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 Sujet du message: Le port de Kendra Kâr
MessagePosté: Ven 31 Oct 2008 20:36 
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Le port de Kendra-Kar


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Bienvenue sur les quais du port de la cité blanche. Ici vous pourrez louer les services d'un navire et de son équipage ou bien acheter vos propres navires, ou encore faire surveiller votre bateau des voleurs, ou le faire réparer. N'hésitez pas à vous procurer divers équipements pour améliorer vos vaisseaux avant de prendre la mer. C'est également ici que seront revendues vos marchandises venants des quatre coins de Yuimen ou que vous pourrez en acheter.

Faites vos RP ici jusqu'à embarquement dans un bateau

Bateaux à la vente :

Pour plus de renseignements, se reporter à la règle spécifique sur les bateaux.


Bateau à vitesse standard (x1, 6km/h) : Gratuit (Yus non débités de la fiche mais l'achat sera à jouer en RP)
Bateau à vitesse avancée (x2, 12km/h) : 400yus
Bateau à vitesse rapide (x3, 18km/h) : 1000yus
(Il est toujours possible de faire améliorer son bateau par la suite en payant la différence !)

Un nouveau sujet sera ouvert dans la partie trajet et voyage, pour que puisse s'y faire les RP à bord du bateau acheté. Pour que le GM puisse le faire, lorsque vous voulez faire l'achat, mettez dans la demande ceci complété (Ce sera ce qui apparaîtra dans le sujet) :

Citation:
Titre : Le nom du bateau et entre parenthèse, à qui ou quelle guilde il appartient
Une image (Facultative)
Dans la présentation : Le type de bateau (Voilier, navire, galion,...) ainsi qu'une description : à quoi il ressemble, son capitaine, ses matelots et leur nombre approximatif.
Sa vitesse (Vitesse standard (x1) / avancée (x2) / rapide (x3) )

Les bateaux sont rachetés à 1/4 de leur prix.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

(((Si vous voulez être servi dans des temps raisonnables, n'oubliez pas de demander aux GM dans le SUJET DES INTERVENTIONS GMIQUES de s'occuper de valider vos achats en jouant le commerçant. Nous ne faisons pas le tour des boutiques... merci de votre compréhension )))

_________________
Chibi-Gm, à votre service !


La règle à lire pour bien débuter : c'est ICI !
Pour toutes questions: C'est ici !
Pour vos demandes d'interventions GMiques ponctuelles et jets de dés : Ici !
Pour vos demandes de corrections : C'est là !
Joueurs cherchant joueurs pour RP ensemble : Contactez vous ici !


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 Sujet du message: Re: Port de Kendra Kâr
MessagePosté: Sam 17 Jan 2009 01:52 
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Localisation: Gmxprfdt 2ème à droite après Aldébaran
<Prologue>

L'après-midi commençait lorsque je posai enfin le pied sur un sol stable. J’eus beau marcher précautionneusement, tout semblait encore tanguer. Mon estomac menaça de se contracter pour la centième fois.
Je me sentais malade et exténué. Les dernières nuits se confondaient toutes, le mal de mer ne m’ayant laissé que quelques heures de sommeil grappillées au seuil de l’inconscience.
Des cauchemars s’étaient succédés, ourlés de flashs mêlant mes parents, Zewen lui-même et toujours ces marelles pulsantes et vivantes.

Je savais désormais que je n’avais absolument pas le pied marin et cela ne me chagrina pas trop car les autres passagers ne valaient guère mieux. Il faut dire que la mer avait été particulièrement violente dans la dernière partie du voyage. Le vent avait fraîchi et fortement gonflé. Le climat de cette partie du monde semblait plus rude que celui de mes premières terres en Eniod.
Je m’appuyai quelques instants sur un râtelier à filets à pêche, les mains tremblantes. Le pêcheur, qui était occupé à réparer le chalut avec une aiguille à ramander faite d’un éclat d’os, eut un geste de sollicitude en se penchant vers moi :

« Hé, jeune homme, tout va bien ? »

Il eut un léger mouvement de recul en contemplant la tache mauve qui me couvrait l’œil gauche. Ce geste m’était, hélas, plus que familier et je ne m’en offusquais pas. Il sembla prendre conscience de son impolitesse et me posa une main sur l’épaule :

« Faudrait penser à dormir, vous avez les joues plus blanches que le cul d’un bambin »


« Merci, cela va déjà beaucoup mieux »

J’esquissai un vague sourire qui dut ressembler à une affreuse grimace. Le pécheur haussa les épaules et retourna à son travail :

« Moi c’que j’en dis… mais m’est avis que vous ne devriez pas rester dehors comme ça, le vent tourne et les mouettes volent bas. Un grain arrive et faudrait pas que vous tombiez malade dans votre état »

« Merci de votre sollicitude, je vais suivre vos conseils »

J’omis de préciser que ce fameux grain était celui qui venait de me faire accoster sur cette nouvelle terre et que j’en avais déjà goûté les délices.

Devant moi, le ponton serpentait à travers un labyrinthe d’étals, de cabanons et de plots d’amarrage pour venir s’échouer aux portes de Kendra Kâr. Sous un ciel nuageux de plus en plus sombre, il y grouillait une activité fébrile, ponctuée de cris de mouettes ou de grossistes à peine moins stridents. Tout ce remue-ménage me troublait énormément. Je n’avais connu, à vrai dire, que le calme relatif d’une ville de province balbutiante. Même au plus fort de ses activités, Eniod n’était en rien comparable à l'agitation permanente de ce port.
Le battement de mon cœur se stabilisa à une fréquence plus raisonnable mais mon esprit restait troublé.
Subitement, je n’étais plus du tout sûr des raisons de ma venue sur ce continent. Le constat était sévère : je ne connaissais personne, mes maigres possessions avaient pâti du voyage et ce que je cherchais me paraissait de plus en plus abstrait. Mes parchemins et mes précieux pastels avaient été emportés par une vague plus forte et plus impétueuse que les autres, ce qui signifiait la disparition des revenus que j’escomptais gagner sur place.
Il était urgent de redéfinir les priorités.

Je devais avant tout me reposer et manger, mais la simple pensée d’ingurgiter quoi que se soit de liquide ou de solide me révulsait. Il était encore trop tôt.
Il me faudrait aussi me procurer de quoi dessiner. Je comptais bien exercer mes talents de peintre sur la place publique afin de gagner quelques yus.
Enfin, il ne resterait plus qu’à trouver un maître Artiste et à me faire prendre sous sa protection.
Mais devant ces portes titanesques et le gigantisme de Kendra Kâr, je décidai de reporter momentanément cette dernière priorité.

Les jambes un peu moins flageolantes, je me mis en marche en direction de la ville. Résigné et un peu abattu, je me rendis compte que je m’étais lancé dans ce périple un peu à la légère. Père avait sans doute raison, je n’avais pas la carrure d’un nomade.
Je serrai un peu plus ma veste, comme pour me protéger de l’agression sensorielle de cette ville et poursuivai mon chemin.

< La Grande rue>

_________________
N'est pas mort qui à jamais dort et au cours de ères peut mourir même la mort

Corwin, Peuple de Varrock, Mage


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 Sujet du message: Re: Port de Kendra Kâr
MessagePosté: Sam 5 Sep 2009 18:11 
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Suite des rues de Kendra Kâr

(Un marchand)

Avisant quelqu'un qui correspondait parfaitement à la description qu'Orik s'était faite, il damanda à un marchand colossal. Il portait un tablier sale et un couteau d'une longueur impressionante, à la taille.

-Argotik? Demanda Orik après avoir vérifier que personne ne l'avait suivit et écoutait en ce moment même.

L'homme désigné regarda son client de haut. C'était sur, il savait qu'Orik n'était pas là pour sa marchandise.

-Que me voulez-vous? fit-il brusquement d'une voix sèche, la main sur son couteau.

-Vous êtes bien méfiant, remarqua Orik. Vous attendez quelqu'un?

-Que me voulez-vous? répéta-t-il.

Orik plongea la main dans sa poche. Le marchand observa chacun des mouvements du nain.
Enfin, il sortit la bille que l'elfe lui avait confiée. A sa vue, Argotik écarquilla les yeux, mais le nain n'y fit pas attention.

-Comment... avez-vous eu cela? demanda-t-il d'une voix moins agressive.

Voyant que cette bille apparaissait inestimable aux yeux du marchand, Orik ne se dévoila pas entièrement.

-Un ami ma chargé de vous la remettre, répondit Orik. Mais il a parler d'une épreuve... et d'une récompense.

Le marchand, qui avait repris son sérieux, se redressa de toute sa hauteur.

-Mmm... Bien sur, bien sur... répondit-il absent en grattant sa barbe de trois jours. Bon! Voici de quoi il s'agit.

Orik attendit, avec une certaine impatiente et beaucoup d'apréhension, en quoi l'épreuve consistait-elle.

_________________
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Orik guerrier Nain


Dernière édition par Orik le Sam 5 Sep 2009 18:14, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Port de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 6 Sep 2009 17:14 
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-Tu peux m'appeler Argotik, fit le marchand.

-Et moi Orik.

Les présentations ainsi faites, Argotik eut plus de facilité à parler.

-Je suis méfiant car il est possible que ma vie soit en danger, Orik, avoua Argotik.

-Et je suis içi pour vous aider? Devança le nain.

-En effet.

Il paraissait gêner de demander les services de quelqu'un d'autre. Argotik réfléchissa. Il avait les yeux humides lorsqu'il recommança à parler:

-Voyez-vous, Maître nain, j'ai perdu mon frêre il y a douzes jours aujourd'hui. Il sanglota. Une larme roula sur sa joue puis s'écrasa sur le comptoir.

-Méno le garde, mon ami, répondit Orik.

-Comme vous vous en doutez, repris Argotik entre deux sanglots, je souhaite me venger.

-Attendez! coupa Orik. Comment est-il mort votre frêre? Pourquoi je veux dire.

-Eh bien, il était marchand comme moi. Enfin, hum... Il travaillait...

Argotik hésita un long moment, mais Orik n'interrompit pas le silence de plomb qui s'installait. Tou-à-coup, un bruit d'eau surgit de nul part, comme si on avait jeté quelque chose à la mer. Orik fit volte-face, mais rien. Il reporta son attention au marchand qui n'avait pas fais mine d'entendre. Orik jura pourtant de l'avoir entendu marmonner quelque chose comme "Sales gamins...".
Silence.

-Il travallait illégalement. Conclut-il avec difficultés. J'ai honte de ce qu'il à fait. Des armes, des potions, des poisons...

Il soupira de déséspoir. Orik voyait devant lui un homme brisé. De toute évidence, Argotik était d'une loyauté sans failles, le contraire de son frêre.

-Vous n'avez pas à porter de responsabilités vis-à-vis de lui, Argotik, remarqua Orik.

-Oh je sais bien. Mais depuis petit, j'ai toujours aimé être responsable de lui. Il avait juste deux ans de moins que moi. Losque j'ai appris qu'il vendait illégalement des choses qui touchaient à la magie noire, des choses illégales, qui tuaient, en quelques mots, je suis entré dans une colère comme jamais. Nous avons coupé les liens et continué chacun de notre coté. Et puis un elfe gris est venu m'annoncer sa mort. Il avait des ennuis avec des gens malfamés et cela mal tourner. Il se disait ami de mon frêre.

Orik voyait évidement de quel elfe il s'agissait. Il écouta la suite avec attention.

-Je n'ai jamais eu confiance envers le peuple des elfes, continua Argotik. Et il détenais quelque chose que je convoitais.

D'un signe de tête il désigna le poing d'Orik qui détenait la bille d'ambre. Il ouvrit la main.

-Oui. Ceçi. Cette bille d'ambre à appratenu à Trahan, mon frêre, précisa le marchand.

-Pourquoi l'elfe ne vous l'a-t-il pas léguée? demanda Orik.

-Eh bien je possède une chose qu'il convoite tout autant. Comme je vous l'ai dit, ma confiance est au plus bas envers les elfes.

-Pourquoi ne pas avoir fait l'échange? Tout simplement? demanda Orik.

-Simplement parce qu'il ne le valait pas, trancha Argotik. Ce que l'elfe convoite est d'une valeur inestimable. Il voulait faire l'échange, j'ai refusé. Alors j'ai tenter de conclure un pacte. Je lui ai proposé l'échange de ce qu'il désirai contre la bille, seulement si il tuait l'assassin de Trahan. Il a refusé. Sachant que la valeur sentimentale était bien plus importante que la richesse, l'elfe a conclut que j'étais le perdant de cette histoire, et je ne l'ai plus jamais revu. J'ai perdu la seule chance de venger mon frêre, et un héritage précieux.

Il s'effondra en larmes.

-Mais il vous laisse une deuxième chance en m'envoyant, fit Orik qui venait de comprendre. Il se sentait comme celui qui n'allait rien n'y gagné dans l'histoire.
C'était faux. Une fois la vengence accomplie, il remêtrait la récompense à l'elfe, et à son tour sa famille serait vengée. Il était cependant un peu inquiet...

-Oui, répondit Argotik en relevant fièrement la tête. Mais pourquoi vous à-t-il envoyé? Qu'avez-vous à gagner dans l'histoire, Maître nain?

-Eh bien vous touchez là un point sensible, Argotik. J'ai moi aussi une vengence à accomplire. Et l'aide de l'elfe passe par l'obtention de sa convoitise.

-Hum... je comprend parfaitement. conclut le marchand.

-Bien, repris Orik. Je vais devoir donc tuer.

-Eh bien... C'est très direct, mais c'est cela, avoua Argotik.

Orik ésperait qu'il s'en sortirai en meilleur état que la dernière fois.

-Quelle est la cible? demanda Orik.

-Braeb. C'est un serviteur de la Langue Noire.

-La Langue Noire? Demanda Orik.

-C'est un puissant Nécromancien. Il se fait surnommé la Langue Noire car c'est un adepte du culte de Thimoros et Phaitos, explica Argotik avec gravité. Heureusement, ce ne sera pas votre cible. Il est très puissant.

-Qui est Braeb?

-Un de ses plus fidèle serviteur. Un humain, précisa Argotik. Il ne pratique que très peu de magie, mais c'est un virtuose de la dague. On dit qu'il tire très bien à l'arc aussi. Trahan est mort d'une flèche dans le cou.

-Ou puis-je le trouver? Au temple de Thimoros? Anticipa Orik.

-Oui principalement. A celui de Phaitos aussi. Par chance, son maître ne l'accompagne jamais lorsqu'il va prier ses sombres Dieux. Mais la seule fois ou je suis passé devant le temple de Thimoros, je l'ai vu accompagné de deux squelettes, une vision effréyante.

Argotik eu un spasme à la vue de ce souvenir.

-Il se rend au temple de Phaitos tôt le matin, avant que le jour se lève, et le soir à celui de Thimoros, quand il fait nuit bien sur.

-Bon. Je n'ai pas à tarder, conclut Orik. Je me rend demain matin au temple de Phaitos, et si il n'y est pas je...

-Pardon? coupa Argotik. Je? Je? Vous comptez venger mon frêre seul? Vous comptez agir seul? face à ce détraqué de Braeb? Je me suis beaucoup informé sur lui ces derniers jours, et si il n'est pas accompagné des squelettes de la Langue Noire, ce qui serait une chance, vous ne pourriez pas le repérer. Je l'espionne; c'est pour cela que suis si méfiant.

-Voila qui facilitera la tâche, fit joyeusement Orik.

-En effet, répondit Argotik.

Le nain tendit la main au marchand.

-Je n'oublierai pas la récompense, assura Argotik en lui pressant les doigts.

-Nous n'en sommes pas là! s'exclama Orik. Accomplissons tout d'abord votre vengence Argotik!

-Passons la nuit chez moi, proposa le marchand. Demain nous nous lèverons avant l'aube, et nous rendrons au temple de Phaitos.

Orik approuva cette idée. Il se demandai bien en quoi consistait la récompense de cette vengence. Qu'est-ce que l'elfe convoitait tant? Peu lui inportait pour l'instant. Demain serait une rude journée.

Ainsi, une fois qu'Argotik eu fermé son stand, les deux compagnons se mirent en marche vers le centre ville, la vengence dans la peau.

Suite

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Orik guerrier Nain


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 Sujet du message: Re: Port de Kendra Kâr
MessagePosté: Sam 12 Sep 2009 17:37 
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-->> Les rues de Kendra Kâr

Ainsi donc, nous arrivons au port. En effet, une légère odeur de poisson chatouille mes narines. Les mouettes tourbillonnent autour des nombreux bateaux de pêches qui déposent leurs caisses remplies sur le plancher des vaches. J’aurais cru y voir plus de monde mais il n’y a pratiquement que des marins et quelques marchands proposant leurs offres pour les poissons fraîchement pêchés. Un peu plus loin à droite, j’aperçois deux femmes penchées au-dessus d’un bassin d’eau. Elles ont toutes les deux un grand panier à leur côté rempli de vêtements. Je les montre du doigt.

- Regarde, les lavoirs sont là-bas.

Je me dirige alors vers l’endroit mais je me rends compte que je n’ai pas de savon.

(Tant pis j’en demanderais aux femmes)

Nous arrivons à hauteur du lavoir puis je m’agenouille en faisant attention à mon orteil. Je pose mes chaussures sur le sol et mes vêtements sur le rebord en bois. Je me tourne vers la femme à ma gauche.


- Excusez-moi, je n’ai pas pensé à prendre du savon, est-ce que je…

Avant même de terminer ma phrase elle me tend le sien généreusement.

- Tenez, j’en suis au rinçage.


- Merci bien.

Je le pose à côté de moi puis je prends mes affaires pour les tremper dans l’eau. Je continue par un bon coup de savon un peu partout. Malehën reste debout à regarder la mer et les bateaux. Elle s’agenouille ensuite à côté de moi et sors notre bourse et commence à compter.


- Qu’est-ce que tu comptes ?

- J’ai un peu faim.

- On achètera quelque chose au marché.

- Oui, oui mais je regarde, je ne sais plus combien j’ai pris.


Pendant que mon amie compte nos sous, je continue de nettoyer mes habits qui sentent très bon désormais. Je lève la tête et repère un long bout de bois en plein soleil qui fera office de séchoir. Je me relève, égoutte ma tunique et la pose délicatement la planche.

- Bon, on attend que ça sèche, avec ce soleil ça ne devrait pas être trop long.


J’observe à mon tour la mer et je suis envoûtée par l’horizon. Comme hypnotisée par l’infini je reste immobile, fixant le lien imaginaire du ciel et de la mer. Seul le bruit des pièces que Malehën verse dans la bourse de cuir me tire de mes songes.


- 50 yus.

- Hein ?

- Non je dis que l’on a 50 yus.

- C’est beaucoup ?

- On peut au moins manger à notre faim.


Nous restons sur le port encore quelques minutes quand j’estime que mes habits sont assez secs. Enfin le plus gros mais vu que l’on passe devant l’auberge pour aller au marché, j’ai l’idée de finir de laisser sécher ma tunique dans la chambre. Avant de partir, je tente de me chausser, je n’ai plus mal, du moins, la douleur est supportable désormais.


-->> L'auberge de la tortue guerrière

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 Sujet du message: Re: Port de Kendra Kâr
MessagePosté: Lun 28 Sep 2009 17:55 
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Messages: 539
Localisation: Duchés
<< Voyages Maritimes / La Perle Rouge

A peine mon pied heurte-t-il le sol du havre de la grande cité blanche, que déjà le regard des natifs de Nirtim et même celui des gens de passage, coule sur moi avec étonnement. Je n'y porte, cette fois-ci, que peu d'attention, mon propre regard tourné vers l'entrée de Kendra-Kâr. Derrière ces murs se trouve un édifice élevé en l'honneur de Yuia et que j'espère trouver rapidement.
Tandis que je progresse sur les quais en direction des portes de la ville, je m'interroge sur la présence d'un temple dédié à Yuia, déesse de la glace. La fin d'après-midi apporte un petit vent, fraichissant l'air chaud de cette journée. La neige tombe-t-elle parfois sur Kendra-Kâr, pour que ses habitants aient décidés d'encenser Yuia ? Ou ont-ils simplement succombé à sa grande beauté ? Peut-être que ma venue au temple me permettra d'en apprendre plus sur le culte de Yuia dans une métropole de la taille de Kendra-Kâr.

(Mais là n'est pas mon objectif premier...)

Me dis-je en passant sous les lourdes portes pour me retrouver dans une rue regorgeant de monde. Où sont mes calmes montagnes ! ?

>> Les Rues de Kendra-Kâr

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 Sujet du message: Re: Port de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 17 Déc 2009 23:21 
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<Premier jour à Kendra Kâr>

Tandis que la « Trémuse » - notre navire de transport – glisse lentement sur les flots en direction des quais je m’approche de la proue comme bien d’autres pour mieux voir le port sous le soleil de midi et contempler derrière lui la cité royale de Kendra-Kar. La ville est bien plus grande que toute celle que je n’ai jamais vue. Les bateaux sont innombrables. Les hommes s’agitent, soupèsent, parlementent à grande vitesse autour de la capitainerie du port. Au loin le va-et-vient des premières rues pavées s’active frénétiquement. Au dessus d’elles des bâtiments de toute sorte et de toute hauteur les surplombent dans l’éclat de leurs murs blancs avant de s’enfoncer dans le ventre de la ville. Je savoure ce moment car je sais que lorsque j'aurai franchi le pont de mon embarcadère le plus dur commencera. Ce voyage s’était en effet révélé un moment de quiétude. La discipline de fer du capitaine avait imposé le respect entre les passagers. Il y avait là des hommes aux mœurs étranges, des nains voyageurs, des elfes altiers et même quatre orques, semble-t-il, en mission diplomatique. Je n’ai pas eu peur d’eux. Mais maintenant que l’arrivée à Kendra-Kar se fait proche, la présence du capitaine va s’effacer. J’ignore tout du continent qui me fait face. En terre étrangère, sans un yu en poche – toute ma fortune étant passée dans le prix et la nourriture du voyage, je sais que cette première demi-journée peut s’avérer difficile.

Dès que mes pieds touchent le sol je me dirige vers la capitainerie. Mon idée est simple. Je dois trouver au plus tôt un toit et sans yu c’est impossible. Je dois donc d’abord chercher un travail et seulement après un logis. La première possibilité est de me faire embaucher comme manutentionnaire au port. La capitainerie est une construction rectangulaire en bois, au toit plat, que l’on reconnaît de loin. En y entrant on découvre un vaste seuil muni de trois comptoirs. De nombreuses portes se trouvent derrière ou entre eux, sans doute pour les différents bureaux d’administration. L’une d’elle, sur la droite, où il est écrit « Marine Royale », est gardée par deux miliciens. En me tournant sur la gauche je trouve aisément le comptoir des embauches. Je m’approche pour demander un travail. Une espèce de géant à la tignasse ébouriffée me répond alors :

« Du boulot, tu cherches ? T’as trop tardé à te réveiller mon gars. Les embauches c’est le matin. Faudra que tu repasses un autre jour ».

Imperturbable il retourne à ses occupations sans plus me prêter attention. La chance n’étant pas de mon côté je retourne sur mes pas et sort du bâtiment.

Que faire ? J’envisage de parcourir une première fois la ville en espérant rencontrer la bonne personne. Je longe pour cela les quais puis contourne une portion de l’enceinte de la cité avant d’arriver devant une imposante entrée. Deux tours portent deux immenses battants ouverts faits de bois et striés de métal. Des miliciens guettent sur les remparts ou patientent aux terrasses des deux tours. D’autres encore inspectent les visiteurs suspects au pied de la porte. Il doit être dangereux d’être un voleur ou un espion à Kendra Kâr ! Les quatre orques qui m’ont accompagnés sur le bateau et que je reconnais à leurs turbans exotiques sont en pleine discussion avec les gardes de l’entrée. Leurs mains brandissent des documents officiels. Ils parlent fort. J’en profite pour franchir les lieux sans me faire remarquer. Les humains sont sans doute trop nombreux et trop divers pour être interrogés par un garde à chacune de leur entrée.

Dès que j'ai passé les portes de l’enceinte deux rues en forme de Y s’offrent à moi. Je comprends vite que la rue de gauche a pour première construction le bâtiment de la milice de Kendra Kâr. C’est une sorte de manoir composé d’une tour carrée reliée à deux ailes rectangulaires et de hauteurs différentes, la partie gauche étant presque aussi haute que la tour et la partie droite n’ayant qu’un étage. La présence de multiples miliciens et de leur ruche principale me rend cette rue antipathique. Je décide donc d’emprunter l’autre qui s’élance sur ma droite. Le flot des passants est soutenu mais sans agitation particulière. J’avance d’un pas rapide. Je m’arrête parfois abruptement pour regarder la vitrine d’un commerce en essayant de supputer sur ses offres d’embauche. Je fais quelques tentatives. En vain. En avançant je passe devant un lieu de repos pour voyageurs, appelé l’auberge de la Tortue Guerrière, « mais sûrement des Tortues qui ont les moyens » – ajouté-je intérieurement en suffixe à l’enseigne. Puis je dépasse la boutique de Lilo, sorte de bazar magique de haut standing. « Inutile d’entrer, grommelé-je à moi-même, ils ne m’embaucheront jamais. » Je continue sans plus de succès jusqu’à une petite place où je bifurque à droite dans une autre artère principale de la ville. Elle me conduit à des termes. Là encore mes services (on sait en effet très bien nager, même en eau froide, dans mon pays du nord) se révèlent superflus. Je repars, cette fois-ci au hasard dans les petites ruelles. Les remparts de la ville s'observent de loin. Je m’oriente aisément. Près des termes se situe un quartier de prostitués que je traverse en essayant de ne pas porter de jugement. Je note toutefois que les filles sont étonnamment belles. « Ce doit être des filles de luxe pour des bourgeois qui n’ont plus ensuite qu’à plonger dans les termes pour se purifier de leurs péchés», pensé-je. Je suis de plus en plus exaspéré par mon infortune. Je remarque toutefois à ma grande surprise une fille blanche au regard écarlate. C’est une immigrée de Fenris comme moi ! Nos regards se croisent. Je ne sais que dire, emporté par la honte de mes appitoiements alors que sa situation est à l’évidence bien pire que la mienne. Je marche maintenant la tête rentrée dans les épaules, méditant sur la déchéance qui m’attend en cet exil. Le soir tombe. La faim, encore supportable, s’est définitivement installée dans mon estomac. J’ai fini de faire le tour du quartier et je suis revenu à la grande porte d’entrée. Comment savoir si la garde a reçu pour ordre d’arrêter les vagabonds de nuit en ville ? Jugeant imprudent de prendre un risque je sors avant que les portes ne soient refermées. Le port ensoleillé du midi a cédé aux silhouettes lugubres de la nuit. Les entassements de marchandises sont si nombreux et de formes si diverses que je découvre sans peine un endroit discret où il est possible de dormir. Le ressac des vagues accompagne ma somnolence comme des coups contre un mur infranchissable. Je m’endors enfin.

La nuit enveloppe encore les hommes et les choses de son manteau opaque lorsque reprennent les premières activités du port. Une fine bruine a chassé le soleil de la veille. Les pêcheurs sont les premiers arrivants. On se hèle pour dire bonjour puis on se met vite au travail. Je me lève et retourne à la capitainerie, en attendant son ouverture et n’ayant rien de mieux à faire. La porte s’ouvre au bout d’une heure. Un nabot qui a la tête surmontée d’un colback en sort et retourne l’écriteau « fermé » pour faire apparaître le recto « ouvert ». Entre temps une file d’attente s’est formée. « Au moins je suis le premier », me dis-je en me forçant à sourire. J’entre et me dirige à gauche vers le comptoir d’embauche. Le même géant hirsute que la veille m’observe attentivement de la tête au pied.

« Qu’est-ce que vous voulez ? », dit-il d’une voix gutturale.

« Auriez-vous, s’il vous plaît, un travail à me proposer ? »

« Nan, t’es pas assez costaud ».

« Comment ça je ne suis pas assez costaud ? Y en a d’autres derrière moi qui ne sont pas plus forts. Vous allez aussi leur dire qu’ils ne sont pas assez costauds ? »

« Ouais. »

(Il se fiche de moi !)

« Je peux attendre ici ? Je suis curieux d’entendre ce que vous allez vraiment leur dire. »

« Je vois. Alors écoute-moi bien petit merdeux, dans la file, là, derrière, y a mes potes et c’est à eux que va le boulot. Toi tu dégages. T’as compris ? »

« Vous ne pouviez pas me le dire hier ! »

« Hier t’étais pas à l’heure. Aujourd’hui t’es pas assez costaud. Et tout à l’heure tu vas te retrouver en mille morceaux si t’es encore là. Tu vois, les choses, une fois qu’elles sont bien expliquées, elles sont plus que simples. »

Je me retourne. La plupart des hommes manifestent de l’hostilité à mon égard. Je sors donc sans demander mon reste. L’air frais et humide me saisit. « La situation commence à être critique, me dis-je. On peut être manutentionnaire en ayant dormi dehors, c’est-à-dire en ayant une allure de pouilleux. Mais comment trouverai-je un emploi dans un commerce ? Le peu de succès de la veille garantit l’échec pour aujourd’hui. » Le doute m’envahit tandis que je m’abrite de la pluie sous un stand. C’est alors qu’une voix féminine et rocailleuse s’adresse à moi :

« Eh, blanc-bec ! Viens donc par ici aider la vieille Greta au lieu de te geler à rien faire. »

La femme qui me hèle se tient derrière un des comptoirs du stand. Aussi large que petite, habillée tout en vert dans sa robe usée, elle possède un ventre énorme qui rebondit en avant et sur lequel pend un tablier blanc crasseux. Le visage possède lui aussi, comme la silhouette, plus de largeur que de hauteur, sorte d’ovale couché en travers et constellé de pustules. Il me faut quelques secondes pour me convaincre qu’elle est bien humaine et que son sang n’est pas mêlé à celui d’une race gobelinoïde ou naine. Etant donné ma situation j’avance vers elle d’un air conciliant.

« Allez aide-moi à ranger ce bazard. Faut pas que le client ait l’impression du désordre. Hé, hé. »

Je l’aide du mieux que je peux.

« Tu le sais peut-être pas, mais à la Greta on la lui fait pas. – Arch ! (elle crache par terre) – Et moi je dis que t’es pas un emmerdeur. Je vois ces choses là. Oh oui, pas un emmerdeur, ni un pur qui nous ferait des ennuis, ni un mauvais cruel, si tu vois ce que je veux dire… Tu peux me rendre de gros services, oh oui, ça c’est vrai. Hi, hi ! Bon t’avais l’air perdu, ça aussi je l’ai vu. Hein, t’étais perdu ? »

« Je suis arrivé hier. Mon peuple vient des phalanges de Fenris. »

« On s’en fout que tu sois blanc, ça je te le dis – Arch ! – Bon, je te préviens, à la maison y a Kurk. Faut pas l’emmerder et tu pourras loger. Logé et nourri, qu’est-ce que t’en dis, face de lait ? C’est pas ce que tu veux ? On la fait pas à Greta. Hi, hi. »

J’accepte sans vrai plaisir. Mais je n’ai pas le choix. Après avoir fini notre journée de vente à l’étalage, Greta me conduit dans le quartier sombre des Docks. Je l’ai déjà entr'aperçu la veille. Il est situé entre le quartier des termes et l'entrée du port. Je suis donc la femme difforme qui me guide dans la partie la plus mal famée de la ville.

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 Sujet du message: Re: Port de Kendra Kâr
MessagePosté: Sam 16 Jan 2010 11:17 
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Post-quête 19 : Les adieux ?


Erfandir :

À ton interpellation, Jena se tourne vers toi avec un demi-sourire.

« Ma vie ne sera en effet plus jamais la même, désormais. Je pense que pour l’instant, la meilleure chose que je puisse faire est de rentrer au Temple de Gaïa. Ma mission est désormais moins guerrière que ce qu’elle a pu être : pour la connaissance et la lumière, je me dois de rédiger notre périple jusque dans les profondeurs de cette citadelle. Mais avant, je dois me reposer… Vous aussi vous trouverez votre voie, Erfandir. Elle s’imposera à vous de manière claire : suivez votre cœur. Il est empli de pureté. »

Elle se tourne alors vers les autres aventuriers pour leur clamer :

« Tous ici, vous serez toujours les bienvenus au Temple de Gaïa, quelle que soit la raison de votre visite. Vous y trouverez toujours ma porte ouverte. Aux Dieux ! »

Et sans un mot de plus, elle fait volte face et disparait dans les ruelles de la Cité Blanche.

(Pour notre dirigé : je te conseille de rester sur ce topic pour l’instant et de dire au revoir à tes autres membres d’équipage… L’un d’eux aura sûrement quelque chose à te dire, si tu utilises les bons mots…)


Madoka :

Pragatt’ te rejoint et écoute ta proposition. À mesure que tes mots s’écoulent, un sourire mauvais se dessine sur ses traits de pirate sanguinaire.

« Hahaaa, sacrée p’tite ! »

Il baisse aussitôt d’un ton et approche sa bouche cariée près de ton oreille.

« Rendez-vous ici même après le coucher du soleil. J’aurais une dernière tâche à te confier avant d’te libérer de ton contrat pour le Rubis Sanglant. J’t’en dirai plus à ce moment là. »

Il aurait bien fait un clin d’œil, mais son cache-œil ne dévoile qu’un clignement de son œil unique. Il se tourne alors vers Mathis, toujours sous l’emprise du Rubis, malgré que le vaisseau ait coulé. Il soupire et s’en va en claudiquant vers la taverne des quais la plus proche… Du travail l’attend d’ici ce soir, et il compte bien ne pas se reposer avant de l’avoir terminé.

(Pour l’arrangement avec Pragatt’, reviens le soir sur ce sujet pour faire comme on a dit ! Je ferai intervenir Pragatt’ à ce moment là. D’ici là, fais ce que tu veux dans la Cité Blanche !)

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 Sujet du message: Re: Port de Kendra Kâr
MessagePosté: Sam 16 Jan 2010 16:27 
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Ainsi s’achevait notre aventure, sur la détermination de la lumière à se souvenir des actions qui avaient été les nôtres. Jena était, je le découvrais que maintenant, une femme forte mais qui ne repartirait sans doute pas au combat dans la lutte face aux forces obscures. L’aventure l’avait détruite et cassée, je ne la sentais plus comme une fervente guerrière mais plus comme un sage lumineux las de voir un perpétuel combat entre les forces du monde.

Cependant, son compliment m’avait touché, même si la pureté de mon cœur n’était encore qu’un artifice que l’expérience viendrait forger peu à peu pour lui donner sa véritable apparence. Mais ses paroles avaient été belles. Jamais je n’oublierais les mots de cette femme que je ne reverrais sans doute pas. Le temple n’était pas pour moi, je le devinais maintenant. J’étais fait pour l’aventure et pour la lutte lumineuse. Ma jeunesse m’obligeait à aller de l’avant et de tout mettre en œuvre pour faire vaincre ma déesse avant que l’âge ne me rattrape et que je devienne comme Jena, un sage.
L’instant d’après, elle s’éclipse après un message à nos compagnons, partant vers son nouveau destin et vers son deuil…


( Ainsi donc, je me retrouve sans n’avoir rien à faire… La possibilité de retourner à mes parents et à ma vie antérieure n’est pas tentante. Il faudrait que je m’implique à apprendre la magie électrique et à créer ce groupe de défenseurs de la lumière… Mais par où commencer ? Et où commencer ? Il me faut un peu d’aide)

Ainsi, je me tournais vers tous les aventuriers qui descendaient peu à peu chacun leur tour. Le groupe des compagnons de l’Aigle se reforma autour de Logan et Aalys qui discutaient entre eux. Nous n’étions plus que cinq et l’aéromancienne était toujours sur le bateau. Raek lui était resté avec les soi-disant traîtres. C’était à lui qu’il faudrait m’adresser si je voulais de l’aide.

Pour l’instant, il fallait faire mes adieux à ces gens qui malgré nos différences avaient été mes compagnons d’armes durant cette aventure. Je m’approchais donc de la rousse et du blond, m’adressant tout d’abord à celle-ci.


« Je viens vous faire mes adieux, amis. Aalys, tu as été fantastique lors de ce combat et de cette aventure. Je te souhaite un bon retour dans tes montagnes, si un jour tu as besoin d’un serviteur de la lumière, tu peux compter sur moi. Même si je ne te connais que peu, ta compagnie a été des plus agréables. »

Puis vers Logan :

« Toi, Logan, je ne peux que louer ton courage et ta combativité. J’espère que tu trouveras ce que tu cherches. Toi aussi, tu pourras compter sur moi si un jour tu as besoin de mes services. Je vous reste redevable pour longtemps. »

Puis, après quelques embrassades de circonstances et l’échange d’autres futilités, je me tournais vers mon ultime compagnon, le plus touché et le plus atteint par cette aventure. Il y avait perdu un mentor, un guide, un ami. Je rejoignis donc son groupe et lui mit la main sur l’épaule, pour l’écarter des autres et lui parler un instant.

« Je suis navré de la tournure qu’à pris cette aventure, je ne voulais pas un tel dénouement et je tiens à t’apporter mon soutien dans ta peine… Cependant, je ne suis pas venu uniquement pour te dire ça. Tu as perdu un guide, et je te propose un élève. J’aimerais apprendre à connaître les arcanes de l’électricité à tes côtés. De plus, je pense qu’un compagnon de la lumière te sera préférable durant le deuil que tu va entamer… Je ne sais plus où aller et j’ai envie de mettre mon énergie au service des autres. A ton service, Raek ! »

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 Sujet du message: Re: Port de Kendra Kâr
MessagePosté: Sam 16 Jan 2010 17:43 
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Erfandir :

Aalys rougit légèrement à tes paroles, et te répond brièvement :

« Si un jour tu passes par les Duchés, fais un détour par Amaranthe pour y rester un moment. L’air de la montagne est le meilleur élément pour se ressourcer entre deux aventures. »

Même si elle sourit, ses traits sont tirés : elle a énormément subi dans cette aventure. Sa vie a été plusieurs fois mise en jeu, et l’épuisement se lit sur ses traits. Elle a visiblement besoin de se ressourcer dans les montagnes, elle aussi…

Logan, lui, reste souriant et confiant. La fatigue et la dureté de l’expérience que vous avez vécue est moins évidente sur son visage. Il t’acène une tape amicale sur l’épaule.

« À la revoyure, Erf ! Hésite pas à faire appel à moi si tu dois te rendre en Imiftil par la mer, mon navire est plus sécurisant que celui qu’on a pris : je n’ai jamais coulé ! Ce jour là, cherche l’Allégresse sur le port… Tu m’y trouveras. »

Raek, lui, tient contre lui Leena, la ‘traitresse’ de l’équipage pirate. Visiblement, ces deux là sont fort proches. Lorsque tu lui propose de devenir son élève, sa mine se fait sévère et ses traits se ferment. Ceux de Leena ne sont que tristesse…

« Toi, manier l’électricité ? Pourquoi ? Et je ne suis pas seul… »

De son regard blanc, il désigne Leena. Il poursuit ensuite, de son style concis :

« Donne-moi une bonne raison de t’apprendre les secrets de ces arcanes. »

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 Sujet du message: Re: Port de Kendra Kâr
MessagePosté: Sam 16 Jan 2010 18:34 
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La douche fut froide. Le contraste entre Raek et les deux autres compagnons de l’aigle était évident. Lui, il n’avait aucune envie de se lier à moi et avait apparemment fort à faire avec une jolie rouquine. Bien trop âgée pour moi, heureusement… Il aurait pu être jaloux.

« Donne-moi une bonne raison de t’apprendre les secrets de ces arcanes. »

Ainsi soit-il, tu me considérais encore comme un enfant et j’allais te prouver que j’étais tout le contraire. La réponse à sa question était une évidence pure et simple de déduction logique. Mais cet homme était froid et parfois irréfléchi malgré son air taciturne. Malgré ça, j’avais besoin de son soutien. Il allait voir que j’étais plus obstiné que quiconque et qu’il en fallait plus pour détourner ma tête de pioche de ses aspirations.

« Tout d’abord, Bonjour Mademoiselle. Je ne savais pas que Raek était accompagné… Cependant, je crois que vous étiez aussi attachée au Marionnettiste et que vous parviendrez à faire entendre raison à votre compagnon… Ma réponse se fera donc en trois points. Tout d’abord, notre aventure… J’ai usé de magie pour acquérir la certitude que votre mentor était un homme bon. Si j’avais manié votre puissance aussi bien que la lumière, j’aurais pu écarter la Démone et éclairer nos autres compagnons de route sur ce qu’il fallait faire. Vous avez eu de nombreuses fois la preuve que j’étais un cœur pur, Raek. »

Je repris ma respiration après ce premier monologue avant de continuer mon argumentation :

« Vous connaissez sans doute les raisons de son enfermement. Il a décidé d’affronter les forces du mal et la sorcière Oaxaca. Ce but est une quête absolue de tout être qui se réclame bon. Je cherche à faire tomber cette sorcière et à continuer le rêve de cet homme. Avec votre puissance, j’aurais plus de chances de parvenir à cette finalité, ou du moins à essayer. »

Une seconde fois, je m’arrêtai, marquant une pause. Je repris pour mettre un point final à mon argumentation.

« Raek, vous êtes un homme bon. J’en ai eu la certitude sur le bateau. Vous et votre amie pourriez m’aider dans un projet insensé. Réunir sous une bannière tous les opposants d’Oaxaca pour parvenir à une lutte directe ou indirecte de cette démone. Seul, je serais insignifiant. Avec vous et votre apprentissage, je pourrais être entendu. A trois, avec nos trois magies, nous serions les germes d’une grande aventure pour la survie de l’humanité… Je pense que c’est ce qu’il aurait voulu. »

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 Sujet du message: Re: Port de Kendra Kâr
MessagePosté: Sam 16 Jan 2010 19:28 
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Erfandir :

Leena te regarde curieusement alors que Raek t répond d’une voix neutre, sans sourciller.

« Avoir un cœur pur n’est pas une raison de vouloir manier la magie de foudre. Vouloir affronter la Sorcière Noire non plus, la magie de lumière étant très capable dans ce domaine. Cependant, vous semblez vraiment le vouloir. Je vous entrainerai, jeune homme, mais Leena n’ira nulle part avec nous. »

La demoiselle hoche la tête un instant, les yeux rougis par les pleurs, et Raek termine son discours.

« Par contre, je ne peux rien apprendre à un homme ne possédant pas la foudre en lui. Vous connaissez les fluides, parez-vous en, et je pourrai vous apprendre. Vous me trouverez tous les jours à la bibliothèque de cette cité, de la mi-journée jusqu’au crépuscule. D’ici là, au revoir. »

Et sans un mot de plus, il s’en va, entrainant Leena dans son sillage…

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 Sujet du message: Re: Port de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 24 Jan 2010 22:57 
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L’ambiance qui règne ici est agréable non seulement dû aux quelques saltimbanques, musiciens, jongleurs, avaleurs de feu installés au port, mais aussi grâce à l’euphorie qui s’est emparée de certains aventuriers des autres vaisseaux. Ces derniers ayant retrouvé leur équipage et les compagnons qu’ils ont dus délaisser afin de pouvoir explorer les profondeurs de l’océan. Un brin de nostalgie m’envahit alors : aucune retrouvaille ne sera possible pour l’Échangeur, notre capitaine et son vaillant équipage ayant été sauvagement tués par les pirates. Ceux là même qui ont par la suite abandonnés sans remords ni scrupules leurs propres matelots. Ces derniers, comptant Syllie parmi eux, ont probablement péri dans cette tempête qui faisait rage à ce moment là.
Fort heureusement, ce petit vent de tristesse est vite balayé par cette gaie mélodie jouée à la flûte de pan, par un petit homme roux trapu habillé de vêtements colorés.
Le moment tant attendu est arrivé, nous sommes sur le quai et libres de repartir.

(Il est temps que je prenne mon baluchon, que je choisisse un chemin et que je déguerpisse.)

Et pourtant, je n’en fais rien. Je demeure près de mes alliées, coincé entre le désir de m’éloigner de cette ville et celui de demeurer en bonne compagnie. En ces quelques jours passés ensemble, des liens se sont formés, beaucoup moins forts bien sûr que ceux qui m’unisssaient à Angélie avant que cet idiot de mari s’immisce entre nous, mais suffisamment solides par contre pour que je désire les conserver. J’attends immobile, retardant le plus possible la séparation qui sera malheureusement inévitable. Maintenant que l’aventure en mer est terminé, plus rien ne nous unit.
Tour à tour j’observe les aventuriers de l’Échangeur désirant ainsi imprégner dans ma mémoire leur visage. Mon regard s’attarde d’abord sur Ruméus, celui que je connais le moins. Depuis l’embarquement sur le navire de la cornue, je n’ai pas eu l’occasion de lui adresser la parole. J’ai été déçu, mais non surpris par sa décision face au sort de la lame noire. Brave, courageux et loyal, cet homme nous a démontré son côté méfiant tout au long de notre aventure. N’ayant que peu connu le marionnettiste et n’ayant donc aucun attachement envers ce dernier, je n’éprouve aucune rancune envers le guerrier casqué, ce qui en est probablement autrement pour Shrez. De toute façon, la position de cet archer n’a rien changé au sort réservé au nécromant.
Au tour d’Hallena, cette jolie femme tatouée, j’aurais bien aimé pouvoir…

(Et puis non !)

J’ai toujours fait à ma tête, ce n’est pas aujourd’hui que moi, Mathis, je me plierai au destin sans réagir! Si je redoute ce moment où je vais me retrouver seul, et bien je vais tout faire pour garder ces gens auprès de moi, le plus longtemps possible.
Mon plus beau sourire affiché à visage, je m’adresse donc à l’ensemble de mes compagnons de l’Échangeur :

« Et si nous partagions ensemble un bon repas avant de s’en aller chacun de notre côté ? »

S’ils acquiescent positivement à ma requête, je vais en profiter pour éclaircir quelques points qui me chicotent. Beaucoup de questions trottent en effet dans ma tête au sujet de l’alliance de Shrez avec ce marionnettiste, mais aussi en ce qui concerne ce guerrier placide toujours masqué, et également de l’apparition soudaine de cet ours auprès de Rosie ainsi que de l’étrange lien qui semble les unir de la même façon que cette farouche femme à demi-vêtue et son aigle possessif. Et puis, outre ma curiosité que je veux assouvir, j’aimerais bien trouver parmi ces gens que je considère à présent comme mes amis, un compagnon de route. À deux, nous vaincrons la solitude, cette affreuse plaie qui nous ronge l’esprit et qui peut me faire perdre la raison.

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Dernière édition par Mathis le Dim 7 Fév 2010 15:51, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Port de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 28 Jan 2010 14:09 
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Mathis :

Aussitôt ta proposition énoncée, Shrez intervient, farouche.

« Hors de question de bouffer avec un troufion à ma table ! »

Ses paroles sont clairement destinées à Ruméus, et il se dresse devant lui, main sur la garde de son arme. L’étrange guerrier casqué reste de marbre, toujours prudent, et annonce d’une voix qui se veut apaisante :

« Trop de sang a déjà coulé à cause de cette histoire. Je ne me joindrai pas à vous. Si d’aventure, il vous plait de me revoir, cherchez du côté de Tulorim, vous m’y trouverez... »

Et sans un mot de plus, sous le regard courroucé du shaakt, le tulorain tourne les talons et s’en va dans la foule du port… Hallena s’approche alors de Mathis et une esquisse de sourire se dessine sur son visage. Une pâle esquisse…

« Si telle est la tradition citadine pour les adieux, je me joindrai à toi, Mathis. »

À l’elfe noir de rajouter, après un grognement vers le point de départ de Ruméus :

« Grmbl… Si Rosie en est, j’viens avec. »

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 Sujet du message: Re: Port de Kendra Kâr
MessagePosté: Sam 30 Jan 2010 16:52 
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Le bateau finit par arriver à Kendra Kâr, le port était exactement semblable à celui que nous avions quitté avant de partir pour combattre des êtres démoniaques dans les profondeurs de l'océan. Je me redressai, prêt à sortir une bonne fois pour toute de cette mission et de me reposer avant de partir vers de nouveaux horizons. Tout le monde était en effervescence, heureux de regagner cette terre qui nous avait abandonnés aux mains de Moura. Le royaume kendran n'avait pas oublié d'envoyer un petit groupe de gradés pour nous accueillir, mais cela ne me toucha même pas... Après tout, ce n'était pas ces imbéciles qui avaient failli perdre la vie, tout ce qu'ils leur importaient était de sacrifier d'honnêtes personnes afin de survivre ! Pourquoi étais-je aussi amer ? Je ne devais pas être aussi terrifié à l'idée de la mort et ne pas garder autant de rancune dans mon cœur... D'ailleurs le Marionnettiste avait essayé de nous faire comprendre que la tristesse ne servirait à rien, à part peut-être nous gangrener l'âme jusqu'au suicide... Non, je ne devais pas rester dans cet océan de désespoir, j'étais parti de la Cité pour m'ouvrir au monde, pas pour amplifier mes maux déjà bien douloureux...
«Dois-je laisser tomber ce poids ? Certainement...»

Mais en descendant du navire, mon cœur ne fit qu'un tour et je dus bien avouer que je faillis tomber à la renverse... Eleth était là, debout, en chair et en os : Vivant ! Il était donc arrivé à bon port, bravant l'océan à l'aide du Vaisseau-Lune ! Quelle histoire ! Mais, je ne pus oublier le pauvre Ergoth qui était mort pour notre salut à tous, une petite pensée fut pour son âme certainement graciée par les Dieux ! Maelan se jeta à toute allure sur son comparse, le faisant tomber sur les quais de la métropole humaine. Au moins, ces crétins pouvaient se rendre compte que les elfes possédaient aussi un cœur ! Je me dirigeai vers eux, voulant bien entendu leur dire un petit mot avant de repartir vers de nouvelles contrées.
«Hé bien je suis heureux que tu ais survécu à cette traversée ! Nous croyions tous que tu étais... Enfin, je veux dire... Bref ! Oublions ça ! Cette terrible histoire est terminée et j'en suis bien content ! Quels sont vos projets à vous deux ?»

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Maître musicien pour vous servir...


Dernière édition par Dôraliës le Dim 21 Mar 2010 19:10, édité 1 fois.

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