'espoir renaissait toujours de ses cendres.

Comme il est encore un peu tôt, nous ne trouvons aucune file d'attente sur notre passage. Nous rencontrons deux gardes en armures qui portaient les couleurs de la milice et sur leurs boucliers les armoiries du roi de Kendra Kâr. Appuyant, chacun contre un pilier qui soutenaient les gonds de la porte d'entrée. L'un est baraqué, le casque de travers sur sa figure dort profondément sur sa hallebarde. Le deuxième est par contre tout maigre, il ressemble à un cure dent sur pattes; Il nous interpelle d'une voix roque et hautain.

« Hep vous, che peut savoir, qu'esch que vous faîte là ?


-Monsieur le soldat, nous vous venons nous enrôler dans votre prestigieuse milice dont sa réputation n'est plus à faire.

- ça ché sûr qu'elle est chélèbre, chuis fier d'y appartenir tout comme mon collègue. »

(Idiots de soldat !!!)

Il se met à nous regarder d'un air méfiant et réveille, en gueulant, l'autre lourdaud de garde qui dormait à côté de lui.

« Oh, réveille-toi, il y a encorch des aventuriers de checond zone qui veulent s'inchcrir dans la miliche ! »

Le soldat baraqué se réveilla en sursaut et demanda d'une voix nasillarde.

« Qu'est ce qu'il se passe ?

-Hé hé ! Ce chont des perchonnes qui veulent encore entrer dans le bâtichment.

- Mouaip, il faut qu'on vous fouille, les mimines en l'air et contre le mur, compris.


-Je vous pris, faîte votre travail !! »

Nous nous mettons contre le mur et ils font leur boulot en nous inspectant de fond en comble sans aucune gêne. Golrim commence à rechigner, je lui fais signe de se calmer sinon il pourrait provoquer d'autres ennuis. La fouille se finit enfin et il nous fait signe d'entrée avec un petit rictus sur les coins de leurs lèvres.

La grande porte en bois s'ouvre, un grincement provient de ses gonds rouillés par le temps; Golrim et moi entrons à l'intérieur.

(Brrr, il fait froid ici)

Nous passons sous un petit porche de pierre sombre taillée. Où, nous pouvons apercevoir des motifs et des glyphes gravés éclairaient par une centaine de bougies alignés côte à côte posés devant les illustrations.

Nous pouvons y voir des représentations de batailles entre le Bien et le Mal, de dieux et de déesses, qui racontaient aussi les aventures, les exploits et des conquêtes faites par des célèbres héros des temps passés et l'histoire de la milice.

(Ah ah ! C’est plutôt le concierge)

- Bonjour, je me présente, je m’appelle Sigdral de Tahelta, semi-elfe, rôdeur, et voici mon compagnon de voyage.

- M’appelle Golrim, je suis un nain guerrier venant de Mertar.

- Mmh ! Que voulez-vous?

-Nous voudrions…, je vous en prie Golrim.

-Merci, alors, voilà nous voudrions nous enrôler dans votre milice.


(Surtout pour gagner de l’oseille!!)

-D’accord, veuillez suivre ce garde, il vous conduira au bureau du recrutement. »

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Dernière édition par Talion le Ven 2 Oct 2009 15:21, édité 12 fois.

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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Jeu 3 Sep 2009 02:44 
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Le vieux bonhomme fait signe au soldat de droite d'ouvrir l'un des rideaux. Il commence à partir, nous le suivons derrière le rideau. Après quelques minutes de marche dans un couloir plus large; nous arrivons dans une grande pièce où il n'y avait pas de fenêtres. Illuminée, par une large cheminée d'où une mystérieuse lueur verte sort du feu incandescent qui faisait danser les ombres des fauteuils et du bureau ovale de la pièce. Une large stèle grisâtre descend du milieu du plafond nettoyé à la chaux. Nous voyons les bouts des quatre colonnes se rejoindre en une seule clé de voûte central. Des noms par milliers étaient gravés en filigrane doré sur la stèle grisâtre. Ils s'écrivent d'eux-même, peut être une magie quelconque. Le soldat nous explique que cela désignait les aventuriers liés à la milice qui étaient et en train de tomber au champ d'honneur. Je ressens une drôle de sensation, à la fois j'étais fasciné et apeuré.

« C'est impressionnant, n'est-ce pas ?

-Ouais, ouais, pourquoi pas »

Le garde nous fait signe de nous arrêter et d'attendre, on obéit sans rien dire. Un claquement de porte retentit, des formes mystérieuses sortent d'une petite porte arrière, elles se dirigent à vive allure vers le bureau qui était devant la cheminée. Il y a deux personnes, une de ces personnes paraît tailler dans le muscle et marcher avec une certaine fierté. Il porte les mêmes équipements que le garde qui nous accompagner. Mais, il a des cicatrices sur le visage et des cheveux grisonnant coiffés en nattes.

Il doit avoir la quarantaine, alors que moi je n'ai que soixante-cinq ans ce qui était jeune chez les elfes en proportion humaine j'ai vingts ans. Ça doit être un homme d'expérience et de respecter, car le garde le salue d'un geste. Il est suivi d'une deuxième personne qui cachait son visage par une capuche et portait une robe de mage d'un bleu foncé. Je ne peux rien déterminer de celle là. Le capitaine s'assoit et parle.

« Soldat, disposé !
- Bien, mon capitaine ! »

Le garde sort en prompt et nous demande de nous asseoir. Il tape tout d'un coup sur la table; une autre personne arrive par la porte. C'est le vieux que nous avons rencontré tout à l'heure qui se prétendait être le gardien. Il porte des fiches et les remet au capitaine. Il commence à se parler à lui-même.

« Bien, bien, qu'est-ce que nous avons là, de la chair fraîche, un semi-elfe et un nain, un rôdeur et un guerrier, drôle de brochette, vous voulez entrer dans la milice c'est ça?»

Personne ne répond. Il y a un court silence assez pesant, puis il reprend.

« Vous pouvez répondre, je ne mords pas et en plus j'ai déjà mangé, je ne vois pas marqué votre équipement, alors c'est quoi ?

- Ok, compris, moi je possède une épée elfique et une cape de dissimulation. Golrim possède une hache naine et une dague à la ceinture, voilà c’est tout.

- Bien, bien, mais tout d'abord avant de vous inscrire. On va sondé vos esprits pour voir si vous n'êtes pas espions ou des êtres mauvais.


Alors, le mage nous approche par derrière, nous demande de regarder la lueur verte. Je me sens attirer et absorber par cette lueur. Je revois mon passé, ma mère, ma femme, mes enfants et mon bannissement de ma terre natale. Plus tard, je me réveille avec le nain à côté de moi, nous nous retrouvons devant la porte d'entrée. Il se réveille à son tour. Nous nous relevons, un petit papier tombe, nous le prenons, il dit:


« Bienvenue à la milice Kendrâne,

Vous êtes officiellement enrôlés,

Représentez là bien dans le monde

Défendez la veuve et l'orphelin,

Combattez le mal sous toutes ses formes,

Ect, .......

P.S : Ne nous décevez pas, à bientôt »



Nous sommes contents d'être enrôlé, nous attendons les missions avec impatience pour gagner du fric. Je demande au garde près de la porte s'il y avait des missions disponibles. Il répond qu'il n'y avait pas pour l'instant.

Nous tirons une tronche. Le nain se demande quoi faire maintenant comme il n'y avait pas de missions, je lui rétorque que ce n'était pas grave. Je lui réponds que j'avais un plan de secours, je lui explique.

Mon plan est que nous pouvons rejoindre l'Ermitage. Il y a peut-être des missions et que je partagerais les récompenses avec lui. Il réfléchit et décide de m'accompagner, nous partons en direction des portes de la ville.

>Part 4: Sortie de la ville <

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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Mer 5 Mai 2010 20:04 
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Une certaine appréhension commençait à naître en moi. Je me rendais seulement compte que j'allais m'engager sans savoir qui je servirais dans cette milice, pourquoi et si j'y arriverais. Je me demandais si je parviendrais au bout de ma toute première mission ou si j'y laisserais ma vie.
(Vaut-il mieux mourir en héros ou mourir saoul ?)
Quel idiot je fais ! La question ne se pose même pas. Je suis bête de penser à ça alors que je rêve de servir.

Le bâtiment de la Milice apparut à ma droite, en sortant d'une ruelle. Bâtiment imposant, et franchement bien rénové, j'ai peine à croire qu'il eu un jour brûlé.
Tous ces gardes prouvent que cet endroit doit être sacrément important, et qu'il y règne une certaine discipline ; une discipline dans le genre que je ne supporte absolument pas, à obéir au doigt et à l'oeil d'un monsieur le commandant, souvent profiteur et méprisant, qui vous demande d'accomplir les tâches ingrates à sa place tandis qu'il se cure le nez, affalé dans son bureau. Le genre de discipline qui me déplait.
Je préfère m'obéir à moi, c'est bien moins contraignant et au final, on gagne la même chose, voir bien mieux.

Je m'approchai de l'entrée quand un soldat, assez âgé à en juger par ses cheveux grisonnants, sa moustache et ses yeux fatigués, m'interpella :

« Halte là ! Pourquoi voulez-vous rentrer ? dit-il sur un ton des plus désagréables.

- Pas besoin de m'agresser, bonhomme, je viens pour m'engager auprès de la milice, répondis-je en me contenant et en évitant de faire remarquer son impolitesse à ce vieillard casqué.

- Qui me dis que vous n'êtes pas un malfrat, un voyou ? répliqua-t-il aussitôt.

Pendant un moment pas si long que ça, j'ai hésité, mais finalement, je répondis, souriant et fier d'avoir trouvé une réponse à la hauteur :

- Je n'vous ai pas donné de raison de douter de moi.

Et alors, le garde, visiblement gêné, il se tire la moustache, l'enroule autour de son gros doigt et achève dans un soupir :

- Bien, allez-y, mais je viens avec vous. »

C'est ainsi que je pénétra dans la grande bâtisse.

L'intérieur était si bien décoré que j'ai mis un certains temps à croire qu'avec ces canapés, ces tapisseries et ces parterres, que ce fut un bâtiment militaire.
On traversait un long couloir où circulaient soldats et autres recrues, telle que moi. J'avais tellement hâte d'en être ; mille et un scénarios me viennent alors à l'esprit, de la poursuite de bandit dans les bois à la libération d'une belle princesse en passant par l'élimination d'un sorcier maléfique. Tant de belles épopées m'attendaient et j'en frémissais rien qu'à cette idée.
J'étais si excité de pouvoir un jour être connu comme un héros ; "Adalon le héros", ça ne sonne pas si mal, n'est ce pas ? Ou bien "Adalon le merveilleux" ? "Adalon l'aventurier" me plait bien aussi.
Ma foi, je n'oublie pas que je ne suis pas désintéressé par toutes ces péripéties, car même si je viens avant tout pour la gloire, je viens également pour ces fameuses primes, car vidé dans la taverne, ma malheureuse bourse est maintenant vide ! Mais ce n'est pas important.
Que diraient de moi les gens si tout ce que je veux accomplir, ça ne serais que pour l'argent ? Je ne suis pas un chasseur de prime ! L'argent me plait, voilà tout et cela ne m'empêchera pas de sauver la veuve et d'abriter l'orphelin, si toutefois j'avais un abri.

Je fus coupé dans mon élan de réflexion par ce garde, qui décidément savait autant que moi se repérer ; il me planta devant une porte avant de s'éloigner en m'indiquant que c'est ici que je devrais m'adresser si je voulais réellement m'engager.

Un frisson étrange me parcouru de part en part ; et finalement, je frappai fort à la porte...

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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Dim 9 Mai 2010 20:15 
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Un homme armé et parés jusqu'aux dents vient t'ouvrir et te toise de haut en bas. Il lève un sourcil et t'invite à entrer dans ce qui semble être son office, là où il accueille les recruts.

"Bonjour, un nouveau postulant je suppose ?"

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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Lun 10 Mai 2010 17:32 
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Le regard dédaigneux du bonhomme voulait tout dire.
Je savais que je n'avais pas la panoplie du gentil soldat, mais au point de me regarder comme un mendiant !
Enfin bon, je n'ai pas pris en compte ce détail : il serait très bientôt mon patron, raison pour laquelle je ne devais pas (trop) lui manquer de respect.

Avant même qu'il me propose d'entrer, je franchis le seuil de la grande porte et je répondis à sa question à moitié intéressé, plutôt étonné par le décor, franchement peu luxueux comparé à ce que j'en ai vu.
« Oui, oui, c'est exactement ça, je viens postuler ! »
C'est en me retournant que je remarquais enfin à quel point il était équipé : épée au fourreau, armure de plate complète, des couteaux et une hachette attaché à sa ceinture, … tout bonnement incroyable !

(Je ne pense pas que le grand patron se serait dérangé pour moi ; alors qui peut donc bien être ce gugusse ?)

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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Lun 10 Mai 2010 17:43 
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Il s'en va s'assoir sur un gros siège capable de supporter son poid et celui de tout son attiraille militaire, et sort un gros livre lui servant de registre. Il te demande ton nom, ton prénom, tes motivations, puis après cela, il commence à farfouiller dans une liasse de parchemins, sans doute pour réfléchir à la mission qu'il va te donner...

"A nouvelle recrue, mission test ! Rien de bien étonnant à ça je suppose !"

Il se racle la gorge puis commence à te lire l'intitulé de la mission :

"Ma femme et moi sommes à la recherche de notre fils qui a disparu dans au marché hier lorsque nous y étions pour faire quelques courses. Nous vous demandons de faire du mieux que vous pouvez pour le retrouver."

Le gradé referma le parchemin, y écrivit ton nom puis te regarda à nouveau :

"Voilà, vous savez ce qu'il vous reste à faire, trouvez moi ce gosse, il y a une piste au marché, une commerçante de poteries du nom de Velimine Nirma a rendu compte d'un drôle d'individu vétue de bleu qui portait un petit jeune homme de treize quatorze ans, dans ces eaux là, sur l'épaule, qui semblait endormi. Je ne comprends pas comment est-ce que cette affaire a pu se dérouler sans que les miliciens sur place ne le voit, mais enfin, nos hommes ne peuvent pas être partout à la fois ! Allez, au boulot, faites vos preuves !"

Il t'indique une porte adjacente et te propose d'aller y choisir ton équipement : une pièce aux insignes de la milice au choix !

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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Sam 15 Mai 2010 21:13 
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Le gradé semblait réellement froid ; comme le veut son métier, j'imagine. Il économisait ses mots et se tenait à l'essentiel pour aller droit au but. Je reçus donc l'énoncé de ma première mission ; je suis bien content qu'il me l'ait lu, car je n'aurais pas su déchiffrer tous ces symboles, cela aurait été franchement embêtant.
Donc, disais-je, ma première mission consistait à libérer ce pauvre jeune homme qui s'est fait kidnapper, le ramener à ses parents et empocher ma récompense ici même ; pas si terrible que ça, finalement.
Mais pour l'heure, le patron m'"invitai", si je puis dire, à pénétrer dans une pièce voisine, en me pointant la porte du doigt : parler davantage aurait surement été indigne de sa tâche de supérieur méprisant.

« N'aie crainte, patron ! Je te ramènerais le môme au plus vite ! » conclus-je, avant de me diriger vers la salle qu'il indiquait.

Je ne me pressais pas ; en fait, je réfléchissais plutôt à ma façon de procéder. Foncer chez la vendeuse de poterie semblait être la meilleure idée pour débuter mon enquête, n'ayant pas d'informations au sujet de mon objectif, si ce n'est que c'est un adolescent de quatorze tout au plus et qu'il s'est fait kidnapper par un bonhomme en bleu ; je pourrais également me rendre chez ses parents, mais j'ignore absolument de qui il s'agit.
Finalement, je décidai qu'un fois sorti de cet endroit, je partirais à la recherche de cette commerçante, cette madame Nirma.

J'arrivai donc devant cette fameuse porte ; beaucoup plus petite que les mastodontes du couloir de tout à l'heure, à cause de son importance moindre, pour sûr. Je l'ouvris en vitesse : un grincement insupportable se faisait entendre dès que j'essayais de la bouger. Je mis les pieds dans ce qui me semblait être, dans un premier temps, à une salle aux merveilles : diverses armes toutes plus affutées les unes que les autres étaient entassées sur des tables, des mannequins portaient des armures brillantes et autres casques en tout genre. Seuls les pierres précieuses et les pièces d'or manquaient au tableau, et j'avais devant moi le butin de guerre d'un roi.
Enfin bon, finalement et avec un peu de recul, je me suis vite rendu compte que les armes étaient fendues par endroits, que les armures portaient des marques d'enfoncement dues à quelques coups de masses probablement, et que l'ensemble n'étincelait pas plus qu'un vieux clou.
Je me souvins que la Milice prêtait du matériel d'occasion à ses nouvelles recrues, et compris pourquoi on m'avait demandé de venir ici. Casque ou jambières ? Tout un dilemme ! Au final, j'ai choisi un casque tout simple, sans ailes ni décoration inutiles contrairement aux autres.

(Mon Dieu ! Les couleurs sont vraiment hideuses ! Enfin bon, je ferai avec.)

Sous une table, je découvris une paire de bottes noires, qui ne portaient pas les couleurs de Kendra Kâr. Je tournai la tête de droite à gauche pour m'assurer que personne ne remarque mon larcin, et les enfilai rapidement. Soudain, je me senti un peu plus léger, bête impression sans nul doute.
Me voici fin prêt à botter les fesses de ces kidnappeurs !

(Le Mal, je te conseille sérieusement de te préparer : Adalon est là, et il est bien décidé à t'en faire baver !)

Et c'est avec cette pensée, un sourire au coin des lèvres, un regard décidé et la volonté d'accomplir cette première mission que je me mis en marche dans le corridor, vers la porte de sortie...

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(((Acquisition dans ce message de mes bottes aériennes (données par la correction) ainsi que de ma pièce prêtée par la Milice : un casque.)))
Suite dans les rues de Kendra Kâr.

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Dernière édition par Adalon le Dim 23 Mai 2010 20:24, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Dim 16 Mai 2010 10:36 
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Il arriva rapidement devant le nouveau bâtiment. Au début il ne faisait que marcher prestement mais, au fur et à mesure qu’il ruminait ce qui venait de se passer, il prenait peu à peu conscience de l’urgence de la situation. Quelqu’un venait de se faire enlever sous son nez, cette personne n’était peut être pas morte et avait besoin d’aide. Aussi était-il au bord de la course en arrivant sur la place qui jouxtait le nouveau bâtiment.

Il y avait beaucoup plus de monde qui circulait là, malgré l’heure matinale et la fraicheur de ce début de printemps qui se faisait encore bien sentir. Le soleil avait déjà percé les nuages mais n’était pas encore bien haut au-dessus des remparts. De longues ombres agonisantes rapetissaient aux pieds des plus grands bâtiments.

(Ah, le voilà, ce fameux QG ! Ça s’active déjà bien ici !)

Svengar ne put s’empêcher de remarquer des sculpteurs et des décorateurs d’extérieurs qui s’activaient encore pour les finitions. C’était le genre de travaux qui n’étaient jamais vraiment terminés. Ici un homme arrivait avec un sac de plâtre, une caisse d’outils divers et une ceinture avec de nombreux pics de sculpture différents. Et là trois personnes terminaient de mettre en place les arrangements de plante aux bords des escaliers.

Repoussant ses réflexes scrutateurs à propos de l’architecture, il commença à traverser la place rapidement. Un léger soupçon de trac l’envahit à l’approche des recruteurs et il se demanda si c’était le bon choix, surtout lorsque l’un d’eux se rendit compte qu’un nain s’approchait. Svengar le voyait plisser les yeux et il se sentait déjà jauger.

Le recruteur était grand, vêtu d’habits aux couleurs de la milice kendranne, parti d’azur et de gueules. Sa mine ronde, au nez aquilin et aux larges oreilles, le désignait comme kendran pure souche. Ces yeux, tout comme ces cheveux et sa moustache, étaient bruns. Il ne détachait pas son attention de Svengar et baissait la tête au fur et à mesure qu’il approchait.

(Grmblbl il n’a pas l’air commode.)

Svengar arriva enfin à son niveau.

« Bonjour, Messire »

« Bonjour à vous, Nain »

Le recruteur avait une voie basse et profonde dans laquelle on ne percevait pas le moindre soupçon de sentiment quelconque.

« Je m’appelle Svengar Svensson, je suis originaire de Mertar et ma famille est installée ici depuis quelques années maintenant. »

Svengar ne laissa pas le temps au recruteur de répliquer ou de poser des questions. Il avait quelque chose à dire et il s'était lancé. Plus moyen de s'arrêter une fois la machine sur les rails.

« Je ne tournerais pas autour du pot ni ne poserais de questions. Je viens à vous pour deux choses. La première est que je viens d’être témoin d’un enlèvement, à quatre rues d’ici. Dans une des ruelles attenantes, j’ai aperçu deux hommes vêtus de bleu, armés de matraque et penchés sur un corps inerte. Je me suis précipité pour le secourir mais ils se sont enfuit avec leur prise et m’ont semé dans le dédale des ruelles. Je suis ensuite venu directement ici pour signaler ce fait ».

Svengar montra les vieux habits ainsi que les fibres bleues pendant son expication.

« Voici un chapeau et une veste ruinée appartenant à la victime et voici également quelques fibres des vêtements bleus que portait l’un des deux agresseurs. »

Le recruteur les lui prit des mains avec un air troublé.

(Bon, je me lance.)

Svengar prit une posture de garde, le torse bondé, les épaules en arrière et la tête redressée. Le bras droit le long du corps, le gauche tenant le bouclier pour protéger son cœur. Il parla d’une voie fière et ferme.

« D’autre part, je venais initialement ici pour m’engager dans la milice. Comme je vous l’ai dit, je suis originaire de Mertar mais j’habite désormais à Kendra Kâr depuis quelques années. J’ai été formé aux combats à l’école de la guerre de Mertar et je souhaite mettre ma loyauté, ma force et ma hache au service de la communauté kendranne. »

« Si vous m’en donnez l’opportunité, j’enquêterais pour vous sur cet enlèvement. »

Il termina de dire cela en saisissant sa hache, qu’il présenta au recruteur en s’inclinant respectueusement. Le recruteur était troublé par cette demande peu orthodoxe faite par un nain.

(Advienne que pourra)

<Vers l'intérieur du bâtiment de la milice>

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_______________________________________________

Svengar Aventurier Nain lvl 7


Place ta confiance dans le fer et la pierre
Car ils ont toujours été les meilleurs alliés des Nains


Dernière édition par Svengar le Mar 20 Juil 2010 19:39, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Dim 16 Mai 2010 11:07 
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Réponse à Svengar (et parole à Adalon) :

Le gradé finit par tapper du point d'un air renfrogner.

"Je commence à en avoir marre de ces disparitions intempestives ! Des quatres coins de la ville on me rapporte ces évènements ! Je viens d'envoyer une nouvelle recrue à la recherche d'un gosse de quatorze ans enlevé sur la place du marché par l'un de ces hommes, rendez-vous bien compte, ils n'ont peur de rien !"

Puis il se mit ensuite à tourner en rond, examinant ta proposition.

"Beaucoup de mes hommes sont sur le coup depuis ce matin, ils doivent sillonner toute la ville à leur recherche, mais pour le moment rien n'a été trouvé dans les murs de la cité. Je me demande si ça ne vient pas de l'exterieur, mais comment parviendraient-ils à pénetrer dans la ville alors que nous contrôlons toutes les personnes entrantes ? Oui, je veux donc bien de votre aide, mais il ne s'agit pas que d'un seul enlèvement, mais de toutes une série. Je ne vous demanderais pas de tout arrêter, mais de trouver toutes informations interessantes au sujet de ces hommes en bleus..."

Il semblait avoir pris sa décision, tout était donc maintenant entre tes mains. Il t'invita ensuite à pénetrer dans une salle où se trouvait les équipements, après avoir pris ton nom et noté que tu étais au service de la milice de Kendra Kâr. Tu devais prendre une pièce au choix parmis les plastrons, les jambières ou les casques, aux emblèmes de la milice de Kendra Kâr.

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