L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: L'arène de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 25 Déc 2011 23:51 
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LA GLOIRE

La marque du tatouage picotait encore légèrement Rägrok, sans doute la magie qu'il renfermait se mettait enfin à l'oeuvre pour rendre le garzok plus fort, en dépit de son endurance, un sacrifice utile et nécessaire pour devenir un fier guerrier orque.
La salle où il se trouvait était plongée dans le noir le plus complet, éclairée par quelques torches dont la fumée s'échappait à travers deux trous dans le mur, deux trous d'où l'on pouvait apercevoir le mécanisme de chaînes métalliques qui retenaient la plaque murale en face de lui, l'enfermant dans une quasi obscurité dans laquelle Rägrok se sentait plutôt bien, écoutant ce qu'il pouvait entendre des hurlements de la foule comme on écoute une berceuse, sombrant dans un semi-sommeil tandis qu'on le recouvrait d'un lourd apparat, qu'on lui soufflait des conseils à l'oreille qu'il n'écoutait pas vraiment et sonnait comme un murmure étouffé dans sa boîte crânienne, alors que de légères tapes lui étaient administrées sur les épaules et l'arrière du crâne.

Finalement, Rägrok fut tiré de sa léthargie par l'un de ses compagnons garde, posté devant lui tout en lui montrant un morceau de papier sur lequel était écrit le nom d'un type qu'il connaissait bien, assez bien pour que ce type, ce ne soit autre que lui-même, Rägrok Mâchefer, inscrit à l'arène depuis le petit matin, après un dur réveil à l'auberge sous les restes de moqueries de ses camarades.

Flashback, Rägrok est tranquillement allongé sur la paillasse moelleuse qui lui sert de lit, jouant avec la dizaine de bouteilles d'alcools différents qui jonchent le sol, fouillant sa poche pour en tirer un petit mot à la signature illisible mais trop raffinée pour être masculine.

Retour à la réalité, un hurlement plus puissant que les autres semble faire taire la foule, alors que Rägrok reprend lentement ses esprits, encore embrumé par sa matinée difficile et la bouteille d'alcool que lui a filé l'organisateur, lui expliquant simplement que l'ennemi qu'il affronterait pourrait peut-être lui filer une peur bleue, et qu'il valait mieux y aller dans un état d'ébriété avancée, mais pas trop pour pouvoir caler une ou deux baffes dans la mélée. C'est dans cet état que commence à se trouver l'orque, mission réussie pour le fournisseur de bibine.

Flashback, retour à la chambre, le vaillant guerrier se lève et prépare ses affaires, renfilant les loques qui lui servent d'habits, le regard soudain attiré par des vêtements plus raffinés, ceux d'une femme à la poitrine visiblement volumineuse. Rägrok commence à ressentir un mal de tête croissant alors qu'il jette le sous-vêtement sur la literie, se tapant le front de la paume de sa main en espérant que les coups de marteau à l'intérieur de son crâne vont cesser : gueule de bois. L'orque descend les marches, et presque aussitôt se fait aborder...

Retour à la réalité, quelqu'un l'a fait se lever, le tirant soudainement de ses pensées pour lui rappeler une ou deux choses que le pauvre a tout juste la concentration pour écouter, le garde lui remontre son ticket et lui explique qu'en cas de victoire, il gagne gros, normalement très gros. Il en profite pour reparler de sa femme et de ses enfants, de son arrière grand père malade et de son chat boîteux ayant un clou de cuivre planté dans la patte et que seul un chirurgien pourrait soigner : Le garzok acquiesce de la tête mais ne comprend pas vraiment plus de choses, se contrefout de la famille du garde.

Flashback, une shaakt, à forte poitrine, collée à lui avec une choppe en main, "cadeau d'une amie". L'orque grogne, renifle, boit et s'en ressert, avec un peu de chance la gueule de bois partirait avec l'ivresse. Aucun résultat, Rägrok repose sa choppe sur une table et se frotte le crâne, retrouvant les tracés de son tatouage. Un garde ouvre la porte donnant sur l'extérieur, les deux autres le poussent dehors tandis qu'une main glisse quelque chose dans sa poche, la lumière lui pique les yeux, et l'alcool lui tourne la tête.

Retour à la réalité, fini le temps des flashbacks, le vaillant guerrier frotte la partie de sa cuirasse où se trouvait une poche, mais cette dernière est maintenant recouverte par la protection de cuir, impossible donc de remettre la main sur le petit mot glissé dans sa poche pour le moment et malgré les grognements répétés du garzok, personne ne veut lui laisser la liberté d'ôter sa nouvelle protection, sortie d'on ne sait où.
Deux des trois gardes s'éloignent de chaque côté de la pièce à l'annonce de la voix venue de dehors, éteignant les torches en lançant de derniers encouragements à l'intention de l'orque gladiateur, tandis que ce dernier sent la tension monter à peu près partout.
Comme dans son flashback, la plaque qui constituait un mur s'effondre dans un bruit de glissement de chaînes et la lumière inonde la pièce, aveuglant le garzok qui dans un dernier réflexe s'empare de son arme avant d'être violemment projeté par les trois gardes comme d'un seul homme, se retrouvant d'un moment à l'autre du pavé froid au sable chaud.


"Mesdames et messieurs, fidèles spectateurs, nous voici de nouveau réuni en cette sublime journée, en rond autour de ce sable qui vit s'élever tant de figures de la guerres, et qui vit s'abattre autant de coups que de perdants ! Mes chers spectateurs, voici désormais Rage rauque ! Euh...Rague Rauque....Rägrok Mâchefer ! Un orque venu d'on ne sait où, à l'air féroce et la musculature impressionante, nul doute qu'il ne ferait qu'une bouchée d'un honnête citoyen, mais aujourd'hui, il est là pour vous, pour vous abreuver de combats et de victoire ! Ou bien apportera-t-il à cette arène une défaite de plus ? Je ne laisserais pas durer votre impatience plus longtemps, car aujourd'hui, son adversaire sera quelque peu spécial, puisqu'il ne sera pas seul ! Un nécromancien de passage dans la région ayant besoin de quelques piéces pour s'abreuver à la taverne nous a gentillement fait don de ses pouvoirs pour ce combat, en réveillant trois squelettes fournis par le brave homme lui-même !

Alors qu'il tentait de recouvrer sa vue, le "guerrier orque venu d'on ne sait où" réussit à entrevoir le bout de l'arène, dont la plaque murale tombait à son tour dans un grand fracas pour laisser entrevoir quatres silhouettes, l'une restant en retrait une choppe de bière à la main. Les quatres cadavres réanimés s'avancèrent lentement, dans un bruit pour le moins effrayant, armés de vieilles épées de cuivre ou de gourdins fendus, des armes en aussi bon état que leurs propriétaires.
Alors qu'il s'apprêtait à faire lui aussi un pas, sa bardiche resta en retrait, suspendue et manipulée à son extrémité à la manière d'un fil à pêche coincé dans une branche d'arbre, le gênant grandement pour garder l'équilibre. Dos au soleil, Rägrok pouvait se permettre d'ouvrir les deux yeux, mais ce qu'il vit lui fit un drôle d'effet, un peu comme une blague stupide à laquelle on s'attendait. La shaakt qui avait probablement dormi à ses côtés accrochait au bout de son arme son foulard, d'un mauve terne, l'encourageant d'un baiser volant à continuer son avancée.
Cet encouragement ne fit pas grand effet au garzok, qui sous l'effet de l'alcool ne cherchait pas vraiment à faire le lien avec son flashback. Il se rappelait d'avoir déjà vu cette somptueuse shaakt, mais pas de l'endroit où ils se seraient croisés.

Sous les éloges de l'animateur, la foule redoubla de fureur, clamant des mots de morts, la manière dont l'orque devait renvoyer les squelettes à l'état de cadavres inanimés, elle clamait également le nom étrange écrit sur les tickets de ceux ayant misé sur lui, "sekteg'a'krig", ou bien tout simplement Mâchefer. Toutes ces paroles raisonnaient dans la tête de l'orque qui hésitait peu à peu à s'ouvrir le crâne à l'aide de son arme, ressentant chaque syllabes comme un coup de burin sur sa paroi crânienne, lâchant de subtils grognements à chaque fins de phrases, jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus et cède à la pression du public, bombant le torse pour en sortir un hurlement rauque et animal, d'un ton portant de chaque côté de l'arène, faisant aussitôt taire les encouragements alors qu'il reprenait calmement son souffle, remerciant Thimosios pour lui avoir fait don de telles cordes vocales.

Le calme passé, les chuchotements envahirent le public, mais au moins ces derniers ne faisaient pas souffrir le guerrier éméché qui reprenait une marche tout aussi lente vers les trois créatures, laissant frotter le manche de sa bardiche sur le sable, ne se donnant pas d'effort pour tenir convenablement son arme, l'esprit trop embrumé pour faire attention à l'image qu'il donnait de lui.
Les squelettes se tenaient immobiles et attendaient visiblement la carte blanche du nécromancien, qui attendait lui même l'animateur du spectacle, et une fois l'orque en place, un cor résonna dans tout l'édifice, plus puissant que le braillement barbare du garzok, ayant pour effet de lui faire lâcher instantanément son arme, posant ses mains à ses oreilles pour subir le moins possible ce son atroce qui lui déchirait les tympans et le désarmait sans effort, alors que les squelettes, eux, passaient sans hésiter à l'action.
Voyant trois paires de pieds putréfiés s'approcher de lui, l'orque eut le réflexe de se jeter au sol, évitant les deux lames mais essuyant un coup de gourdin en plein thorax, lui faisant perdre son souffle alors qu'il se traînait sur le côté pour ramasser sa bardiche, lâchant quelques râles étouffés en même temps que l'air revenait à ses poumons, lui redonnant la force de se lever et se préparer à la suite du combat.

Les trois squelettes n'avaient pas vraiment été éloignés du garzok par sa petite roulade et revenaient déjà à l'assaut, les lames s'abattant en coeur tandis que le gourdin effectuait une attaque latérale. Le premier réflexe du garzok fut de protéger sa cuisse, sachant qu'elle lui servirait d'appui important pour le futur, balayant les deux lames du manche de sa bardiche pour finalement bloquer l'assaut de côté. La réplique fut rapide et le garzok devait rapidement trouver un moyen d'obtenir assez de distance en très peu de temps, hélas le mélange alcool et gueule de bois ne marchait pas vraiment bien lorsqu'il s'agissait de stimuler la mémoire du brave gladiateur, qui comblait son manque de réflexion par d'amples gestes qui balayaient mollement les lames adverses, lui offrant un moment de répit. D'un balayage primitif, le garzok parvint malgré tout à couper une main dans la bataille, celle d'un des deux épéistes, mais hélas pas la bonne.

Rägrok n'avait d'autres choix que de reculer sous les assauts répétés des trois morts-vivant, et le choc inévitable entre son dos et le mur finit par arriver, déclenchant une idée particulièrement ingénieuse chez le garzok ivre, qui prit aussitôt appui contre la paroi pour se propulser subitement, bardiche à l'horizontale, sur les trois squelettes, les repoussant brutalement tandis que ces derniers reculaient encore un peu pour ne pas avoir à tomber. Inspirant un bon coup, l'orque empoigna son arme et l'amena assez loin derrière lui pour que la pointe touche la roche de son précédent appui, l'abattant avec fracas sur l'épéiste dont la main gauche était tranché, tranchant furieusement ses os et laissant s'échapper la magie qui l'animait jusque là, ne laissant qu'un tas d'os inanimé bon à jeter aux chiens ou aux loups, alors que le guerrier en armure de cuir tirait le manche de son arme vers lui, longeant le mur pour reprendre un peu de distance et de souffle, luttant pour bien aligner ses pas alors que son corps entier tanguait en toute les directions sous le silence mortel qui régnait dans tout l'édifice, les spectateurs portant toute leur attention sur le déroulement du combat et sa suite.

Les deux entités restantes, Gourdin et Epeiste, s'approchèrent, ayant toujours le bénéfice du nombre sur l'orque, pouvant malgré leur lenteur flagrante encercler Rägrok à tout moment et achever le combat d'un simple coup d'épée ou de gourdin.
Cette simple idée frappa l'esprit du guerrier alors qu'un frisson parcourait son échine et qu'il serrait les dents, donnant un petit coup sur sa mâchoire pour remettre la plaque de fer qui protégeait sa dentition en place, prenant de grandes inspirations d'air et de petits coups sur les armes que ses deux adversaires tenaient fermement, tentant bien souvent d'en embrocher un pour se rendre compte qu'il valait mieux être sobre en ces moments là, ne parvenant qu'à repousse un bras ou bien effleurer une côté sans vraiment freiner l'avancée des deux putréfiés qui de nouveau brandissaient leurs armes respectives pour l'abattre sur l'arme de l'orque suite à une parade maladroite manquant de le jeter au sol, alors que ce dernier continuait de prendre de grandes inspirations d'air, s'énervant de plus en plus de ce combat, donnant des coups tout aussi maladroits mais avec plus de forces et de plus en plus d'acharnement, arrachant côtes et dents, manquant de peu la tête de l'un des combattants, grognant à chaque coup donné comme s'il avait touché sa cible, reprenant son combat avec encore plus de férocité que précédemment, donnant des coups toujours moins précis, repoussant Gourdin alors qu'Epeiste brandissait une fois de plus son arme. Ce fut la botte de Rägrok qui vint cette fois stopper l'attaque en venant enfoncer plusieurs côtes de son ennemi, le projetant à un bon mètre de là alors qu'il tombait également, perdant une fois de plus l'équilibre, observant le ciel tourner autour de lui, tiré de ses rêves par un coup de gourdin sur son épaule, lui arrachant un râle de douleur tandis qu'Epeiste se relevait lentement du coup qu'il venait d'essuyer, visiblement en moins bonne santé qu'avant sa rencontre avec la botte odorante de l'orque.

Le regard du garzok roula en direction du squelette au gourdin, le foudroyant du regard alors qu'il lui pliait le genou dans la mauvaise direction à grand renfort de coup de poing, faisant choir son adversaire mutilé et lui laissant un peu de temps pour se relever, loin d'être stable, ramassant l'arme d'hast qu'il avait lâché alors que son épaule était assaillie par le revenant, probablement déboîtée, en tout cas bien amochée.
La douleur que sa blessure dégageait arracha une grimace à l'orque embrouillé par la colère, alors qu'il expirait de plus en plus bruyamment, se jetant presque sur le squelette armé d'une épée, lui balayant les jambes d'un coup puissant avant d'envoyer voler son épée d'un léger coup de pied, empoignant le squelette par les épaules pour refermer sa mâchoire dessus, détachant la tête d'un coup sec, dans un craquement glauque, avant de recracher bruyamment sa salive, se frottant la langue pour tenter d'enlever le goût, surveillant tout de même le squelette boîteux armé d'un gourdin, lâchant un soupir de soulagement alors qu'il se ruait vers lui, désarmant son adversaire dans la ruée, lâchant sa bardiche, repoussant son adversaire à l'aide de son épaule pour l'envoyer heurter le mur, l'y rejoignant en un choc brutal alors que la magie du nécromant quittait l'amas d'os inanimé, vaincu par Rägrok, perdu dans ses pensées, un regard vitreux vers son adversaire au sol, l'alcool reprenant le dessus alors qu'il prenait appui contre la paroi rocailleuse du bâtiment, cuvant son alcool sur les restes du combat, s'écroulant par la suite un peu plus loin en attendant le personnel de soin, traîné par deux visages familiers arborant le blason de la milice...

La douleur à son épaule fit revenir Rägrok à lui même alors qu'il lâchait un puissant hurlement et qu'on lui retirait sa cuirasse pour la poser à côté de sa bardiche, lançant un regard à toute la salle, reconnaissant les trois gardes, parlant avec celui qui semblait être le gérant des paris, échangeant leurs tickets contre trois bourses assez peu remplies, contrastant bien avec leurs visages visiblement très satisfaits lançant des clins d'oeils à une elfe noire assise juste à côté du gladiateur en convalescence auquel on fait maintenant boire une décoction de plantes, soulageant encore un peu le mal de crâne et son épaule :


Buvez cela, orque, vous devriez vous sentir un peu mieux, mais ce n'est pas fait pour soigner les effets de la beuverie, par contre, navré pour vous.

La drow, souriante mais silencieuse, agenouillée bien sagement aux côtés de Rägrok se pencha vers lui, plongeant la main dans la veste en haillons de l'orque pour en tirer le papier qu'on y avait planqué dans la matinée, juste avant son départ de l'auberge :

Tu sais, mon grand, tu me fais gagner là au moins deux bons jours de salaire, mais je suppose que je les mérite. Tu t'es bien battu et je dépenserais tout cet argent sagement, ne t'en fais pas, j'ai justement vu un très beau collier chez un marchand du coin, je suis sûr que c'est une dépense particulièrement utile, non ?
Surtout, ne m'en veux pas, hein !


La shaakt se leva lentement et marcha tranquillement vers le maître des paris, retirant de ce dernier une pleine bourse, souriant une dernière fois en direction de l'orque, d'un sourire plutôt inquitétant, tandis que les gardes, ayant finalement vu le petit ticket, éclatèrent de rire, l'un d'entre eux s'approchant du chevet de l'orque :

On dirait que ta princesse s'est servie dans ta bourse pour parier en ton nom, hé hé hé !

N'ayant pas la force d'hurler, Rägrok relâcha sa tête en arrière, soupirant longuement avant de sombrer dans un sommeil réparateur...

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 Sujet du message: Re: L'arène de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 20 Sep 2012 01:35 
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[:attention:] Certaines scènes de ce rp sont à forte connotation sexuelle/violente/gore, aussi est-il recommandé aux lecteurs sensibles d'y réfléchir à deux fois avant d'en entamer la lecture. [:attention:]


Du Temple de Phaïstos, je suis partie à l’opposé. Un passant m’a indiqué rapidement la route : arène, marché, château, temple. Il parait que je ne peux manquer aucun de ces points et, en effet, rien que les arènes en jettent un max ! Cette ville pue le fric, même pour se combattre ils peuvent pas s’empêcher de le faire dans le luxe. J’adore cette ville !

Je prends le temps de monter dans les gradins et d’observer ces hommes à demi-nus, la peau luisante et les muscles saillants. Les voir s’agripper ainsi, pousser des râles et faire preuve d’une telle violence m’excite. Le sexe me manque, le tabac aussi d’ailleurs.
Je regarde les personnes installées dans les gradins. Les spectateurs sont massés par petits groupes totalement différents les uns des autres. Certains ont l’air pauvres et regardent avec attention les combats, ils encouragent les combattants et commentent les actions ; ils sont inintéressants. D’autres, au contraire, paraissent bien plus riches. Ils jettent un coup d’œil au centre de l’arène mais passent bien plus de temps à parler entre eux qu’à profiter du divertissement. Ils sont là pour parler affaires ou intrigues probablement et, ça, ça m’intéresse un peu plus. Je les fixe avec attention, sait-on jamais, peut-être aurais-je l’occasion de les revoir un jour…

Presque midi, je devrais repartir, j’ai encore à faire et, surtout, je veux mon tabac et une pipe. Je me lève au moment même où une femme entre sur la piste. Grande, musclée sans être disgracieuse, les cheveux courts et d’un noir aussi profond que les miens, elle provoque avec un joli sourire de garce l’homme devant elle. Elle est amochée par les combats qu’elle a déjà dû mener, ce qui la rend, pour moi, encore plus impressionnante.
Je me rassois, je veux voir ça. Le reste des spectateurs, gros riches compris, sont tout aussi intéressés que moi. Certains rient de voir une femme tenir tête à un homme, les paris vont bon train et, de ce que j’en entends, la femme n’est vraiment pas favorite. En face d’elle, une brute épaisse et prétentieuse. Il n’a pas dû perdre beaucoup de combats et se retrouver face à une femme l’amuse plutôt qu’autre chose.

La cloche tinte, l’homme réagit de suite et tente de foutre une beigne à ma nouvelle héroïne. Elle esquive sans soucis, se recule d’un pas et s’étire comme on pourrait le faire à la sortie du lit. Le gros réengage un poil plus rapidement et en feintant. Son poing droit part, mais c’est le gauche qui atterrit dans le ventre de la belle et, comme elle, la foule en a le souffle coupé. Pliée en deux, voilà ma sauvageonne qui s’accroche au bras du gladiateur et enfonce ses ongles avec rage. Le gars a vraiment un réflexe stupide et se dégage de l’emprise de la tigresse… pour se retrouver griffé à sang. C’est pas franchement honorable, mais la technique est bonne, elle se recule alors qu’il l’insulte. J’aime cette fille ; elle paie pas de mine mais elle survit face à la montagne de muscles.
Les spectateurs hurlent, encouragent et insultent… je ne sais pas trop ce qui se passe mais leurs réactions sont forcément extrêmes. Même les dindes guindées de tout à l’heure se mettent à s’agiter.

Dans l’arène, les deux combattants ne se lâchent pas du regard. Monsieur la Brute a le bras gauche qui commence à rougir par le sang, Madame la Furie grimace quand elle se tient droite. Encore une fois, ma favorite laisse à son adversaire l’initiative : il lui fonce dessus en hurlant comme un goret. D’un pas, elle se décale sur le côté et lui fout une claque à l’arrière du crâne. Quelle provocatrice ! Je ne peux pas m’empêcher d’éclater de rire. Elle le fait tourner bourrique, et elle le fait bien.
L’homme fait volte-face et, sans attendre, frappe dans les côtes de ma belle. Elle encaisse mal le coup et se retrouve à genoux puis sur le cul.

« Lève-toi ! »

Merde ! C’est sorti tout seul ! Je suis aussi surexcitée que tous ceux présents autour de moi.

Il la regarde, méprisant et rageur, debout devant elle. Poing serré, il s’apprête à lui défoncer le crâne à grands coups de virilité retrouvée…
Ou pas.
En parlant de virilité et de regard vengeur, la Belle en a décidé autrement : une poignée de sable dans les yeux pendant qu’elle frappe avec vigueur dans l’entrejambes de la Bête. J’pense pas que ce soit permis, ça aussi. Les spectateurs sifflent tandis que l’homme tombe à genoux, mains entre les jambes, le visage blême et les dents serrées.
Tranquillement, elle prend le temps de se relever, de le regarder avec un petit sourire narquois et de lui cracher dessus avant de repartir vers la sortie.

Je me lève d’un bond et coure pour la rejoindre. Il faut que je lui parle ! Elle est mon idole ! Je bouscule tout le monde au passage, jurant et oubliant ma robe de richarde.
Je la cherche, me tourne dans tous les sens, scrute le moindre visage et… rien. Elle est déjà partie.

Rien à foutre des autres combats, je pars vers le marché, je finirai bien par la retrouver. J’ai envie de cyprine et de tabac.

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 Sujet du message: Re: L'arène de Kendra Kâr
MessagePosté: Lun 5 Aoû 2013 15:42 
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La grande arène de Kendra Kâr était fermée aux visiteurs pendant les préparatifs du spectacle, et l’entrée était gardée par deux hommes en armure parfaitement stoïques. Un pan de terrain sableux avait été aménagé temporairement pour les guerriers qui avaient pour habitude de venir s’entraîner.
D’ailleurs, ils étaient une dizaine à enchaîner les prises et les coups d’épée lorsqu’Eileen arriva sur les lieux.

Elle commença à faire le tour de l’enceinte, essayant d’apercevoir les premiers décors. Le crissement des lames entremêlé aux voix des hommes qui s’attelaient sur le chantier firent frissonner la semi-elfe. Elle s’imaginait désormais devant une foule de milliers de personnes en train de se battre avec hargne pour la récompense. Ses émotions étaient partagées entre l’excitation et la crainte de ne pas être à la hauteur. Car la jeune femme était plus orgueilleuse qu’elle ne le laissait croire, et elle détestait échouer. L’admiration du public et particulièrement de la gente masculine était son essence. A chaque fois qu’elle menait à bien une mission particulièrement physique, elle se réjouissait secrètement de l’engouement qu’elle suscitait chez ceux qui l’avaient missionnée.

« [color=#C4CCEF]Je peux vous renseigner ? »

Un hobbit à la chevelure grisonnante avait surgi de nulle part. Il était vêtu d’une veste vert pomme, d’un pantalon de lin marron qui lui arrivait aux genoux, et ses larges pieds occupaient des chausses de cuir. Ses lunettes en croissants de lune lui prêtaient un air d’intellectuel qui n’avait rien à voir avec son métier de chef de chantier.

« Je souhaiterais m’inscrire au combat de gladiateurs. »

Le hobbit ajusta ses lunettes sur son nez en plissant ses narines. Il sembla perplexe l’espace d’un instant avant de rétorquer.

« Oh. Dans ce cas, je vous conseille d’aller voir Mila, de l’autre côté. C’est elle qui se charge de ça. »

Eileen remercia d’un signe de tête si son interlocuteur avant de faire le tour de l’arène. Elle croisa sur le chemin des cages à l’intérieur desquelles se prélassaient des félins, et d’autres créatures impressionnantes dont elle n’avait pas idée de l’existence. Des acrobates faisaient quelques étirements. Plus loin, des musiciens répétaient leurs interventions. Enfin, la jeune femme aperçut le petit bureau improvisé derrière lequel se tenait une femme, une brune aux reflets roux, qui triait des parchemins.

« Mila ? »
« Je peux vous aider ? »
« Je voudrais m’inscrire au combat de gladiateurs. »
« Tiens donc, nous avons une deuxième candidate. J’espère que vous allez leur montrer, à ces hommes ... Quel est votre nom ? »
Eileen ne put retenir une certaine déception. Elle était convaincue qu’elle serait la seule femme à participer à un tel événement.
« Eileen. Eileen Buckleberry. »

La semi-elfe ne donnait jamais son véritable nom afin d’éviter tout soupçon sur ses origines elfiques. On comprendrait immédiatement compte-tenu de son apparence qu’elle était une hybride, et elle redoutait les réactions.

« Très bien, Eileen Buckleberry. Je vais donc vous expliquer les règles de combat et, si cela vous convient, je vous demanderai de signer quelques papiers. »

Eileen acquiesça.

« Les combats du cirque annuel de Kendra Kâr ne sont pas des combats à mort. Le but est de maîtriser l’adversaire de telle sorte qu’il ne puisse pas riposter. Vous devez l’immobiliser pendant plus de cinq secondes et alors, l’un des arbitres le déclarera hors-jeu. Vous devez faire cela jusqu’à ce qu’il ne reste plus que vous sur le terrain pour remporter la première place.
Les alliances sont autorisées, aussi il est parfaitement légal de se mettre à plusieurs sur le même adversaire. Les armes sont interdites, en revanche vous avez le droit de vous servir des éléments du décor. Enfin, les décisions des arbitres sont indiscutables et en aucune façon un candidat éliminé ne peut rentrer sur le terrain à nouveau. Vous avez des questions ?
»
« Je pense que non. Aucune arme donc … Très bien. »

Mila tendit à Eileen deux parchemins résumant formellement le règlement qu’elle venait d’énoncer ainsi qu’un encrier. La semi-elfe saisit la plume trempée dans l’encre et signa. Elle conserva l’un des exemplaires qu’elle plia et rangea dans la poche de son pantalon de cuir.

« Je vous conseille de vous entraîner. Je peux vous assurer que certains participants sont de véritables montagnes de muscles, mais ce n’est pas la seule chose qui compte. En tout cas, vous devrez vous présenter à l’entrée de l’arène avec le contrat dans six jours, quand le clocher sonnera la fin du jour. Bon courage. »


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 Sujet du message: Re: L'arène de Kendra Kâr
MessagePosté: Ven 11 Oct 2013 23:16 
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Inscription: Jeu 20 Juin 2013 06:16
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En entrant dans l’arène, Liam sentit l’adrénaline monter en lui. D’un coup, le rouge lui montait aux joues, son cœur commençait à battre plus vite, sa main se resserra sur le pommeau de son épée. Ce n’était évidemment pas le regard désintéressé des quelques spectateurs au balcon qui provoquaient cette réaction. La herse de l’autre coté en se levant révélait celui qui allait être son adversaire. Liam s’avança dans la lumière, foulant la fine couche de sable poisseuse de crasse et de sang sur laquelle nombres d’autres combattants avaient déjà péri. L’autre s’avança également, de longs cheveux bruns, une puissante musculature, un sabre court dans chaque mains, ça n’augurait rien de très bon. Un petit citadin frimeur n’utiliserait pas de telles armes. La visière de son heaume masquait son visage, il leva la tête et s’arrêta à une distance plus que sûre, laissant à Liam l’initiative de l’attaque afin d’estimer la portée de sa lame monstrueuse.
Le jeune homme ne se fit pas prier, il avait l’avantage tant qu’ils restaient loins l’un de l’autre et si la distance entre les combattants présageait qu’il n’aurait pas la vivacité de porter un coup fatal, le combat serait tout de même plus fatiguant pour son adversaire. Il pouvait donner des larges coups de taille en mobilisant chaque partie de son corps, ajoutez à cela la force centrifuge d’un swing complet et vous comprendrez qu’il allait falloir une sacrée poigne au gladiateur pour parer un tel coup avec une arme aussi frêle qu’un sabre. Liam se fendit le pied gauche en avant et envoya un premier coup. En réduisant ainsi la distance, il empêchait à son adversaire d’esquiver en reculant. Le gladiateur se baissa et utilisa ses deux sabres pour remonter la lame qui arrivait pour le faucher. L’impact le désarçonna tout de même plus qu’il ne s’y attendait car emporté par sa parade, il du poser son genou droit au sol pour éviter de tomber. En voyant son adversaire qui perdait l’équilibre, Liam changea d’appui en avançant sa jambe droite vers l’avant, il entrait dangereusement à portée des sabres mais son ennemi devrait d’abord se relever avant de pouvoir frapper. En gardant la force de rotation de la lame, il y imprima un mouvement vertical pour asséner un coup de taille venant du haut. S’il n’avait pas eu le temps d’attaquer, le gladiateur avait tout de même pu se rétablir sur se pieds. Il s’élança à la rencontre de la large lame, sabres en croix pour parer le deuxième coup.
L’impact fut terrible. La lame s’arrêta net et Liam sentit le coup lui engourdir les épaules. Il fallait s’éloigner maintenant ou les deux sabres le taillerait en pièce. Il jeta un œil sur son adversaire qui n’avait pas l’air d’encaisser vraiment mieux. Il avait une légère estafilade à l’épaule droite là ou l’estoc de son sabre avait appuyé pour mieux absorber le choc. Le sabre dans sa main gauche qu’il avait mis devant l’autre au moment de l’impact était à moitié brisé, la lame du Kendran s’était fiché dedans.
L'effet de surprise était perdu, il fallait s'éloigner. Malgré un enchainement qui aurait fait rougir de fierté ses professeurs de fortunes, ça n'avait pas suffit à blesser sérieusement son adversaire. Liam bondit en arrière en luttant pour dégager sa lame. Le gladiateur ayant compris la manœuvre se jeta à sa poursuite. Il jeta son sabre brisé en visant le visage. En parant du plat de la large lame, Liam perdit de vue son adversaire un instant. Le temps d’écarter son épée, il eut à peine le temps de le voir à distance critiquement dangereuse, jambes fléchies, se préparant à se fendre. Pas le temps de parer, Liam s’écarta vers la gauche aussi rapidement qu’il le put, sa lourde épée ralentissant son mouvement. Il sentit une vive douleur sur la droite tandis que le sabre ennemi traversait son muscle pectoral. Tentant de faire abstraction de la douleur, il ramena le pommeau de son épée dans le visage de son adversaire en rugissant. Le coup porta et le gladiateur fut propulsé vers le sol.
Il réalisa qu'il venait de récupérer l'avantage. Avant que le gladiateur récupère, Liam rassembla ses forces pour asséner un nouveau coup à pleine puissance tant que l'autre n'était pas en position de l'éviter. Il était plus sévèrement blessé que son adversaire, il fallait finir ce combat tant qu'il le pouvait encore, il décida de miser le tout pour le tout avec son exécution signature : Coup Colossal (For +3 ; Ini -0,5 pendant 5 tours) ; un coup d'une puissance bien supérieure à ce que son corps pouvait supporter, s'il échouait, il n'aurait probablement pas la force de continuer à se battre bien longtemps et le gladiateur avec ses assauts éclairs ne lui laisserait pas le temps de récupérer.
Au sol, le champion ennemi ne put qu'essayer d'interposer son sabre entre lui et la lame de fond vrombissante qui lui tombait dessus. Sa lame se rompit comme un vulgaire bâton. Il aurait du mourir sous ce coup si il avait été bien exécuté mais à cause de sa blessure au poitrail droit, Liam avait mal visé la tête de son adversaire et l'épée vint s'enfoncer dans le sol à quelques centimètres de la tête. Pour empêcher toute réaction, le jeune Kendran lâcha le pommeau de son épée et se laissa tomber à son tour genou en avant vers l'abdomen non protégé du gladiateur. Il sentit enfin l'un de ses coups porter... et faire mal. Car un grand gaillard bien bâti qui vous tombe dessus de tout son poids, c'est dur à avaler, surtout s'il vous cogne le ventre. dans la courte mêlée qui s'ensuivit Liam prit facilement l'avantage, il avait encaissé moins de dégâts que son adversaire qui de tout de façon était meilleur bretteur que bagarreur. Après avoir réussi à le mettre hors combat d'un méchant coup sur l'arrière du crâne, Liam se leva pour récupérer son épée. Lorsque le champion ennemi revint à lui, il se paralysa avant même de penser à s'évader en sentant la pointe froide qui maintenait son torse au sol.

- J’abandonne, dit-il la voix tendue.

Sans desserrer la prise sur son épée, Liam jeta un œil aux gradins. L’audience n’avait pas paru très intéressé lors de leur entrée mais le combat s’était avéré plus intense que les piailleries de gentilshommes qu’ils avaient l’habitude de voir et tous avaient maintenant les yeux rivés sur le centre de l’arène. Il trouva son patron de l’œil, son visage n’exprimait que de la haine.

- Tues-le!

Liam aurait préféré ne pas en arriver là maintenant que son adversaire avait abandonné et qu’il n’y était pas forcé. Il se tourna vers le gros à la moustache pointue qu’on lui avait présenté comme le parieur adverse.

- Il a abandonné, est-ce que vous reconnaissez avoir perdu? Est-ce que si je le laisse vivre, vous paierez la somme convenue?

Le gros acquiseca en épongeant son front transpirant avec un mouchoir lilas qu’il venait de tirer de sa redingote pourpre. Soulagé Liam déplaça sa lame de la gorge du gladiateur et l’utilisa pour balayer le sabre quelques mètres plus loin. Satisfait, il relâcha sa prise et s’en retourna vers la herse relevée par laquelle il était entré. Le sourire aux lèvres il gardait un œil sur les spectateurs au balcon. C’est-ce qui le sauva. Au même moment, les spectateurs prirent cette mine entre l’horreur et la stupéfaction que l’on prend au moment ou on réalise le danger sans encore avoir eu le temps de crier. Liam qui n’avait pas mis son épée au fourreau se retourna et la pointa devant lui sans vraiment savoir encore contre quoi il se défendait. Le gladiateur avait bondit sur lui, une dague à la main qu’il devait avoir sorti de son pagne. Surprit que son attaque surprise soit découverte, il ne put réagir avant de s’empaler sur la lame du jeune Khendran.
Liam se releva sans avoir vraiment compris, un regard sur la tribune lui révéla le gros en pourpre qui se décomposait tandis que son propre patron exultait. Le reste des spectateurs applaudissais, Liam soupçonna qu’ils acclament plus les réflexes dont il venait de faire preuve plutôt que l’heureuse issue du combat. Il leva la main pour saluer tout ce beau monde puis sortit en rengainant sa lame. Il retrouva son patron alors qu’il nettoyait sa lame dans le quartier des gladiateurs. Il lui tendit une bourse bien pleine

- Bravo champion, voilà ta part! J’y ait ajouté un supplément pour la petite passe d’arme finale de toute beauté. Tu sais c’est pour ça que je ne voulais pas que tu l’épargnes, il m’a déjà fait le coup une fois. Mon ami et partenaire l’avait vaincu et a voulu l’épargner. Mais ce malandrin cache une pointe supplémentaire en plus de ses deux sabres et il l’a égorgé par derrière sans sommation. Tu parles d’un combat à la loyale… Enfin le voilà vengé maintenant, tu as toute ma gratitude.

Liam jaugea le poids de la bourse en écoutant d’une oreille distraite. Il jeta un œil à l’intérieur pour vérifier puis relaça le cordon.

- Ce fut un plaisir de faire affaire avec vous. Mais je dois partir, il me faut aller au marché pour trouver un travail qui m’emmène vers le Comté des Montagnes ou de Bouhen avant ce soir.

Sur ces paroles le jeune Kendran attacha le baudrier qui maintenait sa lourde lame dans son dos ajouta le contenu de la bourse à son pécule personnel et passa la porte.

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Liam Daller, Humain, Guerrier


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