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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Lun 14 Nov 2011 20:09 
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Longeant les murs blancs des rues de Tulorim en essayant de se fondre tant bien que mal dans la cohue urbaine, Baldur n'en restait pas moins alerte et vigilant, observant attentivement chaque visage de marchands et de passants, chaque mouvements de mains, chaque regard qui se posait inévitablement sur lui, avec ses cheveux trop longs et ses vêtements encore imprégnés de ces invincibles odeurs de sel et d'iode qui l'avaient accompagnées depuis son départ de Darhàm. Peut-être n'était-ce qu'une irrationnelle assomption de son imagination, peut-être n'était-ce qu'une facette de son caractère d'ours solitaire, peut-être n'était-ce que la chaleur étouffante qui imprégnait cette fin d'après-midi, mais Baldur avait l'intime conviction d'être observé et suivi... Tout avait commencé lorsqu'il avait quitté la taverne de Tulorim, grommelant et grimaçant, époussetant ses vêtements abîmés de la poussière citadine, lorsqu'il sentit se poser sur lui l'invisible oppression d'un regard... Maintenant qu'il vagabondait de rues en rues à la recherche de la forge, la menace de ce regard s'était amplifiée, et le rôdeur semblait reconnaître ce que son instinct sauvage lui murmurait, cette désagréable... paranoïaque... sinistre sensation de réaliser d'être devenue une proie, de passer de chasseur à chassé, de trouver un prédateur plus fort que soi.

Dans l'esprit de Baldur se formulait d'improbables hypothèses sur ce mystérieux poursuivant. Un simple coupeur de gorge attendant qu'il tourne dans la mauvaise ruelle ? Un espion des fanatiques noirs l'ayant repéré discutant avec Azdren et Irelia ? Un truand qui avait reconnu dans le petit sac de cuir pendant à la ceinture du rôdeur une bourse remplie de précieux Yus ? Bien sûr, il lui était toujours possible d'amorcer subitement une course rapide et effrénée, renverser les étals des marchands de poulets et de fruits pour provoquer la confusion et tourner brusquement dans la première cour venue en attendant, l'épée levée, que son poursuiveur le cherche... Mais un tel plan impliquerait d'effrayer la population et de faire comprendre à l'individu le talonnant que Baldur l'avait repéré. Baldur préféra suivre une stratégie plus discrète et efficace... Main gauche, camouflée par un pan de sa cape sombre reposant sur une épaule, prête à étreindre le fourreau de son épée pour que la main droite dégaine plus facilement ; Regard sombre et indifférent jetant de rares œillades derrière le dos ; Mouvements erratiques, allant d'un étal à l'autre, observant le plumage blanc des poules ou évaluant de la fraîcheur d'un œuf sans jamais rien acheter... Bref, se fondre doucement dans la masse jusqu'à ne faire plus qu'un avec la foule anonyme...

Mais toujours continuer son chemin, sans jamais baisser la garde... Ce n'était qu'une façade de normalité pour camoufler le fauve prêt à bondir et découper en tranches à la première hostilité...

C'est avec un profond soulagement que Baldur arriva enfin devant la forge de Larzuk, un bâtiment presque indifférencié des autres si ce n'est l'entêtante et âcre odeur de souffre et de charbon brûlé ainsi que le rythme régulier d'un marteau frappant contre une lame...

¤¤¤


Poussant la lourde porte en chêne sombre qui séparait la rue de la boutique d'armes er armures, Baldur fut accueilli par une puissante bouffée de chaleur sèche et étouffante qui rendait la canicule régnant sur Tulorim presque supportable en comparaison. Laissant échapper un grognement d'inconfort, le rôdeur jeta un œil distrait sur le reste de la forge, cherchant du regard son propriétaire, le dénommé Larzuk, pour finalement rencontrer une paire de petits yeux inquisiteurs et sérieux... Le forgeron, uniquement vêtu d'un paire de bottes noires de charbon, d'un pantalon usé et sale et d'un tablier de cuir noir de crasse et de cambouis, arrêta quelques instants son inlassable mouvement de frappe afin de saluer le visiteur du regard et recommencer son travail de forge dans un grommellement discret. Les muscles massifs et saillants de l'homme étaient trempés de sueur, mais l'homme ne semblait pas gêné outre mesure par l'abominable chaleur qui émanait de ses fours... L'habitude, sans doute...

Approchant silencieusement des râteliers d'armes installés contre les murs de la forge, Baldur lança un dernier regard discret à la fenêtre, espérant distinguer parmi la foule son énigmatique poursuivant... Chose difficile au vue de la compacte foule qui erraient dans les rues de Tulorim à cette heure avancée. Préférant mettre de côté ces pensées inquiétante, Baldur commença à inspecter avec attention cet étalage de lames toutes fraîchement forgées... Une vision qui, inconsciemment, le rendait heureux et à l'aise...

Dagues, coutelas, poignards, griffes, épées, lames de hache ou de hallebarde et même quelques cimeterres reposaient sur des présentoirs en bois, tous fait d'un même acier immaculé et brillant dans la lumière orangée de la forge. Témoignages du talent du maître à la forge, certaines lames étaient décorées d'entrelacs et de symboles étranges... Certes, ces armes étaient d'une exceptionnelle qualité, mais Baldur avait déjà une épée... Il avait besoin d'une arme à la fois discrète et menaçante, facile à dégainer et facile à utiliser...
Son regard et sa main se posèrent alors sur la garde d'une dague toute particulière installée avec ses consœurs dans une sorte de demi-tonnelet de présentation. Pièce unique fait d'un métal blanc éclatant, sa lame tranchante se prolonge en une garde fine en croissant de lune avant de continuer en une poignée plate faites d'acier recouvert de lanières de cuir sombres et chaudes. Pensif, Baldur faisait doucement pivoter la lame entre ses doigts, admirant les reflets orangés qui illuminaient la splendide lame, véritable démonstration de l'art de la forge... Esquissant un léger sourire de contentement, le rôdeur empoigna la lame et se dirigea vers Larzuk, toujours au travail, et demanda, presque indifférent : "... On ne m'a donc pas menti sur le talent de Larzuk... C'est n'est plus un travail d'artisan, mais d'artiste de l'acier... Je souhaite vous acheter ce poignard mais j'ai aussi une demande un peu particulière à soumettre au génie de la forge..."
"… On dit qu'il existe un alliage elfique qui rend les armures à la fois souples, silencieuses et solides... Seriez-vous capable de me fabriquer une cotte de maille en un tel métal ? Une armure qui se doit d'être discrète, robuste et qui se fond dans les ombres de la nuit...?
"… J'aurai aussi besoin d'une meilleure paire de bottes, si possible renforcées de plaques souples au niveau des genoux et des chevilles mais qui restent suffisamment légères pour se déplacer sans bruits... "

Cherchant quelques secondes dans sa besace, Baldur déposa sur le couvercle d'un tonneau une épaisse bourse d'or ainsi que la dague qu'il avait choisis. Avec un sourire, il attendit la réaction de l'homme... Il avait besoin d'une arme et d'une meilleure armure, et il avait besoin du talent de cet homme pour cela.
"... Que diriez-vous d'une cinquantaine de yus pour la dague, auquel je rajouterai une centaine pour la cotte de maille et les bottes... Et peut-être un peu plus s'il est possible de les réaliser avant que la nuit ne tombe..."

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Mar 15 Nov 2011 15:43 
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Bien qu'elle n'ait pas put surprendre grand-chose de la conversation entre Azdren, sa "sœur" et l'individu encapuchonné à l'auberge de Tulorim à cause du brouhaha, Parnalia n'avait pas manqué de remarquer qu'elle fleurait bon les messes basses et le complot : attitudes défiantes des intervenants, longues tractations, éclat de voix de la guerrière rousse, argent discrètement échangé de la main à la main, accord conclu par un toast...
Évidemment, il pouvait très bien s'agir d'un simple marchandage concernant des denrées ne se trouvant pas dans les entrepôts de la l'université de magie, mais l'instinct de la lyikor la poussait à songer qu'il s'agissait d'une affaire beaucoup plus sérieuse, comme le fait que le "marchand" avait davantage une tête de coupe-bourse que d'escroc.

Espérant le coincer d'une façon ou d'une autre pour lui arracher discrètement des informations concernant Azdren et surtout sa pseudo-sœur dont la tête ne lui revenait décidément pas, la femme-louve entreprit de suivre le mystérieux humain encapuchonné au milieu des ruelles toujours écrasées par la chaleur d'après-midi. Mais si elle était une bonne pisteuse, l'humain était quant à lui particulièrement suspicieux, et plus d'une fois elle dut le perdre temporairement de vue en croyant s'être fait repérer... si bien qu'à aucun moment elle ne put prendre le risque de s'approcher suffisamment de lui pour l'attirer dans une ruelle et le questionner à grand renfort de magie et de griffes.

C'est ainsi qu'elle suivit sa proie méfiante jusqu'à l'atelier d'un forgeron réputé dans ton Tulorim, où il s'engouffra sans hésiter. Demeurant au coin d'une ruelle proche, une patte griffue posée sur l'angle d'un mur couvert de chaux brûlante, Parnalia se demanda si elle devait continuer à le suivre. Et si le forgeron s'avérait être un recéleur et qu'il se mettait à vouloir défendre son associé ? Et si ce n'était là qu'un subterfuge pour la semer en passant par une porte à l'arrière du magasin ?
La lyikor pesa rapidement le pour et le contre... et se décida finalement pour pénétrer dans la forge. Mais ce ne fut pas l'humain qui l'assaillit alors, mais plutôt une chaleur étouffante associée à un horrible mélange d'odeur de métal brûlé et de graisse chaude, tellement puissant qu'elle sentit presque ses vibrisses se rétracter de dégoût.

L'humain qu'elle traquait se trouvait là, tranquillement en train de passer commande au propriétaire des lieux nullement incommodé par le feu ronflant de la forge comme en témoignait sa vêture simple composée principalement d'un tablier crasseux passé au-dessus de braies de cuir puantes. Elle fit alors mine de faire ses propres emplettes de façon à passer inaperçue... et comble de l'ironie se dégota quelques articles intéressant en plongeant son long museau blanc dans un tas de vieilles armures de cuir traînant dans un coin.

Le premier fut un sympathique plastron de cuir qui semblait adapté à sa morphologie et surtout à son tour de poitrine. De couleur brune, sans aucune fioriture, il lui couvrait les épaules et lui laissait les abdominaux à découvert, mais était très facile à mettre et à enlever grâce à un ingénieux système de boucles de métal sur le côté.
Cela semblait à Parnalia un bon compromis entre son désir de ne pas se sentir engoncée dans un carcan et celui de faire taire les remarques selon lesquelles elle devait arrêter de se promener presque nue.

Le second fut une paire de jambières d'une finesse exquise qui semblait avoir été préparée pour elle : faites du même cuir brun que le plastron, il était néanmoins évident que celles-ci avaient fait l'objet d'un tannage plus poussé qui leur avait quasiment donné la dureté du fer tout en conservant une grande partie de la souplesse de la matière. Chacune des pièces lui allait parfaitement, la couvrant du genou jusqu'à la cheville et bénéficiant du même système de charnière que la protection de torse. L'idéal, pour quelqu'un comme elle qui se tenait dressée en permanence sur l'avant des pattes. De plus, ces jambières étaient décorées de filigranes de métal bleutés du meilleur goût, ce qui ne gâchait rien.

Ayant à présent presque oublié la réelle raison de sa présence dans la forge, Parnalia se demanda si elle disposait d'assez de pièces pour acheter ces petites merveilles... mais après tout, elle pouvait également très bien payer la différence avec le bracelet qui gisait dans son sac depuis qu'elle arborait la parure de bras trouvée dans le désert d'Imiftil. Elle attendit donc que le forgeron trapu ait fini de discuter avec l'humain avant d'attirer son attention d'un signe de la main.

"Bonjour, maître Larzuk. Je souhaiterai connaître le prix de ce plastron et de ces jambières qui sont de belle facture... et je m'y connais !
Combien en demandez-vous ?"

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Mar 22 Nov 2011 18:56 
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Validations d'achats de Baldur et Parnalia


Le forgeron se gratta la tête face à la demande de l’homme qui lui faisait face.

« Ben c’est qu’j’suis pas un enchanteur moi, j’suis forgeron ! Mais j’ai quelques articles en stock qui semblent correspondre à votre demande. Tenez… »

Il farfouilla dans une étagère derrière lui, et en sortit progressivement trois objets correspondants à la demande de Baldur : un poignard doté d’une lame plutôt large, une cotte de mailles forgée dans un métal plutôt sombre, et des bottes de cuir solides.

« J’vous en fait 226 yus pour le tout. Ça vous va ? Quant à vous, m’dame… ça coute 490 yus pour les deux articles. J’vous emballe le tout ? »

[HJ : J’ai déjà fait la transaction sur vos fiches, comme vous l’aviez indiqué dans votre demande. Je répondrai ici une fois de plus, si nécessaire.]

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Mar 29 Nov 2011 21:49 
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Baldur avait chaud... très chaud....
... tellement chaud …
... trop chaud …


Sans doute n'était-ce qu'à cause de l'ardent soleil qui n'en finissait plus de bombarder la ville de cette même chaleur sèche et suffocante. Peut-être à cause des flammes qui émanaient de la forge allumée de Larzuk, dispersant cendres, braises et étincelles qui irritaient les yeux et la gorge du rôdeur ou simplement était-ce à cause de cette désagréable impression d'être continuellement observé, oppressé par le regard inquisiteur de quelqu'un... Ce quelqu'un, c'était éventuellement cette Lyikor étrange que Baldur observait du coin de l'œil, essayant de ne pas faire transparaître son malaise quant à rencontrer un membre de cette race de canidés anthropomorphiques...
Certes, son corps était plein de courbes voluptueuses et appétissantes, mises en valeur par le fin manteau de fourrure recouvrant la peau de la jeune femelle. Aucune cicatrice n'était visible sous l'hermine de la Lyikor, mais Baldur devinait facilement que la créature devait régulièrement voyager vu la nature de ses achats... Étrange, était-ce à cause de la chaleur ou de l'excitation primale de s'acheter de nouveaux jouets qui faisait que la jeune femelle tirait la langue en un halètement rythmé et sonore ? Se trahissant involontairement par un grognement de dédain, le mépris qu'affichait Baldur envers cette créature était déjà bien plus qu'évident. Elle était probablement si docile et si loyale envers tous ces codes absurdes qui régissent la vie des Lyikors qu'elle serait incapable de réfléchir sans s'en remettre à ses maîtres à penser, elle qui avait l'apparence d'un loup sans en avoir l'âme même...

Ce n'était sans doute qu'une simple chienne... Mais même un chien est capable de mordre un loup s'il y est poussé...

Baissant sa garde le temps d'enfiler par dessus sa chemise de lin noire la cotte de maille en alliage couleur ébène, Baldur maugréa et maudit sa propre bêtise d'avoir ainsi commandé une telle armure : d'abord à cause du fait que la sombre teinte et la matière-même du métal lui garantiraient de se liquéfier encore plus rapidement face à la chaleur écrasante régnant sur Tulorim, et ensuite parce que ses longs cheveux allaient à coup sûr s'emmêler et s'enchevêtrer dans les mailles composants sa nouvelle armure. Après quelques grognements, le rôdeur ajusta sa cape noire autour de ses épaules pour enrouler ensuite les morceaux de l'étoffe autour de son corps jusqu'à glisser sous sa ceinture... Agrippant fermement la garde de sa nouvelle dague, Baldur passa quelques instants à contempler encore les reflets orangés qui dansaient sur la lame avant de la glisser dans sa ceinture en prenant garde que la pointe vienne reposer sur un pan de sa cape ondulant sur sa cuisse gauche. Pour finir, le rôdeur se déchaussa pour enfiler rapidement ses nouvelles bottes de cuir clouté heureusement choisies à la bonne pointure de pieds, le seul inconfort réel qu'éprouvait les jambes de Baldur se trouvant dans l'aspect neuf et serré du cuir...

Et dire qu'il croyait avoir chaud avant d'enfiler tout ça...

L'esprit de Baldur, désormais obnubilé par le seul désir de voir arriver la fraîcheur de la nuit, semblèrent comme momentanément oublier les précédentes inquiétudes qui l'avaient assailli. Ce n'est qu'en allant payer le forgeron et en se dirigeant vers la porte de la forge que le rôdeur lança un dernier regard glacial vers la Lyikor, la dévisageant de pattes en cap, avant de laisser s'échapper un soupir las et indifférent...

Disparaîssant rapidement dans les ruelles de Tulorim et se fondant tant bien que mal avec la foule ambiante, Baldur n'en baissait néanmoins pas sa garde. Si la Lyikor semblait trop naïve et pacifique pour être son mystérieux poursuivant, alors qui...?
Préférant éviter le chaos et le tumulte de la masse du peuple de Tulorim, Baldur jeta un œil à la carte d'Azdren et commença à se diriger vers le carrefour où l'attendraient à minuit le magicien et sa sœur rousse... Bien que l'homme au visage ravagé assurait que ce serait qu'une mission d'assassinat simple et sans réel danger, l'instinct de Baldur lui intimait d'aller vérifier les dires du magicien par lui-même...

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Baldur
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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Mer 30 Nov 2011 14:27 
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Etant toujours aussi peu à l'aise avec les chiffres qu'avec les lettres, Parnalia ne jugea pas le prix exigé par Larzuk trop élevé et ne discuta pas. Faisant fi de toute convenance urbaine et constatant que le rôdeur humain faisait de même, elle s'équipa de suite de ses achats en prenant garde de ne pas se coincer les poils dans les attaches de ses protections de cuir.
Elle procéda alors à quelques étirements... et s'aperçut que si le plastron ne compressait que peu sa poitrine et que ses jambières ne la gênaient pas, le frottement du cuir sur sa peau avait tendance avait tendance à lui chauffer les sang. Ce qui, associé à la fournaise dégagée par la forge, eut tôt fait de la mettre en nage et de la faire péniblement haleter.

C'est donc avec le plus grand empressement qu'elle voulut régler ce qu'elle devait au maître des lieux pour regagner la fraîcheur relative de la rue empourprée par le soleil couchant.
La lyikor ignora donc le regard dédaigneux de l'humain qui sortit avec sa ridicule armure cliquetante, se débattit un moment avec les conversion entre les yus d'argent et d'or... avant de se faire subrepticement dépouiller d'une plus grosse partie de son pécule que prévu à cause du forgeron peu scrupuleux, qu'elle salua néanmoins vivement avant de s'ensauver en claquant la porte de la boutique.

Une fois dehors, elle put enfin prendre une bonne bouffée d'air frais, quoique vicié par les odeurs d'urine provenant d'une ruelle voisine et celle du cuir traité de son nouvel équipement. Dans un éclair de lucidité, elle se souvint enfin de son objectif premier et se mit à chercher frénétiquement la silhouette de l'humain qu'elle avait suivis jusqu'ici. A peine le vit-elle disparaitre au coin d'une rue à un dizaine de mètres qu'elle se mit aussitôt à tricoter de ses jarrets poilus.

La traque reprenait !

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Jeu 29 Déc 2011 20:09 
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<-- Auberge du Pied Levé

Notre nain pénétra à nouveau dans l'atelier. A son arrivée, il ne vit pas Larzuk. Celui-ci s'était absenté afin de livrer plusieurs dignitaires de la cité. Un petit mot était déposé sur l'établis afin de l'en informer.

"Je m'absente pour la matinée. J'ai quelques livraisons à effectuer. De très belles pièces que celles que tu m'as forgées. Les clients sont passés et en sont fort satisfait. Il reste encore les armes. Je te laisse t'en charger. Il te reste une semaine de délais, je pense que cela conviendra.

Larzuk"


Pour commencer, notre nain prit deux morceaux de bois qu'il entailla et aiguisa afin d'avoir un modèle pour les lames qu'il souhaitait forger. Il leur donna la taille et l'épaisseur désirées sans s'attarder sur les détails. Il ne s'agissait là que des modèles qui allaient ensuite être utilisé pour fabriquer les moules.

Notre nain s’attela pour débuter le façonnement de la dague. Le principe était de fabriquer une arme idéale pour poignarder et transpercer la cotte de mailles d'un adversaire. Cela résidait principalement par un centre d'une épaisseur renforcée afin de lui donner de la résistance et la force nécessaire pour conduire cette arme. La lame ne devait pas être trop imposante. D'une quinzaine de centimètres, elle devait permettre à son porteur d'agir rapidement, avec une agilité et une célérité importante pour ne laisser aucune chance à son opposant. Néanmoins, si celle-ci était trop fragile, elle risquerait, sans nul doute, de se briser contre leurs armures.

Une fois la forme donnée, Touhor confectionna le moule qui allait ensuite accueillir l'acier de la lame. Pour ce type de fabrication, le but était que le métal soit très carboné. C'est en effet cet élément qui donne la dureté du métal. Pour cela, notre nain avait plusieurs astuces. Pour commencer, il travaillait en zone réductrice dans la forge afin que le taux d'oxygène soit bas et par conséquent en excès de carbone, qui ne demande qu'une chose, entrer dans la lame. Ensuite, il l’enveloppait dans un mélange d'argile et de charbon de bois tout en la maintenant à température de trempe pour diffuser le carbone. Enfin une dernière technique consistait à frotter la lame un certains temps avec une matière forte en carbone. Mais cette dernière était longue et peu exaltante.

Quoi qu'il en soit, afin de durcir l'acier, il est nécessaire d'effectuer plusieurs trempes et revenus afin de stabiliser tous les éléments présent dans ce métal. Ce procédé est assez simple en réalité. Une fois l'acier coulé, et quelques peu refroidit, notre forgeron en herbe la plongea dans un liquide afin de la refroidir. La trempe dans l'eau froide ou tiède n’est pas vraiment recommandée, du moins c'est ce qu'on lui avait enseigné dans sa jeunesse car l'entremêlement des molécules de l'eau et du métal pouvait créer de petites fissures dans l'acier. C'est pourquoi notre rôdeur préférait de loin l'huile végétal. Assez bon marché, celle-ci permettait de refroidir la lame tout en diminuant les tensions internes. Ce moment fut fort très délicat. Durant cette étape, le métal est fragile comme du verre et, au moindre choc, le forgeron risque un bris de lame. La trempe de l'acier est ensuite suivie de deux à trois revenus, qui sont des réchauffements de la pièce à température dégressive. Elles permettent d'obtenir de meilleurs caractéristiques et une solidité accrue.

Une fois la lame coulé puis façonné, notre nain s'attaqua à la poignée. Touhor confectionna tout d'abord une couche de bois qu'il recouvra par une fines couche de métal. Au delà de l'aspect esthétique, l'intérêt était de ne pas trop alourdir la lame tout en renforçant sa solidité. Il tenta alors de donner à la poignée une forme quelque peu ondulé afin de fournir à son porteur une bonne adhérence et d'éviter tout dérapage dû au sang ou à la sueur.

La poignée se composait de trois parties. La première était la poignée en elle même. Celle-ci était creuse. La deuxième quant à elle consistait en une tige de métal disposant à son extrémité d'un petit pas de vis. La troisième s'apposait à l'extrémité de la lame et contenait le dispositif complémentaire afin de fixer la lame à la poignée.

Notre forgeron mis deux jours pour fabriquer celle-ci puis passa le troisième à y apposer plusieurs détails et gravures. Il n'en fit pas énormément mais cela demandait une grande dextérité et une habilité que notre nain ne possédait pas forcément. Cela faisait bien longtemps qu'il ne s'était pas exercé à cette tâche. Il se contenta donc de quelques symboles basiques comme il avait pu en apposer sur les boucliers.

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Dernière édition par Touhor le Dim 18 Mar 2012 00:53, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Jeu 23 Fév 2012 01:17 
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Il réserva donc la fin de semaine à la conception de l'épée courte. Comme Larzuk ne lui avait pas demandé de forme précise, Touhor choisit de partir sur un glaive. Cette épée d'une cinquantaine de centimètres d'envergure était d'une conception assez simple au premier abord. La lame était le plus souvent en acier trempé, à double tranchant, servant à lancer de puissant assaut. Il ne passa donc pas trop de temps sur la lame. La fonte, la trempe et l'aiguisage ne prirent qu'un jour et demi.

Soudain, alors qu'il s’apprêtait à entreprendre la confection de la poignée, un incident vint perturber sa création. Au premier abord, notre nain n'avait entendu que quelques cries. Il faut dire qu'entre les frappes répétitives et l'aiguisage sur la meule, l'atelier était une réelle cacophonie. Néanmoins plusieurs bruits d'objets tombant au sol se succédèrent. Cela étonna notre aventurier. En effet, Larzuk, qui travaillait dans le second atelier, n'avait pas pour habitude de renverser quoi que se soit. Il s'agissait d'un homme consciencieux et attentif. La maladresse ne faisait pas partit de ses défauts, sans quoi il n'aurait jamais pu arriver à un tel niveau d'expertise concernant la forge.

Les bruits s'intensifièrent. Sur le moment, notre nain pensa à un cambriolage. Il saisit une arme et se dirigea vers la salle en question. Mais il n'eut le temps de faire que quelques pas avant qu'un être traverse la porte en bois séparant les deux ateliers. Une fois la poussière dissipé, notre rôdeur put distinger les traits d'un gobelin. Celui-ci lui semblait familier. Il dût réfléchir quelques instants avant de se remémorer l'origine de ses souvenirs. Il s'agissait du précédant employé du forgeron, celui qu'il avait put voir il y a quelques temps de cela devant la Forge.

"Gibbly va te faire payer ! Gibbly va te saigner le gros ! Et ensuite nous prendrons tout ce qu'il y a dans ta boutique. Tout appartiendra à Gibbly !"


C'est alors que Larzuk pénétra dans la salle. En réalité, il profita du cadre de la porte pour assommer et se dégager d'un deuxième gobelin qui s'était accroché à son crâne. Il dut même s'y reprendre à deux fois avant que celui-ci ne lâche prise. Trois autres peaux vertes suivirent ensuite son entrée.

"Hum, un petit coup de mains serait le bienvenue maître nain. Si vous savez manier vos créations, n'hésitez pas ! La milice ne devrait pas tarder. Mais le temps qu'elle arrive, ces bestioles auront tout détruit si nous ne les empêchons pas d'agir. Et je dois avouer que je risque d'avoir du mal à me débarrasser des cinq en même temps."

Sans même attendre la fin de la phrase de son homologue, Touhor avait déjà saisit une flèche et s'apprêtait à la décocher. En effet, il emportait toujours son arc avec lui et laissait le moins possible de chose dans la taverne. Nul n'était à l'abri d'un quelconque vol, c'est pourquoi, il préférait s'assurer de garder auprès de lui les choses ayant le plus de valeur à ses yeux. Fixant alors la bande de peaux vertes, il cibla celui qui était le plus exposé. Il s'agissait du dernier entré. Celui-ci était d’ailleurs encore sur le seuil de la porte, ce qui laissait un champ de vision fort dégagé pour notre archer. Il ne dut se concentrer que quelques instants, la distance étant fort mince, il ne fut pas trop compliqué d'ajuster sa cible.

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Dernière édition par Touhor le Sam 25 Fév 2012 20:17, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Jeu 23 Fév 2012 01:24 
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Le projectile traversa la pièce avec une célérité impressionnante. Sans dévier ne serait-ce que d'un pouce de sa trajectoire, la flèche vint se planter droit dans l'épaule gauche de l'être chétif. Celle-ci traversa même son corps et vint se planter dans l'armoire contre laquelle la bestiole s'était adossée.

« Et un gobelin en brochette ! Un ! » clama notre aventurier amusé de la situation. Il entreprit alors un nouveau tir, mais deux des compagnons semblaient s'être désignés d'office pour venir venger la blessure de leur congénère. Reculant alors de quelques pas, Touhor entreprit un changement d'arme plus opportun au combat rapproché. Saisissant de la main droite une rondache accrochée au mur, il tendit la gauche en direction d'une petite masse à une main. Mais il ne put l'atteindre. En effet, en prévision de la charge d'un de ses assaillant, notre nain du renoncer à sa démarche afin de parer le coup grâce à son bouclier. Il dut alors se contenter du marteau de forge qui était la seule arme accessible. Se risquant à une simple cabriole, Touhor esquiva les attaques répétitives de ses agresseurs tout en se dirigeant vers l'objet convoité. Une fois à proximité, il l'empoigna sans plus tarder.

La situation n'était tout de même pas très avantageuse. Les deux gobelins étaient équipés de dagues fines tandis que notre rôdeur possédait un simple bouclier couplé à un marteau de forge. L'inconvénient de celui-ci était la superficie de la surface d'impact. Contrairement à la masse, le marteau exigeait une précision bien supérieur. Le seul point positif à tirer de la situation était la fréquence des attaques. Le niveau d'habilité et de maîtrise de ses adversaires étaient plutôt bons mais ils semblaient gênés par la disposition des meubles de la forge. Les deux gobelins se contentaient donc d'assauts alternés qui étaient pour le moment assez simples à anticiper.

En revanche, notre nain n'arrivait pas à riposter. Il lançait quelques coups mais ceux-ci n'étaient pas donnés avec une grande conviction et ne servaient qu'à les déstabiliser. Les échanges se poursuivirent sur de longues minutes sans que notre rôdeur ne trouve de faille. Restant jusque là plutôt observateur, à la recherche de la moindre opportunité, il ne pouvait désormais plus se permettre de continuer ainsi. En effet, les deux peaux vertes commençaient à s'habituer aux spécificités de la salle et leurs coups devenaient de plus en plus dangereux. Le pire se produisit lorsque notre nain, après une parade suivit d'un retrait léger, se trouva adossé à une enclume. N'étant plus maître de la totalité de ses mouvements, il ne put esquiver la lame qui vint se planter dans sa cuisse gauche. La blessure était superficielle mais annonçait une tournure désastreuse s'il ne réagissait pas.

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Jeu 23 Fév 2012 01:29 
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Profitant d'un effet d'euphorie des deux créatures, notre rôdeur empoigna fermement la prise de son bouclier et chargea l'un des deux gobelins. La manœuvre avait pour but de sortir notre aventurier de cette délicate position mais il espérait également que l'effet de surprise lui confère un quelconque avantage.

La suite des événements fut alors bien plus heureuse qu'il n'aurait put l’espérer. Le corps frêle du premier assaillant fut projeter en arrière sur quelques mètres suite à l'impact de la rondache. Son pied heurta alors un établis ce qui le déséquilibra. Emportée dans son élan, la créature s’écroula au sol. Notre nain ne pouvait se permettre de laisser passer une telle opportunité, il devait saisir cette occasion afin de reprendre l'avantage sur ses assaillants.

Il enchaîna par conséquent sur une combinaison de coup. Mais la vile créature était forte habile et les frappes ne parvinrent pas ne serait-ce qu'à l'effleurer. Par conséquent, afin de profiter de ce bref moment d'avantage numérique, notre aventurier dût improviser rapidement. S'organisant pour maintenir quelques instants son arme et sa rondache de la main gauche, il saisissa une petite table non loin de là, où reposait quelques outils. Touhor la fit basculer afin que son contenu se renverse sur le gobelin au sol. Cette manœuvre n'avait pour but que de lui laisser le maximum de temps seul face à son unique adversaire. Mais celui-ci était fort agile. Il se déplaçait avec une célérité bien trop importante. Le seul moyen pour notre nain de remporter ce duel était de tenter de l'immobiliser. Mais il avait beau scruter les environs de la pièce, cela semblait impossible en l'état des lieux. Bien qu'abasourdi, son congénère allait probablement bientôt se relever. C'est alors que son pied droit se posa sur un clou. Probablement un des nombreux objets qui venaient de tomber précédemment. C'est alors qu'une idée mûrit dans son esprit.

Mais le gobelin n'attendit pas sagement que notre rôdeur établisse une stratégie en bonne et due forme. Notre nain dû reculer de quelques mètres. Les assauts étaient puissants, beaucoup plus qu’auparavant, très certainement renforcés par une rage éphémère. Le dernier d'entre eux parvint même à faire crouler notre rôdeur sous le choc, ce qui le fit poser un genou au sol. Enfin, c'est ce que le tableau laissait à présager. Car en vérité, il en était tout autre !

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Jeu 23 Fév 2012 01:43 
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« Parfait ! » furent les seuls mots prononcés par notre aventurier. Le clou avait en réalité glissé lors du nouvel assaut et venait d'être projeté non loin de là, ce qui poussa Touhor à rebrousser chemin afin de s'emparer de l'objet tant convoité. Une fois parvenu à lui, il se baissa afin de le ramasser. La suite s’enchaîna si rapidement que son adversaire ne put réagir et assista à la scène avec stupéfaction. Dans un élan de vélocité, notre rôdeur empoigna le bout de métal et vint le planter dans le pieds chétif se trouvant devant lui. La force de notre nain était à la hauteur des légendes de sa race et la pointe transperça sans peine la chair verte du gobelin. Mais comme si cela n'était pas suffisant, il enchaîna avec une frappe de marteau qui scella définitivement le membre de son adversaire dans le sol. La peau verte poussa un beuglement strident qui ne dura que quelques instants. En effet, un second coup fracassa la mâchoire de cet être. Le seul bruit qui subsista fut celui de son corps inanimé martelant le sol.

Satisfait de son action, notre nain voulu en finir avec le deuxième gobelin qu'il était parvenu, par chance, à déséquilibrer. Mais un événement vint contrecarrer ses plans. Un troisième venait de surgir dans son dos et sauta sur lui en s’agrippant de toutes ses forces. Puis, profitant de cette opportunité, cette vile créature frappa avec répétition le corps de notre nain. Dans un premier temps, l'armure de cuir résista aux trois premiers coups mais l'inévitable se produisit lorsque notre aventurier ressentit une douleur perceptible au niveau de son épaule gauche. La blessure restait cependant bénigne, le plastron aillant fait son office, la lame ne s'était enfoncée que de quelques millimètres, mais la frappe suivante pénétra d'avantage.

Se crispant de douleur, Touhor n'eut pour premier réflexe que de s'agiter dans tous les sens. La seule chose qu'il désirait sur l'instant était de déséquilibrer son assaillant afin de faire cesser les attaques. Le corps du gobelin voletait dans tous les sens, mais la peau verte était fort bien arrimé. Il ressentit même les griffes de « l'animal » à travers la cape. Soudain il remarqua un indice qui lui permit d'identifier son agresseur. Du sang s’écoulait d'une blessure circulaire logé dans son épaule gauche. Il s'agissait de sa toute première cible à n'en pas douter, celle qu'il était parvenu à transpercer avec sa flèche. Il était finalement parvenu à se défaire du projectile qui le maintenait hors du combat. Néanmoins, malgré la vigueur avec laquelle notre nain se débattait, il ne parvenait à se défaire de ce parasite. Il ne lui restait qu'une seule solution s'il ne voulait pas finir épuisé. Tendit que ses yeux étaient obstrués par les mains répugnantes du gobelin, Touhor fonça tête baissé droit vers la cheminé et se jeta au tout dernier moment dos au mur. Il n'eut pas un réel élan car celui-ci était à proximité, mais l'impact fut suffisant pour faire relâcher la prise de son adversaire. Néanmoins, notre aventurier laissa tomber son arme au cour de la manœuvre. Il se retrouvait alors désarmé.

Gardant l'esprit clair et ignorant cet événement facheux il décida de profiter de ce moment de faiblesse. Attrapant le peau verte par son épaule blessée, il la fit basculer par dessus sa tête. Celle-ci s'écrasa au sol mais, par une manœuvre habile, la créature diminua le choc en roulant sur elle même. Furieux, le gobelin se retourna alors prêt à en découdre. Mais Touhor n'était pas du même avis. Il empoigna rapidement la gorge de son adversaire et le projeta au sein même du foyer de la cheminée. Il n'eut pas besoin de le maintenir longtemps. Les vêtements du gobelin s'enflammèrent aussitôt. Reculant alors de quelques pas, notre nain se retrouva face à une torche vivante se consumant peu à peu.

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Jeu 23 Fév 2012 01:50 
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L’assommé quant à lui avait repris ses esprits depuis un moment déjà mais resta quelque peu stupéfait par la vision de son acolyte en flamme. Il n'en perdit pas pour autant son courage, ou sa folie, et chargea dans un dernier espoir le responsable de ces méfaits.

Notre nain était toujours désarmé. Il pensa à reprendre son marteau, mais la tâche aurait été bien trop délicate. Il n'avait pas le temps. Il ne restait qu'une seule chose à faire. Brandissant son bouclier devant son visage, il fonça droit vers la brasier vivant et le propulsa en direction du dernier gobelin. La créature tenta de l'éviter, mais ce fut en vain. Emportée par son élan, elle le percuta de plein fouet. Les flammes se propagèrent rapidement laissant place à des gémissements inaudibles. Mais le supplice ne dura que quelques secondes avant que les deux corps terminent calcinés au centre de la pièce.

Concernant Larzuk, il était parvenu de son côté à se débarrasser d'un de ses assaillants, mais le dénommé Gibbly semblait cette fois-ci lui poser plus de soucis que la dernière fois. S’apercevant que la tournure des événements était en sa défaveur, le gobelin semblait pourtant hésiter à poursuivre le combat. Il faut dire que cette race préfèrait de loin se battre en supériorité numérique. Mais de son côté le forgeron semblait épuisé. Au lieu de se servir de cette hésitation pour en finir, il préférait reprendre son souffle, qui semblait d'ailleurs saccadé. Son corps lui même, habituellement véloce, paraissait vide d'énergie, comme si ces forces l'avaient quitté. Probablement les effet d'un quelconque poison que le gobelin avait apposé sur ses lames car cela n'était pas coutumier chez le forgeron.

Notre nain reprit alors son arc et s’apprêta à encocher une nouvelle flèche. C'est alors que le gobelin se mit à gémir. Marmonnant quelques insultes dans sa langue natale, il lança ensuite de nouvelle menace à l'égard du forgeron.

« Nia...Il a fallu que je m'entoure d'incapable... Ceci n'est que le commencement Larzuk. L'affront que tu m'as fait devra être lavé. Et il le sera ! Foie de Gibbly !

Mais quant à toi 'spèce de nabot, Gibbly ne sais pas qui tu es, mais il va le découvrir. Et sache que tu n'aurais pas du te mêler des affaires de Gibbly. Oh non tu n'aurais pas dû. Tu payeras pour les vies que tu as prises aujourd'hui. Oui tu payeras ! Foie de Gibbly !

Nia... Vous payerez tous... »


Sur ces mots, le gobelin sortit un objet étrange de son sac qu'il lança au sol. A son contact, une épaisse fumée s'en dégagea. Lorsque celle-ci se dissipa, la créature avait disparu.

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Jeu 23 Fév 2012 03:10 
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C'est un forgeron bien mal en point qui se dirigea ensuite vers notre nain. Néanmoins, il prit tout de même la peine de lui apposer une légère frappe amicale sur l'épaule. Malheureusement pour notre aventurier, il choisit de le faire sur celle qui était blessée. Résistant de toutes ses forces pour ne pas crouler sous la douleur, Touhor esquissa tant bien que mal un sourire en guise de fierté.

« Eh, bien mon ami, je vous suis reconnaissant. Mais dîtes moi, c'est un vrai carnage que vous avez livré de votre côté. Deux carcasses calcinées, un gobelin littéralement planté dans le sol, vous n'y êtes pas allé de mains mortes. »

« Il faut dire que c'était moi ou eux. Le choix a été vite fait. Il faut avouer que la manière laisse à désirer, mais ce qui compte c'est le résultat. »

« Je suis bien d'accord. Sans vous je n'aurai pas donné chère de ma peau. Je crois que ce fichu gobelin avait du poison sur sa lame. Je m'en suis rendu compte un peu tard malheureusement. Je sens encore mes muscles tout engourdi. Et vous de votre côté, quasi rien, que de simple égratignures, vous cachiez bien votre jeu ! »

« Hum c'est vrai, c'est vrai, il faut dire que je ne me suis pas trop mal débrouillé... »

Notre nain faisait le fier, mais intérieurement sa blessure le faisait tout de même souffrir et il avait bien cru ne pas s'en sortir face à ses adversaires.

Mais c'est alors que des bruits de pas se firent entendre, plusieurs bruits. Nos deux forgerons se mirent alors en position, prêt à défendre à nouveau leur vie. Mais les personnes qui entrèrent ne ressemblaient en rien à des gobelins. Il s'agissait de la milice. Un simple coup d’œil suffisait à comprendre que la bataille était terminée et qu'ils étaient arrivés trop tard. Cependant pour en connaître d'avantage, un homme en uniforme se dirigea vers eux et questionna le forgeron Larzuk sur ce qui venait de se dérouler ici. Il faut dire que le spectacle auxquels assistaient les miliciens étaient quelques peu impressionnant.

« Maître Larzuk, nous avons été prévenu qu'une bande de bandits étaient entrain de dévaliser votre boutique. Et à en juger par cette pièce, je présume que nos informations n'étaient pas erronées. Y en a-t-il encore d'autres ? »


« Nan, sergent Farek. Ceux qui sont venus nous attaquer sont soit mort soit en fuite. En réalité, il n'y en a qu'un en fuite. Un dénommé Figgly, le responsable de tout ce massacre. Ah si je l'avais devant moi celui-là, je lui..... »

« Hum Figgly... ce nom ne m'est pas inconnu. Mais n'était-ce pas ce gobelin dont vous m'aviez parlé ? Celui avec qui vous aviez eu un léger contretemps ? »

« Si lui même. Et il semblerait qu'il soit venu aujourd'hui pour se venger. Enfin heureusement que ce maître nain était avec moi. Il se prénomme Touhor et travaille à mes côtés depuis peu. Il est tout de même venu à bout de trois d'entre eux. Malheureusement pour ma part, je ne sis pas parvenu à venir à bout de ce Figgly. »

L'homme scruta notre nain brièvement. Il dédaigna à peine lui adresser la parole. A première vue, celui-ci restait courtois avec le forgeron Larzuk, qui était une connaissance et également un marchant important de la cité. Mais il ne semblait apporter aucune importance à notre aventurier. Probablement avait-il remarqué qu'il n'était pas de la cité.

« Enfin il faut dire qu'il ne s'agit là que de gobelin qui ne devait pas être si affûté à en croire leur arme. Nous en aurions très certainement fait de même. »

« Mais vous n'étiez pas là » Rétorqua notre nain quelque peu agacé.

Sans même prendre en considération cette remarque, Farek continua son interrogatoire.

«  Mais comme je vous l'avait déjà dit la dernière fois, ce Figgly est un bandit qui sévit au sein de notre cité. Nous le recherchons depuis un moment déjà. Nous le soupçonnons d'ailleurs d'appartenir à une guilde. Mais s'il est en fuite, nous allons tenter de le pourchasser. C'est pourquoi vous nous excuserez mais nous n'allons pas rester. Je vous laisse avec mon collègue qui va prendre en note sa description afin que nous ayons des informations plus précises à son sujet. Pour ma part, je vais vais de ce pas mettre ne place des patrouilles de recherche. Hum.... Vous semblez également blessé... Nous avons un guérisseur à disposition, il pourra soigner vos blessures sans difficultés. Nous repasserons pour vous tenir informer de la suite des événements.

Quant à vous « maître nain », vous serez peu être amené à passer au bureau de la milice afin que nous puissions établir votre déposition.

Bien ! Si vous n'avez plus besoin de moi, je vais me retirer ».


Sur ces mots, l'homme fit pivoter ses talons et partit en direction de la sortie accompagné de deux autres hommes. Le reste des miliciens s’attelèrent à la tâche. Le guérisseur fit également son entrée et entreprit plusieurs soins. Cela fut assez rapide étant donné que l'un comme l'autre n'avait été touché que superficiellement. Seul la blessure à l'épaule nécessita des soins plus complets. Le guérisseur entama alors un prière qui permit à la douleur de disparaître. Puis il déposa quelques onguents afin de stopper l'hémorragie et de faciliter la cicatrisation.

Une fois la description du fuyard enregistré, les corps ramassés et les indices relevés, les miliciens repartirent aussi promptement qu'ils étaient apparus.

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Sam 25 Fév 2012 20:12 
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Après cette petite incartade, les autres journées passèrent sans encombre. Voilà déjà plus de quatre semaines que notre nain travaillait chez le forgeron. En effet, après avoir terminé la première commande, Larzuk lui proposa de prolonger quelque peu sa mission afin de réaliser d'autre armes en prévision de la forte demande des miliciens. Touhor ne savait pas exactement si cela fut été un réel besoin en main d’œuvre ou un acte en guise de reconnaissance suite à l'affrontement, mais notre nain était satisfait de cette situation.

La tâche cette fois-ci était forte plus simple que la précédente. En effet, les armes forgées ne nécessitaient aucune décoration particulière. Elles demeuraient toutes identiques avec un alliage bon marché. Il ne s'agissait donc pas d'un travail d'orfèvre, mais notre aventurier se plaisait en ces lieux et il faut dire que Larzuk, en dehors du fait qu'il s'agissait d'un forgeron fort réputé, lui avait proposé, une fois de plus, une somme forte intéressante. De surcroits, notre nain avait le droit d'utiliser l'atelier pour son compte personnel.

Touhor en profita donc pour tailler de nouvelles flèches. Pour concevoir celle-ci, notre forgeron en herbe dû se préoccuper de la conception des trois parties les composants. Tout d'abord la pointe en fer forgé. Afin de faciliter la production, il en réalisa une petite trentaine, de quoi ravitailler très largement son stock. Dans un second temps, il s'attela à la réalisation des fûts. Ce nom bien que complexe était en réalité assez simple. Il s'agissait du corps de la flèche. Celle-ci était principalement en bois. Notre aventurier n'était pas un expert dans leur conception mais il préférait de loin le bois des arbres, beaucoup plus solide que celui des buissons. Enfin au bout de celui-ci il confectionna un l’empennage en plumes d'oiseau et une légère encoche servant à fixer la flèche sur la corde pour tirer.

Une fois terminé, Touhor vint à la rencontre de Larzuk afin de le remercier.

« Oh, Maître Larzuk ! Je pense avoir terminé votre commande. Vous aurez de quoi fournir bon nombre de garde. Bon il est vrai que mon talent n'égale pas encore le votre, mais je pense que cela vous conviendra »

Larzuk inspecta les dernières lames conçues. Il testa la poignée et réalisa quelques combinaisons afin de vérifier leur maniabilité.

«  - Les lames semblent bien équilibrés. Je pense même pouvoir affirmé que vous capacités se sont renforcés. Celle-ci notamment est une bonne lame. Je pense pouvoir en tirer un bon prix au près des miliciens. Bon il est vrai que certains détails resterait encore à améliorer mais j'en suis satisfait.

- Je vous en remercie. Il est vrai que cette petite période au sein de votre forge m'aura permis de retrouver mes réflexes et de les aiguiser.

- Je suppose que vous auriez souhaitez que nous forgions un peu plus tout les deux afin de renforcer un peu plus vos talents et ainsi vous imprégniez un peu de mes créations. Mais il est vrai que j'ai été pas mal occupé en dernier....

- Ne vous inquiétez pas pour cela. J'ai déjà appris beaucoup. Je suis entièrement satisfait de votre accueil. Vous savez, nous autres les nains ne sommes pas trop contraignant, contrairement à d'autres. Et même si je ressens désormais le besoin de regagner un peu plus de... liberté, dirons nous, concernant la vie que je mène si vous voyez ce que je veux dire... Car je dois reconnaître que mes soirées à la taverne ont été beaucoup plus ternes en dernier mais bon... Je vous remercie quand même de m'avoir accueillit.

- Je vois, je vois. Et bien écoutez dans ce cas je vous libère alors ! Dit-il d'un ton amusé. Plus sérieusement si vous repassez dans le coin n'hésitez pas et qui sais, nous serons peu être amener à retravailler ensemble.

Sur ses mots les deux hommes se quittèrent. C'est avec un certain regret que notre nain quitta la forge mais l'appel de l'aventure était encore fort et il sentait qu'il pouvait être utile ailleurs, autrement que dans une forge.

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Dim 31 Mai 2015 14:50 
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Déambulant dans les rues familières de la ville, Baratume entra précipitamment dans la forge. Il ne devait pas traîner, et puis vu qu'il savait à peu près ce qu'il voulait acheter, cela ne lui prendrait normalement pas trop de temps.

La forge était plutôt simple. Les articles n'y coûtaient pas moins cher qu'ailleurs, ni plus cher. La qualité était souvent au rendez-vous, d'après ce qu'avait entendu Baratume. Derrière le petit comptoir de bois se tenait un homme. Il portait un grand et large tablier de cuir marron, indiquant sa fonction de forgeron. Avec ses bras musclés et sa barbe aux reflets roux, il arborait un visage un peu sévère.

Baratume le salua d'un petit geste de la tête et parcourus lentement des yeux les étagères, présentoirs et râteliers. Il dénicha bien vite quelques articles intéressants. Il y avait de tout ! Des armes d'hast, des poignards, de simples épées de fer, des armures complexes et pleins d'autres chose.

« Combien pour ça ? Et il y a moyen d'aiguiser et de renforcer cette armure et cette lame ? » demanda le Whiel en posant tout les articles sur le comptoir. Comme pour convaincre le marchand, il accompagna sa demande par un léger sourire en coin tandis qu'il secouait sa bourse pleine de Yus.



----------------------------------------------
Achats :


Code:
[url=http://fc05.deviantart.net/fs70/f/2012/227/6/1/kyreth__s_bow_by_aikurisu-d5b5t4q.jpg]Arc en bois d'if de bonne facture (For +3)[/url]

[url=https://img0.etsystatic.com/048/1/9200345/il_570xN.688913830_p4vu.jpg]Brassards de cuir en forme d'écailles (End +3)[/url]

[url=https://img0.etsystatic.com/042/1/7303840/il_570xN.642622514_e5rv.jpg]Jambières de cuir (End +3)[/url]



Améliorations :

Code:
[url=http://fc07.deviantart.net/fs71/f/2014/078/9/0/oathkeeper_by_aikurisu-d7as7p6.jpg]Épée d'acier noir (For +3)[/url]

[url=http://i.imgur.com/DhsUv1D.jpg]Armure de cuir (End +3)[/url]


296 - (232+50) = 14 Yus

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Dernière édition par Baratume le Dim 31 Mai 2015 18:58, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Dim 31 Mai 2015 18:58 
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Le forgeron fronça légèrement les sourcils et regarda un à un chaque objet. Au bout d'une minute d'observation, et de consultation d'un épais registre qui devait sûrement lui servir de répertoire pour les prix, il répondit au jeune homme.

« Mmh. Cela fera dans les 280 le tout. 232 pour les achats, et le reste pour les améliorations de l'épée et de l'armure. » déclara-t-il simplement, d'une voix grave et rauque.

Baratume opina du chef, conscient qu'il épuisait par la même occasion, presque tout son argent. Mais bon, il fallait l'équipement, c'était essentiel pour une aventure.

(Mieux vaut être pauvre et en vie, qu'être riche et mort.)

C'est sur cette réflexion philosophique, très évoluée, que Baratume attendit que Larzuk revienne de son atelier. Atelier qu'il rejoignit par une large porte en fer sur la droite du comptoi. Il revint quelque temps après avec l'épée flambant neuf et l'armure qui avait gagnait était consolidée avec de solides morceaux de cuir.

« Voilà ! L'argent je vous prie. » termina l'homme en plantant son regard dans celui de Baratume.

Ce dernier ne dit rien et sortis sa bourse, la vidant et récupérant les quelques piécettes qu'il lui restait.

Il s'équipa dans la forge, tandis que Larzuk reprenait ses activités en consultant un vieux registre poussiéreux.

Une fois prêt, il sortit dans les ruelles, se dirigeant vers la taverne de Tulorim. Le moral gonflé grâce à l'achat de ses nouveaux équipements.


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