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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Sam 11 Fév 2012 17:48 
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Et voila enfin les grandes portes de kendra kâr! C'est derrière ces magistrales portes que je vais vraiment commencer mon aventure! Je l'avance vers les gardes, d'un air décide.
"hola, voyageur! Veuillez décliner votre identité!"
"je suis Elarcil, un rôdeur, et je cherche a sortir de la cité, pour accomplir une quête."
"c'est bon circulez!"
Puis je sort de la ville, mon sac sur le dos, tout droit vers l'aventure.

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La nature est éternellement jeune, belle et généreuse. Elle possède le secret du bonheur et nul n'a su le lui ravir.
George SAND




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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Sam 7 Avr 2012 18:59 
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Terra pouvait voir les murailles de Kendra Kar se profilaient au loin, signe qu'elle n'était plus bien loin de la fameuse cité. Sa traversée de la forêt fut plus simple que la première fois, bien qu'elle ait été blessée à la jambe lors de son combat contre les traqueurs. Cette mission, que la fanatique avait perçue comme une tâche ingrate, lui avait finalement réservé une bonne surprise, en la personne de Ziresh, Liykor au pelage d'argent. Une fois le cap de son apparence dépassée, il apparaissait directement beaucoup plus sympathique, et savait faire preuve de sentiments que la jeune femme n'avait pas connu depuis bien longtemps. Terra s'en était faite son ami au travers de l'extermination des traqueurs obscurs, bien qu'elle ne fut au début pas très coopérative, et avait même tenté de s'enfuir plusieurs fois. Enfin, l'affaire était maintenant réglée, et Ziresh lui avait même indiqué comment retrouver son camp. Peut-être irait-elle y faire un tour lorsqu'elle aura obtenu ce qu'elle souhaite de Bishop. Et elle s'arrangera pour que cela ne lui prenne plus beaucoup de temps.

La fanatique arriva aux portes de la ville, encore ouvertes bien que le soleil commençait à décliner à l'horizon. Au moment où elle passa devant un des miliciens, celui-ci leva la main, lui faisant signe de se stopper. Tandis qu'il s'approchait, elle essayait de comprendre ce qu'il lui voulait : la milice avait-elle découvert quoi que ce soit à son sujet ? Bishop l'avait-elle vendue ? Ou peut-être...

« Mademoiselle, que vous est-il arrivé ? Votre tenue est dans un sale état ! Vous avez été attaqué ? »

n'était-ce qu'interrogations dues à son état. Néanmoins, elle ne souhaitait pas révéler quelque information que ce soit sur ce qui lui était vraiment arrivé, aussi fit-elle appel à ses talents de comédienne. Faisant mine de pleurer, elle alla se blottir dans les bras du milicien, lui racontant qu'un loup, sans doute affamé, l'avait attaquée alors qu'elle se promenait dans la forêt, qu'elle avait réussi à fuir jusqu'aux portes de la ville, non sans se blesser. Elle réussit à mettre tellement d'émotions dans ses paroles que le garde n'eut d'autres choix que de se sentir compatissant pour les tourments qu'a connus cette pauvre femme. C'est pourquoi il la laissa tranquille, non sans lui rappeler sur une voix volontairement réconfortante qu'il ne faut pas s'aventurer ainsi dans la forêt. Une fois le milicien partit, Terra reprit sa marche, non sans esquisser un léger sourire. Qu'il est simple de mener une personne en bateau lorsqu'on est une femme.

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Dernière édition par Terra le Dim 21 Oct 2012 22:55, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Ven 4 Mai 2012 14:52 
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Localisation: Port de Kendra-Kar
À l’approche de la grande porte, je prends soin de ralentir et de me mêler à la foule dense et surtout désordonnée qui empreinte cette porte. Le chaos qui règne ici pourra me permette de passer inaperçu. Un convoi de marchand se dirige en direction de la sortie, aussi je m’assure de rester ‘dans l’ombre’ de celui-ci pour être certain que les gardes ne prêtent pas attention à moi. Je m’efforce de marcher d’un pas lent et serein. Je jette un rapide coup d’œil autour de moi pour me rapprocher d’un groupe aux vêtements clairs.

La douleur dans mon bras droit commence à se faire sentir et je ne peux toujours pas bouger celui-ci. Bien que me persuadant que je n’ai rien à craindre, une boule au ventre se fait ressentir à l’approche de la porte! Je peux maintenant voir les gardes scruter la foule et vérifier les marchands. Seul deux semblent inoccupés et observent les entrées et sorties tout en papotant. Je ne pourrais pas dire de quelles ethnies ils viennent, mais tous les deux sont humains. Le plus grand des deux doit mesurer environ 1m90 et atteindre les 100 kg, de muscles… Une cicatrice, laissant imaginer un coup de griffe, lui traverse la moitié droite de son visage. Mais sa fine moustache et son petit bouc lui donnent une allure ridicule plutôt que menaçante. Il éclate d’un rire communicatif qui me laisse imaginer qu’une soirée à la taverne du coin ne doit pas être triste ! Le second garde ne se démarque pas par son physique. Il est dans la norme et passerai inaperçu dans une foule. Les cheveux courts et noir, le nez de travers, il esquisse difficilement un sourire lorsque son collègue rit aux éclats. La main proche de son épée, il ne lâche pas la rue du regard un instant, sauf pour expliquer gentiment, à coup de pied, à un mendiant qu’il ne peut rester là !

Au fur et à mesure que je me rapproche j’ai l’impression que l’on observe. Je m’efforce de regarder droit devant moi, tout en baissant la tête légèrement. Un garde qui était dans la foule semble se diriger dans ma direction. La peur s’empare de moi, mais il ne me faut pas réagir.

(Penser à autre chose… Des papillons… ! Papillons… Il se rapproche.)

« Hop là, toi ! »

Je suis sûr que mon cœur s’arrête de battre. Je commence à me figer et me tiens prêt à courir.

« Marchand, arrête ta chariote qu’j’vérifie c’qu’y a d’dans ! »

« Pfiou… »

Je me ressaisis et continue ma route. Cet évènement m’a redonné confiance en moi et je me sens décontracté. Je passe le milieu de la porte et je me retrouve donc du ‘bon côté’. Après quelques pas de plus au milieu de ce monde, tous les gardes se retrouvent enfin derrière moi. Je pousse un soupir de soulagement

(La liberté… Enfin la liberté !)

"Hé toi ! Approche un peu ! "

Je ne me retourne pas et continu à marcher, en accélérant légèrement le pas. Mon cœur commence à s’emballer. J’essaye de me remémorer l’épisode du marchant pour me convaincre que ce n’est pas pour moi.

« Hé le Woran blanc ! Arrête-toi tout de suite ! »

À ces mots je m’élance aussi rapidement que possible. La foule qui avait été un atout jusqu’à maintenant se révèle être un sérieux handicap. La douleur dans mon bras droit m’empêche d’utiliser la force pour dégager le passage, m’obligeant donc à contourner. Mes poursuivants ont, eux, aucun mal à faire écarter la peuplade en beuglant et en bousculant !

« Dégagez ! Poussez-vous ! »

Rapidement je me retrouve nez à nez avec le garde aux cheveux noirs qui m’assène un coup de pommeau en sortant son épée. Le coup me va droit au visage et, bien que ne me faisant pas réellement de mal, m’arrête net dans ma course. Aussitôt, la foule s’écarte pour former un cercle de curieux autour de nous, me bloquant ainsi toute possibilité de fuite.

(Il est hors de question que je retourne au ‘trou’ !)

Je redresse mon bras gauche, près au combat. Ne pouvant plus bouger mon bras droit sans douleur, je le laisse pendre, faignant le choix 'volontaire' de ne pas l’utiliser. Après tout, la part psychologique peut avoir son importance !

« Bouge plus ou tu es un chat mort ! »

« Crève ! »

Au même moment le moustachu sort de la foule pour nous rejoindre. Il a l’air soudainement beaucoup moins ridicule et beaucoup plus menaçant. Cela a pour effet de mettre le premier garde en confiance, qui relâche légèrement sa vigilance. Je m’insère dans sa garde pour qu’il soit à porter de poing et trop prêt pour se servir de son épée. Ces réflexes étant loin d’être mauvais, immédiatement il s’efforce de me repousser violemment avec son pied. Je dévie son coup de pied pour contre-attaquer dans la foulée. Tout en tournant autour de lui pour me retrouver dans son dos, je me saisis de son visage pour ainsi lui laisser un petit souvenir de mes griffes au travers de la figure! A peine dans le dos de mon nouvel ami que le gros se jette sur moi me donnant un premier coup dans l’estomac et un deuxième dans la mâchoire ! Je peux apercevoir des étoiles et ma vue se brouille un instant. J’ai juste le temps de retrouver un peu de mes esprits pour voir un troisième coup m’arriver au visage et me faire tomber au sol, dans un monde éthéré ! Je peux tout de même deviner la haine sur le visage nouvellement défiguré du premier garde. Il sert son épée de toutes ses forces en se retournant dans ma direction.

On dit que lorsque la mort est proche on voit sa vie défilait, mais la mienne doit être trop courte ! Au moment où le garde se prépare à me frapper, un homme surgit et lui plante une dague dans le flanc ! Je ne peux pas distinguer son visage. Il porte une bure noire et, malgré le combat, porte la capuche pour dissimuler son visage. Il est légèrement plus massif que le moustachu ! La seule évidence est qu’il n’a rien d’un prêtre de Gaïa ou de Koushuu ! Il laisse tomber la dague au sol et se lance dans un affrontement avec le garde restant. Je reprends mes esprits doucement. Bien que l’occasion soit belle, je me ressaisis pour aller aider mon sauveur au plus vite. Ce dernier semble avoir pris le dessus et, d’un coup de tête bien placé, déséquilibre le garde. D’un coup de poing d’une force magistral il achève le moustachu qui s’écrase au sol. Sans perdre un instant, il m’attrape pour m’entraîner avec lui dans la foule, qui s’écarte à son passage.

Suite

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mer 9 Mai 2012 03:12 
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Il faisait à peine jour, les oiseaux commençaient tout juste à piailler, les rues étaient toujours désertes, les marchands n’ayant pas encore envahi la place du marché. Ce moment de la journée était sans contredit le préféré de Sibelle. Savourant le silence matinal régnant dans les rues de Kendra Kâr, notre guerrière, solitaire pour le moment, marchait de bon pas en direction des grandes portes de la cité blanche. Elle comptait arpenter le chemin menant vers les duchés des montagnes pour ne s’arrêter qu’au coucher du soleil. De retour de mission où elle avait excellé malgré le scepticisme de certains de ses homologues guerriers, elle n’avait qu’une envie, celle de se rendre le plus tôt possible à Amaranthe. C’est en ce lieu qu’elle était censée retrouver sa seule et unique amie, une humaine à la coiffure excentrique nommée Azalée. Alors que Sibelle arborait une apparence physique des plus conventionnelles cachant un caractère trop bouillant, Azalée au contraire, sous son crâne presqu’entièrement rasé ou seule une crête régnait en son centre, bénéficiait d’une personnalité calme et posée, ainsi que d’une grande sagesse malgré sa jeunesse. Personne ne pourrait comprendre ni expliquer ce qui pouvait lier d’amitié deux jeunes femmes si différentes.

Malheureusement pour l’elfe aux longs cheveux roux, ce doux moment de tranquillité tirait à sa fin. En effet, en s’approchant des grandes portes gardées par des officiers armés, Sibelle pouvait discerner un attroupement relativement bruyant.

Bien que ne voulant s’attarder outre mesure, sa curiosité aiguisée, elle s’informa tout de même auprès de l’un des gardes postés, le plus séduisant, celui qui exhibait fièrement sa grosse moustache noire :

« Que se passe-t-il ici ? Pourquoi tous ces gens sont-ils tous réunis ici, si tôt ce matin ? »

Avant que l’officier n’ouvre la bouche pour donner la réponse, il fut pris de court par un blondinet de belles allures, vêtu d’une riche armure et parlant avec un accent vraisemblablement emprunté :

« Cet homme-là recherche des mercenaires afin d’aider des villageois à maitriser une invasion gobeline »

Il s’arrêta quelques instants, le temps de lorgner de ses beaux yeux bleus, sans gêne aucune, l’elfe blanche de la tête au pied puis repris d’un ton plus arrogant :

« Casse-toi ma jolie, on t’appellera lorsque l’on aura besoin de divertissement. »

Pauvre homme peu avisé, avoir osé parler ainsi à une guerrière aguerrie, pour qui la vie des autres n’en tenait qu’à quelques coups d’épées bien placées lorsqu’elle se sentait menacée.

(Mais pour qui se prend-il ce misérable ?)

Ses sourcils froncés, sa peau du visage à présent écarlate par la colère, la respiration rapide, l’elfe n’écouta point les conseils de l’homme plus grand qu’elle. Au contraire, elle s’en approcha effrontément, allant même jusqu’à lui piler sur les pieds. Hissée sur le bout de ses pieds portant tout son poids sur les gros orteils de l’impertinent, sa proximité était telle qu'ils pouvaient sentir mutuellement leur souffle. Elle planta son regard dans celui de l'homme et lui dit les dents serrées:

« Fais attention à tes paroles mauviette, si tu ne veux pas que je me divertisse avec toi en te transperçant de mes épées comme un vulgaire pantin de pailles. »

Ces paroles n’avaient été que des murmures, mais le ton cinglant était sans équivoque, et il était facile d’y discerner une colère contenue de peine et misère.

D'un air fier, provocateur, et toujours aussi écarlate, elle tourna les talons. Alors qu'elle devait poursuivre l'itinéraire prévu direction duché des montagnes, contrariée et encore enragée, elle se dirigea plutôt vers la caravane où se tenait le soi-disant recruteur. Profitant d’un petit moment d’accalmie, elle le héla poliment d'une voix forte :

« Je me nomme Sibelle, je vous offre mon aide ! »

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Dernière édition par Sibelle le Dim 24 Juin 2012 13:26, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Ven 11 Mai 2012 14:43 
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Lison : Vous arrivez aux portes de la ville, là, il y a un attroupement autours d’une caravane. Galem se dirige vers un homme et vous présente. Lison et Galem, aventurier. Tu peux observer une elfe (Sibelle) , guerrière qui elle aussi se propose pour l’aventure.

Sibelle : L’homme te fait signe de t’approcher et t’accepte, sans rien dire de plus. Deux autres personnes se proposent, un homme, chauve et le visage glabre. Il arbore un sourire malin au coin des lèvres, il est accompagné de Lison. Il prend la parole en leur nom et se propose à rejoindre le groupe. Le recruteur approuve.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Sam 12 Mai 2012 11:24 
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J'essaye de ne plus me poser de questions. Je suis Galem, résignée à accepter tout ce que l'on me propose. Je sais que ce sera dangereux, mais je n'y pense pas, je reste songeuse en le suivant d'un pas distrait. Nous arrivons aux portes de la villes, mon point de départ. Ce pourrait il qu'il m'est entraîné dans un piège ? J'ai un mouvement de recule, pourquoi m'attire t-il ici ? Que venons nous faire aux portes de la ville sachant que les sororités fréquentent cet endroit ? La peur me tord l'estomac mais je m'arrête, défiant Galem du regard. Il ne s'arrête pas, mais continu vers un attroupement près d'une caravane. Il a l'air confiant... et puis aucunes femme de la sororité n'y sont. Je m'approche donc à petits pas. C'est un recrutement.

« Je me nomme Sibelle, je vous offre mon aide ! »

Je me retourne à cette parole. Je reconnais la voix d'une femme que je vois plus loin. C'est une elfe à l'allure guerrière, la... seule femme. J'esquisse un sourire tandis que Galem nous présente :

«  Galem et Lison, aventuriers ! »

Il y a une nuance entre être un voleur et un aventurier ! Mais il ne semble pas y prêter attention de toute façon pour rejoindre ses rangs. Au moins je ne serais pas la seule femme, me dis-je en me tournant machinalement vers l'elfe. Elle me rappelle Siiwih. D'ailleurs, qu'est-elle devenue ? Je chasse l'elfe de mes pensées en retrouvant ce sentiment de culpabilité que j'avais éprouvé dans les cachots.
Je m'approche de la guerrière. Elle fait partit de l'aventure, elle aussi.

«  Moi qui pensais être la seule femme » dis-je avec un sourire puisque, à vrai dire, elle m'inspirait plus confiance que Galem.

On m'a toujours appris à me méfier des hommes, pourrquoi ne pas écouter mes sœurs pour une fois ? Et me rapprocher de la seule femme de l'aventure ?

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Lison-Voleuse-Lvl1
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Thème de Lison : http://www.youtube.com/watch?v=VOP0jDBlBys

Une tartine au beurre, c'est bien.
Avec de la confiture, c'est mieux !

Lison, Février 2012


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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Dim 13 Mai 2012 22:16 
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Un caractère de feu, Sibelle, une fois de plus agit plus vite qu’elle ne réfléchit. Impulsivement et pour défier le jeune insolent, elle avait hélé l’embaucheur pour lui offrir ses services alors qu’elle comptait partir de petit matin pour aller rejoindre son amie dans les duchés des montagnes.

Le recruteur, un colosse aux cheveux blonds hirsute, fit signe à la belle guerrière de s’approcher. Celle-ci obtempéra sans broncher et se dirigea droit sur l’homme en armure. Ce dernier examina brièvement la vaillante guerrière avant de lui déclarer : « C’est bon, je vous prends. » Ce fut les seuls mots que l’elfe reçut comme réponse de la part de l’embaucheur apparemment très peu bavard.

Puisque l’homme n’avait pas besoin d’elle pour le moment, elle s’écarta légèrement afin de faire place aux nouveaux arrivants. Un peu à l’écart, elle réfléchissait à ce qu’elle allait faire. Elle venait de donner sa parole et ne pouvait plus la reprendre, son honneur était en jeu. Et puis, l’éventualité de se battre contre les misérables gobelins lui plaisait bien.

(Bah, j’arriverai à temps, sinon Azalée comprendra.)

C’est ainsi que du revers de la main, Sibelle chassa ses inquiétudes. Son rendez-vous avec Azaléé était prévu à la pleine lune, alors que cet astre n’avait la nuit précédente que l’allure d’un petit croissant, ce qui lui donnait tout de même considérablement de temps devant elle. Notre femme, assoiffée d’action, se dit qu’elle n’aura qu’à se trouver une monture lorsque le temps sera venu de repartir.
Alors qu’elle était à ses réflexions, un couple s’était approché de la caravane. Plutôt grand et dépourvu de cheveux, l’homme d’âge mûr dont une grande cicatrice barrait le visage déclina son nom et celui de la jeune blondinette qui l’accompagnait. Quant à la jeune demoiselle prénommée Lison, elle tenta d’entamer la conversation avec l’elfe au caractère trempé faisant remarquer à cette dernière qu’elle était heureuse de ne pas être la seule femme de l’équipe.
Quelque peu interloquée, Sibelle n’avait pas l’habitude des conversations mondaines et n’avait pas saisi sur le coup que la nouvelle venue aux yeux marron n’avait engagé la conversation que sous la bonne intention de faire connaissance avec ses futurs compagnons. Méfiante, la guerrière, une paume sur la garde de son épée, répondit alors d’un ton légèrement froid :

« Et ça change quoi, que nous soyons deux femmes ? »

Aucne méchanceté n’habitait Sibelle, seulement une grande maladresse dans les relations humaines, ce qui expliquait en fait qu’elle n’avait qu’une seule amie.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mar 15 Mai 2012 20:03 
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--> Traversée clandestine

Une entrée "fracassante"


Zniitch était clairement arrivé à destination. Chacun de ses sens le lui montrait. Le vacarme assourdissant de centaines de personnes criant plus fort les unes que les autres, la vue d'une aussi vaste foule de convois de voyageurs, de commerçants, de soldats ou d'étrangers, l'odeur et même le gout de toute ces marchandises qui circulaient ou attendaient sur tes étals, ...
Pas encore tout à fait sobre, le gobelin tenta tout de même de se souvenir ce qu'il était venu faire ici. Ce n'est qu’après plusieurs minutes de réflexion qu'il se rappela qu'il avait un convoi à prendre. Un convoi qui devait le mener jusqu'aux duchés des montagnes et, peut-être même, à Gark n'a-qu'un-œil : une vieille connaissance à lui.

La mémoire rafraichie, Zniitch souleva la bâche à l’arrière de la charrette et vérifia brièvement qu'il n'y avait aucune menace immédiate. Dans cette zone de passage de la ville, les miliciens kendrans étaient partout, fouillant fréquemment les nombreux convois qui souhaitaient traverser. Et la dernière chose que le gobelin souhaitait, s'était d'être retrouvé dans ce genre de situation clandestine, ivre et à l’arrière d'un chariot à moitié dévalisé. Il sauta donc au sol sans s'attarder d'avantage. Cependant, ses courtes jambes n'étant plus habituées à marcher, il trébucha au contact violent avec la route de pierres, et s'écroula en roulant sur lui-même.
Malgré son état d'ébriété partielle, il était plus que conscient que rester au sol c'était s'assurer une mort certaine. Il se releva donc sans tarder, non sans avoir éviter les pieds flous d'une bonne dizaine de personnes qui ne firent même pas attention à lui. Mais se remettre debout ne faisait pas tout, il était toujours entouré d’innombrables gens pressés et désintéressés qui se bousculaient les uns les autres. Ainsi, Zniitch ne compta pas le nombre de personnes, de toutes races et de toutes fonctions, ni d'attelages de traies qu'il dut eviter de justesse pour survivre, l'adrénaline lui rendant une partie de ses moyens et de ses sens.

« Qu'est ce qui se passe ici ? » Cria alors une voix, juste au dessus de lui.
« Un convoi de mercenaires qui recrute pour secourir un village menacé par des gobelins. » L'informa une autre voix, teintée de lassitude.

( C'est bon, Zniitch a trouvé ce qu'il cherchait ! ) S'extasia le gobelin en jubilant. Il touchait au but.

Heureusement pour le gobelin, le convoi qu'il recherchait n'était pas loin et guère difficile d’accès. Un attroupement d’intéressés et de curieux s'était formé autour d'un petit groupe qui semblait n'être constitué que de quatre individus.
Le plus grand d'entre eux ressemblait à un géant caparaçonné d'une solide armure dépourvue de casque, laissant apparaitre ses traits fermés et sa chevelure blonde en bataille. Pas vraiment plus petite, se dressait une robuste elfe rousse à l'air féroce. Les deux lames qu'elle portait soulignait plutôt bien son caractère guerrier et brutal. Zniitch n’appréciait pas les elfes et, le plus souvent, ils lui rendaient bien ... Visiblement affairée à discuter avec cette elfe, était une autre femme, humaine cette fois. Sa silhouette fluette, sa chevelure longue et claire et son visage tendre au teint légèrement pâle ne laissaient paraitre que le calme et l'innocence. Mais le gobelin voyait dans ses yeux un tout autre éclat : une lueur maline de curiosité et une envie d'aventures. Quant au dernier, il était recouvert d'une ample robe et abordait constamment un air sournois fiché d'un sourire vicieux sur son visage balafré et totalement chauve.

Parvenant à mettre un pied devant l'autre, Zniitch fit un pas en avant. Se dévoiler comme ça, directement, était bien périlleux. Il prenait en effet le risque d'être arrêté par des miliciens qui passaient par là, ou encore de ne pas être accepté par le recruteur et d'être rejeté. De plus, la situation pourrait en faire sourrire plus d'un : un gobelin voulant faire partie d'un groupe de mercenaires qui allait justement combattre des gobelins ... Mais les sektegs ne raisonnent et ne réfléchissent pas de la même façon que n'importe quel autre être pensant. Ceci ajouté au fait qu'il n'était pas dans son état normal, Zniitch, qui n'avait pas encore tout à fait décuvé, fonça tête baissée.
Il se faufila hors de la foule et fit quelques pas en direction du groupe, essayant tant bien que mal de ne pas tituber. Puis, il s'immobilisa et brandit haut et fort son sabre.

« Zniitch vi ...*hip*... Zniitch vient avec vous !! »

Dirigé GM16 -->

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mer 16 Mai 2012 14:33 
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Dirigé Lison/Sibelle/Zniitch/


Le recruteur baisse la tête et dévisage le gobelin, il prend un instant de réflexion et hausse les épaules.

"Prêt à tout pour de l'argent, même trahir son propre peuple..."

Il inscrit ton nom sur la liste et t'invite à rejoindre les autres.

Un autre homme arrive, plein de prestance, les habits bien coupés et taillé sur mesure, une chevelure brune propre et ondulante au gré du vent.

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"Je me nome Epi Narde et propose ma fine lame pour bouté la menace verte de ce pauvre village."

Le colosse blond souffle, mais note le nom du bellâtre et le laisse entrer dans le groupe. Il ignore les hommes et passant devant Lison et Sibelle, il mime une révérence et se pose le dos contre la caravane.

"Mesdemoiselles, mes hommages."

Il ne dit rien d'autre et patiente comme vous.

Un autre homme se présente, caché sous une bure en toile usée, il marche avec un bâton en bois tordu, il soulève sa capuche pour découvrir un visage vieillit par le temps, le teint rosé, la barbe blanche et soignée.

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"Vieupa Pimagik, pour vous servir."

Le recruteur termine d'inscrire le nom du vieillard et se retourne vers vous.

"Bon on va y aller, ce n'est pas tout mais c'est qu'on a du chemin."

Il monte devant la caravane et la fait démarrer.

Citation:
HRP : il y a deux caravanes en fait, une première avec des couchages rapides, on peut s'allonger à deux sur le sol. La seconde est pleine de vivre et de diverses caisses. Elle est poussée par un jeune homme, châtain, il reste en retrait et se contente de mener son convoie et suivre l'autre caravane.

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Il y a donc une place à côté du recruteur, une autre près du jeune homme, deux allongés et deux assises dans la première caravane, une assise dans la seconde. Vous pouvez marcher, le convoi avance lentement.

Galem, s'allonge dans la première.

Vieupa se met à côté du recruteur.

Epi marche.

Vous pouvez rp le voyage entre KK et le duché, j'interviendrais si besoin, vous pouvez parler aux pnj je ferais les réponses.

la suite ici

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Lun 30 Juil 2012 13:46 
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Les trois ingrédients sont enfin en ma possession, et je peux rentrer les donner à l'homme qui me les avait demandés. Je pars donc pour la taverne des sept sabres, mais un incident imprévu se déroule alors...

Je m'avance, sous un soleil de fin d'après-midi, en direction des portes imposantes de la cité blanche. Il n'y a guère foule. Les portes se fermeront dans une ou deux heures et les personnes qui avaient à passer par là y sont déjà passé, excepté quelques badauds qui flânent encore ici et là. Je passe devant les gardes et les salue, mais, au moment où j'allais passer la porte, un garde me retiens par la manche, et me dit de le suivre. Ne comprenant pas, je le laisse m'amener, et avec un autre garde, il m'amène à l'écart.
Le garde sort un avis de recherche, et je découvre avec étonnement que c'est mon visage qui est inscrit dessus. Quoique... Le visage représenté à une infime différence qui m'indique qu'il ne s'agit pas du mien. Je possède une toute petite tache de naissance, juste en dessous de l’œil droit, que ne partage pas l'homme, quel qu'il soit, qui se trouve sur l'affiche. J’espère que ce n'est pas juste un défaut ou un oubli sur l'avis de recherche. En tout cas, une très forte somme est promise pour sa capture, ce qui indique que son cas est assez grave. Alors que les gardes sortent une corde pour me lier les poignets, j’aperçois un homme, qui me ressemble en tout point, excepté la tache de naissance présente sur mon œil droit et pas sur le sien. C'est lui qui est recherché! Les gardes ne semblent pas l'avoir remarqué mais lui les a très bien vu, et il prends la fuite. Je dois faire quelque chose! Je bouscule un garde, et me met à courir après le délinquant. Il pénètre dans la ville et se met à courir dans la grand-rue, avec moi sur les talons. Cinq gardes me courent après, mais à mon avis, ils ne savent pas qui est l'homme que je poursuis. L'homme en question pénètre dans une maison, et je me rue sur la porte, mais elle est bloquée de l'intérieur. Pendant que je m'apprête à l'enfoncer, les gardes me rattrapent. Ils me prennent par les bras et m'immobilisent.

"Lachez-moi, lachez-moi!!! C'est pas moi que vous cherchez! Celui que vous cherchez, il est dans cette maison, vous feriez bien de la fouiller au lieu de vous occuper de moi!"

"Qu'est-ce qui nous prouve que tu dis la vérité?"

"Regardez votre fiche une seconde. Là, vous voyez? Bien que je sois le sosie de cet homme, j'ai une tache de naissance sous l’œil droit, qu'il n'a pas. Je vous dit qu'il est dans cette maison!!!"

"C'est peut-être un défaut de réalisation sur l'affiche."

"Mais allez vérifier au moins! Vous verrez que je dis la vérité! Je ne connais cet homme ni d'Eve, ni d'Adam! "


Finalement, deux hommes inspectèrent la maison en question, pendant que les trois autres m'amenaient au siège de la milice Kendrâne, pour me mettre en examen.

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La nature est éternellement jeune, belle et généreuse. Elle possède le secret du bonheur et nul n'a su le lui ravir.
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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mar 21 Aoû 2012 01:55 
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A proximité des portes, je pris mes distances avec les autres, leur expliquant que j’avais besoin d’entrer discrètement en ville et faire profil bas tant que je n’avais pas réglé certaines choses. Je les laissai prendre de l’avance et arrêtai Pynoa pour descendre de selle. Je lâchai la bride de ma monture pour qu’elle pût brouter les herbes folles en bordure de sentier pendant que je m’activais à décrocher mon armure. Une fois les attaches délogées, je rangeai l’ensemble dans mon sac, et sortis la cape à capuche que j’avais utilisé à l’aller pour ne pas être trop visible. Mon identité ne devait pas trop se savoir en ville avant que je pusse faire un tour au temple de Yuia.

(Ce soir j’ai la réunion des amants, mais dès demain matin, je règle mes comptes avec Sidfreid.)
(Cet idiot ne va pas comprendre sa douleur… S’en prendre à mon Lillithounet pour une divergence d’opinion ! Rrrrrrh)
(Lillithounet ?)
(C’est venu tout seul. Tu n’aimes pas ?)
(Je m’en passerais bien… En tout cas, je suis ravi que tu prennes ma défense.)
(Toujours ! Quand je m’opposais à toi, c’était pour ton propre bien et t’orienter vers ton épanouissement. Mais quand des brutes s’attaquent à toi par contrat ou par manque d’ouverture d’esprit…)

Débordant de reconnaissance envers ma faera, je souris béatement et caressai mon médaillon, retraite temporaire de Kristal. Je rabattis mon chaperon brun et remontai à cheval pour rejoindre la route vers les portes. Je rejoignis les quelques personnes en attente devant les portes pour passer devant les gardes. Kristal me souffla un nom à donner aux gardes, celui d’un mercenaire actuellement au front en Ynorie ayant une morphologie proche de la mienne. Je trouvais l’idée un peu saugrenue, mais contrairement à mon arrivée en journée la dernière fois, cette entrée en soirée était un plus contrôlée. Les derniers événements avec Brytha ne devaient pas aider. On me demanda mon identité et ma raison de passage, suite à quoi je répétais le nom conseillé par ma faera et un baratin sur le fait d’aller revoir de la famille. Mon pieu mensonge passa sans soucis et les gardes, après m’avoir jaugé, me laissèrent passer.

(Tiens, que vais-je faire de Pynoa ? Je ne crois pas que le temple possède une écurie.)
(Il n’y a pas d’installations particulières autour et je ne pense pas qu’on puisse y déposer.)
(Il reste les écuries royales alors, là où j’ai pu la récupérer)

Je pris la route vers le nord, tombant rapidement sur le bâtiment de bois à proximité du grand hippodrome.

_________________
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* Lillith, humain, Aurion et Cryomancien nv23 *
En mission pour les Amants de la Rose Sombre


Feu Ellana : morte dans les flammes du Purgatoir, hantant les lieux à jamais
et arborant ses tendancieux 6969 messages dans les archives de Yuimen


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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Jeu 23 Aoû 2012 01:18 
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<-- Route entre Kendra Kâr et Oranan

Nous approchions des portes de la cité blanche. Je ralentis l’allure de mon cheval alors que mon cœur, tout au contraire, augmentait son rythme de façon impressionnante. Les battements de mon muscle cardiaque résonnaient si forts dans ma poitrine, j’étais si concentré sur mon angoisse à revoir ma belle Angélie que j’entendis à peine Lillith nous prévenir qu’il nous laissait prendre les devants. Le mage préférait entrer seul et plus discrètement. Trop absorbé par mes propres problèmes, je ne lui posai aucune question et acquiesçai d’un signe de tête à peine perceptible. L’image d’une mince jeune femme aux cheveux d’or envahissait mon cerveau et j’étais incapable de dire si cela me ravissait ou me peinait, tellement j’étais bouleversé.

Les gardes nous laissèrent passer sans peine, et au pas de marche, nous rentrâmes dans la cité. Ma Bella, avec sa fière allure digne de son cavalier, faisait tourner bien des têtes. Et au lieu de faire le coq telle mon habitude, j’étais plutôt préoccupé à observer les silhouettes féminines. Bien que je craignais de la rencontrer, je ne cessais de la chercher, comportements contradictoires, mais incontrôlables d’un homme blessé et toujours amoureux. À plusieurs reprises, je retins ma respiration croyant l’avoir aperçue, mais lorsque les jeunes dames se retournaient, je ne voyais que des visages fades et sans l'éclat qui me questionnaient du regard.

Après quelques minutes de ce petit manège, nous arrivâmes aux écuries royales.

--> Les écuries royales

_________________
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Dernière édition par Mathis le Ven 19 Juil 2013 00:45, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Ven 24 Aoû 2012 16:41 
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Localisation: Quête 35
Depuis l'auberge.


La partie s'était bien déroulée. Bien sûr j'avais gagné. Je ne lui ai pas demandé de l'argent mais qu'il m'accompagne jusqu'aux portes de la ville. Gros Bob marche devant moi. Poussant de la panse les passants qui pensaient faire le poids face à ce bide imposant. Il nous trace aisément une voie dans la grand-rue jusqu'à la sortie de la ville. Il salue un garde qui vient vers nous.

"Salut Ladimus. Tu vas te balader ?"

"Hors de question, j'ai traversé la ville et j'ai déjà l'impression d'avoir perdu 20 kilos."

Ils échangent un rire et se tournent vers moi. Je salue le garde d'un geste de la main. Bob prend la parole.

"C'est lui qui va se balader. Il va à Oranan."
"Oh, je vois. Y a justement un chariot de marchand Ynoriens qui s'apprête à partir. Essaie de les convaincre de t'amener."

Il hausse les épaules et me montre le chariot d'un geste de la main. Bob s'avance vers moi et me tends la sienne.

"Bonne route Xël. Fais-attention à toi."

Je hoche la tête et lui sers sa paluche énorme avant de me diriger vers le chariot pendant que Bob et le garde échangent quelques phrases.

C'est un assez grand chariot, tiré par deux chevaux. Il contient encore plusieurs sacs qui semblent remplis. De la marchandise non vendu où des souvenirs de Kendra Kar ? Aucune idée. Ce n'est pas vraiment important. Deux gardes regardent en dessous du chariot, s'assurant probablement que rien d'illicite n'y a été dissimulé. Je m'en approche encore, passant devant pour interpeller le propriétaire du chariot. C'est un vieil Ynorien aux cheveux longs, blancs, tressés et à la moustache blanche ressemblant à deux longues mèches. Les yeux bridés le teint pêche. Il me jette un regard curieux du haut de sa place de cocher.

"Oui ?"
"On m'a dit que vous vous rendiez en Ynorie. Ca vous dérange si je vous accompagne ?"
"Que se passe-t-il père ?"

Un autre Ynorien, beaucoup plus jeune, s'extirpe de derrière le chariot. Plus grand, plus imposant, il porte une armure de maille et une longue arme dans un fourreau qu'il tient d'une main. Il me fixe d'un regard méfiant, mais je ne fais pas attention. Mon regard est attiré par quelqu'un d'autre. Juste à côté de lui vient d'apparaître une vision féerique. Une Ynorienne qui semble à peine plus jeune que le guerrier en armure. Elle a un visage fin, des cheveux lisse d'un noir de jais qui sont nouées en chignon d'où certaines mèches s'échappent pour descendre le long de son dos. Seul une mèche cerclé de fil d'or qui tombe jusqu'à sa petite poitrine s'agite au vent devant son visage d'une pâleur pure. Son nez, ses sourcils fins et ses yeux légèrement bridée me font craquer. Je souris à cette beauté habillée d'un kimono rose. En réponse, elle me sourit et s'incline poliment. L'homme en armure fronce les sourcils et le vieil homme se lisse les moustaches en marmonnant. J'ai l'impression que de longues secondes s'écoulent avant que le vieillard m'interpelle en toussant.

"Vous voulez donc profiter de notre compagnie jusqu'à Oranan."

J'arrache mon regard de la magnifique fleur Ynorienne pour regarder le cocher.

"Et de votre chariot aussi." Dis-je en riant.
"Comme je vous comprends..."
"J'ai de quoi payer bien sûr."
"Gardez votre argent jeune homme."

Il montre les deux personnes à côté du chariot d'un large geste de la main.

"Voilà mes enfants. Mon fils, Aguri et ma fille, Ayae."

Ils s'inclinent tous les deux pour me saluer.

"Quant à moi je suis Engo Kazami."

Il s'incline également. Je les imites avant de leur donner mon nom. Un garde s'approche et nous fait signe que tout est en ordre et qu'on doit circuler.

"En route tout le monde." Dis le père en riant.

Nous montons tous à bord du chariot pour nous asseoir sur les sacs tandis que le chariot commence à avancer. Engo commence à siffloter tandis que nous passons les immenses portes de la ville et que nous nous éloignons doucement de Kendra Kar.

Vers trajet entre Kendra Kar et Oranan

_________________


Dernière édition par Xël le Dim 24 Mar 2013 15:34, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Dim 2 Sep 2012 13:19 
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Messages: 721
Localisation: Kendra-Kâr
Précédemment: Retour sans embuches

Les portes se dessinaient enfin et Oryash pensa que leur voyage touchait à sa fin. D'ici peu, tous trouveraient une nouvelle occupations ou une nouvelle mission. Mais pour l'heure, elle avait une autre préoccupation, retrouver Melron. Qui aurait pensé que cet homme qu'elle croyait mort depuis des années referaient son apparition dans sa vie? Surement pas elle. Pour elle tout s'était achevé il y a bien longtemps. Comment avait-on pu la tromper de la sorte? Comment son peuple avait-il pu lui faire ça? Elle ne se l'expliquait pas.
Elle secoua la tête comme pour chasser ses sombres pensées et regarda derrière elle afin de voir si le woger la suivait toujours. Il était là, se tenant à distance, prudent. Elle savait qu'il réussirait à entrer dans la cité aussi ne s'inquiétait-elle pas pour lui.
Comme la dernière fois, il la retrouvait où qu'elle soit. Cet animal avait le don de la surprendre, chaque jour un peu plus et cela lui plaisait. Pourtant elle savait qu'un jour, elle devrait le laisser aller seul et que la séparation lui serait sans doute plus difficile qu'elle ne voulait l'admettre. Mais ce temps là n'était pas encore arrivé et les rivages de Nosvéris étaient bien loin d'ici.

Lillith vint à les distancer leur expliquant brièvement qu'il avait des choses à faire et qu'il préférait rentrer dans la cité discrètement. Oryash hocha la tête en signe d'assentiment. De toute façon, cela ne la regardait en rien et chacun était libre d'agir comme bon lui semblait.
Oryash pénétra donc en ville en compagnie du blondinet qui semblait mal à l'aise. Elle avait eu envie de le questionner, mais s'était ravisée comme si une petite voix lui avait soufflé que cela n'était pas le moment. Une fois les portes franchies sous le regard des gardes, Oryash indiqua à Mathis qu'elle le laissait poursuivre seul son chemin, en direction des écuries Royales.
La belle était pressée et elle talonna Herumor en direction des docks.

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 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mer 5 Sep 2012 18:45 
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Inscription: Mer 15 Aoû 2012 22:39
Messages: 42
Localisation: Kendra Kâr
Isilrà, ne traina pas et arriva rapidement aux portes de la ville ou un Garde était de faction. Voyant que le garde allait surement lui poser des questions, il prit les devants et approchant :

"Bonjour, je suis Isilrà, et je viens visiter la ville et voire si je puis y trouver du travail."

Le garde un peu surpris par cette entrée en matière, si rapide, après un instant :

"Passez, et veillez à ne pas vous faire remarquer par la milice, nous ne plaisantons pas ici."

"Merci mon brave, je ne cherche nullement les ennuis."

Continuant son chemin, l’elfe observais les alentours au passage, et se dirigea d’un pas rapide vers ladite Auberge, il n’eut point de mal à reconnaitre le bâtiment de la milice et peu après aussi l’enseigne de l’auberge.

((Suite a l'auberge de la tortue guèrrière))

_________________
Le temps et l'usage rendent l'homme sage.

Fingolfin Isilrà

A Kendra Kâr, a l'auberge de la tortue.


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