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 Sujet du message: Re: Le château royal de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 8 Avr 2010 13:30 
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C'est ma faiblesse, j'ai pensé à la sécurité du voleur et j'ai laissé mon adversaire en plan. Cet elfe avait vu le coup du paladin qui se rapprochait dangereusement de ma tête, et il m'a fallu plus de temps pour réaliser mon erreur.
Mes réflexes m'ont permis d'esquiver la mortalité du coup, mais pas le coup en lui même, une nouvelle cicatrice apparaît soudain sur mon dos, faisant couler mon sang, encore une fois. Il faut croire que je porte malheur.

Un cri s'échappe et je tombe, blessé. Alors que l'elfe accourt pour me venir en aide, Aktros amorce une frappe destinée à me faire quitter la terre. Et, impuissant, je ne peux rien y faire, la lame est déjà en mouvement, ma vie risque fort de se terminer ici.
On raconte qu'au moment de sa mort, on voit toute sa vie défiler devant ses yeux. La seule chose qui défile cependant, c'est la poussière qui retombe sur le sol. L'heure de ma mort n'est pas encore venue.

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 Sujet du message: Re: Le château royal de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 8 Avr 2010 23:46 
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Je venais assister à la scène sanglante qui venait de se passer entre le paladin et Jubaïr. Je vis Jubaïr tombait par terre et hurlait de douleur à la fois. Le paladin ricanait alors qu'il allait lui porter un coup, qui pourrait très certainement tuer Jubaïr. Mais je courus encore plus vite, je pris une arme au sol au passage et je vins contrer le coup du paladin en tenant l'arme amassée à 2 mains. Le paladin, fou de rage, me dit :

"Mais pourquoi t'acharnes-tu ainsi à vouloir le garder en vie ? Il doit mourir !"

"Je me fiche de savoir ce qu'il a fait ou non, moi aussi j'ai fait de nombreuses erreurs dont quelques unes dont je ne suis vraiment pas fier. Ce n'est pas pour autant que l'on a voulu me tuer."

"Et bien, je vais le faire aussi pour toi mon petit !"

Et il me porta un puissant coup de pied dans le torse, qui me fit voler sur quelques mètres. Je perdis mon arme amassée pendant ma chute. Le paladin s'approchait dangereusement de moi, alors que j'étais sonné. Il leva son épée puis il la rabattit à vive allure mais je parvins à esquiver de justesse son coup. Malheureusement, il réussit quand même me blesser mon bras droit, au niveau de l'épaule. Je criai de douleur et je tombai violemment au sol. Le paladin ricanait en regardant mon corps meurtri et celui de Jubaïr qui n'avait pas bouger depuis tout à l'heure. Il nous dit :

"Alors c'est tout ce dont vous êtes capable ? Je m'attendais à mieux de ta part Jubaïr et toi, inconnu tu me sembles bien faible."

Je cherchai après une arme ou tout autre chose permettant de combattre pendant que le paladin nous parlait. Je vis non loin mon épée, j'essayai de la prendre mais impossible, la douleur dans mon épaule droite était trop forte pour que je puisse mouvoir. Je jetai un regard désespéré vers Jubaïr afin de regarder si il donnait signe de vie.

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 Sujet du message: Re: Le château royal de Kendra Kâr
MessagePosté: Ven 9 Avr 2010 10:20 
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"Et que dirais-tu d'une rixe ?" dis-je en me tenant derrière le paladin, une rapière à la main, que j'avais prise dans un des dépôts d'armes pendant que mon admirateur et mon bourreau se battaient.

J'avais ainsi profité de l'effet de surprise pour mettre mon adversaire dans une position délicate, le bout de ma lame lui harcelant la nuque.

"Mais très certainement !" s'exclame-t-il tout en se retournant le plus rapidement possible pour me porter un énième coup.

Ce coup là semblait partir en diagonale, s'est en me rétrécissant sur la droite que je parviens à m'en sortir sans dégât. Sa frappe était lourde et il lui faudra plus de temps pour en porter une seconde, je profite donc du maigre instant qu'il me reste pour l'attaquer au visage, ce dernier se voyant affublé d'une éraflure sur la joue, car il a su esquiver au dernier moment plus de dommages. Un bond vers l'arrière, est il me semble, la chose à faire la plus urgente car il aurait vite fait de me remettre à terre. Pendant que j'exécute mon esquive, je ressens des douleurs brûlantes sur mon dos, résultat de la cicatrice que m'a laissé le paladin, dont le sang coulait encore.
Je profite de ma distance avec le paladin quand tout à coup, ce combat me sembla familier. Oui... j'avais déjà affronté un maître dans une salle d'arme autrefois... à Exech. J'avais perdu ce combat, espérons que l'entraînement que m'a infligé cet escrimeur me permette de changer la donne, et de remporter la victoire. C'est ainsi que je me rappelle de ses conseils :

"Quand un adversaire est loin, c'est que le combat repart au commencement. Si tu veux en finir avec lui, alors n'aie de cesse de l'attaquer de près."

"Détrompe-toi, la peur est essentielle dans un combat. Ne confonds pas la peur avec la terreur ou la lâcheté. La peur n'est que l'éveil des sens face au danger. Grâce à elle, tu réagis plus vite. Mais il faut bien la doser, car plus tu as peur, plus tes réactions sont illogiques et insensées. A quoi ça sert de frapper vite si tu frappes dans le vide ?"

"Souviens-toi bien : tant que vit ton adversaire, le combat ne prend pas fin. Pour être sûr d'avoir remporté le duel, ton adversaire doit mourir, car c'est lui ou toi. Un combat à mort est un combat pour la vie."


Oui, je me souviens. Il n'y avait pas que du faux dans ses dires. Très bien, je suivrais ses conseils. Je me mets en garde et provoque mon adversaire :

"Alors ? Tu as fini de dormir ? Approche !" lui crias-je, la main tendue, lui faisant signe de venir se battre. La garde ne devrait pas tarder, il faut agir vite. Le maître paladin se rue vers moi en hurlant de rage, le prochain assaut risque de faire très, très mal. Il commence, et charge par un coup d'épaule que j'esquive d'un pas de côté. Il poursuit son assaut en entraînant son sabre avec l'élan de sa charge. Son coup de taille, à peine amorcé, fend déjà l'ait dans un souffle de tempête. Mais pas question de m'éloigner. Au contraire, je me rapproche le plus possible du combattant , le bras passant au-dessus de moi. Je frappe légèrement son poignet en fin de course, qui, par la force du paladin, ne lâche pas prise et continue d'agripper fermement son arme. Pour l'empêcher de frapper à nouveau, je retiens son bras en l'entourant du mien, nous laissant immobiles et face-à-face, même si l'heure n'était pas à la discussion.

"Tu crois que tu peux me battre avec cette arme de danseuse ?" me lance-t-il dans un soupir.

"Détrompe-toi, elle est mortelle."

"Pas face à moi !"

"Tu crois vraiment ?"

Je déroule mon bras et lui porte un coup au visage le plus rapidement possible. Une effusion de sang s'ensuit, je l'ai touché à l'œil, le paladin est devenu borgne. La douleur le fait gémir, puis hurler au plus fort de son être, proliférant des injures d'une violence inouïe, et d'autres insultes presque incompréhensibles, interrompues ou tues par une souffrance extrême. Le borgne met un genou à terre, ce qui fait se relever la poussière. Le coup final n'a plus à attendre, le paladin Aktros va voir sa vie finir dans un instant.

"Vous ! Que se passe-t-il ?"

Trop tard, des miliciens sont entrés dans la salle d'arme, et leurs questions ont trouvé une réponse dès qu'ils posèrent les yeux sur la scène. L'un d'eux, un gradé de la milice,me reconnait aussi tôt, il ne connait que trop bien l'apparence de celui qui l'a fait chuter de l'estrade de l'arène.

"C'est Jubaïr ! C'est lui ! Je le reconnais ! Son masque ! C'est Jubaïr. hurle-t-il à fendre les murs.

Tous les miliciens se mettent à nous charger, moi et l'elfe blessé. Par précaution, j'écarte d'un coup de pied l'arme de paladin pour m'assurer qu'il ne retente rien. Un autre combat se profile mais là, il me semble que l'on soit inférieurs en nombre, il fallait songer à la fuite. Je me mets en garde pour parer à l'imminence des coups adverses, un combat furieux s'ensuit, pendant que l'elfe se remet de ses blessures.

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 Sujet du message: Re: Le château royal de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 11 Avr 2010 14:00 
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Je me relevai difficilement, en ramassant mes armes et je vis que Jubaïr avait blessé le paladin. Quand tout-à-coup, des miliciens arrivèrent en trombe dans la salle d'armes et disent :

"Vous ! Que se passe-t-il ?", dit l'un des miliciens.

Mais pourquoi a-t-il fallu qu'ils arrivent eux ! Un autre milicien s'exclama en voyant Jubaïr et hurla :

"C'est Jubaïr ! C'est lui ! Je le reconnais ! Son masque ! C'est Jubaïr.

Zut, il a été reconnu. Je vis les miliciens dégainaient leurs armes et ils nous menacèrent avec. Je me rapprochai de Jubaïr et je lui dis :

"Que faisons-nous ? Vu notre état, je propose qu'on s'enfuie même si c'est contre mes principes.", lui dis-je à voix basse.

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 Sujet du message: Re: Le château royal de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 11 Avr 2010 16:58 
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Deux miliciens tentent de se rapprocher mais je les dissuade en battant l'air avec ma rapière. Je profite de la courte pause que j'ai gagné lorsque l'elfe me propose son plan :

"Que faisons-nous ? Vu notre état, je propose qu'on s'enfuie même si c'est contre mes principes."

Le plan de l'elfe me semble approprié à la situation, mais :

"Et comment comptes-tu fuir ? Il n'y a pas d'autre ouverture que la porte cernée par les gardes ! Il va falloir forcer le passage pour s'enfuir !"

Plus facile à dire qu'à faire ! Moi-même, je ne sais pas comment m'y prendre avec un tel nombre...
Mais mes doutes sont soudain dissipés alors que je ressens de légères secousses sous mes pieds, et la surprise m'envahit quand je vois la première fissure se former.

"Notre atterrissage a laissé des séquelles à ce vieux sol, ça ne me dit rien de bon..."

Et j'avais raison de douter car, avant de pouvoir effectuer quelconque réaction, me voilà chutant à nouveau alors que le salle s'effondre en partie, et la partie de la pièce qui se fend en pierres n'est autre que celle de moi et de mon admirateur. Mais cette fois, la chute se poursuit de plus en plus bas, et les pierres qui nous précèdent dans la chute forcent un passage parmi les étages. Le contact avec le sol dur ne peut être que mortel mais par chance, nous ne tombons pas sur du roc, mais dans l'eau.

Nos deux corps se noient dans une eau verdâtre, suivis de près par les derniers débris. Je commence à manquer d'air, mais je ne peux remonter, l'une des dernières pierres m'a fait perdre connaissance, je m'enfonce dans les profondeurs.
Cette heure-ci, j'ai failli mourir plusieurs fois, mais celle-ci semble être la dernière. Mes yeux se ferment, mon esprit dort paisiblement dans l'inconscience la plus totale, et je ne sens plus rien venant de ce monde. C'est alors que m'apparait une vision. Un visage étrange me regarde, et ses traits sont semblables à des petits torrents entraînés par un même courant. Je distingue les traits d'une femme, une sensation de déjà-vu perce mon esprit. Oui... je ne sais pas où, mais j'ai déjà vu ce visage, qui me constate sans expression, sans sourire, sans froncement de sourcil, sans rien.
L'air commence à quitter mes poumons, la vie semble me quitter peu à peu. Mais j'ai peur, ai-je vraiment envie de partir ? Ai-je vraiment envie de plonger dans un sommeil éternel ? Non, mais que puis-je y faire ?

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 Sujet du message: Re: Le château royal de Kendra Kâr
MessagePosté: Mar 13 Avr 2010 15:45 
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((( HRP : T'inquiètes pas, j'arrive ;) )))

Après notre chute, qui m'a bien fait peur je dois bien l'avouer, je ne voyais plus Jubaïr. Je m'inquiétais, je plongeai sous l'eau plusieurs fois, mais je ne vis rien à cause de la couleur verdâtre de l'eau. Quand, après avoir tenté une énième fois de le repérer, je fis par le voir en train de couler, il ne se débattait pas. On aurait dit qu'il était inconscient, et je ne me trompait pas, il était bel et bien inconscient. Je partis du plus vite que je pus, car avec un bras blessé, nager s'avère beaucoup plus dur. Une fois que je lus pris, je remontai à la surface car je manquai grandement d'air et lui aussi. Je tentai de le réanimer, quand tout-à-coup, il me cracha de l'eau en plein visage. Je lui dit :

"Ça va, rien de casser ?"

Je me poussai afin de le laisser se relever. Il mit un certain à se relever, puis il se décida à me répondre.

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 Sujet du message: Re: Le château royal de Kendra Kâr
MessagePosté: Mer 14 Avr 2010 10:36 
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"Ça va, rien de cassé ?"

Crachat, le visage bleuté de l'elfe se recouvre d'eau, c'est lui qui a dû me tirer de cette eau sale, il venait de me sauver la vie. Il m'aide à me relever et je peux observer les lieux, je me tenais sur une baie rocheuse, du roc non travaillé, écorchant la peau. Le torrent d'eau verdâtre qui coulait devant moi s'arrêtait devant une immense porte de fer rouillé, parsemé de mécanismes qui devaient sans doute servir à son ouverture. Nous sommes dans les égouts de Kendra Kâr, qui étaient beaucoup plus denses sous le château. Je me retourne pour enfin répondre à la question du jeune elfe :

"Je vais bien, mais il faut se dépêcher, les gardes arriveront ici d'un moment à l'autre."

Il y avait un levier juste à côté de moi, il doit servir à ouvrir la grande porte. Je l'actionne, les égouts derrière la porte étant notre dernier échappatoire. La porte s'ouvre avec fracas, faisant tomber quelques pierres dans l'eau des égouts. Il y avait une barque plus loin avec des rames à son bord. J'y saute et intime au jeune elfe d'embarquer aussi.

"On part d'ici, coupe les amarres."

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 Sujet du message: Re: Le château royal de Kendra Kâr
MessagePosté: Ven 16 Avr 2010 00:07 
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Jubaïr m'invita à monter dans une vieille barque et il me dit :

"On part d'ici, coupe les amarres."

J'exécuta son ordre, mais avant je récupérai mon épée et ma dague. Je coupai les amarres comme il m'avait demandé avec l'aide de ma dague. Après avoir fait ceci, je vis que quelques gardes nous vit nous échapper. L'un d'eux hurla :

"Vous ne vous échapperez pas comme cela voleurs ! On vous retrouvera, nous vous inquiétez pas !"

Je le répondis : "Oh, mais je n'en doute point ! A dans une autre vie, peut-être !

Quand, après avoir répondu au garde, je demandais à Jubaïr :

"Et vers où allons-nous maintenant ? Car tu crois que tu vas réussir à semer les gardes en passant par les égouts ? Ils nous ont vu partir !",lui dis-je froidement.

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 Sujet du message: Re: Le château royal de Kendra Kâr
MessagePosté: Ven 16 Avr 2010 10:06 
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Froidement, l'elfe conteste mon idée, après avoir nargué les miliciens qui n'étaient pas prêts de nous rattraper.

"Et vers où allons-nous maintenant ? Car tu crois que tu vas réussir à semer les gardes en passant par les égouts ? Ils nous ont vu partir !"

Je lui réponds tout en ramant, ne me préoccupant que du chemin à suivre.

"Où on va, c'est tout tracé, il n'y a qu'un seul chemin. Ensuite, bien sûr qu'on va semer les gardes, c'est nous qui avons la barque !"

Les insultes des miliciens se font muettes au fur et à mesure que nous traversons les égouts.

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 Sujet du message: La star et la voleuse
MessagePosté: Mar 11 Jan 2011 01:50 
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Ce jour-là pour le deuxième jour, les héros de la série Purulente la vie s’étaient installés sur la Grande Place devant le château. Quand j’avais entendu la nouvelle de leur arrivée, je m’étais aussitôt frottée les mains. Vous pensez bien, une foule de fans hystériques, des badauds qui se pressent en tout sens, des marchands ambulants et des artistes de tout poil venus pour tenter de gagner quelques pièces, tout ça rien que pour moi ! Avec une telle foule les agissements d’une voleuse habile passeraient facilement inaperçus.

J’étais venue reconnaître les lieux dès le premier jour. Il me fallait savoir où seraient exactement placés les acteurs, comment seraient organisées les dédicaces, s’il y avait des hommes du Guet et si oui combien. Enfin bref, je devais m’organiser pour faire un maximum de profit en un minimum de temps et de préférence sans me faire prendre.

Comme d’habitude, j’avais pour pouvoir faire mes prospections le déguisement idéal. Personne ne trouva suspect de rencontrer dans cette foule bigarrée une saltimbanque de plus. Tout en dansant je pus donc repérer les lieux. Pour ne pas gêner l’entrée vers le château et la circulation dans la Grand Rue, l’estrade sur laquelle se trouvaient les invités de marques avait été placée un peu en retrait dans un angle de la place. Ils étaient bien en vue certes, mais cette disposition avait pour avantage que les gardes chargés de surveiller la porte du château ne pouvaient pas surveiller correctement le bon déroulement des dédicaces. Toutefois Brav Bikk (ou Bébé comme j’aime à l’appeler) et Chat-qui-râle (la bien nommée) étaient tous deux venus avec leur propre service d’ordre. Je notais donc de me méfier d’eux tout en ne m’en faisant pas trop puisque je pensais officier dans la foule loin de la scène.

C’était sans compter sur l’un des nombreux caprices de notre chère diva. En effet celle-ci avait décrété que sa divine personne avait besoin de poses régulières toutes les demi-heures afin de se restaurer et de se remettre du stress et de l’émotion causés par la rencontre de ses fans. Elle avait pour se faire fait installer une tente immense, chatoyante, tapageuse (hideuse) de l’auuuuuuuuuuuuuutre côté de la place ce qui contraignait son service d’ordre à fendre et à dégager la foule en délire à chacun de ses passages dans un sens et dans l’autre. Jusque là me direz-vous, les seuls embêtés étaient ses pauvres fans et ses gardes du corps plus malheureux encore. Ce n’était en aucun cas mon problème.

Et je pensais comme vous, mais vous connaissez le talent de Chat-qui-râle pour (passez moi l’expression) faire chier le monde ! En effet il se trouve que le chemin qu’empruntait la merveilleuse actrice passait juste devant l’endroit où je dansais. La demoiselle ne dut pas apprécier que quelques uns de mes spectateurs ne se retournent pas pour l’admirer, mais continuent à regarder mon numéro. Elle décréta donc qu’en fait elle devait passer non pas à côté de moi, mais exactement là où je me trouvais. Elle ordonna alors à son service d’ordre de faire place.

"Qui est cette mendiante sur mon passage? Faites là partir et faites attentions à ce qu’elle ne me touche pas. Elle risque de salir ma robe en plume d’autruche. Et puis pourquoi est-ce qu’elle est là ? Les gens ne sont pas venus pour voir une sale petite danseuse ! Ils sont là pour moi ! Et j’exige que mon public puisse m’accorder toute son attention !"

Je ne montrais sur l’instant qu’un minimum de résistance, car à la seconde où j’aperçus son regard méprisant et son air hautain il me vint l’envie irrésistible de la faire descendre, pardon, dégringoler de son piédestal. Je lui concoctais donc un plan dont vous me direz des nouvelles.

Il faut dire que j’étais vexée. Non mais, pour qui elle se prenait celle-là ! Etait-ce de ma faute si certaines personnes préféraient regarder une véritable artiste, plutôt qu’une Bimbo artificiellement gonflée et qui avait sûrement eu recours autant à la magie noire qu’à la promotion canapé pour en arriver là où elle en était ! Elle allait voir ce qu’elle allait voir… On ne marche pas impunément sur les plates-bandes d’Odalie Landois.

Je revins donc le lendemain et me plaçais un peu différemment, plus près de l’estrade, mais encore à quelques mètres de celle-ci. Mon poste de la veille était encore trop près de la porte de château et pour la réussite de mon plan les gardes ne devaient pas arriver trop vite. Cette fois je ne dansais pas et j’évitais soigneusement de me faire repérer.

Il faisait un temps exécrable. Depuis le matin, il pleuvait averse et un léger vent froid faisait trembler les curieux qui s’étaient amassés-là pour le deuxième jour consécutif. Les stars étaient quand à elles réfugiées sous un épais dais imperméable dont le luxe n’était égalé que par le mauvais goût : celui-ci affichait les couleurs de la série, un bleu criard, un vert fluo, un jaune bouton d’or et un rouge pétant. De plus, au cas où certains auraient oublié qui se trouvait là, des portraits géants de Bébé et de Barbie trônaient en plein milieu. Ils y affichaient leur sourire plus blanc que nature, leur teint parfait travailler à grand coup de vacances bien méritées à Toutoun et leur chevelure parfaite parce qu’ils le valent bien.

La mauvaise météo avait quelque peu entamée l’entrain des camelots et des troubadours. En fait, presque rien ne venait plus distraire la multitude grouillante de sa longue et pénible attente. Pourtant, comme la veille, les deux files s’étendaient d’un bout à l’autre de la Grande Place. Car si l’on voulait obtenir la griffe des deux acteurs, il fallait faire la queue deux fois ! Ces conditions détestables étaient une aubaine pour la suite de mon fourbe dessein…

Je restais là plus d’une heure grelottante sous mon maigre manteau à écouter patiemment les discussions des fans et à les observer. Tandis que je rêvais d’une bonne boisson chaude devant un feu de bois, je parvins à me placer en un point stratégique que je nommais « C’était-presque-mon-tour ! ». En effet à partir de là, les fans qui faisaient la queue étaient suffisamment près de l’estrade pour espérer atteindre enfin leur idole. Alors quand venait le moment de LA POSE de la seniora, près d’une personne sur deux s’acclamait : « C’était-presque-mot-tour ! ». Et l’on voyait la tension monter à vue d’œil, la fatigue de l’attente se faisait plus perceptible et la nervosité se le disputait avec une certaine exaspération. Cela d’autant plus que Brav Bikk, qui n’avait pas voulu laisser l’exclusivité de la bêtise à sa consœur, avait lui aussi déclaré qu’il ferait désormais une pose toute les trente minutes. Pour quiconque aurait voulu déclencher une émeute générale c’était l’endroit parfait…

Par ailleurs ma patiente attente m’avais permis d’écouter les rumeurs qui agitaient les fans. La plus persistante et la plus inquiétante d’entre elles étant l’éviction prochaine de se pauvre Brav Bikk dont le personnage devait bientôt mourir dans un tragique accident !

Je ne m’étais donc pas ennuyée tant que cela et la distraction que me fournissaient ceux et celles qui m’entouraient m’avait presque fait oublier la pluie. De plus la joie que je prenais par avance à l’idée de mon futur méfait suffisait amplement à me donner la patience et le courage nécessaires en attendant le moment opportun.

Celui-ci vint bientôt puisque réglée comme une horloge, Chat-qui-râle se leva et commença à se mettre en route pour sa loge, aussitôt imitée par le mouton bien nommé. De mon côté tout était fin prêt. Ses cinq gardes du corps, chargés comme des mules, l’entouraient de près. L’un tenait le parapluie de l’idole. Parapluie indispensable pour ne pas abîmer son brushing. L’autre portait le sac dans lequel était réfugié Mamour le pékinois. Le troisième était chargé du cousin fétiche qui était le seul à pouvoir recevoir l’auguste postérieur. Le quatrième était encombré par le nécessaire de beauté au cas où il aurait fallu rénover le masque de plâtre de la star. Quant au dernier, eh bien il avait les mains libres : question de sécurité vous comprenez. Ainsi embarrassés, ils commencèrent cahin-caha à écarter la foule pour laisser s’avancer la belle. Aux quelques modestes protestations qui commençaient à s’élever, elle répondit :

« Je sais, je sais mes fans adorés. Ce n’est pas de gaieté de cœur de je vous laisse ainsi, mais il est indispensable pour une grande artiste telle que moi de ménager sa santé afin de pouvoir continuer à illuminé le quotidien des masses laborieuses et incultes que vous êtes. »

Sur ce j’entendis dans la foule un jeune homme moins décérébré que les autres dire :

« Non mais pour qui elle se prend celle-là. Ca fait des heures qu’on attend et elle voudrait qu’on prenne ça avec le sourire ! T’es sûre que tu le veux cet autographe ? » ajouta-t-il à l’adresse de celle qui était visiblement sa petite amie.

« Ooooooooh s’il te plaît chouchou ! Maintenant que j’ai l’autographe de Brav Bikk (il est TROOOOOOOOP génial !), il ne me manque plus que le sien et ma collec. sera complète. C’est vrai que c’est une peste, mais bon. »

Vous imaginez bien que je sautais sur l’occasion. Prudemment enveloppée dans ma cape elfique d’invisibilité, je lançais alors :

« En plus c’est à cause de cette garce qu’il va devoir quitter la série. Elle couche avec le producteur et elle lui a demandé de le virer parce qu’elle ne supporte pas qu’il l’ait quittée pour Manon Chauds-nibards ! »

« Quoi ?! C’est vrai ?! J’ai toujours su que c’était une salope cette fille ! »

« Ouais, c’est vrai ! Et même que quand ils étaient ensemble elle l’a trompé avec Pom Louze ! »

Et un coup de poings à mon voisin de droite.

« C’est toi qui m’a frappé ! »

« Mais non, c’est pas moi imbécile ! »

Je vais te faire voir qui c’est l’imbécile triple andouille !

Et je tire les cheveux à la demoiselle devant moi (ce qui me permet en même temps de la faire dégager du passage).

« Eh ! Mais t’arrête de me tirer les cheveux sale pimbêche ! Et puis d’abord tu racontes que des conneries. Chat-qui-râle c’est la meilleure et la plus belle ! »

« C’est pas moi qui t’ai tiré les cheveux mocheté ! J’oserais pas, j’aurais trop peur de choper des poux ! »

Ni une ni deux, voilà le service d’ordre (qui n’est pas très efficace il faut bien le dire) débordé. Entre ceux qui veulent se jeter à la tête de l’actrice pour lui arracher les yeux, ceux qui veulent venir à son secours, ceux qui en profitent pour essayer de la peloter, ceux qui veulent « juste lui parler », les gardes du corps ne savent plus où donner de la tête. C’est la confusion totale, le chaos absolu, l’émeute généralisée. Quoi que à écouter Chat-qui-râle c’était encore bien plus que cela : c’était la révolution, c’était la fin du monde !

"Mon dieu ! Sauvez-moi ! Regardez ses sauvages ! Et vous faites attention à Mamours espèces d’idiot ! Protégez le de tous ces bandits. Oh ! Au secours ! A l’aide ! On veut m’enlever ! on veut m’assassiner ! Tout est de ta faute espèce de nul ! Si tu ne m’avais pas quitté pour cette bécasse ! Qu’est-ce que vous attendez pour libérez le passage, hein !? Qu’ils m’aient défigurée !? C’est ça que vous voulez !? Tout le monde me déteste ! je suis une incomprise !" hurlait-elle tantôt s’évanouissant, tantôt attaquant ses propres gardes du corps, tantôt tentant d’éborgner son ex à grand coups de griffes.

Moi je t’aime Chat-qui-râle ! JE T’AAAAAAAAAAAAIME !

Sans perdre de temps et avant que les hommes du Guet ne se réveillent, je m’approche tant bien que mal de ma cible. Heureusement que je m’étais bien placée, sans cela je ne l’aurais jamais atteinte. Je marche sur quelques pieds, on marche sur les miens (aïe !).Je donne deux ou trois coups de coups de-ci de-là. Eeeeeeeet ça y est ! Enfin j’y suis ! Je vérifie une dernière fois, que ma cape est bien en place et je sors mon petit poignard de son étui…

D’un geste sec et adroit, je tranche une longue et épaisse mèche de ses beaux cheveux peroxydés et parfumés au lilas. Vous pensiez que j’allais la tuer ! Allons, je suis voleuse pas assassin. Et puis si elle a mérité une bonne leçon, il me semble que la mort c’est un peu fort tout de même. D’ailleurs puisqu’on parle de voleur… Je laisse les cheveux coupés tombés par terre. Déjà quelques fans aperçoivent le précieux butin et se jette dessus. Quant à moi, avant de m’éloigner je glisse d’un geste souple ma main dans son superbe sac à main en croc, cousu main et doré à la feuille s’il vous plaît. L’actrice qui se pâme en tenant sa main gauche sur son front et en tendant sa main droite derrière elle tient l’estimable butin juste à portée de mes doigts. Le temps d'en extirper mon agile menotte et de m’en aller, l’exécution de mon œuvre m’aura pris moins d’une minute.

Que vais-je en sortir ? Vais-je m’en sortir ? Vous voudriez bien le savoir... Eh bien il faudra attendre. Ce ne serait pas drôle si je vous racontais tout d’un coup.

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A quinze ans, on s'est demandé ce qu'on allait foutre dans la vie. Les uns pensaient voleurs, les autres commerçants, puisque les commerçants sont des voleurs qui ont le droit de l'être. (Coluche)


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 Sujet du message: La star et la voleuse (suite)
MessagePosté: Jeu 13 Jan 2011 22:37 
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Je retirai prestement ma main du somptueux sac. Profitant de la confusion générale qui était à son comble je pris mes cliques et mes claques sans demander mon reste et sans vérifier ce que j'avais bien pu chiper.

Derrière moi j'entendis s'élever des cris d'horreurs qui me tirèrent un sourire joyeux.

"Mes cheveux! Mes magnifiques cheveux! Ils m'ont défigurés!.... Poussez vous bandes de sauvages! Laissez-moi passer!... Pauvre de moi... Pauvre de moi... C'est horrible, horrible! Mais poussez vous espèces d'imbéciles crasseux! Je vous haie, je vous haie tous!"

Me retournant un instant, je vis la belle se frayer un passage dans la foule à grand renfort de griffes et de coups de sac. Chat-qui-râle était devenu un fauve aux abois et rien ni personnes ne semblait plus pouvoir l'arrêter.

Je Laissai derrière moi la diva en furie et ses fans survoltés, je m'engouffrai enfin dans la Grande rue en direction des docks le cœur battant la chamade et l'esprit joyeux.

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 Sujet du message: Re: Le château royal de Kendra Kâr et sa grande place
MessagePosté: Dim 6 Mar 2011 23:30 
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Lorsque vous approcherez de la grande place du château, vous apercevrez de nombreux gardes ça et là sur les remparts, également deux d'entre eux, dotés d'hallebardes qui vont barrer l'accès à la grande porte.

L'un des deux hommes vous demandera la raison de votre venue, par la suite, grâce à ta chevalière, Lydia et toi pourrez rentrer dans un petit salon gardé par un garde royal... En attendant d'être reçues par le roi.

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 Sujet du message: Re: Le château royal de Kendra Kâr et sa grande place
MessagePosté: Dim 6 Mar 2011 23:58 
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Le château était toujours aussi impressionnant, depuis la première fois où Victoire l'avait aperçu. Il était au moins huit fois plus grand que celui de Blanchefort, permettant d'accueillir une grande partie des habitants si les murailles extérieures devaient tomber. A l'entrée, se furent deux gardes armés de hallebardes qui s'interposèrent. Ils firent comprendre tout d'abord que les mendiants ne seraient accueillis pour la distribution de potage que le lendemain matin, avant de se sentir très sots lorsque la duchesse leur planta sous les yeux sa chevalière en énonçant son rang.

Un intendant fut prestement appelé, chargé de les diriger dans une antichambre du palais, ou le chambellan irait les rencontrer. L'homme, âgé d'une quarantaine d'années, parut néanmoins particulièrement gêné par l'accoutrement des deux femmes, notamment celui de la duchesse. Il ne put hélas rien dire, la bienséance lui obligeant de se taire et de faire son devoir, nonobstant les atours de la noble jeune fille.

Les deux femmes furent ainsi installées dans un petit salon, aux tapisseries murales représentant des scènes de bataille. La pièce était particulièrement agréable, surtout en comparaison du château de Victoire qui était bien moins confortable et accueillant, étant avant tout une place forte. La duchesse prit une posture des plus dignes, le dos droit et le regard haut, laissant se dégager d'elle une aura de confiance et de force, résultat d'années d'éducation et d'observation.

Le spectacle restait insolite, cette jeune fille en haillons, se tenant comme la femme de haut rang qu'elle était. Le garde qui était resté dans la sale avait d'ailleurs du mal à garder son impassibilité, semblant se demander par quel miracle ces créatures rupestres avaient atterri ici.

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 Sujet du message: Re: Le château royal de Kendra Kâr et sa grande place
MessagePosté: Lun 7 Mar 2011 00:04 
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L'homme revint à ta rencontre, il t'indiqua que le roi lui même venait de prendre ses dispositions pour t'accueillir sans tarder, visiblement alarmé de ton accoutrement par le chambellan.

Lydia resterait dans la pièce, son titre inconnu ne lui permettait pas de rencontrer le roi. D'autant plus que personne ne la laisserait emporter arc et flèches...

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 Sujet du message: Re: Le château royal de Kendra Kâr et sa grande place
MessagePosté: Lun 7 Mar 2011 00:25 
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L'homme ne tarda pas à entrer de nouveau dans l'antichambre, annonçant que le roy accédait à la requête de Victoire de Blanchefort. Cette dernière jeta un rapide coup d'œil dans la direction de Lydia, avant de se lever. Elle suivit avec détermination le Chambellan qui la guida à travers les larges couloirs de pierre, l'emmenant droit à la salle du trône. Victoire laissa les souvenirs l'emplir, se remémorant la mort horrible de sa nourrice, égorgée sous ses yeux alors que l'on cherchait à la violer et la tuer.

Elle se souvenait de sa mère, la suppliant d'abréger des souffrance cruelles et terribles, que les hommes de Tristan lui avaient infligées.

Elle se souvenait de la mort des gardes, s'étant sacrifié, ainsi que celle de toute sa ville, donnée en pâture aux orques par la stupidité des hommes.

Elle se souvenait, laissant la colère grandir en elle, y puisant le courage de dénoncer devant le roi l'un de ses ducs, de demander l'ordalie et d'implorer le courroux. Elle avait besoin de convaincre, d'être maîtresse d'elle-même, digne mais pathétique.

Victoire, à la suite de l'homme, pénétra dans un immense couloir, deux douzaines de gardes étant alignés, répartis de chaque côté du long tapis rouge qui menait aux quartiers même du roy Solennel VI. La duchesse imaginait que l'on y traine le corps meurtri de Tristan, alors que la sentence de mort était prononcée. Ce n'était pas pour tout de suite, certes, mais c'était le but. C'était exactement la même chose que le tir à l'arc: elle était venue pour tuer, pour rien d'autre, même si elle ne tenait pas elle-même l'arme ni la flèche. Tout était identique, elle était en train de tendre la corde en avançant vers la porte à double battant serti de dorures, prête à décocher sa plainte officielle.

Le chambellan s'arrêta finalement, frappant à la porte avant d'entrer et d'annoncer Victoire de Blanchefort, fille du duc Pierre de Blanchefort.

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