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 Sujet du message: Les égouts
MessagePosté: Dim 26 Oct 2008 18:18 
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Les égouts


Les égouts de Kendra Kâr sont en fait un immense labyrinthe, le plus souvent mortel. En effet, c’est le repère de différentes organisations secrètes, de clans de Gobelins ou encore de créatures plus ou moins dangereuses.

Quelqu’un d’inexpérimenté s’aventurant en ce lieu risque fort de se perdre et de mourir dans ces souterrains humides, sales et nauséabonds. Autrefois, c’était le lieu où l’on offrait une sépulture aux défunts des guerres, mais plus personne ne vient se recueillir dans ces catacombes.

_________________
Chibi-Gm, à votre service !


La règle à lire pour bien débuter : c'est ICI !
Pour toutes questions: C'est ici !
Pour vos demandes d'interventions GMiques ponctuelles et jets de dés : Ici !
Pour vos demandes de corrections : C'est là !
Joueurs cherchant joueurs pour RP ensemble : Contactez vous ici !


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 Sujet du message: Re: Les égoûts
MessagePosté: Mer 23 Déc 2009 00:32 
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Les égouts. C’avait été son berceau et ce serait sûrement son tombeau. Zwoerd n’avait pas vraiment l’utilité d’emprunter ces voies souterraines et crasseuses, mais il les préférait grandement aux rues découvertes. Il n’avait pas à subir l’éclat du soleil, et ici, c’était un peu sa maison. Rejoignant une sorte d’entrepôt à moitié inondé, il y retrouva quelques-uns de ses congénères, d’autres gobelins du même état et dans la même situation que lui. C’étaient des mendiants, des voleurs, des assassins. La pire racaille qu’abritaient les entrailles de Kendra Kâr.

« Orse, orse ! », l’invita l’un des gobelins, une petite créature bleuâtre et imberbe qui, assis sur un tabouret rongé par la vermine, secouait dans ses doigts long et secs une paire de dés devant une planche éclairée par la lumière d’une chandelle malodorante. Sans plus attendre, et se sentant en veine, Zwoerd se frotta les mains et alla rejoindre le petit cercle de gobelins pour y jouer un peu de l’or qu’il avait si durement gagné, prêt à mettre jusqu’à dix yus dans le jeu de dés qui s’engageait.

_________________
Zwoerd, Sekteg, Voleur


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 Sujet du message: Re: Les égoûts
MessagePosté: Mer 23 Déc 2009 00:47 
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"Très bien. 10 yus chacun. Tu prends les 3 petits dés, moi les deux plus gros. Celui qui fait le plus haut total gagne la somme de l'autre! Si c'est égalité, on rejoue!"

Jet de dé pour le compagnon de jeu:
(N°historisation sur ventsombre : 14662) 4+5 = 9

Jet de dé pour Zwoerd:
(n°historisation sur ventsombre : 14663) 3+2+4= 9

Egalité, donc on rejoue:

Jet de dé pour le compagnon de jeu:
(N°historisation sur ventsombre : 14664) 6+5 = 11

Jet de dé pour Zwoerd:
(n°historisation sur ventsombre : 14665) 4+6+3= 13


Tu gagnes donc 10 yus...

_________________
Pour s'inscrire au jeu: Service des inscriptions

ImageImageImage

Alors il y a une règle que je veux que vous observiez pendant que vous êtes dans ma maison : Ne grandissez pas. Arrêtez, arrêtez dès cet instant. Wendy dans "hook" (petit hommage à Robin Williams)
Pour toute question: Service d'aide
Pour les services d'un GM: Demande de service


Je suis aussi Lothindil, Hailindra, Gwylin, Naya et Syletha


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 Sujet du message: Re: Les égoûts
MessagePosté: Mer 23 Déc 2009 17:18 
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La partie commençait mal. On avait lancé les dés une première fois, pour une première partie, et cela ne se déroulait pas bien. Suivant des règles que seuls les gobelins et quelques mercenaires connaissent, le jeu avançait à son rythme, mais les divers revers de fortune qu’infligeait l’adversaire de Zwoerd à son score lui fit rapidement perdre sa bonne humeur. Les séries de lancés de dés se suivaient et se ressemblaient, et le public ne contenait pas son angoisse. En effet, les autres Sekteg pariaient également sur les lancés, prenant parti, tout au long du jeu de dés, pour l’un ou l’autre des joueurs principaux, qui s’évertuaient à inventer de nouvelles règles et à rivaliser de mauvaises foi lorsque le score penchait du mauvais côté des joueurs, c’est-à-dire de l’adversaire.

Lorsque l’égalité s’établit entre les joueurs, Zwoerd avait perdu beaucoup dans la dernière manche, et il se sentait perdre toutes chances de victoire. Jouant toujours, il essayait cependant de retirer ses pièces du jeu et ainsi abandonner la partie en cours afin de ne pas risquer sacrifier tout son capital. Bien sûr, son adversaire, ce grand et sec gobelin bleuâtre que Zwoerd apprit à détester pendant cette partie, ne voulait rien savoir. Il était fébrile, il était sûr de gagner, persuadé que les difficultés de Zwoerd allaient s’aggraver et qu’il allait remporter les dix yus. L’arrogance de Wosnf, car tel était son nom, continuait d’angoisser notre héros, qui se montrait de plus en plus insistance pour retirer son or. On en vint à se griffer, à crier et à essayer d’impressionner l’autre avec les cris suraigus que l’on connaît aux gobelins mâles.

Bientôt, la tendance s’inversa, Zwoerd reprit l’ascendant et contenance. Il jouait de plus en plus vite, gagnant coup sur coup, au grand dam de Wosnf et sous les cris excités du public de peaux-vertes. Ce fut à son adversaire bleuâtre de paniquer et d’essayer reprendre ses gains. C’est ainsi que l’on faisait chez les Sektegs. Lorsqu’enfin Zwoerd remporta la partie, Wosnf hésita à offrir la mise au vainqueur. On l’agonit d’insultes et notre protagoniste alla même jusqu’à lui jeter des morceaux de terre qui traînaient à ses pieds, tentant même de griffer les bras du pauvre perdant, ce qui excita la soif de sang de toute la coterie.

Enfin, Wosnf donna la somme à son adversaire. Bien sûr, ses dents étaient compressées, et son regard lourd de menaces. Le gobelin prit tout de même la somme, n’hésitant pas à se vanter. Alors qu’il déposait ses gains dans sa bourse, Wosnf, d’un geste maladroit provoqué par la colère, frappa d’un coup de bâton son crâne. Zwoerd tomba sur le sol crasseux et humide, sonné, tandis que le bleuâtre, uniquement retenu par sa faible conscience, se contentait de le blesser avec toutes sortes de formules peu gracieuses au sujet de sa mère.

Trop sûr de son coup, l’infâme bleuâtre commença à son tour à se gargariser, continuant à traiter Zwoerd de tricheur et sa mère de garce sans nom. C’était sans compter sur la rage de ce dernier, qui, soudainement, se releva et bondit, la lame au clair, sur son adversaire. Avant même qu’il ne comprenne ce qui lui arrivait, Wosnf encaissa un coup de poignard dans le bas du dos. La lame, avide de sang, s’enfonça sans difficulté et avec une rapidité fulgurant, transperçant les haillons et les chairs du malheureux, qui poussa un cri de surprise et de douleur, incapable de réagir efficacement. Avant qu’il ne puisse esquisser le moindre mouvement, Zwoerd s’était déjà agrippé à lui, tentant à nouveau de planter son arme dans les côtes de sa victime, de le mordre à l’épaule avec ses dents pointues. Une lutte rapide s’engagea entre les deux gobelins, le premier essayant de se dégager de l’emprise délétère du traître, le second d’infliger le plus de blessures à l’autre. L’étrange balais ne dura qu’une poignée de secondes, mais les gestes étaient sauvages, désespérés. Ils se secouaient en tous sens, leurs bras gesticulaient, leur gueule exhalaient des cris à vous percer les tympans.

Enfin, Wosnf réussit à renverser son bourreau et prendre la fuite. De nouveau à terre, Zwoerd, la lame ensanglantée, les yeux brillants, sauta sur ses pattes et le poursuivit sans lui laisser une seconde une seconde de répit. Avant même que sa proie n’atteigne la sortie, il lui saisit la jambe qu’il mordit de toutes ses forces, de toutes ses petites dents aiguisées. La réaction fut immédiate, et notre héros reçut en pleine mâchoire un violent coup de patte qui lui fit lâcher prise. Lorsqu’il s’en remit, Wosnf avait déjà pris quelques secondes d’avance dans les labyrinthiques souterrains kendrans.

Le sang qui coulait de son nez rendait fou de haine Zwoerd, mais il savait parfaitement où allait se réfugier son adversaire. Malgré sa douleur à la tête, son esprit tournait à pleine vapeur, et, tandis qu’il poursuivait le boiteux, ses manigances implacables planifiaient les pires suppositions. Le silence sépulcral des égouts était à chaque seconde brisé par la course folle des deux petites créatures. La poursuite, épuisant les énergies des deux êtres, traîna en longueur. Le bleuâtre n’arrivait pas à semer son adversaire, lequel mangeait trop doucement l’avance qu’avait pris Wosnf. Bientôt, les boyaux cessèrent de faire résonner les pas brusques des combattants. Les ténèbres n’offraient plus aucune information à Zwoerd. Le bleuâtre était à présent indécelable, mais il était également immobile. Sûrement trop blessé à la jambe, il avait préféré se terrer dans quelques tas d’ordures plutôt que de prendre le risque d’être rattrapé par son poursuivant et la lame de son couteau.

C’était sans compter sur la haine que lui portait à présent Zwoerd, et sur la détermination que ce sentiment avait fait naître en lui. N’abandonnant pas si facilement sa vengeance, il renifla le sol, cherchant un indice, peut-être un peu du sang frais que la jambe du bleuâtre avait abandonné pendant la poursuite. Aux aguets, reniflant toujours, il ne tarda pas à déceler un peu de ce liquide honni et à suivre la piste qu’il formait. Le dos courbé, les deux mains aux sols, il marchait comme un singe. Lentement, il pistait l’adversaire, le sang réchauffé, le couteau à la main. La ligne noire et discontinue se tortillait, formait des arabesques, bifurquait en de larges arcs de cercle, se mélangeait parfois à un quelconque fluide croupissant des égouts. Zwoerd en oublia tout le reste, suivant, comme ensorcelé, le balais sanglant, présumant que sa proie avait déjà accepté sa défaite, qu’elle s’était écroulée sur un tas de merdes où elle attendait le coup fatal. Grand-tort lui prit ! A la croisée de deux tunnels, Wosnf avait recouvré empire sur lui-même. Son sang froid revenu, il avait pu raisonner et avait compris que la bataille était trop mal engagée pour qu’il la gagne frontalement. Il s’était donc caché dans l’ombre d’un couloir et attendait, patient, le bâton levé, que la sale gueule de Zwoerd apparaisse. Alors il lui écraserait sa maigre arme en plein sur le crâne, le tuant instantanément.

Lorsque Zwoerd atteignit le carrefour où se tapissait Wosnf, il reçut un coup terrible sur le dos. Le bleuâtre, sûr que son adversaire arriverait debout, droit comme un i, prêt à recevoir son cadeau dans la position la plus favorable, n’avait pas envisagé de le voir à quatre pattes, et lorsqu’il comprit que cette chose qui avançait dans le couloir était son ennemi, il prit panique et frappa à l’aveugle, perdant d’un coup contrôle de soi et maîtrise. La bastonnade commença aussitôt, et une pluie de coups de bâton mit alors Zwoerd à terre, qui glapit comme un chiot qu’on réprimande. Se protégeant dans un premier temps la tête, il ne tarda cependant pas à rouler sur lui-même, se rapprochant des jambes de Wosnf et réduisant l’intensité des coups. Son couteau mordit sans difficulté le pied du bleuâtre, qui cessa de frapper, happé par la douleur. La dague commença un macabre va-et-vient dans les jambes du pauvre gobelin, qui sentit ses tibias se faire transpercer et ses doigts se détacher de son pied. Envahi par la peur, il tenta de reculer, mais l’emprise de Zwoerd le fit trébucher, offrant ainsi tout son corps aux morsures du poignard, qui s’empressa de remonter jusqu’au ventre pour dévorer son estomac.

Les cris du bleuâtre se transformèrent en pleurs, mais ses griffures, à mesure que Zwoerd remontait sur tout son corps, étaient toujours plus profondes, lacérant ses haillons et atteignant parfois son cou, sa nuque et le bas de son visage. Collés l’un à l’autre, le poignard n’était plus d’aucune utilité. Son possesseur l’abandonna sur la hanche de son adversaire, qu’il commença à mordre à la gorge, à griffer à la gueule. L’affrontement était sauvage, terrifiant, entre ces deux gobelins redevenus de simples bêtes furieuses. Tous les coups étaient portés, surtout les plus bas, mais la victoire fut acquise à Zwoerd lorsque ce dernier réussit, à l’aide de ses doigts griffus, à transpercer l’œil droit du malheureux, dont le sang coulait comme d’un volcan, brûlant et noir comme la bile. Incapable de faire quoi que ce soit, Wosnf, absolument terrifié, implora la pitié de son assassin, levant les mains au ciel, en signe de soumission. Sourd à ses cris pitoyables, Zwoerd continua son œuvre, et bientôt toutes ses griffes fondirent sur la gorge vulnérable du misérable, qu’elles fouaillèrent avec un entrain sinistre. Il tenta à nouveau de se protéger, avant de pleurer et d’implorer merci, puis se défendit à nouveau. Ce manège dura encore un peu, bien que la résistance du bleuâtre faiblissait à mesure que son sang coulait de sa gorge, de son ventre, de son visage dévastés.

Lorsque sa voix mourut dans sa gorge, et lorsqu’il laissa retomber ses longs bras de singe, Zwoerd, les dents couvertes d’hémoglobine, les griffes encrassées des chairs de Wosnf, un rictus ignoble collé aux lèvres, fut satisfait. Martelant la poitrine du mort avec son poignard, il libéra sa hargne sur le perdant avant de tomber entièrement sur le cadavre, épuisé. Malgré son souffle haletant et sa fatigue, un rire rauque et franc naquit au fin fond de sa gorge et vint mourir dans l’immensité des égouts de Kendra Kâr.

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Zwoerd, Sekteg, Voleur


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 Sujet du message: Re: Les égoûts
MessagePosté: Lun 5 Avr 2010 07:00 
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« restes ici! il est interdit d'amener un étranger au sein de notre repère, je vais devoir alerter les gardes qui t'escorteront.»
« entendu racail, je garde tes magots en attendant... comme ça je suis sûr que tu ne m'oublieras pas! »
le goblin s'en alla.
Kraa-Aan se plaça de telle manière à pouvoir surveiller aussi bien la sortie que le passage qu'a pris le goblin.
Au bout d'une trentaine de minutes il entendit des pas venir dans sa direction et vit progressivement des ombres devenir une troupe de goblins marchant dans sa direction.

« Orc! je suis de retour, rends moi mes sacoches!...  »
s'avança fierement Binbog, à sa droite un autre goblins portant un casque prit la parole
«ASSEZ! vous règlerez vos histoires plus tard! Orc je suis Ingalog chef de troupe goblins de ce secteur; qui es-tu ? que viens-tu faire ici ?»
«Mon nom est Kraa-Aan, je suis arrivé là part hasard... suite... à un petit problème... il faut que je sorte de cette ville... vous devez connaître ces égouts comme votre poche, prêtez moi un guide pour sortir de la ville »
« prêtez ? les égouts sont très vastes, de plus dangereux... une telle expédition ne peut être "gratuite". »
« je n'ai pas grand choses Ingalog, ce que tu vois est tout ce que j'ai. Que veux-tu donc ? »
Ingalog se grata le menton
« Kraa-Aan, te devrais pouvoir me rendre un service... mais nous en discuteront demain, viens t'installer au près du feu et narres nous ton Histoire!»
L'ensemble de la troupe détendu repris le chemin en direction du repère, Kraa-Aan rendit les deux sacoches à Binbog qui aussitot vit ses deux autres compères revenir pour demander leur part... que Binbog refusa de leur donner!

Une fois tous autour du feu, Binbog apporta une pinte d'un alcool goblin accompagné d'un rat juteux et bien cuit à Kraa-Aan.

Toute la nuit - l'orc - raconta ces histoires de bandits, allant après quelques verres jusqu'à mimer les scènes!

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 Sujet du message: Re: Les égoûts
MessagePosté: Mar 13 Avr 2010 14:00 
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Assis, le dos appuie sur le mur, j’observe le cours d’eau sale qui ruisselle a mes pieds, le regard vide, plongé dans mes pensées.
(Non de Dieu…J’ai le cœur qui bas a la chamade…était-ce les traqueurs ? Non ! C’est impossible, ils ne peuvent être déjà là…que faire…)
Une fois le souffle revenue, je me lève et marche dans l’obscurité jusqu'à atteindre une échelle.
L’odeur est nauséabonde, le sol et les murs sont crasseux et l’aire très humide, de la mousse pousse par ci et par là, quelques rats font parfois leurs apparitions en sortant leurs tête de quelque déchets qui traines en dehors des eaux.
Je grimpe à l’échelle afin d’atterrir dans une rue très étroite, non loin de la taverne de la tortue guerrière.
Suite, Rue de Kendra Kâr.

http://www.yuimen.net/univers/les-rues-de-kendra-kar-t119-150.html#p57554

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Krayth, Humain, voleur



Considère donc la mort comme une délivrance..A feu et a sang je ferait alors régner le néant


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 Sujet du message: Re: Les égoûts
MessagePosté: Ven 16 Avr 2010 10:09 
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Alors que la traversée se poursuit dans les égouts de la Grande Cité, je sens que notre embarcation a suffit à semer les miliciens furieux du château. N'ayant que ça à faire à part ramer, je demande à l'elfe.

"Dis-moi.... comment tu t'appelles ?"

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Dernière édition par Jubaïr le Sam 15 Mai 2010 12:01, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les égoûts
MessagePosté: Ven 16 Avr 2010 14:46 
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Pendant notre traversée, je regardai au loin en imaginant la tête des miliciens en nous voyant fuir avec cette barque vers les égouts. Quand tout-à-coup, Jubaïr me demanda : répondis :

"Dis-moi.... comment tu t'appelles ?"

"Je m'appelle Dhaos, et comme tu as pu le constater je suis un elfe gris. Mais dis-moi, pourquoi ce paladin t'en voulait-il ?"

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 Sujet du message: Re: Les égoûts
MessagePosté: Ven 16 Avr 2010 15:44 
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"Je m'appelle Dhaos, et comme tu as pu le constater, je suis un elfe gris. Mais dis-moi, pourquoi ce paladin t'en voulait-il ?"

Je réponds à... Dhaos, avec un ton bien fataliste et résigné.

"Tu sais, Dhaos, l'argent tourne bien des têtes, surtout celui qui sera décerné pour ma capture... ou mon meurtre. Je suis un fugitif, je vais devoir fuir cette cité, c'est irréversible et j'ai bien peur de ne jamais y revenir. Mais je sais où aller, ne t'en fais pas pour moi."

La coque de la barque se heurte au sol. Le niveau descendait au fur et à mesure de la traversée, les égouts devenaient de moins en moins imposants. Le voyage se poursuivra à pieds.
Je descends de la barque péniblement, à cause des blessures que j'ai cumulé durant tout mon séjour dans la Grande Cité.

"Descends, on continue à pieds."

Mes bottes s'enfoncent dans l'eau verte et boueuse, déchet des riches de cette ville. Moi et Dhaos continuons de marcher dans l'obscurité des souterrains. Pendant notre marche, je poursuis la discussion avec l'elfe gris.

"Mais il y a une chose qui me tracasse. Pourquoi montres-tu tant d'acharnement à me rencontrer ?"

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 Sujet du message: Re: Les égoûts
MessagePosté: Dim 18 Avr 2010 23:33 
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"Mais il y a une chose qui me tracasse. Pourquoi montres-tu tant d'acharnement à me rencontrer ?"

"Bon, je vais être franc avec toi. Je n'ai plus de famille et la seul chose que je fais le mieux, c'est tuer et voler. Mais, vois-tu j'ai un but très important dans la vie, ce but, c'est de retrouver une certaine personne afin de l'éliminer."

Jubaïr était comme surpris en m'entendant lui répondre mais après tout, je lui ai dit la vérité. Nous continuâmes notre chemin à travers les égouts sur la barque, qui touchait de plus en plus le fond. Quand tout-à-coup, nous entendîmes un bruit sourd qui provenait de plus loin dans les égouts. Par précaution, je dégainai mes armes et dit à Jubaïr :

"Quel était ce bruit ? Je suis sûr que ce sont les miliciens ou je ne sais quel autre chose !"

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 Sujet du message: Re: Les égoûts
MessagePosté: Mar 20 Avr 2010 08:02 
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"Bon, je vais être franc avec toi. Je n'ai plus de famille et la seule chose que je fais le mieux, c'est tuer et voler. Mais, vois-tu j'ai un but très important dans la vie, ce but, c'est de retrouver une certaine personne afin de l'éliminer."

Il disait ça assurément, sans craindre une réponse ou une moquerie, en même temps il n'y avait pas grand chose à dire mais ce qu'il a dit me correspond. Moi aussi, j'ai perdu ma seule famille, bien plus que mes géniteurs, moi aussi, je cherche quelqu'un.... pour lui faire payer. Et le vol a été mon seul moyen de survie pendant longtemps...

"Dans ce cas..... on est pareils."

Enfoui dans mes pensées, je ne peux entendre la chose qui a poussé Dhaos à l'inquiétude au point de lui faire dégainer ses armes.

"Quel était ce bruit ? Je suis sûr que ce sont les miliciens ou je ne sais quel autre chose !"

Le bruit se répète, et il m'apparait clairement que....

"Non... ce ne sont pas les miliciens qu'on entend, c'est...."

Le bruit s'amplifie, devient continu, et là mes plus grandes craintes se réalisent. Le bruit derrière nous n'était autre que celui de l'eau. J'attrape l'elfe par le bras et commence à fuir le danger avec lui.

"Cours !"

Et c'est ainsi que nous enchaînons divers passages lugubres pour trouver une bouche d'égout, quelque chose qui puisse nous sauver de la vague gigantesque qui faisait un fracas terrible loin derrière nous, mais une telle vague ne pourrait que broyer nos os.

"Dhaos ! Cherche une issue si tu veux pas finir noyé !"

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 Sujet du message: Re: Les égoûts
MessagePosté: Mar 20 Avr 2010 15:41 
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Il me répondit tranquillement :

"Dans ce cas..... on est pareils."

Pendant que je m'inquiétais au point d'en dégainer mes armes, il me dit :

"Non... ce ne sont pas les miliciens qu'on entend, c'est.... Cours !"

Je le vis partir à toute allure, il me prit par le bras au passage et puis pendant qu'on courait à la recherche de je ne sais quoi, il cria :

"Dhaos ! Cherche une issue si tu veux pas finir noyé !"

"Mais pourquoi, qu'est-ce qui t'alerte comme ça ?"

A peine j'eus fini de parler, que je me retournai et vit une énorme vague arrivait en notre direction mais elle était encore loin. Je pense que c'est de cela que Jubaïr voulait m'avertir. Je me mis également à la recherche d'une sortie en passant dans différents passages plus lugubres les uns que les autres. Quand tout-à-coup, je trouvai une bouche d'égout que je parvins à ouvrir. Je criai donc :

"Jubaïr viens ! J'ai trouvé une sortie !"

Mais il n'était pas derrière moi.

(Mais où es-tu bon sens ?)

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 Sujet du message: Re: Les égoûts
MessagePosté: Mar 20 Avr 2010 19:16 
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Nous courons tous les deux à vive allure, mais je ne regarde pas si Dhaos me suit, la peur liée à la mort me dissuade de ralentir ne serait-ce qu'un instant. Et malheur, à peine ai-je battu mes limites en termes de vitesse que la curiosité me contraint à jeter un œil derrière moi, mais à mon grand désarroi, je ne vois pas Dhaos. Je panique, mais où est-il ? Dans un autre égout ? Broyé dans la vague ? A-t-il trébuché ? Est-il toujours vivant ?
Idiot que je suis, je me suis arrêté au moment de me poser ces questions et la vague était maintenant à une distance telle que je ne pourrais m'en écarter en courant. Mais des doigts me piquent la nuque et coincent mon col entre eux. A peine ai-je le temps de me rendre compte de ce qui m'arrivait que j'étais déjà tiré en arrière par une force inconnue.

Étourdit, je me retrouve au sein des orcs, qui me regardent allongé à terre. L'un d'eux hurle rapidement :

"Ferme la porte, toi !!"

Devant moi, en redressant la tête, j'entrevois une grosse brute qui pousse tardivement la porte, si bien que de l'eau fuse de la maigre ouverture qu'il tente de refermer. Ce qu'il fait finalement avec de larges efforts et un grognement magistral. Le danger est écarté.
Enfin, ce n'est pas si sûr, on n'est jamais à l'abri dans une tanière d'orcs, on est plutôt constamment en danger ! Je reste à terre, regardant craintivement le petit groupe qui me constatait de leurs yeux rouges, enragés. Allaient-il me planter sur place pour me rôtir ? Allaient-il me tuer juste pour le plaisir ? Pourquoi m'ont-ils tiré de là ?

Un orque beaucoup plus laid et pathétique que les autres me demande :

"Hé mais t'es qui, toi ? Tu foutais quoi dans nos égouts ?"

Leurs égouts ?

"Comment ça, "nos égouts" ?"

Tous les orcs se mettent à éclater de rire, montrant leurs dents jaunes avec quelques morceaux de chair ici et là... de la chair humaine ?

"Nos égouts, imbécile ! A ton avis, c'est ici qu'tu va croiser des elfes ? HAHAHAHAHA !!!"

Et bien, en réalité, c'est bien là que j'ai croisé un elfe, mais.... Je me relève d'un bond et me dirige vers la porte, sans prendre garde aux brutes qui ont sorti leurs armes, croyant à un acte de révolte. Je tente de l'ouvrir, mais elle est très difficile à faire céder.

"Arrête, tête de con ! Tu vas nous tuer ! C'est encore la marée haute dehors !"

Je m'arrête, et tombe contre la porte, poussé par le désespoir. Dhaos.. il n'a pas dû s'en sortir vivant.... oh non...

"Hé mais c'est quoi ton problème ? T'as laissé tes couilles dehors ou quoi ?"

"Je.. j'étais pas seul.. j'étais... avec un elfe gris...." dis-je entre deux soupirs d'épuisement puis de résignation. Il est mort, c'en est certain.

"Un elfe gris tu dis ? Pourtant t'étais tout seul ! T'es déglingué ou quoi ?"

"Toutes façons, rien à foutre ! Un bon elfe est un elfe mort !"

Ça, je ne pouvais le tolérer. Qui a soigné mes blessures dans ce cachot de Kendra Kâr ? Un elfe. Qui m'a aidé à lutter contre un paladin avide ? Un elfe. Quel peuple n'a jamais cherché à me tuer, parsemer mon corps de blessures ? Les elfes.
A ce moment là, la colère m'envahit. Ce n'est pas un de ces orcs puants et insultants qui ne pourra égaler une elfe dans mon estime. Je me relève d'un bond et tends ma rapière sous le menton vert, nuancé de teints grisâtres, de la bête des égouts.

"Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais dire la même chose de ton espèce, orc. Dois-je rappeler que vous êtes le cancer de ce monde, qui cause autant de morts que de vies brisées ?"

Je ne suis pas dans le bonne position pour continuer mes menaces, ses confrères avaient déjà sorti des masses et des sabres dentés, le moindre coup à l'un engagera ma mort sous la main de l'autre. Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, une masse se heurte au haut de mon crâne et me fait perdre connaissance. Les dernier mots que j'entends sont ceux de mon agresseurs.

"Oui, mais nous, nous sommes forts, et les humains sont faibles !"

J'entends des disputes, celles entre ceux qui veulent ma mort, et ceux qui préfèrent me laisser vivre un peu plus longtemps. Le noir saisit trop vite mon esprit avant que je ne sache lequel des deux côtés l'a emporté, priant intérieurement pour que ma vie soit épargnée...

_________________
"L'apocalypse a un nom pour mes nerfs : Windows."
Jubaïr, fils de personne.


Dernière édition par Jubaïr le Lun 26 Avr 2010 07:13, édité 1 fois.

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MessagePosté: Ven 23 Avr 2010 21:17 
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"Jubaïr ! Où es-tu bon sens ?"

La sortie m'appartenait, la vague arrivait à vive allure, mon instinct me disait de sortir sans me préoccuper de la vie de Jubaïr. Mais au moment de sortir, j'eus comme un sentiment de regret, ou je sais quel autre sentiment que je n'avais pas ressenti depuis longtemps. Après cette pensée, je replongeai dans les égouts afin de retrouver Jubaïr.

"Je ne te laisserai pas tomber Jubaïr ! J'arrive !"

A peine ai-je toucher le sol que je me mis à courir à une vitesse hallucinante, afin de retrouver Jubaïr. Je me retournai pour voir si la vague n'était pas trop près de moi. Le temps de regarder à cela que je trébuchai et m'étalai de tout mon long sur le sol. Étourdi, je regardai la vague arrivait et je fis emporté. Je perdis connaissance quand la vague m'emporta.


((( Ne t'inquiètes pas pour moi, la vague m'a englouti mais je ne vais pas mourir. J'espère que les orcs ne vont pas te tuer )))

_________________
Le succès se mesure au sang versé, le vôtre et celui de votre adversaire.


Dhaos/Voleur


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 Sujet du message: Re: Les égoûts
MessagePosté: Mar 27 Avr 2010 21:25 
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" [:attention:] Certaines scènes de ce rp sont à forte connotation violente/gore, aussi est-il recommandé aux lecteurs sensibles d'y réfléchir à deux fois avant d'en entamer la lecture."


Noir... nuit ? Non... sommeil.... inconscience.... mort ?

Non... je ne suis pas mort, je respire. Je peine à ouvrir les yeux, ma tête me fait mal....
Mais que ? Je suis.... enchaîné ?

J'ouvre les yeux et voit les chaînes qui me retiennent, sur une table de pierre, sale et crasseuse. Des torches mourantes éclairent la pièce dans l'agonie des flammes, permettant à mes yeux de voir une autre table, voisine de la mienne, où reposait...

"Dhaos !"

Je ne peux me lever pour lui venir en aide, il semble dormir paisiblement, son visage est pâle, est-il.... ?
De l'eau jaillit de sa bouche, il en crache par litres, et reprend son souffle dans une panique somnolente, inconsciente, il est vivant, mais la vague n'a pas dû épargner son corps pour autant, car la noyade était sans doute la cause de ses blessures, il est trempé de la tête au pieds.
Une faible lueur semble surgir d'un ouverture soudaine, puis se mue en la silhouette d'une porte de bois, d'où sort un orc plus maigre, fébrile que les autres, le visage rempli de boutons, de laideurs diverses et variées. Sa vieillesse est une évidence confirmée par les poils grisés qui sortent comme des diables fous de son crâne presque chauve, et du contour de se mâchoire. Un air sadique emplit son regard, non, son visage tout entier.

"Alors.... bien dormi ?" dit-il en se frottant les mains, dans un rire sournois.

C'est là que je me rends compte d'une facette évidente et révélatrice de sa personnalité : il pue. Non, pas la puanteur habituelle d'un orc ou d'un gobelin, pas de la sueur ni un manque d'hygiène, cette ordure pue comme pue sa personnalité, son odeur est encore plus étouffante que la mort qui borde les cimetières, et la chair en décomposition dégage un doux parfum comparé à ce qu'il fait parvenir à mes narines. Je me retiens de vomir, de toutes façons, qu'ai-je à vomir ? Le porc que je n'ai pu finir hier ? Non, je crève de faim, je n'ai plus que ma salive à vomir.

"Je me présente, Sardorath, grand divinateur du peuple orc. Mais toi, quel est ton nom ? Ce serait dommage de l'ignorer après...."

L'inquiétude et l'angoisse se mêlent à la peur d'être enchaîné face à un tel être. Je lui demande dans un frisson :

"Après quoi ?"

"Tu le verra bien assez t-t-t-tôt. En réalité, je me contrefiche de ton nom et tes origines, c'était juste histoire de te faire causer un p-p-p-peu."

Il bégaie, comme un attardé, ce qu'il est sûrement, mais mes questions n'ont encore pas trouvé de réponse qui les satisfasse.

"Que me veux-tu ?! Dis le moi !!"

Il me répond dans un rire sardonique, en agitant les doigts.

"V-v-v-v-v-vois-tu.... un divinateur, pour ses expérience, a besoin de... s-s-s-s..... sacrifice..."

Un divinateur fou, la dernière chose dont j'aie besoin, et dans mon état actuel, il est logique que je sois son premier cobaye. Sueurs froides et tremblements se mêlent à la terreur. Du doigt, l'orc me montre une machine, faite de pinces plus coupantes encore que celles d'un crabe du désert, capables de....

"Aujourd'hui, j'ai besoin d'un cœur, vois-tu... le tien."

Oh non, non.... Je ne voyais pas ma mot comme ça, le cœur arraché par un fou qui manie des pinces infernales. Alors que je me lamente en mon intérieur, cet imbécile se lance dans sa science pathétique, me fournissant des explications sans importance, aucune.

"Les c-c-c-cœurs humains sont t-t-t-très semblables à ceux des orcs, et je ne peux me permettre de massacrer un de mes frères, n'est-ce p-p-pas ? Un cœur permet d'invoquer la colère du Dieu du Massacre, nous conférant les meilleurs présages pour un futur combat, nous sommes en désaccord avec les Sektegs et..."

"La ferme !"

"Euh ?"

"Si tu veux me tuer, fais-le vite, à moins que tu ne veuille pas te.... p-p-p-presser ?"

Ma dernière provocation, non pas la meilleure, mais la fierté est ma seule amie en ce jour. Alors qu'il allait s'emporter dans un colère folle, un autre détail me trouble néanmoins, une chose à savoir avant ma mort douloureuse.

"Et que vas-tu faire de l'elfe ? La même chose ?"

"Ah, cet elfe... on ne les aime pas ici... il va être massacré en public, torturé puis égorgé, ensuite, on le jette à l'eau, le corps seulement, nous gardons la tête ! Huhuhu, muhuhahahaha !!!"

L'enflure, tuer pour le plaisir... si ce n'avait pas été dans ces circonstances, je l'aurait déjà tué de mes mains, cet être faible...
Dhaos ne méritait pas ça, c'est à cause de moi...

"Hé, attends, on fait un marché... si je meurs et que ton sacrifice marche.. je veux que tu le laisse partir... c'est la dernière requête d'un mort, Sardorath..."

Le vieux orc s'approche et s'empare de la corde qui déclenchera le mécanisme.

"Non, je préfère te voir mourir dans les affres de souffrance les plus horribles !"

Le dernier rire que j'entendrais jamais de ma vie, il tire la corde, et le mécanisme s'enclenche, des roues tournent à une vitesse qui s'élève à chaque seconde, j'ai en face de moi la machine des enfers, dont les pinces tournant si vite que l'œil ne peut suivre, puis vient la douleur. Le sang jaillit de plus en plus, mes hurlements n'ont d'égal que ceux de mille hommes consumés par les feux éternels. Mes cris feraient frisonner d'effroi le dieu Thimoros, et ma mort dégoutera Phaïstos pour l'éternité. Puis , dans un soupir, le silence. Tout s'arrête autour de moi..

Le noir revient, mais avant de m'éteindre, je vois dans la pénombre les yeux verts et surpris de mon bourreau, stupéfié au plus haut point. Mais pourquoi est-il si tourmenté ? Je me fiche de la réponse, tout cela ne me concerne plus...

Je meurs, pathétique, dans la souffrance, la mort n'est pas paix, j'attends toujours le paradis des Dieux et les monts et merveilles qu'on nous promet dans le royaume des ombres, mais je n'ai rien, juste le noir....


Noir... nuit ? Non... sommeil.... inconscience.... mort ?

Oui... je suis mort.


_________________
"L'apocalypse a un nom pour mes nerfs : Windows."
Jubaïr, fils de personne.


Dernière édition par Jubaïr le Mer 28 Avr 2010 14:51, édité 1 fois.

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