V.26 Règlement de compte.Nous revenons tous à Kendra Kâr. Avec nous, la charrette réparée, les biens dérobés, ainsi que les corps de deux miliciens tombés au combat et ceux vivants dans les égouts. En file indienne suivent les hommes des bas-fonds ensanglantés, les mains liées les uns aux autres, afin de répondre aux questions des autorités. Je reste auprès de Sylve qui a eu recours à de nouveaux bandages sur ses anciennes blessures et des nouvelles. Quant à moi j’ai retrouvé mon plastron à l’effigie de la milice de la ville.
"Je être content que tu aller bien !" Lui dis-je soulagé.
Elle s’arrête et me fixe face au bâtiment de la milice.
"Je ne comprends pas ta langue, mais tu savais ce qui allait se passer ? Qu’il allait me détacher ?" Me demande-t-elle.
"Non. Je n’être pas sûr, mais je espérer. Cet homme, Gorik. Je le pousser à te détacher. Lui penser que tu être affaiblie par la blessure plus que tu ne l’être et par le manque de nourriture." Je lui explique espérant qu’elle ne m’en veuille pas de l’avoir laisser ainsi.
"Mais je venir t’aider si tu n’être pas sortie." Lui dis-je m’ajoutant un peu plus de crédits.
"Et…et dans la cellule pourquoi…pourquoi tu m’as embrassée ? Tu…tu pensais que je ne survivrais pas ?" Continu-t-elle avec un regard de chien battu.
"Ha ça ! Non. A ce moment-là je paniquer. Tu avoir une haleine de quelqu’un qui avoir mangé. Je t’embrasser et prendre ton morceau de viande pour leurrer le geôlier." Je lui explique.
"Donc tu n’avais rien en tête à ce moment-là ?" M’interroge-t-elle.
"Non. Pourquoi ?" Je m’inquiète.
"Rien laisse tomber." Me répond-t-elle sèchement et partant pour la milice d’une démarche dynamisée par la colère.
"Mais…j’ai dis quoi encore ?" Dis-je dans le vent.
Je suis ma camarade pour finalement retrouver le capitaine et faire mon rapport. Les hommes venus me prêter main forte ayant déjà donné leur version des faits, je viens donner les détails de l’affaire.
"Mon capitaine." Je le salue.
"Je trouver la source du traqueur nocturne. La Shaakt que nous avoir tuer à l’extérieur de la ville être la chef de ce petit groupe installé dans les égouts. Je ignorer comment eux procéder, mais les prisonniers pouvoir éventuellement répondre à vos questions".Mes capacités linguistiques étant ce qu’elles sont, Sylve détaille notre investigation dans les égouts et la façon dont j’ai manipulé les hommes lorsqu’on était pris au piège. Elle raconte également son enchaînement dans la cellule ainsi que le sort de glace pour faire diminuer drastiquement la température et la maintenir avec les pierres qui composaient sa pièce. Elle raconte comment j’ai désarmé son geôlier et le poussant à la détacher sans savoir que je l’avais nourrie et soignée avec une potion de soin. Etrangement, malgré le niveau de détail qu’elle donne elle omet le baiser et sa raison.
V.27 De retour à la milice. (2)