La Crique![Attention [:attention:]](./images/smilies/attention.gif)
Attention, rp à caractère violent
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Les flammes dévoraient les planches du ponton, le peu d’ordre qui jusque là existait chez les bandits avait laissez place à l’anarchie la plus totale. Tous hurlaient, certains à cause de leurs brulures, d’autres écumant de rage en tenant position face aux trois seuls responsables qu’ils pouvaient atteindre. La soudaine volte-face de Vragdush avait légèrement prit le trio au dépourvu, mais le borgne avait sortit un as de sa manche et c’était là leur seule chance de salut. Qu’importe la taille du dragon, s’il est décapité alors il mourra, point final. Toutes les organisations suivent la même règle, tuez en le chef et elle s’effondrera comme un château de carte.
Leur objectif était bien sûr le capitaine sur son navire, mais pour l’atteindre il leur faudrait contourner le brasier et éliminer les obstacles se dressant sur leur route. Aussi se lancèrent-t-ils à l’assaut du navire avec l’implacable volonté de faire tomber une certaine tête. Le nain se jeta sur le premier mur d’adversaire qui se dressait face à eux, brisant leur ligne désorganisée de sa hache pour permettre aux autres d’avancer. Gallion se fraya un chemin sous la chaleur écrasante en tranchant le menu fretin lui barrant la route. Leoj le suivait comme son ombre malgré la souffrance qu’il ressentait au niveau de la cuisse. Arrivé au pied de la passerelle, les quelques pirates descendus du navire leur avancé. Ces derniers furent bientôt rejoints par d’autres qui fermèrent le cercle de lames autour d’eux. Aucun n’osait attaquer en premier, de peur de perdre un membre face au gorille. Dos à dos, le vieux marin et Leoj se sentirent piégés. Toutefois ce sentiment s’envola bien vite.
"Oh et pis merde. Allez on fonce dans le tas !""Hun ?"Le géant se jeta vers la passerelle, décrivant de larges mouvements de sa lame et effrayant les pauvres malfrats pris entre l’acier de son sabre et la colère de leur capitaine. Ce dernier les auraient sans doute tués aussi sec s’ils avaient osé fuirent et remonter à bord. Pris entre deux feus, certains tombèrent sous les coups de l’adversaire, d’autres préférèrent se jeter à l’eau d’eux-mêmes. Leoj restait dans le dos de Gallion tout en faisant face au ponton sur lequel les pirates refermaient prudemment leur étreinte. Une fois la passerelle débarrassée de tous les sbires, les deux hommes échangèrent leurs places respectives. Quand le colosse fit face aux sous-fifres, ces derniers reculèrent d’un pas de stupeur. Sans doute s’attendaient-ils à se ruer derrière le duo quand il aurait foncé pour prendre la tête de leur chef.
"Désolé d’vous décevoir, mais vous vous restez là. Vas’ y, moi je m’occupe de ces guignols.""Ok, bonne chance.""Garde ta chance pour toi, d’mi-portion." Dit-il en affichant un court sourire avant de se jeter tête la première au pied de la passerelle, effrayant les pirates comme un gamin s’amuserait à effrayer des pigeons.
Leoj sauta sur le pont, mais à peine avait-il fait un pas dessus qu’un violent coup l’atteignait au ventre, le mettant à genoux. Un homme à sa gauche se releva, un gourdin en bois dans les mains et un air satisfait lisible sur son visage. Une main saisit alors son poignet, le forçant à lâcher sa dague tandis qu’une autre exerçait une pression sur sa nuque, le maintenant dans cette position de soumission. Les deux hommes de main devaient être cachés là depuis le début, depuis l’arrivée du capitaine sur le pont.
"Alors comme ça c’est ma tête qui t’intéresse. On va voir quelles têtes vont faire tes petits copains une fois des tripes répandues à leurs pieds. Hahaha" Le rire de Vragdush ressemblait davantage à un glas aux oreilles de Leoj.
"Cahen ! Dabel ! Gardez ce ver comme ça, on va faire un petit exemple pour ces rats d’égouts."L’homme debout devant Leoj acquiesça, lâcha son gourdin et vint s’emparait du seul bras libre de Leoj. Puis ils forcèrent ce dernier à se plier à la volonté de leur chef. Vragdush semblait mettre en scène une petite pièce de théâtre, et c’est seulement une fois tout en place qu’il prit la parole en s’adressant de sa puissante voix à ceux restés sur le ponton.
"Ecoutez bien bande de pitoyables larves, voilà se qu’il en coûte de me faire face à moi, Vragdush le Terrible."A ces mots, Gallion jeta un regard vers le navire. Les forbans, qui jusqu’alors cherchaient à supprimer leur adversaire sans prendre trop de risque, reprirent confiance et se contentèrent de reformer un cercle autour de lui en riant. Ils n’étaient plus très nombreux, la plupart étant soit morts ou blessés suite à l’incendie et aux attaques des intrus, sans oublier les quelques autres ayant tout simplement fuient. En face le navire, derrière le feu et de part et d’autre des bandits, cette situation n’était clairement pas à l’avantage du colosse.
Ce public faisait face à la scène suivante : sur le pont au niveau de la passerelle, à quelques mètres à peine d’eux se tenait Vragdush triomphant, la lame de sa rapière sous la gorge de Leoj. Ce dernier était à genoux, les bras maintenus à l’horizontale par les forbans qui l’avaient stoppé, chacun d’eux avait une de leur main tenant le poignet du jeune homme et l’autre appuyant sur son épaule. Ainsi entravé Leoj n’avait aucune chance de se libérer. Le capitaine pirate avait fait en sorte que son prisonnier soit vu de profil par les spectateurs afin que ceux-ci ne puisse en louper une miette.
(J’ai vraiment le don de me retrouver dans les situations désespérées aujourd’hui. J’aurai mieux fait rester au plumard ce matin.)"Ce gamin à oser croire qu’il pouvait m’abattre, moi le capitaine Vragdush. Pour cela je le condamne à souffrir jusqu’à se que mort s’ensuive." Les paroles suivantes ne furent plus audibles pour l’assistance car le corsaire les réservait à sa proie.
"On dirait que mes subordonnés t’ont déjà donné du fil à retordre. Bien voyons ça."La lame parcourait le visage de Leoj en suivant les marques de coups laissées par le gros bandit des égouts. Puis elle descendit d’un geste vif au niveau de sa blessure à a cuisse. Le fil de la lame trancha aisément le bandage improvisé rougie par le sang, découvrant à la lumière du jour les plaies occasionnées par la dague ophidienne. Un fin filet de fluide humain coula des chairs exposées à l’air libre.
"Ainsi donc tu as été victime de ce poignard avant de le voler, finalement l’autre idiot n’été pas aussi empoté qu’il en avait l’air."(Il doit parler du lâche qui nous à servit de guide.) "Je croyais qu’il l’avait reçut pour son efficacité." Répondit Leoj en serrant les dents, l’air marin n’ayant pas son pareil pour raviver la douleur d’une plaie ouverte.
"T’as entendu parler de ça, c’est vrai que pour les plans il été doué le p’tit mais au combat il valait pas un clou." Ricana le vieux gredin.
"Bon assez causé, passons aux choses sérieuses."Le pirate commença à lacérer la peau de Leoj de manière aléatoire : un instant son arme tranchait la surface d’une joue, l’instant suivant elle courrait le long d’un bras ou encore du torse. Il soutirait à sa victime à chaque taillade des cris que cette dernière tue du mieux qu’elle put, pour ne pas accorder au forban la jouissance du spectacle de sa souffrance. Gallion assistait à cela impuissant, s’il avait fait ne serait-ce qu’un pas en direction du tortionnaire, Leoj serait mis à mort et tous se seraient jetés sur lui.
"C’est trop long !"Le pirate plongea la lame de sa rapière en plein dans la plaie à la cuisse de sa victime ensanglantée, lui arrachant un fort cri de douleur. La lame transperçait la chair de part en part, toutefois le flot de sang qui en coulait n’était pas assez important pour provenir d’une artère. La lame commença alors à briller d’un éclat doré. A la vue de cela les hommes de main lâchèrent prises et reculèrent de deux bons pas. Ils connaissaient cet éclat et en souriaient d’avance. La tête et les bras de Leoj pendaient mollement, comme s’il avait sombré dans l’inconscience. Vragdush arborait un grand sourire et ses yeux reflétaient une lueur sadique.
Le temps paraissait comme suspendu, une seconde semblait paraître une heure. Leoj leva lentement la tête et quand il croisa le regard du pirate il sut ce qui l’attendait. Tout à coup la lame fut parcourue de brillants éclairs qui pénétrèrent le corps du jeune homme par sa blessure. Un hurlement inhumain sortit de sa gorge quand il fut traversé par ces foudres. Ses muscles se contractèrent et il resta là, immobile, la tête levée vers le ciel dans une expression indescriptible.
La seconde suivante, les muscles se relâchèrent, la tête retomba pour fixer le sol. Des volutes de fumée s’élevaient de son corps, ses longs cheveux retombèrent devant ses yeux. Les planches l’entourant arboraient une légère teinte noircie. Il semblait qu’il était mort là, à genoux, aux pieds de l’être abjecte qui riait à gorge déployée juste devant lui. Gallion était sans voix face à cela, ne sachant comment réagir.
"Bon, assez rit."Le pirate se saisit de la poignée de son arme pour l’ôter de ce corps inanimé. A son plus grand étonnement son geste fut retenu. La main de Leoj s’était refermée sur sa lame, l’empêchant ainsi de la retirer. Le sang versé par cette main courrait le long de la rapière.
"Vous seriez mignon tout plein avec cette épée là plantée dans le cul."A cet instant, la tête de Leoj se releva d’un seul coup, son visage était en partie caché derrière ses longs cheveux noirs. Mais Vragdush entraperçut quelque chose qui le fit reculer de plusieurs pas, stupéfait. L’un des hommes de mains, qui jusque là s’étaient tenus à distance, se jeta vers Leoj pour le maîtriser à nouveau. L’homme était déjà derrière lui, le jeune homme se releva brusquement en tournant sur lui-même, la rapière toujours plantée dans la cuisse. D’un même élan, la paume de sa main blessée vint s’écraser en plein dans le visage de l’homme qui en fut projeté en arrière, le nez brisé.
Tous les spectateurs étaient abasourdis par ce à quoi ils avaient assistés. Gallion se remit vite de ses émotions et vit là une opportunité de se débarrasser des bandits l’encerclant. Il fonça comme à son habitude. Les pirates étaient sous le choc d’avoir vu leur terrible capitaine reculer face à un gamin. Un combat à sens unique s’engagea. Le vieux marin avait prit l’avantage psychologique sur eux, si bien qu’ils ne savaient s’il fallait fuir ou se battre. Aussi Gallion ne fut-il pas témoin de se qui suivit.
De la main droite, Leoj ôta sèchement le bout de métal lui mordant les chairs. De la gauche, il rejeta en arrière les cheveux qui lui masquaient le visage. Désormais celui-ci un tout autre air qu’auparavant, sa bouche s’étirait en un grand sourire sadique. Quant à ses yeux, ils avaient laissait place à deux orbes noirs qui brillaient d’un éclat malveillant.
A quelques mètres gisez l’homme de main qui se tenait le nez en proférant des jurons à tout va. A ses coté, l’autre homme semblait s’inquiétez de son état. Leoj le remarqua et il ne dut pas attendre bien longtemps avant de s’en servir à ses fins.
"Comment t’as put osé faire ça à mon frangin ? Tu vas nous l’payer !""C’est ton frangin ? Ah, je savais bien que cette tête de taré que vous avez tout deux ne pouvez être que d’famille." Leur jeta Leoj en reculant le plus tranquillement du monde.
"Vas’ y Dabel ! Crève moi cette enflure !" gueula l’homme au sol.
L’homme se saisit de son gourdin qui était non loin et il chargea. Cela ne sembla pas inquiéter l’homme aux yeux noirs qui ne cesser de sourire. Son assaillant n’était qu’à un ou deux pas lorsque Leoj se décida à réagir. Son énergie se concentra aux niveaux de ses poumons et l’instant suivant un brouillard de ténèbres sortit d’entre ses lèvres pour l’entourer lui et son agresseur. Ainsi Leoj n’eut aucun mal à esquiver l’attaque d’un simple pas sur le coté. Son adversaire s’était arrêté dans le sombre nuage et toussait fortement. Le nuage rétrécit alors à vue d’œil et Vragdush put assister depuis sa place au sort de son sbire. Sous ses yeux terrifiés, le brouillard se mouvait comme doué d’une vie propre et il s’insinuait dans les narines et la bouche de Dabel. Ce dernier chercher à expulser ce phénomène de ses poumons mais sans succès.
"Tu vois Vragdush, la perte de sang-froid mène à la souffrance." Leoj le regardait trembler, amusé. Il se mit à lentement décrire un cercle autour de l’homme s’étouffant. Il semblait ne pas être gêné de la perte de son sang qui continuait à couler de ses plaies, ignorant jusqu’à sa blessure à la jambe.
"Tu aurais put me tuer d’un seul coup tout à l’heure, quand j’étais à ta merci. Mais non ! Tu as préféré me faire souffrir avant ça. Je ne t’en blâme pas cela dit. Non, je te reproche juste d’avoir loupé ma mort.""Tu comprends, la mort doit être le grand final d’une vie. Et toi tu utilise un sort que tu ne semble pas complètement maitriser. Je pourrais le prendre mal tu sais ?"Leoj jeta un regard en arrière, et prit le gourdin des mains de Dabel.
"Merci mon brave." Suite à quoi il se dirigea vers l’homme au nez brisé qui tentez de se relevez. Sitôt l’homme sur pied, le sombre mage lui asséna un violent coup de gourdin en pleine tempe sans lui laissez une chance d’esquiver. Sa victime assommée sur le coup, il la regarda un instant en laissant son arme choir.
"Cahen, c’est ça ? Attend moi là sagement, je dois d’abord m’occuper de ton cher frère."En revenant aux cotés de Dabel, qui suffoquait à genoux, Leoj ramassa la dague dont il avait été désarmé plus tôt et joua un peu avec tout en marchant nonchalamment. Puis il s’adressa au capitaine pirate qui avait perdu de sa superbe. Ce dernier se retrouvé dos au mur, sans une chance de pouvoir fuir ce mage dont il ne connaissait rien et qui le terrorisait. De quoi était-il encore capable ?
"Tu sais, la douleur dont tu m’a fait cadeau à réveiller mon intérêt pour la vie. Et comment se sentir davantage en vie qu’en souffrant. … Je vais te montrer." Son sourire s’étira alors en un rictus maléfique. Il s’agenouilla aux cotés de Dabel en commentant tranquillement.
"Vois tu, cet homme est en train de se faire lacérer les poumons par mes ténèbres. Oh, pas de grandes entailles comme celles dont tu m’as couvert. Juste de minuscules coupures, mais suffisamment nombreuses pour transformer ses poumons en filets à crevettes. Ensuite mon pouvoir s’infiltrera dans son sang et infligera ce sort à l’ensemble de ses autres organes."Puis Leoj raffermit sa prise sur son poignard et l’enfonça doucement dans le torse du pauvre homme qu’il maintenait solidement par l’épaule. Dabel ne pouvait crier, ses poumons ne brassant que des ombres. Un fin filet de sang coula lorsqu’il retira son arme, mais autre chose s’échappa de la blessure : de sombres volutes dégringolèrent sur le sol, comme si la pesanteur agissait sur ces ténèbres.
"Le sang est nécessaire à la vie, mais c’est en le laissant nous échapper que l’on se sent vivant. Ironique non ?"L’oxygène remplaça petit à petit les ténèbres dans les poumons de l’infortuné pirate, mélangé au le sang il forma une mousse rosée aux commissures des lèvres et aux abords de la double plaie de Dabel. Leoj lâcha son épaule et le laissa chuter le corps sur le coté, après quoi le mage se releva.
"Je pari que si Dabel pouvait parler, il confirmerait mes propos de sa récente expérience. Dommage qu’elle lui soit fatale.""Pour moi, toute cette douleur est un moteur, motivant mes actes et célébrant la vie, c’est quelque chose qui se doit d’être partagé." Puis il se dirigea doucement vers le forban qui était paralysé par la peur.
"A ton tour de connaître ce plaisir."Cela eu l’effet d’un électrochoc sur le vieil homme, il voulut reculait et se heurta au bord du vaisseau. Pris au piège, il se mit à balbutier quelques phrases pour sauvait sa pitoyable existence.
"Non, non je t’en supplie, je te donnerai tout ce que tu veut. Tiens, vous êtes venus pour ce bateau n’est-ce pas ? Prenez-le, je vous l’offre." En même temps que de déblatérer ses bêtises, Vragdush se déplaçait latéralement, suivant le bord du navire pour atteindre la passerelle.
"Tiens prend ma bourse, si t’en veut plus y’en a dans ma cabine, vas ‘y fait comme chez toi …euh… t’est chez toi en plus." Il arracha la bourse qui pendait à sa ceinture et la jeta aux pieds de Leoj, puis il se mit à semer ses effets personnels derrière lui, comme autant d’offrandes pour le sombre mage qui s’avançait à pas lent vers lui, un air amusé sur le visage.
"Garde ma lame … je t’en fais cadeau … Prend aussi mon manteau, mon gilet et mon tricorne, ils sont parfaits pour un capitaine … Mon bracelet à des propriétés magiques … il est à toi … t’en veut plus ? Ah, je sais ! J’te donne mes bottes, attend un instant, … je les ais piqué à un marchand Kendran, elles vont te plaire."Tout cela ressemblait à une farce grotesque exécutée par un vieux clown sans intérêt. Mais Leoj stoppa sa progression et laissa l’homme accéder à la passerelle, bien sûr celui-ci descendit aussi vite qu’il le put. Le feu s’était propagé sur le ponton, désormais seule une petite surface de celui-ci n’était pas en flammes.
"J’ai tout perdu."A peine avait-il fait trois mètres que Vragdush tomba nez à nez avec un colosse, il fut si surprit qu’il en lâcha un cri et que sa vessie réagit également, à sa manière bien sûr. Gallion venait en effet d’achever le dernier bandit à sa portée et se rendait à bord pour aidait Leoj. Face à lui, se tenait un petit barbu avec une calvitie avancée, habillé seulement d’une et d’un pantalon trempé, rien d’autre. Le gorille dévisagea l’homme, il semblait l’avoir déjà vu quelque part mais il n’arrivait pas à savoir où. La voix de Leoj vint mettre un nom sur ce visage.
"C’est Vragdush ! Il est à toi !"Le pirate surprit se retourna en direction du galion, mais Leoj avait déjà disparu. Une seconde plus tard, un sabre sortait de son torse et la vie s’échappa de son corps. Le colosse retira son arme de son dos et l’ex-corsaire chuta à genoux, le coup suivant fit volait sa tête par delà les flammes. Ainsi disparut Vragdush le Terrible, malheureusement pour lui il n’avait de terrible que le nom. Tout le reste n’était que du vent, ne commandant ces pirates que grâce à son jeu d’acteur et à sa faible magie. Personne ne pleurera sa mort et son souvenir s’effacera des mémoires aussi vite qu’il était apparut.
Gallion rangea son arme à son coté et grimpa la passerelle pour comprendre comment Leoj s’en été tiré. Une fois sur le pont, il découvrit un corps ensanglanté gisant non loin, du sang en grande quantité et diverses affaires dispersées sur le pont. Quant à son jeune camarade, il le trouva près des portes qui menaient aux entrailles du navire. Il était là, couvert de blessures et de sang, assis sur le ventre d’un gars. Il jouait à planter sa dague dans le pont, ses vêtements en lambeaux. Un détail frappa le vieux marin : un bracelet en os ceignait son poignet droit. Bah, peut être était-il là avant. Après tout, il n’y avait jamais fait attention. Le jeune homme ne semblait pas souffrir aussi Gallion ne s’en inquiétât pas. Il s’avança vers Leoj en se questionnant au sujet du corps sur lequel il trônait.
"Dit, qui c’est c’type là ?"Sans lever la tête Leoj répondit le plus naturellement du monde,
"Le frère de l’autre allongé là-bas.""Ah, et qu’est-ce qui les as tués ?"En réponse Leoj ouvrit sa main droite, aussitôt les restes de ténèbres répandus dans le corps de Dabel s’animèrent et sortirent du corps. Ils filaient en de fins nuages d’ébène, passant au dessus du colosse qui croyait halluciner, pour se réunir finalement dans la paume sanglante de du mage. Une fois toutes les ombres réunies, Leoj ferma brusquement la main pour les disperser.
"Celui-là est mort pour l’exemple."Puis il leva sa dague et trancha la gorge de son siège. Un flot de sang jaillit, condamnant Cahen à ne jamais se réveiller.
"Et celui-ci ne l’était pas jusqu’à maintenant."Gallion était sous le choc, Leoj avait égorgé un type de sang froid juste sous son nez. Lorsqu’il leva les yeux pour le regarder, le colosse put alors voir ses yeux d’onyx. Ni une, ni deux, il empoigna Leoj par ce qui restait de son col et le souleva du sol jusqu’à lui faire face.
"Mais qu’est-ce qui t’ait arrivé, nom de diouste ?""Je me suis juste débarrassé du poids mort qui me servait de conscience.""Mais t’est taré ou quoi ?" Là-dessus, le vieux marin colle une baffe au mage dont la tête suit le mouvement tant Gallion y avait mis de force. La main du géant frôla la larme de lune pendant à l’oreille du jeune homme, ce qui eut pour effet de l’activer. Le bijou brilla l’espace d’une seconde d’une lueur argentée.
"C’est bon ou il t’en faut une autre pour te remettre les idées en place ?""C’est bon, c’est bon, arrête maintenant."Le gorille vérifia la couleur des yeux de Leoj, ils avaient reprit leur couleur normale. Aussi posa-t-il le jeune homme au sol. Mais étrangement, toutes les blessures qui semblaient ne pas l’affecter une minute plutôt lui faisait désormais souffrir le martyre. Leoj chuta ne pouvant supporter la station debout. Aussi Gallion banda rapidement ces blessures avec la première chose qu’il trouva, la chemise de l’homme qui venait d’être égorgé.
Une fois les saignements stoppés, le veux loup de mers s’affaira à balancer les corps par-dessus bord. Puis il se mit à préparer le navire à la hâte pour le départ. Laissant Leoj adossé à un mur, celui-ci souffrait de multiples coupures peu profondes sur une bonne partie du corps. Quant à sa jambe elle allait relativement bien. La foudre de Vragdush avait en effet cautérisé une bonne partie des chairs en se déversant dans son corps. Sans cela, il serait peut-être mort de la perte de son sang.
On aurait dit que Gallion faisait tout à la fois, il paraissait évident qu’il était à sa vraie place sur un navire. A un moment, il passa voir l’état du blessé et il posa alors la question à laquelle Leoj n’avait pas de réponse.
"Mais qu’est-ce qui va pas chez toi ?"Port de Tulorim