La forge de Larzuk

La forge de Tulorim est tenue par un homme que l'on nomme Larzuk mais dont le vrai nom n'est connu de personne. C'est un très bon commerçant mais il excelle pour transformer un simple bloc de Métal en une épée pratiquement incassable, mais il faut mettre le prix car les Yus sont sa principale motivation.

Items vendus par Larzuk :

Objets standards personnalisables à l'achat:

Arme SA, 1 main : Poignards, Dagues, Griffes
Arme AA, 2 mains : Lances avec pointe en métal
Arme AA, 1 main : Épées courtes, Épées longues
Arme AA, 1 ou 2 mains : Épées bâtardes
Arme AA, 2 mains : Épées à deux mains, Claymores
Arme AJ, 1 main : Javelines métalliques
Arme AJ, 2 mains : Arcs bois et métal

Protection de torse : Brigandines, Cottes de mailles, Plastron, Cuirasses métalliques – en cuir, Armures de plates

Protection de bras : Bracelets de protection en métal, Boucliers de poignet, Targe d’avant bras

Protection de tête : Casque de cuir, Casque de métal

Protection de jambe : Jambières en cuir, Jambières en métal

Bouclier : Bouclier rond en métal, Bouclier ovale en métal, Écu, Pavois

Objets particuliers :

Épée Marteau (force +10, 5% de chance de briser l’arme adverse à chaque coup paré) (1 main) – 550 yus
Armure d’acier robuste (end +7, incassable) – 1230 yus
Bouclier étincelant (esquives +5, 5% de chance d’éblouir l’adversaire à chaque parade (maîtrises -5 le tour suivant)
Dague de blessure (for +5, -1PV par tour à chaque ennemi touché qui ne se fait pas soigner) – 250 yus.

Vous pouvez ici faire améliorer vos équipements du même type que ceux vendus. Le prix se détermine grâce au générateur de prix : prix de l'amélioration = prix de l'objet amélioré - prix de l'objet d'origine. Vous ne pouvez améliorer vos équipements que dans leurs caractéristiques premières et secondaires (voir ici). Les bijoux ne peuvent être améliorés que dans les caractéristiques déjà existantes.

Larzuk reprend vos objets aux 1/2 de leur prix initial (cf le Générateur de prix d'équipement)

Vos objets cassés ou abîmés sont réparables contre 1/4 du prix initial, (cf le Générateur de prix d'équipement) du moment qu'ils correspondent à un type d'objet vendu ici.

(((SI VOUS VOULEZ ÊTRE SERVI DANS DES TEMPS RAISONNABLES, N'OUBLIEZ PAS DE DEMANDER AUX GM UNE INTERVENTION GMIQUE ICI, POUR QU'ILS S'OCCUPENT DE VOS ACHATS/VENTES. Nous ne faisons pas le tour des boutiques... merci de votre compréhension )))

Par politesse Kejdiel avait pris le soin de garder l'enveloppe contenant la lettre qu'Elrik lui avait apporté la veille. En ce réveillant il reprit la réflexion qui avait pris possession de son esprit jusqu'à ce qu'il s'endorme. Les éloges qu'avait fait son ami au sujet de l'autre forgeron le chagrinait. Comment devait il les prendre ? Était-il un si mauvais forgeron ou bien s'était le fait qu'il soit issu d'une famille modeste qui poussait son ami à lui faire ce genre de remarque ? Peut-être qu'était-ce bien attentionné, mais pour Kejdiel c'était quelque chose de « blessant » venant de son « meilleur » ami.

Bien sûr comme vous l'aurez compris, il s'était décidé d'aller jusqu'à la forge de ce fameux « Larzuk ». Il s'était vêtu au matin de son pantalon en tissu assez léger tel du lin et au niveau de son torse disposait d'une simple tunique beige. Bien que ceci n'ai que peu d'importance pour la majeure partie des gens, vous comprendrez donc l'utilité de s'habiller ainsi. Nul ne se douterai qu'il est forgeron.

(Je ne sais pas ce qu'il me prend d'aller là-bas, mais c'est peut-être une chance pour moi d'avoir assez d'influence, ou bien de prestige qu'importe la si petite nuance qu'il y a entre ces deux idées.
Si j'arrive à devenir un peu plus connu et respecté, j'aurai plus d'opportunité d'approcher un certain nombre de personne pour réaliser mon rêve qui n'est autre qu'être maître d'arme ou bien soldat. Pour faire simple m'ouvrir moi-même les portes des coulisses de ceux qui se battent pour le bon fonctionnement de notre province.

Comment pourrais-je faire autrement que de succomber à la tentation d'utiliser cette fameuse lettre ? Je vis de pain et de grain, quelques fois de lait et je ne fais même pas ce que j'aurai aimé.
Quelle idée a-t-il eue de me donner ce bout de papier... Ça se trouve c'est juste des conneries pour me ridiculiser. Depuis le temps qu'il n'est pas venu me parler, ceci est bien étrange. Mais si je n'essaie pas, je ne le saurais pas. Et si j'ouvre cette lettre, elle n'aura plus de valeur.)

Vous aurez bien compris qu'il était légèrement torturé au milieu de ses pensées et que pour cette raison la seule solution était de s'y rendre. Une fois sur place il ne put que constater que la forge était vraiment reconnue. Il y avait le nombre personne devant la porte qu'il lui aurait fallu minimum deux semaines pour en voir autant près de la sienne. Il attendit patiemment son tour. Quand un homme d'un certain âge vint lui demander ce qu'il désirait.

- " Mon sieur, je suis Kejdiel Bakdes. Un de mes amis a conseillé de venir vous voir afin de vous porter cette lettre écrit par son père. Je ne sais si cela vous intéressera sachant que je ne sais moi-même ce qu'il y a d'écrit dedans. J'espère juste que cela ne vous importunera pas trop."

Le vieux forgeron te regarde d'un air maussade, apparemment peu emballé par ce que tu lui racontes. Tout en bougonnant, il saisit la lettre que tu lui tends, et la descelle d'un revers de pouce habile...

Il la parcourt longuement, non pas par intérêt mais parce qu'il semble éprouver quelques difficultés pour lire.

Il se renfrogne au fur et à mesure qu'il avance dans sa lecture, et au bout d'une longue attente, finit par lâcher, sur un ton renfrogné:

"Pas b'soin d'apprenti. Ca coute cher, et ça casse tout. Trop long a former, et souvent sans talent. Rent' chez toi. dit-il en te tournant le dos, comme pour retourner à son travail.

Clairement, le forgeron n'a pas l'air de bonne disposition aujourd'hui... Mais sa réponse te semble un affront personnel. Comment pourrais-tu le convaincre qu'il est dans l'erreur? Tu te doutes bien que l'homme doit être réputé pour son caractère de loup solitaire... C'est probablement une épreuve et une chance que t'offre ton ami Elrik. Si tu parviens à te faire accepter par Larzuk, nul doute que ta réputation à Tulorim en ressortirai grandie. Après tout, un forgeron d'exception qui accepte un apprenti, ça ne se voit pas tout les jours.

Tu remarques que la file d'attente derrière toi grossit à chaque minute qui passe, et tu vois plusieurs soldats dans les rangs des clients en attente. Nul doute également que Larzuk doit fourmiller de contacts au sein de la milice... Un tremplin rêvé pour tes aspirations. Reste à l'atteindre.

( C'était encore un vieux con de sodomite qui n'avait pour but que de garder ses bourses pleines et qui croyait avoir tout gagné en détenant le monopole. Le monopole de la connerie sans doute. Qu'est-ce que je vais pouvoir foutre avec lui ? C'est un piège pour m'humilier n'est-ce pas Elrik ? )

Il ne savait toujours pas qu'est-ce que Elrik lui avait manigancé, mais dans l'histoire il ne pouvait pas être perdant, malgré ce qu'il pensait. Il n'avait déjà rien et devenir apprenti serait pour lui une chance de gagner du prestige, mais était-il vraiment possible d'en perdre ? Ce n'était qu'un vieux grognon ce Larzuk.

( Il est peut-être arrogant cet homme, mais... moi j'ai les bourses vides. )

« Mes demoiselles, mes dames, mes seigneurs. Pauvre ou riche qu'importe. Je suis venu ici avec une lettre de la part d'un cher ami qui m'a dit qu'ici je trouverai un homme a la hauteur de mes attentes. Un homme du nom de Larzuk. Qu'il était le meilleur de cette province et que nul ne pouvait l'égaler dans sa dextérité et son travail des divers métaux. Que d'un pitoyable lingot de fer il vous faisait une lame légendaire ou seul son porteur pourrait être la cause de son mauvais maniement.


Je dois dire que je suis fort surpris de voir que cet homme n'est autre qu'un vieux loup solitaire. Dites-moi mes amis, quand il sera mort vers qui vous tournerez-vous ? Vers son apprenti ? Il n'en a point ! Vous comme moi, vous pouvez voir que son âge se fait sentir et que malgré son travail acharné il ne pourra jamais être immortel. Vers qui ! Dites-moi ! Vers qui vous tournerez-vous quand vous serez confronté à la mort de cet homme que nul n'égale ?

Vous vous dites sans doutes « ce n'est pas grave, il ne mourra pas demain » Mais connaissez vous quelqu'un qui connait l'heure, la minute de sa mort ? Moi, personnellement, non. Vous pensez peut-être que d'ici il n'y aura plus de guerre, plus de vol et que vous n'aurez plus besoin d'arme ?

Dites-moi haut et fort mes amis. Vous aussi mes seigneurs »

Dit il en tendant son doigt vers les soldats

« Votre courage peut-être sans égal, mais sans arme... Sans arme de cette qualité pour nourrir la demande de ce bon vieux château et de son roi. Dites-moi que feriez vous? Êtes-vous près à affronter la colère des autres peuple de cette province de l'ouest ? Êtes-vous près à affronter un peuple plein de rage et de pensées anarchiques avec de simples bâtons ? Vous voulez peut-être que je vous donne le manche de mon ballai. Vous serez près ainsi... A vous battre contre une horde de barbares sanguinaires !

La peur d'affronter la réalité tout en se réfugiant dans l'instant, un instant où vous pensez, vous croyez avec le pouvoir sur la situation. Combien d'entre vous arrive à deviner le futur de manière exacte, de façon quotidienne avec une exactitude telle que vous n'avez chaque jour aucun problème. »

Il se tournant vers l'assemblée qui était désormais autour de lui.

« Je ne veux pas vous effrayer. Mais dites-moi ce que l'on fera pour nos enfants ! Mon père était forgeron, j'ai appris dès mon plus jeune âge à manier l'épée, la hache et le marteau. Non pas pour me battre, mais parce que mon père voulez faire de moi quelqu'un capable de se défendre, car il pensait que s'était la moindre des choses de léguer à sa descendance les valeurs et les clefs qui lui permettraient de vivre et non survivre comme un vieux chien lépreux atteint du scorbut.

Cet Homme, Notre cher Larzuk refuse de prendre un apprenti. Je ne dis pas qu'il doit me prendre, loin de la mon idée. Je veux juste vous prévenir qu'il y a de grandes chances que ce dernier parte en ne laissant derrière lui que sa fortune. A quoi servira cette dernière, si nul n'a son savoir ? Je vous le demande mes amis... Je vous le demande. Que vous, bons seigneurs me pardonnez d'avoir dit la vérité et d'avoir usé de cette manière de votre temps qui est assez cher pour ne pas se soucier de la vie de vos enfants. »

Il y avait peut-être été un peu loin dans ce monologue. Il faut dire qu'un pauvre paysan comme lui ne parlait que très rarement de cette manière, surtout à des hommes plus aisés que lui. Il se tourna vers le forgeron et lui vit un salut de geste de la tête.

« Si je ne puis vous être utile mon seigneur, je me retire. »

Il se dirigea vers la sortie, beaucoup de monde le regardait. Il y avait dans leurs yeux de l'émerveillement, du mépris et bien d'autres sentiments.

« Je ne pourrais jamais vous aider comme Larzuk vous aide. Je n'ai pas se savoir, je n'ai pas son savoir. Je n'ai pas non plus son prestige et sa fortune. J'espère au moins avoir réussi à vous éclairer sur la situation dans laquelle se trouve notre patrie avec un seul forgeron de qualité. »

Puis il se tourna vers les soldats qui semblaient garder la porte pour l'empêcher de sortir.

« Mes amis, après le discours que je viens de faire me croyez-vous assez bête pour m'enfuir ? »

Il prit la hache que son père lui avait offert et leur fit glisser jusqu'à leur pied.

« Je n'ai nul besoin de vous affronter et vous n'avez nul besoin de m'affronter. Soyons des êtres sages. Si vous devez n'emmener, vous le ferai de mon plein gré. Sachant que je suis prêt à être emmener, cela ne dépend plus que de vous. Je vous suis si tel est votre désir. »

Il tendit ses mains vers les soldats attendant patiemment qu'il vient le faire prisonnier.

« Mon destin est entre les mains de chacun d'entre vous présent ici autour de moi. Mettez votre honneur et votre prestige de coté. Et dites ce que vous avez sur le coeur. Je ne pourrais pas plus m'humilier que je l'ai fait à l'instant et vous ne pourrez pas plus me cracher dans le dos que la majeure partie de vos pensées ne l'ont déjà fait. Sachez que je me nomme Kejdiel, Kejdiel Bakdes. Que votre âme fasse le bon choix.

Car c'est cela mes amis qu'avoir des bourses. C'est avoir le cran de dire haut et fort ce que l'on pense. Non pas par arrogance, mais pour le bien d'une patrie tout entière. Pour le bien de nos futurs enfants. Car oui, je n'ai pas d'enfant, mais j'ai eu un père. Un père qui a su m'élever dans la misère pendant qu'un grand nombre de ses concitoyens profitaient des talents habiles de cet homme. »

Jet de persuasion: Réussite ( tout juste!)

Si ton discours ne semblent pas avoir apitoyé les soldats qui s'approchent de toi, sans menaces mais leur démarche trahit une grande habitude de ce genre de cas, ni les autres membres du "publique" dont la réaction semble plus proche de la curiosité, ce n'est pas le cas de Larzuk, qui part d'un grand rire, plié en deux et postillonant dans sa barbe!

Il fait signe aux soldats de te laisser en paix - ceux-ci s'exécutant, trahissant ainsi un profond respect pour le vieux forgeron- et tente de retrouver son souffle.

Après quelques minutes passées à respirer, il s'adresse à toi de sa voie rocailleuse et proche de l'inintelligible:
" Ca doit être un sacré vin qu'tu picoles le matin, gamin! J'avais jamais rien entendu d'aussi couillu depuis un moment! Drôle de façon d'convaincre quelqu'un que d'lui parler d'sa mort! Tu causes bien, mais t'as pas un sou d'jugeotte! Comme moi, ça m'plait! s'exclame-t-il en pouffant.

De toute évidence, il semble penser que les qualités de son parler n'ont rien à envier aux tiennes... Il continue sur le même ton:
"Tu m'plait bien, mais désolé, j'prends pas de petiot comme apprenti. J'aurais pu faire un exception, mais j'te connais depuis même pas 5 minutes, et m'faire rire n'constitue pas une réussite en soit! Sinon n'importe quel ivrogne dansant une gigue en caleçon sur une table d'auberge deviendrait mon apprenti! Non, désolé mais ça s'fra pas! En r'vanche, si c'est qu'd'yus dont t'as b'soin, on peut t'jours s'arranger! J'ai b'soin d'un commis pour la journée, rien d'complexe, suffit d'aller récupérer des caisses de matos au port! J'te payerai bien, mais c'est du lourd, alors si tu t'sens pas à la hauteur... lâche-t-il en haussant les épaules.

Il semble bien que tes espoirs de devenir apprenti se réduisent de plus en plus. Comptes-tu accepter la proposition de Larzuk et aller quérir son matériel pour lui au port, ou juges-tu ce travail trop rabaissant pour toi?

((( HRP: si tu acceptes tu décriras ton parcours en trois post: un ici -pour accepter la requête de Larzuk-, un dans les ruelles, et un au port - arrête toi une fois que tu auras trouver la caisse de matériel en revanche, j'interviendrai de nouveau à ce moment là-. Sinon, bah tu peux continuer de tenter de convaincre Larzuk... )))

Il venait d'avoir son premier entretien réussie avec ce vieux loup de Larzuk. Il lui proposait même un emploi pour dire la qualité de son monologue et l'impact que cela a eu sur son pauvre coeur.
Quant à la foule rester stoïque, on n'aurait pas pu faire mieux. Il regarda les gardes avec un grand sourire comme on l'en fait peu de nos jours.

« Et bien mon ami »

Il tendit sa main à Larzuk.

« Kejdiel à votre service. Je ne sais si je pourrais faire moins bien que ceux qui vous ont donné ce préjugé sur tous les jeunes qui existent dans le monde. Mais je ferai de mon mieux. Je ne puis continuer plus longtemps à faire l'idiot étant donné que je ne suis pas saoul. Vous comprendrez que niveau monologue je doute pouvoir faire mieux. »

Il monta sur l'une des tables de l'entrée et est commença à danser...

« Mais chanter je peux ... »

Il ouvrir sa tunique en grand d'un geste simple, rapide et précis. Il commença à remuer le popotin de gauche à droite laissant ainsi la possibilité de voir son ventre remuement rythme avec le déhanchement. Il jeta sa tête en arrière et replaça ses cheveux dans le même sens. Il tira légèrement la langue aux demoiselles de l'assemblée et fit un haussement de sourcil. Il continua avec un petit sourire mesquin et un semblant de baiser.

« Je crois que j'en ai assez de le faire sur le lit qui quine... Je crois que j'en ai assez de le faire dans l'entrée de ma pauvre maison... Je crois que j'en ai assez de le faire sur la table de la cuisine...
mmmmmmmmmmmmh bébé... Allons le faire dehors... Sous la chaleur du soleil ... je sais que tu le veux, mais que tu ne peux l'oser... Alors viens avec moi, allons dehors... »

((( Pour avoir une petite idée de la danse en question : http://www.youtube.com/watch?v=nRWXFoqMOcc )))

Il sauta gentil de la table et regarda les demoiselles présentent en ses lieux puis se tourna vers Larzuk tout en continuant de danser.

« A tout à l'heure l'ami. Je ne vous décevrai pas. Que votre journée soit bonne ».

Il sorti dos à la porte après avoir récupéré sa hache, en la faisant tournoyer devant lui du bout du manche. Tout ceci en faisant des haussements de sourcils suggestifs

« A moins que vous ne vouliez que je reste et que je commence à travailler comme apprenti...
Enfin nous verrons ça à mon retour. Messieurs, mes Dames, mes demoiselles. Je vous salue. »

C'était enfin le retour de Kejdiël a la Forge. Cette fois qu'importe ce que dirait le vieil homme, il allait l'entendre. Il passa le pas de la porte en contrôlant sa douleur et marchant d'un pas sûr. Il fit un petit geste de la tête et un haussement de sourcils.

« Vous vous êtes bien foutu de ma gueule ! »

Dit-il d'une voix claire et haute d'un ton accusateur. Il posa la caisse au sol et y a mis son pied dessus. Toute la foule qui attendait pour être servie se retourna.

« Ecartez-vous et laissez-moi passer ! »



La foule s'écarta laissant le forgeron à l'autre bout de la pièce être en face à face avec Kejdiël qui lui était encore à l'entrée. Il fusilla Larzuk du regarda et mis un coup de pied dans la caisse qui glissa comme une fleur sur toute la surface de la pièce pour enfin arriver devant le vieux fou.

« Dis-moi vieux fou. Je t'ai pris au sérieux quand tu m'as demandé de faire une course pour toi. Il est vrai que j'ai fait quelques âneries lors de ma première visite ce matin, mais je ne pensais pas que tu me prendrais assez pour un con pour m'envoyer à l'abattoir. Tu étais au courant du fait que des « marins », entre guillemets, en avait après cette caisse et quiconque qui irait la chercher. Tu t'attendais à quoi en m'envoyant là-bas ? »

La foule se turent attendant une réponse de la part de Larzuk tout comme l'attendait Kejdiël.

« Vous pouvez attendre comme moi une réponse bande de pigeon. Cet homme est potentiellement un assassin. ! » s'exclama-t-il.

À l’extérieur de la forge, Lyria secoua énergétiquement ses cheveux couverts de sable, qui reprirent leur couleur blonde. Elle décrassa également son visage et fourra sans façon sa cape dans son sac. Comme s’était bon d’être soi! Puis, furtive comme à son habitude, elle se glissa à l’intérieur, derrière Kejdiël, sans attirer les regards, captivés par l’homme.

« Je t’ai pris au sérieux quand tu m’as demandé de faire une course pour toi. Il est vrai que j’ai fait quelques âneries lors de ma première visite ce matin, mais je ne pensais pas que tu me prendrais assez pour un con pour m’envoyer à l’abattoir. »

Lyria n’écoutait qu’à moitié la suite, connaissant déjà cette partie de l’histoire. Ses yeux verts se posèrent sur la caisse qui reposait, entre deux rangés de gens, aux pieds de Larzuk, le forgeron. Le silence tomba. Tous attendaient une réponse. Kejdiël s’exclama :

« Vous pouvez attendre comme moi une réponse bande de pigeons. Cet homme est potentiellement un assassin! »

Comme les autres, Lyria attendit de voir ce que le forgeron avait à dire pour sa défense, ne sachant même pas si K avait remarqué son entrée.

(((Mon intervention concerne principalement Kejdiel, puisqu'il est en dirigé avec moi, mais je me suis permis de t'y faire figurer Lyria! Il me semble qu'on en avait brièvement parlé sur le blabla, mais tu es libre de rejoindre le dirigé -si Kejdiel est d'accord- ou bien non... Dans tous les cas, tu pourras en sortir dès que tu le souhaitera )))

Le forgeron accuse ta tirade assassine avec un aplomb admirable. Apparemment, des vertes et des pas mûres, il avait du en voir un sacré paquet, et un gringalet comme toi ne semblait pas l'inquiéter outre-mesure.

Lorsque tu te tais, il te fixe quelques instants avant de te répondre, stoïque:
Bien sûr que j'le savais! Pourquoi diable qu'tu crois qu'j'y suis pas allé moi-même! Ça fait un p'tit moment qu'"on" essaye de me mettre des bâtons dans les roues, et ça s'rait pas la première fois qu'on empêche mon matériel d'arriver à bon port! J'ai aucune envie d'te prendre comme apprenti, mais j'ai b'soin d'aide, il m'faut un couillu qui soit capable de décourager ces braillards. T'avais l'air à la hauteur, alors j'me suis dit qu'un p'tit exercice matinale serait une bonne occasion de voir si tu t'décourage à la première broutille!
Mais non seulement tu m'as ramn'né ma caisse, mais en plus t'as eu l'temps d'ramasser une donzelle en route! Pas mal pour un p'tiot! lache-t-il en regardant Lyria d'un air amusé...

J'aurais eu b'soin d'quelqu'un d'ta trempe pour m'filer un coup d'main, mais tu m'as pas l'air aussi motivé qu'tu l'prétendais c'matin! V'là tes Yus, si tu veux pas d'boulot supplémentaire, t'as qu'à filer! finit-il, en te lançant une bourse qui tinte clairement en touchant le sol devant tes pieds...

Dans les yeux du forgeron luisent un lueur de déception, mêlée à un vague sentiment d'attente... Il semble vraiment avoir besoin d'aide, bien que sa fierté ne lui autorise probablement pas d'en dire plus...

Le forgeron semblait en avoir rien à faire de ce que Kejdiel lui disait et cela qu'importe le ton sur lequel il s'exprimait. Le vieux fou lui expliqua qu'il était bien sûr au courant pour ce qui était du sujet des marins et il pensait que quelqu'un en avait après lui. C'était à première vue plutôt une certitude étant donné le fait qu'il n'y avait pas été lui-même... Comme un pauvre malheureux il exprima le fait qu'il pensait avoir trouvé en Kejdiel quelqu'un à la hauteur pour mettre un terme à ses problèmes... Pas de chance sur ce coup...

« Bon, t'es plus à deux minutes près ? On peut peut-être en discuter ? »

Il fit signe à la demoiselle de venir à ses cotés pour discuter avec le forgeron, c'était pour lui un moyen de la remercier. La présenter à ce forgeron pourrait toujours lui apporter quelques choses et pas forcement des ennuis.

« Cette fille s'appelle Lyria. Je te prierai d'avoir un minimum de respect pour elle, comme l'on se doit d'en avoir pour toutes jeunes femmes de ce genre. Enfin je n'ai pas besoin de te faire la morale. Je pense... »

Puis il reprit la conversation principale :

« Un jour un vieux sage m'a dit qu'il n'y avait qu'une question à se poser dans la vie. « Il y a quoi à gagner pour moi ? » Alors on ne va pas y aller par quatre chemins. « Il y a quoi à gagner pour moi? », parce que comme tu peux le voir, je me suis fait littéralement matraqué la gueule et c'est pas tes trois pièces qui vont dédommager ce léger détail. Je veux la certitude qu'il y ait quelque chose pour moi... Ok? De l'argent au pire, et au mieux que tu fasses fonctionner tes relations pour m'avoir un bon travail... Bien sûr il en va de même pour la demoiselle si l'on accepte, mais pour l'instant j'aimerais que tu prennes le temps de t'expliquer et de m'expliquer tout ce merdier dans lequel tu m'as foutu. On est d'accord ? »

(((Si Kejdiel est d’accord, j’embarque dans le dirigé pour ce RP, je verrais ensuite si j’y reste)))

Le forgeron ne semblait nullement intimidé par Kejdiel, il semblait même bien indifférent à la situation. Il fixa Kejdiel un moment, puis répondit sans rien afficher comme émotion, qu’il était bien évidemment au courant et que c’était pour cette raison qu’il n’y était pas allé, et que ça faisait un temps qu’on lui mettait des bâtons dans les roues, empêchant son matériel de se rendre à lui. Il ne voulait pas d’un apprenti, mais il avait besoin d’aide pour décourager ceux qui l’empêchaient de travailler, et que comme K avait l’ai à la hauteur, il l’avait envoyé pour le tester.

« Mais non seulement tu m’as ramn’né ma caisse, mais en plus t’as eu l’temps d’ramasser une donzelle en route. Pas mal pour p’tiot »

Lyria vit le regard amusé que lançait Larzuk sur elle et lui adressa un regard menaçant. Si elle ne savait pas qu’il l’avait remarquée avant qu’il ne fasse allusion à elle, elle ne le laisserait certainement pas lui parler sur ce ton! Cependant, elle n’eut pas le temps de lui clouer le bec que K prenait la parole.

« Bon, t’es plus à deux minutes près ? On peut peut-être en discuter ? »

Il lui fit signe d’approcher et Lyria obtempéra, sans se départir du regard farouche qu’elle rivait sur le forgeron. Cependant, elle ne voulait pas attirer d’ennuis à Kejdiel, puisqu’il l’avait aidée, donc elle ravala ses commentaires. K la présenta au forgeron, le priant d’avoir un minimum de respect pour elle. (Un minimum? On va bien voir), gronda-t-elle intérieurement. Kejdiel parlait toujours :

« Un jour un vieux sage m'a dit qu'il n'y avait qu'une question à se poser dans la vie. « Il y a quoi à gagner pour moi ? » Alors on ne va pas y aller par quatre chemins. « Il y a quoi à gagner pour moi? », parce que comme tu peux le voir, je me suis fait littéralement matraqué la gueule et c'est pas tes trois pièces qui vont dédommager ce léger détail. Je veux la certitude qu'il y ait quelque chose pour moi... Ok? De l'argent au pire, et au mieux que tu fasses fonctionner tes relations pour m'avoir un bon travail... Bien sûr il en va de même pour la demoiselle si l'on accepte, mais pour l'instant j'aimerais que tu prennes le temps de t'expliquer et de m'expliquer tout ce merdier dans lequel tu m'as foutu. On est d'accord ? »

Lyria riva son regard dans celui de Larzuk et ajouta :

« Envoyer un homme se faire massacrer pour trois pièces? T’es avare ou idiot, dis-moi? La prochaine fois, tu pourras faire un homme de toi et de déplacer tout seul, non? Et puis, si t’es un couillard, préviens au moins ceux qui ont du cran des dangers. »

Le comportement qu’avait Kejdiel envers elle était ce qui s’approchait le plus de l’amitié, pour Lyria, et qu’il ait été traité ainsi pour trois vulgaires pièces avait quelque chose de dérangeant. Mais elle s’efforça de ne pas laisser aller plus loin son indignation, afin d’éviter de faire perdre quoique ce soit à K. Cependant, il était hors de question qu’on lui fournisse un emploi. (J’ai pas besoin de leur aide, je sais vivre par moi-même!)

Le forgeron vous regarde tout les deux tour à tour, apparemment surpris que vous preniez la chose comme ça... Après tout, la bourse qu'il avait donné à Kejdiel était lourde, et il semblait pensé que cela valait bien le passage à tabac, somme tout pas si gravissime que cela, que le guerrier avait subi.

Après un long moment d'hésitation, il se décide enfin à vous en dire un peu plus sur la situation:
"Et bah, vous machez pas vos mots vous deux! J'aurais du m'y attendre j'suppose, mais comme j'étais pas sûr qu'il vous arrive queq'chose, ça me surprend un peu... Bon, j'vais vous raconter c'qui m'arrive! Laissez moi juste l'temps d'fermer ma boutique!"

Et joignant le geste à la parole, il fait signe aux clients amassés à l'intérieur de sortir, avant de les suivre, sans doute pour faire évacuer la foule de clients qui attendent encore devant la forge... Effectivement, vous pouvez entendre sa voix bourrue venant de l'extérieur, mais ne saisissez que quelques mots au départ:

"Pause déjeuner... jusqu'en début d'après... Merci bien!

Les clients semblent décus et pour certains même énervés par cette annonce inattendue... En effet, la matinée touche à peine à sa fin, et le forgeron est réputé à Tulorim pour ne s'accorder que de maigre pauses dans son travail, l'appât du gain l'emportant généralement sur ses envies gastronomiques.

Une vive voix s'élève parmi les clients mécontents, mais vous n'en saisissez pas les propos. Soudain, la voix du forgeron se fait plus forte, et la colère imbibe chacun de ses mots:

"Bon sang d'Yuimen, c'pas compliqué! Quand je ferme, je ferme! Alors maintenant, ouste! Du vent! Et pas la peine d... la tirade du forgeron s'éteint brusquement, laissant place à des cris de panique et un hurlement de douleur.

L'artisan déboule alors dans la forge, tombant à la renverse, comme s'il venait d'être bousculé. Une flaque de sang se forme rapidement, et nul besoin de comprendre que la dague ensanglantée que le forgeron s'arrache du bras en retenant un cri rauque en est la cause.

Levant les yeux du forgeron, vous remarquez maintenant un homme dans l'embrasure de la porte, l'épée en main, qui semble vous toiser d'un air surpris... Difficile à dire cependant, il a le soleil dans le dos et ses traits sont difficilement discernable. Une chose est sûre cependant: il n'est pas là pour compter fleurette à qui que ce soit.

"Barrez-vous! L'ordre claque, sec au milieu de la forge. L'homme avance de quelques pas, surplombant à présent le forgeron qui le regarde d'un air apeuré.

"Aidez-moi, par pitié! l'artisan bougon semble avoir perdu de sa superbe, n'hésitant plus à vous supplier... Vous n'avez pas beaucoup de temps pour réagir, son assaillant ayant déjà levé son épée, sans aucun doute pour porter le coup fatal. Il ne semble pas très apte au maniement d'une lame si large et plutôt lent, mais dans l'état où il se trouve, le forgeron est sans défense.

Le forgeron semblait quelque peu surpris par les réprimande des deux jeunes. Kejdiël esquissa un léger sourire en guise de réponse. Le vieil homme se dirigea vers la foule présente au sein de son magasin afin de faire sortir de l'ensemble de la clientèle pour qu'il puisse parler tranquillement. On le voyait gigoter comme un petit paquet de nerf en train de convulser.

« "Pause déjeuner... jusqu'en début d'après... Merci bien! »

« A ce rythme-là, on va plutôt manger notre quatre heures. » Pensa Kejdiël a voix haute.

Mise à part en cette belle journée, ce n'était pas le genre de K de se plaindre, mais aujourd'hui il n'était plus à cela près. A ce que l'on pouvait voir ce ne faisait pas de lui un cas particulier, un bon nombre de la clientèle semblait enragé au sujet de la fermeture, mais était-ce simplement après cela ? Sur un ton légèrement supérieure aux paroles précédentes le forgeron leur répondit :

"Bon sang d'Yuimen, c'pas compliqué! Quand je ferme, je ferme! Alors maintenant, ouste! Du vent! Et pas la peine d... "

A la surprise générale il se tue, laissant pour seule réponse celle d'un homme un peu trop fière de lui et de son engin. Il avait une épée légèrement trop grosse pour lui, il devait se sur-estimer ou bien être inconscient. Le soleil tapait de derrière son dos et d'où ils étaient, les deux jeunes ne pouvaient voir qu'une silhouette à contre-jour.

« Barrez-vous! »

Le forgeron quant à lui était légèrement en mauvaise posture, son corps transpercé, il pissait le sang à vue d'oeil. Kejdiël était face

"Aidez-moi, par pitié!"


« A première vue le tact n'est pas sa force première et sa force semble ne pas être sa qualité première non plus. Pas trop handicapant ton cure-dent ? Tu viens me le faire gouter avant de te fatiguer sur ce vieux loup ? J'aimerai pas avoir ce type d'avantage sur toi... Comme tu dois le savoir si tu appartiens au même « groupe » de blaireaux que ceux qui se sont mis à plusieurs sur moi, tu dois savoir que j'aime pas trop que l'on me fasse des coups de p*tes et donc, dans le même état d'esprit, je n'aime pas en faire. Alors, déjà que tu sembles être une grosse boulette de gras... pas très... très apte au combat, je ne me vois pas me battre avec toi une fois épuisé par des gestes ... Ça a un nom ce genre de « combat » ? »

Il se moqua ouvertement de l'attaquant pour le faire changer de cible, même si un idiot comme lui aurait plus de capacités à la tuer sur place au lieu de répondre au défi de Kejdiël.

« Tu sais... Enfin non, mais, tu sais... Si tu veux... On peut ce le faire à mains nues. Vu ta taille, t'auras beaucoup plus de chance de m'éclater avec tes poings plutôt qu'avec ton couteau de boucher. Tu crois pas ? Enfin je dis ça, je dis rien. »


Il décrocha sa hache de sa ceinture, la gardant dans sa main afin de pouvoir l'utiliser contre l'attaquant. S'il ne changeait pas d'idée et qu'il continuait à s'obstiner sur le forgeron, il lancerait la hache et tenterai de le 'faucher' au niveau des jambes pendant que la tiote récupérait le forgeron pour le mettre à l'abri dans l'arrière boutique. Sinon un combat (ou un semblant de combat) s'en suivrait entre les deux hommes encore plus ou moins en état de se battre, car il ne faut pas oublier que Kejdiël à quelques courbatures, puis il s'adressa a la demoiselle en murmurant et serrant les dents sans esquisser le moindre autre geste :

« Soit prête à t'occuper du vieux... »

Larzuk les regarda, visiblement surpris de recevoir des réprimandes. Lyria ne détachait pas son regard de lui, tel un chat s’apprêtant à bondir sur une souris. Il semblait hésiter, mais il se résigna et dit qu’ils ne mâchaient pas leurs mots, et qu’il aurait dû s’y attendre, bien qu’il n’ait pas pensé qu’il leur arriverait quelque chose. Puis, il dit qu’il leur raconterait, après avoir fermé boutique. Lyria resta immobile alors qu’il chassait les clients, prétexte pause déjeuné. Kejdiël passa un commentaire que la semi-elfe n’entendit pas vraiment, perdue dans une réflexion, le regard vague. Elle sursauta lorsque la voix du forgeron, soudainement plus forte, dit :

« Bon sang d'Yuimen, c'pas compliqué! Quand je ferme, je ferme! Alors maintenant, ouste! Du vent! Et pas la peine d... »

Des cris s’en suivirent et la jeune femme se tendit, méfiante. Larzuk s’écroula dans la forge, comme poussé, une mare de sang se formant autour de lui alors qu’il arrachait la dague qui s’était plantée dans son bras.

« Barrez-vous! »

Lyria regarda l’homme, ou plutôt la silhouette qui avait parlé. Elle ne discernait pas son visage, le soleil étant derrière lui. Larzuk implora leur aide, mais la jeune femme ne bougea pas un muscle. Son regard était planté sur le nouveau venu et son cerveau tournait à plein régime alors qu’elle cherchait une solution. Le balourd avait une épée trop grosse pour lui et il s’apprêtait visiblement à achever le forgeron. En général, dans ces situations, Lyria préférait disparaître, mais l’opportunité était passée, et elle ne laisserait pas mourir un homme avant d’être persuadée qu’il était coupable. Kejdiël se lança alors dans un long monologue. Lyria n’écoutait pas mais elle comprenait qu’il tentait de distraite le possible assassin. Elle se pencha un peu et tira un couteau de sa ceinture et le tint solidement, le dissimulant derrière son bras.

« Soit prête à t'occuper du vieux... »

Lyria l’ignora. Elle n’avait pas l’intention d’attendre qu’il soit prêt, surtout qu’il était blessé.

« Reste en retrait, tu n’es pas en état! » rétorqua-t-elle.

Elle leva sa main dans un moment rapide et jeta son couteau vers l’inconnu. Elle vit la lame s’enfoncer dans l’épaule gauche du balourd et fonça vers lui en attrapant un autre couteau dissimulé dans le dos de son chandail. Elle savait qu’il était ralenti par son arme. Elle n’avait qu’à être plus rapide. Elle fonça littéralement dans l’homme, bondissant par-dessus le forgeron. Bien qu’elle eut l’impression de percuter un mur de brique, Lyria planta son couteau dans l’estomac du briguant, bondi vers l’arrière sans savoir si elle avait évité un coup quelconque. Puis, elle attrapa Larzuk pour l’éloigner, espérant que l’homme battrait en retraite.

Dirigé Kejdiel et Lyria:

((( Pour commencer, voici votre état au début du combat:
Kejdiel: 15/20 pv, 2/2 pKI
Lyria: 20/20 pv, 2/2 pKI
Les carac de l'ennemi sont connues de moi et de moi seul

Lyria, je t'ai flanqué un petit malus pour avoir décidée seule du résultat de tes actions... C'est mes potes les dés qui décide si vos attaques réussissent ou pas... Le malus est faible parce que c'est la première fois, mais attention hein! )))

Jet d'attaque Lyria: Réussite critique!

Ton couteau s'enfonce profondément dans l'abdomen de ton adversaire, qui plie de douleur sous le coup (-4pv,-1pv/tour jusqu'à la fin du combat).

Pas découragé pour autant, il tente de t'asséner un violent coup d'épée alors que tu tires Larzuk en sécurité mais te manque de peu, sa blessure au ventre et le manque de précision conférée par son arme l'handicapant.

Toutefois, la tentative te surprend, et tu trébuches sur un tabouret renversé, (-1PV) ce qui te laisse sans défense s'il décide de revenir à la charge... C'est d'ailleurs ce qu'il semble décidé à faire, te regardant d'un air mauvais... Vous pouvez néanmoins voir qu'il tient son épée à deux mains proche de son ventre, tentant malgré tout de contenir le sang qui s'écoule de sa plaie...
"Cette histoire n'vous r'garde pas! Laissez moi le vieil homme et mêlez-vous d'vos affaires!" lache-t-il d'une voix rauque, parlant avec difficulté... Ses yeux brillent toutefois d'une lueur qui vous fait comprendre qu'il n'hésiterait pas à vous tuer s'il le faut pour accomplir sa tache... D'ailleurs, sans attendre votre réponse, il se dirige d'un pas décidé vers le forgeron, toujours étalé au sol.

((( Etat fin de tour:
Kejdiel: 15/20 pv, 2/2 Ki
Lyria: 19/20 pv, 2/2 ki
Attaquant: X-4/X pv)))