L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Lun 22 Avr 2013 23:30 
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Lorsque le sort de Nariel fit effet, une chaleur s'empara de l'Oudio, achevant de lui faire reprendre ses esprits. Il était cependant toujours concentré sur les paroles qui se répétaient durant son esprit, et par la créature à tête canine, qui venait de subjuguer le grizzly avec un petit morceau de bois. La liykor les conjurait tout les deux de la suivre dans la forêt. Encore une fois, cette satanée forêt. Les pensées de Lugburz étaient de plus en plus floue. Pourquoi est ce que soudainement, tout semblait le porter vers la forêt. Qu'est ce qui pouvait bien s'y passer? Il savait, au fond de ses racines, que c'était un endroit qui lui ferait du bien, mais il ne parvenait pas à comprendre pourquoi. Après tout, Anatol l'avait toujours bien traité, à lui faire faire ses spectacle et à voyager dans le monde comme cela. Qu'est ce que la nature pouvait bien lui apporter de plus? Il ne parvenait pas à comprendre. Il se secoua la tête, cherchant à chasser ces idées soudaines et insensées de son esprit.

Son regard se posa sur un elfe qui était à son chevet. Ses mains étaient la source de cette chaleur qui le prenait de l'intérieur, et qui le soulageait aussi surement qu'une brise d'été et que les premiers rayons du soleil de la journée. Cette lumière lui permettait de respirer, de sentir à nouveau la seve filer à toute allure dans les nervures de ses brindilles les plus fines, jusqu'à ses racines les plus biscornues en passant par ses jeunes feuilles vertes. Soudain, il repris une certaine confiance. Son crâne n'était plus aussi douloureux, et il n'était plus accablé par toute la souffrance des animaux et des humains qui étaient en train de se débattre avec la garde et les badauds du marché. De ses grand yeux bleutés, il observa l'elfe qui était en train de le soulager de tout ses maux. Les mots lui manquaient. Un sourire paisible et soulagé s'afficha sur son visage meurtri.

"Me.. Merci. Comment? Comment un tel miracle est possible?"

Son regard fouilla rapidement autour de lui. Il s'était assis, dos à la charrette sur laquelle l'ours l'avait projeté. Ses jambes balantes étaient encore trop faibles que pour le soutenir complètement, et son bras gauche était en piteux état. Mais il avait repris un souffle normal. En observant la scène, il se rendit compte que la louve n'était pas un autre de ses délires, mais qu'une créature canine qu'il n'avait jamais vu au part avant était bel et bien en train de calmer les animaux enragés qui venaient de le mettre lui et le jeune Nini-la-crasse en pièces. Comment cette créature avait elle pu réussir la où il avait misérablement échoué?

Au loin, les gardes repoussaient et contenaient aisément les bêtes affamées et fatiguées de la foire aux bestiaux d'Anatol. Ce dernier d'ailleurs, avait tôt fait de déguerpir, lui et son complice Marigus le hobbit, lorsque la situation se fit ingérable voir même dangereuse pour leur santé physique. Secouant la tête, comme pour chasser cette information inutile, l'Oudio se reconcentra sur ses racines. Il parvenait péniblement à remuer les jambes et tentait de se relever, lorsqu'il se rappela de son sauveur du jour, l'elfe. Lugburz, qui était pourtant de nature à rendre service et à se plier aux volontés de Marigus et Anatol pour leur plaire, était maintenant dans le besoin, et nécessitait l'aide de quelqu'un.

Il ne se souvenait pas l'avoir entendu parler, et pourtant, la voix de l'elfe lui semblait déjà familière. Son empathie extraordinaire envers lui marquait l'Oudio, et il y reconnu l'intérêt que lui-même avait envers les autres animaux de la foire. Faire tout ce qu'il pouvait pour améliorer le quotidien et les désagréments des bêtes. C'est ce genre de dévouement qu'il avait senti dans l'elfe, mais envers lui. Peut être que lui aussi aimait les bêtes. Après tout, jusqu'à preuve du contraire, Lugburz était persuadé qu'il n'était q'un animal comme les autres, seulement plus rare et doué de pensée. Il articula a nouveau difficilement.

" Le petit humain ? ... Je dois me relever... Je dois l'aider... Le grizzly... Tant de douleur... Il faut l'aider ! Tu vas l'aider? L'humain.. S'il te plait..."

N'ayant jamais été confronté à une telle horreur et n'ayant jamais côtoyé la mort de pret, le jeune Oudio ne s'était pas rendu compte que de l'enfant, il ne restait qu'une masse sanguinolente et inanimée, qu'on ne peut identifier comme une personne que grâce aux quelques lambeaux de tissus subsistant autour de la chaire mordue et déchiquetée par un monstre carnassier de plusieurs centaines de kilos.

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 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Mar 23 Avr 2013 05:44 
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Alors que le sort curatif de Nariel faisait effet, il vit l’Oudio reprendre petit à petit ses esprits, mais remarqua autre chose, beaucoup plus inquiétante ; son sort soulage le malheureux mais le manque de pratique été flagrant et ne cicatrise pas complètement les plaies. La blessure à la tête continuée de saigner abondamment même si son porteur n’avait plus l’air de souffrir.

(Il me faut vite l’apporter au temple de Gaia pour que l’on puisse le soigner, maudit soit mon incompétence)

Malgré son sentiment de frustration, le visage de l’Elfe resté de marbre ne laissant rien transparaître de ce qu’il ressentait. Ses pensées furent interrompues par l’Oudio qui pour la première fois prenait la parole, signe qu’il allait mieux :

« Me... Merci. Comment? Comment un tel miracle est-il possible? »

« … »

Nariel ne dit mot, préférant rester concentré sur la blessure et espérant que le grizzli reste occuper avec son pauvre repas. Après plusieurs secondes de calme, tout à coup l’Oudio commença à s’agiter et dit précipitamment :

« Le petit humain ? ... Je dois me relever... Je dois l'aider... Le grizzli... Tant de douleur... Il faut l'aider ! Tu vas l'aider? L'humain... S'il te plaît... »

Nariel jette un coup d’œil à l’humain et son constat fut rapide, malheureusement, on ne pouvait plus rien faire pour l’enfant et même l’Oudio aurait dû le remarquer. L’elfe craignait que la blessure à la tête ne soit plus grave que prévu et que l’Oudio n’ait pas retrouvé tous ses moyens.

(Je dois l’apporter au temple le plus rapidement possible, j’espère qu’il pourra se déplacer)

« Oudio, peux-tu te lever ? J’aimerais te soutenir et qu’ensemble on aille au temple de Gaïa, ils seront plus à même de te soigner correctement et tu ne seras plus en sécurité là-bas qu’ici »

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Dernière édition par Nariel le Ven 26 Avr 2013 14:33, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Mar 23 Avr 2013 14:50 
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Quand l’elfe, plutôt de bonnes musculatures, s’approcha de l’oudio, Niwen eu du mal à le reconnaitre. Pour elle ce n’était qu’un autre prisonnier, un liykor comme les autres. Il n’y avait pas de différence. Gros tas et fougère c’étaient un peu battus, comme si on avait le temps à ça ! Maintenant Grand dadet, alias l’elfe, nous avions tous des surnoms, essayait de soigner fougère. On l’avait appelé comme cela car il ne bougeait presque jamais, alors il ressemblait à une fougère. Pour gros tas, sur surnom était facile à deviner, il était imposant et très poilu même pour un liykor. Le pire, c’était qu’il n’avait pas prit mal ce surnom, sans doute que c’était gratifiant.

 

Tout allait très vite pour moi, j’étais dépassée. Je ne maitrisais plus rien dans cette évasion de prison qui n’en finissait pas. Il fallait bouger maintenant où ça serait trop tard. J’entendais déjà les cloches d’alertes sonnées. Trop tard, les gardes de la prison commençait déjà à maitriser mes compagnons. Que faire ? On était désarmé, fatigué et affamé. Il était impossible de lutter efficacement, certain essayait tout de même. Par chance notre petit groupe était épargné pour le moment, c’était notre dernière chance. De plus en plus paniqué à regarder en tous sens, je me mordis la lèvre presque jusqu’au sang.


 

"Il faut partir maintenant sinon il sera trop tard ! Nous devons aller dans la forêt, on a pas le temps d’aller dans un temple ou quoi que se soit ! On doit s’échapper de cette prison ou sinon on va retourner en cage ! Dépêchez vous ! Fougère ! Grand dadet !

 

Bon …

 

Grand dadet tu dois porter fougère, on ne peut pas rester plus longtemps ! On aura déjà de la chance si on s’en sort ! "
  

 

Le fantasme des visions de Niwen se mélangeait avec allégresse avec la réalité. Tout devenait harmonieux, logique. Son cerveau comblait les manques de la réalité que séparait l’imagination débordante de la louve.

 

Je me voyais déjà retourner en prison. J’avais tué quelqu’un, il était impossible de revenir en arrière ou je finirais pour toute ma vie dans cette prison. J’avais été mise ici seulement à cause de ma race. Cela ne pouvait être que moi ce meurtre. J’en venais à me dire que quite à être ici, j’aurais préféré l’avoir tué cet aubergiste ! Une chose était certaine, ils allaient  tous payés pour tout ce temps en prison !

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 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Jeu 25 Avr 2013 17:17 
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Lugburz reprenait péniblement ses esprits, alors qu'autour de lui, la foule n'était plus composée que d'une masse de gardes qui maitrisaient des animaux en furie mais affamés, de gens horrifiés par le carnage du grizzly, et de cette étrange femme-loup, qui semblait l'avoir canalisé, et l'emmenait loin de la scene macabre qu'il avait laissé derrière lui. Il se concentra sur l'elfe qui venait de le soigner, et s'appuya contre lui pour s'aider à se relever.

Encore fébrile, il fallu à l'Oudio d'innombrables secondes pour se tenir debout et redresser la tête, qui lui donnaient l'impression de subir les violents coups de hache d'un ogre en colère. Il fini par réaliser que le gamin des rues qu'il avait voulu aider avait été totalement mis en pièce par l'ours, et que l'entièreté de sa jambe gauche et son flanc avaient été dévorés, déversant les entrailles du petit sur le pavé souillé par le sang et la crasse de la place du marché. Il vacilla a nouveau, balayant nerveusement des bras vers l'arrière pour chercher un point d'appuis, il tituba deux pas avant de s'adosser à l'une des charrettes d'Anatol. Il n'en croyait pas ses yeux. Il n'avait jamais vu la mort de si près, avec tant de violence et de douleur. Il ne comprenait pas. Il n'avait jamais vu une bête en dévorer une autre vivante. Lui même ne se nourrissait que d'eau et de feuilles mortes dont il tirait tout ce dont il avait besoin.

Durant tout ce chaos, Anatol et Marigus, les deux propriétaires de la caravane, voyant le carnage pour lequel ils allaient devoir répondre devant la justice, avaient profité de la distraction des miliciens pour prendre la poudre d'escampette.

Lugburz s'en voulait pour le jeune humain dévoré. Il ne comprenait pas comment la femme-louve avait fait pour contrôler ce monstre, et pourquoi lui avait échoué. Ignorant pour l'instant la demande de l'Elfe de l'emmener au temple pour recevoir des soins, il racla péniblement sa gorge et il finit par la héler.

"Liykor ! Dis moi, comment fais tu pour maitriser ce monstre?"


Dans la foule, certains ayant déjà repris leurs esprits et pris du recul par rapport à la horde d'animaux subitement libérés commencèrent à se demander d'où venait la voix, et qui aurait bien pu provoquer une horreur pareille ?

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 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Jeu 25 Avr 2013 20:19 
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Sans un mot l’Oudio tenta de se relever, j’essayai de le supporter de mon mieux, mais mon âge ajouté à son corps en bois aurait rapidement raison de mes jambes. Je regardais autour de moi pour chercher de l'aide et vis une des raisons de tout ce chahut, une Liykor, debout sur des caisses, était en train de nous dire de nous rendre dans la forêt, que l’on n’avait pas le temps d’aller au temple où ... on ne s’échapperait pas de cette prison et on retournerait en cage ...

(Mais elle parle aux animaux là ?)

(... Ce fut à ce moment qu'elle appela l'Oudio et moi par des surnoms quelque peu "déplacé". Elle nomma l'Oudio de fougère ... et moi de grand dadet ...)

(A non elle ne parle pas aux animaux, mais à nous ...)

(...)

(Grand dadet ...)

Mais pourquoi grand dadet et fougère, et surtout pourquoi dit-elle ne pas vouloir retourner dans ses cages qu'elle dit être une prison... Une pensée des plus déplaisantes me traverse alors l'esprit,

(Par Yuimen, c'est horrible, l'Oudio, les animaux et la Liykor étaient enfermés dans ses cages, voilà qui explique tout, je dois à tout prix les aider à quitter le marché. Je fais le serment que jamais plus, leur tortionnaire ne les enfermera, ni eux ni personne, que Yuimen et Gaïa m'en soit témoin, je ferais tout pour les arrêtés, même si cela doit m’en coûter)

"Liykor ! Dis-moi, comment fais-tu pour maîtriser ce monstre?"

La question de l'Oudio qui est toujours appuyé sur moi me sort de ma stupéfaction. Je commence à vraiment avoir du mal à le porter, je sens que mes jambes commencent à trembler et dans son dos, je remarque que de sa plaie, de la sève coule sur mon bras. Si on ne l’emmène pas rapidement en sécurité pour que je puisse au moins lui faire un bandage, les choses vont commencer à être graves pour notre blésé.

"Vite mon ami vient m’aider à porter l'Oudio pour que l’on aille le mettre à l’abri. Il me faut bander ses plaies, mais je ne peux le faire ici, et quand mon sort cessera de faire effet la douleur reviendra, à ce moment-là il vaudrait mieux pour lui qu'il soit immobile."

Je m'adresse à la Liykor dans l'espoir qu'elle comprenne la gravité de la situation et accepte de nous aider.

"Je comprends votre situation, on vous emmène loin d'ici pour soigner ton ami. Après j’irai voir la milice pour qu’elle vous protège pendant que quelqu'un le soignera au temple."

"Cela vous va ?"

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 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Ven 26 Avr 2013 17:41 
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-liberté !!!


Je secouai vivement fougère, il fallait y aller absolument maintenant, nous n’avions plus du tout le choix. Tout se bousculait rapidement autour de la pauvre louve prisonnière. Les gardes de la prison pullulaient comme des insectes purulents. Ils nous attaquaient et malgré notre résistance, commençaient à capturer mes frères liykors. J’étais totalement impuissante, quel cruel sentiment.

"Tous nos compagnons de lutte se font attraper ! C’est la fin de notre rébellion ! On ne peut pas les aider ! Il faut fuir vite ! Sinon bientôt ça va être notre tour ! Allez en avant ! Partons !!! "

Cria presque la liykor en panique aux deux seuls qui étaient encore libres. Les autres animaux étaient presque tous maîtrisés maintenant. La futur ménestrel continua de jouer de la musique avec son luth d’une façon douce et tendre. Elle espérait ainsi que tous les animaux allaient la suivre, mais lesquels seraient encore libres à ce moment-là. L’oudio et l’elfe devait suivre, Niwen l’espérait, car à un moment tout sera désespéré, elle ne pourrait attendre davantage. Aller dans la forêt était pour la louve la seule réelle possibilité que la liykor entrevoyait. La forêt ou la jungle étaient le seul lieu de paix qu’elle connaissait. Avec sa tribu du temps où elle les fréquentait, c’était un endroit pour se ressourcer. Tous ses bruits de nature, cette vie de faune et de flore, tout vibrait dans la parfaite chorégraphie de la vie. Elle ne se sentait vivre à fond uniquement dans la nature, et certainement pas entourer de maisons de pierre.

Fougère lui posa une question, comment réussissait-elle à maîtriser gros tas ? Quelle étrange question ? Gros tas n’était qu’un compagnon d’armes, il n’était pas question d’être sa maîtresse. Je lui répondis alors d’une voix légèrement sèche, je n’appréciai guère ce genre de chose entre frères de la même race.

"Tu ne peux pas parler de ton frère d’armes comme ça ! Nous sommes tous de la même race, dans la même galère. Nous devons être soudés ! Nous devons être soudés ! Faisons notre crie de ralliement ! "

Je tendis une patte velue sombre vers grand dadet, fougère et gros tas. Le but était évidemment que l'on rejoigne nos pattes tous en ensemble dans un même mouvement. Bien entendu, je savais que gros tas ne bougerait pas la main, il n'était pas de ce genre. Il était bougon, il venait de se chahuter avec fougère. Quoi qu'il en soit, l'esprit était là, il était avec nous.

Plus le temps passait, plus la liykor sentait comme si les murs leur poussaient des yeux. Ils étaient espionnés, on les épiait. Ce n'était pas possible de poursuivre dans cette situation.


Plus la foule semblait se calmer, plus elle observait ce qui restait d'agiter. Il était évident que Niwen se sentait du coup plus observer. Elle était une voleuse, ce n'était pas forcément la meilleure chose qui soit.

Les surnoms étaient donnés et acceptés en prison facilement. C'était comme un petit monde à part, avec ses propres règles de vie et lois. Tout allait très vite, tout se savait très vite. Cela se passait comme cela en prison. Il était alors nécessaire de tous laisser derrière nous. cela faisait moins mal d'être totalement séparé du monde extérieur. Sinon, on pouvait devenir comme fou facilement. À se torturer de comment on avait vu finir dans un endroit pareil. Un changement brutal entre la lumière et la nuit, entre la vie et la mort.

Je sentais grand dadet partir à nouveau dans ses envies de prières. Il était une sorte de prêtre du groupe en prison. Toujours à demander à son dieu pour un oui ou pour un non, ce qui avait le don de m'agacer rapidement. Je n'aimais pas trop les dieux, ils ne faisaient rien du tout pour moi. J'aimais toujours avoir à faire uniquement par moi-même et pas demander de l'aide à une instance supérieure. Grand dadet cherchait à être solennel dans un moment grave, comme si on avait le temps pour cela !

Je lui tapotai l'épaule pour le rassurer, il était sûr qu'il ne se sentait pas bien du tout dans la situation difficile dans laquelle on était. Je voulais qu'il se sente bien dans cette épreuve importante, qui allait changer nos vies à tous.
Je pris tout de même mal le fait que fougère fasse semblant d'être blessée dans son altercation avec gros tas.

"Non mais vraiment ! Fougère et Gros tas, vous vous chahutez un peu, et après tu fais même semblant d'être trop blessé ! Tu n'as pas honte ! On est en train de s'évader de prison là, je te signale ! Tu n'es qu'une feignasse comme d'habitude ! À force de rester dans ta cage à ne rien faire, ne pas bouger, et tout accepté, tu vas vraiment finir par devenir comme ton surnom, tu sais !?"


Dans son délire, Niwen ne voyait aucune blessure de l'oudio. Ce n'était donc que du cinéma, et elle n'aimait pas du tout cela. La liykor allait tout de même aider l'elfe à le porter et le soutenir par principe. Elle n'abandonnait jamais personne qu'elle connaissait ou pensait connaître. Le but restait tout de même à sortir de la ville dans les plus brefs délais. Elle la connaissait par cœur, c'était son terrain de jeu depuis tant d'années, chaque rue, et artère, à force d'y avoir traîné ses guêtres.
Elle aussi avait quelques raisons de quitter la ville, elle ne devait pas trop traîner histoire d'éviter ses problèmes avec la guilde des voleurs.

Dans le reste de chaos, le petit groupe avait réussit à quitter la place du marché sans encombre, un petit miracle en soi. Ils se dirigeaient vers la sortie nord de la cité, c'était la plus proche à pied. La voleuse les dirigeait dans les méandres de la ville facilement. Elle savait par où passer pour éviter chaque patrouille, c'était presque naturel.
Les gardes avaient certainement mieux à faire, que de vérifier ce qui se passait avec des personnes qui ne cherchaient qu'à partir de cet agrégat. Bien au contraire, ils étaient plutôt contents cela ferait d'autant plus moins de travail pour eux.

"On ne peut pas aller voir la garde, il te remettrait en prison toi aussi ! Réfléchi un peu ! Oui, on a été injustement mis en prison, mais on ne peut s'en remettre qu'à nous maintenant.

Courage ! C'est notre dernière étape pour sortir de la prison ! On ne peut plus se servir du tunnel du coup, on a plus la possibilité ! Tous les gardes nous recherchent déjà ! Il faut sortir par la grande porte de force ! J'espère que vous savez quoi faire, car je commence à ne plus avoir d'idée ! Et où se trouve Gros tas ? Il nous a pas suivi ?

Bon la bonne nouvelle, c'est qu'à cette heure-ci, la porte doit être ouverte vu qu'ils reçoivent la bouffe ! "


-Une petite ruelle

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Dernière édition par Niwen le Mar 7 Mai 2013 16:33, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Sam 27 Avr 2013 23:15 
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Le crépuscule approchait. Le ciel bleu commençait à virer à l’orange sanguin. Les rayons du soleil ne pénètreraient plus très longtemps à travers les branchages du petit bois. Mais l’humeur de Myr contrastait totalement avec la douceur printanière.
Voilà cinq jours, cinq douloureuses journées que ses parents étaient morts. Non, pas morts, mais assassinés. Sauvagement exécutés par des inconnus.
A cette pensée, ses yeux s’embuèrent de larmes. Il crispa les mâchoires pour retenir un cri d’horreur.

Les bras croisés sur ses genoux repliés, il avait l’air prostré devant le petit feu de camp qui commençait à crépiter. Des images de son père et de sa mère dansaient dans les flammèches. Il avait à peine vingt ans et, du jour au lendemain, devait devenir adulte et se débrouiller par ses propres moyens. Il se souvint d’un ami de son âge qui était parti à l’aventure deux ans plus tôt. Il avait embrassé une vie de dangers et d’inattendu. Mais lui, il avait choisi cette vie.
Myr aurait pu se laisser happer par le désespoir mais les mercenaires qui avaient attaqué la ferme familiale étaient repartis avec un butin d’une valeur inestimable à ses yeux.
Saa’Ni, sa sœur de trois ans sa cadette.
Il ne pouvait pas se laisser dépérir par le chagrin. Il avait maintenant un but, le but d’une vie. Retrouver Saa’Ni.

C’est alors qu’il entendit un craquement dans son dos.
Il se releva prestement pour faire face à deux hommes fortement bâtis. L’un d’eux était torse nu. Sur la gauche de sa poitrine, à l’emplacement où se situe normalement le cœur, une tête de loup était dessinée.
Entourée d’un cercle régulier.
Le tatouage décrit par son père.
Ses intrus en avaient-ils seulement un, de cœur ?



*
**

PROLOGUE

1 - Arrivée


Je tendis une pièce à la boulangère en échange d’un petit pain au seigle bien chaud. Je n’avais pas particulièrement faim, mais aux abords de la place du marché, le mélange des odeurs ouvrait forcément l’appétit. La commerçante, particulièrement bougonne, empocha prestement la monnaie avant de se retourner.


(De rien et bonne journée...) pensai-je ironiquement.

Je mordis dans la miche tout en m’éloignant de l’échoppe. Un petit goût salé envahit mon palais. La chaleur de la mie était douce et agréable, contrairement à la fraîcheur de la pluie qui ne cessait de tomber depuis plusieurs jours. Je marchai quelques mètres pour m’abriter sous la saillie d’un toit.


(Autant rester au sec pour manger.)

J’abaissai ma capuche, détachai ma queue de cheval et me frottai les cheveux. Un peu de répit.
De mon petit coin, j’observai la place du marché. Les camelots s'activaient quelque soit l’heure. Les clients défilaient, passaient d’un stand à l’autre, à la quête de la bonne affaire ou pour négocier le moindre Yu. L’effervescence même du quartier me plaisait, moi qui avais passé toute ma jeunesse dans la campagne du Comté de Bouhen. C’avait été le grand écart lors de ma première venue dans la grande cité. Je restais toujours subjugué par l’immensité des lieux. Ce quartier commerçant plus grand que Hono, mon village d’origine, n’était pourtant que peu de choses comparé à la majesté du château qui le surplombait.


(Bon, c’est pas tout, mais t’es pas là pour faire du tourisme.)

Sortant de ma rêverie, je gobai la dernière bouchée de pain, rattachai mes cheveux et remontai ma capuche.
Si j’étais venu à Kendra Kâr, c’était pour une raison bien précise. Mais pour pouvoir avancer, j’avais besoin de renseignements. Malgré l’amabilité évidente et le regard tendre de la boulangère, je préférai m’adresser à quelqu’un d’autre. Allez comprendre...
J’avançais donc à la recherche d’une taverne, quand un lutin me tamponna. Mais en guise de lutin, ce fut un petit garçon de sept ou huit ans qui se retourna prestement pour s’excuser.


« Pardon m’sieur.
- Pas de problème, gamin.
- Et merci... »

Il leva la main.
J’écarquillai les yeux.
Il sourit, dévoilant des dents tirant vers le noir, ma bourse pendant dans sa main à un mètre du sol.
Je vérifiai s’il s’agissait bien de la mienne. Hormis mon couteau, plus rien n’était accroché à ma ceinture. Je relevai la tête pour voir le jeune voleur qui courrait déjà en direction de l’Est.


« Sark ! » grognai-je dans mon patois de paysan.

Le gamin venait de me prendre toute ma fortune, si insignifiante fusse-t-elle. Aussi, je ne devais pas le perdre de vue et me lançai à sa poursuite.
Malgré ses petites jambes, l’enfant courrait vite pour son âge. Il avait déjà pris quelques mètres d’avance et se faufilait aisément entre les badauds qui vaquaient dans le marché.
Je dus me frayer un chemin en poussant ces derniers, ce qui porta l’attention sur moi et non sur mon petit brigand. Je détestais ça.
Le chenapan vira à droite dans un petit passage.
Je le suivis quelques secondes après, glissant sur les pavés humides avant de tourner.
Il me fit visiter de petites ruelles que je n’avais encore jamais vues. Ici, tout n’était pas aussi propre et nettoyé que les rues principales de la cité.
Cela ne me gênait que peu et je pus réduire l’écart assez rapidement.
Le gredin renversa un tas d’ordures sur son passage et changea de direction vers le nord. Je dérapai alors sur quelque chose de gluant qui me fit tomber en arrière.
Je me relevai avec une légère douleur au coccyx et reprit la course. Mais je ne voyais plus le coquin.
Je débouchai sur une grande rue, près du temple de Yuia. Des passants se promenaient calmement. Je regardai à gauche, à droite et vis l’enfant. Il était retenu par deux membres du Guet, dans leur livrée bleu et rouge. Je m’approchai calmement, les observant secouer vigoureusement le petit.


« Ah ! Enfin je te retrouve, Pipo ! » m’écriai-je en levant la main.

Surpris par mon intervention, le garçon me regarda avec de grands yeux méfiants, ne sachant trop comment réagir.


« Vous connaissez ce garçon ? demanda un garde d’une voix atone.
- Oui oui, répondis-je. C’est mon nouveau garçon d’écurie. Je lui ai demandé d’aller acheter quelques brosses et bouchons mais il a dû se perdre. A cet âge, vous savez…
- Pardon Maître. » intervint le jeune, entrant dans mon jeu. « J’sais plus où s’trouve la boutique que vous m’avez dit. Alors j’me…
- Tais-toi ! Monsieur, votre garçon nous est rentré dedans en courant. Il avait ceci dans les mains. »

Le milicien me montra la bourse qui m’avait été dérobée.


« Eh bien oui. Voici l’argent qui devait financer l’achat. En as-tu volé quelques unes pour t’offrir à manger par hasard ?
- Non Maître, j’le jure !
- Pourriez-vous vérifier pour moi s’il reste bien 50 Yus dans la bourse ? » demandai-je aux deux gardes.

Je vis un doute se dessiner dans le regard des miliciens, mais cela ne dura pas trop longtemps. Ils me rendirent la bourse et lâchèrent le garçon.


« Comptez-les vous-même. »

Ils ne s’en allèrent que de quelques pas avant que le jeune n’ait essayé de s’envoler. Je le retins par le col de sa chemise, le tirai vers moi et me baissai pour être face à lui.


« C'est quoi ton nom, gamin ?
- J’suis plus un gamin !
- C'est quoi ton nom, GAMIN ?
- J’suis plus un…
- Je les rappelle ? » menaçai-je en pointant du doigt le binôme en uniforme.
« J’m’appelle Bran.
- Ecoute Bran. Tu m’en dois une, mais je vais être sympa. Je te donnerai 2 Yus si tu peux me renseigner.
- Ok, mais pour 5 Yus. »
(Il perd pas le nord, le petit.)
« Faut pas te foutre de moi non plus. Je t’en donne 3 et je suis pas rancunier avec toi.

- Vendu. »

Je sortis le vieux morceau d’étoffe que je traînais avec moi depuis trois ans maintenant. Je le lui tendis pour lui montrer le dessin que j’avais reproduit il y avait bien longtemps de cela.


« Est-ce que tu connais ce motif ? »


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 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Jeu 13 Juin 2013 22:11 
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Le musée du temps

Elenwë arriva une nouvelle fois au marché de Kendra Karr. Elle l'observa avec soin. Elle était arrivée tôt, elle n'avait pas du temps à perdre. De plus, on lui avait dit que ces gens-là arrivaient tôt, certainement une forme de désespoir de grappiller quelques soues. Comme c'était une vie minable, pensa alors la jeune fille qui haussa les yeux en l'air. Elle était comme d'habitude extrêmement bien habillée, soignée, parfaitement préparée comme si elle allait à un bale de la haute société. Elle sortait en ville alors si l'on devait la voir, il fallait parfaire sa présentation.
La jeune rouquine restait sur le côté du marché ne préférant pas se noyer dans cette foule compacte. Pas qu'elle en avait peur, mais elle n'appréciait pas du tout l'idée de se mélanger à autant de personnes. Ils pourraient avoir des maladies, être sale, la toucher d'une quelconques façon, quelle horrible vision qu'elle venait d'avoir. Elle secoua très rapidement la tête afin de ne plus y penser. La jeune fille était seule dans le marché, tout allait bien.

"Non mais attend ! C'est une mauvaise idée, laisse tomber voyons. Ca ne se fait pas du tout ! Sérieusement !"

" Hey ! Bonjour mademoiselle, dis donc tu es drôlement bien sapé ! "

Puis soudainement deux jeunes garçons humains, qui devaient avoir dans les seize années, eux, venaient parler à Elenwë en lui barrant le passage. Tout d'abord, elle ne comprit pas très bien la raison de cette discussion non souhaitée.
Elenwë leva un sourcil perplexe de la situation. Elle regarda surtout celui qui lui parlait directement. Il avait une tenue rapiécée, de mauvaises chaussures, cela devait faire quelque temps qu'il n'avait pas dû la laver. Ses mains étaient sales, aucune idée de ce qu'il pouvait faire mais il ne la toucherait pas peu importe la façon. Elle se dit ensuite qu'elle devait sûrement répondre quelque chose, vu la tête intéressée que faisait le jeune homme.
Dans un soupir, Elenwë commença à lui répondre sur un ton méprisant.

"Qui vous a dit de venir me parler ? Ai-je vraiment la tête d'une personne que vous pourriez aborder ? Ma politesse m'y oblige alors voilà, mes salutations distinguées. "

Finissant alors sa phrase par une petite révérence, la plus petite et menue qu'elle avait apprise. Il n'était pas question de montrer une quelconque importance à ce genre de personne. Elle n'avait pas du tout peur d'eux. Elle avait des pouvoirs puissants, elle n'hésiterait pas d'ailleurs à les utiliser sans se retenir. Ils représentaient les pires maux de la société. Ils ne voulaient rien seulement vivre sans aucun objectif, juste rire de la vie sans avoir rien accompli. Des minables, c'était tout ce qui venait en tête de la jeune fille. Elle les regardait droit dans les yeux sans aucune hésitation, elle avait les poings légèrement serrés.

"Allez viens, je te l'avais dis, c'est pas la peine. "

Intervint alors l'un, que l'autre repoussa gentiment de la main comme pour être seul face à cette jeune fille de la haute société. Avec un sourire charmeur, le plus motivé des deux commença à nouveau à parler à la jeune elfe rouquine.

" Allons tout doux, on est des gentils garçons tu sais ? La preuve ! on va t'offrir un cadeau, mais on l'a pas sur nous. Il faudrait que tu viennes avec nous pour ça !"

Assez sûr de lui, il sortit alors une énormité plus grande que lui. Elenwë se reteint alors d'éclater de rire, mais cela n'aurait pas été du meilleur effet. Non, elle se devait de continuer d'être classe même avec ce genre de personne. Certes, elle avait l'air jeune, mais si stupide ? Elle était assez vexée tout de même de ce genre chose. La jeune rouquine soupira légèrement. Elle se massa le front en cherchant comment elle pourrait lui répondre sans être désobligeante.

"Certes, j'ai l'air jeune pour une elfe. Certes, je conçois totalement votre intérêt pour ma personne au vu de mes qualités indéniables, mais je ne suis pas une humaine. Il m'est impossible de marcher dans une histoire pareille. Je me vois au regrès alors de dénigrer votre invitation séance tenante. Croyez bien que j'en suis navrée, je dois malheureusement voyager et j'ai de multiples choses à effectuer avant. "

Dit alors la jeune rouquine sur un ton doux et pincé, comme le réciterait une noble dans une réception mondaine. Le jeune homme de basse existence un peu interloqué se retourna vers son camarade. Il ne comprenant pas grand-chose de ce que la jeune femme venait de répondre.

"HAHAHAHAHAHA ! Si tu voyais ta tête ! Là, elle t'a bien eu ! Allez laisser tomber ... je t'avais dit que ça ne marcherait jamais ! "

Elenwë était assez fière de la réaction du premier jeune homme. Il ne semblait pas aussi détestable que son ami d'ailleurs. Elle restait alors la tête haute à regarder les deux se disputer. C'était un spectacle des plus agréable, elle l'appréciait grandement. Elle se contenta alors de sourire simplement.

" Non mais attend ! Pour qui tu te prends là ! Juste parce que tu es de la haute, tu crois que tu vas pouvoir me traiter comme ça ! "

Elenwë plissa des yeux en voyant la réaction de l'homme. Elle n'appréciait pas du tout ce ton avec elle. La jeune rouquine savait bien qu'elle devait mieux se contrôler. James le lui avait fait comprendre à plusieurs reprises. Elle souffla lentement en fermant les yeux afin de se calmer, elle ne voulait pas le brûler en pleine place devant tout le monde. Ce n'était pas l'envie qui lui manquait d'ailleurs !

"Dans le cas où ma précédente phrase n'aurait pas été assez claire, laissez-moi tranquille. Ne me prenez pas pour une idiote. À oui autre chose, peu de personnes peuvent me tutoyer. Alors faites attention à vos manières et poussez-vous de mon chemin."

Celui qui se trouvait devant moi voyait rouge de se faire éconduire de cette façon-là. Pas qu'il espérait grand-chose, mais il s'attendait à une meilleure réaction. Elenwë n'y allait pas avec le dos de la cuillère non plus. Quelque part, elle cherchait souvent le conflit direct.
Aimait-elle cela ? Était-ce nécessaire dans sa recherche du bonheur ? On ferait enfin attention à elle ! Comme si c'était déjà une chose acquise, mais James avait toujours été aux petits soins avec elle. Ce n'était pas encore suffisant, il lui en fallait davantage.

"Non, mais laisse tomber, cassons-nous. On trouvera mieux ailleurs !"

" Ah ça non ! elle va me faire des excuses cette petite co..."

Commencèrent alors à converser les deux compères sur la meilleure façon de terminer cette discussion. Ils ne regardaient pas réellement dans les yeux de la jeune elfe en parlant. Elle était délaissée sur le côté pour le moment. Tout était exaspérant chez eux, les deux d'ailleurs finissaient dans le même sac.

( Il pensait vraiment que je m'excuserais ? Pour ça en plus ? Pour qui ils me prennent ? Je devrais leur apprendre comment ça se passe avec moi ... Non mais franchement, c'est une grave erreur. )

Elenwë commença à vibrer alors entre son énervement et la situation. À chaque mot prononcé par les deux, elle devenait davantage exaspérée. Les deux s'arrêtèrent alors de prononcer un seul mot, quand la jeune rouquine enflamma sa main droite. Ils commençaient alors à réaliser la bourde qu'ils venaient de commettre.
Elenwë les imaginait déjà hurler de douleur, elle sourit légèrement. Elle rouvrit les yeux les toisant d'un regard furieux.

" putain ! tirons-nous ! "

Hurla alors le plus romantique des deux, tout en courant à toutes enjambées loin de cette furie. Il fut suivi juste derrière par l'autre comparse, qui ne demanda pas son reste. Elenwë pencha alors la tête sur le côté, interloqué. Elle avait déjà imaginé la suite, elle ne comprit pas du tout comment cela se faisait qu'ils s'enfuyaient.

"Désolé ! Désolé ! "

Lança-t-il alors comme pour essayer d'amadouer la jeune rouquine. Elle en fut totalement étonnée de ce revirement de situation, au point qu'elle en perdit la concentration. Tout s'arrêta aussi rapidement que cela avait démarré. Plus aucune manifestation magique n'était à l'œuvre. Elle les laissait partir sans rien faire, c'était une perte de temps. Et puis elle n'allait pas leur courir après non plus.
Elenwë haussa les épaules en levant ses mains, c'était une distraction futile. Elle se dirigea alors vers le seul étal digne d'intérêt, celui où se trouvaient beaucoup d'objets et de fluides magiques.
Elenwë n'y allait pas par quatre chemins, elle avait été déjà bien retardée auparavant. Elle savait très bien ce qu'elle voulait, elle désigna alors les potions de fluide de feu.

" Je veux six fluides de feu de petite taille, j'ai une grande soif. Et pour la prochaine question que vous allez me poser, non je ne compte pas en boire autant d'un seul coup. Je sais que ce serait dangereux. C'est juste que je ne compte pas revenir avant un long moment, je vais en voyage. "

Elenwë connaissait les prix. Elle déposa alors sa bourse sur le comptoir du marchand une bourse avec exactement trois cents pièces. Elle ne voulait pas que ce marchandage continu longtemps, il y avait trop de monde. Elle avait eu une mauvaise expérience ici il y avait peu de temps de surcrois.

[[hrp : achat de 6 x Fluide 1/16e (50yus) soit 300 yus en tout ]]

Un marchand peu aimable

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Dernière édition par Elenwë le Sam 22 Juin 2013 11:21, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Jeu 13 Juin 2013 22:17 
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Intervention pour Elenwë - achat.

Le marchand ne fais aucune histoire, te tends les fioles demandées.

"Vous faites bien c'que vous voulez ma p'tite dame, c'est vot' vie pas la mienne. Ce sera 300 yus."

Il te remercie en prenant la monnaie.

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Quatrinette pour les intimes, n'hésitez pas à poser des questions, je suis là pour y répondre ;)
Merci à Itsvara
Et surtout, bon jeu à tous !


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 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Jeu 13 Juin 2013 22:27 
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Retour au marché

Elenwë fut un brin étonnée par cette seule réponse du marchand. Elle se dit que décidément le premier marchand avait dû la prendre en pitié lors de son premier achat. À moins que ce ne soit la présence de James à ses côtés qui l'avait plus ou moins motivé. Elle se contenta de hausser les épaules en déposant la somme dite et exacte devant le marchand. Il n'était pas question de donner un quelconque surplus à la vue de l'amabilité.

( Il doit avoir trop de clients sans doute. Si son sort m'intéressait, je lui apprendrais comment gagner beaucoup plus ! On ne parle pas ainsi à une noble, géniale et magnifique elfe comme moi !

...

Bon bref, allons-y. Déjà que je dois faire mes courses moi-même, tâchons de faire cela rapidement. )


Elenwë trouvait cela si fastidieux et une colossale perte de temps, qu'elle ne comprenait pas du tout pourquoi tout le monde n'envoyait pas leurs serviteurs faire ce travail. Les gens de cette région décidément n'avaient aucun savoir-vivre. Elle se dirigea alors rapidement vers la forge que lui avait indiquée James.

Une forge nauséabonde

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 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Sam 13 Sep 2014 18:03 
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S'ils pouvaient voir. Voir ce qui se cache au fond de moi. Cette envie qui, au début, simplement frissonnante, se transforme en démangeaison qu'on ne peut ignorer. Une envie qui vous traverse de la plante des pieds jusqu'au sommet du crâne, faisant vibrer vos veines et pleurer votre peau.

(Ô Phaïtos, Dieu de la Mort. Tu sais à quel point je souffre de te vénérer. Mais le soulagement que tu m'offres lorsqu’enfin je comble cette pulsion est tellement forte.)

S'ils pouvaient voir, eux, ignorants qu'ils sont, ce que je suis réellement. Au-delà de la poterie et de la vaisselle que je leur vends, à ces imbéciles, le monstre qui se cache derrière ce stand.

Pourtant, bien des fois j'ai voulu me détourner de l'obscurité, j'ai prié Gaïa, Yuimen et tous les autres mais, aucun n'a répondu.

(Ô Phaïtos. Seul toi et ton frère se préoccupent de mes prières. Suis-je une sorte d'élu ? Vouer à faire le mal ?)

Sa réponse est nette, sans vagues. La douleur de mes muscles envieux qui se crispent me fait lâcher mon pot. Une cliente, soudain inquiète, me demande si ça va.
J'irais incommensurablement mieux si je t'offrais ici et maintenant à mon bienfaiteur.

Mais ça n'a aucun sens de faire cela au grand jour, aux yeux de tous. J'appartiens aux Dieux des Ténèbres, c'est sous sa protection que je dois agir.

Je sue à grosse goutte, me retenir est une prouesse, affinée au fil des années. La chaleur inhabituelle me donne une excuse. Autre signe qui montre que je suis dans la bonne voie.

Je rassure ma cliente après m'être épongé le front d'un revers de main et feint un sourire bien portant.

" Une simple maladresse Madame. Voilà pour vous."

Un autre pot, que je lui fais moitié prix. Quel gentil homme je fais.

Elle me remercie et laisse place au client suivant. Une face de rat aux dents jaunâtres qu'il exhibe avec un sourire franc en s'adressant à moi poliment et respectueusement. On ne peut en dire autant de tous. Pourtant il me dégoûte, je parviens à le dissimuler derrière un masque que j'ai moulé avec le temps mais mon sang est bouillant. La conversation s'engage. Débilités habituelles ; logement, famille, santé. Je me fous royalement de comment il va. Ma seule envie est de lui planter un outil dans l'oeil, de fermer boutique et de rentrer chez moi pour prier l'obscurité.

Mais la journée est loin d'être terminée et les insupportables clients qui m'enrichissent se succèdent. L'un après l'autre, ils accentuent mon envie de faire couler le sang, le mélanger à l'argile et faire un vase que je garnirai de têtes de corbeaux ou de queues de scorpions en guise de hanse. L'idée m'amuse, comme si je savais faire moi-même de la poterie. Je ne fais qu'acheter, vendre, racheter et revendre. Pot de chambre, vase, jarre, bol, tasse, assiette, tout ceci est indispensable et si ça ne l'est pas il suffit de le faire croire. Les phrases sont toutes faites, je commence par ;

" Je suis sûr que... "

Puis j'ajoute une personne en fonction de ce que j'apprends pendant l'horripilant échange de paroles ;

" Votre femme... "

Ca marche aussi avec votre soeur, votre fille, votre hôte, votre mère, votre ami et de conclure par ;

" Adorerait ça. "

Un sourire ou un clin d'oeil et le tour est joué. Celui-ci ne fait pas exception à la règle et repart avec un service de vaisselle qu'il possède probablement déjà.

Par chance, le stock s'amenuise, les affaires marchent en ce moment. Le dernier produit de la journée se vend enfin. Je ferme le stand. Le sang bouillant, les nerfs à vif je peux enfin prendre la route jusque chez moi.


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Dernière édition par Eldros Rougine le Mar 5 Jan 2016 15:51, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Dim 28 Sep 2014 22:26 
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" Voilà pour vous ! Bonne journée ! "

La journée commence. Autre jour, autre défilé d'abrutis insupportables. Les clients et les ventes s'enchaînent tandis que mon esprit est uniquement préoccupé par la façon de faire disparaître Kendros Rougine, mon père. Propriétaire d'une grande maison, de deux navires marchand et d'assez d'or pour me permettre de commencer et mener à bien la quête que m'a confié Phaïtos.

Par chance je n'ai pas de frère plus âgé à faire disparaître ni de lien plus fort à construire avec ma famille. Mes parents m'aiment plus que tout et je me sais déjà inscrit sur le testament, ce qui simplifie les choses. Je n'ai qu'à me préoccuper du meurtre et bien qu'il y ait une infinie de manières de tuer un homme, peu font l'affaire dans ce cas-ci.

Cela doit sembler naturel ou accidentel. Mon paternel n'est pas du genre à se promener seul dans les rues mal famés, sans oublier ses gardes du corps qui pourraient neutraliser l'assassin et le cuisiner jusqu'à ce qu'il me dénonce.

" Voici une jarre qui vient d'Ynorie, je suis certain qu'elle plaira à votre amie. "

Une agression physique est à exclure, trop risquée. Le poison ? Peut-être, mais lequel ? Et qui irait lui administrer ? Je ne m'y connais pas assez dans l'art du poison pour utiliser cette méthode.

Il faut chercher plus loin, tous les hommes ont des vices qui peuvent les mener à baisser leurs gardes. Hélas mon père n'est ni porté sur la bouteille, ni sur le sexe, ni sur le jeu. Il n'est ni violent, ni maladroit et encore moins idiot. La seule chose qu'on pourrait lui reprocher c'est de s'emporter un peu vite quand quelque chose le contrarie. Je pourrais tenter quelque chose pendant ses parties de chasse, les accidents ne sont pas si rares.

La journée passe, de même que les théories. Beaucoup sont écartés, les autres nécessitent de la préparation minutieuse. Dans chaque cas, il y a un risque d'échouer et pire de me faire prendre. Pour commencer je dois trouver une personne pour se salir les mains, je ne peux pas me permettre de le faire moi-même. Je dois même faire en sorte d'être loin du lieu de l'accident et avec des témoins lorsque ça se produira. Un assassin, un alibi, un ensemble de coïncidence qui mène à amener ma cible à un endroit précis au moment précis. Je soupire intérieurement tandis que mon masque affiche un sourire commerçant à ma cliente.

La journée se termine. Routine habituelle. Je ferme le stand, prends la caisse et me dirige vers chez moi pour la déposer avant de faire un saut chez mes parents pour apprendre un détail qui pourrait faire la différence.

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Dernière édition par Eldros Rougine le Mar 5 Jan 2016 16:00, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Dim 16 Nov 2014 16:00 
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Plus la kender approchait de la place du marché, plus la musique des marchands qui hèlent la faisait frissonner d'excitation. Elle avait l'habitude du marché, mais elle adorait cette ambiance. La foule, les cris, les bavardages, les transactions, les odeurs de nourriture... Le tout formait un mélange bruyant mais tellement agréable.
Annette n'était pas très riche mais de toute façon, elle n'avait pas vraiment de notions d'argent. Etrange d'ailleurs puisqu'il est bon de rappeler que ses parents tenaient une boutique à Bouhen. La pomme peut parfois tomber loin de l'arbre.
Elle se débrouillait toujours pour trouver des choses sans avoir à les payer. Non pas qu'elle était économe et qu'elle préférait voler, mais plutôt qu'elle profitait de ce que la providence lui offrait sur son chemin et ça lui suffisait pour ne pas avoir à dépenser son argent pour acquérir des choses inutiles.

Elle gambadait près des étals, se frayant facilement un passage entre les grandes personnes. Elle connaissait les stands par cœur mais elle observait tout et restait émerveiller comme la première fois. Elle ressentait un bonheur exquis et simple. Le seul fait de marcher à cet endroit sous le soleil matinal suffisait à sa joie.
Elle sautilla jusqu'au stand qui présentait les bons pains chauds qu'elle appréciait tant. Annette restait là, devant les odeurs, les yeux fermés, se délectant d'avance. Elle surprit le marchand des pains discuter avec un petit homme rondouillard et chauve.

« C'est bien ma veine. »

« Quoi donc ? », répondit le petit gros.

« Regarde, il y a la chausse-trappe chez moi, pff. »

« Ah ah ! Ah oui, t'as encore gagner le gros lot. »

Les deux hommes continuaient de discuter d'Annette le plus discrètement possible, en se tournant légèrement pour se cacher de la kender.

« Tu ne sais pas ce qu'elle a fait l'autre jour cette folle ? », continua le marchand.

« Non qu'est-ce qu'elle a fait encore ? »

« Eh bien, l'autre jour, elle était... »

Annette ne voulait pas entendre la suite, les rumeurs sur elle l'agaçaient. Elle savait qu'on lui reprochait beaucoup de ses farces et de ses bons mots mais les gens en rajoutaient toujours pour la rendre vraiment méchante et bête.
Pendant que les deux hommes crachaient leur dégoût de la petite kender, cette dernière en profita pour se faufiler sur le côté de l'étal et se retrouver derrière, à la place du marchand. Elle fronça les sourcils comme une enfant énervée et bondit soudainement dans le dos du boulanger en lui agrippant les épaules.

« Yaaahaaa ! »

« Mais qu'est-ce que ? »

L'homme, pourtant costaud, tomba à genoux, surprit, en essayant de se rattraper à ce qu'il pouvait, son étal.

« Cracheur de venin ! », cria Annette.

Dans sa perte d’équilibre, le marchand ayant bouger son stand, deux pains étaient tomber au sol. Annette lâcha le bonhomme et découvrit les deux miches chaudes et les prit sous son bras.

« Tu es vraiment un sale parasite. », rétorquait l'homme en se retournant et en se redressant.

« Faut pas cracher son venin sur moi. »

« Lâche ces pains, maudite voleuse. », ordonna le boulanger en ayant remarqué les découvertes de la kender.

« Eh oh, je les ai trouvé, ils sont à moi ! »

« Non c'est mes pains fouineuse. »

« Non, ils étaient par terre et je les ai trouvé, tu veux me les voler, cracheur de venin. »

Agacé, l'homme fit un pas vers Annette et brandit sa main menaçante pour récupérer son bien. Rapide, la kender évita le bras vengeur en bondissant en arrière. Elle tourna alors les talons, prête à s'enfuir. Elle regarda en arrière pour voir si le boulanger allait la poursuivre pour lui voler les deux pains qu'elle venait de trouver.
Réellement énervé, maintenant l'homme était tout rouge et fout de rage.

« Garde mon stand. », dit-il à son ami avant de se mettre à courir après Annette. « Reviens là toi ! », s'égosilla-t-il.

Annette se faufilait entre les passants et n'avait aucun mal à s'échapper mais l'homme tenait bon et était déterminé à punir la kender. Pendant qu'elle courrait, Annette mangea une bouchée du pain encore tout chaud. Quel délice ! Ce pain providentiel est vraiment exquis.
Seulement, si la jeune kender se faufilait facilement, l'homme faisait de plus grandes enjambées, et il était presque sur notre maline héroïne.
Annette remit la miche de pain sous son bras, avec l'autre, et plongea la main dans une bourse à sa ceinture pour ressortir une poignée de petites ferrailles.

« Chausse-trappes ! », cria-t-elle tout à coup en balançant les petit bouts de métal par-dessus son épaule.

Très vite, on entendit des « aïe », des « ouilles » et des « houla » entremêlés d'ignobles jurons sur la petite personne et la course poursuite s'arrêta. Annette continua sa course encore un petit peu, puis ralentit tout doucement pour retrouver sa marche et son souffle. Elle était maintenant loin du marché mais elle avait trouvé ce qu'elle voulait, à manger.

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 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Mar 18 Nov 2014 03:37 
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Alors que tu circules dans la rue, un tintamarre attire ton attention. Non loin de toi, adossée sur le mur d’une auberge jusqu’alors inconnue, une fillette à la chevelure rousse et bouclée, à peine âgée de neuf ans, frappe ensemble deux brassards rouillés en mauvais états en criant à tue-tête :

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« Oyé, oyé nobles gens, aidez-nous à sauver les sinolgures, espèce menacée d’instinction ! Sauvez les sinolgures et une bourse pleine de yus vous sera remise en récompense. »

_________________
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À votre service, pour le plaisir de rp !


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 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Jeu 20 Nov 2014 21:56 
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Annette jeta un rapide coup d’œil derrière elle pour voir si elle était toujours poursuivie. Voyant que le marchand avait abandonné la poursuite elle émit un petit rire de satisfaction rapidement coupé par le bruit de son estomac affamé.
Elle bifurqua dans une rue et s'assit sur le perron d'une maison pour manger ses pains. Ils étaient encore tout chaud et elle se régalait vraiment. Quel plaisir d'avaler une bonne miche chaude après un peu d'exercice.
Elle venait à peine de finir le premier pain qu'une voix attira son attention. Elle tourna la tête en direction du bruit et vit à quelques mètres de là une enfant frapper deux choses entre ses mains. Là d'où elle était, la kender ne parvenait ni à distinguer les objets que la petite fille frappait, ni ce qu'elle disait.
Annette se leva alors et se dirigea vers la petite, par curiosité. Elle marchait nonchalamment en entamant son deuxième pain.
La fillette était rousse, bouclée et n'était pas bien plus grande que la kender. Cette dernière devina alors que les deux choses qui faisaient du bruit était en fait, deux brassards rouillés que l'enfant cognait l'un contre l'autre.

« Oyé, oyé nobles gens, aidez-nous à sauver les sinolgures, espèce menacée d’instinction ! Sauvez les sinolgures et une bourse pleine de yus vous sera remise en récompense. » , cria la petite fille en continuant d'agiter ses brassards.

Intriguée, Annette s'approcha d'elle. Elle la dévisagea un instant puis coupa la parole de l'enfant.

« Hé, toi. Chomp Chomp », dit la kender en mangeant sa bouchée.

« Chomp, c'est quoi des sinolgures ? Chomp. »

_________________


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