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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Mar 3 Aoû 2010 22:56 
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« Crévin, mais z'êtes aussi frappés qu'lui! Enfin, qu'est-c'il vous prend?J'y suis pour rien! J'pouvais pas savoir qu'on m'attaquerait ici! Ni qu'on vous tendrait une embuscade sur l'port! »

Le vieux ronchonnait. Il semblait néanmoins retenir un minimum sa colère. Kejdiël, toujours à la porte, répondit :

« Et bien, c'est bizarre... Tout à l'heure vous nous avez dit l'inverse... Que vous vous doutiez que je serais attaqué... et que c'est même pour Ça que vous n'y avez pas été...  »

La voix était neutre, même si le haussement de sourcil de Kejdiël, trahissait ses sentiments... Du doute ? De l’incompréhension ? Du mépris ? Il se tourne alors vers le guerrier.

« Toi, t’étais au courant de tout ce cirque ? Tu viens d'où? Qui t’envoies et pourquoi ? Pourquoi tu veux tuer le forgeron, car on a compris que tu venais le buter... »


Il ré-interpella le forgeron, il était vrai que Kejdiël était d'humeur un peu hasardeuse sur ses intentions, mais aussi au niveau de sa façon de penser. Tout ce qui l'avait vécu depuis le matin ne l'avait pas laissé indifférent, ce n'était pour autant qu'il allait rester pensif. Le fait d'avoir ficelé le forgeron en était sans doute la preuve.

« Tu sais vieux fou, tu peux me raconter ton baratin autant de tant que tu voudras, quand j'ai une idée en tête, enfin tu sais ce que l'on dit... Alors, je veux que tu me dises exactement ce que tu sais !
On va faire en sorte de vous interroger afin de recouper les informations que vous allez nous donner tout les deux ... »


Il jette un œil au guerrier.

« Vous comprendrez qu'à l'heure actuelle, l'un de vous deux a voulu me tromper et c'est bien foutu de ma gueule, quant a l'autre, il n'a pas hésiter à vouloir me tuer, bien qu'on l'ait un peu forcé.
Je veux donc savoir qui sont les gens qui te cours après... ? Qui t’envoie, toi le barbare... ?
Pourquoi ces gens veulent te buter, et pour finir pourquoi on t'a demandé de le buter... Vous avez saisie et bien entendu ? … Alors maintenant c'est a vous, et je suis sur que si les réponses ne viennent pas assez vite la demoiselle, qui, comme vous avez pu le voir, est habile de ses lames, vous aidera a répondre plus rapidement... »

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Mer 11 Aoû 2010 15:30 
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Le forgeron te regarde d'un air désespéré... Il semble penser qu'il fait face à un sociopathe doublé d'un lunatique, et panique:

Mais puisque j'vous dis qu'j'en sais pas plus qu'vous! Tout 'que j'sais c'est que d'puis un mois environ on arrête pas d'm'envoyer des menaces! J'pouvais pas savoir qu'on vous agresserait! tu peux voir un filet de transpiration couler le long de son visage, et il n'est pas difficile de lire la peur dans ses yeux grands ouverts. Toutefois, il ne semble pas malhonnête, bien qu'un peu roublard sur les bords...

L'assassin pour sa part, te regarde avec mépris, avant de cracher sur le forgeron, puis sur toi:
"Tu sais ou tu peux t'les carrer tes questions?" lâche-t-il, avant de partir d'un rire déroutant... Il est visiblement fou...
Avant même que tu puisses répondre, il reprend:
Tes menaces me font pas plus peur qu'un bouloum tondu le bellâtre! C'est rien comparé à ce qu'on me réserve quand on saura que j'ai planté l'étape! Les égouts me seront fermés et...

Soudain, sans raison, l'air effrayé, il se mure dans un mutisme opiniâtre...

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Lun 16 Aoû 2010 14:33 
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« Mais puisque j'vous dis qu'j'en sais pas plus qu'vous! Tout 'que j'sais c'est que d'puis un mois environ on arrête pas d'm'envoyer des menaces! J'pouvais pas savoir qu'on vous agresserait! »

L'avenir des deux personnages était entre les mains de Kejdiël et de la jeune elfe Lyria, mais il ne savait plus quoi faire d'eux. Le forgeron était prêt a faire dans le froc, alors que l'autre guerrier continuait de jouer le gros dur. Bien qu'il était toujours présent a la porte, hache en main, il continuait de fixé le vieux...

« Alors, pour le dédommagement, on a le droit a quoi ? C'est pas que tu me déranges, mais ton petit coté opportuniste commence sérieusement a me les gonfler. Enfin, ça tu as du le voir non ? »

Tout aurait pu se passer très bien si ce forgeron l'avait prit comme apprenti... Ou l'avait simplement reconnu comme Forgeron de bonne qualité. C'était pas trop demandé a la base, mais après que Kejdiël eu la chance de frôler la mort deux fois de suite, qu'il du défendre le vieux … La don n'était plus la même.

Il répondit au Guerrier d'un geste assez simple, étant donné que ce boulet était attaché. Il avanca jusqu'à lui, et placa sa hache sous sa gorge.

« Tu veux.... Vraiment.... m’énerver? …. hmm »...

Il est vrai que d'habitude il était pas du genre a laisser son coté bestial ressortir, l'effort qu'il faisait pour le maintenir était considerable, bien que pour certain cela ne se voyait sans doute pas.

« Non, non... Ne … réponds pas … »

Une fois ses quelques paroles émises, il leva la hache a quelques décimètres du guerrier et lui ((( Vu qu'il est attaché je ne sais pas s'il est nécessaire de faire un jet de dé, mais si tu veux …. ))) coupa tout les doigts de la main droite, sauf le pouce. ((( ou pas )))

« AAAAAAAAAAAaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh AAAhAHHah... »

Il renifla.

« Étant donné que tu es déjà mort de toute manière que tu sortes d'ici en aillant échoué ou que l'on ne t'ai pas soigné. Je peux me défouler sur toi. Alors réponds simplement à la question. »


C'était à la fois un exemple pour le forgeron, et un moyen de se soulager de cette rage qui le parcourait.

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Jeu 19 Aoû 2010 15:30 
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Après avoir tourné en rond dans un labyrinthe de ruelles pendant plus d'une heure, Evildyr trouva enfin la forge de Larzuk.

L'homme, habillé d'un grand tablier gris et équipé d’énormes gants en fer, était entrain de faire fondre du métal dans un grand four en pierre. Un jeune apprenti travaillait la lame rouge d'une épée sur une enclume à quelques mètres de là. A chaque coup de marteau, quelques étincelles jaillissaient de la lame pour aller mourir sur le sol poussiéreux. Le son métallique réveilla en Evildyr le souvenir de son village natal, où il se réveillait chaque matin au son de la forge, à côté de sa maison. Il se souvint du jour où il avait été réveillé par les cris de l'apprenti du forgeron. Le jeune nain avait saisi la lame d'une épée dont le métal était encore chaud. Il était jeune à cette époque. Il se souvint avoir rit toute la journée. Le souvenir de cette journée fit naître une mélancolie nouvelle en Evildyr.

(J'espère que j'aurai l'occasion de repasser dans les montagnes prochainement. Mon peuple me manque !)

Evildyr observa les lieux. Des épées, des fléaux, des poignards et toutes sortes d'armes étaient accrochés aux murs, des casques et des plastrons habillaient des mannequins de paille. Sur la droite, tout un pan du mur était réservé aux armes et armures de la milice. Il reconnut l'écusson sur les manches des armes.
"Bonjour ?" dit Evildyr.

L'homme, penché sur son four, se releva et se retourna. Il regarda Evildyr d'un air bienveillant.

"Bonjour !" répondit-il.

L'homme était très grand. De longs cheveux châtains se mélangeaient avec sa longue barbe. Ses bras nus étaient incroyablement musclés. Son visage était creusé. Quelques cicatrices étaient visible, signe d'un long passé de Forgeron. Ses yeux azures donnaient à son visage un air paisible, bien que ses traits soient très durs. Outre sa grande taille, il aurait pu être confondu avec un nain.

"Je suis désolé, maitre nain, mais je ne cherche pas d'apprentis ou d'associés. Comme vous le voyez, j'ai déjà un apprenti qui se débrouille très bien !" dit l'homme en montrant du menton l'apprenti qui fit un signe de la main à l’attention de Evildyr.

"Il y a erreur" répondit Evildyr, surprit. ""Je ne cherche pas un travail, mais une arme !"

L'homme fit un sursaut :

"Excusez ma maladresse ! Mais il arrive souvent que des nains se présentent pour un emploi. Je sais que vous êtes particulièrement doués à la forge, mais je préfère garder une spécialité homme. Vous êtes plus spécialisés dans les haches et les pioches, et je n'en vendrais que trop peu pour vivre !" dit-il, d'un air désolé. "Que puis-je donc faire pour vous ?"

"Je suis justement à la recherche d'une hache à double tranchant. Vous n'en avez donc pas en stock ?"

"Malheureusement pour vous, maitre nain, je n'ai pas les compétences requises pour créer des haches. Cela me demande beaucoup trop de temps, et le prix n'en serait que beaucoup plus élevé que celui d’un forgeron nain."

(Au moins, cet homme est honnête, et il semble respecter le travail de notre peuple.)

"Cela est bien dommage. Connaitriez-vous un forgeron, quelque part, qui réalise de telles armes ?" demanda Evildyr.

L’homme réfléchit quelques instants.

"A ma connaissance, un forgeron du nom de Agiend a eu pendant plusieurs années un associé nain, qui lui a appris à forger les haches et des équipements pour nains. Sa forge se situe dans la ville de Yarthiss, à trois jours de marche d'ici. C'est, d'après moi, le seul forgeron des alentours capable de vous aider."

A l'évocation de la ville de Yarthiss, Evildyr eu un flash.

(Yarthiss... Ce nom me dit quelque chose. Je crois que Aggir m'avait dit qu'il prévoyait de s'y rendre à la fin de notre mission... C'est une bonne destination pour commencer ! Peut-être y sera-t-il toujours établi quand j'y arriverai !)

Evildyr remercia le forgeron. Il le salua ainsi que son apprenti, et tourna les talons.

En descendant une large ruelle dans laquelle les gens commençaient à sortir de leurs maisons, Evildyr réfléchissait.

(Si je pars maintenant, cela voudra dire que Aggir aura au moins deux jours d'avance sur moi. Il faut que je me rende à l'écurie. Je n'ai pas beaucoup d'argent, mais avec un peu de chance, une monture pas trop chère sera en location !)

Evildyr se souvint être passé devant une écurie pendant qu'il cherchait la forge. Il tourna sur la droite, et s'enfonça à nouveau dans le dédale de ruelles.



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Dernière édition par Evildyr le Jeu 19 Aoû 2010 20:06, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Jeu 19 Aoû 2010 18:56 
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Ligoté, et donc pas du tout en position de négocier quoique ce soit, le forgeron ne se gêna cependant pas de dire :

« Crévin, mais z'êtes aussi frappés qu'lui! Enfin, qu'est-c'il vous prend? J'y suis pour rien! J'pouvais pas savoir qu'on m'attaquerait ici! Ni qu'on vous tendrait une embuscade sur l'port! »

Lyria le regarda d’un air simplement méprisant, mais ne dit rien. Elle laissait Kejdiel s’occuper des prisonniers. Celui-ci répliqua justement que, plus tôt, il avait dit l’inverse, qu’il se doutait que K se ferait attaquer, et que c’était même pour cette raison que lui n’y était pas allé. Puis, Kejdiel regarda l’autre et lui demanda s’il était au courant de tout ça, d’où il venait, qui l’envoyait et pourquoi, pourquoi il voulait faire la peau au forgeron. Lyria ne comprenait pas où le menait toutes ses question, mais elle n’en laissa rien paraître gardant un visage de marbre. S’adressant de nouveau au forgeron, Kejdiel continua :

« Tu sais vieux fou, tu peux me raconter ton baratin autant de tant que tu voudras, quand j'ai une idée en tête, enfin tu sais ce que l'on dit... Alors, je veux que tu me dises exactement ce que tu sais !
On va faire en sorte de vous interroger afin de recouper les informations que vous allez nous donner tous les deux ...
»

Regardant le guerrier, il ajouta que pour l’instant, l’un des deux s’était bien foutu de lui, et l’autre avait voulu le tuer, même s’ils l’avaient un peu forcé.

« Je veux donc savoir qui sont les gens qui te cours après... ? Qui t’envoie, toi le barbare... ?
Pourquoi ces gens veulent te buter, et pour finir pourquoi on t'a demandé de le buter... Vous avez saisie et bien entendu ? … Alors maintenant c'est à vous, et je suis sûr que si les réponses ne viennent pas assez vite la demoiselle, qui, comme vous avez pu le voir, est habile de ses lames, vous aidera à répondre plus rapidement...
»

Pour confirmer les dire de Kejdiel, Lyria raffermi sa prise sur son couteau avec un sourire sadique. En effet, elle les pousserait à donner des réponses. De plus, avec la potion que le forgeron lui avait donnée et qu’elle n’avait pas prise, s’ils étaient sur le point de mourir, elle n’aurait qu’à leur faire boire et continuer jusqu’à ce qu’ils parlent. Cependant, elle préférait éviter de gaspiller la précieuse mixture. Elle pourrait lui être utile, plus tard. Autant éviter les points vitaux… Paniqué, le forgeron dit :

« Mais puisque j'vous dis qu'j'en sais pas plus qu'vous! Tout 'que j'sais c'est que d'puis un mois environ on arrête pas d'm'envoyer des menaces! J'pouvais pas savoir qu'on vous agresserait! »

Bien qu’il semble sincère, Lyria de se laissa pas adoucir et resta imperturbable en le fixant, prête à utiliser sa lame, si on le lui demandait. Cette attitude docile, voire soumise, ne lui ressemblait pas, mais pour l’instant, elle s’en fichait. La situation l’amusait. De son côté, le colosse jusque-là silencieux lança :

« Tu sais où tu peux t'les carrer tes questions? Tes menaces me font pas plus peur qu'un bouloum tondu le bellâtre! C'est rien comparé à ce qu'on me réserve quand on saura que j'ai planté l'étape! Les égouts me seront fermés et... »

Lyria le regarda, intriguée, et vit le visage du géant changer alors qu’il s’arrêtait subitement. Donc, peu importe qui l’envoyait, il devait tenir les ficelle de quelque chose de bien gros pour que ses sbires le craignent tant. Cependant, Kejdiel, s’adressant au forgeron en lui demanda ce à quoi ils avaient droit, comme dédommagement. Ce n’était pas qu’il le dérangeait, mais le côté opportuniste du vieux l’énervait au plus haut point, même s’il devait avoir remarqué. Puis, son regard se porta sur le colosse, alors qu’il s’avançait pour placer sa hache sous la gorge de l’autre, lui demandant s’il tenait vraiment à l’énervé. Lyria resta de marbre. Elle savait que Kejdiel ne le tuerait pas. Il ne voudrait pas perdre une telle chance d’avoir des renseignements. Justement, la hache se dirigea plutôt vers la main du guerrier, coupant les doigts. De son côté, la jeune femme détourna le regard avec un haut-le-cœur. La voix de Kejdiel retenti :

« Étant donné que tu es déjà mort de toute manière que tu sortes d'ici en ayant échoué ou que l'on ne t'ai pas soigné. Je peux me défouler sur toi. Alors réponds simplement à la question. »

Lyria contourna l’homme à la main amputée et appuya sa lame contre sa nuque.

« Allez, dis-nous ce qu’on veut savoir. Si t’es sage, t’auras peut-être la chance d’avoir deux jambes et une tête pour partir d’ici avant que ton échec soit découvert. »

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Jeu 19 Aoû 2010 23:25 
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Après avoir tourné en rond trois fois et m'être décidé, à prendre une autre ruelle, j'étais arrivé devant une large porte en bois que j'avais poussé avec aisance.

Je me retrouvais alors dans une salle mal éclairée, seulement une lampe à l'huile et la lumière du feu luisaient de concert. Je m'approchais du comptoir et vis le forgeron. Cet homme me faisais penser à un nain, mais travaillé t'il aussi bien qu'eux?

"Bonjour messire elfe, c'est pour quoi"?

Les paroles du forgeron n'étaient pas très délicate. Je voyais en me rapprochant, différentes armes, des masses, des épées courtes et longues, des haches et bien d'autres.

"Bonjour, je souhaiterais une épée courte de belle qualité".

"Bien sur, le prix est de 50 Yus et vous avez de la chance, je n'en ai plu qu'une en réserve me semble t'il".

Cette chance qu'elle coquine, elle m'avait permis de triompher de l'orque alors qu'il m'avait attaqué par surprise, de trouver un compagnon qui était parti et maintenant d'acheter la dernière épée du forgeron, je me demandais ce que ça cachait,...

Le forgeron avait été dans l'arrière boutique, quelques secondes plus tard, il revenait avec une belle épée néanmoins fort simple.

Je la tenait, elle était vraiment légère et me permettrais de déchirer la peau de mes ennemis, des plus viles au plus médiocres. Le fourreau était simplement fait de cuir.

Je fouillais dans ma bourse à la recherche du dût. Je donnais les 50 Yus à Larzuk, accrochais l'épée à ma ceinture et je tournais les talons.

Mais avant de passer la porte, une idée m'avait traversée l'esprit. Que me retenait t'il tant à Tulorim? Pourquoi ne pas aller sur un autre continent?

Je revenais sur mes pas et parlais au commerçant.

"Vous pouvez m'indiquer le port"?

L'homme me l'indiquait avec un soupçon énervement dans la voix. C'était plutôt facile à trouver, il m'a conseillé de suivre les mouettes si je me perdais.

Je partais alors une bonne fois pour toute.



>>>>>Suite Le port de Tulorim

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Killak Goddien, Elfe Blanc, Rodeur


Dernière édition par Killak Goddien le Mar 24 Aoû 2010 22:35, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Sam 21 Aoû 2010 12:31 
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Alors que la hache de Kejdiel s'abat sur la main de l'assassin, lui arrachant un cri de douleur, le forgeron répend ses tripes sur le sol. A l'inverse de Lyria, il n'a pas été suffisamment rapide pour détourner son regard et n'a pas pu supporter ce spectacle macabre.

Sanglotant et agité de tremblement convulsif, le torturé ne semble même pas sentir la dague de Lyria sur son coup, et s'entaille la gorge de manière superficielle à plusieurs reprise en s'agitant contre la lame.

"S'il vous plait, j'en sais rien! Ils m'ont dit qu'ils tueraient mes enfants si je n'abattais pas le forgeron... Je sais pas pourquoi ni pour qui! C'est la vérité! Je devais m'échapper par les égouts après, pour retrouver mes enfants... Mais maintenant, ils sont sûrement mort. A cause de vous.

Il semble égaré, la douleur le rendant passablement fou. Le forgeron, quant à lui, est toujours sous le choc... Il ne parvient pas à quitter des yeux la main sanguinolente de celui qui vient d'essayer de le tuer, et semble imperméable au monde qui l'entoure. Peu de chance que vous puissiez en tirer quoi que ce soit.

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Dim 5 Sep 2010 01:57 
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Le colosse commença a paniqué et Lyria dut éloigner sa lame pour éviter de lui trancher la gorge par mégarde tant il s’agitait. Il dit qu’il n’en savait rien, et qu’ils avaient dit qu’ils tueraient ses enfants s’il ne tuait pas le forgeron, mais il ne savait pas pourquoi ou qui. Il devait s’échapper par les égouts ensuite, pour aller retrouver ses enfants, mais qu’ils devaient être morts, maintenant, à cause d’eux. Lyria s’éloigna un peu, et regarda Kejdiel. Une émotion étrange se lisait dans ses yeux. Impossible de mettre un nom dessus. Mais elle se sentait mal, simplement, et la vue de la main amputée ne l’aida pas à rester calme. Elle laissa retomber sa dague dans sa botte, s’assura qu’elle avait les autres, puis s’approcha de Kejdiel.

« Désolée, mais je ne veux pas être mêlée à tout ça. »

Elle posa sa main sur l’épaule de Kejdiel et ajouta :

« Le reste sera sans moi. Oublie-moi, ça vaudra mieux. »

Sans attendre de réponse, ni même se retourner, elle quitta la forge comme un fantôme, laissant derrière elle les autres, espérant que K se montrerait clément.

> Les Ruelles

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Ven 22 Oct 2010 20:01 
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La forge ! Silmeria entra dans cette bâtisse solide faite de pierres grossières et de bois massif. Un homme travaillait à proximité de la fournaise qui crachait braise et fumée noire. Un homme aux bras démesurément musclés façonnait le métal comme du beurre. Elle restait regarder l'homme forger ce qui allait être une épée. La Sindel n'avait aucune connaissance en ce qui concernait les armes de factures humaines mais elle était curieuse de nature et resta observer l'homme. Celui-ci d'ailleurs ne semblait pas encore avoir remarqué sa cliente, trop absorbé dans son gagne-pain.

Il essuya son front du revers de son bras et vit alors la femme qui constatait l'évolution de l'arme.
Celui-ci, un tantinet bourru lui demanda immédiatement ce qu'elle voulait. Elle n'avait pas une idée strictement arrêtée et préféra s'excuser en le laissant à son œuvre alors qu'elle allait fouiner dans les armoires et les présentoirs d'armes sous l'œil attentif du forgeron qui ne perdait rien de ses mouvements. Il plongea la lame chauffée à blanc dans un seau provoquant une montée de vapeur et se débarrassa de son tablier de cuir criblé d'impacts de métaux et de charbon.

L'homme devait être Larzuk, comme l'enseigne du bâtiment. Il s'essuyait le visage et contempla la jeune femme qui posait l'index sur ses lèvres, l'air candide en observant un casque qui de toute évidence lui plaisait bien.

Silmeria s'était arrêtée devant un petit casque qui couvrait l'avant et le haut du front et laissait ses cheveux tomber sans problèmes, sans risque de les coincer dans une sangle ou quoique ce soit. Le casque était décoré d'un symbole qui lui était inconnu sur chaque côté et une petite ribambelle de plumes blanches et noires.

Il y avait, dans le même style et de même facture les bottes elles aussi décorées de ces symboles et des plumes. L'équipement devait appartenir ou avait été fait pour une armure complète. Or il n'y avait pas l'armure sur le présentoir où il se trouvait. Il n'y avait que ces deux choses qui attirait grandement son attention. Elle n'avait jusqu'à présent jamais fait d'achats, ça allait être sa première transaction légale à Tulorim. Silmeria comptait et recomptait ce que ça risquait de lui coûter, aussi elle demanda l'assistance de l'homme pour les prix mais également pour les réglages de ces fragments d'armure.

Larzuk se grattait le crâne en comptait de tête et lui dit que pour la somme de 292 Yus elle pourrait se l'offrir.
Silmeria était agréablement surprise du prix, elle pouvait même se permettre d'acheter légalement la dague qu'elle convoitait. L'homme se fit un plaisir de lui montrer tout l'étalage des armes aussi diverses, moches, tranchantes, contondantes que variées. Il lui présenta dans un délire d'excitation une énorme masse qu'il nommait le " brise-roc " mais ... La masse était aussi grande et même plus large que Silmeria, aussi elle lui jetait un regard purement interrogatif. A se demander si le maître forgeron faisait une visite guidée ou s'il allait consentir à lui montrer les armes légères et discrètes. Il reprenait ses esprits et secoua sa barbe aussi épaisse qu'une meule de foin.

Il ouvrait alors une petite boîte de cuir où il rangeait les lames courtes. Une lame sans garde avec des orifices pour l'accrocher à une corde. La Sindel malgré sa nouvelle expérience des armes de ce monde n'avait encore rien vu de tel et se demandait à quoi pouvait servir une telle chose. Elle fit non de la tête et demanda autre chose. Entre les doigts énormes et ravagés du forgeron, les armes paraissaient petites. Il présentait un poignard à deux lames légèrement séparés par une fente au milieu de la lame.
Presque intriguée Silmeria aurait bien fait appel à Hrist mais il semblerait qu'elle était toujours absente. Elle ne sentait plus qu'un vite là où elle se trouvait habituellement.

Les armes avaient un certain exotisme, un charme presque, mais il n'était pas toujours évident de leur rendre une utilité propre.
" Je recherche une lame, sombre, violette peut être pour se dissimuler la nuit. Résistante et légère en barbelés, un alliage peut être. Vous avez ça ?"

Elle s'attendait à un " non " mais au lieu de ça, l'homme se grattait la barbe en pinçant ses grosses lèvres baveuses avant de dire qu'il avait ça mais qu'il ne se souvenait plus trop où. A force de ne pas vendre ces choses là, ça évoquait trop le côté tueur. Les gens préféraient une dague décorée, luxueuse. C'était peut être à la mode chez les humains, un bout de fer décoré hors de prix qui se briserait à la première parade.

Larzuk se glissa dans l'arrière boutique interdite au clients. Il en sortit quelques minutes plus tard et après des jurons prononcés à la suite de divers objets qui tombaient par terre avec un coffret noir.
( Il met toutes ses dagues dans des coffrets lui ? )

Il lui ouvrit le coffret l'air presque solennel et présenta une lame légèrement vrillée. Le manche était noir de jais et la lame avait des teintes violettes sur le bord de la garde pour s'éclaircir au mauve jusqu'au bout de la lame. Elle posa la main sur cette arme en attendant l'autorisation de la sortir pour la soupeser. L'homme acquiesça d'un hochement de crâne. Le manche était confortable, loin d'être glissant, elle était légère et remarquablement bien équilibrée. Silmeria laissa glisser son doigt sur le fil de la lame vrillée et se coupa légèrement la peau. Le tranchant y était. Une facture très intéressante mais le prix risquait de ravager ses fonds.

150 Yus. Encore une fois elle s'attendait à ce que ça soit bien au dessus de ça. Surprise, elle pensait même à une erreur de la part de l'homme qui semblait aussi aspiré par la couleur de la lame que celle qui la portait désormais dans sa main.

Il la lui fallait, elle allait se payer cette fantaisie et se doutait bien que Hrist la mettrait très vite à profit.

((( HRP :
Résumé de la transaction :
Casque léger à plumes ( End + 2 ) = 146
Jambières légères à plumes ( End + 2 ) = 146
Dague vrillée violette ( For +3 Maîtrise SA +3 ) = 150
Total = 442 Yus.

J'espère ne pas avoir fait de fautes sur la simulation )))

_________________
La petite ombre de la Mort à Elysian.

Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.


Némésis d'Heartless


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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Dim 5 Déc 2010 21:16 
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Le cheval sur lequel les deux compères étaient remontés tous les deux dans leur fuite hasardeuse s'arrêta sous une pression sur les rênes de la part de Qassim qui, dans un geste élégant, se retrouva en moins de deux les pieds fièrement à terre, tandis que le nomade, ayant achevé de descendre un peu moins vite que l'encapuchonné, s'empressait de rentrer dans la forge.

La chaleur ambiante fut très facilement supportable, étant habitué à vivre dans un climat plutôt aride, où le soleil et ses rayons peuvent atteindre des températures inimaginables par grosses chaleurs, à peu près équivalente à celle des environs d'une forge.

Faisant claquer ses bottes, Pygmalion s'écouta un moment marcher, seul client actuellement, son bruit en grande partie masqué par les divers outils de la forge.
Alors qu'il estimait le prix de sa commande, le nain s'occupant de l'établissement vint à sa rencontre, lui demandant, comme la procédure habituelle le voulait, ce qu'il désirait pour son bonheur.


Enchanté, forgeron.
J'aimerai que tu me forges une griffe pour mes cestus.


Pas d'problème mon grand, sa t'f'ras 66 Yus !

Ayant eu le temps de tout calculer, Pygmalion tendit la bourse au nain, lui donnant ainsi son dû.
66 Yus, c'était très peu pour une arme qui lui servirait probablement beaucoup, et, comme nombre des clients du forgeron, il en était très satisfait, hésitant même à lui offrir un généreux pourboire.

Mais heureusement, Pygmalion n'est pas gentil.

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Pygmalion, Voleur des Dunes, niveau 3, Quelque part dans le désert...


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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Dim 1 Mai 2011 13:49 
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Une scène se déroula devant l'entrée de la forge. Une petite troupe s'était formée devant la forge. En se rapprochant, Touhor put discerner deux protagonistes. Un homme se tenait devant un gobelin. Notre nain n'aimait pas les représentants de cette race et ce pour plusieurs raisons.

Certains trouvaient logique de les comparer aux siens. En effet, la taille des Sektegs variaient entre 1m et 1m50, ce qui restait très proche de celle des Thorkins. Mais il s'agissait bien là du seul point commun qu'ils pouvaient partager. Comment pouvait-on ne serait-ce que parler d'un rapprochement alors qu'il y avait tant d'écarts.

Ils n'étaient que les vulgaires esclaves des Orques, utilisés la plus part du temps comme chair à canon dans les batailles. Notre aventurier n'en avait jamais affronté, mais il avait entendu énormément d'histoires à leur propos, notamment lors des guerres opposant les nains aux Garzoks. Incapable de se défendre seul, ils agissaient la plus part du temps avec fourberie ou par traitrise.

Très souvent en groupe, ces peaux vertes possédaient un visage triangulaire avec de larges oreilles pointues, tout comme leur nez d'ailleurs. A la limite, Touhor les aurait bien comparé aux Elfes. Il faut dire que notre barbu n'appréciait aucun des deux représentants. Les guerres avec certains gobelins avaient d'ailleurs toujours cours dans les montagnes.

Mais le spectacle était plutôt satisfaisant. En effet, le Sekteg était entrain de s'entretenir avec un homme que notre aventurier n'eut que très peu de difficulté à identifier comme étant un forgeron, le dénommé Larzuk très probablement. En effet, celui-ci était vêtit d'un long tablier brun, sur lequel on pouvait admirer les traces du temps. De plus, il n'avait rien à envier à la plus part de ses congénères. L'artisan possédait une musculature forte impressionnante pour un humain.

A côté d'eux, se tenaient deux demi-elfes qui semblaient assister à la discussion sans réellement y participer. Mais Touhor compris rapidement qu'ils étaient d'une certaine manière impliqués. En se frayant un chemin entre les passants, notre barbu put découvrir le sujet de la conversation qui devenait de plus en plus houleuse.

"Mais comment as-tu pu me rendre un tel travail" S'exclama le forgeron. "Déjà que tu n'as pas terminé dans les temps, mais en plus regarde un peu ce que tu rends au client. Comment cela est-il possible? J'ai une réputation à tenir! Pour qui me fais-tu passer?"

Larzuk ne tenait plus en place. Son visage rougissait de plus en plus à mesure qu'il s'exprimait. Puis soudain, une forte colère éclata. Il saisit alors un objet en bois que Touhor ne réussit pas à identifier au premier abord.

"Mais regarde un peu bougre d'animal... Mais.... Ce n'est pas possible! PAS POSSIBLE! Mais comment oses-tu? C'est incroyable....... Je n'ai jamais vu ça en plus de vingt ans de carrière!

Tu prétends être forgeron? Mais tu ternis le métier avec de telles... de telles choses. Je n'ai même pas de mots le qualifier. Tu appelles ça un bouclier? Mais tu te moques de qui? Je ne suis pas une corne de bouc! Tu me prends pour un artisan né de la dernière pluie? Tu es dans la Forge de Larzuk ici! On ne vend pas de vulgaire planche dans mon établissement! Si cela se fait dans ton pays, retourne-y!"


L'homme tourna une seconde fois sur lui même puis il saisit à deux mains ce qui devait être l'objet de tant de discorde. Il le brandit au dessus de lui. Pendant quelques secondes, Touhor cru qu'il allait le fracasser sur le crâne de son interlocuteur. Les autres témoins de la scène aussi d'ailleurs, à en croire leur stupéfaction. Mais un tel spectacle ne dérangeait pas notre aventurier, au contraire. Bien qu'impressionnante, il fut même quelque peu déçu de la tournure de la situation. Dans un mouvement continu, Larzuk fendit le bouclier sur son genou. Il ne sembla rencontrer aucune résistance.

"Regarde moi ça espèce de mal taillié! Qui penses-tu que cela va protéger? Lorsqu'on prétend être un disciple de l'art de la forge, on ne peut pas se contenter de ça! Il ne suffit pas de prendre quelques morceaux de bois trouvés ici et là, de placer quelques clous pour maintenir l'ensemble et de disposer quelques ornements pour le rendre plus joli. Avant tout un bouclier se doit d'être robuste, solide afin de résister aux assauts d'un assaillant. Ton œuvre est un simple jouet pour enfant. Si c'est tout ce que tu sais faire, tu peux rentrer chez toi!

Oui il n'y a que cela à faire. Comment pourrais-je contenter ces deux clients avec un tel produit! Fichtre de ..... Va-t-en! Hors de ma vue! Disparaît avant que je ne te....."


L'homme semblait faire demi-tour en direction des deux demi-elfes. Il s'agissait très certainement des clients qu'il avait mentionnés précédemment. Le gobelin quant à lui, était resté silencieux jusque là. Mais il se risqua à quelques paroles. Une voix aiguë et crispante, typique à ce type d'individu ce fit entendre.

"Mais mon argent? Mon or!!!
J'ai travaillé ici, des heures.... oh oui.... beaucoup d'heures! Tu me dois de l'argent!

Tu veux me voler? Pour qui te prends-tu? Celui qui volera un gobelin n'est pas né! Personne n'arnaque Gibbly. Non personne! Même pas toi petit homme! Tu m'as engagé pour un travail! Maintenant tu ne veux plus de moi? C'est toi qui vois! Mais tu me dois quand même ce que tu m'avais promis! Alors va chercher ou Gibbly reviendra pour prendre ce que tu lui dois!"


"Une menace? Tu veux une récompense! Attends, bouge pas, je vais t'en donner une!"


Sur ces mots, le forgeron se retourna rapidement et avec une mobilité étonnante, il bondit vers la peau verte pour empoigner son cou. Sa large main parvenait pratiquement à faire le tour. Impressionné, étonné, apeuré, le Sekteg ne put bouger pour se libérer de l'étreinte de son agresseur. Il tenta bien quelques mouvements mais ils furent vains. Dans son élan, Larzuk le projeta à plusieurs mètres de là. Les passants s'écartèrent de justesse. Le corps de Gibbly s'écrasa au sol avant de glisser sur les pavés. Néanmoins, l'agilité reconnue des gobelins ne lui fit pas défaut. Le petit être profita de son élan pour rouler sur son dos et se repositionner rapidement sur ses jambes.

"Tu le regretteras Larzuk! Foi de Gibbly! Oui, tu le regretteras!"


Le forgeron n'y prêta même pas attention et repartit en compagnie de ses deux clients à l'intérieur de son établissement. Le gobelin, quant à lui, disparu dans la foule en autant de temps qu'il n'en faut pour le dire.

Touhor resta planté quelques secondes. Le spectacle avait été plutôt étrange. Il tentait de remettre les évènements en place afin de reconstituer le fil de l'histoire. Il venait d'assister à une scène très divertissante, de quoi changer un peu son quotidien. Mais notre nain avait à faire. Il reprit la direction du marché.

-- > Le marché de Tulorim

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Lun 23 Mai 2011 23:40 
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Une pancarte était accrochée sur le mur. C'était un détail, certes, mais celui-ci n'était pas présent quelques heures plus tôt. Touhor émit quelques hypothèses quant à la nature du message inscrit et celles-ci furent rapidement vérifiées.

En effet, en se rapprochant de la forge, notre nain parvint à décrypter le message. Comme il l'avait prévu, il s'agissait d'une annonce probablement écrite par le forgeron lui même. Elle ne contenait que très peu de caractères mais elle était claire.

« Avis aux amateurs

Larzuk, forgeron de métier, recherche un artisan, apprenti ou confirmé, sachant manier le marteau, afin de confectionner quelques pièces d'armures ou armes diverses selon ses compétences.

Bon salaire à la clef. S'adresser à Larzuk pour plus d'informations. »


Visiblement, le chef de cet établissement recherchait de nouveaux bras suite au petit désagrément auquel avait assisté notre rôdeur en début de journée. La scène revint rapidement en sa mémoire. Notamment ce petit être futile qui s'était fait passer pour un maître dans le maniement de la forge.

C'est alors que Touhor se questionna. Il avait quitté sa ville natale dans le but de vivre de nouvelles aventures, construire son destin, être l'investigateur de sa propre réussite. Il possédait quelques connaissances concernant cet art et il aurait pu en faire une vocation si seulement il l'avait désiré. Mais au lieu de cela, il était partit de chez lui et avait abandonné tous ceux qu'ils connaissaient. Il ne voulait et ne souhaitait pas endosser ce rôle qui lui était réservé depuis sa naissance. Nombreux étaient ses ancêtres qui avaient frappé le fer pour le façonner. Néanmoins, notre rôdeur ne pouvait se contenter de cette simple passation de savoirs. Il voulait tout d'abord en apprendre plus sur lui même et pourquoi ne pas acquérir de nouvelles techniques auprès des adorateurs de Meno.

Et bien qu'il se fût quelque peu détourné de cette voie pour un temps, Touhor ne rechignait pas à endosser ce rôle de temps à autres. De plus, la promesse de récompense était plus qu'attirante. Empoignant son marteau, notre aventurier fit volte face, décidé à rencontrer ce dénommé Larzuk. Mais l'homme le précéda. En effet, il se tenait derrière lui et semblait le reluquer de bas en haut.

« Tiens, un maître nain ! dit-il d'un ton enjoué. Vous semblez intéresser par l'annonce ou je me trompe? »

L'homme se tenait devant lui. Il le surplombait de deux têtes et sa carrure était fort impressionnante. Son tablier et sa chemise de coton laissait transparaitre une musculature imposante qui pouvait rendre jaloux la plus part des guerriers de la cité. Néanmoins notre nain ne se laissa pas déstabiliser. Il en fallait bien plus pour désarmer notre aventurier. Sans plus attendre, il répondit à son interlocuteur d'une voix ferme et posé afin de faire bonne impression.

« Eh bien ma foi, il est vrai que je viens tout juste de découvrir votre note. Je possède quelques connaissances concernant l'art de la forge et je me disais que je pourrai très certainement les mettre à votre disposition pour quelques temps.

Mes compétences s'étendent dans plusieurs spécialités. Je possède les bases essentielles à la création des armes et armures. Et même si mes savoirs sont limités, je pense pouvoir répondre à vos attentes. En revanche, je dois reconnaître mon incompétence en ce qui concerne l'art des maréchaux-ferrants. »


« Hum... il est vrai que les représentants de votre race ont une assez bonne réputation. Mais j'ai eu une assez mauvaise expérience en dernier. Or les commandes s'accumulent et mon second est en déplacement.....

D'ailleurs, suis-je bête, je ne me suis pas présenté. Je me prénomme Larzuk et cet établissement m'appartient. Suite au départ précipité, dirons-nous, de son remplaçant, je recherche quelques mains habiles pour m'aider. En effet, les commandes s'accumulent et je ne vais très certainement pas pouvoir satisfaire tous mes clients. C'est pourquoi je suis en quête d'un collaborateur pour une courte durée.

Seriez-vous capable de forger quelques boucliers? Il s'agit là de ma priorité. Il est possible que je vous demande également de me confectionner quelques dagues et épées courtes. La milice va bientôt me passer commande de plusieurs pièces.

Je ne peux vous dire exactement combien de temps je solliciterai vos compétences, mais cela ne devrait pas dépasser deux à trois semaines. Qu'en dites-vous?

En revanche, je tiens à être clair, je vous payerai en fonction de la qualité de votre travail. Donc si celui-ci ne me convient pas, ne vous attendez pas à autres chose qu'à un simple remerciement. Nous parlons entre gens de bonne foi, donc si vous ne vous sentez pas capable, inutile de poursuivre et de me faire perdre mon temps. »


Touhor y songea quelques instants. Il s'agissait d'un homme fort réputé dans le milieu. Il n'arrivait plus à se remémorer exactement les circonstances, mais il se souvenait de ce nom. Il l'avait probablement entendu de par le passé dans les ruelles commerçantes de sa ville natale. Cela représentait une opportunité forte intéressante pour accroitre ses talents personnels. D'un sourire léger, il accompagna ce rictus d'une main tendu vers son interlocuteur.

« Eh bien, pourquoi pas! Concernant mes compétences, je ne peux vous assurez un niveau aussi élevé que le vôtre mais je pense être un initié plutôt doué en la matière. En mon nom, Touhor, fils de Baradrim, grand maître de la forge de l'Enclume de la montagne, j'accepte votre offre sans discuter. J'espère faire honneur à ma réputation afin de vous délivrer un résultat à la hauteur de vos espérances. Que les lumières de Meno guide mon marteau »

Larzuk paru satisfait de la réponse de notre barbu. Sans plus tarder, il tendit également sa main en direction de notre nain. Ils se la serrèrent d'une poigne solide. Cette scène anodine dura quelques instants. Touhor comprit dans le regard insistant de son interlocuteur qu'il s'agissait là d'une mise en garde préventive. Le forgeron avait une main forgé par le labeur mais notre rôdeur ne démérita pas et soutenu sans difficulté cette première mise à l'épreuve.

« - Quand voulez-vous que je commence? Dit notre nain réjoui pas cette petite victoire.
- Eh bien, que dites-vous de demain? Comme je vous l'ai dit, j'ai pas mal de travail à rattraper. Je plie boutique pour la soirée mais les portes seront ouvertes aux premières lueurs du jour. Donc ne soyez pas en retard !»

Touhor fit simplement un mouvement de tête en signe d'approbation et les deux hommes se séparèrent. Larzuk regagna sa forge et notre rôdeur reprit la route de la taverne.

--> L'auberge du Pied Levé

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Mer 17 Aoû 2011 21:14 
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Heureusement pour Azdren et sa sœur, l'excursion qui avait abouti à la guérison de la lèpre magique qui les avait frappé dans le sanctuaire de Thimoros dissimulé dans les collines semblait être passée inaperçue : à l'académie de magie, nul ne leur avait posé de questions alors qu'ils étaient rentrés clopin-clopant pour s'enfermer pendant une demi-journée dans leurs chambres respectives. Ils n'en avaient émergé qu'à l'heure du repas, où ils avaient pu afficher une mine certes chiffonnée mais plus reposée, et surtout vierge de tout stigmate noir purulent.
Tandis qu'il se sustentait aux côté d'Irelia tout en essayant de ne pas indisposer ses voisins de tablée par ses traits disgracieux en gardant le capuchon baissé, le fanatique ne put s'empêcher de remarquer le succès que rencontrait la mort-vivante : ses manières franches et joyeuses, la simplicité de sa mise soulignant tout juste la finesse de sa plastique, son teint de lait qui la rendait si exotique sous ces latitudes... bref, tout chez elle contribuait non seulement à la faire accepter en tant que non-pratiquante des arts occultes au milieu des mages, mais également à être le centre de l'attention galante de la gent masculine du voisinage !
La potée de haricots gluante qui ornait l'écuelle de bois d'Azdren prit peu à peu un goût de bile et de cendres tandis qu'il l'engloutissait à petites gorgées : des œillades, des sourires, des gestes à peine appuyés, des bons mots soulignés ? Et puis quoi encore ? Ses godelureaux de collègues magiciens le croyaient-ils aveugle ? Croyaient-ils avoir la moindre chance avec celle pour laquelle il avait sacrifié tant d'années et d'énergie ?
Il dût néanmoins se morigéner intérieurement à plusieurs reprise pour ne pas déclencher un esclandre à base de crânes cognant contre les rebords de la table et de toges enflammées par des boules de feu d'ombre. Un esclandre ne le servirait en rien.
Mais il devait exister un moyen de rendre Irelia moins désirable... et cela passait peut-être par la nécessité de lui donner un air plus martial. Il était temps de faire des courses.

Suivant les conseils d'un étudiant, Azdren avait entraîné sa sœur dans le dédale des ruelles de Tulorim vidées par le soleil de plomb qui écrasait la ville en ce début d'après-midi, jusqu'à ce qu'ils parviennent devant une échoppe dont la devanture était ornée d'une enseigne grinçant légèrement malgré l'absence de vent, une enseigne présentant une simple enclume.
Curieusement, l'atelier dans lequel ils pénétrèrent en poussant le bas d'une porte cochère était étrangement silencieux et frais : les foyers que le fanatique aperçut dans le fond de la boutique semblaient éteints depuis un moment, et les seules sources de lumière présentes étaient les lampes à huile suspendues au-dessus des râteliers d'armes et d'armures qui ornaient les murs.
Le fanatique perçut un mouvement provenant d'un tas de ferraille dans le fond de la boutique, d'où émergea un vieil homme échevelé vêtu de simples chausses de cuir et dont le torse buriné semblait coulé dans le bronze, qui sembla évaluer d'un simple coup d'œil les moyens de ses clients potentiels.
Azdren pensa qu'un peu de politesse ne ferait pas de mal... il s'adressa donc respectueusement à l'antique forgeron tandis que sa sœur musardait un peu dans la boutique.

" Je vous salue, maître Larzuk. Je me nomme Azdren et voici ma compagne, Irelia. L'un de mes collègues de l'académie de magie m'a recommandé de faire appel à vous pour l'équiper de pied en cap."

"Je vois... Ma foi, je ne vais pas refuser de clients. Surtout qu'avec cette chiennerie de canicule, je ne peux même pas ni mettre ma fournaise en marche ni tremper mes fers. La morte-saison, quoi. Alors autant que je vende mon stock. La demoiselle a des préférences ? Vous avez besoin de quelque chose ?"

"J'ai tout ce qu'il me faut, merci. Quant à la demoiselle... je pense qu'un ensemble d'armure à la fois sobre et robuste ferait l'affaire. Comme arme, je verrai bien un duo de hach..."

"Haha !"

L'exclamation joyeuse qui avait fusé de l'entrée de la boutique fit accourir les deux hommes qui se trouvèrent face à un spectacle peu banal : une jeune femme gracile en train d'exécuter divers moulinets et passes d'arme dans les airs... en maniant aussi aisément qu'une plume une monstrueuse épée sombre dont le double tranchant était irisé de reflets rouges. La lame triangulaire et droite ne comportait aucune fioriture et semblait de facture presque grossière, si l'on s'en tenait au manque de coupant du fer et au caractère simple de la poignée épaisse recouverte de lanières de cuir rugueuse. Il ne s'en dégageait pas moins une impression troublante de danger létal, et pas seulement à cause de sa masse. Si Azdren ne fit guère plus que lever un sourcil brûlé en examinant le tranchoir, Larzuk poussa quant à lui un sifflement de surprise.

"On dirait que la demoiselle a fait son choix. Peux pas dire qu'elle ait choisit la meilleure arme du magasin, ni la plus recommandable."

"Vous ne recommandez pas à vos clients l'une de vos créations ?"

"Pas été très inspiré le jour où j'ai forgé celle-là. Une expérience avec un extrait de fluide magique noir, rien de plus. Je crois que l'arme a été imprégnée, mais aucun mage n'est fichu de me dire si c'est le cas ou pas. Z'aurez pas à me le proposer deux fois pour me l'acheter."

"Difficile à dire, oui. Vous me feriez un rabais, pour cette arme maudite ?"

"Période de vaches maigres, mon gars... sans compter que j'ai tenter de reproduire une forme d'épée que je n'avais jamais vu : le guerrier borgne qui portait ce monstre appelait cela un tranche-dragon. Visiblement, on se sert davantage du poids de la lame que de son tranchant. Bref, expérience pour expérience, ma seule concession sera de ne pas faire gonfler les prix."

"Trop aimable... il avait vraiment tué des dragons avec ?"

"Aucune idée. Mais il avait la tête d'un type qui a traversé le royaume de Phaitos. Dans les deux sens."

La séance d'achat se poursuivit activement par l'achat de pièces d'armure sobres mais de bon goût qui ne rappelaient en rien les goûts esthétiques de la précédente propriétaire du corps d'Irelia : un plastron constitué de plaques métalliques couvrant aussi bien le torse que les épaules et que Larzuk adapta à sa cliente, des jambières de cuir solides couvertes chacune d'un glyphe stylisé, ainsi qu'une paire de bracelets de force de fer couvrant la quasi-intégralité de ses avants-bras. Le tout donnait à la jeune femme un air martial certain, quoique éclectique : on était certes loin de l'image de la paladine ou même de la guerrière moyenne, mais cela semblait parfaitement lui convenir.
Ce fut donc un couple alourdi par plusieurs dizaines de kilos d'acier mais soulagé d'une bourse bien replète de yus d'or qui quitta en bons termes le vieux forgeron en promettant de lui faire une bonne publicité. Bien sûr, si Irelia était contente de ses nouveaux jouets qu'elle allait pouvoir étrenner dans les jardins de l'académie, le plus soulagé des deux demeurait Azdren qui espérait que la convoitise dans les yeux de ses camarades mages se changerait en respect. Simple jalousie fraternelle, bien sûr...

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Dim 11 Sep 2011 02:12 
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Touhor se retrouva devant l’édifice. Comme il l’avait annoncé, le forgeron Larzuk l’attendait devant l’entrée. Notre nain n’était pourtant pas en retard mais l’homme semblait tout de même s’impatienter. Il n’osa pas demander si celui-ci l’attendait depuis longtemps et engagea la conversation d’un ton amicale afin d’adoucir le visage de son interlocuteur.

« Bien le bonjour maître Larzuk. Voila une belle journée qui s’annonce ! Rien de tel pour forger de bonnes humeurs. J’espère que Meno me fera l’honneur de ses faveurs afin de satisfaire au mieux votre demande »

Mais ses douces paroles ne parvinrent pas à altérer l’humeur maussade de l’homme qui invita notre barbu à le suivre d’un simple geste de la main. Qu’il s’agisse d’une envie d’instaurée un climat professionnel, d’une carence de courtoisie ou bien des conséquences d’un manque de sommeil, ce qui était certains, c’est que l’ambiance qui s’était installée était froide. Les deux individus échangèrent très peu.

Larzuk présenta rapidement les lieux à son tout nouvel employé. La forge était divisée en deux partis distinctes : le magasin dans lequel était vendu les armes et autres équipements et l’atelier. Mais à y regarder de plus prêt, ce dernier était lui aussi scindé en deux espaces. Le premier était conforme aux plus grandes forges et renfermait le matériel nécessaire à la confection des plus beaux items.

Le foyer comprenait un grand soufflet qui permettait de raviver le combustible sans effort. En s’approchant un peu, notre nain put d’ailleurs apercevoir du charbon de bois, une des matières premières les plus courantes chez les forgerons. Non loin de là, était disposée une grande enclume accompagnée de ses deux bacs. Notre rôdeur repéra également quelques salières. En revanche, ce qui le surprit le plus était la taille de l’établis où jonchaient de nombreux outils qu’il eu à peine le temps de reconnaître.

Comme à l’accoutumé, l’atelier était en réalité une pièce ouverte sur la rue, où les passants pouvaient admirer le travail de l’artisan. Même si la raison principale demeurait de pouvoir évacuer l’étouffante chaleur dégager par le foyer, une tel organisation permettait à son employeur d'exposer sa finesse et ses compétences à qui voulaient l'admirer. De quoi se faire une publicité sans dépenser la moindre pièce, ce qui s’avérait beaucoup plus rentable que l'embauche de quelques crieurs ou qu'en la confection de diverses affiches.

Larzuk emmena ensuite notre aventurier dans une deuxième salle. Celle-ci était à l’abri des regards et était disposée à l’arrière de la forge. Il s’agissait d’un deuxième atelier, identique au premier à l’exception d’outils de fonderie et d’un énorme engin mécanique. Touhor avait eut l’occasion une fois d’en rencontrer. Ce dispositif était à priori actionné par une force hydraulique grâce à l’utilisation d’une roue à aube. L’énergie alors transmise par le biais d’une série de pignons et de courroies de cuir permettait d’actionner un marteau-pilon. Larzuk lui expliqua que cette seconde forge était notamment utilisée pour les travaux de maréchal ferrant. Mais notre nain n'était pas dupe. Cela était également un stratagème pour protéger ses secrets des convoitises. De nombreux êtres, ne comprenant pas l'art de la forge et le respect des adeptes de Meno, désiraient s'emparer de tels connaissances, quelque en soit le moyen. Il faut dire que Larzuk était célèbre. Il était le seul acquéreur de nombreuses compositions de métaux qui demeurait un mystère pour notre rôdeur.

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Dernière édition par Touhor le Lun 19 Sep 2011 21:54, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: La Forge de Larzuk
MessagePosté: Dim 11 Sep 2011 02:14 
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Le métier de forgeron recouvrait bien des facettes. Certes, notre barbu s’intéressait principalement à l’art du façonnement d’armes et autres armures. Mais celui-ci c'était bien entendu exercé aux aspects beaucoup moins attrayants mais tout aussi utiles tel que les socs de charrues ou divers lames nécessaires aux agriculteurs, ou encore les ferrures de portes, clous et autres fers à cheval. En général, les artisans se spécialisaient mais visiblement ce Larzuk possédait de nombreuses compétences qui lui permettaient sans nul doute d’être un pilier essentiel au fonctionnement de la cité.

Une fois le tour du propriétaire effectué, l’homme lui expliqua ce qu’il attendait de notre nain. Celui-ci désirait avoir deux boucliers, un de forme circulaire et un rectangulaire, et deux épées courtes. Les clients étaient bien les deux elfes que notre aventurier avait aperçu un peu plus tôt. Le rôle de notre barbu fut bien vite déterminé. Ne maîtrisant pas les armoiries de la forge, il ne devait s’occuper que de la moulure et de la mise en forme du bouclier. Seules les finitions seront ensuite assurées par Larzuk. En effet, celui-ci semblait avoir bien du travail de son côté. L’autonomie était donc le maître mot de cette semaine.

Après quelques échanges concernant les outils, l’organisation des journées et la répartition de son jour de repos, l’homme disparut dans son atelier et laissa seul notre rôdeur quelque peu hébété par temps de disposition. Tentant de reprendre ses esprits, Touhor se posa quelque secondes. Il observa soigneusement l’atelier afin de repérer les éventuels éléments nécessaires à la confection de diverses pièces. C’est alors qu’il laissa échapper un léger soupire.

«  Quant- il faut y’aller…. »

Il décida de débuter par la confection de la targe. Larzuk lui avait laissé plusieurs libertés concernant sa confection, seuls certains impératifs étaient à respecter. Plusieurs informations étaient à prendre en compte. Tout d’abord le choix du matériau. Visiblement, il s’agissait de guerrier désireux d’avoir une pièce solide. Le précédant apprenti avait fait le choix du bois, mais cela n’avait en rien contenté les commanditaires. Il s’agissait pourtant d’un choix judicieux lorsque celui-ci était renforcé par divers métaux. Néanmoins le bois se faisait rare dans les montagnes et notre nain n‘en avait manié que très rarement dans sa jeunesse.
C’est pourquoi notre nain s’orienta vers le fer. La dépense engagée restait abordable, le but étant de garder une marge de bénéfice assez importante pour compenser les heures de travail. De plus, il s’agissait d’un métal facile à manier. Notre nain ne se risquait donc pas dans un projet trop ambitieux.

S’emparant d’un bout de papier ainsi que d’un crayon, notre barbu griffonna une esquisse de son projet. Il le représenta lisse en plaçant une tète de lion, symbole du forgeron Larzuk, en plein centre. Il n’y plaça pas énormément de détails, préférant se laisser l’opportunité d’y réfléchir ultérieurement. Seuls quelques éléments en bronze furent notés. A vrai dire, il faut dire que son nouvel employeur désirait s’acquitter de cette tache. Mais notre aventurier avait accepter cette requête pour démontrer son talent. Il comptait donc s’acquitter de cette tâche avec quelques souplesses.

Concernant les dimensions, notre rôdeur opta pour un diamètre de 60 cm. En effet, bien qu’il soit destiné à un elfe, la targe restait un petit bouclier qui se tenait à la main ou directement fixé sur l’avant bras. En général, elle était utilisée dans les combats rapprochés, ou au corps à corps, comme moyen de protection et d'intimidation. Souvent associée à l'épée courte, ce bouclier restait petit, léger et sans encombre pour l'attaque, ce qui lui donnait toute sa qualité lors des affrontements. Sa forme ronde laissait ainsi libre cours au mouvement de l'arme tout en déviant facilement les coups. Certains s’en servaient même comme une arme offensive si l'occasion se présentait.

Une fois le projet en tête, Touhor s’attela à la tâche de manière méthodique. Il commença par raviver le foyer en rallumant le charbon de bois puis alla chercher une plaque de fer dans l’arrière boutique. L'outillage de base du forgeron se compose du soufflet, d'un marteau, d'une pince et d'un tas. Une fois le tout réunit, notre aventurier débuta son ouvrage. Le travail du fer était assez basique et répétitif. Notre aventurier se mit à réchauffer le métal afin de le ramollir. Cette étape paraissait simple mais elle nécessitait une vigilance accrue. En effet, le fer devait être assez chaud pour permettre à notre rôdeur de le façonner, mais il ne devait pas l'être trop sous peine de le détériorer. Or, pour la confection de la targe, la masse de fer était tout de même assez conséquente. Notre nain avait de ce fait confectionner un foyer important ce qui rendait la tâche quelque peu plus difficile.

Une fois la pièce de métal prête, il entreprit sa besogne. Il la positionna au dessus de la salière et débuta l'emboutissage. En effet, cet outil de forme conique possédait une partie creuse en forme de calotte sphérique. Touhor pût par conséquent donner une forme arrondie à la partie chauffée. Néanmoins cette phase était assez lente et laborieuse. Afin de vérifier son travail, notre forgeron plongeait parfois la pièce dans le bac à eau ou la laissait refroidir doucement sur le bac à sable afin de supprimer les tensions dues au forgeage. Et il faut avouer que notre aventurier n'était pas contre quelques poses. Les frappes répétées avec le marteau à boule n'était plus dans son habitude. Il se serait bien servi du « marteau hydraulique » mais l’embout ne convenait pas à ce type de labeur. Mais peu à peu, son corps s'adapta et reprit ses vielles habitudes.

Notre nain termina la mise en forme du premier bouclier dés la première journée. Il continua ensuite en débutant la confection du deuxième bouclier. L’avantage de ce type d'ouvrage était le fait qu'il pouvait utiliser le marteau mécanique. Malgré l’ampleur plus conséquente de cette besogne, celle-ci fut également rapidement achevée.

Lors du troisième jour, Touhor prit la décision de terminer la confection des deux boucliers. Pour cela il entreprit le forage de plusieurs trous afin d'y implanter les fixations des hanses mais également des divers décorations comme le lion confectionné par Larzuk sur le bouclier circulaire ou une demi sphère au centre du deuxième. Pour l'emblème de la forge, notre nain prit la décision d'y implanter plusieurs petites têtes afin de dessiner les contours du bouclier. Il n'était pas obliger de réaliser les écussons de manière visible. Un simple poinçon au dos aurait pu suffire. Mais comme les elfes n'avaient aucune demande en terme d’armoiries, notre rôdeur en profita pour laisser s'exprimer son inspiration. Bien entendu, les décorations fines furent réaliser par le maître de ces lieux, mais cela ne le gêna pas. Il traça également quelques cavités au burin afin de donner un peu de relief à son œuvre. De ce fait, malgré la forme et les choix de décoration différents, les deux pièces d'armures s'accordaient parfaitement.

C'est donc au bout de quatre jours, à la veille de son jour de repos accordé par Larzuk, que notre nain termina les deux premières pièces commandées.

--> L'auberge du Pied levé

_________________
Touhor - Nain - Rôdeur


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